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23 septembre 2025
LE LIEN ÉTAT-MILIEUX RELIGIEUX A RUDE ÉPREUVE
L’adresse à la Nation du chef de l’Etat, Macky Sall, le lundi 11 mai dernier, a ceci de particulier qu’il a réussi à provoquer une levée de boucliers sans précédent, depuis le début de la pandémie au Sénégal
L’adresse à la Nation du lundi 11 mai dernier a vraisemblablement poussé à une certaine levée des boucliers, un peu partout, soit pour fustiger les nouvelles mesures prises par le chef de l’Etat, Macky Sall, soit pour refuser de les mettre en pratique, au vu de la situation actuelle de la pandémie dans le pays. De toutes ces controverses toutefois, la décision portant sur l’ouverture des lieux de culte caracole en tête, mettant ainsi à l’épreuve le rapport symbiotique entre les pouvoirs temporel et spirituel qui a fortement prévalu dans ce pays dit laïc.
L’adresse à la Nation du chef de l’Etat, Macky Sall, le lundi 11 mai dernier, a ceci de particulier qu’il a réussi à provoquer une levée de boucliers sans précédent, depuis le début de la pandémie au Sénégal.
En effet, les critiques des nouvelles décisions d’allègement des restrictions par Macky Sall ont fusé de partout. La classe politique, surtout les adversaires au régime en place, tout comme certains membres de la société civile, ont manifesté leur profond désaccord concernant cette nouvelle stratégie d’adaptation à la présence du virus retenue par les tenants du pouvoir. Ils sont nombreux à fustiger, pour diverses raisons toutes aussi valables les unes que les autres, le réaménagement de l’horaire du couvre-feu, l’ouverture des marchés hebdomadaires appelés “Louma“, la reprise des enseignements pour les élèves en classe d’examen.
De toutes ces nouvelles mesures qui ont suscité un tollé, celle relative à l’ouverture des lieux de culte occupe cependant une place de choix. Que ce soit la Mosquée Omarienne, Tivaouane, la Grande Mosquée de Dakar, la famille feu Madior Cissé de Saint-Louis, ou encore l’Eglise catholique, tous ont décidé de maintenir fermer leurs lieux de culte. Ils brandissent à l’unanimité l’argument selon lequel les motifs pour lesquels les lieux de culte avaient été fermés sont toujours là et en pis, avec l’aggravation du nombre de cas positifs et de décès de Covid-19. Un semblant de désaveu pour le chef de l’Etat venant de certains religieux quand on sait que, des indépendances à nos jours, l’Etat et les hommes politiques se sont toujours appuyés sur les chefs religieux pour conquérir et exercer le pouvoir.
Mieux, les chefs religieux ont toujours servi d’adjuvants à l’Etat pour mettre en œuvre ses politiques économique, sociale et même culturelle. L’on se rappelle que le premier président du pays, feu Léopold Sédar Senghor, avait réussi à bénéficier de l’appui de l’essentiel des chefs religieux durant son magistère.
Son successeur, Abdou Diouf, n’en fera pas moins, même s’il est parvenu à garder une relative neutralité quant à son appartenance confrérique. Cela, contrairement à son suivant, Me Abdoulaye Wade qui s’est carrément affiché comme un président talibé. Quant au président Macky Sall, tout au début de son magistère, il avait considéré et qualifié les marabouts comme des citoyens «ordinaires», même s’il leur reconnaissait leur rôle de modérateurs et leur influence sur la société sénégalaise. Il a été obligé de reconsidérer le statut des religieux, à la veille des Locales de 2014, prenant conscience de l’impact politique et social des religieux sur son magistère.
Pour ainsi dire, malgré son statut de République laïque, le Sénégal s’est toujours particularisé par une forte collaboration entre le religieux et le politique. Cette décision de certains guides religieux de maintenir encore fermer leurs lieux de culte, ramant ainsi à contre-courant de la nouvelle mesure prise par le président Macky Sall, porterait-il un sacré coup au rapport temporel et spirituel, ou à l’image du chef de l’Etat ? En attendant de savoir ce que l’avenir réserve à ce niveau, une chose est sûre : il ne sera pas aisé pour Macky Sall de sauver les meubles, s’il parvient déjà à digérer la pilule.
UN 28E DÉCÈS ANNONCÉ
Le Sénégal a déploré ce lundi un deuxième décès du coronavirus, le 28e depuis l’apparition de la maladie dans le pays, le 2 mars.
Dakar, 18 mai (APS) - Le Sénégal a déploré ce lundi un deuxième décès du coronavirus, le 28e depuis l’apparition de la maladie dans le pays, le 2 mars.
‘’Le Sénégal vient d’enregistrer son 28e cas de décès lié au Covid-19. Il s’agit d’un homme âgé de 65 ans, habitant Tivaouane. Il est décédé ce lundi (…) à 13h à l’Hôpital Principal de Dakar’’, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué parvenu à l’APS.
Un premier cas de décès a été annoncé ce lundi par les autorités sanitaires. La victime, une femme âgée de 65 ans a rendu l’âme à 10 heures 30 à l’hôpital Principal de Dakar.
Le Sénégal a enregistré son premier décès lié au nouveau coronavirus le 31 mars, en la personne de Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille.
A la date du 18 mai 2020, le pays a officiellement dénombré 2544 cas de coronavirus dont 1076 guérisons, 28 décès et une évacuation d’un patient à son pays d’origine, selon les autorités sanitaires
LES TRANSPORTEURS SORTENT DU BOIS
La fermeture des gares routières et les restrictions apportées à la circulation interurbaine, ont eu des conséquences sur les revenus des chauffeurs et les transporteurs.
La fermeture des gares routières et les restrictions apportées à la circulation interurbaine, ont eu des conséquences sur les revenus des chauffeurs et les transporteurs. En décidant d’apporter des allégements dans les conditions de l’état d’urgence, le président de la République, Macky Sall, a maintenu les interdictions sur le transport entre deux villes, sauf à Dakar. En cette veille de fête de la Korité, les transporteurs veulent la levée de la mesure afin qu’ils retrouvent leurs activités
ALASSANE NDOYE, SECRETAIRE GENERAL DU SYNDICAT DES TRANSPORTEURS ROUTIERS DU SENEGAL : «Dans 48 heures, si les autorités ne réagissent pas, je donnerais l’ordre de rouvrir les gares routières»
«Faire arrêter ses activités à un transporteur, pendant 2 mois, constitue un manque à gagner considérable. Nous respectons les décisions du président de la République, Macky Sall, ce qui est une obligation. Mais, à force de supporter notre inactivité, nous sommes financièrement à terre. Quand la pandémie s’est déclarée, tous les secteurs se sont conformés aux recommandations du chef de l’Etat. Mais, récemment (dans son discours du lundi 11 mai, ndlr) il a apporté des allègements dans les interdits faits à des secteurs d’activités, en excluant les transporteurs interurbains. C’est pourquoi nous l’invitons à trouver une solution à nos problèmes. De la même façon que des atténuations ont été apportées à la fréquentation des lieux de commerce et de culte, nous souhaitons la levée des interdictions sur le transport interurbain. D’ici la Korité, si une solution n’est pas trouvée, nous allons agir avec les moyens à notre disposition. S’il n’y pas de changements entretemps, j’instruirai tous les chauffeurs à se remettre (au travail) pour avoir de quoi passer la fête de la Korité. D’ici 48 heures, si les autorités ne réagissent pas, je donnerai l’ordre que les gares routières soient rouvertes. On a été en contact notre ministre de tutelle, en charge des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, El Hadji Oumar Youm. Il nous a signifié que le gouvernement s’en tient aux dispositions antérieures. Quand on nous demande de sursoir à notre travail, il faut qu’on soit aidés. Nous sommes oubliés dans la prise en charge des impactés de la Covid-19.».
GORA KHOUMA, SECRETAIRE GENERAL DE L'UNION DES ROUTIERS DU SENEGAL : «L’Etat doit aller au bout de la logique en ouvrant les gares routières»
«L’Etat veut une chose et son contraire. Nous acteurs routiers, nous avons demandé la réouverture de toutes les gares routières, avec un transport vers toutes les directions. Mais, notre requête n’a jusqu’à présent pas eu un retour favorable. Si maintenant l’Etat dit que ceux qui souhaitent fêter la Korité en famille peuvent avoir une autorisation, les paysans qui doivent préparer la période hivernale peuvent se mouvoir, que les enseignants doivent regagner les salles de classes, pourquoi interdire la circulation interurbaine ? Tout ce beau monde ne va pas marcher pour rejoindre leur nouvelle destination. L’Etat non plus ne leur fournira pas de véhicules. Donc, l’idéal, c’est la réouverture des gares routières tout en imposant le respect des mesures barrières. Il n’y a pas d’autres solutions. Du moment que c’est le président de la République, Macky Sall, qui a nous dit d’apprendre à cohabiter avec le virus, forcement il faut qu’on s’adapte à la donne. Etant donné qu’il y a eu un allègement sur les heures du couvre-feu, les lieux de culte et les marchés sont rouverts, il n’a qu’à continuer dans sa démarche. Que les gares routières soient rouvertes !»
Fête de l’Aïd El Fitr prévue dimanche
Les calculs de l’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (ASPA) prévoient la célébration de la fête de l’Aïd El Fitr pour dimanche prochain. Dans un communiqué, le président de l’ASPA, Maram Kairé, indique que vendredi prochain, la conjonction (entre la lune et le soleil, Ndlr) se produira presque au moment du coucher du soleil. Par conséquent, la lune se couchera avant le soleil quasiment partout à travers le monde. Du coup, les astronomes estiment qu’on ne peut pas observer un premier croissant lunaire quand la lune se couche avant le soleil. Par contre, le samedi 23 mai, la lune se couchera à 20h22, soit 49mn après le soleil qui se couche à 19h33. Ainsi, le croissant lunaire sera alors âgé de 1j 02h depuis la conjonction et sa surface éclairée sera de 1,19%. Bien qu’étant encore assez faible, ils pensent qu’il sera observable à l’œil nu partout à travers le Sénégal où le ciel est dégagé. Les astronomes prévoient ainsi la fin du ramadan pour le samedi 23 mai. Ils précisent par ailleurs que le fait que la conjonction se produisant à une heure très proche du coucher du soleil pour le vendredi 22 mai, la lune se couchera avant le soleil, appelant ainsi à faire très attention aux faux témoignages d’observation d’un croissant lunaire dans ces conditions. Selon les astronomes, on ne peut pas observer un premier croissant lunaire quand la lune se couche avant le soleil.
Un 28e décès lié au Covid-19 enregistré
C’est le troisième âge qui est encore victime du coronavirus. La liste des décès liés au covid-19 s’allonge. Au cours de la seule journée d’hier, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé deux décès. Le 28e décès est un homme âgé de 65 ans, habitant à Tivaouane. Il a été rappelé à Dieu hier vers 13h à l’hôpital Principal de Dakar.
66 personnes en quarantaine à Fatick
C’est l’affolement total au quartier traditionnel de Ndiaye Ndiaye de la commune de Fatick qui a enregistré dimanche dernier un cas positif au Covid-19. D’habitude très animé, le quartier est aujourd’hui dans un calme plat. La peur a pris le dessus sur les populations qui ne sont pratiquement pas sorties de leurs concessions toute la journée. Une attitude compréhensible, compte tenu du nombre important de personnes contacts avec le malade au niveau du quartier. Des sources de «L’As» renseignent que 66 contacts du chauffeur infecté du coronavirus sont mis en quarantaine. Il s’agit de 34 personnes habitant la même demeure que le malade et 32 vivant dans d’autres maisons du même quartier. Parmi eux, il y a un agent du district sanitaire deNiakhar présentement en isolement au poste de santé de Niakhar.
Couvre-feu à Mbour
Pas de répit pour les forces de l’ordre de Mbour. Dans la nuit du 17 au 18 mai 2020, la Police a immobilisé 3 véhicules qui ont été mis en fourrière. Il se trouve en effet que leurs propriétaires ont violé le couvre-feu. En plus de l’immobilisation des véhicules, une personne a été placée en garde à vue pour conduite sans permis et non-respect du couvre-feu.
Kaolack ne compte que 5 malades du Covid-19
Le centre de traitement des épidémies de Kaolack se vide petit à petit. C’est dire qu’on va vers l’extinction du foyer de Kaolack, sauf importation de cas. Le personnel médical de la capitale du Saloum commence à souffler un peu. En fait, sur les 11 malades du covid19 de Sédhiou qui étaient transférés au centre de traitement des épidémies de Kaolack situé à l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass, 9 sont déclarés guéris. Hier, le ministère de la Santé a déclaré 4 patients guéris après deux tests. Le centre ne compte désormais que 5 malades dont 3 issus de la région de Kaolack et 2 de Sédhiou.
Seuls 2 malades du Covid-19 internés à Ziguinchor
Le gouverneur de Ziguinchor a fait hier le point de la situation du covid-19 dans sa région. Guédj Diouf a précisé que la région n’a enregistré que 18 cas depuis le début de la pandémie. A ce jour, d’après le chef de l’Exécutif régional, 15 cas sont déclarés guéris. Présentement, seuls deux patients sont internés au centre de traitement des épidémies de Ziguinchor. Toutefois, la capitale du Sud déplore un décès lié au Covid-19.
La Police de Malika arrête une bande armée de 10 membres
Magnifique coup de filet de la Police. Pour le plus grand bonheur des populations de Malika, les limiers de la zone ont mis hors d’état de nuire une bande qui avait instauré la terreur dans la localité. Il s’agit d’une bande de 10 membres qui utilisaient des moyens de transport et des armes à feu pour perpétrer leurs actes criminels. D’après le bureau des relations publiques de la Police, la bande qui a commis plusieurs crimes a eu à blesser même un jeune de 25 ans à la poitrine par arme à feu. C’est ainsi que le commissariat de Malika a peaufiné une stratégie qui a permis de mettre le grapin sur tous les membres de la bande. Un important lot de matériels, produits de leurs forfaits, a été saisi lors de leur interpellation. L’enquête suit son cours.
5 000 masques, 25 tonnes de riz…
Le directeur de la Maintenance, des Constructions et des Equipements du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) a offert 5 000 masques, 25 tonnes de riz et 30 thermo flashs (1 pour chaque mosquée) aux populations et aux daara de Saint-Louis. Ce don a été élargi à la Cité Ngallèle, Ngallèle extension, Kanda aviation, Cité liberté, Cité Boudiouk et Maka Toubé. Bamba Fall a promis de remettre des masques aux élèves avant la rentrée scolaire prévue le 2 juin.
Diouldé Baldé meurt électrocutée dans sa chambre
Le quartier Darou de PikineNord a vécu hier une journée tragique. A l’origine, la mort par électrocution d’un de ses habitants répondant au nom de Diouldé Baldé, âgée de 45 ans. Selon nos sources, les faits se sont produits avant-hier dimanche aux environs de 12 heures. La dame Diouldé, qui faisait le ménage dans sa chambre, a eu la malchance de toucher un fil électrique reliant la télévision à la prise de courant. Instantanément, elle reçoit une décharge qui ne lui laisse aucune chance. Sur ce, son mari, assisté par le voisinage, a évacué Diouldé au Centre de santé Dominique de Pikine-Ouest dans l’espoir de la sauver. Mais malheureusement, arrivés sur place, le médecin légiste n’a fait que constater la mort par électrocution de Diouldé. Auparavant, la Police de Pikine, informée du drame, s’était déplacée sur les lieux du sinistre pour s’enquérir de la situation.
Le CESE dans l’air du temps
La pandémie a fini de changer le mode de fonctionnement de nos institutions. Le bureau du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) s’est réuni hier, en visioconférence, pour préparer la feuille de route de la session initialement prévue au mois de mars 2020, mais reportée en raison du Covid-19. Tirant les leçons des mutations induites par l’épidémie, le bureau, sous la Présidence d’Aminata Touré, a engagé les conseillers à travailler sur la crise sanitaire et les conséquences multiformes qu’elle va générer dans les mois et années à venir. Ainsi, il a été validé une feuille de route pour soumettre au président de la République des avis circonstanciés et des recommandations sur des domaines allant de la résilience économique à la Santé et à l’Agriculture, en passant par la modélisation et l’expérimentation des bonnes pratiques. Les travaux des commissions vont se poursuivre par visioconférence qui reste, pour le moment, le canal de communication incontournable pour relever les défis.
A.G.F se donne la mort par pendaison à Touba
Les populations du quartier de Sam, dans la cité religieuse de Touba, sont dans la douleur et la consternation suite à la découverte du corps, sans vie, d’une jeune fille mariée et âgée d’une vingtaine d’années. Selon les informations de «Libération online», A. G. F. qui avait eu une altercation avec son mari et sa belle-mère, avait rejoint le domicile de ses parents. Mais ces derniers, selon nos sources, l’avaient éconduite pour qu’elle retourne chez son mari. Elle a préféré se pendre plutôt que de rejoindre le domicile conjugal.
13 sur 65 cas guéris à Kolda
Le médecin chef de la région médicale de Kolda, Dr Yaya Baldé, a fait le point hier sur la situation de la pandémie au Fouladou. A l’en croire, le centre de traitement des épidémies de Kolda a enregistré 65 cas déclarés positifs au Covid-19.Ils viennent tous du département de Vélingara. Parmi les 65 patients, Dr Yaya Baldé renseigne que 13 sont déclarés guéris. Les autorités sanitaires de Kolda ont démarré également la prise en charge extrahospitalière dans un hôtel de la place pour les patients asymptomatiques. Il souligne que le dépistage des personnes contacts avec les malades se poursuit.
Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples
Le Parti communiste français redoute un affaiblissement de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples, suite à la décision de la Côte d’Ivoire. Le Président Alassane Ouattara a retiré la possibilité à ses citoyens et aux ONG de saisir la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples pour dénonciation de possibles violations des droits humains par l’État. Le Bénin l’avait précédé de peu, tout comme la Tanzanie et le Rwanda en 2016. Les communistes de France s’inquiètent de cette tendance qui démontre un recul net de la protection des droits humains dans les pays ayant opéré ces retraits. C’est le système africain de protection des droits humains qui prend un sacré coup. Ainsi il est laissé, à leurs yeux, libre cours aux tendances liberticides des pays cités. Pour les communistes, c’est notamment le cas en Côte d’Ivoire avec le pouvoir clanique et brutal d’Alassane Ouattara, de plus en plus isolé à l’intérieur, qui continue de sévir contre les libertés en instrumentalisant sa justice. Le dernier exemple est celui de l’arrestation arbitraire du Secrétaire général de la plateforme oppositionnelle «Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté» (EDS), Étienne M’Ponon, intervenant peu après celle du journaliste Serge Koffi qui dit avoir été torturé pendant six jours.
En termes de pourcentage, le Sénégal ne fait que 0,68 % de la population musulmane mondiale. Ce qui n’est rien du tout ! Un grain dans un désert de sable. Un petit pays de musulmans aux pratiques animistes avec de nombreux faux dévots dont de récents « Toubène » qui préféreraient de belles vierges sur cette planète à celles promises au paradis. Mais voilà, on se croit les meilleurs musulmans au monde. Nos saints qui dorment sous notre terre ainsi que leurs descendants seraient parmi les plus grands penseurs musulmans du monde. Leurs torrents de salives restent indispensables pour quiconque aspire à une vie meilleure. Certains vous promettent même une place de choix au paradis sans pouvoir vous dire où se situe cet éden. Gare à celui qui émettrait des doutes sur leurs prophéties. Et pourtant c’est ce pays dont les saints sont élevés au rang de divinités qui accueille toute la misère du monde, obligeant nos gouvernements à faire la manche depuis nos glorieuses indépendances dans des pays de mécréants et ses fils à se suicider en mer pour une vie meilleure dans ces mêmes pays de toubabs impies. Des pays où, pourtant, certains d’entre ces religieux s’en vont soutirer quelques billets de banque à leurs misérables talibés qui croient dur comme fer que tout ce qui leur arrive de bien, c’est grâce à la bénédiction de leurs guides. Difficile de leur ôter cela de leur tête. ils n’ont rien entrepris. Le mérite de tout revient à leurs guides. Un misérabilisme qui ne dit pas son nom. Et depuis quelques temps, hélas, par le truchement d’émissions télévisuelles sans fil conducteur, on assiste à un derby religieux avec de fanatiques supporters. Chacun lançant à qui veut l’entendre que son guide est meilleur et au-dessus des autres. Tant pis si ces guides n’ont jamais été capables de développer notre pays, encore moins leurs patelins ! Quand des conteurs se substituent aux vrais historiens, cela donne souvent ce à quoi l’on assiste depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux et nos télévisions locales. Et personne parmi nos chefs religieux n’essaie de mettre fin à cette surenchère religieuse entretenue par de vrais pyromanes. Et demain… la division, voire la guerre, confrérique.
Kàccoor bI
ENTERREMENT
Le fait était passé inaperçu mais nos radars l’ont capté à retardement. De quoi s’agit-il ? Eh bien, de la présence du président de la République au cimetière de Yoff le vendredi 08 mai dernier aux environs de 16 heures. Pour les besoins d’un enterrement, bien sûr. il s’agit de celui de la dame Alimatou Ly Diallo, laquelle n’était autre que la belle-sœur de la Première dame, Marième Faye Sall. Plus précisément, elle était l’épouse du grand-frère utérin de la femme du Président. Ce qui explique la présence de ce dernier à cet enterrement. Venu à bord d’une voiture grise —une Marbach croit savoir un témoin — banalisée, le président était précédé d’un motard de la Gendarmerie et suivi d’une voiture où avaient pris place ses gardes du corps. il était masqué et accompagné de son fils Amadou. Une vingtaine de personnes ont procédé à l’enterrement de la défunte avant que la petite foule ne se disperse, le mari éploré ayant décidé de libérer tout le monde par respect pour les mesures anti-rassemblement prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
DEPARTEMENT DE LINGUERE 2E CAS DE COVID19 ENREGISTRE
Jusque-là déclaré indemne de la maladie du coronavirus, le département de Linguère vient d’enregistrer son tout premier cas de Covid19. C’est en effet samedi dernier qu’une caissière en service à l’hôpital Maguette Lo a été testée positive. Hier, au moment où nous bouclions cette édition, un des correspondants du « témoin » quotidien nous a informé qu’un deuxième cas venait d’être détecté dans le même établissement hospitalier. Cette fois-ci, c’est un médecin qui a été déclaré positif à la covid19. Les autorités administratives et sanitaires se sont réunies en comité départemental de gestion des épidémies pour examiner et dégager les voies et moyens de riposte à mettre en œuvre pour circonscrire la propagation de la pandémie dans le département. Sans doute l’hôpital de Linguère risque d’être fermé ou mis en quarantaine !
RAPATRIES DE FRANCE DES SENEGALAIS SE JOUENT DE LA…NATURE
« Le témoin » quotidien avait déploré le fait que les 150 Sénégalais rapatriés de France aient été lâchés dans la nature après leur descente d’avion. Car, à la surprise générale des médecins et agents du dispositif de riposte au Covid19, ces passagers avaient été autorisés à regagner leurs domiciles ! Aucun d’eux n’a été mis en quarantaine alors qu’ils devaient tous subir une mesure de confinement sanitaire pour éviter tout autre cas importé de contamination. A preuve, dès leur arrivée à leur domicile, certains se sont joués de la nature en vaquant tranquillement de leurs préoccupations. L’un d’entre eux nous a confié ceci au téléphone : « Si on avait le moindre symptôme, les autorités sanitaires de Paris n’allaient pas nous laisser embarquer pour Dakar. C’est pour cela que je ne me suis pas auto-confiné. D’ailleurs, je suis allé voir mes beaux-parents et autres proches… » nous a-t-il confié comme pour dire « je m’en fous ». Rappelons-le, près de 150 Sénégalais coincés en France ont été rapatriés par vol Air France. Arrivés à l’aéroport de Diass, ils avaient été priés de circuler, c’est-à-dire de regagner discrètement leurs familles respectives. Sans être inquiétés. Alors que dans le reste du monde, des citoyens en provenance des pays aux pics macabres comme la France, l’Espagne, les usa et la Grande-Bretagne font l’objet d’une mise en quarantaine dès leur arrivée à l’aéroport. Sauf au Sénégal où les autorités sanitaires ne prennent plus au sérieux la Covid19.
VOL SPECIAL DAKAR-MILAN NOS «MODOU-MODOU» SONT BIEN ARRIVES !
Dans sa dernière édition, « Le témoin » quotidien avait révélé l’histoire de ce vol spécial Dakar-Milan affrété par un groupe de « Modou Modou » bloqués au Sénégal à cause de la fermeture des frontières liée à la Covid19. Un voyage très coûteux puisque le prix de l’aller simple oscillait entre 650.000 CFA et 910.000 CFA. Eh bien ! Autorisé par le gouvernement italien, le « Vol de l’espoir » a finalement quitté l’aéroport Blaise Diagne de Diass le samedi 16 mai dernier à 00h 55 comme nous l’avions annoncé. L’avion Air Sénégal avait à son bord près de 140 passagers « masqués ». Donc un vol « distancié » à moitié plein car une place sur deux seulement était occupée. L’essentiel, c’est que nos compatriotes sont bel et bien arrivés à l’aéroport de Milan-Malpensa après avoir quitté le pays des « ndiaga-ndiaye » et des « loumas » à ciel ouvert sur la pointe de pieds…
HOMMAGE DE ME OUSMANE NGOM A LEOPOLD FAYE «C’ETAIT UN HOMME DE VALEURS… »
Le décès de Léopold Faye, ancien consul général du Sénégal à Paris, n’a pas laissé indifférent son ex- camarade lutte Me Ousmane Ngom. Dans un post publié sur son portail, l’ancien ministre de l’intérieur et combattant des années de braise du « Sopi » a eu du mal à surmonter sa peine et sa consternation suite au rappel à Dieu de Léopold Faye. « il était un frère et un compagnon de lutte que j’avais perdu de vue depuis quelques années. Je retiens de l’homme un intellectuel honnête et un cadre patriote engagé pour la cause de son peuple toujours à cheval sur des valeurs morales indéniables tirées, sans doute, de son éducation et de sa foi assumée » a témoigné Me Ousmane Ngom avant d’exprimer sa compassion et présenter ses condoléances aux membres de la famille du défunt. « Repose en Paix Léo ! » a ainsi prié Me Ousmane Ngom.
DOUTE SUR SES TESTS COVID19 L’INSTITUT PASTEUR SE LAVE A GRANDE EAU DE JAVEL !
Pour se laver les mains à grande eau de javel, l’institut Pasteur de Dakar a d’abord étalé ses années d’expertise et d’expérience. tout un « Cv », histoire de montrer que l’Etat du Sénégal ne s’est pas trompé de laboratoire en lui confiant ses malades de Covid19. « L’institut Pasteur ne saurait en aucune manière être associé à des polémiques dans d’autres pays où il n’a aucune responsabilité » lit-on dans le communiqué. Selon l’organisation, des prélèvements associés à des fiches de renseignements dûment remplis de cas suspects, contacts et patients hospitalisés effectués par les personnels des districts sanitaires et des centres de traitement, lui sont quotidiennement adressés « Dans ce cadre, tout résultat de test transmis par l’institut Pasteur à l’autorité ministérielle, suit un processus strict et clairement défini. A cet égard, il n’y a jamais eu de transmission au Ministère de la Santé de résultats doubles ou contradictoires pour les médecins concernés » dément l’institut Pasteur avant d’ expliquer ce qui s’est réellement passé. « Les faits sont les suivants : l’institut Pasteur a adressé au point focal de la prise en charge du service des maladies infectieuses de Fann, un message électronique avec en pièce jointe une liste de 16 personnes pour lesquelles un deuxième prélèvement a été demandé car les informations contenues dans les fiches d’enquête des premiers prélèvements reçus par l’institut Pasteur n’étaient pas fiables. Ainsi, une deuxième série de prélèvements avec des fiches correctement renseignées nous a été transmise et nous a permis d’effectuer les tests et de donner les résultats négatifs de ces personnes tels qu’annoncés par le ministère de la Santé lors de son point quotidien. Aucun résultat faux ou contradictoire n’a été rendu au Ministère » s’est lavé en conclusion, à grande eau de javel et avec des gels hydro-alcooliques, l’institut Pasteur de Dakar.
AVEC LE CORONAVIRUS, LE MASQUE AFRICAIN FAIT SA RÉVOLUTION
Il y a même fort à parier que nous continuerons d’arborer le masque-barrière après la fin de la pandémie. N’avons-nous pas, au Sénégal et ailleurs, des raisons tout à fait valables de le faire ? Pollution atmosphérique, gaz d’échappement, poussières...
Accolés l’un à l’autre, les mots « masques » et « Afrique » ont longtemps renvoyé à une iconographie essentialiste et colonialiste : celle des masques africains, sculptés dans le bois ou fondus dans le bronze, artefacts de collection pour les anciens maîtres toubabs et, parfois encore, supports de rites animistes chez quelques rares tribus d’Afrique.
Ce n’est plus le cas. Le masque est entré dans la modernité. Il n’est plus celui que les colonisateurs ont volé pour l’exposer dans leurs musées et dans leurs collections privées. Nous sommes à l’ère du masque-barrière, désormais érigé en accessoire vestimentaire, voire en objet fashion, au même titre que le sac à main pour ces dames ou que le mouchoir de poche pour ces messieurs (oui, il fut un temps où le mouchoir était tendance, les quinquagénaires s’en souviendront).
Au Sénégal, le ministre du Développement industriel a fini par suspendre l’arrêté par lequel il voulait imposer des normes scientifiques pour la fabrication des masques, ce qui a ouvert la boîte de Pandore : tout le monde peut en coudre, et les tailleurs, prompts à flairer le bon filon, s’en donnent à cœur joie sur leurs machines.
Un festival de motifs et de slogans
C’est ainsi qu’après avoir été l’objet d’une certaine défiance, puis d’un grand nombre de détournements humoristiques, le masque-barrière est devenu un must, toutes couches sociales confondues.
Il y a bien sûr les masques chirurgicaux aux couleurs insipides et aseptisées, vendus en pharmacie et qu’il faut changer toutes les trois heures. Pour qui aspire à plus de fantaisie, il y a aussi le masque en tissu dit africain (le wax hollandais), estampillé « masque alternatif lavable, made in Sénégal », avec son festival de couleurs et de motifs ethniques. Ou alors le masque socialement engagé où, sur fond blanc, s’affichent messages de sensibilisation, gestes-barrières et numéros de téléphone dédiés à la lutte contre le coronavirus.
Sans oublier ces masques publicitaires, qui arborent tantôt le swoosh de Nike, la pomme croquée d’Apple ou le sigle d’une chaîne de télévision locale, ou encore ceux qui rendent hommage aux marabouts des différentes confréries musulmanes (« après les masques chirurgicaux, les masques « serignegicaux »», a osé un twitto, les Serignes étant les marabouts, en wolof).
Dans cette joyeuse démocratisation, les recommandations pour son juste port ne sont pas toujours respectées, tant s’en faut. Les attaches sont bien derrière les oreilles, mais le masque est parfois sous le nez, sous le menton, voire carrément sur le front, tel le foulard du rappeur Tupac. D’autres croient bon de le porter sur la nuque, comme une casquette à l’envers.
Il y a même fort à parier que nous continuerons d’arborer le masque-barrière après la fin de la pandémie. N’avons-nous pas, au Sénégal et ailleurs, des raisons tout à fait valables de le faire ? Pollution atmosphérique, gaz d’échappement, poussières et vents de sable…
Et puis il y a cet effet de mode, qui pourrait être le vecteur d’une transformation plus profonde. Car au-delà du fait que le masque peut se révéler fort pratique (« J’ai croisé un créancier. Grâce à mon masque, il ne m’a pas reconnu ! », s’amusait une de mes connaissances il y a quelques jours), l’anonymisation par le masque contribue à une affirmation des individualités, dans une société sénégalaise où le culte des valeurs symboliques de la vie en communauté et de l’allégeance au groupe est très prégnant.
Peut-être même que, dans notre pays, toujours pudibond quoique espiègle, les amoureux pourront se tenir la main et déambuler en toute tranquillité dans la foule. L’amour au temps de l’après-corona. Bas les masques ! Et vive le masque-barrière.
L’IPD n’a jamais reçu de demande officielle émanant d’une quelconque institution de recherche pour la mise à disposition de la souche Covid-19 - Aucun résultat faux ou contradictoire n’a été rendu au MSAS - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué reçu le 18 mai 2020 de l’Institut Pasteur de Dakar, relatif aux polémiques dont il fait l’objet dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
« Depuis quelques temps, l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) fait l'objet d’accusations infondées relatives à son rôle dans la lutte contre le Covid-19. Par conséquent, il porte à la connaissance des populations sénégalaises les informations suivantes :
Sur le statut de l’Institut Pasteur de Dakar. L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) est une fondation sénégalaise d’utilité publique à but non lucratif, conformément au décret n°210-614 du 27 mai 2010 (voir Journal officiel de la République du Sénégal du 10 juillet 2010). L’objectif de la Fondation est de contribuer à la santé publique en Afrique en général et au Sénégal en particulier, en menant des activités de recherche, d’enseignement, de formation, d’expertises médicales, épidémiologiques et biologiques et de production du vaccin contre la fièvre jaune. C’est dans ce cadre que l’IPD, sous la tutelle du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS), contribue à la riposte au Covid-19 au Sénégal. L’IPD ne saurait en aucune manière être associé à des polémiques dans d’autres pays où il n’a aucune responsabilité.
Sur la contribution dans la lutte contre le Covid-19 au Sénégal. L’IPD réalise des tests diagnostic du Covid-19 dans le cadre du dispositif mis en place par le ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS). Selon l’organisation définie par le MSAS, des prélèvements associés à des fiches de renseignements dûment remplis de cas suspects, contacts et patients hospitalisés effectués par les personnels des districts sanitaires et des centres de traitement, sont quotidiennement adressés à l’IPD, qui réalise les tests pour le COVID-19 avec un rendu des résultats au niveau du MSAS. Nous rappelons que cette activité est menée dans le cadre de la mission de santé publique de l’IPD sans aucune facturation en contrepartie.
Sur la prétendue « affaire des résultats des tests du personnel médical de l’hôpital de FANN ». Depuis le début de l’épidémie, l’IPD contribue à la riposte avec beaucoup de rigueur et de transparence sous le contrôle du MSAS. Dans ce cadre, tout résultat de test transmis par l’IPD à l’autorité ministérielle, suit un processus strict et clairement défini. A cet égard, la Direction de l’IPD affirme qu’il n’y a jamais eu de transmission au MSAS de résultats doubles ou contradictoires pour les médecins concernés. Les faits sont les suivants : l’IPD a adressé au point focal de la prise en charge du service des maladies infectieuses de FANN, un message électronique avec en pièce jointe une liste de 16 personnes pour lesquelles un deuxième prélèvement a été demandé car les informations contenues dans les fiches d’enquête des premiers prélèvements reçus par l’IPD n’étaient pas fiables. Ainsi, une deuxième série de prélèvements avec des fiches correctement renseignées nous a été transmise et nous a permis d’effectuer les tests et de donner les résultats négatifs de ces personnes tels qu’annoncés par le MSAS lors de son point quotidien. Aucun résultat faux ou contradictoire n’a été rendu au MSAS.
Sur la souche Covid-19. Contrairement à ce qui a été déclaré au niveau de la presse, l’IPD n’a jamais reçu de demande officielle émanant d’une quelconque institution de recherche pour la mise à disposition de la souche Covid-19.
Le personnel et la direction de l’Institut Pasteur de Dakar réitèrent leurs remerciements et engagements aux côtés des autorités et des populations sénégalaises qui nous témoignent régulièrement leur confiance. Nous restons plus que jamais mobilisés pour juguler l’épidémie du Covid-19 au Sénégal et toute notre énergie est et restera uniquement tournée vers cela.