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6 septembre 2025
L’AVENIR DES JEUNES FILLES EN DANGER
La lutte contre les grossesses en milieu scolaire peine encore à porter ses fruits. Pour cause, 1202 cas de grossesses ont été recensés dans 1332 lycées et collèges du Sénégal en 2024
La lutte contre les grossesses en milieu scolaire peine encore à porter ses fruits. Pour cause, 1202 cas de grossesses ont été recensés dans 1332 lycées et collèges du Sénégal en 2024. L’information est du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (GEEP) dans son rapport d’observatoire. Ce phénomène de grossesses en milieu scolaire constitue une entrave à la politique de scolarisation et de maintien des filles à l’école. Il risque aussi de donner du fil à retordre à la Première Dame, Marie Khone Faye, qui s’est engagée récemment pour le maintien des filles à l’école.
Les grossesses en milieu scolaire sont une réalité au Sénégal. En atteste le rapport d’observatoire du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (GEEP) qui indique avoir recensé 1202 cas de grossesses en milieu scolaire en 2024 sur tout le territoire sur des adolescentes âgées entre 12 et 19 ans. Selon le document, « en 2024, le recensement des cas de grossesses a couvert 1332 établissements publics de moyen secondaire sur un total de 1573 ciblés (Cem et lycées de la carte scolaire), soit un taux de couverture de 85% du réseau scolaire ». L’Académie de Fatick occupe la première place avec 166 cas de grossesses, soit 13,81. Elle est suivie de celle de Ziguinchor avec 157 cas, soit 13,06% et de celle de Sédhiou avec 134 cas, soit 11,15%. 100 cas de grossesses ont été recensés dans l’Académie de Tambacounda, celle de Kolda 91, celle de Matam 86 et celle de Thiès 83. Le département de Dakar occupe la dernière place avec 7 cas.
Selon le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal Authentique (SELS/A) qui condamne « ces chiffres alarmants », « le document du GEEP met en lumière une situation préoccupante concernant les grossesses précoces en milieu scolaire ». A l’origine, il pointe de doigt « l’absence de sensibilisation suffisante », « les failles dans l’encadrement social et familial », « la précarité socioéconomique » et « l’impact des conditions scolaires ». Il faut dire que les grossesses en milieu scolaire constituent une véritable menace à la scolarisation et au maintien des filles à l’école. Pour la plupart des jeunes filles, maternité rime avec la fin de la scolarité. Après la naissance de leurs enfants, elles ne reviennent jamais à l’école. Et pour celles qui ont de la chance de poursuivre les cours après l’accouchement, elles se retrouvent avec des mois ou des années de retard. Face à cette situation, le SELS/A exige « une prise de responsabilité immédiate de l’État et des collectivités locales pour instaurer des programmes de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive », « appelle à un renforcement de la protection des élèves en milieu scolaire, notamment à travers la sécurisation des établissements et des trajets scolaires » et « milite pour une collaboration entre enseignants, parents et partenaires sociaux afin de prévenir ce fléau ».
Même si la question des grossesses en milieu scolaire reste une équation irrésolue, des activités de plaidoyer et de sensibilisation contre le phénomène ne manquent pas. Le GEEP, par exemple, a mis en place depuis quelques années, la stratégie zéro grossesse à l’école. Dans ce cadre, le SELS/A recommande de « renforcer l’éducation à la santé reproductive dès le cycle moyen avec l’implication des enseignants, des ONG et des leaders communautaires », « mettre en place des centres de conseil et d’écoute dans les établissements pour offrir un accompagnement psychologique et social». Il propose également « d’encourager l’autonomisation des jeunes filles, notamment par l’accès aux bourses scolaires et la lutte contre le mariage précoce » mais aussi « d’impliquer la justice pour sanctionner tout adulte responsable d’une grossesse chez une mineure scolarisée ».
En plus d’être parfois une question de santé, les grossesses en milieu scolaire sont aussi une question de développement. C’est pourquoi, le maintien des filles à l’école reste encore un grand défi dans notre système éducatif.
COMPTE À REBOURS POUR LA LEVÉE DE L'IMMUNITÉ DE FARBA NGOM
L’Assemblée nationale va déclencher le compte à rebours de la procédure de l’examen de la demande de levée de l’immunité parlementaire du député
L’Assemblée nationale va déclencher le compte à rebours de la procédure de l’examen de la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom. Convoqués demain, vendredi 17 janvier, les députés vont, en effet, procéder à la ratification de la liste des onze membres désignés pour siéger au sein de la Commission chargée d’instruire cette procédure de levée de l’immunité parlementaire du député maire des Agnam.
Cette séance sera précédée par la réunion de la commission des lois prévue ce jeudi 16 janvier portant sur l’examen du projet de résolution pour la constitution de cette commission devant être entérinée demain par les députés.
Pour rappel, le député Mouhamadou Ngom est visé par une procédure initiée par le nouveau Pool Judiciaire Financier (PJF) sur la base de l’exploitation d’un rapport de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) relatif à des «flux financiers injustifiés » entre «ses comptes personnels et ceux de ses proches, et de ses sociétés partenaires» portant sur un montant de 125 milliards
Aussitôt installés, les membres de la Commission ad hoc à se réunir «immédiatement» à la sortie de la salle de plénière pour procéder à la désignation du président et du rapporteur de la commission ad hoc et aussi arrêter un calendrier de travail. La suite de cette procédure consistera à l’audition du député Mouhamadou Ngom par les membres de la Commission ad hoc en présence de son défenseur choisi parmi les autres députés. A la suite de cette étape, un rapport destiné à la plénière sera dressé.
L’APR ACCUSE OUSMANE SONKO
L’Alliance pour la République s’érige en bouclier contre la procédure de levée de l’immunité parlementaire initiée par l’Assemblée nationale sur demande du Parquet Judiciaire Financier (PJF)
L’Alliance pour la République (APR) s’érige en bouclier contre la procédure de levée de l’immunité parlementaire initiée par l’Assemblée nationale sur demande du Parquet Judiciaire Financier (PJF). Dans un communiqué rendu public hier, mercredi 15 janvier, le Secrétariat exécutif national de l’ancien parti au pouvoir a, en effet, accusé l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko d’être l’instigateur de cette « grave forfaiture de liquidation » politique du député Mouhamadou Ngom dit Farba.
L’ancien parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR) vent debout contre la procédure de réédition des comptes initiée par le nouveau régime sous la conduite de la nouvelle juridiction des infractions financières : le Pool Judiciaire Financier (PJF) créé par le régime du Président Macky Sall à travers la Loi n°2023-14 du 2 août 2023. Dans un communiqué rendu public hier, mercredi 15 janvier, le Secrétariat exécutif national de l’Apr a accusé l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko d’être derrière cette « grave forfaiture de liquidation » politique du Député Mouhamadou Ngom dit Farba. En effet, selon les membres de cette structure dirigeante de l’ancien parti au pouvoir, cette procédure n’est rien d’autre qu’un « acharnement clair et sans équivoque, suivant les injonctions et la volonté autocratique d'Ousmane Sonko qui avait imposé, en toute illégalité, la non - présence de Farba Ngom dans le Bureau de l'Assemblée nationale ».
« Tous nos compatriotes se souviennent des violents propos débités par Ousmane Sonko lors de la campagne pour les Législatives anticipées, à Agnam » rappelle par ailleurs le Secrétariat exécutif national de l’Apr dans ce document avant de faire remarquer « Après avoir offensé notre camarade Farba Ngom, Ousmane Sonko avait solennellement déclaré que " jamais plus" ce dernier " ne participera à une élection au Sénégal ! »
« Cette grossière et burlesque attaque ayant été sanctionnée par une humiliante défaite, Ousmane Sonko engage la bataille de la revanche dont la finalité n'est rien d'autre, qu'un emprisonnement de Farba Ngom ». Estimant ainsi que « nous sommes aujourd'hui à un tournant décisif de notre histoire » du fait selon lui des agissements du nouveau pouvoir qui est structuré selon lui, autour de la justice des vainqueurs et de la manipulation, le Secrétariat exécutif national de l’Apr appelle à la mobilisation pour résister. « La seule voie de salut qui s'offre à toutes les forces citoyennes, républicaines et démocratiques, est la Résistance. Pour l'Alliance Pour la République, la seule perspective qui s'impose, demeure l'unité politique et organisée de toutes les forces regroupées dans ATEL et dont la Coalition Takku Wallu Sénégal qui s'est remarquablement démarquée de l'opération de mise à mort du Député Farba Ngom, est la digne représentante à l'Assemblée nationale ».
TAHIROU SARR, LA VALSE DES MILLIARDS
L’homme d’affaires Tahirou Sarr, originaire de Horéfondé, dans le département de Matam est cité dans une affaire impliquant des transactions financières suspectes d’un montant total de 125 milliards de FCfa.
L’homme d’affaires Tahirou Sarr, originaire de Horéfondé, dans le département de Matam est cité dans une affaire impliquant des transactions financières suspectes d’un montant total de 125 milliards de FCfa.
Ces opérations, considérées comme des mécanismes potentiels de blanchiment de capitaux, impliqueraient des sociétés écrans et des transferts de fonds injustifiés entre différents comptes bancaires. Bien que son implication directe ne soit pas encore établie, son nom apparaît dans les rapports d’enquête.
Son nom a été, en outre, associé à plusieurs controverses judiciaires. En février 2024, il a été jugé par défaut pour des accusations de faux et usage de faux, ainsi que d’escroquerie au jugement, liées à une affaire foncière à Dakar. Les plaignants lui réclamaient des dommages et intérêts s’élevant à 3,9 milliards de FCfa.
MAHMADANE SARR, DANS LES FILETS DU PARQUET FINANCIER
Il est accusé d’avoir perçu plus de 14 milliards de FCfa entre 2020 et 2023 dans le cadre de contrats de location de véhicules de luxe avec l’État sénégalais, facturant en moyenne 2 milliards de FCfa par an.
Mahmadane Sarr a été placé sous mandat de dépôt par le Parquet du Pool judiciaire financier (Pjf). Il est accusé d’avoir perçu plus de 14 milliards de FCfa entre 2020 et 2023 dans le cadre de contrats de location de véhicules de luxe avec l’État sénégalais, facturant en moyenne 2 milliards de FCfa par an.
Les véhicules fournis comprenaient des modèles prestigieux tels que Toyota, Mercedes, Bmw et Nissan Patrol, utilisés notamment lors de déplacements officiels et de campagnes électorales. Mahmadane Sarr est un entrepreneur sénégalais, fondateur et Président Directeur Général de Lansar Auto, une Société Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (Suarl) créée en 2017.
En effet, en application du décret 2021-03 du 06 Janvier 2021 relatif aux véhicules administratifs, l’Etat du Sénégal avait engagé une réforme en profondeur des modalités d’acquisition, d’utilisation et de gestion des véhicules administratifs.
Son principal objectif était de «réduire les dépenses budgétaires liées à l’acquisition, l’utilisation, la réparation et l’entretien des véhicules administratifs, tout en faisant participer le secteur privé à la prise en charge des besoins de déplacement des structures de l’Administration, en vue de rationaliser et d’optimiser son parc automobile», avait indiqué le communiqué d’alors daté du jeudi 13 octobre 2022.
Outre ces marchés de location annuelle avec la Présidence de la République, Mahmadane Sarr avait signé plusieurs contrats de location de véhicules avec les ministères et d’autres autorités du régime sortant de Macky Sall, ce qui lui rapportait beaucoup d’argent.
Fils de Mbaye Sarr, le patron de Senecartours, Dane Sarr est spécialisé dans le transport et la location de voitures. Son entreprise dispose d’un capital social de 25 millions de FCfa et offre une gamme diversifiée de véhicules, notamment des berlines, des 4×4, des voitures de luxe, ainsi que des bus et minibus.
LES DÉPUTÉS DE LA COMMISSION DES LOIS EN RÉUNION AUJOURD’HUI
La procédure de levée de l’immunité du député de « Takku Wallu » Mouhamadou Ngom, plus connu sous le nom de Farba Ngom, suit son cours dans les différentes instances de l’Assemblée nationale
La procédure de levée de l’immunité du député de « Takku Wallu » Mouhamadou Ngom, plus connu sous le nom de Farba Ngom, suit son cours dans les différentes instances de l’Assemblée nationale.
Après la réunion de la Conférence des présidents qui a annoncé, mardi dernier, la mise en place de la commission ad hoc, « les membres de la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains sont convoqués en réunion le jeudi 16 janvier 2025 à 17 h 00 », selon une note de la représentation nationale parvenue hier à la Rédaction. Dans le document, il y est stipulé que les membres de ladite commission devront « examiner le projet de résolution pour la constitution de la commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom ».
Cette première étape, avant la plénière de vendredi, va discuter de la composition des membres de la commission ad hoc. Ce dispositif marquera le lancement des travaux de cette commission chargée d’étudier le dossier transmis par le ministre de la Justice et concernant Farba Ngom. À la suite de l’audition du député en cause ou de son représentant, la commission ad hoc va produire un rapport qui sera soumis à un vote de la plénière pour la levée ou non de l’immunité parlementaire du maire d’Agnam, par ailleurs chargé de l’organisation et de la mobilisation de l’Alliance pour la République (Apr).
Le chef de l'État, président du Conseil supérieur de la magistrature, va présider ce jeudi 16 janvier 2025 à la Cour suprême, sa première rentrée solennelle des Cours et Tribunaux
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, président du Conseil supérieur de la magistrature, va présider ce jeudi 16 janvier 2025 à la Cour suprême, sa première rentrée solennelle des Cours et Tribunaux.
Ce rendez-vous annuel qui marque l’ouverture de l’année judiciaire, mettra en exergue le thème « Droit de grève et préservation de l’ordre public ».
Une rencontre des acteurs clés du système judiciaire
La cérémonie réunira l’ensemble des acteurs du système judiciaire sénégalais, parmi lesquels magistrats, avocats, représentants du ministère de la Justice et experts en droit. Cet événement solennel sera l’occasion de dresser un état des lieux de la justice, de débattre des défis auxquels les juridictions font face et d’identifier des solutions pour améliorer leur efficacité.
Un thème au cœur des enjeux sociaux
Le choix du thème « Droit de grève et préservation de l’ordre public » met en lumière une problématique sensible dans un contexte où les revendications sociales se multiplient. Il s’agira de réfléchir sur les moyens de garantir l’exercice du droit de grève, reconnu comme un droit fondamental, tout en veillant à préserver l’ordre public, indispensable à la stabilité sociale et économique. La réflexion portera sur les mécanismes juridiques et institutionnels nécessaires pour harmoniser ces deux impératifs, renforçant ainsi la confiance des citoyens dans la justice.
Par Sidy DIOP
LE GLAIVE DE MANSOUR
« Je n’ai pas peur », a-t-il affirmé. Ces mots, simples en apparence, résonnent dans un climat politique où le fracas des enquêtes et des accusations enflamme les débats. Mais de quoi aurait-il peur ?
Dans la torpeur d’un après-midi sénégalais, Mansour Faye, ancien ministre et beau-frère de l’ex-président Macky Sall, a fait une déclaration qui, si elle n’a pas surpris, a néanmoins retenu l’attention.
« Je n’ai pas peur », a-t-il affirmé. Ces mots, simples en apparence, résonnent dans un climat politique où le fracas des enquêtes et des accusations enflamme les débats. Mais de quoi aurait-il peur ? Des accusations évoquant des irrégularités sous son ministère ? Des appels incessants à rendre des comptes lancés par un pouvoir galvanisé par les dernières élections ? Mansour Faye semble, en tout cas, lire l’avenir : « Il apparaît clairement que ce régime et ses sbires ont prévu de surpeupler davantage les prisons ».
Son assurance, certains la lisent comme de l’arrogance. D’autres y voient une posture d’homme politique aguerri, qui a appris à naviguer dans les eaux troubles du pouvoir. En tout cas, sa déclaration a le mérite de souligner un contraste frappant dans le paysage politique sénégalais : entre ceux qui esquivent et ceux qui affrontent, Mansour Faye choisit la ligne droite. Reste à savoir si cette audace lui servira ou si elle précipitera sa chute. Car en politique, comme dans la vie, l’absence de peur n’a jamais été une garantie d’immunité.
BAYE MOCTAR DIOP, UN PARCOURS DIPLOMATIQUE EXCEPTIONNEL
Né à Dakar en 1972, le Conseiller des Affaires étrangères principal, a été nommé Ambassadeur de la République du Sénégal en France par le président de la République, ce mercredi 15 janvier 2025
Né à Dakar en 1972, Baye Moctar Diop, Conseiller des Affaires étrangères principal, a été nommé Ambassadeur de la République du Sénégal en France par le président de la République, ce mercredi 15 janvier 2025. Ce diplomate chevronné va, à travers ce poste, consolider son expérience riche et diversifiée acquise au cours de plus de deux décennies de carrière au service de la diplomatie sénégalaise.
Avant sa nomination en France, Baye Moctar Diop a représenté le Sénégal dans plusieurs pays et organisations internationales.
De 2016 à 2021, il a occupé les fonctions d’Ambassadeur en Éthiopie et de Représentant permanent auprès de l’Union africaine. Précédemment, il avait été Ambassadeur au Royaume de Belgique, au Luxembourg et auprès de l’Union européenne.
Son expérience inclut également des fonctions stratégiques dans les missions diplomatiques sénégalaises en tant que Chef de mission adjoint à l’Ambassade en Italie (2014-2016), missionnaire à l’Ambassade en Espagne (2013-2014), premier Conseiller à l’Ambassade au Canada (2007-2010) et deuxième Conseiller à l’Ambassade en Côte d’Ivoire (2004-2007).
Au niveau central, Baye Moctar Diop a été Chef de la Division Afrique au ministère des Affaires étrangères (2001-2004) et Conseiller technique en charge des affaires africaines (2010-2012).
Un expert de la diplomatie africaine et internationale
Reconu pour son expertise en matière d’intégration africaine, il est l’auteur de l’ouvrage « L’unité africaine entre ambition et volonté », publié aux éditions Harmattan-Sénégal en janvier 2022. Ce livre explore les défis et opportunités liés à l’unité du continent africain.
Titulaire du Brevet de l’École nationale d’administration (ENA), section Diplomatie, obtenu en 2001, il est également diplômé d’un Master d’anglais de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (1998), avec une spécialisation en littérature et civilisation africaine. En 2010, il a enrichi sa formation en obtenant un certificat en administration publique et gouvernance de l’Université d’Ottawa, au Canada.
Polyglotte, Baye Moctar Diop parle couramment le français et l’anglais, ce qui lui confère une aisance dans ses missions internationales. Marié et père de trois enfants, il conjugue ses responsabilités diplomatiques avec une vie personnelle équilibrée. Il est également un fervent adepte du sport, notamment de la marche, du vélo et du yoga, qu’il pratique régulièrement.
BABACAR MBAYE, UN EXPERT CHEVRONNÉ À LA TÊTE DES DOUANES SÉNÉGALAISES
L’inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle Babacar Mbaye a été nommé, hier en Conseil des ministres, directeur général des douanes
L’inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle Babacar Mbaye a été nommé, hier en Conseil des ministres, directeur général des douanes.
Il remplace à ce poste Dr Mbaye Ndiaye. Né à Thiès en 1975, le nouveau patron des douanes est titulaire d’une maîtrise en sociologie des organisations. Fort d’une expérience de plus de 21 ans, il occupait, depuis janvier 2023, le poste stratégique de directeur des opérations douanières (Dod). Une fonction essentielle pour superviser et coordonner les activités douanières à l’échelle nationale.
Auparavant il a été successivement vérificateur au bureau de Dakar-Port-sud, chef de division de Tambacounda, Kaolack et Dakar-Port, puis chef du bureau Dakar-Port sud, directeur régional des douanes du nord et directeur régional de Dakar-Port. Ces différentes affectations, lui ont permis d’acquérir une expertise globale des défis et des opportunités liés à la gestion douanière dans un contexte de mondialisation croissante.
La carrière de Babacar Mbaye est jalonnée de distinctions qui témoignent de son professionnalisme et de sa contribution. Officier de l’Ordre du mérite, il a également été décoré de la médaille d’honneur des douanes ainsi que de la médaille de l’Organisation mondiale des douanes.
Le successeur de Mbaye Ndiaye devra relever le défi de diriger une institution essentielle à l’économie sénégalaise. Les douanes occupent une place stratégique en assurant la mobilisation des ressources financières de l’État, en facilitant les échanges commerciaux et en luttant activement contre la fraude et la contrebande.