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14 juillet 2025
RENFORCER LE COMMERCE INTRA-AFRICAIN POUR RÉDUIRE LES CHOCS EXTÉRIEURS
Le marché africain compte 1,4 milliard de consommateurs, ce qui justifie l’objectif de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) de réduire de 90 % les droits de douane d’ici 5 à 10 ans, tout en créant environ 20 millions d’emplois.
Dakar, 29 nov (APS) – Le directeur des Partenariats et de la Promotion économique et culturelle au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères Babacar Sané Ba a appelé, vendredi, à un renforcement du commerce intra-africain pour faire face aux choc extérieurs.
‘’Le commerce intra-africain est très faible avec un taux de 16%, et nous devons donc le renforcer. Cela nous permettra d’être moins exposés aux chocs extérieurs’’, a-t-il dit en présidant une rencontre organisée par la compagnie CMD Tourism & Trade Enterprises pour explorer les opportunités économiques, touristiques et d’investissements en Afrique.
La cérémonie s’est tenue en présence diplomates accrédités au Sénégal ou en provenance du Cap-Vert, des Comores, du Ghana, de la Namibie, du Nigéria et de la Tanzanie.
»Un événement comme celui-là est aussi une occasion exceptionnelle de pouvoir nourrir et de renforcer surtout le commerce intra-africain, puisque nous sommes à l’heure de la mise en place de la ZLECLAF, qui est la plus grande zone de libre-échange au monde en termes de pays participants, puisque c’est 54 pays’’, a souligné M. Ba.
Il a rappelé que le marché africain est constitué de 1,4 milliard de consommateurs, justifiant le fait que l’objectif de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLZCLAF) était de réduire à 90% les droits de douanes d’ici 5 à 10 ans en créant environ 20 millions d’emplois.
‘’Nous sommes là pour échanger sur les opportunités de collaboration dans le domaine du tourisme et les opportunités d’investissement du Sénégal qui est la porte d’entrée de l’Afrique subsaharienne’’, a expliqué le directeur des Partenariats et de la Promotion économique et culturelle.
‘’Nous croyons que l’Afrique regorge de richesses inexploitées et de potentialités immenses et donc nous croyons qu’il faut bâtir une Afrique sans frontière où le commerce, le tourisme et les investissements sont les piliers d’un développement durable et inclusif’’, a soutenu Cécile Mambo directrice de la compagnie CMD Tourism & Trade Enterprises, organisatrice de l’évènement.
Elle a expliqué que son organisation aide les pays à promouvoir leurs opportunités d’investissement, leurs opportunités touristiques, le commerce entre autres.
‘’Nous croyons à la puissance des connexions c’est pourquoi nous avons créé cet événement pour aborder non seulement les échanges constructifs, mais aussi pour encourager des partenariats durables entre les secteurs publiques et privés et aussi entre les Nations’’, a-t-elle dit.
Il a vanté les opportunités qu’offre le Sénégal qu’il définit comme l’un des pays les plus stables d’Afrique.
‘’Nous sommes une terre d’opportunités avec des ressources en gaz, du pétrole, une main d’œuvre qualifiée donc pour vous dire l’importance que le Sénégal apporte à la coopération’’, a-t-il affirmé face aux diplomatiques présents à cette cérémonie.
Selon les organisateurs, cette rencontre est une plateforme qui sert à ‘’l’échange, à la découverte, à la collaboration pour un avenir plus connecté en Afrique’’.
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THIAROYE : LA VÉRITÉ SORT DES ARCHIVES
Une délégation d'historiens sénégalais, dépêchée en France, a mis au jour des actes de décès jusqu'alors inconnus. Ces documents révèlent que le nombre de victimes dépasse largement les chiffres officiels communiqués par l'administration coloniale
Lors d’une conférence de presse, la commission technique chargée de commémorer le 80e anniversaire de cette tragédie a annoncé la découverte de documents inédits, notamment des actes de décès de tirailleurs sénégalais, dans les archives françaises.
Une délégation composée de six historiens sénégalais, en mission en France du 19 au 28 novembre 2024, a eu l’opportunité d’accéder à ces archives. Ces documents corroborent non seulement la réalité du massacre des tirailleurs sénégalais, mais révèlent également un bilan de victimes bien supérieur à celui communiqué par l’administration coloniale française.
La commission technique a affirmé que les recherches se poursuivront dans d’autres pays afin de lever toutes les zones d’ombre entourant les événements tragiques survenus au camp de Thiaroye en 1944. Cette annonce fait suite à la reconnaissance officielle du massacre par le président français Emmanuel Macron, une étape jugée cruciale par les membres de la commission.
Le président du comité a souligné que les préoccupations soulevées par les chercheurs et la population, concernant cet événement longtemps enveloppé de silence, sont désormais au cœur des débats. Pendant plus de huit décennies, l’oubli a été systématiquement orchestré, débutant avec l’inspecteur des colonies Louis Mera, qui, deux mois après les faits, avait conclu que cet « événement très grave » devait être absorbé dans l’oubli. Il a plaidé pour une construction du silence autour de cette tragédie.
La non-divulgation des archives et l’impossibilité d’accès des chercheurs à ces documents ont longtemps entravé la compréhension de cet évènement. Néanmoins, grâce à la détermination de certains chercheurs, des avancées significatives sont en cours. Le gouvernement du Sénégal a pris une décision judicieuse en constituant un comité chargé de faire la lumière sur cette affaire.
Cependant, l’effort ne s’est pas limité à la recherche de documents en France. Le comité a été composé d’universitaires, de journalistes, d’artistes et d’autres individus capables d’apporter une contribution au décryptage des événements tragiques de Thiaroye. Cette approche holistique permet de rassembler une palette d’informations qui facilitent la compréhension historique de cette question.
La mission en France ne s’est pas uniquement concentrée sur les documents que les autorités françaises étaient prêtes à partager. Les membres de la délégation ont exploré plusieurs centres d’archives et ont également élargi leurs recherches dans les communes afin de retracer la mémoire des Sénégalais. Cette initiative a permis de collecter des documents et des informations supplémentaires, enrichissant ainsi la base de connaissances sur cette tragédie.
Les historiens sont rentrés de leur mission avec de précieux documents qui apportent des éclaircissements sur de nombreuses questions restées sans réponse pendant tant d’années. Ces avancées sont susceptibles de faire évoluer significativement la compréhension des événements qui ont eu lieu à Thiaroye en 1944, en rendant hommage à la mémoire de ceux qui ont été victimes de cette iniquité.
Cette mission représente un tournant dans la quête de vérité et de justice pour les tirailleurs sénégalais, et marque un pas important vers la réécriture d’une histoire trop longtemps silencieuse.
FIDAK 2024, LA GUINÉE ET LE RWANDA, PAYS INVITÉS D'HONNEUR
L’édition de cette année, intitulée « L’événementiel économique au service de la promotion touristique», résonne dans le cœur des délégations de ces deux pays, qui entendent bien jouer leur partition.
Pour la 32ème édition de la Fidak, un pays d'Afrique de l’Ouest, la Guinée, et un pays d'Afrique Centrale, le Rwanda, sont invités d'honneur. L’édition de cette année, intitulée « L’événementiel économique au service de la promotion touristique», résonne dans le cœur des délégations de ces deux pays, qui entendent bien jouer leur partition.
Pour l’ambassadeur Jean-Pierre Karabaranga, son pays, le Rwanda, est présent avec plus de 25 entreprises dans plusieurs secteurs d’activités. « La Fidak offre au Rwanda et à ses produits la possibilité de se faire connaître dans ce grand marché qu'est l'Afrique de l'Ouest », a-t-il déclaré. Selon l’ambassadeur rwandais, l’événement est pour son pays et pour les entrepreneurs rwandais l'occasion de découvrir des opportunités sur le marché de l'Afrique de l'Ouest.
L’organisation de la Fidak a mis cette année côte à côte les stands du Rwanda et de la Guinée. Pour le ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME de Guinée, Diaka Sidibé, « près de 50 entreprises venues de toute la Guinée, du sud à l’ouest, en passant par la Basse Guinée, la Moyenne Guinée, la Haute Guinée et la Guinée Forestière, sont présentes pour partager les richesses de la nation guinéenne, tant sur le plan culturel, agricole que dans l’artisanat », a-t-il déclaré.
BUDGET 2025, LA FEUILLE DE ROUTE DU GOUVERNEMENT
Lundi 2 décembre, l'Assemblée nationale donnera le coup d'envoi à une course contre la montre. Le Premier ministre Ousmane Sonko a tracé une feuille de route ambitieuse pour aligner les priorités du pays sur l'Agenda Sénégal 2050.
Après l'installation de l'Assemblée nationale, le lundi prochain, conformément au décret présidentiel fixant l'ouverture de la première session de la nouvelle législature, Ousmane Sonko pourra finaliser ce qui reste de la mise en œuvre de sa feuille de route établie depuis le 21 novembre.
La présidence de la République a informé, hier, que la première session de l'Assemblée nationale nouvellement élue aura lieu le lundi 2 décembre 2024. Il faudra aller vite dans la mise en place du bureau et des commissions, pour aborder les choses sérieuses, dont l'adoption de la loi de finances 2025. À la veille des élections législatives 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko disait, lors d'une interview avec Walf TV : ''L'une des priorités, c'est le budget 2025 qui doit s'aligner sur l'agenda 2050, en particulier sa première phase qui couvre la période 2025-2029.” Déjà à l'époque, il insistait sur la nécessité de tout accélérer pour finir les travaux avant le 31 décembre 2024. “On avait l'habitude de parler de marathon budgétaire. Mais cette fois, on parlera d'un 100 m budgétaire, parce qu'on n'a pas le temps pour un marathon. Il faudra donc voir quelles sont les étapes que l'on doit compresser, pour que le budget soit adopté au plus tard le 31 décembre”.
Nouveau gouvernement : courant décembre
Dans cette perspective, Ousmane Sonko avait déjà tracé une feuille de route bien définie pour ne pas perdre du temps, dérouler le programme tout de suite après l'installation du bureau de l'Assemblée nationale et des commissions. Mais avec quel gouvernement ? Diomaye va-t-il changer d'équipe gouvernementale avant “le 100 m budgétaire” ? Il est peu probable d'envisager un grand chamboulement, vu les contraintes de temps. Dans la feuille de route du Premier ministre établie le 21 octobre dernier, bien avant donc les élections, il prévoyait la mise en place d'un nouveau gouvernement au plus tard le 7 décembre.
“Suite à l'installation du nouveau gouvernement, le président de la République transmettra à chaque ministre une lettre de mission alignée à l'Agenda national de transformation, précisant les actions prioritaires attendues de chaque ministre en 2025 ainsi que les objectifs de performance'', avait instruit le Premier ministre.
Programme d'action gouvernemental : du 27 novembre au 7 décembre
À en croire le Premier ministre, cette phase est cruciale dans la mise en œuvre du nouveau référentiel économique. De sa réussite, dépendra celle de l'Agenda 2050. Raison pour laquelle il avait donné des instructions fermes aux membres de son équipe. Parmi lesquelles, il y a la finalisation du Programme d'actions prioritaires pour l'année 2025. Sur la base des documents ministériels, le ministère des Finances et celui de l'Économie devront finaliser, sous la supervision de la primature, le Programme d'action gouvernemental (PAG) et procéder aux arbitrages budgétaires. “L'élaboration du PAG inclura également le dispositif précis de suivi et d'évaluation (liste des programmes et projets, mode de gestion et de pilotage, tableau de bord)”, insistait le chef du gouvernement dans la feuille de route partagée avec ses différents ministres.
Les différents documents à établir entre le 5 et le 26 novembre
En ce qui concerne les documents susvisés, il y a la Lettre de politique sectorielle de développement des différents départements ministériels, leurs plans d'actions prioritaires, entre autres. La source de préciser que chaque département devra s'aligner à l'Agenda national de transformation dans la définition de ces documents. ''Sur la base de la note de cadrage de la primature, chaque ministère finalisera une LSPD, un plan d'actions prioritaires et un budget 2025 alignés à l'Agenda national de transformation”.
Pour mener à bien cette tâche, le Premier ministre avait donné l'autorisation à ses hommes de contracter, s'ils le souhaitent, des experts. ''Des consultants de leur choix pourront les accompagner dans cette démarche. Ces documents seront transmis à la primature au plus tard le 26 novembre 2024”, renchérit le PM.
Les différents documents de base remis depuis octobre au Premier ministre
L'État étant une continuité, la primature avait jugé nécessaire de partir des documents déjà existants au niveau des différents départements ministériels. Il s'agit notamment de la Lettre de politique sectorielle de développement déjà en place, des réformes envisagées dans chaque secteur, du projet de budget pour l'année 2025 ainsi que du document de programmation pluriannuel des dépenses. C'était la première étape de la feuille de route qui devait être accomplie avant le 23 octobre. À charge, par la suite, pour la primature, le MFB et le MECP d'établir une note de cadrage qui comprend les ajustements nécessaires.
''La primature communiquera à chaque ministère les éventuels ajustements à apporter à ces documents pour garantir l'alignement à l'Agenda national de transformation Sénégal 2050 des LPSD, du plan d'action et des crédits budgétaires pour 2025”.
Le Premier ministre engageait ainsi les différents ministres à se conformer rigoureusement à cette feuille de route, en vue d'assurer la mise en œuvre du budget 2025 dès le 1er janvier de l'année prochaine.
On peut donc croire que tous les travaux préparatoires ont été accomplis et qu'il ne reste plus qu'à attendre l'installation du nouveau gouvernement pour dérouler le calendrier.
Le président de l'Assemblée nationale connu au plus tard lundi
Auparavant, le 2 décembre, conformément à la directive présidentielle, l'Assemblée sera installée et on connaitra celui qui va succéder à Amadou Mame Diop en tant que président de la 15e législature. Avec la volonté affichée de certains milieux proches du PM de maintenir Sonko à la primature, plusieurs noms circulent comme potentiels présidentiables. Les plus connus sont l'ancienne tête de liste de Pastef à Dakar Abass Fall, le ministre Malick Ndiaye qui pourrait quitter le gouvernement pour l'hémicycle, Amadou Ba qui est une autre figure du Pastef, mais pourquoi pas également le doyen et précieux conseiller d'Ousmane Sonko Alla Kane, un homme d'une très grande expérience de l'État et en qui Sonko semble avoir une grande confiance.
Mais le patron de Pastef, qui aime bien cacher son jeu, pourrait aussi réserver bien des surprises. Une chose semble sûre : lui préfèrerait rester Premier ministre au lieu de migrer vers la place Soweto.
PROCÈS ADAMA GAYE, DÉLIBÉRÉ ATTENDU LE 6 DÉCEMBRE
Attrait devant la barre du tribunal des Flagrants délits pour diffusion de fausses nouvelles dans la mort de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba, le journaliste a changé de discours devant le juge. Il a présenté ses excuses pour sa déclaration.
Le journaliste Adama Gaye va devoir attendre encore une semaine avant de connaître sa sentence. A l’issue de son procès en Flagrants délits, le juge a renvoyé en délibéré le 6 décembre prochain. Le journaliste est rentré libre du tribunal comme il a comparu ce matin.
Le procureur a requis 6 mois de prison avec sursis et une amende de 500.000 FCFA.
Attrait devant la barre du tribunal des Flagrants délits pour diffusion de fausses nouvelles dans la mort de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba, Adama Gaye a complètement changé de discours devant le juge. Il a présenté ses excuses pour sa déclaration.
«La leçon à retenir pour cette affaire est que j’aurais pu faire preuve de plus de prudence dans mes propos. Je bats ma coulpe sur ma poitrine. Je n’ai pas le complexe de faire amende honorable et de reconnaître que j’ai failli », déclare-t-il.
A noter que Adama GAYE a comparu libre au tribunal puisqu’il a obtenu une liberté provisoire.
ELHADJ HAMIDOU DÈME DÉNONCE LE SILENCE ET LES DÉRIVES DE LA JUSTICE SÉNÉGALAISE
L’ex-juge, est sorti de son mutisme ce jeudi, pour donner son avis sur la marche actuelle de la Justice. Il n’a pas du tout été tendre avec le chef du gouvernement et ses anciens collègues.
Elhadj Hamidou Dème, l’ex-juge, est sorti de son mutisme ce jeudi, pour donner son avis sur la marche actuelle de la Justice. Il n’a pas du tout été tendre avec le chef du gouvernement et ses anciens collègues.
"Les menaces sans équivoque du premier ministre Ousmane Sonko contre les magistrats qui font preuve de clémence à l’égard des opposants semblent porter leurs fruits. On constate en effet avec regret que malgré les promesses de rupture, la justice de deux poids deux mesures continue de régner. Mais, ce qui est plus préoccupant, c’est le silence assourdissant observé par l’Union des Magistrats Sénégalais(UMS) malgré les multiples atteintes à l’indépendance de la justice depuis quelques mois.
Or, il est impératif de redorer l’image de la justice et des magistrats pour que les justiciables retrouvent la confiance en leur justice. Je demeure en effet convaincu que la justice ne pourrait jouer son rôle de pouvoir constitutionnel régulateur de la société et gardien des libertés individuelles si elle continue de faillir à sa mission fondamentale d’une justice indépendante et impartiale."
MACKY SALL ANNONCE SA DÉMISSION DE SON MANDAT DE DÉPUTÉ
« Je démissionnerai de mon mandat de député à l’ouverture de la prochaine législature, afin qu’il en soit tiré les conséquences de droit », a affirmé l'ancien chef de l'Etat dans un communiqué.
Après la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 17 novembre 2024 par le Conseil constitutionnel, l’ancien président de la République du Sénégal et leader de la coalition Takku Wallu Sénégal, Macky Sall, a annoncé qu’il démissionnera de son mandat de député à l’ouverture de la prochaine législature.
Cette déclaration, faite dans un communiqué officiel, souligne l’engagement de Macky Sall envers les principes démocratiques et la stabilité politique du Sénégal.
Dans son communiqué, Macky Sall a tenu à exprimer sa gratitude envers les électeurs sénégalais qui ont voté pour la coalition qu’il a dirigée. « Je tiens à renouveler mes sincères remerciements aux concitoyens et concitoyennes qui ont porté leur choix sur la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal que j’ai eu l’honneur de diriger », a-t-il déclaré.
Il a également salué le peuple sénégalais pour son attachement à la tradition démocratique, aux valeurs de paix et de stabilité, qualifiant ces dernières de fondements du vivre ensemble national.
Macky Sall a rappelé qu’il avait accepté de diriger la liste de Takku Wallu Sénégal dans un esprit de vitalité démocratique. Cependant, conformément à l’engagement qu’il avait pris avant les élections, il renonce à siéger comme député. « Je démissionnerai de mon mandat de député à l’ouverture de la prochaine législature, afin qu’il en soit tiré les conséquences de droit », a-t-il affirmé.
Macky Sall a souhaité plein succès aux députés nouvellement élus, réaffirmant son attachement à un Sénégal uni et stable. « Vive le Sénégal uni, dans la paix, la stabilité et la cohésion nationale », a-t-il conclu, adressant un message d’unité et de rassemblement.
PLUS DE 5000 MILLIARDS DE MARCHES «SECRET DEFENSE» DE GRE A GRE
Cette situation met en péril la survie même du secteur privé national du BTP, pourtant fer de lance de l'économie sénégalaise
70% de la commande publique en valeur échappent au secteur privé national, une pléthore. C’est la révélation faite par le Syndicat National des entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics du Sénégal, (Snbtp) qui tenait une table-ronde hier à la Chambre de Commerce et de l’industrie de Dakar (Cciad). Ledit syndicat a réclamé des réformes sur la commande publique au gouvernement du fait que près de 5000 milliards de marchés « déguisés » sur fond de gré à gré, « Secret défense » et « Procédure de d’urgence » sont considérés comme des abus constatés. Ce, au détriment des entreprises locales qui broient du…bitume.
Hier, les syndicalistes des entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics du Sénégal (Snbtp) ont tenu leur table-ronde aux allures d’états généraux des Btp. Et le thème n’est pas loin de la « Préférence nationale » c’est-à-dire privilégier les entreprises sénégalaises dans les commandes publiques. M. Abdel Kader Ndiaye, président du Snbtp, s’en est expliqué : « Parmi nos préoccupations, figure une forte demande de réforme de la commande publique motivée par : les nombreuses failles décelées par des derniers audits. Les abus manifestes constatés sur les procédures de passation classées sous le régime de secret défense et qui ont ouvert la voie à une pléthore de marchés gré à gré déguisés «, près de 5136 milliards de FCFA, pendant que nos entreprises broient du noir, le déséquilibre constaté dans le portefeuille de la commande publique. 70% de la commande publique en valeur échappent au secteur privé national, presque l’équivalent du budget national de fonctionnement, plus les nombreux cas de surfacturation, enregistrés ; les divers marchés fictifs, signalés « a-t-il listé.
Le Président du Snbtp a mis l’accent sur le savoir-faire du secteur privé national, qui d’après lui, devraient pousser les politiques publiques à le rendre fort et dynamique pour en faire un moteur créateur de richesses et de générateur d’emplois. Ou alors l’ériger en vecteur de l’investissement et de croissance endogène.
Ainsi, depuis plusieurs années, le secteur des BTP tire l’économie sénégalaise et son développement est fortement corrélé à la croissance globale de l’économie avec un apport de 30% du PIB. Cette influence s’explique, selon les acteurs plus précisément les membres du Syndicat National des entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics du Sénégal, (Snbtp), en partie, selon ses liens avec d’autres secteurs connexes à qui, il offre de fortes consommations particulièrement, les industries et l’immobilier. Mieux, ces performances font qu’il reste un secteur «incontournable» dans le développement et l’immobilier. Toutefois, le Président du Snbtp souligne que l’entreprise sénégalaise surtout celle du BTP a été laissée en rade par des politiques publiques qui l’ont noyée dans une situation de naufrage. «.
Les propositions du Snbtp !
Aux nouvelles autorités du pays, les travailleurs BTP ont formulé des recommandations concernant le secteur qui fait face à plusieurs mutations d’ordre politiques, économiques et sociales majeures. Abdel Kader Ndiaye et ses collègues préconisent l’adoption d’un pacte national ancré sur trois principes cardinaux dans les domaines d’interventions où l’expertise locale est avérée. Le choix de priorité mérite selon les syndicalistes d’être accordé à la compétence locale ; réserver exclusivement nos terres aux nationaux (comme le font bon nombre de pays; relancer le secteur BTP en investissant effectivement dans le produire local, le construire local, le service local et le consommer local. Donner la priorité à la transformation, à l’employabilité des jeunes et des femmes. « Notre slogan : un jeune, un métier, un emploi. Comme le révèlent les statistiques de l’Ansd, juillet 2024 : 300.000 demandeurs d’emplois arrivent chaque année sur le marché du travail, 46% sont sans qualification et moins de 10% trouvent un emploi. La population en âge de travailler 70,7% habite en milieu urbain. Jeune âgé 15-24 ans ni en emploi ni en étude, ni en formation « a noté le Président de Snbtp. Mieux les professionnels du Btp ont recommandé également de définir le statut de l’entreprise nationale par la détention réelle de la majorité du capital par des nationaux sénégalais et non par seulement le fait d’être immatriculé au Sénégal, évaluer la capacité de l’entreprise par références cumulées au lieu de références récentes. Dans le cadre des grands projets PPP, choisir des entreprises nationales et leur laisser la charge de prendre un partenaire technique extérieur si nécessaire (pour les projets à spécificité particulière); l’assainissement du secteur BTP parla qualification et la classification des Entreprises. Opter pour une coopération économique et financière dont les financements indus impacteront efficacement sur la lutte contre la pauvreté et profiteront réellement à nos entreprises industrielles et les ménages.
La branche BTP s’est engagée en collaboration avec le Gouvernement, à regrouper et à fortifier les entreprises en mettant en place des consortiums, avec des chefs de file pour chaque secteur dans le cadre des projets structurants.
LES AUTORITÉS APPELÉES À PRENDRE DES MESURES FERMES CONTRE LES AUTEURS DE VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE
Selon la Directrice régionale de la Famille, les violences sont fréquentes à Matam, citant le cas de Dieynaba Sangaré, violentée par son époux, et d’une fille vivant avec un handicap victime de viol à Ourossogui.
La Directrice régionale de la Famille, Bany Touré Dramé, a invité, les autorités à prendre des décisions "assez fortes" pour décourager les auteurs de viols et de violences basées sur le genre.
« Nous voulons que des décisions institutionnelles assez fortes soient prises afin de décourager les prédateurs qui font du mal aux femmes. Nous pensons aussi qu’il faut mettre en place un établissement pouvant accueillir des femmes victimes de viol et de violences au sein de leur foyer’’, a plaidé la Directrice régionale de la Famille, Bany Touré Dramé.
Mme Dramé prenait part, jeudi, à une marche organisée à Matam à l’initiative de plusieurs organisations de la société civile locales, avec la participation de l’Association des juristes sénégalaises (AJS) et de Sahel 3000.
Selon elle, cette marche entre aussi dans le cadre des seize jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.
Elle a laissé entendre qu’à Matam, les viols et violences basées sur le genre y sont fréquents, citant le cas de Dieynaba Sangaré, violenté par son époux, et d’une fille vivant avec un handicap victime de viol à Ourossogui.
‘’C’est un fléau que nous vivons dans la région de Matam. C’est pourquoi, nous avons décidé de tenir une marche pour sensibiliser les populations sur les viols et les violences faites aux femmes’’, a-t-elle expliqué.
Fatou Sarr Bakhoum, juriste, membre de l’AJS, a rappelé que cette rencontre est initié par le projet dénommé Institut des inégalités, en partenariat avec huit organisations de la société civile basées à Matam.
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HOMMAGE À UN PILIER DE L'ÉCOLE DE DAKAR
L’artiste Zulu Mbaye décrit Baye Mballo Kébé, un des précurseurs de la peinture au Sénégal, à qui la BICIS rend hommage dans le cadre des Off du Dak’art 2024, à travers une exposition au sein de l’agence prestige de l’institution bancaire.
La Banque internationale pour l'industrie et le commerce (BICIS) a procédé au vernissage d’une exposition ce jeudi 21 novembre 2024 au sein de son agence prestige ou un hommage mérité a été rendu à l’artiste Baye Mballo Kébé, un artiste multidimensionnel, peu connu du grand public en dépit de son immense talent et de ses distinctions obtenues sur le plan international. Dans cette entrevue, en marge de cette exposition, l'artiste Zulu Mbaye explique qui est Baye Mballo Kebe.
L’hommage est rendu à Baye Mballo Kébé dans le cadre de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain dans le sillage des expos Off et c’est aussi une fois de plus le soutien de cette institution bancaire au secteur de l’art.
Précurseur de la peinture au Sénégal avec quelques-uns de ses confrères, c’est à un cet homme aux 80 ans bien revoulus dont le pinceau demeure encore alerte, que la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS), a rendu un hommage mérité au sein de son agence Prestige, en présence d’importantes personnalités, de familles, d’aficionados et de simples curieux ou férus de l’art. Cette exposition très jazzy met en valeur des œuvres dont le penchant pour le jazz est manifestement indubitable.
Artiste multidimensionnel, grand manitou de l’école dite de Dakar en matière d’art, le peintre, l’octogénaire discret et fin a eu droit à l'hommage digne de son œuvre. Discret de caractère, mais aussi de par la corpulence, l’homme prêt à engager chaleureusement une discussion avec quiconque l’accoste.
Baye Mballo est jugé à sa juste valeur par ceux qui connaissent l’homme, qui maîtrisent la finesse de son pinceau et ont expérimenté très souvent son humilité et sa discrétion remarquables. C’est le cas du peintre Zulu Mbaye, directeur du village des arts et bon connaisseur de Baye Mballo Kebe. «Baye Mballo Kebe fait partie de ce qu’on a appelé l‘école de Dakar. C’est quelqu’un qui a fait des études très sérieuses. Après l’école des beaux-arts, il est allé en France ou il a eu beaucoup de distinctions et de reconnaissance avant d’être connu dans son pays », explique Zulu Mbaye.