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4 mai 2025
RENTRÉE SCOLAIRE, MOUSTAPHA SARRÉ EN VISITE DANS LES CENTRES DE FORMATION À DAKAR
Le ministre de la Formation professionnelle a souligné l’importance de la formation pour le développement du Sénégal et encouragé la communauté éducative à renforcer ses efforts pour atteindre du capital humain et des infrastructures.
La rentrée scolaire 2024-2025 a officiellement débuté ce lundi 7 octobre 2024. À cette occasion, le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Moustapha Njekk Sarré, a entrepris une tournée dans plusieurs établissements de formation professionnelle et technique de Dakar.
Accompagné de ses collaborateurs, ainsi que de représentants de l’administration territoriale et de l’académie de Dakar, le ministre a visité l’École nationale de formation en économie familiale et sociale (ENFEFS), le Centre d’entrepreneuriat et de développement technique (CEDT G15) et le Centre d’appui à l’initiative féminine (CAIF).
Cette tournée a permis à Moustapha Njekk Sarré de constater le démarrage effectif des cours dans ces établissements.
A l’occasion, il a salué la mobilisation nationale autour de l’initiative de nettoiement des écoles, lancée par le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette opération de grande envergure a facilité la réouverture des établissements dans des conditions optimales, garantissant ainsi un bon début d’année scolaire.
Moustapha Njekk Sarré a souligné également l’importance de la formation professionnelle pour le développement du Sénégal.
Il a, en coutre, encouragé l’ensemble de la communauté éducative, notamment dans le domaine de la formation professionnelle, à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du PROJET. L’accent a été mis sur l’Axe 3, relatif au renforcement du capital humain et à l’amélioration de la qualité de vie.
M. Sarré a insisté sur l’importance d’améliorer les infrastructures et la qualité de l’enseignement
LES LIONS ENTAMENT LEUR PRÉPARATION AVEC 16 JOUEURS À L’ENTRAÎNEMENT DE CE LUNDI
Le Sénégal affrontera le Malawi ce vendredi 11 octobre au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio pour la première manche. Le match retour se tiendra quatre jours plus tard, le 15 octobre, au Bingu National Stadium de Lilongwe.
La préparation de l’équipe nationale du Sénégal en vue de la double confrontation contre le Malawi, comptant pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) « Maroc 2025 », a débuté ce lundi après-midi à l’annexe du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Sous la direction du nouveau duo d’entraîneurs intérimaires, Pape Thiaw et Teddy Pellerin, seize joueurs ont pris part à la première séance d’entraînement, ouverte à la presse et au public.
Parmi les joueurs présents figurent des cadres comme Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Gana Gueye, ainsi que des jeunes talents tels que Lamine Camara et Seydou Sano. Les Lions devront se préparer au mieux pour conforter le choix du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, et du Directeur technique national, Mayacine Mar.
Le Sénégal affrontera le Malawi ce vendredi 11 octobre au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio pour la première manche. Le match retour se tiendra quatre jours plus tard, le 15 octobre, au Bingu National Stadium de Lilongwe, la capitale du Malawi. Ces rencontres seront cruciales pour les Lions, qui visent une qualification assurée pour la CAN 2025.
Dans le cadre de ces qualifications, les autres équipes du groupe L, à savoir le Burkina Faso et le Burundi, s’affronteront également. Le match aller est prévu le 10 octobre au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, suivi du match retour au stade Félix Houphouët-Boigny, le 14 octobre.
TAKKU WALLU CONTESTE LA CANDIDATURE DE SONKO
La coalition menée par Macky invoque l’inéligibilité du chef de Pastef, liée à l’affaire Mbaye Niang, malgré l’amnistie récente. Le Conseil devra trancher cette question, alors que d’autres recours pourraient viser des candidats comme Barthélémy Dias
Les hostilités commencent ! La Coalition Takku wallu Sénégal a mandaté Me Antoine Mbengue, qui a saisi le Conseil constitutionnel ce lundi, pour déposer une réclamation contre Ousmane Sonko, candidat tête de liste nationale de Pastef aux Législatives du 17 novembre, lit-on dans le récépissé de dépôt enregistré au Greffe. Macky Sall et ses pairs entendent ainsi faire annuler la candidature du Premier ministre qui serait inéligible.
La question c’est est-ce que l’amnistie, intervenue après la décision du Conseil constitutionnel, couvre son inéligibilité lors de la présidentielle. Les sept Sages vont devoir trancher si l’affaire Mame Mbaye Niang qui a empêché la candidature de Sonko, et non sa condamnation dans l’affaire Sweet Beauty, est concernée par cette amnistie.
Il faut s’attendre aussi à d’autres recours qui pourraient viser Barthélémy Dias. Condamné définitivement dans l’affaire Ndiaga Diouf - qui n’est pas couverte par l’amnistie parce que vieille de 13 ans - il perd automatiquement son éligibilité pour 5 ans. Sauf que depuis, même sa radiation des listes n’est pas encore effective. Pastef pourrait répliquer par un recours contre la tête de liste nationale de Samm sa kaddu. C’est dire que le Conseil a de la matière.
LE GRAND PARTI AFFIRME SON SOUTIEN À LA LISTE DU PASTEF POUR LES LÉGISLATIVES
Le parti dirigé par Malick Gakou appelle à une mobilisation massive de ses militants pour soutenir "une Assemblée de rupture et de transformation" au service d'un Sénégal de paix, de progrès et de souveraineté.
Le Bureau Politique du Grand Parti a exprimé, lundi, son soutien indéfectible à la liste du Pastef suite à la publication provisoire des listes électorales.
Dans un communiqué, le Grand Parti a souligné l’importance d’un vote massif et populaire en faveur de cette liste de patriotes engagés.
« Suite à la publication provisoire des listes pour les élections législatives du 17 novembre 2024, le Bureau Politique du Grand Parti réaffirme son soutien sans faille à la liste du Pastef. Dans cet élan, le Bureau Politique appelle à la responsabilité de tous les militants et sympathisants pour une mobilisation constante aux côtés des forces vives du changement, afin de garantir le triomphe de cette liste », peut-on lire.
Le Bureau Politique a lancé un appel à tous les militants et sympathisants, les exhortant à faire preuve de responsabilité et à se mobiliser activement aux côtés des forces vives du changement.
« Pour une victoire éclatante des valeurs communes que nous partageons, celles d’un Sénégal souverain, de progrès, de paix et de développement au service exclusif des intérêts de nos populations, nous sollicitons un vote massif et populaire en faveur de cette liste de patriotes engagés pour une Assemblée de rupture et de transformation », ajoute le communiqué.
POUR UNE SOUVERAINETÉ PHARMACEUTIQUE, L'ARP APPELLE À UNE AUTONOMIE FINANCIÈRE
Alioune Ibnou Talib Diouf a souligné que cette indépendance est essentielle pour mobiliser les ressources nécessaires et garantir l’accès à des médicaments de qualité à des prix abordables.
Dakar, 7 oct (APS) – L’Agence de réglementation pharmaceutique (Arp) doit bénéficier d’une autonomie financière afin d’être plus en mesure d’assurer les missions qui lui sont dévolues et atteindre le niveau 3 de maturité, dans le but d’asseoir une souveraineté pharmaceutique, a indiqué, lundi, son directeur général, Alioune Ibnou Talib Diouf.
‘’(…) l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP) a besoin non seulement d’être forte, d’être également agile, mais également autonome financièrement, et de pouvoir exercer les neuf fonctions réglementaires qui sont à sa charge’’, a déclaré M. Diouf.
C’est la condition pour atteindre la souveraineté pharmaceutique avec l’atteinte du niveau 3 de maturité, a-t-il précisé.
Il présidait la troisième réunion du Réseau de la Coalition des parties intéressées (CPI) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette rencontre s’est tenue lundi à Dakar.
Il a rappelé que l’autonomie financière est un des points phares du programme de développement institutionnel de l’ARP.
”Donc, nous sommes là pour y veiller et nous ferons tout le nécessaire pour que ce niveau 3 soit atteint, mais également viser plus loin, être plus ambitieux et aller vers le niveau de maturité’’, a-t-il insisté.
M.Diouf a expliqué que ‘’le plan de développement institutionnel a pour but de faire en sorte que l’ARP soit compétente dans toutes ses fonctions réglementaires, qui sont au nombre de neuf”.
‘’Il faut que l’ARP puisse également mobiliser des ressources pour son fonctionnement, pour avoir une présence sur tout le territoire national sénégalais, et que la nouvelle loi pharmaceutique puisse également s’étendre à tout le territoire et s’exercer au profit des populations sénégalaises”, a-t-il souligné.
Il soutient que ”les populations doivent accéder à des médicaments de qualité sûrs et à des coûts qui soient abordables’’.
Il estime que cette troisième réunion de la CIP est une ‘’opportunité pour renforcer notre cohérence d’action et veiller à ce que chaque initiative contribue de manière efficace à la réalisation de nos objectifs’’.
Le docteur Mady Ba, chargé de la lutte contre la maladie à l’OMS, a indiqué qu’à l’issue de cette réunion, il sera nécessaire de ‘’définir clairement les biais et les activités à mener (…)’’.
”La coordination, la transparence et l’optimisation de nos efforts politiques sont les thèmes de notre réunion’’, a-t-il précisé. Il a souligné que ’’cette réunion est une opportunité de renforcer la collaboration, d’aligner nos actions aux champs d’impact de la CPI’’.
Le réseau CIP de l’OMS vise à établir et à promouvoir une approche unifiée, stratégique et coordonnée des systèmes réglementaires nationaux et régionaux.
MACKY SALL DONNE RENDEZ-VOUS À SES MILITANTS À PARIS, LE 10 OCTOBRE
Le président Macky Sall va-t-il franchir le pas ? Reviendra-t-il au Sénégal pour battre campagne à l’occasion des élections législatives ? Ils étaient nombreux les Sénégalais à être sceptiques par rapport à une telle éventualité.
Le président Macky Sall va-t-il franchir le pas ? Reviendra-t-il au Sénégal pour battre campagne à l’occasion des élections législatives ? Ils étaient nombreux les Sénégalais à être sceptiques par rapport à une telle éventualité. Mais, de plus en plus, l’hypothèse est prise au sérieux.
On apprend avec la coordination APR de France que le prédécesseur de Diomaye sera en France le 10 octobre prochain pour communier avec les militants et sympathisants de la grande coalition Takku Wallu Sénégal. ‘’Le président Macky Sall m’a informé qu’il sera en France le 10 octobre. Il m’a chargé de trouver une salle pour recevoir tous les militants et tous les sympathisants’’, a-t-il indiqué.
Joint par téléphone pour les besoins de la vérification de cette information, l’ancien député de la diaspora Demba Sow a confirmé et a informé que l’heure est plus au rappel des troupes pour réserver à l’ancien président un chaleureux accueil. De Paris, Macky Sall livrera un message à tous les militants de l’ancienne mouvance présidentielle. Demba Sow se réjouit : ‘’Effectivement, cela nous ferait beaucoup de bien. Parce qu’il y a eu dernièrement beaucoup de doutes, des incertitudes. Il est très clair qu’avec cette sortie, les choses seront clarifiées et les zones d’ombre dissipées.’’
Avec cette éventuelle descente dans l’arène politique, il se pose aussi la question de savoir si l’ancien président sénégalais va continuer de conserver son poste d’envoyé spécial et de président du Comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P). Et si l’ancien président va revenir au pays pour battre campagne comme Wade l’avait fait aux Législatives de 2017.
LA FAO PLAIDE POUR LA CONCRÉTISATION DU DROIT AUX ALIMENTS
Le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, a plaidé, lundi, pour la concrétisation du “droit aux aliments” dont le but est d’assurer “une alimentation saine, nutritive et abordable”.
Dakar, 7 oct (APS) – Le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, a plaidé, lundi, pour la concrétisation du “droit aux aliments” dont le but est d’assurer “une alimentation saine, nutritive et abordable”.
“Il est grand temps de concrétiser le droit aux aliments, qui vise à assurer une alimentation saine, nutritive et abordable”, a-t-il déclaré dans une déclaration rendue publique en perspective de la Journée internationale de l’alimentation.
“Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleur” est le thème de cette commémoration prévue le 16 octobre.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’efforce “de faire de ce droit une réalité, malgré toute une série de défis”, a-t-il assuré dans sa déclaration.
Si le droit aux aliments “n’apporte pas, à lui seul, la solution directe aux problèmes de faim et de diversité alimentaire”, en revanche, “il nous aide à définir nos aspirations collectives pour le modèle de monde juste et équitable dans lequel nous voulons vivre”, a soutenu M. Dongyu.
Le droit aux aliments crée également “des obligations concrètes que les gouvernements et les principaux partenaires doivent remplir pour nous inciter à jouer notre rôle”, a-t-il dit.
“Dans les zones de conflit, l’accès aux aliments est entravé, ce qui provoque de la malnutrition et de la faim”, a-t-il fait savoir. Il ajoute que “dans ces zones et dans d’autres points névralgiques de la faim, la FAO s’attache à reconstruire les infrastructures agricoles afin d’assurer la disponibilité et l’accessibilité des aliments pour assurer la sécurité alimentaire à long terme, en utilisant tous les outils et canaux possibles”.
“Il faut mettre l’accent sur cette diversité, ainsi que sur la disponibilité, l’accessibilité et l’abordabilité des produits alimentaires pour tous”, suggère Qu Dongyu.
Selon lui, “près d’un tiers de la population mondiale ne consomme pas les nutriments et les micronutriments dont elle a besoin pour se développer et, dans certains cas, pour survivre”.
Aussi insiste-t-il sur “l’amélioration, de toute urgence”, de la qualité de vie pour “près de la moitié des habitants de la Planète”.
“Pour le bien commun, une plus grande diversité d’aliments nutritifs et abordables devrait être présente dans nos champs, dans nos filets de pêche, sur nos marchés et sur nos tables”, a-t-il relevé.
Il estime que “l’enjeu n’est pas seulement de répondre aux besoins nutritionnels de la population, mais aussi de veiller” à l’efficacité, à l’inclusivité, à la résilience et à la durabilité de nos systèmes agroalimentaires.
À son avis, l’objectif est de “respecter les cultures alimentaires traditionnelles et une alimentation saine en s’appuyant sur la science, sans déroger aux préférences personnelles”.
Le directeur général de la FAO appelle à une action collective pour changer la donne. “Avec la collaboration de tous les secteurs et de tous les partenaires au niveau mondial, qu’il s’agisse des gouvernements, du secteur privé, du milieu universitaire, de la société civile ou des individus, l’action collective peut être le moteur de changements profonds”, dit-il.
LA FRANCOPHONIE EST DANS UN CERCUEIL VERS LE CIMETIERE !
Amadou Lamine Sall approuve la sortie de Yassine Fall
Dans une note décryptant la sortie du ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall sur Tv5, en marge du sommet de la Francophonie, Amadou Lamine Sall a corrigé le «jeu politique» de la France en Afrique. En saluant la position de la ministre en charge des Affaires étrangères, le poète distingué par l’Académie française annonce la mort de cette organisation internationale.
Par sa plume, l’emblématique écrivain est d’accord avec la ministre de l’Intégration africaine et des affaires étrangères, Yassine Fall, sur les vices de la Francophonie. «J’approuve les propos de Mme le ministre qui souligne des problématiques cruciales qui mettent à nu le jeu politique biaisé et fatiguant et de la France et de l’Oif. La Francophonie n’est plus dans l’ambulance. Elle est dans un cercueil vers le cimetière ! Un dommage pour cette langue française si belle, si unique trahie par sa première patrie !», s’est exclamé hier, Amadou Lamine Sall. Le poète, qui estime que l’organisation internationale de la Francophonie (Oif) «a fini par être discréditée et anéantie», n’a pas eu peur de pointer du doigt la responsabilité de l’Elysée, en l’occurrence l’actuel chef de l’Etat français. «Il est surréaliste que le Président Macron joue de cette manière au croquemort ! Un garçon si brillant et qui déçoit beaucoup, beaucoup, comme possédé par on ne sait quel cruel démon ! Si les ambassadeurs de France en Afrique recevaient et écoutaient les intellectuels, artistes et écrivains africains, la France aurait évité cette fracture si douloureuse et si inutile ! Un gâchis !», regrette l’auteur de Colore d’estasi. Il s’enflamme alors de «cette rupture politique» de la ministre qui «met le doigt sur la plaie» tout en appelant au sauvetage de ce patrimoine partagé par 88 pays. «Il était temps ! Il faut défaire les cravates en soie et oser désigner le mal de mille doigts ! Toute seule, la France se fusille elle-même ! Il faut sauver la Francophonie en ne confondant pas vanité et supercherie politique avec culture et respect des pays majoritaires du Sud qui font vivre et exister sur le terrain la langue française», a écrit le Senghorien.
Par Tabouré Agne
UNE NOUVELLE VISION DE L’EDUCATION ET L’AVENIR DU PRYTANEE MILITAIRE DE SAINT-LOUIS
Le lancement récent des Lycées Nation-Armée pour la qualité et l’équité (Lynaqe) par le ministère de l’Education nationale et le ministère des Forces armées du Sénégal marque une initiative ambitieuse dans le secteur éducatif
Le lancement récent des Lycées Nation-Armée pour la qualité et l’équité (Lynaqe) par le ministère de l’Education nationale et le ministère des Forces armées du Sénégal marque une initiative ambitieuse dans le secteur éducatif. Ces nouveaux établissements visent à répondre de manière novatrice aux défis éducatifs actuels en intégrant des principes d’excellence académique, de civisme et de patriotisme. Toutefois, leur création soulève des interrogations quant à leur similitude avec le modèle du Prytanée militaire de Saint-Louis et à la pertinence de maintenir cet établissement historique dans ce nouveau contexte.
Différences entre Lynaqe et le Prytanée militaire
Bien que les Lynaqe partagent certains éléments de conception avec le Prytanée militaire Charles N’Tchoréré, des distinctions importantes existent entre ces deux types d’établissements
Objectif et mission
Le Prytanée militaire de Saint-Louis, fondé en 1923, est un établissement d’enseignement secondaire à vocation militaire. Il allie rigueur académique et formation militaire, formant principalement de futurs officiers pour répondre aux besoins en cadres militaires et civils de l’Afrique occidentale française. En revanche, les Lynaqe se concentrent sur une éducation générale de qualité, accessible à un public plus large. La formation au Prytanée militaire comprend des éléments de discipline militaire intégrés à un curriculum académique rigoureux, incluant des formations pratiques au sein de l’Armée. Les Lynaqe, en revanche, proposent une éducation beaucoup plus axée sur les matières académiques. Ils visent une approche plus intégrée et moderne. Leur modèle ne se limite pas à la formation militaire, mais combine des valeurs militaires avec une orientation vers l’inclusivité, le numérique et le développement durable. Le projet des Lynaqe met également l’accent sur l’alliance entre l’éducation académique et la formation civique, en collaborant étroitement avec les Forces armées pour inculquer des valeurs telles que le patriotisme et la cohésion nationale.
Recrutement et sélectivité
A sa création, le Prytanée militaire était ouvert uniquement aux fils de militaires en activité, aux chefs de canton et autres notables. Aujourd’hui encore, il est reconnu pour sa sélectivité : chaque année, 50 élèves, exclusivement masculins, sont choisis parmi plus de 3000 candidats lors d’un concours national. En plus de ces 50, une quinzaine d’élèves étrangers peuvent également être admis. A l’inverse, les Lynaqe accueillent un public plus varié, souvent mixte, avec un processus de sélection qui peut différer selon les établissements.
Historique et évolution
Le Prytanée militaire a évolué d’une école d’enfants de troupe à un établissement militaire reconnu, ayant changé de nom et de statut à plusieurs reprises. Les Lynaqe, quant à eux, sont des établissements plus récents, conçus pour moderniser l’enseignement général et répondre aux besoins éducatifs contemporains.
L’enseignement dispensé aux élèves de l’Ecole des enfants de troupe (Eets) les préparait au certificat d’études primaires, suivi d’une formation supérieure. A l’issue de ce parcours, ils intégraient le peloton du 1er régiment de tirailleurs sénégalais, avec la création d’un peloton spécifique en 1926. En 1938, l’école fut rattachée à la Compagnie hors rang (Chr) sous le commandement du Capitaine Charles N’Tchoréré dont l’influence perdure encore.
En 1946, l’école fut transférée au camp de Dakhar Bango, renommé en 1992 en l’honneur du capitaine Dé Momar Gary, ancien élève. De 1949 à 1953, les classes primaires furent progressivement remplacées par des niveaux de collège, l’école présentant pour la première fois des élèves au Brevet d’études du premier cycle du second degré (Bepc). Elle changea de statut pour devenir l’Ecole militaire préparatoire africaine (Empa.) Charles N’Tchoréré, avec la devise : «S’unir, servir toujours France-Afrique.» En 1973, elle fut renommée Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis (Pms) et dirigée pour la première fois par un officier sénégalais, le Commandant Papa Assane Mbodj, en 1974.
Performance académique
Le Prytanée militaire est souvent en tête des classements académiques, remportant régulièrement des concours prestigieux, comme le Concours général. Il a remporté également le concours international de Génies en herbe en 1994 et 1995. Bien que certains Lynaqe peuvent afficher de bonnes performances, cependant leurs résultats peuvent varier selon l’établissement.
Gouvernance et gestion des enseignants
Au Prytanée militaire, l’encadrement militaire est intégré à l’équipe enseignante, avec des enseignants travaillant aux côtés du personnel militaire. Les Lynaqe, quant à elles, sont généralement composées d’enseignants civils, axés sur l’éducation académique. Un défi majeur de cette initiative est la gestion des enseignants dans un cadre militaire. Quel sera le statut des enseignants des Lynaqe ? Seront-ils détachés ou affectés à l’institution, comme c’est le cas pour ceux du Prytanée militaire ? Cette distinction est fondamentale et peut influencer la stabilité de l’institution. Une affectation garantit une certaine autonomie aux enseignants, leur permettant de maintenir des pratiques pédagogiques adaptées, mais également de participer à des mouvements sociaux si nécessaire. En revanche, un statut de détachement pourrait limiter cette autonomie, restreignant leur capacité à s’engager dans des mouvements sociaux. Ce qui favorise une stabilité, une paix sociale et un respect du quantum horaire permettant de renforçer la qualité de l’enseignement.
Dans ce contexte, il est essentiel de se questionner sur l’avenir du Prytanée militaire de Saint-Louis, qui semble en partie redondant avec la création des Lynaqe.
L’avenir du Prytanée militaire de Saint-Louis
Cet établissement bénéficie d’une riche tradition historique et d’une réputation bien établie. Cependant, l’émergence des Lynaqe nécessite une réflexion sur son avenir.
Maintien et réforme
Une possibilité pourrait être la réforme du Prytanée militaire pour le rendre complémentaire aux Lynaqe, en orientant ses programmes vers des compétences militaires spécialisées ou des formations avancées en leadership militaire, tout en préservant son héritage.
Spécialisation et excellence
: Le Prytanée militaire pourrait se spécialiser dans des domaines que les Lynaqe ne couvrent pas en profondeur tels que les carrières militaires spécifiques ou les formations d’élite. Cela lui permettrait de valoriser son expertise unique tout en répondant à des besoins spécifiques de l’Armée sénégalaise.
Conservation comme monument historique :
Une autre option serait de conserver le Prytanée militaire comme un établissement prestigieux, avec une mission plus symbolique, mettant en valeur son patrimoine éducatif et militaire, tout en développant des partenariats avec les Lynaqe pour une complémentarité dans la formation des jeunes Sénégalais.
Les Lynaqe représentent une avancée significative vers une éducation moderne et inclusive au Sénégal, tout en s’inscrivant dans des valeurs traditionnelles. Cependant, le Prytanée militaire de Saint-Louis, avec son histoire riche et ses contributions uniques, mérite une réflexion approfondie sur son rôle futur. Il est essentiel d’explorer des avenues qui préservent ses contributions tout en adaptant son modèle aux besoins éducatifs contemporains.
LA LISTE PROVISOIRE DES 41 LISTES RETENUES PAR LA DGE
Des partis historiques aux nouvelles formations, en passant par des coalitions inédites, cette liste offre un panorama complet des forces en présence. Les candidats écartés disposant d'un ultime recours devant le Conseil constitutionnel
La Direction générale des élections (DGE) a publié lundi la liste des candidatures retenues pour les législatives anticipées du 17 novembre. Selon des informations, sur 49 dossiers déposés, 41 ont été retenus par ladite direction. Il faut toutefois signaler que « les recalés ont 24 heures pour faire leur recours au niveau du Conseil constitutionnel avant la publication de la liste définitive ».
Déclarations de candidatures reçues en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.
1. AND LIGUEY SUNU REW
2. SENEGAAL KESE
3. RV NAATANGUE
4. UNION DES GROUPES PATRIOTIQUES
5. COALITION POLE ALTERNATIF KIRAAY AK
NATANGUE 3ème VOIE
6. COALITION XAAL YOON
7. UNION CITOYENNE BUNT- BI
8. JUBANTI SENEGAL
9. AND CI KOOLUTE NGUIR SENEGAL (AKS)
10. ALSAR
11. COALITION NAFOORE SENEGAL
12. UNION NATIONALE POUR L'INTEGRATION, LE TRAVAIL ET L'EQUITE (U.N.I.T.E)