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5 juillet 2025
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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DE MACKY II
Le président de la République a rendu public ce dimanche, la liste de sa nouvelle équipe gouvernementale composée de 33 ministres et 4 secrétaires d’Etat. Des personnalités comme Aïssata Tall ou encore Oumar Sarr y font leur entrée
La liste des nouveaux membres du gouvernement est connue. Il s’agit d’un gouvernement élargi, d’union nationale composé de 33 ministres et 4 secrétaires d’Etat. Ainsi donc, 7 nouvelles figures font leur entrée dans le nouvel attelage. Entre autres, Aissata Tall Sall, Oumar Samba Ba. Egalement, on note de nombreux départs donc ceux de Makhtar Cissé, Aly Ngouille Ndiaye, Mahammad Dionne, Amadou Ba.
Ci- dessous la liste complète des nouveaux membres du gouvernement.-Ministre des Forces armées : Sidiki kaba
-Ministre des Finances et du Budget : Abdoulaye Daouda Diallo
- Garde des sceaux, Ministre de la Justice : Maître Malick Sall
-Ministre des Affaires étrangères, et des Sénégalais de l’Extérieur : Aissata Tall Sall
-Ministre de l’Intérieur : Antoine Félix Abdoulaye Diome
-Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement : Mansour Faye
- Ministre de l’Économie, du Plan, et de la Coopération : Amadou Hott
- Ministre de la Fonction Publique et du Renouveau du Service Public : Mariama Sarr
- Ministre de la Santé et de l’action Sociale : Abdoulaye Diouf Sarr
-Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants : Ndeye Sali Diop Dieng
- Ministre des Mines et de la Géologie : Oumar Sarr
-Ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural : Moussa Baldé
- Ministre de l’Eau, et de l’Assainissement : Serigne Mbaye Thiam
-Ministre du Tourisme et des Transports aériens : Alioune Sarr
- Ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, porte-parole du gouvernement : Oumar Guèye
- Ministre de l’Éducation nationale : Mamadou Talla
-Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Cheikh Oumar Anne
- Ministre du Pétrole et des Énergies : Sophie Gladima
-Ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale : Samba Ndiobène Ka
- Ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries : Moustapha Diop
-Ministre des Pêches et de l’Économie maritime : Alioune Ndoye
- Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions : Samba Sy
-Ministre d’Environnement et du Développement Durable : Abdou Karim Sall
-Ministre des Sports : Matar Ba
- Ministre de l’Urbanisme, du Logement/ et de l’Hygiène publique : Abdoulaye Sow
- Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises : Aminata Assome Diatta
-Ministre de la Culture et de la Communication : Abdoulaye Diop
- Ministre de l’Élevage et des Productions animales : Aly Saleh Diop
- Ministre de la Jeunesse : Néné Fatoumata Tall
- Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire : Zahra Iyane Thiam
-Ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat : Dame Diop
-Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel : Pape Amadou Ndiaye
-Ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications : Yankhoba Diattara
-Secrétaires d’Etat :
-Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur, chargé des sénégalais de l’extérieur : Moïse Diar Diègane Sarr
-Secrétaire d’Etat auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Promotion des droits de l’homme et de la Bonne gouvernance : Mamadou Saliou Sow
-Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du réseau ferroviaire : Mayacine Camara
-Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de L’hygiène publique : Victorine Ndèye.
IDY PRESIDENT DU CESE
Le président du parti politique Rewmi remplace Aminata Touré à la tête du Conseil Économique social et environnemental
L’ancien Premier ministre, Idrissa Seck été nommé, dimanche, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE)
Le leader du Rewmi, arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle du 24 février 2019, remplace Aminata Touré, limogée mercredi.
Ancien allié du président Macky Sall, Idrissa Seck avait rejoint l’opposition. Très critique envers le régime du président Macky Sall, l’ancien maire de Thiès semblait avoir pris du recul depuis l’apparition de la COVID-19, en mars dernier.
Président du conseil départemental de Thiès, Idrissa Seck a tour à tour été ministre d’État, directeur de cabinet du Président de la République et Premier ministre sous le régime du président Abdoulaye Wade.
Aurapravant, il avait été ministre du Commerce, de l’Artisanat et de l’Industrialisation dans le gouvernement d’union nationale formé par le Premier Habib Thiam, sous le régime d’Abdou Diouf
UN ROMAN FAIT REVIVRE ALINE SITOÉ DIATTA
Paru à la rentrée 2020, "Aline et les hommes de guerre" de Karine Silla retrace l’histoire de celle que l'on surnomme parfois "la Jeanne d’Arc africaine"
La vie d’Aline Sitoé Diatta pourrait se résumer ainsi : jeune fille de Casamance employée comme bonne par des colons français à Dakar pendant la deuxième Guerre mondiale, elle entend des voix à l’âge de 21 ans et retourne dans son village natal de Kabrousse pour mener une lutte contre l'oppression coloniale. Jusqu’à présent, elle n’avait fait l'objet que de quelques chapitres dans des ouvrages d’histoire ou d’anthropologie. Avec son roman Aline et les hommes de guerre, aux éditions de l'Observatoire, la dramaturge Karine Silla a réussi à lui redonner chair, en comblant de son imagination les espaces laissés disponibles par les faits historiques. "J'ai surtout été attirée par le caractère romanesque du personnage, son courage forcené, la puissance de sa foi et sa volonté d’aider une humanité bouleversée", reconnaît-elle.
Il s'agissait pour Karine Silla de lever un tabou
De double culture, franco-sénégalaise, l’auteure voulait aussi retracer le contexte historique de cette période troublée de l’Afrique occidentale. La France, elle-même sous occupation allemande, impose alors un régime de domination féroce à des populations soumise à son administration. Il s’agissait pour Karine Silla de lever un tabou : "L'histoire coloniale, avec l’antisémitisme et la collaboration, font partie de ces sujets dont la France déteste parler", rappelle-t-elle.
Sur la première de couverture, la photographie jaunie par le temps de la "reine" aux seins nus, fumant la pipe, à la fois noble et effrontée. Chez les Diolas de Casamance, les rois et les reines sont les intermédiaires entre les hommes et les esprits de la nature. A 21 ans, Aline Sitoé Diatta devient prophétesse de son peuple. Elle l’incite à retrouver ses traditions déjà bien ébranlées par la colonisation. Elle le pousse à se révolter contre une administration toujours plus oppressante. Elle l’encourage à refuser de payer l’impôt qui affame et à résister à la conscription forcée des garçons. C’est cette geste héroïque qui fait d’elle une des figures marquantes de la lutte anticoloniale.
Mais Aline ne fait pas le choix de la guerre. Cette dimension du personnage fascine Karine Silla. "J'aime son parcours de paix, sa lutte non violente", reconnaît-elle, tout en la comparant volontiers à Gandhi et surtout à Martin Luther King. La foule vient en masse écouter la prophétesse qui appelle à désobéir, mais n’incite jamais à prendre les armes.
L'OPPOSITION IVOIRIENNE APPELLE À UNE TRANSITION CIVILE
"Les groupements politiques de l'opposition constatent la fin du mandat" de Ouattara et "appellent à l'ouverture d'une transition civile afin de créer les conditions d'une présidentielle transparente et inclusive", a affirmé Pascal Affi N'Guessan
Au lendemain d'une présidentielle émaillée d'incidents ayant fait au moins deux morts, l'opposition ivoirienne, qui a boycotté le scrutin, a appelé dimanche à une "transition civile", avant même la proclamation des résultats qui devraient donner une écrasante victoire du président sortant Alassane Ouattara en quête d'un troisième mandat controversé.
"Les partis et groupements politiques de l'opposition constatent la fin du mandat" du président Ouattara et "appellent à l'ouverture d'une transition civile afin de créer les conditions d'une élection présidentielle juste, transparente et inclusive", a affirmé l'ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan, qui faisait partie des candidats inscrits.
L'opposition "appelle à la mobilisation générale des Ivoiriens pour faire batrrage à la dictature et à la forfaiture du président sortant Alassane Ouattara", a poursuivi M. Affi N'Guessan qui s'exprimait à la résidence de l'ancien président Henri Konan Bédié, 86 ans, aperçu dans les couloirs.
La Commission électorale a commencé dimanche à annoncer au compte-gouttes des résultats partiels de l'élection.
Sans réel adversaire en raison du boycott de l'opposition, le président Ouattara devrait s'imposer par un score fleuve.
Outre Alassane Ouattara, seul le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB, crédité de moins de 4% des voix en 2015 a fait campagne, les deux autres candidats inscrits, Affi N'Guessan et Bédié ayant prôné le boycott).
Dans le bureau de vote 3 du groupe scolaire Korhogo-Est (Nord), le dépouillement donne 405 votants sur 408 inscrits, avec 402 bulletins favorables à Ouattara et 3 nuls, soit un score...de 99,26% de participation et de 100% des voix pour M. Ouattara, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le bilan exact des violences qui ont été nombreuses dans la moitié sud du pays était difficile à établir, mais l'opposition comme le pouvoir ont évoqué des "morts".
- Des morts et des blessés -
De source sécuritaire, il y a au moins deux morts "un à Oumé (260 km au nord-ouest d'Abidjan) et au moins un à Tiebissou (centre)".Le maire de Tiebissou, Germain N'Dri Koffi a quant à lui fait état d'un bilan de "4 morts et 27 blessés" dans sa commune.
Des témoins ont également fat état de morts à Téhiri, village près de Gagnoa, à 270 km au nord-ouest d'Abidjan et fief de l'ancien président Laurent Gbagbo, lors d'affrontements entre ethnies locales et Dioulas originaires du nord, réputés pro-Ouattara.
Des affrontements intercommunautaires ont aussi eu lieu à Yopougon, commune populaire d'Abidjan, à Gboguhé (centre-ouest) alors que des heurts violents entre les forces de l'ordre et des manifestants se sont produits à Gagnoa, Divo (centre ouest) ou Bonoua (sud-est), selon des témoins.
Selon le pouvoir "quelques dizaines de bureaux de vote" ont été saccagés ou brulés alors que d'autres n'ont pas ouvert comme à Daoukro, fief de Henri Konan Bédié en raison de barrages tenus par l'opposition.
Quelque 35.000 membres des forces de l'ordre avaient été déployés dans le pays.
Avant le scrutin, une trentaine de personnes étaient mortes dans des violences depuis l'annonce en août de la candidature du président Ouattara à un troisième mandat que l'opposition juge "anticonstitutionnel".
Alassane Ouattara, 78 ans a appelé au calme samedi : "J'en appelle à ceux qui ont lancé un mot d'ordre de désobéissance civile qui a conduit à des morts d'hommes : qu'ils arrêtent!.Je dis aux jeunes de ne pas se laisser manipuler".
- "Une première victoire" -
Avant l'annonce de l'opposition, un des principaux responsables du parti au pouvoir, Adama Bictogo, avait estimé que "le 31 octobre n'a pas été une journée de déluge, comme l'avait prédit l'opposition"."La volonté populaire s'est exprimée alors que l'opposition a fait pendant des mois l'apologie de la non-tenue des élections.C'est une première victoire", avait-il dit.Le pouvoir n'a pas réagi dans l'immédiat à la déclaration de l'opposition.
Cette tension chez le premier producteur mondial de cacao, fait craindre une nouvelle crise dans une région éprouvée par des attaques jihadistes incessantes au Sahel, par un putsch au Mali, une élection contestée en Guinée et une contestation politique chez le géant voisin nigérian.
"Le grand défi de l'après-élection pour le parti au pouvoir, cela va être d'enclencher une dynamique de réconciliation, de recréer un dialogue avec l'opposition, sinon les tensions seront récurrentes", a estimé Rodrigue Koné, analyste poltique.
Des milliers d'Ivoiriens avaient quitté les grandes villes pour "aller au village", anticipant des troubles, dix ans après la crise qui avait suivi la présidentielle de 2010, faisant 3.000 morts, à la suite du refus du président Laurent Gbagbo, qui était au pouvoir depuis 2000, de reconnaître sa défaite face à M. Ouattara.
5 MEMBRES D’UNE MÊME FAMILLE MEURENT DANS UN ACCIDENT
L’accident s’est produit lorsqu’un véhicule particulier a heurté l’arrière d’un camion malien tombé en panne sur la chaussée.
Fatick, 1er nov (APS) - Cinq membres d’une même famille sont décédés dans un accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche, près de Fatick, a appris l’APS de sources hospitalière et sécuritaire.
Quatre autres personnes ont été grièvement blessées au cours de cet accident, qui s’est produit vers 3h30, à la sortie de cette commune.
Les victimes ont été évacuées à l’hôpital régional de Fatick, par les sapeurs-pompiers.
L’accident s’est produit lorsqu’un véhicule particulier a heurté l’arrière d’un camion malien tombé en panne sur la chaussée.
Selon la gendarmerie, les occupants du véhicule particulier, qui sont des membres d’une même famille habitant Dakar, se rendait à Kaolack, pour un mariage.
14 NOUVEAUX CAS ET UN DÉCÈS
Le taux de positivité s’élève à 1, 35 %, a précisé le Dr Ndiaye, qui a fait état de la guérison de 105 patients ainsi que d’un nouveau décès.
Dakar, 1er nov (APS) - Quatorze nouvelles contaminations au coronavirus ont été dénombrées au Sénégal au cours des dernières 24 heures, a annoncé dimanche le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Les nouvelles infections, décelées sur un total de 1.038 tests, sont composées de quatre cas contacts, huit cas issus de la transmission communautaire et deux cas importés, a détaillé le directeur de la prévention du ministère de la santé, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye, lors d’un point de situation sur la pandémie.
Le taux de positivité s’élève à 1, 35 %, a précisé le Dr Ndiaye, qui a fait état de la guérison de 105 patients ainsi que d’un nouveau décès.
Il a signalé que cinq cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital de Fann et de l’hôpital principal de Dakar.
Depuis l’apparition de la pandémie au Sénégal, le 2 mars, 15.630 cas positifs à la covid-19 ont été enregistrés par le pays. Parmi ces patients, 14.958 ont guéri, tandis que 325 sont décédés. Au total, 346 personnes sont encore sous traitement.
IBA DER THIAM UNANIMEMENT SALUÉ
De nombreuses personnalités, dont le président de la République Macky Sall, ont exprimé leur émotion et rendu hommage à l'historien, décédé samedi soir, pour son patriotisme et sa riche carrière universitaire, politique et syndicale
De nombreuses personnalités, dont le président de la République Macky Sall, ont exprimé leur émotion et rendu hommage au Professeur Iba Der Thiam, décédé samedi soir, pour son patriotisme et sa riche carrière universitaire, politique et syndicale.
Le professeur d’université, homme politique et syndicaliste Iba Der Thiam (1937-2020) est décédé ce samedi peu après 22 heures à l’hôpital Principal de Dakar.
Dans un tweet, le président Macky Sall évoque un ‘’historien de notoriété mondiale’’.
‘’Professeur émérite et humaniste radical, Iba Der Thiam est une figure capitale du Sénégal contemporain. Patriote lucide, il a dirigé avec passion la rédaction en cours’’ de l’Histoire générale du Sénégal, a écrit le président Sall.
Pour l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Professeur Mary Teuw Niane, Iba Der Thiam a été un ‘’ patriote’’, un ‘’intellectuel’’, un ‘’réformateur’’, un ‘’ africain’’ et a contribué aux luttes syndicales multiformes de l’école sénégalaise.
Selon le Pr Mary Teuw Niane, en sa qualité de professeur titulaire des universités, il a fait avancer ‘’les études sur l’histoire de l’Afrique et du Sénégal et a contribué fortement à la parution de l’’’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours’’.
“Il fut un homme généreux, ouvert, affable et attaché aux valeurs africaines de +jom+, de +fit+, de +kersa+ et de +téranga+. Professeur Iba Der Thiam, c’était avant tout le savoir, le +xam xam+, ce savoir encyclopédique à nul autre pareil qu’il partageait avec générosité et spontanéité ‘’, a-t-il dit.
Le poète et écrivain sénégalais, Amadou Lamine Sall, garde du défunt ‘’ l’image d’un homme pieux’’. ‘’C’est ce que je garde de lui. Il priait même dans l’avion. Et je crois que cela suffit pour dire que Dieu l’accueille dans son paradis’’, a-t-il dit à l’émission LR du temps de i-radio (privée).
De son côté, le journaliste Mamadou Ibra Kane estime que la poursuite de l’écriture de l’Histoire générale du Sénégal serait le ‘’ plus bel hommage rendu au grand historien qu’il fut’’.
LES ÉLÈVES POURRONT SE PROCURER GRATUITEMENT DES MASQUES
Plus de 3 millions 500 mille élèves sont attendus pour cette rentrée scolaire, prévue le 12 novembre prochain. En cette période de pandémie, l’Etat du Sénégal a pris les devants, pour bien la préparer
Pour la prochaine rentrée académique, les élèves et les enseignants auront droit à des masques, gratuitement. L’assurance est du Directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Éducation nationale, Mohamed Moustapha Diagne. Il était l’invité de l’émission Le Jury Du Dimanche (JDD), ce dimanche, 1er novembre 2020.
Plus de 3 millions 500 mille élèves sont attendus pour cette rentrée scolaire, prévue le 12 novembre prochain. En cette période de pandémie, l’Etat du Sénégal a pris les devants, pour bien la préparer. Une commande de masques et d’autres dispositifs sanitaires ont été effectués. L’objectif reste le même : casser la chaîne de transmission du virus surtout au niveau des écoles. « Il n’y aura pas de pénurie de masques dans les établissements scolaires. L’Etat a déjà fait les commandes. Les Collectivités territoriales vont s’y mettre. D’ailleurs, la 1ère commande n’a même pas encore était épuisée » a fait savoir M. Diagne.
Pour lui, la décision de l’Etat de fixer la date de la rentrée scolaire, après plus de 8 mois sans cours, est une bonne option. Parce que, a-t-il estimé, le meilleur endroit pour la sécurité des enfants reste l’école. En plus, les données sanitaires ont montré que la maladie n’est pas sévère chez les jeunes.
« Il y a une courbe descendante de la pandémie après les examens. Grâce au ministère de la Santé, nous avons finalisé un nouveau protocole sanitaire qui prend en compte un certain nombres de dimensions (...) Tout le monde sait qu’actuellement les apprenants sont plus en sécurité à l’école que dehors. La Covid-19, comme je l’ai toujours dit, n’est pas une maladie qui tue les jeunes qui sont bien portant.
De mars à nos jours, il y a 324 morts au total. En tout état de cause, nous continuerons à faire respecter les mesures barrières à l’école. C’est-à-dire, le port de masques, le dispositif de lavage des mains, gel hydro alcoolique, la distanciation physique tant que c’est possible », a-t-il déclaré.
DANS L'ATTENTE DES RESULTATS
Le dépouillement est en cours et le taux de participation sera déterminant pour savoir dans quelle mesure l'appel au boycott émanant de l'opposition a été suivi
Les Ivoiriens ont voté, samedi, lors d'une élection présidentielle marquée par des incidents, notamment dans certains fiefs de l'opposition. Le dépouillement est en cours et le taux de participation sera déterminant pour savoir dans quelle mesure l'appel au boycott émanant de l'opposition a été suivi . Les résultats du scrutin doivent être annoncés avant mardi.
Pour l’opposition, il n’y a pas eu d’élection, samedi 31 octobre, en Côte d’Ivoire. Du côté du parti présidentiel on se réjouit, au contraire, du déroulement de la journée électorale. "Nous avons notre première victoire. L’élection présidentielle s’est tenue", a affirmé Adama Bictogo, un cadre du RHDP.
Les Ivoiriens dans l’attente
Alors que le dépouillement se termine ce dimanche matin dans la plupart des bureaux de vote et que les résultats sont acheminés vers la Commission électorale indépendante (CEI), le bilan des violences à Abidjan, dans centre-est et le centre-ouest du pays reste difficile à mesurer. Cependant, l'opposition comme le pouvoir ont évoqué des "morts".
À Abidjan, l’équipe de France 24 a pu observer que le calme règne dans les rues de la capitale ivoirienne. "Les commerces de proximité sont fermés ce qui est inhabituel un dimanche, mais les gens se sont ravitaillés, quand ils ne sont pas retournés dans leur village, inquiets que le scénario de la crise post-électorale de 2010 puisse se rejouer", constate Meriem Amellal. Cette crise avait fait 3 000 morts à la suite du refus du président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara.
L’affrontement entre gouvernement et opposition se poursuit
Les 7,5 millions d'électeurs (sur 25 millions d'habitants) avaient le choix entre quatre candidats : M. Ouattara, 78 ans, l'ex-président Henri Konan Bédié, 86 ans, chef du principal parti d'opposition, Pascal Affi N'Guessan, 67 ans, ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo et l'outsider Kouadio Konan Bertin, 51 ans, indépendant.
Le président sortant, qui vise une victoire dès le premier tour, a critiqué l’opposition et encouragé les Ivoiriens à exprimer leur vote. "J'en appelle à ceux qui ont lancé un mot d'ordre de désobéissance civile qui a conduit à des morts d'hommes : qu'ils arrêtent ! Je dis aux jeunes de ne pas se laisser manipuler".
"Ce coup d'État électoral a été un échec. Le peuple ivoirien a réussi à faire échec à cette élection", a quant à lui estimé le porte-parole de l'opposition, Pascal Affi N'Guessan.
De son côté, l'ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro a, depuis son exil européen, affirmé ne plus reconnaître le président Ouattara, appelant à "œuvrer" à son départ. "Je saisis la pertinence d'un gouvernement de transition", a-t-il dit.
La conférence de presse de la CEI très attendue
Samedi, Observateurs, ONG et journalistes ont rapporté des barrages, des routes coupées, des urnes saccagées, du matériel électoral bloqué, et encore des heurts avec la police. Ces incidents, qui se sont produits en majorité dans des fiefs de l'opposition, ont été minimisé par La Commission électorale Indépendante (CEI), qui doit tenir une conférence de presse ce dimanche.
Les principaux partis politiques ivoiriens, tout comme les observateurs de la Cédéao, ont également annoncé qu’ils prendraient la parole aujourd’hui.
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LES ALGERIENS APPELES AUX URNES
Près de 25 millions d'électeurs sont appelés à se prononcer, dimanche, sur une révision constitutionnelle censée fonder une "Nouvelle République", proposée par le président Tebboune
Pour ou contre une révision de la Constitution ? Près de 25 millions d'électeurs sont appelés à se prononcer, dimanche, sur une révision constitutionnelle censée fonder une "Nouvelle République", proposée par le président Abdelmadjid Tebboune, et répondre aux aspirations du Hirak.
Près de 25 millions d'Algériens sont appelés, dimanche 1er novembre, à entériner une réforme constitutionnelle qui vise à tourner la page du mouvement de protestation populaire Hirak, en l'absence de l'initiateur de ce référendum, le président Abdelmadjid Tebboune, hospitalisé à l'étranger.
Le chef de l’État, âgé de 74 ans, a été transféré dans la plus grande discrétion, mercredi, en Allemagne, pour des "examens médicaux approfondis" après l'annonce de cas suspects de la maladie de Covid-19 dans son entourage. Son état est "stable et non préoccupant", selon la présidence qui n'a donné aucun autre détail.
Dans un message relayé, samedi soir, par l'agence officielle APS, Abdelmadjid Tebboune a assuré que "le peuple algérien sera, une fois encore, au rendez-vous avec l'histoire pour opérer le changement escompté à travers le référendum sur l'amendement constitutionnel, en vue d'instituer une nouvelle ère à même de réaliser les espoirs de la nation et les aspirations du peuple à un État fort, moderne et démocratique".
"Un plébiscite césariste"
La date du référendum n'a pas été choisie par hasard : le 1er novembre marque l'anniversaire du début de la Guerre d'indépendance contre la puissance coloniale française (1954-1962).
Les 61 000 bureaux de vote ont ouvert à 8 h locales (7 h GMT) et fermeront à 19 h (18 h GMT).
Lors de l'élection présidentielle du 12 décembre 2019, il s'était établi à 39,93 %, soit le taux le plus faible de toutes les présidentielles pluralistes de l'histoire de l'Algérie.
"C'est un référendum issu du haut, un plébiscite césariste", estime Massensen Cherbi, docteur en droit de l'Université Paris II Panthéon-Assas.
Dès son investiture, le président Tebboune a fait de la révision de la Constitution son projet phare et a tendu la main aux manifestants du Hirak .
Les protestataires ont rejeté "sur le fond et la forme" une initiative perçue comme un "changement de façade" et prônent le boycott du référendum.
Né en février 2019 d'un immense ras-le-bol des Algériens opposés à un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika, le Hirak réclame le "démantèlement du système" en place depuis 1962. M. Bouteflika a été poussé à la démission en avril 2019 mais le système est toujours là.
De fait, la nouvelle constitution, tout en mettant en avant une série de droits et libertés, n'offre pas de changement politique majeur : elle maintient l'essentiel du régime présidentiel et élargit même les prérogatives de l'armée.
"Rien n'a changé, on reste dans un régime ultra présidentialiste", constate le constitutionnaliste Massensen Cherbi.
"Répression implacable"
Durant la campagne électorale, les tenant du oui, soit les membres du gouvernement, les partis de l'ancienne coalition au pouvoir qui soutenait M. Bouteflika et les médias publics, ont martelé que le projet posait les fondements d'une "Algérie nouvelle".
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, estime que le peuple se dirigera "en masse" vers les urnes pour poser "une nouvelle pierre dans le processus d'édification nationale et mettre en échec les manœuvres des ennemis de l'Algérie".
Vingt mois après le déclenchement du Hirak, le scrutin constitue un défi pour un mouvement affaibli par une campagne de répression qualifiée d'"implacable" par Amnesty International, et par l'interruption forcée des manifestations à la mi-mars en raison de la crise sanitaire du coronavirus.
Quelque 90 personnes (activistes, blogueurs, journalistes) sont derrière les barreaux pour des faits liés à la contestation, la plupart pour des publications sur Facebook, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). "Aujourd'hui, le régime entend statufier le Hirak tout en pourchassant ses militants pour les empêcher de relancer le mouvement dans la rue une fois que les conditions sanitaires s'amélioreront", analyse le journaliste algérien Akram Belkaïd sur son blog. "La répression en cours vise aussi à empêcher que le scrutin ne subisse un nouveau boycottage massif car cela décrédibiliserait les incantations sur 'l'Algérie nouvelle'."