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29 septembre 2025
86% DES ACTEURS ONT REÇU LEUR DU
Me Oumar Youm soutient que sur l’enveloppe de 8,410 milliards FCFA mobilisée pour le secteur du transport terrestre dans le cadre du Fonds Force-Covid-19, 86% des acteurs ont déjà reçu leur dû.
En marge d’une rencontre tenue hier avec le Comité de suivi des opérations post Covid-19 dirigé par le général François Ndiaye, le ministre des transports terrestres, me Oumar Youm a soutenu sur l’enveloppe de 8,410 milliards FCFA mobilisée pour le secteur du transport terrestre dans le cadre du Fonds Force-Covid-19, 86% des acteurs ont déjà reçu leur dû.
À l’en croire, le seul obstacle qui les a empêché d’exécuter l’opération de répartition des fonds à 100%, c’est le problème d’identification des transporteurs.
Le comité de Suivi du Fonds Force Covid-19 chargé d’assurer la transparence et la traçabilité des opérations du fonds de riposte contre les effets de la Covid-19 a été reçu par le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement pour faire le point sur l’utilisation des fonds mobilisés pour soutenir les acteurs du secteur du transport.
Lors de la rencontre, Oumar Youm a indiqué que l’essentiel des acteurs concernés ont déjà bénéficié de la subvention qui leur a été destinée afin de faire face aux effets néfastes de la pandémie de Covid-19. «Dans le fonds Force Covid-19 doté de 1 000 milliards, le secteur des transports terrestres avait bénéficié d’une enveloppe qui tourne autour de 8,410 milliards FCFA. Ce que nous avons essayé de répartir en tenant compte bien sûr de la diversité des acteurs dans le secteur, de la complexité et de la qualité de l’organisation de ce secteur. Sur ces 8,410 milliards FCFA mobilisés, plus de 86% du fonds a été déjà distribué», a déclaré le ministre devant les journalistes.
D’après le ministre, le problème d’identification constitue le problème principal qui les a retardés dans la répartition du Fonds. «Nous avons vraiment des problèmes d’identification des acteurs du transport sur le segment de l’interurbain. C’est ce qui justifie l’absence de mobilisation du fonds à 100%. Nous sommes en train de travailler avec les directeurs régionaux sous la supervision des gouverneurs pour pouvoir les identifier. Ce qui semble être fait à plus de 100 %», dit-il. Par ailleurs, poursuit-il, à cette date tous les comités régionaux ont procédé à l’identification de tous les opérateurs. Mais, il reste maintenant à établir les critères pour déterminer les montants pour chaque opérateur. «Cela aussi, c’est un travail qui doit être fait», informe-t-il.
S’agissant des conducteurs de mototaxis qu’on appelle Jakarta, Me Oumar Youm affirme : «Nous sommes sur un projet qui semble les intéresser pour que le montant affecté à ces acteurs puisse servir de fonds revolving pour le renouvellement des deux roux et l’intégration dans le marché des tricycles. Ce qui me parait très rassurant en termes de transport au niveau des localités qui utilisent le transport de mototaxi». La troisième difficulté recensée par Me Oumar Youm est relative à la désorganisation et la pluralité des acteurs dans le secteur des taxis urbains. «Nous sommes en train de travailler avec les comités régionaux pour surmonter ces difficultés. Nous pensons que d’ici la fin de la semaine, ces difficultés seront prises en charge et les paiements effectués», indique le ministre.
UNE AVANCEE FORMIDABLE POUR LE COMITE DE SUIVI DU FONDS FORCE COVID-19
Rassuré, le porte-parole et vice-président de la commission résilience macroéconomique du comité de suivi du Fonds Force Covid-19, Lamine Fall a salué le travail effectué par le ministre Youm et ses collaborateurs. «Nous partons rassurés parce que les goulots d’étranglement sont connus et certainement des mesures sont en train d’être prises pour arriver à trouver des solutions. A cet effet, nous pensons que si les réformes sont engagées, ces goulots d’étranglement seront définitivement résolus», a-t-il affirmé avant d’indiquer que le secteur du transport a besoin de réformes. Et de préciser, à la suite de cela, que les difficultés viennent du fait que le secteur baigne dans une certaine informalité.
IPAR FAIT LE PLAIDOYER POUR LES ACTEURS DE LA MANGUE
Pour renforcer la résilience des acteurs de la mangue au Sénégal dans ce contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, le sociologue et chercheur Dr Sidy Tounkara recommande aux autorités sénégalaises de faciliter l’accès au financement des acteurs.
L’Initiative Prospective agricole et rurale (Ipar) a réalisé une étude sur les effets de la Covid-19 sur différentes chaînes de valeurs agricoles au Sénégal, notamment sur celles de la mangue. en effet, l’étude réalisée par le sociologue et chercheur, Dr Sidy Tounkara, montre que ces mesures ont eu des effets non négligeables dans la chaîne de valeur mangue. Dans le rapport, le chercheur a retenu une batterie de recommandations parmi lesquelles la facilitation de l’accès au financement des acteurs de la mangue.
Pour renforcer la résilience des acteurs de la mangue au Sénégal dans ce contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, le sociologue et chercheur Dr Sidy Tounkara recommande aux autorités sénégalaises de faciliter l’accès au financement des acteurs de la mangue. Il a fait cette recommandation dans le rapport d’étude réalisée par l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (Ipar) sur l’effet de la pandémie du coronavirus sur les chaînes de valeur dont les mangues. A l’en croire, il ressort des données obtenues que les petits producteurs, les Gie de femmes transformatrices et les exportateurs de mangues ont besoin de moyens financiers pour faire correctement leur travail.
Le fait de cibler ces catégories d’acteurs, indique-t-il, reviendrait à ce que les devises investies puissent être réinjectées dans l’économie sénégalaise pour soutenir le développement et l’industrialisation de la chaîne de valeur mangue au Sénégal. En plus, poursuit Tounkara, les mécanismes de financement innovants doivent être partagés, améliorés afin de booster cette chaîne de valeur, avec une meilleure implication des acteurs. «A l’image de l’intégration des dimensions transversales dans la planification, les collectivités territoriales des zones de production de la mangue doivent davantage tenir compte du secteur de la mangue dans leurs outils de planification», affirme t-il dans le document.
Par ailleurs, le chercheur suggère la mise en place d’une politique de transformation de la mangue et du consommer local. Il estime que la crise économique née de la crise sanitaire provoquée par la Covid-19 a démontré la nécessité d’investir dans la transformation de la mangue au Sénégal. «Avec les pertes de mangues ‘’sierra-léonaises’’ enregistrées en Casamance à cause de l’absence d’acheteurs, si l’industrie de la transformation était développée, il y aurait eu de fortes chances que les dégâts puissent être limités même si la transformation a aussi été secouée par la Covid19», indique Dr Tounkara qui considère que le fait d’investir dans la transformation de mangue pour limiter les pertes reviendrait aussi à construire des chambres de conservation pour stocker non seulement les produits bruts, mais aussi les produits transformés afin de les écouler durant des périodes plus clémentes. «Ainsi, la production et la conservation de pulpe de mangue ou de mangue fraîche devraient-elles permettre d’assurer une disponibilité de la matière première étalée sur les 12 mois de l’année sur toute l’étendue du territoire national», dit-il. En plus de ces recommandations, le chercheur préconise l’appui davantage de la recherche et la vulgarisation des techniques de production et de transformation de la mangue. «La chaîne de valeur mangue est très pourvoyeuse d’emplois au Sénégal pour nécessiter plus l’implication de la recherche.
En effet, la recherche devra continuer à travailler les variétés, dans des conditions de recherche plus développées, pour aller vers celles qui sont plus résistantes au manque d’eau, car les effets du changement climatique se font de plus en plus sentir avec des déficits pluviométriques qui grèvent la productivité des vergers». Il relève par ailleurs le fléau de la mouche des fruits qui constitue un sérieux handicap pour la promotion et le développement de la mangue sénégalaise.
L’ARMEE ESPAGNOLE RAPATRIE 25 DE SES SOLDATS AU SENEGAL TESTES POSITIFS AU CORONAVIRUS
Le coronavirus s’est introduit dans le détachement Marfil situé à la base aérienne de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à Dakar.
Osseynou BALDE avec (elespanol) |
Publication 18/08/2020
Le coronavirus s’est introduit dans le détachement Marfil situé à la base aérienne de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à Dakar. Ainsi, 25 soldats espagnols ont été testés positifs puis rapatriés samedi, conformément aux protocoles sanitaires établis par les Forces armées.
Le ministère de la Défense espagnol a rapatrié 25 de ses soldats de l'armée de l'air stationnés à Dakar, après avoir été testés positifs à la Covid-19. Certains soldats déployés par l'Espagne au Sénégal ont commencé à présenter des symptômes de la maladie, c'est pourquoi des tests PCR ont été effectués. Les résultats des tests de 25 militaires sont revenus positifs à la covid-19, bien qu'ils soient asymptomatiques ou légers.
Le détachement de Marfil, situé à la base aérienne de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à Dakar, compte environ 65 militaires. Sa mission principale est, sous le contrôle opérationnel du commandement des opérations Barkhane, de contribuer au transport logistique en appui à la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le rapatriement des 25 soldats infectés a eu lieu samedi dernier, conformément aux protocoles établis par les Forces armées, comme le rapporte l’armée dans un communiqué de presse. Une fois sur le sol espagnol, les militaires devront être placés en quarantaine.
Ainsi, 15 d'entre eux le feront à la base aérienne de Getafe et les 10 autres à Torrejón. Deux des militaires infectés présentant des symptômes plus graves ont été admis à l'hôpital Gómez Ulla, mais ils sont déjà sortis de l'hôpital. Le reste du contingent, bien que négatif aux tests, est maintenu en quarantaine à titre préventif, et avec toutes les mesures de protection et de sécurité requises pour arrêter les infections. La semaine prochaine, un vol d'Espagne à Dakar est prévu pour ramener ces militaires qui doivent continuer leur mission, une fois la période de quarantaine finie et que les tests effectués sur eux soient revenus négatifs.
D’AUTRES MILITAIRES ESPAGNOLS ONT ETE AUSSI RAPATRIES
Les 25 soldats rapatriés rejoignent désormais le groupe que l'Espagne a ramené de différentes parties du globe en raison de cas de coronavirus. À la mimars, alors que la pandémie ne faisait que commencer, l’armée avait ramené 22 soldats qui devaient rejoindre l'opération Atalanta pour lutter contre la piraterie dans l'océan Indien, après que l'un d'entre eux eut été testé positif au coronavirus sur une base militaire française àDjibouti. En mai, 19 militaires déployés à Mogadiscio ont été ramenés après avoir été testés positifs au coronavirus dans la mission européenne EUTM Somalia.
o. BaLde avec (elespanol
LA PLATEFORME DDM DIT NIET
Les membres de la Plateforme pour le Développement Durable de Mbao (Ddm) ne sont pas du tout en phase avec le ministre de l’Environnement et du Développement durable qui promet d’aménager un cimetière à l’intérieur de la forêt classée de Mbao.
Le ministre de l’environnement et du développement durable, Abdou Karim Sall, a annoncé avant-hier qu’un cimetière serait tracé à l’intérieur de la forêt classée de Mbao pour répondre à une demande sociale du département de Pikine. Un projet auquel s’opposent les membres de la Plateforme pour le développement durable de Mbao (Ddm). Ces derniers jugent le projet complètement aux antipodes de toutes les valeurs culturelles et religieuses.
Les membres de la Plateforme pour le Développement Durable de Mbao (Ddm) ne sont pas du tout en phase avec le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall qui promet d’aménager un cimetière à l’intérieur de la forêt classée de Mbao.
Dans une déclaration parvenue hier à «L’As», ils s’opposent énergiquement à ce projet qu’ils jugent aux antipodes de toutes les valeurs culturelles et religieuses. «Nous tenons à manifester notre déception à la suite de la déclaration du ministre qui affirme que l’Etat satisfera la demande de mise à disposition d’un espace dans la forêt classée de Mbao pour un cimetière», clament les membres de la plateforme Ddm qui jugent impertinent et incohérent le projet cimetière forêt. Car, soutiennent-ils, l’inhumation requiert de creuser une tombe, alors que les arbres tiennent sur des racines. «Creuser des fosses entraîne la coupe de racines. Et l’arbre ôté de ses racines n’aura plus de sève nourricière. Par conséquent, il meurt», martèlent-ils.
En outre, ils indiquent que l’aménagement d’un cimetière dans une forêt classée affecte de plein droit ce site dans le domaine public de l’État. «Par conséquent, le projet déclasse par ricochet cette zone de la forêt classée.
Conséquence : utiliser un simple protocole d’accord pour aménager un cimetière dans une zone classée fragiliserait la rigidité de l’article 27 du code forestier de 2018 qui accordait l’apanage du déclassement au président de la République», rappellent les membres de la Plateforme pour le Développement Durable de Mbao qui interpellent le Président Macky Sall, afin qu’il stoppe cette tentative désespérée, illégale et illégitime d’empiéter sur la forêt classée de Mbao.
«IL FAUT QUE LES MANUSCRITS DE NOS GUIDES RELIGIEUX SOIENT TRADUITS DANS LES LANGUES DE TRAVAIL ACADEMIQUE»
Souleymane Bachir Diagne, philosophe et professeur à l’université américaine de Colombia plaide pour la circulation des œuvres des guides religieux
Le philosophe et professeur à l’université américaine de Colombia plaide pour la circulation des œuvres des guides religieux. Se prononçant sur le sujet à l’occasion de l’anniversaire de la disparition de l’ancien khalife des Tidjanes Serigne Mansour Sy Boroom daara ji, Pr Souleymane Bachir Diagne souligne l’importance de traduire les œuvres des guides religieux du Sénégal dans les langues de travail académique.
Serigne Ahmed Dème, Seydi Hadji Malick Sy, Serigne Touba, Baye Niasse et tous les autres illustres guides religieux du Sénégal ont contribué au rayonnement de la pensée humaine. Et dans le souci de la vulgarisation de leurs écrits dont certains sont parfois méconnus, Pr Souleymane Bachir Diagne a insisté sur la nécessité de leur circulation.
Pour le philosophe sénégalais, ce qui rend vivante l’œuvre d’une personne, c’est sa circulation. C’est pourquoi il plaide pour une bonne circulation et une bonne conservation des manuscrits des guides religieux. «J’ai visité certaines bibliothèques, mais souvent certains livres sont très délabrés. Pour l’instant, les langues les plus utilisées dans le monde académique sont l’anglais et le français. Donc, il urge que les manuscrits des guides religieux soient traduits dans ces langues», indique Pr Souleymane Bachir Diagne qui insiste sur la pertinence de la circulation des œuvres de nos guides religieux. «De ce fait, les intellectuels pourront les lire et en discuter», souligne-t-il.
Pour l’auteur de «Comment Philosopher en Islam», il ne suffit pas simplement d’en faire des poèmes et de les chanter. Il faut que ces manuscrits soient édités en tenant compte des normes actuelles de l’édition pour qu’ils puissent avoir une pénétration académique adaptée.
LES MODALITES SERONT FIXEES MERCREDI PROCHAIN
La reprise du dialogue politique se fera dans les prochains jours. Les différents pôles présents à la table des concertations sont convoqués ce mercredi pour discuter des modalités de travail.
La reprise du dialogue politique se fera dans les prochains jours. Les différents pôles présents à la table des concertations sont convoqués ce mercredi pour discuter des modalités de travail. Ils devront, eux aussi, apprendre à dialoguer en présence du virus.
La Covid-19 est venue chambouler le pays. Elle n’a pas épargné les activités liées aux concertations nationales qui, depuis le 23 mars 2020, ont été suspendues. Plus grave encore, elle menace gravement la tenue des élections locales pour la date du 28 mars 2021. D’ailleurs, les acteurs avaient alerté sur la nécessité de reprendre au plus vite les discussions au risque d’hypothéquer le scrutin en vue. Mais apparemment, plus de peur que de mal.
En effet, après les tractations effectuées par les différents acteurs, il a été décidé de reprendre les travaux demain. Tout au moins, selon nos informations, la Direction générale des Elections (DGE) a appelé hier les différents membres du dialogue politique pour leur dire qu’une réunion sera organisée ce mercredi.
Et, note-t-on, chaque pôle (pouvoir, majorité comme non-aligné) devra envoyer deux personnes au siège de la CENA où devront se tenir les discussions. Il s’agira de définir les modalités à adopter pour la reprise du dialogue ainsi que le calendrier de travail. Selon notre interlocuteur présent à la table du dialogue, si cela ne dépendait que de la Commission cellulaire dirigée par le Général Niang, les choses pourraient s’accélérer avec un mode de travail très efficace. Joint au téléphone, le coordonnateur du Front de résistance nationale (FRN), Moctar Sourang, confirme la réunion prévue demain au siège de la CENA. A la question de savoir s’il est bien possible de finir à temps les travaux du dialogue politique, Monsieur Sourang indique que si on démarre tout de suite, on a de fortes chances de respecter la date prévue pour les élections locales.
Au pire des cas, ajoute-t-il, on pourrait grignoter un mois, voire deux ou trois. «Et ce ne serait pas un problème», a renchéri le coordonnateur du FRN. A l’en croire, rien ne pouvait justifier cette suspension aussi longue surtout que les conseils des ministres et les séminaires gouvernementaux se tiennent normalement depuis la levée de l’état d’urgence. Il pense que ces concertations sont essentielles pour la démocratie puisqu’elles permettent de choisir nos élus et nos dirigeants. Donc, précise-t-il, il ne faudrait pas qu’on les banalise.
A l’en croire, l’opposition a toujours exprimé son souhait de voir les choses reprendre dans les plus brefs délais, parce qu’il y va du respect du calendrier électoral. «Il faut qu’on apprenne à organiser les élections à date échue. Cela fait partie aussi de la démocratie. On ne peut pas prolonger des mandats comme ça. C’est antidémocratique», déclare Moctar Sourang qui s’est réjoui qu’on ait décidé aujourd’hui de définir les modalités de reprise des activités en prenant en compte la nouvelle donne, en l’occurrence la pandémie de Covid-19.
PROROGATION DU DELAI IMPARTI POUR LE DIALOGUE POLITIQUE !
Le coordonnateur du FRN estime en outre que le focus devrait être mis sur l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral.
En effet, soutient-il, des manquements très graves ayant occasionné des fraudes massives ont été notés au sortir de l’élection présidentielle. «On était en train de discuter avec les partenaires du Sénégal, l’UE et l’USAID, qui étaient disposés à financer ces opérations d’audit du fichier et d’évaluation du processus électoral. Et cela va prendre du temps», explique Moctar Sourang. C’est pourquoi, il est convaincu qu’il faut rapidement redémarrer pour terminer, dans un délai d’un mois, le dialogue politique.
Revenant sur les élections fixées à la fin du premier trimestre de 2021, il indique qu’il faudrait s’arranger pour les tenir à date échue. «C’est cela la position de principe de l’opposition. Nous l’avons exprimée partout. Nous pensons que dans les plus brefs délais, le Président va prendre un décret pour prolonger d’abord le délai des concertations. Nous croyons qu’un mois peut suffire pour terminer le dialogue et mettre en place maintenant un comité de suivi qui va suivre un peu les opérations d’audit», a conclu le coordonnateur du FNR.
Ces nouvelles contaminations ont été détectées à partir de tests réalisés sur les échantillons prélevés sur 926 individus, soit un taux de positivité de 7, 34 %, a indiqué le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye.
Dakar, 18 août (APS) – Le ministère de la Santé a comptabilisé mardi 68 nouvelles contaminations de Covid-19 au cours des dernières 24 heures portant officiellement à 12.305 le nombre de personnes infectées par le virus depuis son apparition dans le pays, le 2 mars.
Ces nouvelles contaminations ont été détectées à partir de tests réalisés sur les échantillons prélevés sur 926 individus, soit un taux de positivité de 7, 34 %, a indiqué le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye.
Intervenant lors du point quotidien sur la maladie retransmis en direct sur la télévision publique, la RTS, le directeur de la Prévention a souligné que 41 parmi les nouvelles infections touchent des personnes suivies par les services sanitaires.
Deux nouveaux cas importés ont également été enregistrés à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), alors que les 25 autres étaient issues de la transmission communautaires. Des cas de contamination à la source inconnue localisés à diverses endroits du pays.
Le docteur Ndiaye a fait savoir qu’aucun décès n’avait été enregistré au cours des dernières 24 heures, signalant également la guérison supplémentaire de 39 patients.
Près de six mois après son apparition au Sénégal, le coronavirus a infecté 12.305 personnes, engendré 256 décès, tandis que 7.767 personnes ont guéri de la maladie.
A la date d’aujourd’hui, 4.281 patients, dont 48 dans un état grave, sont en observation dans les différents centres de traitement dédiés à la maladie à travers le pays, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
MALICK SALL EN EAUX TROUBLES
La grève du Sytjust et la récente sortie de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), suite à l’affectation d’un des leurs, viennent s’ajouter à la polémique née du limogeage des magistrats Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck
Les difficultés s’enchainent dans le milieu judiciaire. La grève du Sytjust et la récente sortie de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), suite à l’affectation d’un des leurs, viennent s’ajouter à la polémique née du limogeage des magistrats Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck. Des faits qui ont tous eu lieu sous le passage de Me Malick Sall à la tête du département de la Justice. Une mésentente qui place donc le Garde des Sceaux en désaccord avec des services relevant de son ministère.
«Je vais remettre de l'ordre dans la justice», avait déclaré Me Malick Sall, dans une de ses premières sorties après sa nomination en tant que Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Le mardi 16 avril 2019, il reçut le témoin des mains de son prédécesseur, Ismaïla Madior Fall. Plus d’une année donc à la tête de ce ministère, Me Malick Sall semble être pris au piège de dame justice. Et pourtant, la mise en garde était de taille. Lors de la cérémonie de passation de service, son prédécesseur, Ismaïla Madior Fall l’avait prévenu : «La justice est un des secteurs les plus ordonnés du Sénégal. Il y a des problèmes, certes, mais il n’y a pas un désordre». Les problèmes s’accumulent et les griefs aussi.
Pour preuve, les magistrats ont fait une déclaration publique pour remettre en question une décision de la hiérarchie. Le 12 août dernier, l’Union des magistrats sénégalais (Ums), a sorti un communiqué pour s’attaquer à l’affection du magistrat Ngor Diop, jusqu’alors président du Tribunal d’instance, de Podor à Thiès où il est attendu comme conseiller à la Cour d’Appel de la cité du Rail. L’Ums a qualifié «d’inacceptable» une pratique qu’elle considérait comme étant révolue. «A la suite de l’usage abusif de la procédure de consultation à domicile à la laquelle on a assisté par le passé, les engagements de l’ancien Garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, et la pratique du Conseil supérieur de la magistrature nous avaient fait penser que le respect de la lettre et de l’esprit de cette procédure était devenu un acquis. Nous sommes désolés de constater que, sur ce point, un recul est en train de se dessiner, au grand dam des magistrats», pouvait-on lire dans le communiqué envoyé aux rédactions.
Mieux, les magistrats ont aussi promis de s’attaquer à la décision en portant l’affaire devant les tribunaux. A côté des magistrats, les greffiers ont aussi manifesté de vive voix leur désaccord avec le Garde des Sceaux. Me Aya Boun Malick Diop et ses collègues du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) sont en grève depuis plusieurs semaines pour exiger de Me Malick Sall, le respect des engagements entérinés avec son prédécesseur, Ismaïla Madior Fall.
Les conséquences sont nombreuses. Hormis le blocage dans la délivrance des documents administratifs tels que les casiers judiciaires et autres, la grève est ressentie dans plusieurs secteurs (voir Sudquotidien du 17 août). Le passage du ministre Me Malick Sall à la tête du département de la Justice, c’est aussi le limogeage du magistrat Moustapha Ka, suite à sa déclaration à la tribune du Comité des droits de l’homme des Nation unies à Genève, selon laquelle, «l’Etat du Sénégal s’engage à réhabiliter Karim Wade, après son procès devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei)».
Le même sort a été réservé au magistrat Samba Ndiaye Seck pour les mêmes motifs. Au temps, l’Ums avait aussi déploré la décision ministérielle et avait même fait état d’une brutalité. «Il est vrai que l’autorité politique est libre de se séparer, à tout moment, de tout collaborateur. Mais l’Ums ne peut pas manquer de déplorer la brutalité et la médiatisation de cette révocation qui ont jeté en pâture deux valeureux magistrats dont la bonne foi n’est pas discutée». Mieux, elle dénonçait un «non-respect du parallélisme des formes» et invitait les autorités «au respect strict de ce principe».
Dans un entretien accordé au quotidien l’Observateur, en octobre 2019, Me Malick Sall est largement revenu sur ses motivations. Diriger Dame justice est une mission qui parfois soumet le ministre à des exercices qui l’exposent souvent aux dénigrements ou rejets totalement, par le peuple ou les membres du système judiciaire. A l’aube de l’année 2012, l’actuelle présidente du Conseil économique social et environnemental, Aminata Touré, alors ministre de la Justice, avait essuyé beaucoup de critiques pour sa gestion de la traque des biens supposés mal acquis, lancée par le régime du président Macky Sall, en vue de recouvrer des avoirs supposés «frauduleusement» dilapidés par des proches du Président Abdoulaye Wade. Il s’en est suivi Me Sidiki Kaba.
La continuité de la traque, surtout l’affaire Karim Wade a poussé le ministre, à des sorties médiatiques sujettes aux polémiques. Il y a aussi le procès de l’ancien président tchadien Hissein Habré, dans la capitale sénégalaise qui avait mis Me Sidiki Kaba sous le feu des projecteurs. Pourtant les jalons de ce procès, qualifié de «l’Afrique juge l’Afrique», ont été posés par Aminata Touré qui a signé avec le représentant de l’Union africaine l’accord portant création des Chambres africaines extraordinaires, au sein des juridictions sénégalaises, chargées de connaître des crimes commis au Tchad sous le magistère du président Habré.
Ismaïla Madior Fall a quitté les amphithéâtres pour devenir le troisième ministre de la Justice de Macky Sall. Entre ce que d’aucuns qualifient de «renoncement» à «ses convictions» pour un poste politique et mise en branle de projets de «réformes contestées» de la Constitution, Ismaïla Madior Fall aura encaissé plusieurs diatribes.
Le souvenir de son passage à l’Assemblée nationale, en avril 2018, pour défendre la loi sur le parrainage est encore vivace. Bousculé par une opposition, avec à sa tête le député libéral Serigne Cheikh Mbacké, qui lui a collé le sobriquet de «tailleur de la Constitution», il avait fini par perdre son calme. Aujourd’hui, c’est Me Malick Sall qui se retrouve dans des eaux troubles.
LA COSYDEP LIVRE SES RECOMMANDATIONS
L’année scolaire 2019-2020, profondément affectée par la covid-19, aura été un véritable parcours de combattant pour la chaine des acteurs (apprenants, enseignants, parents et partenaires).
L’année scolaire 2019-2020, profondément affectée par la covid-19, aura été un véritable parcours de combattant pour la chaine des acteurs (apprenants, enseignants, parents et partenaires). Les cours se sont déroulés pour la première fois, dans l’histoire du système éducatif, en plein hivernage, exposant les élèves, l’encadrement et le personnel enseignant à plusieurs risques.
Ainsi, face à une telle situation, il est probable que beaucoup de facteurs influeront sur les résultats. Pour apporter sa partition sur les conduites à tenir ultérieurement, la COSYDEP met sur la table quelques recommandations. Elle l’a fait savoir hier, lundi 17 août à travers un communiqué dont une copie est parvenue à la Rédaction de Sud Quotidien.
Sur les examens certificatifs de fin d’année, plusieurs facteurs influeront très probablement sur les résultats de cette année exceptionnelle de la pandémie de covid-19. C’est ainsi que pour apporter sa partition sur le bon fonctionnement de l’école, la COSYDEP met sur un certain nombre de recommandations à adopter. Selon le communiqué «la réduction des effectifs pourrait éventuellement impacter positivement les résultats et confirmer que les effectifs réduits sont un facteur de qualité contrairement aux effectifs pléthoriques».
Toutefois, la COSYDEP n’a pas manqué de souligner certains manquements liés au bon fonctionnement des enseignements et apprentissages, «l’insuffisance en personnel enseignant dans certaines disciplines, combinée à la mobilisation d’enseignants pas suffisamment préparés à tenir des classes d’examens, pourrait constituer une limite dans la qualité de l’encadrement des élèves», renseigne le document. Cependant, la COSYDEP milite sur la nécessité d’adopter un certain nombre de dispositifs, notamment «la veille sur le respect du protocole sanitaire jusqu’aux examens et la responsabilisation des communautés pour s’assurer de l’observance stricte des mesures barrières», indique la source.
Parallèlement au respect du protocole sanitaire, il est dit également que «la capacité d’anticipation du système face aux effets de l’hivernage pourrait impacter le temps réel d’apprentissage et de poser un problème d’équité». Toujours selon le même document «le renforcement de la vigilance dans le choix, l’administration et la correction des épreuves doit être en cohérence avec le protocole pédagogique». Autre chose que souligne le communiqué c’est «l’apport de réponses pratiques à des questions classiques et récurrentes telles que le défaut de pièce d’état civil. Au court terme, le système devra changer de perspective pour des solutions structurelles durables en lieu et place des mesures habituellement prises qui ne sont que conjoncturelles («composer sous réserve», «organiser des audiences foraines»).
La dernière recommandation rapportée par notre source consiste à «la prise de dispositions pertinentes pour l’accompagnement des candidats qui sont exemptés de la reprise pour raison de maladie et la tenue de la cession de remplacement qui leur est dédiée». La COSYDEP estime par ailleurs sur l’année scolaire 2020-2021, il est indispensable d’établir un bilan objectif, exhaustif et inclusif sur tout le processus de la reprise en vue d’apprécier la portée et le taux de couverture des multiples offres d’accompagnements des apprenants mais aussi l’évaluation de la mise en œuvre des protocoles sanitaire et pédagogique.
Exclu de l’Alliance des forces du progrès (Afp), en même temps que Mme Mata Sy Diallo Présidente des Femmes (MOUNFEP) et Malick Gueye, Secrétaire général national du Mouvement des jeunes pour le progrès (MNJP), Malick Gakou met sur pied un parti, le 17 août 2015, dénommé Grand parti (Gp). Après 5 années d’existence, le leader du Gp semble se calmer après le rêve brisé de succéder au président Macky Sall en 2019, freiné en cela par le Conseil constitutionnel pour défaut de parrainage. La Covid-19 l’a rendu encore plus docile.
Son divorce définitif d’avec son mentor, Moustapha Niasse, Secrétaire général de l’Alliance des forces du progrès (Afp) a été acté par la création de sa propre formation politique, le Grand parti (Gp), le 17 août 2015. En effet, Malick Gakou, venait ainsi de consommer sa séparation avec le président de l’Assemblée nationale, qui avait décidé, avec son Bureau politique, de soutenir la candidature de Macky Sall, en 2017.
L’ancien Ministre des Sports, ancien président du conseil régional de Dakar, ancien vice-président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) et ancien président du Guédiawaye Football Club (Gfc) prend alors son destin en main. Pour ce faire, il décide de cheminer avec Mata Sy Diallo Présidente des Femmes (Mounfep) et Malick Gueye, Secrétaire général national du Mouvement des jeunes pour le progrès (Mnjp), tous exclus du parti pour «rébellion» contre les instances du parti.
Le désormais ex-numéro 2 de l’AFP commence alors une tournée nationale, dans le but de massifier sa nouvelle formation. Son périple le mène dans la région de Tambacounda et le département de Koumpentoum. Dans une note parvenue à la rédaction de Sud Quotidien, le 6 octobre 2015, le GP informe que dans le cadre de son opération «Toxu», il a décimé les rangs de l’Alliance des forces du progrès (AFP) à Koumpentoum et Tambacounda, non sans préciser qu’il a aussi pêché au sein de l’Alliance pour la République (Apr), le Parti socialiste (Ps) et de Yonu askan wi de Tamba.
LA COORDINATION DE MANKOO TAXAWU SENEGAAL LUI DONNE DES AILES
Un lancement en grande pompe de son parti qui lui permet de nouer une alliance avec certains leaders de l’opposition au sein de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal, avec laquelle, il a pu gagner 3 sièges de députés à l’élection législative de 2017. Fort de cela, et nommé pendant plusieurs mois coordonnateur de ladite plateforme utilisée pour soutenir le député maire, Khalifa Sall, emprisonné dans le cadre de la Caisse d’avance de la ville de Dakar, le Docteur en Sciences économiques se taille le costume de président et dit être certain de battre Macky Sall en 2019. Alors commence une communication sans précédent autour de son programme dénommé “Programme alternatif Suxxali Senegaal“ (Pass), à un an de la présidentielle de février 2019. Il dit avoir axé ledit programme sur l’épanouissement social et culturel de l’homo-senegalensis au sein de sa famille, de son village et de sa ville et ambitionne de porter la qualité de la gouvernance politique et économique à un niveau qui renforcera les capacités du pays à répondre plus efficacement aux défis du développement. Très sûr de lui, Malick Gakou se chargera lui-même du dépôt des listes de ses parrains au Conseil constitutionnel. Ce qui lui a valu une brève interpellation par les gendarmes, pour avoir déchiré la liste de l’ordre des passages trouvée sur les lieux.
LE FILTRE DU PARRAINAGE
Hélas, sa course folle vers le fauteuil présidentiel sera stoppée par le Conseil constitutionnel, le mardi 8 janvier 2019. Les “7 Sages“ ont invalidé les parrainages du candidat du Grand Parti, après une mise en sursis pour cause de doublons. En effet, le GP avait validé 65.000 parrains sur les 67.000 déposés. Le recours déposé auprès des “7 Sages“, pour contestation de l’invalidation de leurs listes de parrainage, n’y fera rien. Celui qui était sûr d’écarter le président Macky Sall, dès le premier tour, ne sera finalement pas sur la ligne de départ, le 24 février 2019. Grosse désillusion !
Néanmoins, celui qui a regretté d’avoir laissé passer sa chance à l’élection locale de 2014, dans ce qui avait été considéré à l’époque comme son «fief», Guédiawaye, décide de faire face au régime en place en se liguant avec le candidat de la coalition “Idy 2019“, en l’occurrence Idrissa Seck. En tant que coordonnateur de ladite coordination, lors de la dernière présidentielle, son candidat sortira deuxième avec 20,51% des voix. Ce qui n’était pas suffisant pour forcer le second tour au candidat Macky Sall qui avait largement dépassé le pourcentage requis pour passer dès le premier tour, 58,26%. Après cette «déconvenue», le leader du Gp se terre dans un silence assourdissant, après quelques timides et vaines initiatives autour des contrats pétroliers et gaziers mis au grand jour par la chaine de télévision britannique BBC. La survenue de la pandémie de la Covid-19 et l’invite à l’unité lancée par le chef de l’Etat, Macky Sall le feront sortir de sa réserve. Mais, c’est pour accepter de laisser de côté, les enjeux partisans pour adhérer à l’appel du président.
LA PANDEMIE DE LA COVID-19 LE REND PLUS DOCILE
Estimant que la pandémie du Coronavirus peut constituer une menace durable pour l’avenir de la Nation, Malick Gakou avait exprimé toute sa disponibilité à Macky Sall, non sans promettre de ne ménager aucun effort pour mobiliser toute son énergie autour de cette bataille, afin de gagner la guerre contre le Coronavirus. Mieux, non seulement, il promet au chef de l’Etat de faire voter la loi d’habilitation par ses 3 députés, mais aussi met à la disposition du président, les spécialistes de son parti, dans le but d’intégrer la cellule de riposte contre le Coronavirus. Depuis lors, le leader du GP est resté aphone sur la gestion de la crise sanitaire qui est loin d’être un long fleuve tranquille pour le régime de Macky Sall. Pendant ce temps, des sources annoncent son entrée dans le futur gouvernement dit d’union nationale.