Fatick, 1er nov (APS) - Cinq membres d’une même famille sont décédés dans un accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche, près de Fatick, a appris l’APS de sources hospitalière et sécuritaire.
Quatre autres personnes ont été grièvement blessées au cours de cet accident, qui s’est produit vers 3h30, à la sortie de cette commune.
Les victimes ont été évacuées à l’hôpital régional de Fatick, par les sapeurs-pompiers.
L’accident s’est produit lorsqu’un véhicule particulier a heurté l’arrière d’un camion malien tombé en panne sur la chaussée.
Selon la gendarmerie, les occupants du véhicule particulier, qui sont des membres d’une même famille habitant Dakar, se rendait à Kaolack, pour un mariage.
14 NOUVEAUX CAS ET UN DÉCÈS
Le taux de positivité s’élève à 1, 35 %, a précisé le Dr Ndiaye, qui a fait état de la guérison de 105 patients ainsi que d’un nouveau décès.
Dakar, 1er nov (APS) - Quatorze nouvelles contaminations au coronavirus ont été dénombrées au Sénégal au cours des dernières 24 heures, a annoncé dimanche le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Les nouvelles infections, décelées sur un total de 1.038 tests, sont composées de quatre cas contacts, huit cas issus de la transmission communautaire et deux cas importés, a détaillé le directeur de la prévention du ministère de la santé, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye, lors d’un point de situation sur la pandémie.
Le taux de positivité s’élève à 1, 35 %, a précisé le Dr Ndiaye, qui a fait état de la guérison de 105 patients ainsi que d’un nouveau décès.
Il a signalé que cinq cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital de Fann et de l’hôpital principal de Dakar.
Depuis l’apparition de la pandémie au Sénégal, le 2 mars, 15.630 cas positifs à la covid-19 ont été enregistrés par le pays. Parmi ces patients, 14.958 ont guéri, tandis que 325 sont décédés. Au total, 346 personnes sont encore sous traitement.
IBA DER THIAM UNANIMEMENT SALUÉ
De nombreuses personnalités, dont le président de la République Macky Sall, ont exprimé leur émotion et rendu hommage à l'historien, décédé samedi soir, pour son patriotisme et sa riche carrière universitaire, politique et syndicale
De nombreuses personnalités, dont le président de la République Macky Sall, ont exprimé leur émotion et rendu hommage au Professeur Iba Der Thiam, décédé samedi soir, pour son patriotisme et sa riche carrière universitaire, politique et syndicale.
Le professeur d’université, homme politique et syndicaliste Iba Der Thiam (1937-2020) est décédé ce samedi peu après 22 heures à l’hôpital Principal de Dakar.
Dans un tweet, le président Macky Sall évoque un ‘’historien de notoriété mondiale’’.
‘’Professeur émérite et humaniste radical, Iba Der Thiam est une figure capitale du Sénégal contemporain. Patriote lucide, il a dirigé avec passion la rédaction en cours’’ de l’Histoire générale du Sénégal, a écrit le président Sall.
Pour l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Professeur Mary Teuw Niane, Iba Der Thiam a été un ‘’ patriote’’, un ‘’intellectuel’’, un ‘’réformateur’’, un ‘’ africain’’ et a contribué aux luttes syndicales multiformes de l’école sénégalaise.
Selon le Pr Mary Teuw Niane, en sa qualité de professeur titulaire des universités, il a fait avancer ‘’les études sur l’histoire de l’Afrique et du Sénégal et a contribué fortement à la parution de l’’’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours’’.
“Il fut un homme généreux, ouvert, affable et attaché aux valeurs africaines de +jom+, de +fit+, de +kersa+ et de +téranga+. Professeur Iba Der Thiam, c’était avant tout le savoir, le +xam xam+, ce savoir encyclopédique à nul autre pareil qu’il partageait avec générosité et spontanéité ‘’, a-t-il dit.
Le poète et écrivain sénégalais, Amadou Lamine Sall, garde du défunt ‘’ l’image d’un homme pieux’’. ‘’C’est ce que je garde de lui. Il priait même dans l’avion. Et je crois que cela suffit pour dire que Dieu l’accueille dans son paradis’’, a-t-il dit à l’émission LR du temps de i-radio (privée).
De son côté, le journaliste Mamadou Ibra Kane estime que la poursuite de l’écriture de l’Histoire générale du Sénégal serait le ‘’ plus bel hommage rendu au grand historien qu’il fut’’.
LES ÉLÈVES POURRONT SE PROCURER GRATUITEMENT DES MASQUES
Plus de 3 millions 500 mille élèves sont attendus pour cette rentrée scolaire, prévue le 12 novembre prochain. En cette période de pandémie, l’Etat du Sénégal a pris les devants, pour bien la préparer
Pour la prochaine rentrée académique, les élèves et les enseignants auront droit à des masques, gratuitement. L’assurance est du Directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Éducation nationale, Mohamed Moustapha Diagne. Il était l’invité de l’émission Le Jury Du Dimanche (JDD), ce dimanche, 1er novembre 2020.
Plus de 3 millions 500 mille élèves sont attendus pour cette rentrée scolaire, prévue le 12 novembre prochain. En cette période de pandémie, l’Etat du Sénégal a pris les devants, pour bien la préparer. Une commande de masques et d’autres dispositifs sanitaires ont été effectués. L’objectif reste le même : casser la chaîne de transmission du virus surtout au niveau des écoles. « Il n’y aura pas de pénurie de masques dans les établissements scolaires. L’Etat a déjà fait les commandes. Les Collectivités territoriales vont s’y mettre. D’ailleurs, la 1ère commande n’a même pas encore était épuisée » a fait savoir M. Diagne.
Pour lui, la décision de l’Etat de fixer la date de la rentrée scolaire, après plus de 8 mois sans cours, est une bonne option. Parce que, a-t-il estimé, le meilleur endroit pour la sécurité des enfants reste l’école. En plus, les données sanitaires ont montré que la maladie n’est pas sévère chez les jeunes.
« Il y a une courbe descendante de la pandémie après les examens. Grâce au ministère de la Santé, nous avons finalisé un nouveau protocole sanitaire qui prend en compte un certain nombres de dimensions (...) Tout le monde sait qu’actuellement les apprenants sont plus en sécurité à l’école que dehors. La Covid-19, comme je l’ai toujours dit, n’est pas une maladie qui tue les jeunes qui sont bien portant.
De mars à nos jours, il y a 324 morts au total. En tout état de cause, nous continuerons à faire respecter les mesures barrières à l’école. C’est-à-dire, le port de masques, le dispositif de lavage des mains, gel hydro alcoolique, la distanciation physique tant que c’est possible », a-t-il déclaré.
DANS L'ATTENTE DES RESULTATS
Le dépouillement est en cours et le taux de participation sera déterminant pour savoir dans quelle mesure l'appel au boycott émanant de l'opposition a été suivi
Les Ivoiriens ont voté, samedi, lors d'une élection présidentielle marquée par des incidents, notamment dans certains fiefs de l'opposition. Le dépouillement est en cours et le taux de participation sera déterminant pour savoir dans quelle mesure l'appel au boycott émanant de l'opposition a été suivi . Les résultats du scrutin doivent être annoncés avant mardi.
Pour l’opposition, il n’y a pas eu d’élection, samedi 31 octobre, en Côte d’Ivoire. Du côté du parti présidentiel on se réjouit, au contraire, du déroulement de la journée électorale. "Nous avons notre première victoire. L’élection présidentielle s’est tenue", a affirmé Adama Bictogo, un cadre du RHDP.
Les Ivoiriens dans l’attente
Alors que le dépouillement se termine ce dimanche matin dans la plupart des bureaux de vote et que les résultats sont acheminés vers la Commission électorale indépendante (CEI), le bilan des violences à Abidjan, dans centre-est et le centre-ouest du pays reste difficile à mesurer. Cependant, l'opposition comme le pouvoir ont évoqué des "morts".
À Abidjan, l’équipe de France 24 a pu observer que le calme règne dans les rues de la capitale ivoirienne. "Les commerces de proximité sont fermés ce qui est inhabituel un dimanche, mais les gens se sont ravitaillés, quand ils ne sont pas retournés dans leur village, inquiets que le scénario de la crise post-électorale de 2010 puisse se rejouer", constate Meriem Amellal. Cette crise avait fait 3 000 morts à la suite du refus du président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara.
L’affrontement entre gouvernement et opposition se poursuit
Les 7,5 millions d'électeurs (sur 25 millions d'habitants) avaient le choix entre quatre candidats : M. Ouattara, 78 ans, l'ex-président Henri Konan Bédié, 86 ans, chef du principal parti d'opposition, Pascal Affi N'Guessan, 67 ans, ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo et l'outsider Kouadio Konan Bertin, 51 ans, indépendant.
Le président sortant, qui vise une victoire dès le premier tour, a critiqué l’opposition et encouragé les Ivoiriens à exprimer leur vote. "J'en appelle à ceux qui ont lancé un mot d'ordre de désobéissance civile qui a conduit à des morts d'hommes : qu'ils arrêtent ! Je dis aux jeunes de ne pas se laisser manipuler".
"Ce coup d'État électoral a été un échec. Le peuple ivoirien a réussi à faire échec à cette élection", a quant à lui estimé le porte-parole de l'opposition, Pascal Affi N'Guessan.
De son côté, l'ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro a, depuis son exil européen, affirmé ne plus reconnaître le président Ouattara, appelant à "œuvrer" à son départ. "Je saisis la pertinence d'un gouvernement de transition", a-t-il dit.
La conférence de presse de la CEI très attendue
Samedi, Observateurs, ONG et journalistes ont rapporté des barrages, des routes coupées, des urnes saccagées, du matériel électoral bloqué, et encore des heurts avec la police. Ces incidents, qui se sont produits en majorité dans des fiefs de l'opposition, ont été minimisé par La Commission électorale Indépendante (CEI), qui doit tenir une conférence de presse ce dimanche.
Les principaux partis politiques ivoiriens, tout comme les observateurs de la Cédéao, ont également annoncé qu’ils prendraient la parole aujourd’hui.
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LES ALGERIENS APPELES AUX URNES
Près de 25 millions d'électeurs sont appelés à se prononcer, dimanche, sur une révision constitutionnelle censée fonder une "Nouvelle République", proposée par le président Tebboune
Pour ou contre une révision de la Constitution ? Près de 25 millions d'électeurs sont appelés à se prononcer, dimanche, sur une révision constitutionnelle censée fonder une "Nouvelle République", proposée par le président Abdelmadjid Tebboune, et répondre aux aspirations du Hirak.
Près de 25 millions d'Algériens sont appelés, dimanche 1er novembre, à entériner une réforme constitutionnelle qui vise à tourner la page du mouvement de protestation populaire Hirak, en l'absence de l'initiateur de ce référendum, le président Abdelmadjid Tebboune, hospitalisé à l'étranger.
Le chef de l’État, âgé de 74 ans, a été transféré dans la plus grande discrétion, mercredi, en Allemagne, pour des "examens médicaux approfondis" après l'annonce de cas suspects de la maladie de Covid-19 dans son entourage. Son état est "stable et non préoccupant", selon la présidence qui n'a donné aucun autre détail.
Dans un message relayé, samedi soir, par l'agence officielle APS, Abdelmadjid Tebboune a assuré que "le peuple algérien sera, une fois encore, au rendez-vous avec l'histoire pour opérer le changement escompté à travers le référendum sur l'amendement constitutionnel, en vue d'instituer une nouvelle ère à même de réaliser les espoirs de la nation et les aspirations du peuple à un État fort, moderne et démocratique".
"Un plébiscite césariste"
La date du référendum n'a pas été choisie par hasard : le 1er novembre marque l'anniversaire du début de la Guerre d'indépendance contre la puissance coloniale française (1954-1962).
Les 61 000 bureaux de vote ont ouvert à 8 h locales (7 h GMT) et fermeront à 19 h (18 h GMT).
Lors de l'élection présidentielle du 12 décembre 2019, il s'était établi à 39,93 %, soit le taux le plus faible de toutes les présidentielles pluralistes de l'histoire de l'Algérie.
"C'est un référendum issu du haut, un plébiscite césariste", estime Massensen Cherbi, docteur en droit de l'Université Paris II Panthéon-Assas.
Dès son investiture, le président Tebboune a fait de la révision de la Constitution son projet phare et a tendu la main aux manifestants du Hirak .
Les protestataires ont rejeté "sur le fond et la forme" une initiative perçue comme un "changement de façade" et prônent le boycott du référendum.
Né en février 2019 d'un immense ras-le-bol des Algériens opposés à un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika, le Hirak réclame le "démantèlement du système" en place depuis 1962. M. Bouteflika a été poussé à la démission en avril 2019 mais le système est toujours là.
De fait, la nouvelle constitution, tout en mettant en avant une série de droits et libertés, n'offre pas de changement politique majeur : elle maintient l'essentiel du régime présidentiel et élargit même les prérogatives de l'armée.
"Rien n'a changé, on reste dans un régime ultra présidentialiste", constate le constitutionnaliste Massensen Cherbi.
"Répression implacable"
Durant la campagne électorale, les tenant du oui, soit les membres du gouvernement, les partis de l'ancienne coalition au pouvoir qui soutenait M. Bouteflika et les médias publics, ont martelé que le projet posait les fondements d'une "Algérie nouvelle".
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, estime que le peuple se dirigera "en masse" vers les urnes pour poser "une nouvelle pierre dans le processus d'édification nationale et mettre en échec les manœuvres des ennemis de l'Algérie".
Vingt mois après le déclenchement du Hirak, le scrutin constitue un défi pour un mouvement affaibli par une campagne de répression qualifiée d'"implacable" par Amnesty International, et par l'interruption forcée des manifestations à la mi-mars en raison de la crise sanitaire du coronavirus.
Quelque 90 personnes (activistes, blogueurs, journalistes) sont derrière les barreaux pour des faits liés à la contestation, la plupart pour des publications sur Facebook, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). "Aujourd'hui, le régime entend statufier le Hirak tout en pourchassant ses militants pour les empêcher de relancer le mouvement dans la rue une fois que les conditions sanitaires s'amélioreront", analyse le journaliste algérien Akram Belkaïd sur son blog. "La répression en cours vise aussi à empêcher que le scrutin ne subisse un nouveau boycottage massif car cela décrédibiliserait les incantations sur 'l'Algérie nouvelle'."
6.680 PATIENTES PRISES EN CHARGE DEPUIS LA GRATUITÉ DE LA CHIMIOTHÉRAPIE
'’Depuis l’entrée en vigueur de cette mesure de gratuité de la chimiothérapie, le 1er octobre 2019, au total 6.680 patientes ont bénéficié à ce jour d’une prise en charge’’, a dit le Dr Ndiaye
Fatick, 1er nov (APS) – Six mille six cent quatre-vingt (6 680) patientes ont bénéficié d’une chimiothérapie des cancers du sein et du col de l’utérus depuis l’entrée en vigueur de la gratuité de ce traitement, a annoncé, samedi à Fatick, la directrice générale de la santé publique, docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye.
‘’Depuis l’entrée en vigueur de cette mesure de gratuité de la chimiothérapie, le 1er octobre 2019, au total 6.680 patientes ont bénéficié à ce jour d’une prise en charge’’, a dit le Dr Ndiaye, lors de la cérémonie officielle de clôture de la campagne nationale de sensibilisation et de dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein, appelée ‘’Octobre Rose’’.
Cette performance illustre ‘’toute la portée de cette mesure qui devra être amplifiée dans le cadre de la protection sociale pour renforcer l’offre de soins’’, a-t-elle souligné, en présence des autorités administratives de la région.
Selon elle, le coût élevé de la prise en charge de ces deux cancers entrainent de nombreuses personnes vers la pauvreté ou les y maintient. ‘’C’est pourquoi, a-t-elle expliqué, l’Etat du Sénégal a rendu gratuite la chimiothérapie pour les cancers du col de l’utérus et du sein depuis le 1er octobre 2019’’.
Elle a signalé que ‘’le Sénégal dispose de trois appareils’’ de radiothérapie. ‘’Mais pour davantage alléger les charges qui pèsent sur les malades et leurs familles, le chef de l’Etat (Macky Sall) a encore accordé une subvention de 150.000 francs CFA’’ pour ce type de traitement, a-t-elle révélé.
La directrice générale de la santé publique estime que la lutte contre le cancer nécessite ‘’une approche multisectorielle’’, magnifiant les actions de la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA). Elle a appelé à un ‘’meilleur engagement’’ des acteurs de la santé, des populations et des partenaires dans la lutte contre le cancer, un enjeu de santé publique, selon elle.
L’OBJECTIF LARGEMENT DÉPASSÉ
L’objectif visé dans le cadre de l’édition 2020 de la campagne nationale d’Octobre Rose a été ‘’largement dépassé’’, a affirmé, samedi à Fatick, la présidente de la Ligue sénégalaise contre le cancer
Fatick, 1er oct (APS) - L’objectif visé dans le cadre de l’édition 2020 de la campagne nationale d’Octobre Rose a été ‘’largement dépassé’’, a affirmé, samedi à Fatick, la présidente de la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA), le docteur Fatma Guenoune.
‘’L’objectif de cette édition 2020 d’octobre Rose a été largement dépassé grâce à la subvention de 2.800 examens de mammographie’’, a souligné le docteur Guénoune, lors de la cérémonie officielle de clôture de la campagne nationale de sensibilisation et de dépistage contre les cancers du sein et du col de l’utérus, appelée ‘’Octobre Rose’’.
Elle a aussi fait état du ‘’dépistage d’environ 6.000 femmes lors des journées de consultations’’ et du ‘’dépistage de 1.424 femmes pour le cancer du col de l’utérus’’.
S’exprimant en présence de la directrice générale de la santé publique, docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, elle a souligné que comme toutes les autres années depuis 2010, il s’est agi à travers l’édition 2020 d’informer, sensibiliser, dépister et permettre à plusieurs femmes de bénéficier d’une mammographie à 15.000 francs, grâce à une subvention.
Elle a rappelé que ‘’la LISCA a déroulé des activités parmi lesquelles une campagne de sensibilisation, et d’information, des journées de dépistage du cancer du sein ainsi que du col de l’utérus’’.
Elle a indiqué que la présente campagne, qui a eu lieu du 1er au 31 octobre, était destinée à inciter les femmes âgées de 40 ans à 74 ans à participer au dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus.
Malgré tous les efforts thérapeutiques, dit-elle, le cancer du sein demeure un enjeu de santé publique, a-t-elle rappelé.
‘’Les cancers gynécologiques sont les premiers cancers chez la femme au Sénégal et les premières causes de décès chez la femme’’, a ajouté le docteur Guenoune.
Les autorités administratives de la région, les acteurs de la santé et les partenaires techniques ont pris part à la cérémonie.
DECES DU PROFESSEUR IBA DER THIAM
L’information est confirmée par des proches de la famille. Il a succombé à l’hôpital Principal des suites d’une courte maladie. Maitre de conférences titulaire en histoire moderne et contemporaine à la retraite, Iba Der Thiam fut ministre de l’Education
Le Pr Iba Der Thiam est décédé. L’information est confirmée par des proches de la famille. Il a succombé à l’hôpital Principal des suites d’une courte maladie.
Iba Der Thiam, né le 26 février 1937 à Kaffrine, est un professeur d’université et homme politique sénégalais. L’ancien fondateur de la Cdp/Garab-Gui a continué à servir à l’université même après sa retraite en 2003 et des années durant. En plus des cours qu’il dispensait, il encadrait également des travaux de recherches.
« Personne dans ce pays, je dis bien personne, ne maîtrise l’histoire contemporaine du Sénégal mieux que Iba Der Thiam. J’ai eu le privilège d’avoir été son étudiant en année de maîtrise, je puis témoigner de son savoir encyclopédique. J’ai beaucoup de respect pour l’enseignant qu’il est », disait de lui le journaliste El Hadji Ibrahima Thiam du journal Le Soleil. Il décède à l’âge de 83 ans.
Maitre de conférences titulaire en histoire moderne et contemporaine à la retraite, Iba Der Thiam fut ministre de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur de 1983 à 1988 sous le magistère du président de la République Abdou Diouf.
Fondateur du parti politique CDP/Garap-Gui (Convention des démocrates et des patriotes, Iba Der Thiam a également dirigé des organisations comme le Syndicat unique de l’enseignement laïc du Sénégal (Suel) et le Syndicat des enseignants du Sénégal (Ses). Le Ses était issu de la fusion entre le Suel et Syndicat des professeurs africains au Sénégal (Spas) en 1969.
PAR Abdourahmane Ba
L'AUTO-ESCLAVAGE DES TEMPS MODERNES, LE SUICIDE LA JEUNESSE AFRCAINE
La porte de l'esclavage de Goree s'est multipliée et a élu domiciles aux anciens quartiers de pêcheurs des quatre communes françaises du Sénégal plus Mbour
Le décret d'application de la loi sur l'abolition de l'esclavage de Février 1794 , signé Victor Schoelcher, Sous Secrétaire d'Etat aux colonies de la première République Française de 1848, n'a pas eu les effets escomptés sur l'arrêt définitif de l'esclavage. En effet, le monde, impuissant, voit naître aujourd'hui l'auto-esclavage des temps modernes.
Les auto-esclaves sont les jeunes africains laissés pour compte, sans avenir dans leurs pays néo-colonisés dirigés pas les nouveaux auto-esclavagistes, des pouvoiristes incompétents et des politiciens véreux, et endormis par des guides de toutes sortes vendeurs d'illusions.
Les néo auto-esclavagistes et leurs affidés au pouvoir se remplissent les poches et brisent l'avenir de millions de jeunes dans des combines politiciennes pour se maintenir au pouvoir et appliquer des politiques publiques nuls et sans lendemains.
Les néo auto-esclaves, les jeunes africains, paient eux-mêmes leur propre ticket pour rejoindre leurs nouveaux maîtres dans les plantations d'Espagne. Ils prennent en surnombre des pirogues de fortune qui peuvent exploser où chavirer à tout moment et les tuer en haute mer dans cette aventure d'auto-esclavagisme suicidaire.
La porte de l'esclavage de Goree s'est multipliée et a élu domiciles aux anciens quartiers de pêcheurs des quatre communes françaises du Sénégal plus Mbour.
A quand s'arrêtera ce cycle infernal pour l'Afrique et le Sénégal en particulier ? Esclaves d'hier, auto-esclaves d'aujourd'hui, la jeunesse africaine ne sait plus à quels esclavagistes se fier. Elle tombe par millions devant les navires des esclavagistes d'hier, insensibles à leur sort.
Demain, les vendeurs d'illusions nous inventeront la nouvelle forme de l'esclavage des jeunes africains et dresseront des quartiers touristiques remplis de monuments de jeunes disparus en haute mer dans les vieux quartiers de pêcheurs tués par le trafic de haut banditisme des licenses de pêche.