L’analyste politique Momar Ndiongue explique le traitement médiatique du statut de l’opposition par plusieurs raisons. Elles sont au nombre de quatre et sont relatives, entre autres, à l’absence de loi organisant la chefferie, la pluralité des pôles et au débat tournant autour de personnes.
«Ce débat s’est imposé à la presse pour au moins quatre raisons. La première raison, c’est que c’est une question qui a toujours passionné, la question du chef de l’opposition. Ce n’est pas donc inédit, cette situation. C’est une question qui avait prévalu en 2002, sous Abdoulaye Wade. Rappelez-vous, à l’époque, la question avait donné lieu à une vive polémique entre le PS et l’AFP. A l’époque, il y’a eu les élections législatives de 2002 à l’issue desquelles le parti AFP, dirigé par Moustapha Niasse, était arrivé avec 11 députés à l’Assemblée Nationale et le Parti socialiste, dirigé par Ousmane Tanor Dieng avait récolté 10 sièges au niveau du parlement. La question s’était posée à l’époque quand Wade l’avait agité : qui de l’AFP ou du Ps devait hériter du statut du chef de l’opposition ? Au niveau de l’AFP, c’était naturel que ça devait être Moustapha Niasse, pour la bonne et simple raison qu’il avait un plus grand nombre de députés. Mais Moustapha Niasse avait eu un grand nombre de député plus que le PS parce que tout simplement il avait gagné le département de Nioro qui était son fief politique et s’était retrouvé avec deux députés de plus, finalement un député de plus que le PS.
Le total de l’ensemble des voix recueillis par le PS à l’époque dépassait l’AFP. Donc, en termes de voix, ça devait être le PS, mais en termes de sièges au niveau de l’Assemblée, ça devait être l’AFP. Ça avait créé une vive polémique et finalement Wade a laissé tomber l’affaire en disant qu’il n’allait pas être plus royaliste que le roi. Donc, ce n’est pas la première fois que le sujet passionne autant. La deuxième raison pour laquelle la presse s’intéresse à cette question, c’est que nous sommes dans une société où on est très friand de débats de personnes. Or, au-delà même du statut de l’opposition, au-delà du poste, ça pose inévitablement un débat de personne. Qui des leaders ou des tenants de l’opposition avait hérité de ce statut. Comme on est dans un pays où les débats sur des personnes passionnent beaucoup, on ne peut pas reprocher à la presse de s’intéresser à cette question. La troisième raison pour laquelle ça a passionnée, c’est que c’est une question qui n’est pas tranché par une loi.
Après le référendum de 2016, il est clair qu’il est inscrit dans la Constitution qu’on doit réfléchir sur le statut de l’opposition, laquelle opposition devrait désormais avoir un chef. Mais ceci devait être prolongé par une loi où il est clairement indiqué comment ils allaient désigner ce chef de l’opposition. Est-ce qu’il fallait passer par la voie parlementaire, c'est-à-dire est-ce que le chef de l’opposition devrait ou doit être le chef du parti qui a la majorité à l’Assemblée ? Ou est-ce que ça devait passer par la voie présidentielle et c'est-à-dire le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle ?
Comme il n’y a pas une loi qui tranche cette question, vous comprendrez que ça suscite la controverse. Et souvent la presse est très friande des sujets qui suscitent la controverse. La quatrième raison pour laquelle la presse s’est saisie de cette affaire et en a fait ses choux gras, c’est que quand on regarde la configuration de l’opposition, on se rend compte qu’en réalité il y’a trois principaux pôles. Le premier est constitué de Idrissa Seck et tous ceux qui avaient soutenu sa candidature. Ils se sont organisés récemment pour créer une nouvelle alliance qui s’appelle la Grande Alliance. Ils regroupent le Rewmi, Bokk Guis Guis, Pur, Madické Niang, Malick Gackou. C’est un nouveau pôle qui a été créé sur la base de l’alliance qui avait accompagné et soutenu la candidature de Idrissa Seck lors de la dernière présidentielle.
A côté de ce pôle, il y’a le pôle incarné par Ousmane Sonko qui a eu à réaliser un score très honorable lors de la dernière élection présidentielle et qui s’est positionné comme quelqu’un qui est incontournable sur l’échiquier politique notamment dans l’opposition. A côté de ces deux premiers pôles, il y’a un troisième pôle constitué par le PDS qui est le dernier parti à avoir été au pouvoir, avec un leader emblématique comme Abdoulaye Wade, un parti qui renoue avec l’opposition et qui compte le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale, après l’APR et Bennoo Bokk Yaakaar. Là aussi, c’est un pôle intéressant.
A partir de ce moment-là, quand on agite la question du chef de l’opposition, vous comprendrez que ça ne peut susciter que ce débat avec beaucoup de passion. C’est pour ces quatre raisons que la presse s’est intéressée à ces questions et en a fait ses choux gras».
MAMADOU LAMINE DIALLO INTERPELLE LE GOUVERNEMENT
Il m’est revenu que les gazelles Oryx, espèce menacée et confiée au Sénégal pour leur protection et leur reproduction, ont été distribués à des personnalités au Sénégal et dans la sous-région.
Revoilà les gazelles Oryx du ministre Abdou Karim Sall. Le député Mamadou Lamine Diallo, leader de Tekki (opposition) a déposé une question écrite sur la table de Moustapha Niasse, président de l’Assemblé nationale, interpellant le gouvernement, notamment le ministre de l’Environnement et du Développement durable, sur une éventuelle distribution de ces espèces protégées à des personnalités au Sénégal et dans la sous-région, pour y voir plus clair.
«Il m’est revenu que les gazelles Oryx, espèce menacée et confiée au Sénégal pour leur protection et leur reproduction, ont été distribués à des personnalités au Sénégal et dans la sous-région. Je souhaiterais être édifié et obtenir, le cas échéant, la liste des bénéficiaires, le nombre de gazelles par bénéficiaire, et le protocole signé avec chacun d’entre aux.» C’est Mamadou Lamine Diallo, député de Tekki (opposition), qui déterre ainsi le dossier des gazelles Oryx qui avait suscité débats au Sénégal, début juillet dernier. Dans sa correspondance, en date du 27 août dernier, avec en objet : «Question écrite posée au gouvernement» relative aux gazelles Oryx, déposée sur la table du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, et réceptionnée au Bureau du courrier de l’institution le 28 août, le député de Tekki mentionne : «J’ai l’honneur de vous transmettre, ci-joint, la lettre portant la question écrite posée au gouvernement relative aux gazelles Oryx. Tout en vous souhaitant bonne réception, je vous prie, Monsieur le Président d’agréer l’expression de ma haute considération et de mon profond respect». Cette question du député de l’opposition est adressée spécifiquement au ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, responsable direct de la protection de ces espèces menacées. Toujours dans le souci de tirer au clair cette affaire, Mamadou Lamine Diallo a aussi interpelé le Directeur des Parcs Nationaux, à qui il a posé la même question écrite, mais avec en objet «Affaire des gazelles Oryx».
RETOUR SU LA MORT DE 3 GAZELLES ORYX LORS D’UN TRANSFERT DE MATAM A UNE RÉSERVE PRIVÉE A BAMBILOR
La polémique autour des deux (2) ou trois (3) gazelles Oryx mortes après leur transfert d’un Parc Nationale du Ferlo à une réserve privée à Bambilor, qui appartiendrait au ministre de l’Environnement et du Développement durable, avait alimenté les débats au Sénégal, début juillet dernier. Mais, ce n’est que le mardi 7 juillet 2020 que le ministre Abdou Karim Sall, a décidé de rompre le silence, reconnaissant les faits. Selon lui, toutes les bêtes étaient arrivées vivantes à destination et que c’est au cours de leur libération dans l’enclos d’accueil qu’il a été constaté que trois (3) d’entre elles ont eues des difficultés pour se relever. La cause, avait-t-il expliqué, «quelques blessures et une fracture du fémur lors du transport». Non sans préciser que le transfert des gazelles Oryx s’est fait «légalement» et dans de «bonnes conditions», avec un personnel qualifié du ministère. Aussi Abdou Karim Sall avait-t-il rappelé que l’Etat du Sénégal accompagne toutes les initiatives privées dans la gestion de la biodiversité sur la base de protocole d’accord dûment établis. Et ces bêtes ne peuvent devenir une propriété privée car selon le même protocole, toute population d’espèces cédée reste un patrimoine de l’Etat.
LES RESERVES ET LA COLERE DES ENVIRONNEMENTALISTES ET ACTIVISTES
Cela n’a pas convaincu certains acteurs de la société civile et des activistes qui avaient exigé des éclairages dans cette affaire, notamment le protocole Etat-privé, la base légale sur laquelle ces six (6) Oryx ont quitté un Parc National du Ferlo pour peupler une réserve privé de Bambilor. Pour eux, le ministre de l’Environnement a pour mission de protéger ces animaux plutôt que de les mettre en danger dans une réserve de Bambilor qui ne répondrait pas aux normes pour accueillir ses Oryx qui ont parcouru plusieurs centaines de km, de la région de Matam à Dakar. Et l’ancien directeur du Parc National de Niokolo Koba de déplorer la mort de ces trois (3) gazelles, soulignant que cela pouvait être évité. Mieux, le colonel Momar Gueye a émis des réserves quant aux conditions de transfert des six (6) bêtes de Matam jusqu’à Dakar. En l’en croire, le déplacement de ces Oryx nécessite le concours d’un vétérinaire spécialisé et de techniciens spécialistes de la faune. En outre, d’autres spécialistes ont relevé que le transport de ces gazelles Oryx peut être fait individuellement ou en groupe sociaux. Cependant, ce transfert doit respecter un protocole de transport prenant en compte le nombre, le sexe et l’âge des animaux, en plus de veiller au respect de la structure sociale des groupes d'appartenance des bêtes.
CE QUE DIT LA LOI
D’ailleurs, le Code de la chasse et de la protection de la faune sauvage (loi n°84-04 du 24 janvier 1986), encadrant la chasse et le Code forestier (loi 2018-25 du 12 novembre 2018) fixent les conditions d’exploitation de ressources forestières et assurent la protection des habitats fauniques. Et dans ces deux textes de loi, aucun article ne fait mention d’une autorisation de tout citoyen qui remplit les conditions de pouvoir élever des gazelles dans sa ferme ou terrain privé. Toutefois, l’Etat du Sénégal, à travers la Direction des Parcs Nationaux dispose de protocoles d’accord («agreement») avec tout privé souhaitant s’investir dans la restauration et la protection de la faune sauvage.
LE SENEGAL ET LA MAURITANIE EN AMICAL A THIES
Les Lions du Sénégal vont reprendre le chemin de la compétition le 13 octobre prochain avec le match devant l'opposer au stade Lat Dior aux Mourabitounes de la Mauritanie
Après un arrêt imposé par la crise sanitaire l'équipe nationale de football du Sénégal va reprendre service le 13 octobre prochain. Les Lions vont affronter la Mauritanie, à Thiès, au stade Lat Dior en match amical préparatoire de la double confrontation contre la Guinée-Bissau comptant pour les troisième et quatrième journées des éliminatoires pour la CAN 2022. L’annonce a été faite hier, vendredi 4 septembre par la Fédération mauritanienne de Football dans son compte Twitter.
Les Lions du Sénégal vont reprendre le chemin de la compétition le 13 octobre prochain avec le match devant l'opposer au stade Lat Dior aux Mourabitounes de la Mauritanie. La fédération mauritanienne a fait l'annonce hier, vendredi 4 septembre à travers son compte Twitter.
Au Sénégal, la Fédération n’a pas confirmé la tenue de ce match. Même si cette confrontation permettra aux Lions d’Aliou Cissé de préparer la double confrontation contre la Guinée Bissau prévue en novembre dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2022. D’ailleurs, le sélectionneur national a affiché sa volonté de livrer un match amical. "Oui, nous envisageons sérieusement de jouer un match amical en octobre", a dit Cissé dans un entretien téléphonique avec l’Agence de presse sénégalaise. Interrogé sur la rencontre amicale Sénégal-Mauritanie, le technicien déclare ne pas en être au courant. "Franchement, je ne peux ni confirmer ni infirmer", a-t-il dit, concernant un match à jouer contre la Mauritanie.
L’équipe du Sénégal est, toutefois, l’objet de plusieurs sollicitations pour la fenêtre des matchs amicaux prévus en octobre prochain. "Et nous ferons le nécessaire pour respecter cette date", a-t-il promis. Le Sénégal jouera contre les Djurtus Bissau-Guinéens pour les troisième et quatrième journées. La Mauritanie, elle, fera face au Burundi en double confrontation, avec un match aller à Nouakchott.
Après une interruption imposée par la pandémie de la Covid-19, la CAF avait finalement retenu des fenêtres pour un retour à la compétition à partir du 9 au 17 novembre 2020 avec les 3ème et 4ème journées dédiés aux éliminatoires de la CAN 2021. Alors que les 5ème et 6ème journées sont programmées entre le 22 et le 30 mars 2021. Les Lions du Sénégal ont disputés leurs derniers matchs en novembre dernier en s'imposant contre le Congo (2-0) et l’Eswatini (4-1).
Le Sénégal est leader de sa poule avec 6 points glanés en deux matches, le Congo et la Guinée Bissau suivent respectivement chacun avec 3 points. Il rappeler qu'en dehors des éliminatoires de CAN 2022, l'équipe du Sénégal est tête de série du groupe H du premier tour des éliminatoires du Mondial Qatar 2022. Les Lions retrouveront en octobre 2021 les Éperviers du Togo avant d'affronter le Congo Brazzaville et la Namibie.
Fin du suspense à Barcelone: après avoir menacé de quitter son club de toujours, la superstar argentine a décidé d'honorer la dernière année de son contrat jusqu'en juin 2021, renonçant à un bras de fer
"Je n'irai jamais en procès contre le Barça car c'est le club que j'aime, qui m'a tout donné depuis que je suis arrivé, c'est le club de ma vie", a déclaré Lionel Messi dans un long entretien à Goal.com, un média spécialisé dans le football.
La fin d'un feuilleton qui a tenu la planète football en haleine : après dix jours d'un bras de fer avec le Barça, pour qui la "Pulga" (puce, en espagnol) était en contrat jusqu'au 30 juin 2021 malgré ses envies de départ immédiat.
Un soulagement pour les supporters et pour le club catalan, qui ont craint de voir leur légende vivante quitter son club de toujours par la petite porte... et un message qui a grandement rassuré LaLiga, qui a déjà perdu les stars Neymar (en 2017, au PSG) et Cristiano Ronaldo (en 2018, à la Juventus Turin).
Le dernier match de Messi sous les couleurs blaugrana ne sera donc pas cet humiliant 8-2 encaissé en quart de finale de Ligue des champions contre le Bayern Munich, le 14 août à Lisbonne.
Il s'agit d'une victoire pour le président Josep Maria Bartomeu, critiqué de toutes parts pour sa gestion du club et qui avait mis sa démission dans la balance : imperturbable, Bartomeu peut se targuer d'avoir fait primer les intérêts du Barça.
Quant à Leo Messi, 33 ans, il ne rejoindra ni l'Inter Milan, ni Manchester City, ni le Paris-SG, les seuls clubs qui semblaient en mesure de se l'offrir.
Mais même si cet énième coup de pression de la part de Messi s'est clos ce vendredi, sa querelle avec le club risque de durer jusqu'à la fin de la saison, ou jusqu'à son éventuelle prolongation de contrat.
Car le N.10 a finalement décidé de rester, mais dans la tête des supporters et des dirigeants, il sera difficile d'effacer le fait que le capitaine blaugrana a tout fait pour rompre son contrat de manière unilatérale et abandonner le navire Barça en pleine tempête.
- Attitude -
"Je vais continuer au Barça et mon attitude ne va pas changer parce que j'ai voulu m'en aller", a-t-il assuré.
Après une réunion stérile de deux heures avec les dirigeants du club jeudi, le clan Messi a tout fait pour forcer les négociations autour d'un départ du joueur.
Jorge Messi, le père et agent de "Leo", arrivé mercredi à la capitale catalane pour défendre les intérêts de son fils, a écrit ce vendredi une lettre à Javier Tebas, le président de LaLiga (gestionnaire du foot pro en Espagne), pour lui répéter que la clause libératoire de 700 M d'EUR fixée par le Barça ne s'appliquait plus.
Des arguments immédiatement réfutés par LaLiga, qui s'était déjà rangée aux côtés du club blaugrana en publiant un communiqué la semaine dernière pour confirmer que la clause permettant à Messi de partir librement avait expiré le 10 juin, comme chaque année.
La prochaine étape sera de voir si le sextuple Ballon d'Or, qui a volontairement zappé les tests PCR de l'équipe dimanche et les premiers entraînements de reprise depuis lundi, va bien réintégrer le groupe au centre d'entraînement Joan Gamper à Barcelone.
Il faudra notamment observer quelle sera son attitude vis-à-vis du nouvel entraîneur Ronald Koeman, dont le discours a précipité ses envies de départ mi-août... et surtout quelle influence aura cette décision sur l'avenir de ses amis Arturo Vidal ou Luis Suarez, écartés par Koeman et approchés par des clubs italiens.
PAS DE DÉVELOPPEMENT SANS SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE
Dans une lettre ouverte qui sera publiée ce samedi, près de 500 économistes et universitaires du monde demandent que l’Afrique acquière sa souveraineté monétaire afin de relancer son développement après la Covid-19
DW Afrique |
Georges Ibrahim Tounkara |
Publication 04/09/2020
C'est une lettre qui sera publiée ce samedi 05 septembre 2020 partout à travers le monde. Une lettre ouverte et disponible en 47 langues (y compris les langues africaines). Les signataires (environ 500) viennent de tous les coins du globe et incluent des économistes mondialement connus et reconnus.
Pour les signataires de cette lettre, "Si l'Afrique a été épargnée, sur le volet sanitaire, des pires effets de la pandémie COVID-19, l'arrêt économique qui s’en est suivi a mis en évidence ses carences économiques et ses vulnérabilités structurelles. Étant un continent riche en ressources, l'Afrique a la capacité d'offrir une qualité de vie décente à tous ses habitants."
Les signataires de la lettre adressée aux dirigeants afriains, invitent les États africains à élaborer un plan stratégique axé sur la reconquête de leur souveraineté économique et monétaire, qui doit inclure la souveraineté alimentaire, la souveraineté dans le domaine des énergies (renouvelables) et une politique industrielle centrée sur un contenu manufacturier à plus forte valeur ajoutée.
Au nombre des signataires : Fadhel Kaboub (économiste, Denison University, USA), Ndongo Samba Sylla, (économiste, Sénégal), Maha Ben Gadha (économiste, Tunis), Kai Koddenbrock (économiste politique, Goethe University, Francfort) et Ines Mahmood (politiste, Tunis), Mme Stéphanie Kelton (ex économiste en chef de Bernie Sanders), Prabhat Patnaik (Inde), Mme Radhika Desai (Canada), Mme Ilène Grabel (USA) James Galbraith (USA), Steve Keen (économiste australien, connu pour avoir prédit dans ses travaux la crise financière de 2007-2008).
LA COTE D’IVOIRE, PREMIER PAYS D’AFRIQUE A ADOPTER UNE PROCÉDURE POUR IDENTIFIER ET PROTÉGER LES PERSONNES APATRIDES
La reconnaissance officielle du statut d’apatride permettra à des personnes, qui n’avaient jusqu’alors aucune existence légale reconnue, de recevoir des documents d’identité, de s’inscrire à l’école, d’accéder aux services de santé, entre autres
Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, se félicite de l’adoption par la Côte d’Ivoire, cette semaine, de la première procédure de détermination de l’apatridie en Afrique. Cette procédure permettra de protéger des milliers de personnes dépourvues de nationalité dans le pays.
Deux arrêtés signés le 2 septembre établissent formellement les procédures qui régulariseront le statut des apatrides et mettront ainsi en œuvre un volet crucial du Plan d’action national de la Côte d’Ivoire, conformément à son engagement pris lors du Segment de haut niveau du HCR sur l’apatridie.
La reconnaissance officielle du statut d’apatride permettra à des personnes, qui n’avaient jusqu’alors aucune existence légale reconnue, de recevoir des documents d’identité, de s’inscrire à l’école, d’accéder aux services de santé, de rechercher un emploi formel, d’ouvrir un compte bancaire ou d’acheter des terres.
« C’est une avancée significative. Nous nous félicitons de l’action audacieuse de la Côte d’Ivoire et de son engagement ferme à lutter contre ce phénomène », a déclaré Aïssatou Ndiaye, directrice adjointe du Bureau du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
« Ce progrès important aidera à protéger les apatrides, en leur permettant d’exercer leurs droits fondamentaux, qui sont restés hors de leur portée depuis des décennies », a-t-elle ajouté.
L’apatridie détruit la vie de millions de personnes dans le monde, les privant de leurs droits fondamentaux. En 2014, le HCR a lancé une campagne mondiale « #IBelong » ou « #Jexiste », visant à éliminer l’apatridie en l’espace d’une décennie.
La Côte d’Ivoire abrite l’une des plus importantes populations d’apatrides au monde. Une étude menée en 2019 par les autorités ivoiriennes et appuyée par le HCR a identifié 1,6 million de personnes comme étant apatrides ou risquant de le devenir.
Les risques pour les apatrides sont accrus avec la pandémie de Covid-19, car ils peuvent être laissés en marge des efforts nationaux de prévention et de lutte contre le coronavirus ou parce qu’ils sont dans l’incapacité d’accéder à des soins médicaux s’ils tombent malades.
Ces dernières années, le gouvernement de la Côte d’Ivoire a intensifié son action pour mettre fin à l’apatridie, en faisant suivre d’effets son adhésion en 2013 aux deux conventions internationales sur l’apatridie et l’adoption de la Déclaration d’Abidjan sur l’éradication de l’apatridie par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en 2015.
En 2017, les États membres de la CEDEAO ont fait de l’Afrique de l’Ouest la première région au monde à adopter un plan d’action juridiquement contraignant, pour mettre fin à l’apatridie. La Côte d’Ivoire a également adopté un Plan d’action national contre l’apatridie et a mis en œuvre d’importantes réformes juridiques et institutionnelles pour empêcher que des personnes deviennent apatrides.
Les autorités ont désormais créé deux comités chargés d’identifier les apatrides afin de leur donner accès à la protection dont ils ont besoin, en attendant qu’une solution durable soit trouvée à leur situation.
« La Côte d’Ivoire montre l’exemple à suivre aux autres pays d’Afrique », a déclaré Angèle Djohossou, Représentante du HCR en Côte d’Ivoire. « Des défis demeurent dans le pays et les efforts doivent maintenant être redoublés pour s’assurer que chacun dans le pays a une nationalité », a-t-elle ajouté.
Le HCR soutient étroitement les autorités ivoiriennes pour aider à prévenir et à résoudre les problèmes d’apatridie et se tient prêt à apporter son appui à la Côte d’Ivoire, dans la mise en œuvre des nouvelles procédures de détermination de l’apatridie.
Neuf autres pays d’Afrique occidentale et centrale se sont également engagés à mettre en œuvre des procédures similaires et 11 pays ont lancé des études sur l’apatridie ou ont inclus des questions pour collecter des données sur l’apatridie dans les prochains recensements de population.
Quelque 4,2 millions d’apatrides sont signalés dans 76 pays, mais le HCR estime que le nombre réel est nettement plus élevé.
Depuis que le HCR a lancé sa campagne mondiale « #IBelong » ou « #Jexiste » il y a 6 ans, 95 gouvernements, la société civile et des organisations internationales et régionales se sont engagés à lutter contre l’apatridie.
par Wagane Faye
UN CHEF DE L’OPPOSITION SERVIRAIT À QUOI ?
Cette affaire que Wade opposant, avait cherché à copier du Royaume Uni, qui est loin d’avoir fait son chemin à travers le monde, aura le mérite de subdiviser les opposants sénégalais dont certains d’ailleurs ne sont opposants que pour la forme
C’est comme si nous les sénégalais, nous ne pourrions pas vivre si quelque chose ne venait pas de temps en temps de quelque part, pour nous donner l’occasion d’avoir un sujet à débattre. Et ce quelque chose est d’autant plus captivant s’il concerne un thème en relation avec la politique ou avec des décisions de justice parmi celles célébrissimes pour leur caractère fortement critiquable.
Durant les trois mois, à peu près, qui viennent de s’écouler, les thèmes à propos de la grève des greffiers et autres travailleurs de la justice ont largement servi de matière pour commenter et discuter, chacun y allant de sa logique dans sa conception de ce que doit faire le gouvernement, afin d’éteindre le feu dans la maison justice.
Tandis que les greffiers et autres travailleurs de la justice n’entendent pas continuer à se laisser prendre pour des moins que rien, dont le mécontentement ne pourrait ébranler le gouvernement ou donner matière à réfléchir avant qu’il ne soit trop tard. On a même l’impression que ceux qui sont à la tête de l’Etat font croire qu’une grève des greffiers ne trouble pas leur sommeil, puisque dans leur conception de l’utilité de cette catégorie de travailleurs de la justice, ils peuvent être remplacés par n’importe quels des fonctionnaires en tenue, perdant ainsi de vue certains aspects des attributions textuelles des greffiers, dont tenir la plume dans les audiences ou les cabinets d’instruction n’en constituent pas l’essentiel.
Ce mouvement des greffiers, né bien avant l’actuel ministre de la justice, très suivi dans toutes les juridictions du pays à cause de son motif bien fondé, avait quelque peu remisé certains commentaires très venimeux sur la façon dont le cas de Khalifa Sall un des plus choquants, a été traité du début à la fin, dans tous les coins et recoins des procédures judiciaires, jusqu’à son dénouement qui, sans surprendre a étonné plus d’un. Et ce qui a fini par ruiner la réputation de notre justice est, entre autres, la manière humiliante qui dépasse l’entendement du sénégalais lambda, dont le pouvoir exécutif s’était comporté à l’égard du pouvoir judiciaire en mettant fin en pleine salle d’audience, aux fonctions de Procureur spécial de la CREI, du haut magistrat Aliou Ndao. Ceux qui chercheront à savoir le crime qu’aurait commis celui-ci se donneront de la peine pour rien. Son seul tort est qu’il avait pris très au sérieux son rôle de Procureur garant des poursuites contre tout citoyen sans exception présumé avoir commis un délit. Certainement la conclusion qu’en ont tirée ses collègues méduses est que ceux qui persistent à considérer l’institution judiciaire comme un pouvoir d’Etat se mettent le doigt dans l’œil. Moult exemples vécus ça et là permettent de le prouver avec bonne foi.
Et l’opposition politique, où se met-elle le doigt en prenant au sérieux l’institution à milliards que son Excellence monsieur le président de la République est en passe de créer, à savoir le poste de chef de l’opposition qui ne manque pas de prétendants.
Cette question d’intronisation d’un chef de l’opposition que Maître Abdoulaye Wade opposant avait cherché à copier du Royaume Uni, qui est loin d’avoir fait son chemin à travers le monde, aura le mérite de subdiviser les opposants sénégalais dont certains d’ailleurs ne sont opposants que pour la forme, en distrayant ceux qui les observent et qui analysent leurs moindre faits et gestes avec dégoût.
Mais il faut comprendre ceux qui se creusent la cervelle pour trouver le créneau porteur et participer aux diverses activités politiques, côté pouvoir ou côté opposition. Qui est fou ? Il ne faut pas se laisser damer le pion dans le « tong-tong » entre politiciens de nos maigres ressources. Pourquoi pas, s’ils peuvent ravaler leur prétendue conviction, en prenant des raccourcis se tirer d’affaire.
Dans tout ça, les observateurs de cette gymnastique politicienne ont l’impression que la plupart de nos compatriotes ne prêtent aucune attention à une prétendue nécessité de création d’un poste de chef de l’opposition au Sénégal. En fait, ils n’en voient pas l’utilité, mais ils perçoivent un appauvrissement du trésor public. Ils ont donc d’autres chats à fouetter.
UN CANDIDAT MEURT EN PLEINE SESSION À KOUNKANÉ
Un candidat au baccalauréat est décédé ce vendredi, 4 septembre 2020 à Kounkané, une localité du sud du Sénégal située dans l’ouest du département de Vélingara et la région de Kolda, en Haute-Casamance.
Un candidat au baccalauréat est décédé ce vendredi, 4 septembre 2020 à Kounkané, une localité du sud du Sénégal située dans l’ouest du département de Vélingara et la région de Kolda, en Haute-Casamance.
C’est l’émoi et la tristesse au jury 1011 du CEM 1 de Kounkané où Djiby Sadio élève en classe de Terminale au lycée de Kounkané a rendu l’âme ce matin, peu avant la fin des épreuves du premier tour du Baccalauréat 2020.
C’est en pleine session que Djiby Sadio, qui se plaignait de maux de ventre, est tombé dans la salle d’examen et a perdu connaissance, avant de rendre l’âme durant son évacuation au poste de santé.
par Maram Kaire et Alassane Dialy Ndiaye
LA DESTRUCTION DE L'ANTENNE DE GANDOUL EST UNE AMPUTATION DE L'HISTOIRE DU SENEGAL
Nous ne pourrons jamais construire un futur technologique si nous effaçons, dès aujourd’hui, les témoins de nos efforts et réussites du passé
Maram Kaire et Alassane Dialy Ndiaye |
Publication 04/09/2020
Monsieur le Directeur Général, c’est avec une grande stupéfaction que nous avons constaté, à travers les réseaux sociaux mais également directement sur le terrain, le démantèlement par la Sonatel de l’antenne principale de la station terrienne de Gandoul (Sébikhotane).
Dans un souci de vérification, nous avons privilégié l’échange avec vos services qui nous ont confirmé l’effectivité du processus. Nous aurions souhaité vous rencontrer et en discuter directement, mais il est à craindre que les délais exigés par le protocole d’une demande d’audience ne nous en laissent pas le temps car à ce jour, jeudi 03 Septembre 2020, plus de la moitié de la parabole est déjà enlevée.
Monsieur le Directeur, vous le savez certes déjà, mais il est important de rappeler pour le public sénégalais, que cette antenne revêt un caractère historique qui devait, à tous les niveaux, la classer définitivement dans le patrimoine technologique du Sénégal ! En effet, avec son diamètre 30 mètres, c’est la toute première antenne de ce genre installée en Afrique. Le chantier a démarré en 1970 par la construction des bâtiments, et s’est poursuivi par la mise en place des équipements techniques et radioélectriques en 1971.
Elle fut inaugurée le 5 Avril 1972 par le président Léopold Sédar Senghor en présence des membres du gouvernement et de tous les députés de l’Assemblée Nationale, témoignant de la vision manifeste de notre jeune nation à exceller dans le secteur stratégique des télécommunications. Elle fait partie, de ce fait, du patrimoine des télécommunications au Sénégal mais aussi en Afrique. Dans sa conception, cette antenne démontre la qualité exceptionnelle de nos ressources humaines avec le leadership assuré par M. Alassane Dialy Ndiaye, reconnu comme le premier africain spécialisé dans les télécommunications spatiales et qui dirigea TéléSénégal.
En 1985 en intégrant les Télécommunications Intérieures TéléSénégal deviendra la Sonatel. Gandoul a contribué à la formation des pionniers du secteur des télécommunications en Afrique : des dizaines de Techniciens et Ingénieurs du Sénégal, de Gambie, Sierra Leone, Liberia, Gabon, Togo, Congo y ont été initiés aux Télécommunications par Satellite. La station de Gandoul a ouvert l’ère des Télécommunications modernes à notre Pays et à l’Afrique. Elle a permis au Sénégal, en 1972 de démarrer la Télévision Publique.
C’est ainsi que nous avons pu assister en direct aux Jeux Olympiques de Munich, et par la suite aux grands évènements mondiaux. Grâce à l’antenne de Gandoul le Sénégal a participé au programme des USA mené dans les années 1970 pour la compréhension de l’origine et de l’évolution des ouragans dans l’Atlantique Nord. Cette antenne est aussi entrée dans l’histoire de l’exploration spatiale en jouant un rôle capital dans la réussite du programme de la Navette Spatiale Columbia de la NASA. En effet, à partir de 1981, elle a servi de station de Tracking (suivi), de contrôle et de communications dès les premiers essais de la navette spatiale américaine. Une contribution décisive et reconnue par un diplôme de la NASA, et en 1992, la visite à Gandoul de l’astronaute Kenneth « KEN » BOWERSOX, Commandant de la mission STS 50. Il décerna aux techniciens Bachir Nasre et Paul Correa le « Silver Snoopy Award », une distinction que les astronautes de la navette spatiale remettaient à certaines personnes en guise témoignage de leur importance dans la réussite de la mission. C’est une reconnaissance pour le Sénégal entier !Cette antenne parabolique de Gandoul avait aussi pour rôle de connecter le Sénégal et l’Afrique au reste du monde de manière sécurisée et entièrement autonome. C’est une station terrienne qui a permis la communication satellite au Sénégal bien avant l’avènement des sociétés de téléphonie mobile et de communication. A ce titre, une fois de plus, elle est à inscrire en lettres d’or dans le patrimoine du Sénégal et de l’Afrique entière.
Monsieur le Directeur Général, après ce rappel qui ne montre qu’une portion infime de la valeur technologique et historique de cette infrastructure, nous tenons à mettre l’accent sur la réalité qui fait aujourd’hui, de la Sonatel le fleuron des entreprises sénégalaises. La Sonatel est une fierté pour le Sénégal, à la pointe de la technologie et qui s’active à développer le secteur de l’innovation. Et c’est bien pour cette raison qu’il devient extrêmement difficile de comprendre qu’elle en arrive à décider d’effacer une infrastructure aussi importante dans l’histoire de la marche scientifique de la Nation.
Nous ne pourrons jamais construire un futur technologique si nous effaçons, dès aujourd’hui, les témoins de nos efforts et réussites du passé. Pendant que vous démontez l’antenne de Gandoul, les dispositifs similaires en Algérie et en France, par exemple, bénéficient d’une attention bien particulière : en Algérie, l’antenne est dans un musée et en France depuis 2004, elle bénéficie d’un classement aux monuments historiques du 20e siècle. Au moment où le Sénégal investit massivement dans la réorientation des enseignements et formations vers les sciences, et cherche à intéresser les jeunes générations aux filières scientifiques, la destruction en catimini de cette antenne sonne non seulement comme une grave amputation de notre histoire mais surtout comme une élimination définitive d’un important vecteur de création de vocation.Monsieur le Directeur Général, le regretté Joseph Ndiaye, ancien Conservateur de la Maison des Esclaves de Gorée, avait l’habitude de dire que « l’Histoire ne ment pas ». Et malheureusement, avec cet acte de démolition, l’histoire de cette antenne racontée aux générations futures ne bénéficiera, dans le meilleur des cas, que d’un banal « Ah bon ? ». Signe d’étonnement ? Signe d’incrédulité ? L’histoire nous le dira !Mais imaginez, d’un autre côté, son apport si elle est conservée, trônant fièrement au milieu des baobabs à la sortie ou à l’entrée de la dynamique ville de Diamniadio, nouveau symbole du progrès technologique du Sénégal avec la construction de la Cité du Savoir ou du Parc de Technologies Numériques (PTN).
Imaginez, monsieur le Directeur Général, l’impact que peut avoir la visite de cette infrastructure dans la conscience des jeunes élèves, en quête de référence dans le domaine scientifique.Nous-nous attendons déjà à toutes les explications et justifications possibles comme la vétusté du matériel, le risque sécuritaire qui en découle, le coût de l’entretien d’un équipement hors d’usage, l’installation de nouveaux équipements sur le site … mais c’est bien cela la valeur de l’histoire : elle s’entretient ! Il est possible de restaurer cette antenne, de la sécuriser et d’en faire un musée qui rentre dans le circuit touristique sénégalais.
Aujourd’hui les navettes spatiales ne sont plus en activité, la fusée Saturne 5 qui a fait le succès des missions Apollo n’est plus d’actualité et Spoutnik, le premier satellite artificiel de l’humanité date de 1954, mais tous ces équipements ou leurs copies, occupent une place privilégiée dans les plus grands musées du monde et sont au cœur d’une attention particulière de la part de leur nation. Monsieur le Directeur Général, la construction de nouvelles infrastructures ne sera pas non plus une raison suffisante. En guise d’exemple, sous prétexte de la construction d’un nouveau dispositif reliant l’ile de Saint-Louis à Sor, il reste impensable que le mythique et historique Pont Faidherbe soit démantelé ou détruit. Ce serait un sacrilège ! Tout comme il est impensable que la Tour Eiffel soit détruite sous prétexte de la construction d’un nouveau monument à Paris.
Pour toutes ces raisons, nous vous appelons, monsieur le Directeur Général de la Sonatel, à reconsidérer ce processus, hélas déjà avancé, de destruction d’une infrastructure historique, patrimoine national et africain, qui mérite toute l’attention du Sénégal.
Dans le pire scénario, reconstituez et réinstallez-la au cœur de la cité du savoir ou du Parc de Technologies Numériques (PTN) de Diamniadio, ou bien trouvez-lui une place au milieu des baobabs et transformez le site en Musée des Télécommunications.Mais de grâce, Monsieur le Directeur Général, n’effacez pas plus de 30 années de notre histoire et d’une difficile marche vers la maitrise technologique en mesure de soutenir notre ambition de développement durable !Nous taire, devant une telle situation, serait une grave trahison de la cause des générations futures que nous appelons à porter le flambeau de la renaissance scientifique de l’Afrique !Nous espérons vivement, une considération distinguée à cet appel, que nous adressons également à la plus haute autorité du pays, son Excellence monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal.
Veuillez agréer, monsieur le Directeur Général, l’expression de nos sentiments distingués.