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11 septembre 2025
ARRESTATION DE M.L. FAYE
Mamadou Lamine Faye, qui avait fait embarquer Doudou Faye, son fils âgé de moins de 14 ans, dans une pirogue en direction de l’Espagne, a été cueilli hier, et placé en garde-à-vue.
Mamadou Lamine Faye, qui avait fait embarquer Doudou Faye, son fils âgé de moins de 14 ans, dans une pirogue en direction de l’Espagne, a été cueilli hier, et placé en garde-à-vue à la Brigade de recherches de Mbour. Il est poursuivi pour homicide involontaire et complicité d’émigration clandestine.
Les faits remontent au 16 octobre dernier. D’après Libération, après avoir trompé la vigilance de son épouse, le père en question a remis son fils aîné à des passeurs qui devaient rallier l’Espagne à partir de Mbour.
Pendant la traversée, Doudou Faye est tombé malade avant de rendre l’âme. Son corps sera jeté dans l’océan comme le racontera un des rescapés à son père.
LE COUPLE BIDEN-HARRIS FERA-T-IL LE BONHEUR DES NOIRS ?
Cette année, la contribution des Noirs et des autres minorités au succès du nouveau couple politique locataire de la Maison Blanche a été le facteur déterminent.
Un fait historique vient de se produire aux Etats-Unis d’Amérique. Joe Biden et sa colistière Kamela Harris ont battu Donald Trump, le candidat du Parti républicain et Président sortant. Biden est le plus vieux candidat à être élu Président après avoir été le plus jeune Sénateur à représenter l’un des Etats de l’Union à la chambre haute du Parlement qu’est le Congrès. Harris est la première femme de couleur à occuper le poste du numéro Deux de l’exécutif du pays de l’Oncle Sam. L’histoire est remarquable. Kamela Harris est noire, elle est aussi indienne, fille d’une mère immigrante venant de l’Inde (différente des natives indiens, seuls authentiques américains), et d’un père immigrant née en Jamaïque.
Pour la première fois donc, une femme descendante d’une famille aussi diverse accède non seulement à une position aussi élevée dans la nomenclature de la Maison blanche, mais défriche aussi les travées sinueuses qui mènent à la fonction suprême dans un avenir peut être pas lointain. On dit que le vice-président n’est séparé du Bureau ovale que par une simple attaque contre son patron. A la suite de cette élection de l’ancienne procureure générale et actuellement sénatrice de la Californie, l’Etat le plus peuplé de l’Union, avec une économie qui occuperait la sixième place au monde s’il ne faisait pas partie de l’Etat fédéral américain, relance la question de la place des Afro-américains et du leur continent d’origine dans la future Administration Biden-Harris.
Certes, le monde a déjà vécu ce type d’interrogation au lendemain de l’élection en 2008 de Barack Obama, fils d’un étudiant venu du Kenya et d’une femme blanche du Midwest, mais les termes de ce débat sont radicalement nouveaux cette fois-ci. Cette année, la contribution des Noirs et des autres minorités au succès du nouveau couple politique a été le facteur déterminent. Ed Koch, un ancien maire de la commune de New York disait des minorités, avec une hallucinante franchise, qu’elles ne l’intéressaient pas « parce qu’elles ne votaient pas. »
Les politiciens, c’est connu, sont en général guidés par les retombées électorales que peuvent générer leurs choix. Il est unanimement admis aujourd’hui que si Joe Biden est élu président, c’est grâce aux votes des Noirs qui ont d’abord sauvé sa candidature aux primaires des Démocrates en Caroline du nord avant l’arrivée de Harris dans le ticket, pour ensuite accompagner ce même ticket inédit au triomphe le 3 novembre 2020 dernier.
Dans le cas de Barack Obama, l’opinion a accrédité l’idée selon laquelle que vote noir fût sentimental et non raisonné. Cette fois-ci, il est important de noter que cette implication massive des Africains Américains à la victoire de Biden n’a pas eu comme motivation principale la couleur de la peau, même si ses relations antérieures avec Obama ont été un encouragement supplémentaire. C’est plutôt un processus enclenché depuis la candidature de Jesse Jackson aux primaires démocrates en 1988, qui arrive en maturité. Si aujourd’hui l’Etat de Géorgie, porte d’entrée du Sud profond et jusque-là hermétiquement fermé à tout candidat démocrate tombe dans l’escarcelle du nouvel homme fort de Washington, la raison est d’abord à chercher dans la mobilisation des Noirs dans les grandes villes de cet Etat d’un développement fulgurant des classes moyennes noires plus éduquées et à la conscience politique plus aiguisée.
D’ailleurs ces transformations politiques étaient déjà perceptibles depuis des années. Lors de la dernière élection spéciale locale pour choisir un gouverneur de la Géorgie, la candidate démocrate Stacy Abraham une Noire, a perdu la compétition de justesse avec quelques centaines voix. Et les élections de 3 novembre dernier ont donné une occasion rêvée à cette « dame de fer » pour prendre sa revanche. Depuis sa défaite d’il y a de cela deux années elle a mobilisé des millions de dollars pour inscrire massivement les membres de la communauté noire sur les listes électorales avant de contribuer à pousser ces mêmes membres à voter avec un record historique. Les tendances similaires se sont confirmées dans l’Arizona et ont également consolidé les positions démocrates dans le Nevada.
Avec la nouvelle force de frappe électorale de la communauté noire, l’Administration Biden-Harris n’aura d’autre choix que de faire très attention aux priorités des Africains Américains.
Ces priorités se déclinent en termes d’investissements massifs dans l’éducation des enfants des minorités, de gratuité des universités publiques pour faciliter l’accès à l’enseignement supérieur, de lutte farouche contre la racisme systémique qui continue de sévir dans le pays avec des réformes du fonctionnement de la police généralement très hostile aux minorités, de renforcement conséquent du système d’assurance médicale qui avait déjà été entamé par Barack Obama à travers Obamacare que le Républicains ont tout fait pour démanteler, etc.
Et l’Afrique dans tout ça ?
Comme toujours, son sort, sa place et son importance aux yeux des Etats-Unis, ne varieront pas de manière substantielle. Les Etats-Unis, comme presque tous les partenaires de l’Afrique, s’appuient sur le principe du « What’s in For Me ? » (Qu’est-ce que j’y gagne ?), quel que soit le Président qui siège dans le Bureau ovale. Un continent qui représente moins de 5% du commerce mondial peut difficilement être au centre des préoccupations d’une nouvelle Administration américaine.
L’Afrique n’intéresse réellement l’Amérique que sous l’angle de la sécurité, et ce sujet est toujours laissé entre les mains des militaires et des services de renseignements. Toutefois, si l’élite africaine décidait de bien négocier, dans le sens de bien faire prendre conscience de sa position de ventre mou du terrorisme, elle pourrait exiger (le mot n’est pas fort) des Etats-Unis, et du reste du monde occidental, que ses préoccupations de développement ne soient placées en arrière-plan des questions principales de la diplomatie mondiale.
Mais une telle attitude de la part de l’Afrique serait difficilement efficace, si les différents leaders africains continuent à se lancer dans une concurrence pour être chacun, « le président le mieux adoubé » par Washington, Berlin, Londres, Paris ou les institutions de Breton Woods. Toutefois, un nombre limité de pays africains continuera à tirer son épingle du jeu en restant des modèles de bons élèves que l’Amérique et l’Occident voudront toujours présenter au monde. Le Sénégal en fait partie évidement.
Pas de réunion de conseil des ministres aujourd’hui
Beaucoup s’attendaient à d’autres nominations en conseil des ministres aujourd’hui, mais le Président Macky Sall a décidé de leur faire faux bond. Le chef de l’Etat va prendre les airs pour se rendre en France où il participera demain au Forum de Paris sur la paix. Cette troisième édition du Forum portera sur des sujets liés à la santé, l’environnement, l’inclusion, le commerce, le numérique et l’éducation. Initié en 2018, le Forum de Paris sur la paix est un cadre de dialogue sur des questions d’intérêt majeur touchant à la gouvernance mondiale et au multilatéralisme. D’autres personnalités sont invitées à cette rencontre par le Président français Emmanuel Macron. Parmi elles, on peut citer le Secrétaire général l’Organisation des Nations unies Antonio Guterres, le Président d’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa et la Chancelière d’Allemagne Angela Merkel. Le texte précise également qu’en marge du Forum de Paris, le chef de l’Etat participera à la réunion des Banques publiques de développement, préparatoire du Sommet de Paris de 2021 sur le financement des économies africaines, avant de revenir au Sénégal vendredi prochain.
La colère des avocats de Assane Diouf
Assane Diouf attendait son face-à-face avec le doyen des juges d’instruction depuis juin. Finalement, c’est hier qu’il a été entendu dans le fond par Samba Sall. Mais les conditions d’audition d’Assane Diouf sont loin de plaire à ses avocats. Me Ciré Clédor Ly et Koureyssi Bâ ont vigoureusement dénoncé les conditions de détention, mais aussi d’audition de leur client traité comme un terroriste alors qu’il n’a fait qu’exprimer une opinion politique. Ce qui a le plus irrité les robes noires, c’est la présence d’un surveillant dans le bureau du Dji en totale violation du secret d’instruction. Pour ces faits, les avocats qui ont déposé une demande mise en liberté provisoire devant le Dji n’excluent pas de poursuivre le doyen des juges et le régisseur du camp pénal devant la chambre d’accusation.
Khadim Ba gagne devant son père et reste aux commandes de Locafrique
Rebelote dans le contentieux judiciaire pour le contrôle la société Locafrique. Khadim Ba est confirmé Directeur Général de Locafrique par la Cour D’appel de Dakar. Selon nos sources, la chambre d’accusation tranche en faveur de Khadim Ba en confirmant les trois ordonnances de non-lieu précédemment rendues par le doyen des juges d’instruction En fait, les trois appels formés par Amadou Ba contre les non-lieux de Khadim Ba et sa famille ont été ainsi rejetés par la justice.
Un poteau électrique tue 02 enfants à Khar Yalla…
Le quartier Khar Yalla de Grand Yoff a vécu hier une journée tragique avec les décès par accident de deux enfants et la blessure grave d’une troisième victime. A l’origine de ce drame, un poteau électrique en béton qui est tombé sur ces garçons qui jouaient aux alentours. Seydou Ba Camara, âgé de 06 ans, et Mamadou Lamarana Barry, âgé de 04 ans, sont décédés sur le coup. Tandis que leur ami El Hadji Barry s’est retrouvé avec des blessures graves aux jambes. Au moment du drame, ils étaient en train de jouer entre des poteaux électriques. Abdou Cissé, un témoin des faits, raconte : « J’étais en train de passer pour me rendre au travail. J’ai vu les enfants en train de jouer. Brusquement, l’un des poteaux est tombé. Les enfants ont commencé alors à crier. Tout le monde a entendu leurs cris de détresse. Sur ce, les gens ont accouru pour tenter de les sauver. Mais c’était trop tard.» …
Les jeunes déversent leur colère dans la rue
Après le drame, les jeunes du quartier dont des joueurs de football ont fait exploser leur colère dans la rue en bloquant la circulation des véhicules. A les en croire, la société a été avertie à maintes reprises sur le danger d’exposer le matériel à l’air libre avec la complicité des autorités locales. Mais la police de Grand Yoff qui était passée sur les lieux a calmé les ardeurs des jeunes manifestants. Par la suite, les sapeurs-pompiers sont passés pour évacuer les 02 corps des victimes dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie et le blessé à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff. Les limiers du Commissariat de Grand Yoff ont ouvert une enquête. Mais juste après le départ des policiers, les jeunes du quartier sous le choc ont bloqué la circulation sur la route menant à la station Khar Yalla vers le Rondpoint Liberté 06, créant un embouteillage monstre. Encore, les policiers de Grand-Yoff et les gendarmes qui passaient ont dissuadé les jeunes qui ont promis de manifester tous les jours jusqu’à l’arrêt de dépôt de matériels dans leurs quartiers pour éviter de pareils accidents.
Découverte macabre à Diourbel
Un corps sans vie a été découvert hier, flottant dans les eaux pluviales au quartier Médinatou, dans la commune de Diourbel. Ce sont des marchands qui ont fait la découverte macabre alors qu’ils se rendaient matinalement au marché central Ndoumbé Diop. Les soldats du feu, appelés à la rescousse, ont acheminé la dépouille à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel, en attendant l’identification du défunt. Il faut rappeler qu’il y a quatorze ans, deux enfants, des « Talibés » âgés de douze et quinze ans, avaient également péri dans les mêmes circonstances. Ouverture d’une enquête parlementaire sur l’émigration
Les réactions sur la recrudescence de l’émigration clandestine continuent.
Le président de la fédération du Parti démocratique sénégalais (PDS) en Suisse, Diallo Adiouma, demande à l’Assemblée nationale, conformément aux dispositions de l’article 48 de son règlement intérieur, d’ouvrir une enquête parlementaire pour situer les responsabilités sur la misère sociale qui fait fuir la jeunesse. Selon le responsable libéral, étant donné que la constitution, en son article 25-1, dit que les ressources naturelles appartiennent aux peuples, il est impensable que les pêcheurs rentrent bredouilles à cause de la pêche industrielle et sauvage des chalutiers européens et chinois qui détiennent des licences. D’après Diallo Adiouma, les députés de la diaspora, de toutes les sensibilités politiques, ont un rôle important à jouer par devoir de mission.
Mamadou Talla lance le projet «faire l'école»
Le ministre de l'Education nationale Mamadou Talla a présidé hier le premier comité de pilotage du programme «Faire L'Ecole» dont l’objectif principal est de favoriser l'inclusion et promouvoir la Réussite à l'école. Le projet «Faire l’École» est mis en œuvre grâce à un partenariat entre le Sénégal et le gouvernement italien. Au total, 18 000 élèves répartis dans 69 établissements scolaires dont 46 écoles élémentaires et 23 collèges seront pris en charge par le projet. Selon Mamadou Talla, le projet est en phase avec la politique définie par le chef de l’État consistant à ouvrir l’école à tous et y favoriser la réussite. A l’en croire, le projet épouse la vision du PAQUET et du PSE avec la ferme ambition de disposer de ressources humaines de qualité et d’associer tout le monde au processus de développement. Le ministre de l'Éducation nationale qui s’est félicité de la synergie créée par les différentes initiatives autour de la protection et l’éducation inclusive a pris l'engagement d'accompagner le projet. Il a également invité les acteurs à mettre en œuvre des stratégies pertinentes de communication pour une large diffusion des résultats et des bonnes pratiques dans le domaine de l’inclusion. Quant à la Directrice de la coopération italienne, Alexandra Piermattei, elle a remercié le ministre pour l’intérêt qu’il porte au projet. Selon Mme Piermattei, il vise à promouvoir une éducation de qualité, inclusive et équitable en phase avec l'Objectif de Développement Durable (ODD 4). Le projet va intervenir dans les régions de Dakar, Kaffrine, Kaolack, Kolda et Sédhiou pour une durée de 3 ans.
Macky Sall souhaite une bonne rentrée scolaire…
Les élèves reprennent demain le chemin de l’école à la suite du personnel de l’Education nationale. Le président de la République souhaite par anticipation une bonne rentrée scolaire aux élèves et à toute la communauté éducative. Le chef de l’Etat exhorte les élèves à respecter le règlement sanitaire pour maintenir nos acquis dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Première sortie officielle d’Idrissa Seck
Idrissa Seck a enfilé hier ses nouveaux habits de président d’une institution de la République. Le leader de Rewmi a effectué sa première sortie publique en tant que président du Conseil Economique, social et Environnemental (CESE). C’était à l’occasion de la célébration de la journée nationale des armées présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall. L’ancien Premier ministre, en costume cravate, était bien installé à la tribune officielle avec la cheftaine de la diplomatie, Me Aïssata Tall Sall, le directeur de cabinet du président, Mahmouth Saleh, le ministre de l’Intérieur Antoine Diome etc.
09 nouveaux cas positifs à la Covid-19
Le bilan quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale sur la situation du coronavirus au Sénégal fait état de 09 nouveaux cas positifs sur 597 tests réalisés. Il s’agit de 07 cas issus de la transmission communautaire, répartis entre Thiès 03 cas, Dakar-Plateau 01 cas, Kaolack 01 cas, Ouakam 01 cas et Zone B 01 cas. Les deux autres nouvelles contaminations sont des cas importés enregistrés à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Ndiass. D’après le document, 17 patients hospitalisés sont déclarés guéris. Cependant, on note un cas grave pris en charge dans les services de réanimation. Mais aucun décès n’a été annoncé par le ministère de la Santé. Aucun cas contact n’est également suivi. A ce jour, 15 720 cas sont déclarés positifs, dont 15 366 guéris, 326 décédés et 27 sous traitement.
Fatick
Chose promise, chose due ! Le ministre des Sports va doter le stade Massène Sène de Fatick d’une deuxième tribune comme promis aux férus du ballon rond de la cité de Mame Mindiss lors de la dernière finale de la coupe du maire. Matar Ba a fait l’annonce hier, en marge de la cérémonie de remise de subventions d’une valeur de 08,476 millions francs aux ASC, clubs et mouvements de jeunesse de la commune. Selon le maire de Fatick, la construction d’une seconde tribune est une urgence parce que la tribune est devenue trop étroite pour contenir les supporters. Le démarrage des travaux est prévu au plus tard en janvier 2021. Matar Ba s’engage aussi à construire des plateaux multifonctionnels dans les quartiers pour permettre à la jeunesse fatickoise de mieux s’épanouir.
Mobilisation des anciens du Pds
La reconfiguration politique dicte la conduite à l’opposition. Le parti démocratique sénégalais (Pds) qui veut se positionner en tête de peloton bat le rappel de ses troupes pour faire face au régime de Macky Sall et ses nouveaux alliés. L’ancien sénateur Meissa Sall convie tous les anciens militants du PDS du département de Dakar à une assemblée samedi prochain.
L’ancien président malien ATT décédé en Turquie
L’ancien président du Mali Amadou Toumani Touré, qui a dirigé le pays de 2002 à 2012, avant d’être renversé par un coup d’État militaire, est décédé dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 72 ans, en Turquie, où il avait été transféré pour des raisons de santé. Ce mardi, les hommages sont nombreux. La présidence malienne a rendu hommage à l'ancien dirigeant. L'actuel chef de l'État, Bah N'Daw, a fait une déclaration pour saluer «un acteur majeur de la démocratie malienne» au «destin exceptionnel» qui «a contribué à façonner le visage du Mali moderne»