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4 mai 2025
LA REVANCHE DES TAULARDS
Cheikh Bara Ndiaye, Amy Dia, Zahra bu Sonko… cette course aux législatives consacre aussi, au sein du Pastef, la récompense d’une cohorte de militants rendus célèbres par leur statut d’anciens détenus politiques sous Macky Sall
Dans les listes électorales, cette course aux Législatives consacre aussi, au sein du Pastef, la récompense d’une cohorte de militants rendus célèbres par leur statut d’anciens détenus politiques sous Macky Sall. Et dans ce qui s’apparente à une revanche des taulards, le bataillon féminin des «patriotes» incarné par Amy Dia s’est illustré dans ces investitures. Dans cette bataille parlementaire, le «Général» Sonko a misé sur les «forces spéciales» et des «commandos» à l’Assemblée.
A l’image d’un Cheikh Bara Ndiaye de Touba, de nombreux militants du Pastef ont vu leur séjour en prison couronné par une investiture pour ces Législatives. Dans cette consécration d’anciens détenus, les femmes ont même damé le pion aux hommes. Vice-coordinatrice du parti à Sam Notaire (Guédiawaye), Amy Dia, sortie de sa discrétion par l’affaire dite des «Forces spéciales», n’a pas été oubliée par Sonko.
Dans cette vague de «récompensées» politiques, Zahra bu Sonko, coordonnatrice du Pastef à Tamba pourrait aussi faire son entrée à l’hémicycle. Secrétaire générale du mouvement des femmes du parti présidentiel, Mbène Faye est de ceux qui avaient été arrêtés lors des événements de mars 2021. Actuellement Première adjointe au maire de Yoff, l’ex-pensionnaire du Camp pénal entend porter l’écharpe parlementaire. De même que Ramatoulaye Bodian, qui avait goûté au violon du Commissariat de Dieupeul à l’époque. Responsable Pastef à Vélingara, Ibou Guèye, jeune arrêté en compagnie de Sonko au cours de sa tumultueuse caravane de la liberté, se retrouve également dans ces listes. Positionné 13e sur la nationale, Mouramani Kaba Diakité des Parcelles assainies, autrefois accusé d’être le cerveau d’un «Commando Pastef», est aussi sur la voie menant à la 15e Législature.
LE DUEL MACKY-AMADOU BA
Le Fouta n’a jamais été aussi indécis que ces élections législatives qui seront âprement disputées dans les départements de Podor, Matam et Kanel
Le Fouta n’a jamais été aussi indécis que ces élections législatives qui seront âprement disputées dans les départements de Podor, Matam et Kanel. Si d’habitude, c’était un duel entre le Pouvoir et l’opposition, cette fois-ci ce sera entre deux oppositions : Macky Sall contre Amadou Ba. Le Pastef tente de recruter et de se positionner, mais ses chances sont minimes.
Podor : Le duel ADD contre Cheikh Oumar Anne
Le «titre foncier» est remis en jeu pour ces élections législatives. Pastef ne rêve pas trop mais tentera de faire très bonne figure, une sorte de 3e larron dans un Fouta fidèle à Benno bokk yaakaar jusqu’en mars 2024. Mais il est difficile de savoir qui de Macky Sall ou de son candidat, Amadou Ba en mars a obtenu les scores à la soviétique le 24 mars ? Des militants et même des sympathisants de l’Apr ou de Bby avaient mal pris l’attitude du Président Sall sur son soutien à la candidature et à la campagne de son ancien Pm. Aujourd’hui, dans le Fouta, on assiste à une bipolarisation entre la coalition Takku wallu Sénégal de Macky Sall et la coalition Jamm ak njarin de Amadou Ba. A Podor, par exemple, un duel est de retour : Abdoulaye Daouda Diallo, qui avait contesté le choix de Amadou Ba comme candidat de Benno, même s’il avait fini par se ranger, a, là, l’occasion de laver l’affront. Mais il sera encore face à Cheikh Oumar Anne, l’homme qui l’a empêché de régner en maitre incontesté dans le département. ADD conduit la liste Tws tandis que Anne, investi sur la Nationale, a choisi le tandem Moussa Hamady Sarr et Nafi Kane, Première adjointe au maire de Mbolo Birane. Tous les deux jouent gros parce que leur survie politique dépend de leurs résultats le 17 novembre.
Matam : Farba Ngom, la puissance en jeu
A Matam, la puissance de Farba Ngom, déjà à rude épreuve depuis les Locales de 2022, avec les listes dissidentes de Nafoore parrainées par Me Malick Sall, est la curiosité pour ces élections. Il semblerait que l’ancien ministre de la Justice a décidé de soutenir Macky Sall avec d’autres dissidents de 2022. Même si le maire de Thilogne, Mamadou Elimane Kane et celui de Ogo, Abou Diallo Balel ont préféré Amadou Ba. L’édile des Agnam est sur la liste nationale de Takku wallu Sénégal, et la Départementale est confiée à Mamadou Mory Diaw, avec Kalidou Wagué parmi les suppléants.
Tous pour défier les Dia
A Kanel aussi les coalitions de Macky Sall et Amadou Ba vont en découdre. Les Dia (Harouna et Daouda) sont reconduits par Macky Sall, alors que Amadou Ba a parié sur l’ancien Dg de la Lonase, Amadou Samba Kane, Néné Mariame Kane ou encore Bocar Mamadou Daff. Sous l’arbitrage de Pastef qui veut défaire tous les plans.
LE DG DE LA SONACOS ANNONCE LE REDEMARRAGE DE L’USINE DE KAOLACK EN NOVEMBRE
Relance industrielle, Après Dakar et Diourbel, c’est la Sonacos Kaolack qui prend le flambeau en organisant la journée nationale de l’investissement humain, samedi.
En marge de la Journée Setal sunu reew à Kaolack, le Directeur général de la Sonacos a annoncé le redémarrage de l’usine en mi-novembre. Ndane Diagne souligne que cette décision entre dans le cadre de la politique de relance industrielle avec les autres usines de Dakar, Diourbel, Louga.
Après Dakar et Diourbel, c’est la Sonacos Kaolack qui prend le flambeau en organisant la journée nationale de l’investissement humain, samedi. A cette occasion, le Directeur général de la société a annoncé le redémarrage de l’usine en mi-novembre prochain. Pour Ndane Diagne, depuis qu’il a pris service, il travaille sur la relance industrielle. C’est pourquoi il a démarré le raffinage au niveau de l’usine de Dakar et des travaux au niveau des autres usines. «Aujourd’hui, j’annonce, ici, le redémarrage dès la semaine prochaine des usines de Louga, Diourbel et Ziguinchor et Kaolack. Ils vont commencer la production. Les travaux de fin de campagne ont démarré la semaine dernière à Kaolack et se dérouleront peut-être un mois et demi. Donc, nous espérons d’ici mi-novembre que la production va recommencer à Kaolack. Et qui dit production dit forcément recrutement ou renouvellement du personnel avec une valeur ajoutée. Nous avons hérité d’une situation que nous connaissons, mais ce n’est pas pour nous une raison de se débarrasser de cette structure. Nous faisons le nécessaire pour nous assurer que l’infrastructure doit être opérationnelle et capable de produire au moins jusqu’à un niveau très correct et très satisfaisant pour la campagne à venir. C’est cela notre préoccupation», a dit le Dg de la Sonacos.
Revenant sur le thème de la Journée, «Un cadre de travail et un environnement sain», Ndane Diagne a salué la mobilisation des populations environnantes, la Croix rouge, la Sonaged, le Conseil départemental, entre autres. Une opération de nettoyage qui est une «réussite», selon lui. L’Amicale des travailleurs retraités de la Sonacos Kaolack, par le biais Aboubacar Sadikh Diouf, regrette la situation actuelle de l’établissement, malgré les «efforts fournis par les anciens». Il assure qu’avec la nouvelle équipe, «l’espoir est permis». «Si la Sonacos marche, tout marche dans ce pays. C’est l’un des poumons économiques du pays», martèlent les retraités de la société.
LES DÉFIS DE LA SONAGED
Si la Sonaged invite les populations à plus d’investissement dans les actions de nettoiement, elle s’engage aussi dans les actions de prévention et de sensibilisation citoyennes.
Si la Sonaged invite les populations à plus d’investissement dans les actions de nettoiement, elle s’engage aussi dans les actions de prévention et de sensibilisation citoyennes.
Après six éditions de mobilisation sociale, Khalifa Ababacar Sarr, le Directeur général de la Sonaged, a fait, lors de la journée Setal sunu rew, un bilan à mi-parcours de ces journées qui visent à rendre le pays propre. Selon lui, le bilan est satisfaisant, même s’il a invité tous les responsables des régions, les services régionaux déconcentrés et décentralisés, à travailler avec la Sonaged. «Nous en sommes à la 6ème édition, le mot d’ordre c’est quand même dire aux gens que ce qu’on vient faire avec vous, c’est pour vous. Donc, je saisis l’occasion pour lancer un appel à toutes les agences, les directions, tous les services de l’Etat à soutenir la Sonaged. Setal sunu rew, on l’a lancé en pleine année, donc cela n’a pas fait l’objet d’un budget. Nous avons quand même essayé un peu d’articuler pour pouvoir nous en sortir avec nos ministres de tutelle. C’est l’occasion de dire aux populations de se renforcer davantage et de répondre à l’appel de la priorité nationale que constitue la salubrité publique», explique Khalifa Ababacar Sarr.
Il rappelle que le Sénégal est à l’ère «de la valorisation de toute la chaîne des déchets». «Nous devons penser que les déchets ne sont plus une contrainte, mais un atout pour créer de la richesse. A l’heure même où on parle de pétrole, les dérivés du pétrole, on va saisir ces déchets pour les transformer en valeur et en richesse pour la Nation sénégalaise», dit le Directeur général de la Sonaged. Il indique que Setal sunu rew est une excellente occasion de remobiliser les troupes à la base et un moment de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation. «Tout le monde se mobilise comme un seul homme pour aider à rendre propres les espaces, surtout en ces temps avec l’ouverture des écoles, les espaces de travail scolaires. Nous avons mobilisé plus de 5000 agents sur toute l’étendue du territoire national avec autant de matériels. Nous avons constitué aujourd’hui une banque de matériels pour tous. Et tous nos coordonnateurs des 14 régions l’ont fait et aussi les coordonnateurs des départements», souligne M. Sarr
Pour mieux sensibiliser la population à rendre propre le Sénégal, le Directeur général de la Sonaged insiste sur la devise de sa structure «La propreté partout, pour tous et par tous». «Aujourd’hui, au Sénégal, on a édifié aussi une coordination département au sein de la Sonaged qui se focalise uniquement sur la sensibilisation pour éveiller les consciences. Dans le lycée Demba Diop de Mbour, on pourrait avoir une unité de compostage, peut-être pour faire travailler les élèves dans l’éco-citoyenneté, l’éco-geste et l’éco-responsabilité. C’est ça aussi notre credo de ne pas passer nettoyer et laisser pour demain. Nettoyer c’est bien, mais ne pas salir, c’est mieux. Donc, ce sont des choses qu’on veut bien pérenniser», parie-t-il.
Duels des législatives
A coup sûr, ce sera certainement l’une des législatures les plus disputées. Après la publication des listes de candidatures, on se dirige vers un duel de ténors. La bataille sera rude. Tous les ingrédients montrent une seconde manche de la guerre larvée entre Macky Sall et Ousmane Sonko. Le dernier est devenu Premier ministre le jour du départ du premier de la présidence de la République, le 2 avril 2024.Ainsi, après son arrivée au pouvoir, Ousmane Sonko s’attaque à la gestion de Macky Sall qu’il a dernièrement accusé de malversations financières. Ainsi, à travers ces Législatives, il rêve de porter l’estocade à son adversaire de tous les temps. Mais Macky Sall ne compte pas laisser faire. A seulement 7 mois après son départ du pouvoir, le voilà déjà sur le terrain politique. Il a quitté son poste d’Envoyé spécial après avoir été investi tête de liste de la coalition «Takku Wallu Sénégal» qu’il a construite avec Karim Wade du Pds et Idrissa Seck. Reste maintenant à savoir s’il va revenir battre campagne comme Abdoulaye Wade l’avait fait en 2017 contre son adversaire le plus redoutable désormais au pouvoir.
Duels des législatives
Toutefois, la bataille ne risque pas de se faire uniquement entre Macky Sall et Ousmane Sonko. L’ancien président de l’Assemblée nationale a des comptes à solder avec son candidat lors de la dernière présidentielle Amadou Ba. Ce dernier qui a quitté l’Apr est à la tête d’une coalition « Jamm ak Njariñ » avec le parti socialiste et d’autres formations politiques. Dans cette campagne, leurs prises de position seront très scrutées. Il y aura aussi une bataille générationnelle qui va avoir lieu. Elle opposera Ousmane Sonko et la coalition « Samm Sa Kaddu ». Amenée par Barthélémy Dias avec qui le Premier ministre n’est pas en odeur de sainteté depuis la veille de la dernière présidentielle, cette coalition veut imposer au régime actuel une opposition décomplexée. Au-delà de ces têtes de listes, il y a un troisième larron qui avance en rang dispersé avec les blocs de l’opposition mais qui nourrit une farouche opposition aux nouveaux tenants du pouvoir.
La bataille de Dakar
Le régime devra batailler ferme dans la capitale contre l’opposition. L’équipe du Pastef autour d’Abass Fall chapeautée par Ousmane Sonko devra faire face à la liste Samm SaKaddu amenée par Barthélémy Dias. Même si c’est le maire de Hann Bel Air, Babacar Mbengue qui porte le brassard, le débat risque d’être une bataille par procuration entre Barthélémy Dias et Abass Fall. L’on se rappelle l’épisode où le coordonnateur de Pastef de Dakar a été viré du Conseil municipal pour une affaire de parité. Une décision qui reste toujours en travers de la gorge des patriotes. Depuis, ils nourrissent une volonté de faire payer à Barthélémy Dias qu’ils considèrent comme un Judas. La coalition Jamm ak Njariñ autour d’Amadou Ba a investi Moussa Sy. La coalition Takku Wallu Sénégal qui est en coalition avec «Samm Sa Kaddu» en vue de rééditer la prouesse de l’opposition d’alors lors des Législatives de 2022 n’a pas présenté de liste dans les départements de Dakar et de Guédiawaye.
Abdoulaye Wilane absent des listes
Voilà un dinosaure. Il siège depuis 2012 à l’Assemblée nationale. Mais pour ces législatives, Abdoulaye Wilane a suivi l’exemple de la patronne des socialistes, Aminata Mbengue Ndiaye. Il a décidé de se mettre en retrait. A Kaffrine où il est président du Conseil départemental, c’est Sette Diop qui a été investi tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ. Toujours est-il que la bataille de Kaffrine va avoir lieu. Investi tête de liste de la coalition TakkuWallu Sénégal, l’ancien ministre et maire Abdoulaye Saydou Sow veut reprendre du poil de la bête face au Pastef amené dans le département par le Secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme, Momath Talla Ndao qui était sorti victorieux de la dernière présidentielle dans la région.
Mortal Kombat à Podor
Ce sera un tour de magie si l’actuel pouvoir remporte les deux sièges du département de Podor. Battu à plate-couture lors de la dernière présidentielle, le Pastef de Ousmane Sonko veut se faire une place dans une mare de crocodiles très agitée. En effet, le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, veut tirer profit de l’éclatement de l’alliance pour la République. Le néophyte en politique devra se mesurer face à l’ancien président du défunt Conseil économique social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo appuyé par Me Aissata Tall Sall de la coalition Takku Wallu Sénégal et à son frère ennemi de toujours, Cheikh Oumar Hann qui a investi son protégé Moussa Hamady Sarr, ancien directeur du Crous de Diamniadio, comme tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ. Au soir du 17 novembre prochain, les heureux élus de Podor à l’Assemblée nationale pendant les 5 prochaines années seront connus.
7 milliards de Fcfa perdus dans la confection de bulletins
Le ministre de l’Intérieur a rencontré hier les mandataires des partis politiques engagés dans les prochaines Législatives. La réunion portait sur le format des bulletins pour les Législatives. L’Exécutif voulait repartir sur la taille du bulletin de la dernière élection présidentielle. Sur ce petit bulletin, il ne devrait y figurer que la photo de la tête de liste de la coalition. Financièrement, ce format pourrait faire économiser à l’Etat quelque 7 milliards de Fcfa. Mais la quasi-totalité des partis politiques présents à la rencontre ont tout simplement rejeté la proposition du gouvernement. Dans leurs arguments, ils mettent en avant une rupture d’égalité entre les candidats. Seule une photo d’Ousmane Sonko ou de Macky Sall peut facilement être reconnue mais cela ne risque pas d’être le même cas pour d’autres candidats moins connus. En outre, en rejetant la proposition du gouvernement, les mandataires des partis politiques qui ruminent toujours leurs colères contre l’Exécutif qui a refusé de proroger les délais de dépôts de candidatures, ont voulu à leur façon rafraîchir la mémoire au ministre de l’Intérieur.
Malick Gakou soutient les listes de Pastef
Le Grand parti approuve les investitures de Pastef pour les élections législatives. Suite à la publication provisoire des listes, le bureau politique du Grand Parti réaffirme son soutien sans faille à Pastef. Dans cet élan, Malick Gakou appelle à la responsabilité de tous les militants et sympathisants pour une mobilisation constante aux côtés des forces vives du changement, afin de garantir le triomphe de cette liste. Pour une victoire éclatante des valeurs communes que nous partageons, celles d’un Sénégal souverain, de progrès, de paix et de développement au service exclusif des intérêts de nos populations, M. Gakou et Cie sollicitent un vote massif et populaire en faveur de cette liste de patriotes engagés pour une Assemblée de rupture et de transformation.
Confiscation de son passeport diplomatique
Me Amadou Sall craint de vivre la mésaventure de Madiambal Diagne à l’aéroport international Blaise Diagne. Même si à la différence, lui, il avoue détenir un passeport diplomatique. Il prévient contre toute confiscation de son passeport diplomatique. « Je voyage le 12 de ce mois, direction le Maroc, pour participer à une conférence. Je voyage avec un passeport ordinaire. J’aurais dans mes affaires un passeport diplomatique qui m’a été délivré en ma qualité d’ancien ministre d’État, Garde des Sceaux, ministre de la Justice », a écrit l’avocat sur sa page Facebook. Il dit tenir ce passeport à la disposition des autorités policières et ce, même s'il ne l’utilise pas pour ce voyage. «Qu’on ne me cherche pas noise. Je suis avocat et je sais me défendre contre toute forme de violation de mes droits de l’Homme», a-t-il écrit.
Circulation concomitante des trains miniers
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens (Mitta), El Malick Ndiaye, a procédé hier, à la gare de Diamniadio, au lancement de la circulation concomitante des trains miniers (GCO, ICS) avec le TER. Un acte qui marque l'aboutissement d'un long processus qui permettra d'optimiser le transport de marchandises et de passagers sur le corridor ferroviaire entre Dakar et Sébikotane. Le manque à gagner est estimé entre 6 et 7 milliards de FCFA par an (3 milliards pour GCO et 3,6 milliards pour ICS).
Madiambal Diagne quitte la présidence de l’UPF
Le patron du groupe Avenir Communication quitte la présidence de l'Union internationale de la Presse Francophone (Upf). En raison de mon nouvel engagement politique au Sénégal, écrit-il sur X, «j'ai décidé de passer la main à la tête de L'UPF. J'ai proposé la brillante journaliste marocaine Meriem Oughiri, pour assurer l'intérim de la présidence internationale». Selon Madiambal Diagne, ce choix a été validé à l'unanimité des membres du Bureau international de l'Organisation. M. Diagne est inscrit à la 15e position sur la liste de la coalition Jamm ak Njariñ conduite par Amadou Ba.
Eventuel rejet de la candidature de Barth…
La candidature du maire de Dakar, Barthelemy Dias, aux élections législatives continue de susciter un débat puisqu’il a été condamné à une peine de six mois ferme. D’aucuns pensent que la coalition Samm sa kaddu a pris un gros risque craignant ainsi le syndrome de la liste proportionnelle de la coalition Yewwi Askan wi aux législatives. Autrement dit, le Conseil constitutionnel écarte la liste des titulaires. Mais, des experts électoraux précisent que le rejet d'une candidature inéligible n'entache pas la validité de la liste. Sauf que dans le cas de l'invalidation du candidat tête de liste, précisent-ils, il est remplacé par un autre candidat non investi au préalable. Et c'est l'effigie de ce dernier qui doit figurer sur le bulletin de vote, soulignent-ils.
Le Conseil constitutionnel face à sa propre jurisprudence
Restons avec l’investiture de Barthelemy Dias pour dire que le Dr. Mamadou Salif Sané, enseignant-chercheur en droit Public à l’UGB confirme la thèse de l’expert électoral. Toutefois, l’universitaire estime que le Conseil constitutionnel fera face à sa propre jurisprudence. En principe, dit-il, l’inéligibilité d’un candidat sur la liste des titulaires aux élections législatives ne concerne que le candidat en question. Seule la candidature concernée doit normalement faire l’objet de rejet. Mais tel n’a pas été la ligne jurisprudentielle du Conseil constitutionnel sénégalais. Il rappelle que le juge sénégalais en confirmant, en 2022, les rejets de la liste des titulaires de Yewwi Askan wi et celle des suppléants de Benno Bokk Yakaar, pose la règle selon laquelle une irrégularité constatée sur la liste des titulaires ou celle des suppléants entraîne l’irrecevabilité de toute la liste concernée (titulaires ou suppléants).
Si Barthelemy Dias parvenait à se faire élire
Selon l’universitaire, une décision préalable de radiation de M. Dias du fichier électoral n’est pas nécessaire en l’espèce. La perte de sa qualité d’électeur et son inéligibilité doivent être constatées par le juge électoral, garant de l’intégrité du processus électoral et de la moralité de la fonction parlementaire, précise-t-il. A l’en croire, l’inéligibilité est un moyen d’ordre public qui peut être invoqué à tout moment. Par ailleurs, souligne l’enseignant chercheur, si M. Dias parvenait à se faire élire, en l’absence de tout recours devant le Conseil constitutionnel, son élection serait invalidée par le juge. La ratification populaire ne couvre pas l’inéligibilité, dit-il. Ainsi, «sera déchu de plein droit de son mandat de député celui dont l’inéligibilité se révélera après la proclamation des résultats et l’expiration du délai de recours, ou qui, pendant son mandat, se trouvera dans un cas d’inéligibilité prévu par le présent Code électoral». Cette perte de la qualité de député est confortée par l’article 51 du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale et l’article 61 de la Constitution qui dispose que le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale. La déchéance est constatée par le Conseil Constitutionnel à la requête du ministère public.
A PASTEF, SONKO IMPOSE SES FIDÈLES
Abass Fall, Ayib Daffé, Guy Marius Sagna, Amadou Ba et Cheikh Thioro Mbacké, entre autres candidats du parti Pastef, vont se décarcasser au niveau départemental pour faire élire sur la Nationale Cheikh Bara Ndiaye, Me Abdoulaye Tall, Maïmouna Bousso
Abass Fall, Ayib Daffé, Guy Marius Sagna, Amadou Ba et Cheikh Thioro Mbacké, entre autres candidats du parti Pastef, vont se décarcasser au niveau départemental pour faire élire Cheikh Bara Ndiaye, Me Abdoulaye Tall, Maïmouna Bousso, qui sont sur la liste nationale. C’est le choix que Ousmane Sonko a fait. Aucun Secrétaire général d’un parti ou mouvement politique allié n’est présent sur la liste du parti Pastef.
– C’est un duel au sommet. Pour la première fois de l’histoire, Macky Sall va faire face à Ousmane Sonko. Le Premier ministre va diriger la liste du parti Pastef pour les élections législatives du 17 novembre prochain. Ainsi, le «Patriote» en chef a choisi d’aligner, sur les listes départementales, ses lieutenants les plus visibles. Il est clair que ce choix rentre dans le cadre de la massification dudit parti pour les prochaines échéances électorales. L’objectif est de mettre le plus de responsables en lumière pour leur permettre de se positionner et ainsi consolider leurs bases électorales affectives. En effet, en optant pour la présence départementale des ténors, Sonko libère des places sur la liste nationale. C’est dans cette logique que Abass Fall dont l’ambition de diriger la mairie de la Ville de Dakar n’est plus un secret, va mesurer sa cote de popularité dans la capitale. Il va diriger la liste de Pastef à Dakar. C’est le même cas pour Guy Marius Sagna à Ziguinchor, Cheikh Thioro Mbacké à Mbacké, Samba Dang à Birkilane, Ayib Daffé à Sédhiou, entre autres candidats.
Dans la même logique, Maïmouma Bousso, Mouramani Kaba Diakité, Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur à ses heures perdues et commerçant de profession, et l’avocat, Me Abdoulaye Tall, n’auront pratiquement pas d’efforts à fournir, au regard de leurs places sur la liste nationale. Ils vont se contenter du travail de l’ensemble des listes départementales pour se tailler un…siège à l’Hémicycle.
Cette liste de Pastef ne fait pas la part belle aux alliés. En plus, aucun Secrétaire général d’un parti allié n’est présent. C’est un choix visiblement assumé. Cependant, il pousse à s’interroger. En effet, au prochain remaniement, par exemple, que vont faire les recalés ? Vont-ils accepter de cheminer sans portefeuille ? Ce qui est valable pour Pastef ne l’est pas pour les autres ? En effet, ce besoin d’implanter le parti de Ousmane Sonko, bien que naturel, doit aussi valoir pour Awalé de Abdourahmane Diouf. Pourquoi c’est seulement Pastef qui doit étendre ses tentacules ? Aïda Mbodj n’a-t-elle pas d’autres ambitions que de gérer la Délégation à l’entreprenariat rapide ? En cédant le terrain au parti Pastef, quand est-ce que ces micros partis et mouvements politiques vont ils prétendre diriger le Sénégal ? Ou bien ce compagnonnage, qui leur garantit quelques postes, leur suffit
KAÏS SAÏED REELU A 90,7%
Le président tunisien sortant Kaïs Saïed a remporté avec 90,7 % des voix l’élection présidentielle de dimanche, a annoncé l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), ce lundi.
Dakar, 7 oct (APS) – Le président tunisien sortant Kaïs Saïed a remporté avec 90,7 % des voix l’élection présidentielle de dimanche, a annoncé l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), ce lundi.
Les deux autres candidats, Ayachi Zammel et Zouhair Maghzaoui, ont obtenu respectivement 7,35 % et 1,97 % des suffrages, selon l’autorité électorale tunisienne.
Elu pour la première fois en 2019, Kaïs Saïed, 66 ans, convoitait un second mandat de cinq. Selon l’ISIE, le taux de participation s’élève à 28,8%. Il était de 49 % lors du précédent scrutin présidentiel.
L’ANNEE SCOLAIRE LANCEE A TRAVERS UNE CEREMONIE DE LEVEE DES COULEURS
Le Gouverneur de la région de Saint-Louis Al Hassan Sall a présidé hier, lundi, une cérémonie de levée des couleurs au niveau du Lycée Technique André Peytavin pour officialiser la rentrée scolaire 2024-2025.
Le Gouverneur de la région de Saint-Louis Al Hassan Sall a présidé hier, lundi, une cérémonie de levée des couleurs au niveau du Lycée Technique André Peytavin pour officialiser la rentrée scolaire 2024-2025. Il a voulu à cet effet appeler tous les acteurs de Saint-Louis et la nation toute entière à l'unité tout en présentant l'armée sénégalaise et ses valeurs en modèle aux élèves. L'avenir, a-t-il dit, se traduit d'abord par une éducation, une formation de qualité et plus tard une participation à l'effort national de construction. Il a justifié le choix du Lycée Technique André Peytavin par ses excellents résultats obtenus au Bac Technique.
Accompagné des autorités académiques, militaires, des représentants de syndicats d’enseignants et d’associations de parents d’élèves, le Gouverneur de Saint-Louis Al Hassan Sall a présidé la cérémonie de levée des couleurs au Lycée Technique André Peytavin marquant le lancement officiel de l’année scolaire 2024-2025. « Nous avons voulu lancé officiellement la rentrée scolaire 2024-2025 à travers une cérémonie de levée des couleurs sous le commandement de la Zone Militaire no.2. Le choix du Lycée Technique André Peytavin de Saint-Louis d’abriter cette cérémonie s’explique par les excellents résultats appréciables obtenus au baccalauréat technique et que nous magnifions. Une cérémonie de levée de couleurs, c’est plus que symbolique. Le drapeau national symbolise le civisme, la citoyenneté et l’armée nationale est caractérisée assez souvent, et nous le magnifions, par une discipline légendaire et ce sont ces valeurs que nous avons voulu mettre en exergue et servir l’armée en exemple aux élèves », a expliqué M. Sall. « Cette cérémonie, a-t-il ajouté, a été aussi l’occasion de servir également le drapeau national « pour appeler la population et la nation toute entière particulièrement les acteurs de Saint-Louis à l’unité pour que nous puissions continuer la marche en avant ». Il a voulu également initier cette cérémonie pour parier sur l’avenir de l’école sénégalaise et l’avenir de la jeunesse sénégalaise. « L’avenir se traduit d’abord par une éducation de qualité, une formation et plus tard, effectivement une participation à l’effort national de construction. C’est donc cela qui justifie que nous ayons choisi ce jour, cet établissement et cette activité pour lancer officiellement l’année scolaire dans la région de Saint-Louis », a déclaré le chef de l’exécutif régional. Il n’a pas manqué également de saluer l’engagement de l’ensemble des acteurs à travers la journée nationale de mobilisation citoyenne retenue par le chef de l’État samedi dernier pour mettre en condition les établissements scolaires ; les nettoyer ; rafraîchir les peintures ; préparer les salles de classe et les tables bancs ; sécuriser ; assainir pour que les élèves puissent évoluer dans des cadres sains, assainis et beaux. « J’appelle également les uns et les autres à ne ménager aucun effort pour que l’année scolaire soit une réussite et un succès à tous points de vue ; que la paix règne dans le milieu scolaire ; que l’entente dicte sa loi et que le succès soit au rendez-vous », a-t-il conclu.
UN SYSTÈME D’ACCRÉDITATION DES JOURNALISTES EN GESTATION
L’Association nationale de presse sportive (ANPS) et la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) ont décidé de mettre en place “un système d’accréditation annuelle” des journalistes pour la couverture médiatique de la saison 2024-2025
L’Association nationale de presse sportive (ANPS) et la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) ont décidé de mettre en place “un système d’accréditation annuelle” des journalistes pour la couverture médiatique de la saison 2024-2025, annonce un transmis à l’APS.
Cette décision a été prise, lundi, à l’issue d’une rencontre entre une délégation de l’ANPS dirigée par son président Abdoulaye Thiam et celle de la LSFP conduite par son président Mohamed Djibril Wade pour discuter des modalités de la couverture médiatique de la saison 2024-2025.
L’ANPS “mettra à la disposition” de la LSFP la base de données des journalistes devant être accrédités, indique, soulignant que pour chaque match et pour chaque organe, un journaliste de la presse écrite sera accrédité, deux de la radio et de la télévision, et dix photographes.
Toutefois, une exception sera faite lors de certaines rencontres et pour certains stades, ont précisé les deux instances, ajoutant que ”les médias digitaux ne seront pas inclus dans le processus d’accréditation”.
Le communiqué annonce également qu’un point focal pour chacun des stades abritant un match de la Ligue professionnelle, à Dakar et dans les régions, sera désigné par l’Association nationale de presse sportive.
De son côté, la LSFP a promis de “faire aménager une salle où un espace de presse sécurisé pour les interview des journalistes et “s’engage aussi à faire désigner à chaque club un point focal pour faciliter la communication avec les médias”.
La LSFP mettra un dispositif pour ”faciliter l’accès aux journalistes aux stades, avec des emplacements réservés et mieux définis, avec l’assistance des responsables”.
La ligue a prévu d’organiser un atelier pour partager ces informations avec tous les acteurs concernés. Les nouvelles mesures feront l’objet l’évaluation après les sept premières journées de championnat.
LA COSYDEP ET LES PARENTS D’ELEVES POUR LE RESPECT DU QUANTUM HORAIRE
La rentrée scolaire a été timide dans la région de Sédhiou avec 666 abris provisoires et un déficit de 325 enseignants pour un effectif des apprenants qui passe à 162.383 élèves au titre de l’année scolaire 2024/2025.
La rentrée des classes a été effective hier, lundi 7 octobre, dans tous les ordres d’enseignement de la région de Sédhiou. Toutefois, beaucoup d’élèves n’ont pas encore repris le chemin des classes et ce, malgré la campagne de sensibilisation et de préparation matérielle des espaces scolaires. La COSYDEP et les associations de parents d’élèves sont à l’œuvre pour exhorter les apprenants à reprendre les cours le plus tôt possible pour pouvoir être dans le quantum horaire. Le nombre de classes en abris provisoires reste jusque-là élevé et l’effectif des apprenants passe à 162.383 élèves au titre de l’année scolaire 2024/2025.
Les écoles ont ouvert leurs portes hier, lundi 7 octobre, au titre de l’année scolaire 2024/2025. L’effectivité de cette rentrée a été constatée au matin par le gouverneur de la région de Sédhiou et l’ensemble de sa délégation, y compris l’inspecteur d’académie papa Gorgui Ndiaye et les partenaires de l’école. « Nous avons visité une école élémentaire publique, une école élémentaire privée, un collège et une case des tout-petits. Nous avons constaté une reprise effective des cours. Le personnel enseignant est sur place avec quelques rares absences. Les élèves sont également venus même s’il y a des absences. Nous devons aussi signaler que tout a été fait en amont pour que la rentrée soit effective ce jour en termes de préparation des écoles et des salles de classe », a déclaré Diadia Dia, le gouverneur de région.
Le coordonnateur de l’antenne régionale de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) constate tout aussi une reprise des enseignements/apprentissages quoique timide en ce premier jour : « nous avons effectivement constaté une reprise des cours pour les élèves et le personnel. Il faut signaler que beaucoup d’élèves n’ont pas effectué le déplacement. Toutefois, nous osons espérer que d’ici à la fin de cette semaine, tous les élèves devront reprendre le chemin de l’école car la rentrée se fait de façon progressive. Nous allons renforcer la sensibilisation des parents et des élèves pour un démarrage rapide des enseignements/apprentissages », a indiqué Abdoulaye Diallo de la COSYDEP. Et Coumbamang Danso, le président de l’Union régionale des associations de parents d’élèves de Sédhiou de lancer un appel aux parents et aux élèves à se hâter pour ne rien rater du quantum horaire : « nous demandons aux parents de pousser davantage les enfants à aller à l’école le plus tôt que possible : sinon ils vont rater beaucoup de cours et cela va hélas impacter sur le quantum horaire ».
A signaler que cette année, 162.383 élèves devront s’inscrire à l’échelle de la région de Sédhiou pour 4.747 enseignants. Des classes en abris provisoires, il en existe encore et sont au nombre de 666 salles de classe au 02 octobre 2024. 44% au niveau de la petite enfance, 15% au niveau de l’élémentaire, 13,6% au niveau du cycle moyen et 24,1% au niveau du secondaire, selon les statistiques du dernier Comité régional de développement tenu au mois de septembre sous l’autorité du ministre de l’éducation nationale. Quant au déficit d’enseignant, toutes disciplines confondues, on fait état d’un besoin de 325 à l’échelle de la région de Sédhiou.