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16 juillet 2025
DE FAUSSES REPRISES DES VOLS AIR FRANCE ANNONCÉES EN AFRIQUE
Depuis le 10 mai, des articles de presse et publications internet annoncent la reprise des vols Air France vers les principales capitales d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale à partir du 3 juin, en se basant sur un visuel qui circule sur les réseaux
Depuis le 10 mai, des articles de presse et publications internet annoncent la reprise des vols Air France vers les principales capitales d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale à partir du 3 juin, en se basant sur un visuel qui circule sur les réseaux sociaux. Contactée par l’AFP, la compagnie française a démenti ce planning: si elle compte pouvoir desservir plusieurs de ces aéroports au 30 juin, aucune date de reprise n’est connue et elle se fera au cas par cas, selon les autorisations données par les pays. Les vols depuis et vers le Cameroun ont d’ailleurs déjà repris.
Un tableau annonçant les dates de reprise des vols d’Air France vers les capitales des principaux pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale (Abidjan, Cotonou, Niamey, Lomé, Nouakchott, Yaoundé, Kinshasa...) a fait le tour d’internet ces dernières semaines.
Il a été largement reproduit dans diverses publications de médias locaux (1, 2, 3), de sites d’information continentale et d’internautes des différents pays concernés.
Un site gabonais a ainsi annoncé la reprise des vols d’Air France pour Libreville au 21 juin, assurant que la compagnie aérienne française "a déjà officialisé son programme de vols vers l’Afrique".
L’information a été rapidement démentie par un communiqué du ministre gabonais des Transports lu le 13 mai à la télévision. "Aucun vol de compagnie régulière transportant des passagers n’est autorisé sur le Gabon jusqu’à nouvel ordre", assure le ministère.
Selon nos recherches, ce planning est apparu en premier le 8 mai sur un compte Facebook intitulé Qui-go.
Il a suscité une avalanche de réactions d’internautes indignés de voir la compagnie française reprendre son activité alors que les frontières de ces pays sont censées être fermées depuis le mois de mars pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus (1, 2, 3).
Démenti d'Air France
"Le visuel circulant sur internet et attribué à Qui-Go ne provient pas d’Air France et les informations (qu’il contient, ndlr) sont incorrectes", a affirmé le 19 mai à l’AFP un porte-parole de la compagnie, Mathieu Guillot.
L’AS DOUANE ET L’ASC VILLE DE DAKAR A L’HEURE DU REAJUSTEMENT
Avec l’arrêt définitif de la saison 2019-2020 décidé par la Fédération sénégalaise de basketball, l’heure est au réajustement pour les clubs qui subissent à l’image d’autres disciplines les contrecoups financiers de la pandémie de la Covid 19.
Avec l’arrêt définitif de la saison 2019-2020 décidé par la Fédération sénégalaise de basketball, l’heure est au réajustement pour les clubs qui subissent à l’image d’autres disciplines les contrecoups financiers de la pandémie de la Covid 19. L’As Douanes et l’As Ville de Dakar représentants du Sénégal aux compétitions africaines des clubs sont en face de leur charge et des contrats. En attendant un précieux appui financier à l’image du football, permettant d’atténuer l’impact de la crise sanitaire.
A l’image du football, les clubs de basketball se sont mis l’heure du réajustement en attendant la reprise de la prochaine saison. Contrainte comme tous les clubs de mettre une croix à la saison de basket, l’As Douanes fait l’impasse sur une compétition majeure notamment la Basketball African League (BAL), nouvelle version de la Coupe des clubs champions. Une compétition tournante initiée par la NBA Afrique dirigée par le Sénégalais Amadou Gallo Fall et la FIBA. Ce qui a eu forcément une incidence financière sur le club de gabelous qui n’a pas lésiné sur les moyens financiers et sportifs en vue de préparer aussi bien la saison en cours mais particulièrement pour cette première édition finalement reportée.
Selon Demba Seck, président de la section de basket l’As Douanes, cette situation est forcément ressentie par le club. Vainqueur du championnat 2018- 2019. «C’est très compliqué car tout le monde est impacté. Que ce soit le basketball, le football et les autres disciplines. Le fait de mettre fin à la saison a été une décision très sage. La Covid 19 impacte tout le monde et il est important d’écouter les instructions venant du corps médical afin de pouvoir combattre le virus. C’est très normal qu’en tant que acteur du sport et du basketball d’arrêter les compétitions. Tous les clubs sont impactés», souligne-t-il. «Avec la participation au Basketball african League, la Douane avait consenti beaucoup d’investissements. Nous avons beaucoup investi au niveau des joueurs. Nous allons voir comment nous réajuster par rapport à la saison et préparer la prochaine saison. Par rapport à la Ligue africaine, on n’a pas encore d’informations venant de la NBA. Avant le démarrage de la saison, on verra qu’est ce qu’il y a lieu de faire. Nous sommes toujours en concertation avec les organisateurs de la compétition», at-il précisé. Le président de l’As Douanes et non moins vice-président de la Fédération sénégalaise de basket reconnaît avoir bénéficié d’un appui de la Nba qui a permis de prendre en charge ses pensionnaires du club. «Il y a un soutien. La NBA a mis beaucoup de moyens pour sa compétition et des clubs qui y participent. On ne peut pas dévoiler le montant mais c’est pour participer au paiement des salaires des basketteurs professionnels», renseigne-t-il. En dehors de cet appui, l’As Douanes, à l’instar des autres clubs est toutefois en attente d’une subvention pour faire face à ses charges.
A l’instar du football qui a bénéficié d’un soutien. «La Fédération sénégalaise de basketball ne dispose pas assez de moyens. Au football, c’est la Caf et la Fifa qui mettent les moyens aux profits des fédérations nationales. Pour le basket, on n’a pas encore cette opportunité. Il faut espérer qu’il ait d’ici à la reprise un appui de la FIBA pour accompagner les fédérations nationales. Ce qui importe, c’est la préservation de la santé de nos athlètes», soutient-il. En attendant l’ouverture de la saison, le président Seck confie que l’As Douanes s’emploie à trouver une solution en interne en vue d’atténuer l’impact de cet arrêt. «En tant que club, nous allons essayer de voir comment préparer la prochaine saison afin d’avoir une équipe compétitive. Nous sommes en train d’évaluer pour essayer d’avoir de nouvelles orientations. Au niveau de l’As Douanes, nous avons une unité de caisse avec le football. Il faut écouter et voir ce qu’il y a lieu de faire. Il faut essayer d’atténuer l’impact. Nous allons essayer de chercher une solution interne avant de trouver une solution externe», fait-il savoir.
YATMA DIAW, PRESIDENT AS VILLE DE DAKAR : «TOUT NOTRE INVESTISSEMENT RISQUE D’ETRE PERDU…»
Représentante du Sénégal aux championnats d’Afrique féminin des clubs champions 2020- 2021, en tant que championne de la saison 2018-2019, l’As Ville de Dakar va s’employer à se rééquilibrer après l’arrêt définitif de la saison. Comme les autres clubs de l’élite, l’équipe de la municipalité mesure l’impact de l’arrêt de la saison et attend, selon Yatma Diaw, président du club de la municipalité, à se réajuster au plan interne en attendant un accompagnement et un soutien financier de la Fédération sénégalaise de basket.
La crise sanitaire entraînant finalement l’annulation de la saison de basket a eu un réel impacte sur les équipes de basketball. A l’image des autres formations, l’As Ville de Dakar est de ces clubs. Au lendemain de la décision de la FSBB annulant la saison de basketball, le président du club de l’As Ville de Dakar, Yatma Diaw mesure les contrecoups de cet arrêt. «Nous avons été impactés par rapport à l’arrêt de la saison. On a fait un recrutement de joueurs et de joueuses. Nous avons eu à faire un travail hivernal qui a duré un mois. Depuis le début de la saison, les salaires des joueurs ont été payés conformément aux contrats qui ont été signés. Tout notre investissement risque d’être perdu du fait de l’arrêt de la saison. Aujourd’hui, sur le plan administratif, on est sera obligé de renégocier avec les pratiquants. Au delà des joueurs, il y a l’encadrement technique et tout le monde. Nous allons négocier les contrats pour pouvoir aborder la saison 2020-2021 qui va venir», confie-t-il avant d’ajouter : «audelà des pertes financières, il y a les pertes sportives. Les pratiquants vont rester plus de cinq mois sans activités. Ce qui va sans doute entraîner une baisse de formes de nos joueurs».
«NOUS SOMMES OPTIMISTE ET PENSONS QU’ON FERA QUELQUES CHOSES POUR LES CLUBS»
A l’instar du football, le président Yatma Diaw espère aujourd’hui un soutien financier pour compenser les charges et les investissements. «On ne peut que s’en tenir au discours que la FSBB. Quand ils nous ont sollicité, pour avoir la proposition des clubs par rapport à l’arrêt, on leur dit qu’il va engendrer des pertes. Sur ce, ils nous ont dit qu’ils ont en train de faire les démarches nécessaires pour venir en aide aux clubs de façon général. Nous sommes optimistes et pensons qu’on fera quelque chose pour les clubs. La fédération sénégalaise de basket est en train de voir les voies et moyens pour être soutenu au niveau étatique. Les responsables de la Fédération sont d’accord sur le principe. Ce serait une bonne chose par rapport à toute cette manne financière qui est dépensée et nous attendons au moins une compensation de la part de la Fédération», relève- t-il. «Sinon, il y aura beaucoup de clubs qui seront dans les difficultés la saison prochaine et vont redémarrer difficilement. Du fait que nos budgets ont été dépensés», prévient-il. En tant que unique représentant du Sénégal aux championnats d’Afrique des clubs, le président du club de la municipalité n’en espère pas également un accompagnement pour aller représenter le basket sénégalais au plan africain. «Pour la représentation en Coupe d’Afrique c’est bien possible. On pense et espère que d’ici octobre et novembre, les choses vont se décanter. Normalement, pour le championnat d’Afrique qui s’organise au mois de décembre, on a assez de temps pour avoir une équipe compétitive pour y aller». «Maintenant sur le plan administratif et financier, on l’avait intégré en début d’année. Je pense qu’aujourd’hui, nous avons l’accord de nos autorités pour nous accompagner à aller représenter dignement le Sénégal au niveau africain», appelle- t-il.
LES PARENTS D’ELEVES INDÉCIS FACE À LA REPRISE DES CLASSES
48h avant la reprise des enseignements et apprentissages pour les élèves des classes d’examen, la psychose continue de hanter le quotidien des parents d’élèves face à la pandémie du coronavirus qui continue de gagner du terrain au Sénégal.
48h avant la reprise des enseignements et apprentissages pour les élèves des classes d’examen, la psychose continue de hanter le quotidien des parents d’élèves face à la pandémie du coronavirus qui continue de gagner du terrain au Sénégal. Certains ont décidé de faire patienter leurs enfants pour voir l’évolution sur le terrain des mesures sanitaires qui seront mises en place, tandis que d’autres, avec un pincement au cœur, vont laisser leurs enfants se rendre à l’école tout en restant aux aguets.
Les parents d’élèves ne sont pas enthousiastes à l’idée de voir leurs enfants reprendre le chemin de l’école après une trêve de plus de deux mois due à la pandémie du coronavirus. Si cette trêve a été décidée par le Chef de l’Etat pour mettre à l’abri les apprenants d’une probable contamination, le retour des élèves en classe sonne chez certains parents comme un fardeau. Avec le nombre de cas qui n’ont cessé de grimper, certains jugent que le moment est mal choisi malgré les mesures de prévention qui seront mises en place.
L’inquiétude, la peur au ventre de laisser les enfants aller à l’école divise les parents. « Même si on choisit de faire reprendre les cours pour les élèves en classe d’examen, c’est une imprudence de la part du gouvernement de prendre cette décision au moment où les cas de contamination ont doublé voir triplé. Les enfants auront du mal à respecter correctement les mesures car n’étant pas habitués à cette situation », a déclaré Samba Diack, parent d’un des élèves de l’école Madièye Sall. Aujourd’hui, ce dernier est partagé entre le fait de laisser son enfant retourner à l’école ou continuer de le maintenir à la maison. « Certes les enfants ont envie de sortir humer l’air de l’extérieur à cause du confinement, mais je ne pense pas laisser mon fils aller à l’école, le mardi prochain. Je vais d’abord m’assurer que toutes les conditions sanitaires sont réunies pour éviter une éventuelle contamination», a-t-il fait savoir.
Même son de cloche chez cette mère de famille dont deux des enfants doivent reprendre le chemin de l’école. « Si je vous dis que je ne suis pas inquiète, je raconte juste ma vie. Avec les centres de traitement qui sont saturés de malades, les plaintes de certains patients sur la prise en charge, le nombre élevé de cas par jour, il y a de quoi avoir peur pour nos enfants mais aussi des membres de nos familles », a déclaré Mariama Dia Tall. Toutefois, cette dernière a décidé de respecter les mesures du chef de l’Etat, Macky Sall, en laissant ses enfants faire leur rentrée des classes. « Nous allons voir ce que cela va donner. Si le dispositif est en place et si la distanciation physique est respectée, chose qui sera très difficile pour les apprenants, mais au moindre faux pas, nous n’hésiterons pas à retirer nos enfants des classes».
Le transport des enfants demeure aussi un véritable casse-tête pour les parents d’élèves. Beaucoup d’entre eux ont préféré retirer leurs enfants des bus scolaires et prendre la responsabilité de les conduire juste devant leur établissement scolaire. Au même moment, d’autres optent pour les taxis. « Je préfère conduire mon fils à l’école, ainsi j’aurai un aperçu des mesures prises par les autorités en plus de cela, c’est une manière d’amoindrir les risques contrairement aux bus d’école qui gardent plusieurs enfants à bord», a soutenu Mme Tall. Au niveau des enseignants, la majorité a déjà regagné le lieu de service. Même si une première faille a été notée avec le rassemblement des enseignements dans les points de ralliement, situation qui a suscité une vive colère au niveau des syndicats, ces derniers espèrent que le gouvernement va se rattraper en déroulant correctement le protocole validé entre les deux entités pour la sécurité des élèves et des enseignants.
PODOR PRONE DES CONDITIONS DE RECOLTE ET DE STOCKAGE ADAPTEES
Le Dg de la Saed a surtout exhorté les producteurs à se concentrer dès à présent sur la préparation de la campagne d’hivernage 2020/21 qui constitue à ces yeux le véritable challenge dans ce contexte de Covid-19
La Direction Générale de la Société Nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé – (SAED) a reçu dernièrement une forte délégation de producteurs du département de Podor. Ces derniers ont longuement échangé avec le Directeur Général, Aboubacry Sow, sur la nécessité aujourd'hui de sécuriser la production agricole notamment celle de la saison sèche chaude 2020. D’autres attentes des producteurs ont été aussi passées en revue.
Au cours de la rencontre, les producteurs de Podor ont en effet attiré l’attention sur la nécessité de sécuriser la production attendue en garantissant une bonne lutte contre les oiseaux granivores et en créant les conditions de récolte et de stockage adaptées à la physionomie prévue de l'hivernage. Ils ont également rappelé les difficultés du département de Podor dans le domaine agricole particulièrement le domaine de l’agriculture irriguée, notamment dans les aménagements hydro-agricoles (le périmètre de Nianga aménagé depuis 1974 et réhabilité en 1984), les périmètres du Projet Madina Pété et le casier de Diawara; du parc de matériel agricole et équipement rural pour faciliter la logistique de la double, voire la triple campagne agricole à savoir l'hivernage, la contre saison froide et la contre saison chaude. La mise en place des équipements adaptés notamment des Groupes Motos Pompes, tracteurs, entre autres et la disponibilité des pièces de rechange ont été aussi évoquées. A cela s'ajoute la perturbation de la commercialisation de certaines spéculations spécialement les oignons avec des paysans qui ont vécu les contre coups de restrictions et de fermeture des Loumas hebdomadaires.
Très au fait du potentiel agricole du département de Podor, les producteurs ont longuement échangé avec le DG de la SAED, Aboubacry Sow, sur les importants défis relatifs à la mise en valeur agricole, au renforcement des capacités des acteurs pour la gestion durable des équipements et aux retombées de la production sur les revenus générés. Ils ont parlé aussi des réalisations et activités prévues des projets exécutés par la Saed dans le département de Podor dont la finalité est d'assurer la sécurité alimentaire notamment le projet Aidep pour 2600 hectares; la réhabilitation des 3000 hectares du projet Prepiv; des 1200 hectares du Projet Pariis et aussi la réhabilitation et l'extension pour 602 hectares de la coopération Coréenne.
Pour terminer, les producteurs de Podor se sont engagés à faire une bonne et meilleure campagne d’hivernage en continuant d’élever le niveau des emblavures, surtout avec ce contexte de Covid-19 et ont remis au Dg un document de plaidoyer pour une bonne activité agricole signé par des organisations de producteurs.
Dans son intervention, le Dg a surtout exhorté les producteurs à se concentrer dès à présent sur la préparation de la campagne d’hivernage 2020/21 qui constitue à ces yeux le véritable challenge dans ce contexte de Covid-19. Il s’est engagé à les appuyer pour une large sensibilisation de tous les producteurs du département de Podor pour un engagement total dans ce combat noble et exaltant de nourrir la population sénégalaise et d’être indépendant pour notre sécurité alimentaire. "En effet avec les potentialités de la vallée du fleuve Sénégal et surtout celles du département de Podor et de la région de Matam, nous devons nous orienter dans une logique d’exploiter toutes les superficies aménagées en double culture mais aussi continuer à aménager le potentiel disponible. Et pour cela, nous avons la volonté politique qui a été manifestée par le Président de la République et mise en œuvre par le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural", a dit le Dg Aboubacry Sow tout en indiquant que la campagne d’hivernage 2020/21 constitue le véritable challenge dans ce contexte de Covid-19.
EVITER UN CRASH A TRANSAIR
La «petite» compagnie aérienne sénégalaise Transair, frappée de plein fouet comme l'ensemble du secteur par la pandémie de coronavirus, ne sait pas où donner la tête.
La pandémie du Coronavirus a eu des conséquences désastreuses sur le secteur des transports aériens avec la fermeture des frontières depuis le 20 mars dernier. Une crise qui n’a pas épargné la compagnie sénégalaise Transair, qui assurait la déserte Dakar-Praia, mais aussi et surtout, connectait plusieurs régions sénégalaises à Dakar. Notamment Kolda, Ziguinchor…
La «petite» compagnie aérienne sénégalaise Transair, frappée de plein fouet comme l'ensemble du secteur par la pandémie de coronavirus, ne sait pas où donner la tête. En attendant des jours meilleurs, elle fait voler ses avions à vide au-dessus du ciel sénégalais. Pour cause, pour conserver sa licence, un pilote doit effectuer au moins trois décollages et trois atterrissages tous les trois mois. Sans occulter un autre fait et pas des moindres : l’avion doit voler pour rester en bon état. Or, tous les vols en provenance ou à destination du Sénégal sont suspendus depuis le 20 mars à l’exception d’une poignée d'évacuations sanitaires, d'un certain nombre de vols de rapatriement de touristes et des vols de maintenance.
Les compagnies aériennes, dont Air France, très présente au Sénégal et les autres secteurs économiques du pays, attendent avec impatience l'autorisation de reprise des vols, en croisant les doigts pour qu'elle intervienne avant la saison estivale en Europe. Mais, le gouvernement a annoncé jeudi prolonger jusqu'au 30 juin la suspension de tous les vols au départ ou à destination du Sénégal. Selon Tv5monde.com, au niveau mondial, l'Association internationale du transport aérien (Iata) a chiffré à 314 milliards de dollars (286 milliards d'euros) l'impact de la pandémie sur le chiffre d'affaires des compagnies aériennes en 2020, soit une chute de 55% par rapport à 2019. Et le transport aérien ne devrait pas retrouver son niveau de trafic d'avant-pandémie avant 2023, selon l'association.
Au Sénégal où le tourisme est un des moteurs de l'économie, on compte trois compagnies nationales. La plus petite, Arcen-ciel Aviation, est spécialisée dans les vols à la demande. Air Sénégal, compagnie publique fondée en 2016, a su se faire une place dans les liaisons avec la sous-région et l'Europe. Quant à Transair, lancée il y a 10 ans, elle reste active dans les vols à la demande, son métier initial, tout en opérant en temps normal une soixantaine de vols commerciaux par semaine, dont 40 à l'intérieur du Sénégal. Pour réduire l'impact de la crise, le gouvernement sénégalais a débloqué 77 milliards de francs CFA en faveur du tourisme et des transports aériens, dont 45 milliards de CFA pour Air Sénégal.
Compagnie privée, Transair devrait bénéficier d'un petit coup de pouce, dont des prêts à taux préférentiels et un report du paiement de la TVA. Son Président Directeur Général, Alioune Fall a été même choisi comme président du comité de relance au sein du ministère du tourisme et des transports aériens. Mais le risque de faillite est réel. D’ailleurs, M. Fall reconnaît chez nos confrères de tv5monde.com que l’élan de leur compagnie est plus ou moins brisé. «Avant, nous étions en expansion, on prévoyait même des vols intercontinentaux dans quelques années. Maintenant, tout est à l’arrêt. Quand on fait 3 ou 4 vols par jour et qu’il n’y a plus rien, on ne sait pas où on va», expliqué M. Fall, qui même s’il n’a pas encore procédé à un dégraissage du personnel, admet tout de même un «risque de faillite».
A moins qu’à l’image de l’aide (45 milliards) devant être apportée pour sauver la compagnie Air Sénégal d’un crash en plein vol, l’Etat pense aussi à un plan de relance de Transair. En France, quand un dossier du sauvetage d'Air France a été finalisé avec l'apport de 7 milliards d'euros de liquidités provenant d'un prêt bancaire garanti par l'Etat d'un montant de 4 milliards d'euros et d'un prêt de l'Etat de 3 milliards d'euros, une douzaine de compagnies aériennes tricolores (Corsair, La Compagnie, Air Austral, Air Calin, Air Calédonie International, Air Tahiti Nui, Chalair, Air Corsica, ASL Airlines, Air Caraïbes, French Bee, Twin Jet, Air Antilles, Air Guyane) avait demandé, elles aussi, un coup de pouce de l'Etat, "au nom de l'égalité de traitement". Comme Air Sénégal, la compagnie Transair, elle aussi, est frappée de plein fouet par la crise du Covid-19. Lui offrir "des moyens de survivre" ne correspondrait pas qu’à appuyer une société nationale qui emploie plus de 100 personnes. C’est mieux que des prêts à taux préférentiels et un report du paiement de la TVA.
QUAND LA COVID-19 MET L’ÉTAT À RUDE ÉPREUVE
Dans la gestion de la pandémie, l’administration centrale a fait preuve d’une vraie déliquescence de son pouvoir coercitif, à bien des moments, face à la multiplication des contestations ou autres défiances à son égard
Dans la gestion de la pandémie, l’Etat du Sénégal a fait preuve d’une vraie déliquescence de son pouvoir coercitif, à bien des moments, face à la multiplication des contestations ou autres défiances à son égard. Si le Professeur en Science politique à l'Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, Ibou Sané, préconise un «Etat fort» dans ce pays difficile à gouverner, avec des sanctions pécuniaires, son collègue MBA en Science politique, Cheikh Atab Badji qui trouve qu’on est dans une situation de «délire communautaire», opte pour une «communication communautaire».
Sur le plan juridique, «l'État peut être considéré comme l'ensemble des pouvoirs d'autorité et de contrainte collective que la nation possède sur les citoyens et les individus en vue de faire prévaloir ce qu'on appelle l'intérêt général, et avec une nuance éthique le bien public ou le bien commun», nous indique Wikipédia. Vu sous cet angle, l’Etat sénégalais a été très malmené ces derniers temps, notamment dans la gestion de la pandémie du nouveau Coronavirus.
Le constat est général. Le délitement de l’autorité de l’Etat et/ou la déliquescence de son pouvoir coercitif face aux contestations multiples notées çà et là, n’est plus à prouver. Sinon, comment comprendre le refus de certaines localités de se plier à l’interdiction de rassemblement comme à Médina Gounass, sans que les forces de l’ordre n’interviennent comme ce fut le cas ailleurs ? Ou encore, comment analyser le refus d’inhumer des décédés de Covid-19 dans certaines localités, comme à Diamaguène Sicap Mbao et à Malika, des quartiers de la banlieue ? Que dire des nombreux chauffeurs de transport interurbain récalcitrants, qui continuent de braver l’interdit de circuler entre les régions ? Quid par ailleurs de la défiance montrée devant les forces de l’ordre, lors de l’arrestation d’imams à Yoff Layène, à Guinaw Rail, lesquels avaient bravé les directives du pouvoir central ? Cette impuissance de l’Etat face à cette situation laisse perplexe plus d’un, d’autant plus que la loi d’habilitation a permis à l’Etat de s’arroger quasiment tous les pouvoirs. Interrogé par nos soins, le Professeur en Science politique à l'Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, reconnait que l’Etat est «émotif» et qu’il écoute beaucoup les acteurs politiques et les «droits de l’hommistes» qui critiquent à longueur de journée, sans proposer des pistes de solution.
Pis, il est d’avis que le Sénégal est un pays très difficile à gouverner, d’autant plus qu’il y a beaucoup de paradoxes. Pour étayer son propos, il rappelle que nombreux étaient ceux qui réclamaient le rapatriement des dépouilles de Sénégalais décédés de la Covid-19 à l’étranger et paradoxalement, ces même personnes refusent que des Sénégalais morts du nouveau Coronavirus soient inhumées dans leur localité. Enfonçant le clou, il fait noter que certains Sénégalais réclamaient l’allégement des restrictions, mais quand le président a pris les mesures d’assouplissement des mesures, ils se sont mis à le critiquer. Pour tous ces paradoxes, le professeur de sociologie politique à l’Ugb de Saint-Louis préconise «un Etat fort» et «autoritaire». Il reste convaincu qu’il faut que le pays ait un président qui accepte de faire un seul mandat puis partir. Un seul mandat durant lequel il fera régner l’ordre dans le pays et brisera les chaines avec les religieux. Parce que pour lui, l’Etat joue à la souplesse parce qu’il a des visées électoralistes.
Pour autant, il dit être contre toute violence physique contre les populations, tout en suggérant plutôt les sanctions pécuniaires, à l’image du Canada. Son collègue MBA en Science politique, Dr Cheikh Atab Badji, qui reconnait qu’on est dans une situation de «délire communautaire», opte plutôt pour une autre approche. De l’avis du Dr Badji, tout au début de la pandémie, le discours était basé sur la peur, la mystification de la maladie. Maintenant, il pense qu’il faut agir sur la peur, mais aussi sur l’inconnu.
Plus clair, Dr Cheikh Atab Badji qui dit être contre toute répression, estime qu’il faut trouver «une communication communautaire», à savoir «horizontale», précise-t-il. Ce qui permettrait aux populations de s’approprier la lutte pour ne pas la laisser à l’Etat. Mieux, à son avis, il faut faire de telle sorte que l’individu soit convaincu que ses intérêts se trouvent dans la lutte et non que la lutte va à l’encontre de ses intérêts. Pour ce faire, il suggère à l’Etat de concocter une véritable stratégie communicationnelle. A titre d’exemples, il pense qu’on ne devrait plus parler du port du masque simplement, mais du bon port du masque. Ou encore, que l’Etat crée une compétition saine, à propos des bonnes pratiques.
Kirène en chute libre, O’ Royale et La Casamançaise..
La guerre des eaux minérales aura bien lieu au Sénégal. L’eau de source Kirène semble tarir. Le goût n’est plus le même. Il semble que la nappe phréatique ait bien été impactée par l’aéroport et les activités connexes. Même si le top management n’a pas répondu au mail que L’AS leur a envoyé via leur site web, il est évident que le géant de l’eau de source périclite. Le goût ne ressemble plus à une eau de source. Kirène a quand même le mérite d’avoir imposé sa marque made in Sénégal avec l’eau de source en bouteille accessible au Sénégalais moyen. Exit donc les eaux françaises Pierval et autres, très chères du reste. Mais depuis quelques années, Kirène est fortement concurrencée par La Casamançaise qui est en train de se frayer un chemin, de lui ravir même la vedette sur les rayons des grandes surfaces, particulièrement sur les bouteilles d’un litre et demi. Le goût de La Casamançaise est désormais meilleure pour beaucoup de consommateurs. Mais attention à la percée de O’ Royale qui est en train d’inverser littéralement la tendance en octroyant des bouteilles d’eau à 100 francs. Du coup, O’ Royale démocratise la consommation du liquide précieux. Avec une modique somme, l’écolier tout comme le marcheur du soir peut se payer une petite bouteille d’eau sans risque de détériorer l’environnement. O’ Royal présente toutes les gammes, mais la petite bouteille à bon marché est plus choyée, notamment dans les cérémonies religieuses comme le Magal, le Gamou ou lors des mariages, baptêmes et autres.
Le Sénégal lève 82,5 milliards dans le marché de l’Uemoa
Le marché régional continue de faire confiance à la signature du Sénégal. Pour la deuxième fois depuis l’avènement du Covid19, le Sénégal a levé 82,5 milliards Fcfa dans le marché de l’Uemoa à travers l’émission d’un emprunt obligataire. Notre pays avait besoin de 75 milliards Fcfa, mais le montant souscrit dépasse largement cette somme à savoir 111 milliards Fcfa. Finalement, il a été retenu 82,5 milliards Fcfa dont 28 milliards Fcfa payables dans 3 ans avec un taux moyen de 6,07%, et les 54,5 milliards Fcfa restants sont remboursables dans 5 ans avec un taux moyen de 6,32%.
Leral tv
Dame Dieng tient désormais sa télévision. Le jeune prodige révélé au public par l’ancien premier ministre Idrissa Seck est en passe de devenir un magnat de la presse. En plus de son site web, il dispose désormais d’une chaine télévision en bonne et due forme et ambitionne de faire 100% information. Une grande ambition qu’il entend réaliser en collaboration avec tous les sites sérieux du pays. leralTv sera sur la Tnt au numérob33, un chiffre plein de mystère pour les sachant.
INFO, le nouveau bébé de MTT
Son éclipse n’aura pas duré longtemps. Thierno Talla rebondit avec un quotidien spécialisé dans l’information économique. L’ancien directeur de publication du Populaire, de l’Actuel, de L’Observateur puis de «L’As» lance INFO mardi prochain. Fort d’une expérience de plus de deux décennies, il entend s’imposer avec une équipe choc drivée par Mamadou Sarr qui, lui aussi, en plus d’être de la 42 ème promotion du Cesti, a roulé sa bosse un peu partout de Walfadjri, Le Matin, Info 7, Aps, L’As à toutinfo.net, le directeur de la rédaction de l’INFO est un travailleur acharné. Nous à «L’As», on leur souhaite plein succès.
Chanvre indien à Mbour
Dans la nuit du 28 au 29 mai, 5 personnes ont été interpellées pour usage de chanvre indien dans la commune de Mbour. Alors que les éléments de la police étaient en patrouille dans le cadre du couvre-feu, ils ont aperçu 5 individus en train de griller tranquillement leurs joints. Les limiers se sont approchés des fumeurs et les ont interpellés. Tous les 5 ont été arrêtés puis placés en garde-à-vue dans les locaux du commissariat de Mbour. En plus, 2 autres personnes ont été interpellées pour non-respect du couvre-feu dans les communes de Mbour et de Saly.
Manque d’entrepôts pour stocker les semences
Alors que la distribution des intrants a commencé dans certaines localités, les privés fournisseurs de semences d’arachide pour les paysans n’ont pas encore de local pour stocker leurs graines. Selon une source, les entrepôts qui servaient à garder les semences ont été mis à la disposition de l’Etat pour stocker le riz destiné aux familles vulnérables dans le cadre de la résilience au covid-19. Les fournisseurs ne savent pas quand est-ce que ces entrepôts seront libres afin de distribuer les semences à Mbour. Un responsable du service de l’agriculture dénonce la politisation de la distribution du riz. A l’en croire, l’hivernage approche et les semences ne sont pas encore stockées alors qu’elles sont plus importantes que la distribution des vivres.
Ziguinchor cumule 25 patients du covid-19
Le virus se propage à une vitesse inquiétante à Ziguinchor qui était en passe d’éradiquer la pandémie. En moins de trois jours, la capitale du Sud a enregistré une vingtaine de cas testés positifs au covid-19. Après les 20 cas positifs enregistrés avant-hier jeudi, le centre de traitement des épidémies de Ziguinchor a reçu hier 6 nouveaux patients testés positifs. D’ailleurs, ces derniers avaient refusé dans un premier temps de rejoindre le centre de traitement. Il a fallu que l’équipe médicale les rassure pour qu’ils acceptent d’aller à l’hôpital. Il s’agit de 5 cas contacts et d’un cas importé. Ce dernier est un enseignant qui est rentré de la Guinée Bissau. Ce qui porte à 38, à ce jour, le nombre total de cas depuis l’apparition de la pandémie. A ce rythme, le centre de Ziguinchor sera débordé à cause de la porosité des frontières. Présentement, 24 patients sont internés. Il faut souligner que le virus sévit seulement dans le département de Ziguinchor. Les autres départements (Bignona et Oussouye) sont épargnés.
Suite de l’enquête sur les 4 jeunes de Diamaguène
L’enquête sur le saccage des véhicules des sapeurs-pompiers et de la Croix-Rouge devant le cimetière de Diamaguène se poursuit. Des sources de «L’As» renseignent que les 4 personnes supposées être les instigatrices de la scène de violence pour s’opposer à l’inhumation de la dépouille du défunt Moustapha Guèye décédé du Covid-19 sont toujours en garde à vue. D’après nos interlocuteurs, elles risquent d’être déférées au parquet mardi prochain, puisque lundi est un jour férié. Ces quatre jeunes auront droit à une longue garde à vue. L’on nous signale également que le jeune Abdou Samath Diouf, porte-parole de la famille du défunt entendu par la Police en premier lieu avec son père, a été à nouveau convoqué. Affaire à suivre.
34 cas communautaires à Guédiawaye
La situation du Coronavirus à Guédiawaye est devenue inquiétante avec la multiplication des cas issus de la transmission communautaire. Car sur les 147 cas enregistrés dans ce département depuis le début de la pandémie, 34 sont issus de la transmission communautaire. Il y a certes 47 guéris, mais la ville du maire Aliou Sall a enregistré hier 9 nouveaux cas. Le respect des gestes barrières doit être de mise, selon les autorités médicales et préfectorales. D’ailleurs, une caravane de sensibilisation est prévue à cet effet, ce samedi, avec la présence du Gouverneur de la région de Dakar Al Hassan Sall.
Litige foncier à Djidah Thiaroye Kaw
Au fur et à mesure que l’on s’approche des élections locales, les relations deviennent tendues entre les différents acteurs politiques dans la banlieue. A Djeedah Thiaroye Kaw, le camp du maire Cheikh Dieng et ses adversaires se livrent une guerre sans merci. Il arrive qu’ils soldent leurs divergences devant la justice. Des sources de «L’As» renseignent qu’un jeune du nom de Michel Sylva, membre de la Coalition «Jarin sama Réew» de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances Moussa Touré, a porté plainte contre l’un des adjoints au maire de la localité en la personne de Diang Coulibaly, par ailleurs beau-frère du maire. Une situation née d’une affaire foncière, selon nos sources.
84 malades du covid-19 hospitalisés à Touba
A ce rythme, ce n’est pas demain que Touba va se débarrasser du virus du Covid-19. Après une courte accalmie, la capitale du Mouridisme a renoué avec les cas issus de la transmission communautaire. En effet, sur 7 nouveaux cas enregistrés hier, les 3 malades du covid-19 sontissus de la contamination communautaire. La ville compte à ce jour 330 cas depuis l’apparition du virus contre 43 à Mbacké qui n’a plus de cas. 84 malades sont hospitalisés dans les deux centres de traitements de Touba. Deux patients ont été déclarés guéris hier.
Interdiction de vente de tabac dans les boutiques
Les acteurs de la lutte contre le tabagisme vont faire des soucis aux fumeurs qui se procurent de la cigarette dans toutes boutiques. Cette situation sera très bientôt révolue, du moins si l’on en croit Dr Omar Bâ, coordonnateur du projet national de lutte contre le tabac. Il affirme qu’un projet de décret interdisant la vente de cigarettes dans les boutiques est en instance de signature à la Présidence de la République. Dès que le chef de l’Etat apposera sa signature sur le document, les boutiques vont arrêter de commercialiser la cigarette. A l’instar de plusieurs pays dans le monde, on ne trouvera plus de la cigarette dans les boutiques et les supermarchés. Il plaide pour l’augmentation du prix et l’interdiction de sa vente au détail. Après l’entrée en vigueur du décret, le ministère du Commerce va donner des autorisations à quelques-uns pour la vente de cigarettes. Pour ce qui est du chicha, son usage sera également encadré pour protéger les enfants qui en font un jeu.
Accident mortel sur la route de Mbour
Un grave accident s’est produit sur la route de Kissane. Le chauffeur d’un camion transportant du béton a fait une fausse manœuvre avant de se retrouver dans le décor hier, tôt le matin, sur la route de Mbour, à hauteur du village de Kissane. Le conducteur du camion est décédé sur le coup. Sa dépouille a été déposée par les éléments de la 21e compagnie des sapeurs-pompiers de Mbour au centre hospitalier régional de Thiès.
L’un des patients de Fatick est guéri
L’une des deux personnes atteintes du Covid-19 dans la région de Fatick a recouvré la santé et devrait sortir de l’hôpital dans les prochaines heures, a annoncé vendredi à l’«Aps» une source médicale. A l’en croire, ce patient a été déclaré guéri du coronavirus après une série de prélèvements et de contrôles sanitaires effectués sur lui. Il s’agit de l’homme âgé de 43 ans, testé positif au Covid-19, le 10 mai, à Diakhao, dans la région de Fatick. Ce patient se faisait soigner depuis une vingtaine de jours au centre de traitement du Covid19 de l’hôpital régional de Fatick. Les 24 contacts recensés dans son entourage, à Diakhao, ont été autorisés à regagner leur domicile, la semaine dernière, après avoir été contrôlés négatifs au terme de leur mise en quarantaine. Le deuxième cas de coronavirus de la région de Fatick, un homme âgé de 55 ans, est encore sous traitement à l’hôpital régional, selon la blouse blanche. Il est soigné depuis lundi 18 mai, à la suite d’un bilan pré thérapeutique.