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12 septembre 2025
17 MORTS ET PLUS DE 115 BLESSES DONT 5 GRIEVEMENT
Les routes du Sénégal ont été particulièrement meurtrières ces dernières 48h marquées par la célébration du Maouloud (Gamou), le jeudi 29 octobre, dans plusieurs foyers religieux du pays.
Les routes du Sénégal ont été particulièrement meurtrières ces dernières 48h marquées par la célébration du Maouloud (Gamou), le jeudi 29 octobre, dans plusieurs foyers religieux du pays. Un violent accident causé par une tentative de dépassement dangereux au détour d’un virage a fait 16 morts et 53 blessés dont 5 grièvement entre Thiès et Pout, dans la nuit de mercredi à jeudi. Au Centre, une personne a trouvé la mort et plus de 62 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus lors du Gamou à Kaolack. Faisant en tout 17 morts et plus de 115 blessés dont 5 dans un état grave. Le Président Macky Sall qui «prie pour le repos de l’âme des victimes», en appelle «respect scrupuleux des règles du Code de la route».
6 MORTS ET 53 BLESSES, DONT 5 GRIÈVEMENT, DANS UN ACCIDENT A THIES...
Un violent accident a coûté la vie à 16 personnes entre Thiès et Pout, dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué le directeur des Transports terrestres, Cheikh Omar Gaye. Une tentative de dépassement dangereux au détour d’un virage, est à l’origine d’une collision en un bus et un camion frigorifique qui a fait 53 blessés dont 5 grièvement. Selon l’APS, M. Gaye a fait cette révélation lors d’une visite à l’hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, où il s’est rendu au chevet des blessés pris en charge dans cet établissement, en compagnie du gouverneur Mamadou Moustapha Ndao. Il a souligné la «violence» de l’accident, qui s’est traduite par une «difficulté d’identification des victimes». Il s’agit de 16 personnes qui ont perdu la vie lors de cet accident, tandis que 53 autres ont été blessées, dont 5 grièvement. Seuls cinq blessés sont encore pris en charge à l’Hôpital régional de Thiès. A en croire Cheikh Oumar Gaye, «une tentative de dépassement dangereux au détour d’un virage, a entraîné un choc frontal» entre un bus, qui roulait dans le sens Dakar-Thiès, et un camion frigorifique. Le bus est descendu de la route et a heurté un arbre. «C’est déplorable, c’est douloureux», a dit M. Gaye, appelant à une «introspection» et au respect du code de la route. Il a indexé la défaillance humaine dans cet accident qui «était évitable», selon lui, parce qu’impliquant deux «chauffeurs professionnels», respectivement de 7 et 13 ans d’expérience. Le directeur des Transports terrestres n’a pas manqué d’inviter les usagers à réduire les voyages de nuit lors desquels «la visibilité est réduite de 60%», avant de saluer la qualité et la diligence de la prise en charge des 53 blessés, dont seuls 5 sont encore internés à l’hôpital.
…1 MORT ET 62 BLESSÉS DANS DES ACCIDENTS DE LA CIRCULATION KAOLACK
Un peu plus loin de Thiès, au Centre du pays, une personne a trouvé la mort et plus de 62 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus lors du Gamou célébré jeudi à Kaolack, a appris l’APS des Sapeurs-pompiers. «Entre la veille et le jour du gamou», jeudi, «les éléments des sapeurs-pompiers de la Brigade régionale de Kaolack ont dénombré une perte en vie humaine et plus de 62 blessés dans des accidents de la circulation», ont-ils indiqué. La Brigade des Sapeurs-pompiers de Kaolack dit avoir déployé 80 éléments à Médina Baye et dans les environs pour les besoins du Gamou, une manifestation annuelle commémorant ’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed (PSL).
MACKY SALL INVITE AU RESPECT SCRUPULEUX DES REGLES DU CODE DE LA ROUTE POUR…
Dans un communique de presse du Pôle communication de la Présidence de la République, le Chef de l’Etat exhorte les usagers au «respect scrupuleux des règles du Code de la route afin d’éviter ces accidents tragiques dus à la négligence humaine». «…Le président Macky Sall prie pour le repos de l’âme des victimes de l’accident survenu à Allou Kagne, sur la route nationale N°1, le 29 octobre 2020, et présente ses condoléances émues à leurs familles. Le Président Sall invite, une fois de plus, au respect scrupuleux des règles du Code de la route afin d’éviter ces accidents tragiques dus à la négligence humaine», lit-on dans le document en date du 30 octobre 2020.
Par Djibril WAR
SERIGNE PAPE MALICK SY, TOUJOURS PRESENT DANS LES CŒURS
La famille Sy a toujours privilégié ces liens séculaires en lieu et place des relations de marabout à disciple. Vous avez toujours été présent dans tous nos événements familiaux de joie comme de tristesse
Qui pouvait nous faire croire que nous allions commémorer ensemble pour la dernière fois sur terre la naissance du Prophète Mohamet PSL, à l’édition du Mawloud de 2018, absent du pays en 2019) dans la mosquée du Saint Homme, feu votre père Sérigne Babacar Sy?
Cher père, cette nuit nous souffrirons moins de notre solitude, loin de notre famille, en mission d’observateur dans ces lieux inconnus, pleins d’incertitude, exposé à des risques imprévisibles que de cette douleur intense indescriptible qui nous consume, du fait de cette brutale séparation. Qui pourra nous donner aujourd’hui ce profond bonheur spirituel des plus beaux moments de béatitude, d’élévation de notre vie, ce gros cadeau qu’est l’hommage que vous aviez rendu cette nuit là à notre regretté père El Hadji Assane, fervent talibé, fidèle et loyal serviteur et vaillant soldat déterminé dans les années de braise de persécution, jusqu’à la fin de ses jours de son Guide Sérigne Cheikh Al Makhtoum?
Vous aviez même eu du mal cette nuit là à contenir en ces instants votre émotion, trahie par le trémolo de votre douce et adoucissante voix par nature lorsque vous preniez à témoin pour vos déclarations votre illustre père Serigne Ababacar Sy PSL, et Sérigne Cheikh Ahmet Tidiane Sy dont il fut le distingué et infatigable compagnon et ami.
En cette nuit bénie, partout dans les mosquées du monde, depuis la Mecque, siège de la Kaaba, Medine où repose le Prophète PSL, Aïnou Madi, berceau de la Tidianiya, la Mecque, Médine Fezz, Caire, Kano, Bornou, Tombouctou, Nimzatt, Jakarta, New York, Paris, Londres, au Sénégal, Tivaouane, Fouta,Touba, Kaolack Niassene, Thiès, Ndiassane, les familles Barro,Ndieguene, Kounta, Dakar, la Zawiya de Elhadj Malick, Yoff du Madi Sérigne Issa Laye, Tall de Elhadji Oumar de la mosquée Omarienne, Barro de Medina Gounass, les fidèles musulmans, à l’unisson vont réciter toute la soirée le Coran, faire des « Zikr » psalmodier et chanter à la gloire du Prophète Mohamet PSL : « Alla Huma Sali Alla Sayidina Mohamad.. ».
Très cher Papa, venant à la suite de vos illustres Grand père, homonyme Elhadji Malick Sy et pères : les Khalifes généraux Sérigne Ababacar Sy, Sérigne Mansour Sy, Sérigne Abdoul Aziz Dabakh, vos frères aînés : Sérigne Moustapha Sy, les Khalifes Généraux Sérigne Mansour Sy, Sérigne Cheikh Ahmet Tidiane Sy Al Makhtoum, Sérigne Abdoul Aziz Al Amine, vous aviez bien su perpétuer et de fort belle manière les liens de parenté maternelle et paternelle entre nos deux familles depuis la lignée guerrière de notre ancêtre le roi guelewar du Sine Silmang Marone de Mbimor venu du Gabou, lieu mystique des Libations de miracles « le Thiour » sous les tamariniers, des Lamtoro du Fouta, à Al War, celle du Walo: Abari, Wele, Diop, Thiam de Gaya, de Bokhol, Dagana, Ndombo Diop.
Vous me faisiez voyager hors du temps comme sur un tapis volant en invoquant les relations entre votre grand père Elhadji Malick Sy et sa cousine notre arrière grand mère Fatou Diop Ngone Marone, sœur de Rihanna Marone, dont la fille était la Sokhna de Sérigne Babacar Sy, mère de Sérigne Moustapha Sy Seydi Jamil de Fass.
C’est sous le Grand arbre Tamarinier, comme le rappelait le regretté et grand historien du walo feu Amadou Seye, à l’entrée du village de Ndombo que le Saint homme mystique, dans sa retraite spirituelle, seul, aux bons soins de sa cousine qui lui apportait repas et linge avait écrit le Wassilatoul Mouna ou « Taïssir » invocation à Dieu, son prophète Mohamed et Cheikhou Ahmadou Tijjani « Ya Allah, j’exprime la ferme intention de me rapprocher de toi en vue de me livrer à ton adoration en récitant cette invocation bénie en vue de me livrer à ton adoration... de me fortifier spirituellement.. ».
Cette place est aujourd’hui érigée par un digne fils du village, Doudou Mbodj en mosquée inaugurée par le Khalife Général Sérigne Abou Aziz Al Amine. La famille Sy a toujours privilégié ces liens séculaires en lieu et place des relations de marabout à disciple. Vous avez toujours été présent dans tous nos événements familiaux de joie comme de tristesse. Vos prières et vos discrètes marques de générosité, ne nous ont jamais fait défaut. Aujourd’hui, le cœur étreint par le chagrin et l’émotion, nous continuerons de proclamer et de revendiquer toujours haut et fort avec fierté notre statut de « talibé », de disciple de la famille Sy de Cheikh Ahmet Tidiane Shérif. Vous êtes retourné à notre Créateur, Allah le Tout Puissant, auprès de vos illustres parents, après une vie bien remplie, ayant fait plus que vous ne pouviez faire pour les autres. Vous aviez toujours fait vôtre cette conception du poète du vrai bonheur : « Un parfum que l’on répand autour de soi sans en verser une seule goutte sur soi même. » Quelle noblesse de cœur et d’esprit!
DJIBRIL WAR
LE CODE PETROLIER 2019 TOUJOURS NON APPLICABLE
Le 24 janvier 2019, le Sénégal a adopté le projet de loi portant code pétrolier abrogeant et remplaçant la loi N°98-05 du 08 janvier 1998. A la même date, la loi sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures a été adoptée
Tous les contrats miniers ficelés en application sont sous régime de 1998. Aucun contrat n’est soumis en application sous le nouveau code pétrolier de 2019. C’est ce qu’a fait savoir Papa Alioune Badara Paye, secrétaire permanent adjoint du comité national de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie), mercredi dernier lors d’une session de capacitation des journalistes sur les obligations contractuelles des entreprises extractives.
Le 24 janvier 2019, le Sénégal a adopté le projet de loi portant code pétrolier abrogeant et remplaçant la loi N°98-05 du 08 janvier 1998. A la même date, la loi sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures a été adoptée. Le présent code (nouveau) s’inscrit dans un contexte de réformes du cadre légal et juridique des activités pétrolières au Sénégal avec des règlementations attendues notamment sur la gestion des revenus pétroliers. D’ailleurs, c’est en septembre dernier que le texte d’application a été adopté en conseil des ministres.
Toutefois, il est à noter que «tous les contrats ficelés et appliqués ou applicables sont sous le régime de 98. Aucun contrat n’est appliqué sous le nouveau code pétrolier», a fait savoir mercredi dernier, à Dakar le secrétaire permanent adjoint du comité national de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie) Papa Alioune Badara Paye. Il co-animait une session de mise à niveau des journalistes sur les obligations contractuelles des entreprises extractives, notamment sur le cadre légal et institutionnel. A ce jour, bien que le Sénégal se soit doté d’un nouveau code pétrolier avec son décret d’application adopté en conseil des ministres en septembre dernier, il est à retenir qu’aucun contrat n’est appliqué sous le code pétrolier de 2019.
En clair, «l’Etat sénégalais n’a pas encore donné de contrat sous le régime du code pétrolier de 2019». A l’en croire, c’est un code qui n’est pas encore entré pleinement en vigueur. «Tous les contrats disponibles sont sous le régime de 98», a insisté le secrétaire permanent adjoint de l’Itie qui, par ailleurs, laisse entendre qu’un appel d’offres est en cours jusqu’au mois de décembre prochain pour les blocs restants.
Toutefois, d’autres compléments notamment avec la loi fiscale scotchée dans le code général des impôts qui généralement s’applique au secteur pétrolier mais également la loi sur le contenu local votée en 2019 qui vient organiser la mise en œuvre du contenu local dans le secteur des hydrocarbures», a développé M. Paye. A cela, vient s’ajouter le cadre institutionnel avec «les ministère de l’Economie et des finances, du pétrole et des énergies à travers Petrosen et les impôts et la douane qui interviennent dans le secteur».
SOUPÇONS DE «MAGOUILLE» DANS LES RECOURS
Le mouvement de mutation des personnels enseignants 2020, n’a pas fait que des heureux. Ou du moins, ça rouspète du coté de Ziguinchor.
Déclarés attributaires provisoires des postes de Principal au Collège CFA de Bignona, Principal au CEM de Thionck Essyl, ou encore Adjoint au CEM Tété Diadhiou, les professeurs Ousmane Diallo, Jean Regis Diatta et Marius Abass Diatta se sont vus retirés lesdits postes respectifs, à cause d’un recours de leur collègue de l’Inspection d’Académie (IA) de Saint-Louis, Atoumane Dione. L’objet du recours n’est rien d’autre que le poste de Principal au Collège Francoarabe (CFA) de Bignona 2 avait été donné à un non bilingue. Un critère nouveau aux yeux des professeurs lésés, qui sentent la magouille dans cette affaire.
Le mouvement de mutation des personnels enseignants 2020, n’a pas fait que des heureux. Ou du moins, ça rouspète du coté de Ziguinchor. En effet, des professeurs qui avaient gagné provisoirement des postes dans ce dit mouvement de mutation se sont vus tout bonnement retirer les attributions. Il s’agit d’Ousmane Diallo qui avait gagné le poste de Principal au Collège Franco-arabe (CFA) de Bignona 2, Jean Régis Diatta celui de Principal au CEM de Thionck-Essyl, ou encore Marius Abass Diatta, le poste d’Adjoint au CEM Tété Diadhiou. Pour cause, un recours introduit par leur collègue, Atoumane Dione de l’Inspection d’Académie (IA) de Saint-Louis.
Dans le tableau d’examen des recours, il a été noté que l’objet du recours d’Atoumane Dione est : «poste attribué à un non bilingue au CFA de Bignona». La Commission qui a procédé à l’étude des postes à problèmes a ainsi validé ledit recours, prétextant que le professeur Ousmane Diallo qui avait gagné le poste n’a pas prouvé son «bilinguisme». La décision a eu des répercussions sur les autres attributions, dans la mesure où M. Diallo retourne à son poste au CEM de Thionck-Essyl, au détriment de Jean Régis Diatta qui sera obligé de reprendre son ancien poste d’Adjoint au CEM Tété Diadhiou. Il en sera de même pour Marius Abass Diadhiou qui doit rejoindre son poste d’Adjoint au CEM de Cagnout.
OUSMANE DIALLO FLAIRE UNE MAGOUILLE
Une décision que les professeurs, qui se sentent lésés, n’arrivent pas à s’expliquer. Joint par la rédaction de Sud Quotidien, Ousmane Diallo explique que pour soumissionner, il y a une fiche de compétition à remplir, appelée «Modèle 2», sur la base de pièces justificatives, qui permet de gagner un certain nombre de points. Il dit avoir compéti pour le poste de Principal au CFA de Bignona et qu’il avait 69,99 points. Ce qui le met à la tête de la liste, lui permettant de gagner provisoirement ledit poste. Malheureusement, il se désole d’avoir vu un Ordre de service (OS), le 9 octobre, qui dit que le poste a été attribué à Atoumane Dione, alors que ce dernier se trouve à la 10ème position sur la liste, avec 51 points. Lui qui pensait que c’était une erreur, s’est rendu à l’Inspection d’académique où il lui a été notifié que M. Dione a fait un recours qui souligne que le professeur qui a gagné ledit poste n’était pas bilingue. Il dit être surpris dudit recours car il ne sait pas comment M. Dione, professeur de Lettre Histoire et Géographie a su qu’il n’était pas bilingue, alors qu’il se trouve à Ross Béthio et lui à Bignona. En tant que professeur d’Anglais, il s’étonne qu’on lui notifie qu’il n’est pas bilingue, alors qu’il parle français et anglais. Mieux, M. Diallo fait noter que parmi les critères pour être Chef d’établissement, les diplômes n’y figurent pas, car il lui a été notifié que le professeur Atoumane Dione était diplômé en Arabe. Encore que, selon lui, si ce critère de bilinguisme existait pour gérer un établissement Franco-arabe, il n’a pas été signifié aux candidats, dès le départ. Aussi relèvera-t-il qu’au CEM Thionck-Es syl où il est, il y a des élèves du Franco-arabe. Très remonté contre ce qu’il considère comme une «injustice», Ousmane Diallo, Professeur d’enseignement moyen (PEM), contrairement à Atoumane Dione qui est Professeur d’Enseignement dans les collèges moyens général (PCEMG), dit dépasser de loin M. Dione sur «le plan corps, sur le plan grade et sur le plan expérience et âge». Il dira que «c’est honteux» et que «cela a tout l’air d’un arrangement» car les règles n’ont pas été définies au préalable.
LE DRH DES IA DE ZIGUINCHOR DEGAGE TOUTE RESPONSABILITE
De son côté, le Directeur des ressources humaines (Drh) de l’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) de Bignona 2, M. Bodian, fait savoir qu’ils ne font que transmettre le dossier et qu’il n’en savait pas grand-chose. Joint aussi au téléphone, le Directeur des ressources humaines des IA de Ziguinchor, Mame Goor Thiam, dégage toute responsabilité dans ledit mouvement de mutation. Il précise tout d’abord que ce n’est pas le CFA de Bignona 2, mais plutôt celui de Bignona 1. Selon lui, Ousmane Diallo n’est pas bilingue et que celui à qui le poste est revenu l’est. Par rapport à la notification du critère de bilinguisme avant le dépôt du dossier, M. Thiam dit ne rien savoir à ce propos. Mais, il reste convaincu que la fiche est claire et qu’elle est mise à la disposition des enseignants sur la «plateforme Mirador». Qui plus est, il indique que les dossiers sont déposés au niveau des Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) et que ce n’est qu’au moment des mouvements qu’il sait qui a demandé tel ou tel autre poste. Mieux, il déclare que, contrairement à ce qu’a soutenu Ousmane Diallo, les diplômes sont demandés.
MACKY SALL FAIT PLANER LE SUSPENSE
Peu d’informations circulent sur la composition de la future équipe, y compris dans le cercle qui entoure le chef de l’État. « Il revient à Macky Sall de décider quand et comment recomposer cette équipe », affirme Abdou Mbow
Jeune Afrique |
Manon Laplace et Marième Soumaré |
Publication 31/10/2020
La nouvelle équipe gouvernementale pourrait être annoncée dans les prochaines heures. « La semaine prochaine au plus tard », ont affirmé certains proches du chef de l’État.
Un remaniement était attendu depuis plusieurs mois déjà. C’est finalement ce mercredi que Macky Sall a décidé de se séparer de l’équipe qui l’accompagnait depuis le 7 avril 2019, quelques semaines après sa réélection à la tête de l’État. Depuis lors, aucun changement n’avait été opéré, à l’exception de la nomination d’Alioune Ndoye au ministère de la Pêche, en remplacement de l’ancienne ministre Aminata Mbengue Ndiaye, qui avait succédé à Ousmane Tanor Dieng, décédé le 15 juillet 2019, au Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
Changement de cap
Pourquoi cette dissolution survient-elle aujourd’hui ? L’entourage du chef de l’État évoque un contexte particulier lié au coronavirus. « Le remaniement répond à un besoin d’ajustement face à la crise économique liée au Covid-19. Il s’agira d’adapter l’équipe gouvernementale au PAP2A », le nouveau plan de relance économique, confie à Jeune Afrique l’un de ses proches.
« Lorsqu’on change de cap et qu’on adopte une nouvelle vision, en gardant le PSE [Plan Sénégal Emergent] en toile de fond, il est nécessaire d’aller vers des profils qui cadrent avec ce changement et qui peuvent traduire en acte la vision du président », ajoute Abdou Mbow, porte-parole adjoint du parti présidentiel [Alliance pour la République, APR].
La nomination de technocrates n’est donc « pas à exclure », assure le proche de Macky Sall cité précédemment. Certaines personnalités présentes de manière constante – ou quasi – dans les différents gouvernements de Macky Sall, à l’instar d’Abdoulaye Daouda Diallo, d’Aly Ngouille Ndiaye, de Sidiki Kaba, d’Oumar Youm ou encore d’Amadou Ba, pourraient-elles être mises de côté ?
L'ÉTAT NIE LE BILAN DE 140 MORTS D'UN NAUFRAGE AVANCÉ PAR L'OIM
Le gouvernement a mis en doute vendredi le bilan fourni par l'Organisation internationale pour les migrations à la suite d'un naufrage qui aurait entraîné la mort de 140 personnes en début de semaine, estimant dans un communiqué cette information infondée
"Les services compétents de l'Etat ont récupéré six corps sans vie repêchés par un navire de pêche privé", précise le ministère de l'Intérieur dans son communiqué, qui rappelle par ailleurs que "les services de secours ont sauvé respectivement 51 et 40 personnes" lors "d'accidents en mer intervenus le 22 octobre et dans la nuit du 25 au 26 octobre". Cette déclaration contredit des informations fournies jeudi par l'OIM qui, se basant sur des propos recueillis auprès de communautés locales, estime que 140 personnes ont perdu la vie, sur un nombre total de 200 personnes à bord. Une information "infondée" rétorque le ministère, qui assure qu"aucun décès à ces incidents n'a été, pour l'instant, établi.
Les bureaux de l'OIM en Afrique centrale et de l'ouest n'étaient pas immédiatement disponibles pour réagir. Un peu plus tôt dans la semaine, le porte-parole du gouvernement sénégalais, Ndeye Ticke Ndiaye Diop, avait admis une hausse des départs de bateaux de migrants depuis le pays. Un certain nombre de migrants ouest-africains, qui tentent de rejoindre à tout prix l'Europe, ont choisi ces dernières années de tenter la traversée vers l'archipel espagnol des Canaries, situé à plus d'une centaine de kilomètres de la côte africaine au plus proche, un voyage dangereux.Entre le 1er janvier et le 17 septembre, au moins 251 personnes ont péri en mer en tentant la traversée, selon l'OIM, alors que 210 migrants y avaient perdu la vie sur l'ensemble de l'année 2019.
PRÉSIDENTIELLE TENDUE EN CÔTE D'IVOIRE
Les Ivoiriens ont commencé samedi à voter pour une élection sous tension, le sortant Alassane Ouattara briguant un troisième mandat controversé après une campagne émaillée de violences et boycottée par l'opposition, qui a toutefois maintenu ses candidats
Les quelque 7,5 millions d'électeurs (sur 25 millions d'habitants) ont le choix entre quatre candidats: M. Ouattara, 78 ans, l'ex-président Henri Konan Bédié, 86 ans, chef du principal parti d'opposition, Pascal Affi N'Guessan, 67 ans, ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo et l'outsider Kouadio Konan Bertin, 51 ans, indépendant.
Dans ce contexte de boycott, le taux de participation sera un des enjeux du scrutin.Les bureaux de vote doivent fermer à 18H00.La commission électorale a cinq jours pour annoncer les résultats.
"On est venu voter pour l'avenir de la Côte d'Ivoire, pour nos enfants, pour qu'ils aient un travail", a affirmé Siaka Coulibaly, femme au foyer, drapée dans des pagnes colorés, au bureau Kennedy-Siamake du quartier populaire d'Abobo, à Abidjan.Plusieurs centaines de personnes faisaient la queue à l'ouverture.
"Le processus était tendu et la peur a gagné la population.Ça peut affecter le taux de participation.Chacun a son opinion mais il faut s'exprimer.Les gens ne doivent pas mourir pour une élection", a estimé Patrick Allou, 32 ans au bureau Ecole Notre Dame du quartier du Plateau, également dans la capitale économique.
Comme en Guinée voisine où la réélection du président Alpha Condé pour un troisième mandat contesté a provoqué des troubles, l'opposition ivoirienne juge un troisième mandat "anticonstitutionnel" et a appelé ses partisans à la "désobéissance civile".
L'élection en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, fait donc craindre une nouvelle crise dans une région éprouvée par des attaques jihadistes incessantes au Sahel, par un putsch au Mali et une contestation politique chez le géant voisin nigérian.
Une trentaine de personnes sont mortes depuis le mois d'août lors de manifestations qui ont viré aux affrontements interethniques et quelque 35.000 membres de forces de l'ordre ont été déployés pour assurer la sécurité des bureaux de vote.
"Toutes les dispositions ont été prises afin de permettre le vote des populations (…) dans la paix et la tranquillité", a affirmé vendredi le ministre de la Sécurité Diomande Vagondo.
"Il y aura forcément des incidents dans des zones de l'opposition", nuance toutefois une source sécuritaire.
Des individus ont bloqué samedi matin la principale route du pays entre Abidjan et le Nord, menant au Mali et au Burkina Faso, près de Djeneboua (350 km au nord d'Abidjan).
- "Pas d'élection sans tension" -
Des milliers d'Ivoiriens ont quitté les grandes villes comme Abidjan ou Bouaké pour rentrer dans leurs villages avant le scrutin.
Beaucoup craignent une crise majeure, dix ans après la crise post-électorale issue de la présidentielle de 2010 qui avait fait 3.000 morts, à la suite du refus de Laurent Gbagbo (qui était au pouvoir depuis 2000) de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara.
"Il n'y a pas de période électorale sans tension", a souligné M. Ouattara dans un entretien à l'AFP."Pourquoi ça manquerait de légitimité?J'aurais souhaité avoir Bédié et Affi N'Guessan pour les battre à nouveau", a ajouté le président, qui vise une victoire dès le premier tour et s'appuie sur son bilan économique.
"Il n'y a pas eu de véritable campagne", estime Sylvain N'Guessan, directeur de l'Institut de stratégie d'Abidjan, "Ouattara va être réélu, mais il a perdu son aura, il est devenu un président africain comme les autres, qui s'accroche au pouvoir".
Deux poids lourds politiques vivant à l'étranger, l'ancien président Gbagbo, 75 ans, et l'ex-chef de la rébellion et ancien Premier ministre Guillaume Soro, 48 ans, ont eux été disqualifiés par le Conseil constitutionnel, au grand dam de leurs partisans.
M. Gbagbo est sorti jeudi de neuf ans de silence médiatique pour appeler au dialogue, sous peine de "catastrophe".
La colère, "je la comprends et je la partage.Pourquoi veut-on faire un troisième mandat", a estimé M. Gbagbo, qui attend en Belgique un éventuel procès en appel devant la Cour pénale internationale (CPI) après avoir été acquitté en première instance.
Six corps sans vie repêchés par la Marine nationale
Le bilan des personnes mortes en haute mer durant ces derniers jours pourrait connaître une hausse. La Marine nationale, qui est à la recherche de personnes portées disparues depuis la collision entre un patrouilleur et une embarcation transportant des émigrants a repêché six corps supplémentaires sans vie, vendredi 30 octobre, au Port autonome de Dakar. Ils sont acheminés à la morgue de l’hôpital Principal de Dakar, en attendant leur identification. D’autres corps pourraient être retrouvés par la Marine nationale sur les plages des villes côtières.
Le Sénégal dément l’OIM
Les informations de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) faisant état de la mort d’au moins 140 migrants par noyade au large des côtes sénégalaises sont fausses, d’après l’Etat du Sénégal. Dans un communiqué parvenu à «L’AS», le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Ibrahima Sakho précise que «les services compétents de l’Etat ont récupérés six corps sans vie, repêchés dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 octobre 2020, par un navire privé de pêche. Les unités de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers les ont déposés à la morgue de l’hôpital Aristide le Dantec pour autopsie». Il rappelle également que lors de ces accidents en mer survenus le 22 octobre et dans la nuit du 25 au 26 octobre 2020, les services de secours ont respectivement sauvé 51 et 40 personnes. «Aucun décès rattaché à ces accidents n’a été, pour l’instant, établi. Au total, 388 personnes ont été sauvées par des navires privés, la Marine sénégalaise et son homologue espagnol engagée dans le dispositif Frontex», a fait savoir Ibrahima Sakho.
António Guterres horrifié par la mort de 140 migrants sénégalais
La vague de départs de migrants clandestins pour l’Espagne, avec son lot de morts, a fait sortir le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, de sa réserve. M. GUterres, qui suit la situation au Sénégal, dit être horrifié par la mort d’au moins 140 personnes dans un naufrage au large des côtes sénégalaises. António Guterres souligne que toute personne à la recherche d’une vie meilleure mérite sécurité et dignité. Il rappelle : « Nous avons besoin de routes sûres et légales pour les migrants et les réfugiés.»
Une embarcation clandestine échoue à Goxu Mbacc
Les départs de migrants pour l’Europe ne faiblissent pas, malgré les ‘’instructions fermes’’ du président de la République. Des pirogues clandestines continuent de braver la mer pour déposer des candidats à l’émigration en Espagne. En moins de dix jours, une autre embarcation transportant des migrants clandestins a échoué à Saint-Louis, sur la plage de Goxu Mbacc.
La pirogue venue de Mbour se rendait en Europe.
La vidéo du débarquement en catastrophe des rescapés, vendredi 30 octobre, dans l’après-midi, est virale sur les réseaux sociaux. Des témoignages de rescapés font état de cas de noyade de migrants.
Mimi Touré chez le khalife de Médina Baye
La désormais ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental a célébré le Maouloud à Kaolack, sa base politique. D’ailleurs, Aminata Touré a été reçue dans l’après-midi du jeudi 29 octobre par le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Niasse. Selon Dakaractu, le guide religieux a fait part de son souhait de voir Aminata Touré continuer à travailler pour le Sénégal. Il a rappelé que « Dieu aime les patriotes ».
Arrestation de 12 individus pour extraction illicite de sable
Dans le cadre de sa mission de sécurisation du territoire, la police de Wakhinane-Nimzaat a interpelé 12 personnes pour extraction illicite de sable marin. Les hommes de l’adjudant Mody Ndiaye ont surpris les extracteurs de sable marin en train de charger du sable. Leurs engins sont également saisis et mis à la disposition de la brigade environnementale de la Gendarmerie nationale.
La douane de Kaolack saisit 100 kilos de chanvre indien
La vigilance des douaniers pendant le Maouloud a été payante. Alors que tous les chemins mènent à Kaolack pour la célébration de la naissance du prophète Mohammed (PSL), les éléments de la brigade de Kaolack ont effectué une patrouille vers Passy, dans la nuit de mercredi à jeudi. Exploitant une information, ils ont découvert 120 kilos de chanvre indien cachés dans des buissons. La valeur de la drogue est estimée à 9,6 millions de francs CFA. Mais le propriétaire de la drogue reste introuvable.
Le sous-préfet suspend les constructions dans la forêt classée de Mahon
Le sous-préfet de Dioulacolon met fin à l’anarchie et à la destruction de la forêt classée de Mahon. La commune de Kolda étant devenue étroite, certains habitants de la ville de Kolda ont commencé à construire dans la forêt classée de Mahon, située près de la capitale régionale. Le sous-préfet El Hadji Djibril Fall a signé un arrêté pour suspendre toutes les constructions situées sur l’assiette foncière de la commune de Dioulacolon, après le poste de contrôle de la gendarmerie, sur l’axe Kolda-Vélingara. Sa décision est motivée par un lotissement irrégulier et un empiètement sur la superficie de la forêt classée e Mahon. C’est la section du Forum civil à Kolda qui a attiré l’attention du sous-préfet et de l’inspecteur régional des eaux et forêts de Kolda.
Hausse du chiffre d’affaires de la Sonatel
Si beaucoup de services sont affectés par la pandémie de Covid19, ce n’est pas le cas pour la Sonatel. Au contraire, la société de téléphonie note une embellie financière durant le troisième trimestre. Avec un regain d’activités, la Sonatel a vu son chiffre d’affaires passer à 895 milliards de francs CFA au troisième trimestre 2020, soit une hausse de 3,2% par rapport à celui affiché en septembre 2019. Cette croissance provient de ses filiales en Guinée, au Mali et en la Sierra Leone. Cette augmentation du chiffre d’affaires est portée par les contributions des relais, notamment la Data Mobile, Orange Money et le Broadband fixe, en raison du renforcement des parts de marché à la suite de la progression des parcs (+7,3% de la base clients fixe, mobile et internet) et des usages, ainsi que des taux de pénétration de la Data 4G et d’Orange Money (23% contre 19,5% en septembre 2019). A cela s’ajoute la maîtrise des coûts opérationnels, avec une baisse des coûts indirects de 17,26 milliards de francs CFA combinée à une hausse des coûts directs de 11,75 milliards. Ainsi, le ratio charges opérationnelles sur chiffre d’affaires recule de 2,48%, passant de 60,02% en septembre 2019 à 57,54% en septembre 2020. Aussi, on note une hausse d’EBITDA qui passe de 346,72 milliards de francs CFA à 379,97 milliards.
Vingt-trois nouvelles contaminations de Covid-19 en deux jour
Depuis quelque temps, le taux de positivité au Covid-19 au Sénégal tourne au tour de 1%, alors que les nouveaux cas de coronavirus explosent en Europe. Ces deux derniers jours, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a recensé 23 nouvelles contaminations sur 1.494 tests. Aucun cas importé n’a été noté pendant ces deux jours. Par contre, on a recensé 9 cas contacts et 14 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers ont été recensés à Dakar Plateau (4 cas), Fass Delorme (1), Kaolack (1), Liberté 6 (1), Mamelles (1), Mbour (1), Ngor (1), Liberté 5 (1), Keur Massar (1), Parcelles Assainies (1) et Yoff(1). Le ministère de la Santé a déploré mercredi un décès causé par la Covid-19. Aussi 6 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon le ministère, 167 malades hospitalisés sont guéris. Du 2 mars au vendredi 30 octobre, 15.605 cas de Covid-19 ont été déclarés positifs, dont 14.732 guéris. Aussi, 323 décès ont été dénombrés, et 549 patients sont sous traitement.
Présidentielle sous haute tension en Côte d’Ivoire, ce samedi
Les Ivoiriens sont appelés aux urnes ce samedi pour élire leur président de la République. Une élection qui risque de ne pas se tenir dans plusieurs villes. Puisque l’opposition, qui appelle à la désobéissance civile, est plus que jamais déterminée à saboter le scrutin. Le matériel électoral a été détruit dans certaines localités du pays. Et la tension montait au fur et à mesure que le scrutin approchait. Des Abidjanais se sont terrés chez eux, et des étrangers ont quitté le pays. C’est dans ce contexte électoral tendu que la mission de la CEDEAO conduite par Cheikh Hadjibou Soumaré, ancien Premier ministre sénégalais, débarque avec 90 observateurs en Côte d’Ivoire, dont des experts. Selon le directeur des affaires politiques de l’organisation, Dr Remi Ajibewa, la CEDEAO va accompagner la Côte d’Ivoire dans cette élection présidentielle, conformément aux dispositions du protocole additionnel. Selon Cheikh Hadjibou Soumaré, la CEDEAO apportera son soutien à la Côte d’Ivoire pour assurer la tenue d’un scrutin crédible, pacifique et transparent. Au regard de la diversité des domaines d’expertise des observateurs, la mission présentera au monde un tableau reflétant fidèlement la situation, en ce qui concerne cette élection. Il faut noter par ailleurs que notre confrère Madiambal Diagne a renoncé à la mission de la CEDEAO pour l’observation de la présidentielle en Côte d’Ivoire. Il n’est pas satisfait des conditions d’organisation de cette mission.
L’irrespectueux apprenti chauffeur en prison
Ibrahima M. dit « Socé » a été déféré au parquet pour injures publiques et menaces perpétrées contre un responsable de gare routière, Cheikh Nd. Selon nos sources, les faits se sont déroulés au garage Bignona de Grand-Yoff. Tout serait parti de vols multiples constatés à la gare routière. Ce qui a suscité une vive réaction des usagers victimes du vol de leurs bagages. Une réaction prise au sérieux par les responsables de la gare routière Bignona. Ils ont tenu une réunion pour sommer les apprentis-chauffeurs d’arrêter de soustraire les bagages des usagers. Un avertissement qui n’a pas été entendu par Ibrahima. Sermonné pour une énième fois, Ibrahima réplique en injuriant Cheikh. Nd. Choqué, Cheikh Nd. dépose une plainte au commissariat de Grand-Yoff. Convoqué par la police, Ibrahima présente ses excuses. Mais il a récidivé. Il pousse cette fois ci le bouchon plus loin en s’emparant d’une brique pour menacer d’abréger la vie d’Ibrahima. Ce dernier se rend à nouveau au commissariat de Grand-Yoff pour se plaindre des agissements d’Ibrahima « Socé ». Convoqué à nouveau, Ibrahima reconnaît les faits. L’aveu étant la reine des preuves, il est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour injures publiques et menaces de mort.
Les 10 pays africains les plus attractifs pour les investissements
L’édition 2020 du cabinet Deloitte et l’Africa CEO Forum a livré son classement des pays africains les plus attractifs en matière d’investissement. L’étude place la Côte d’Ivoire en première position. Les chefs d’entreprises interrogés affirment qu’elle « reste le pays africain le plus attractif pour les investissements », comme en 2019. Selon Financial Afrik, elle est suivie par le Kenya (2e), le Ghana (3e), le Sénégal (4e) et le Rwanda (5e), l’Ethiopie (6e), le Nigeria (7e), le Maroc (8e), la RD Congo et l’Afrique du Sud (10e). C’est à la question « quels pays africains vous semblent les plus attractifs pour investir à l’heure actuelle ? », que les chefs d’entreprises africains ont répondu, déterminant ainsi l’index d’attractivité des investissements en Afrique établi par le cabinet Deloitte et l’Africa CEO Forum.
LE SPECTRE D'UNE PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE CHAOTIQUE
René Lake décrypte sur VOA, la dernière ligne droite d'une campagne marquée par deux stratégies distinctes, alors que le vote record par correspondance fait craindre un contentieux électoral en cas de résultats serrés
L'émission Washington Forum de ce vendredi analyse la campagne électorale américaine entrée dans sa dernière ligne droite. Comment interpréter les déplacements des différents candidats ? Peut-on raisonnablement craindre un scrutin chaotique ? Quel rôle pour la Cour suprême enrichie cette semaine d'une nouvelle juge conservatrice, en la personne d'Amy Coney Barrett, en cas de contentieux électoral ?
Abdourahmane Dia accueille l'analyste politique René Lake, l'ancien chef du service francophone de VOA, Claude Porsella et l'avocat Dennis Beaver.