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4 mai 2025
LE KARATE SENEGALAIS SANS APPUI
La Fédération sénégalaise de karaté et disciplines associées n’est pas en mesure de garantir la participation de l’équipe sénégalaise aux prochains Championnats du monde de karaté cadets, juniors et espoirs, faute d’un appui de la tutelle
La Fédération sénégalaise de karaté et disciplines associées n’est pas en mesure de garantir la participation de l’équipe sénégalaise aux prochains Championnats du monde de karaté cadets, juniors et espoirs, faute d’un appui de la tutelle, déclare son président, Mouhamed El Moctar Diop.
‘’C‘est vraiment dommage que l’équipe du Sénégal de karaté ne puisse pas participer aux Championnats du monde de la discipline, parce que nous n’avons pas réussi à finaliser les discussions avec le ministère’’, a-t-il regretté dans un entretien accordé à des journalistes.
Selon M. Diop, la fédération sénégalaise s’était ‘’préparée à participer à ces championnats du monde’’ prévus du 9 au 13 octobre à Venise, en Italie.
Elle en avait pris la décision sur la base des résultats du karaté sénégalais lors des derniers championnats d’Afrique’’ cadets, juniors et espoirs, qui avaient eu lieu à Tunis (2-8 septembre 2024). Le Sénégal avait remporté cinq médailles dont trois en or.
Serigne Fallou Ndongo (-63 kg), Mouhamadou Bachir Touré (+70 kg) et Maimouna Niang (-55 kg) sont les médaillés d’or. Serigne Mbacké Seck (+75 kg) a remporté l’argent et Aissatou Diène le bronze en kata, dans la catégorie cadette.
‘’Nous espérons que la situation va se décanter à la dernière minute. C’est dommage pour le karaté sénégalais. Nous avons des athlètes capables d’aller chercher des résultats au niveau de ces championnats du monde’’, estime Mouhamed El Moctar Diop.
Le chargé de la communication de la Fédération sénégalaise de karaté et disciplines associées, Yatma Lô, signale en revanche que les combattantes Fama Samassa De Han et Maimouna Niang, basées à Besançon (France), et Ndoumbé Fall sont assurées de participer aux chapionnats du monde.
‘’Le coach El Hadji Guèye Ndour, le préparateur physique Gabriel Sylla et le combattant Fodé Ndao ont payé leur propre billet. Grâce au soutien de la mairie de Biscuiterie (Dakar), la Fédération a obtenu un billet pour Serigne Mbacké Seck, médaillé d’or aux Youth League de karaté à Coruña, en Espagne (16-19 mai 2024)’’, a-t-il dit.
DEVOIR DE RECONNAISSANCE DES LIONS
Le capitaine de l’équipe nationale du Sénégal, Kalidou Koulibaly a promis, lundi, au nom de ses coéquipiers, de “tout mettre en œuvre” pour s’imposer lors de la double confrontation devant opposer le Sénégal au Malawi
Le capitaine de l’équipe nationale du Sénégal, Kalidou Koulibaly a promis, lundi, au nom de ses coéquipiers, de “tout mettre en œuvre” pour s’imposer lors de la double confrontation devant opposer le Sénégal au Malawi, en reconnaissance du travail accompli par l’ancien sélectionneur des Lions, Aliou Cissé.
L’État du Sénégal avait pris la décision, la semaine dernière, de ne pas approuver le renouvellement du contrat de Cissé, à la tête de l’équipe nationale depuis 2015.
Pape Bouna Thiaw va diriger, à titre intérimaire, les Lions du Sénégal.
Ce dernier, jusque-là le premier entraîneur adjoint du sélectionneur Aliou Cissé, sera assisté par Teddy Pellerin, deuxième entraîneur adjoint de l’équipe nationale.
“Nous avons appris le départ du coach Aliou Cissé à quatre jours du regroupement. C’était difficile parce que cela nous a pris de court. C’est une décision qui a été prise au plus haut niveau, nous devons l’accepter. Le groupe a un état d’esprit très positif. Nous avons commencé un travail avec lui, il va falloir honorer cela sur le terrain et cela passe par une victoire contre le Malawi à Dakar et à Lilongwe. Ce sera difficile, mais nous allons tout mettre en œuvre pour cela”, a dit Kalidou Koulibaly.
II s’exprimait au terme de la première séance d’entrainement des Lions, à l’annexe du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, en perspective de la double confrontation contre le Malawi les 11 et 15 octobre, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 au Maroc.
Seize joueurs ont pris part à ce premier galop d’entrainement des Lions.
Aliou Cissé a apporté de la solidité dans l’équipe’’
Selon Koulibaly, le départ de Cissé peut “chambouler les jeunes joueurs”, les Lions veulent rester professionnels et veulent tirer profit de la nouvelle situation pour en faire une source de motivation.
Il n’a pas tari d’éloges envers Aliou Cissé qu’il considère comme “un bon monsieur” qui a selon lui fait aimer aux joueurs leur pays.
“Il m’a fait découvrir le Sénégal et à plus de 100 jeunes. Il m’a fait capitaine et c’est important. Il a apporté la solidité à l’équipe. C’est un honneur de porter le maillot du pays. Il nous en a donné l’occasion”, a dit le joueur d’Al-Hilal (Arabie Saoudite).
Le capitaine des Lions assure que le technicien “a pris avec respect” la décision des autorités de ne pas approuver le non-renouvellement de son contrat.
“Faire plaisir au peuple et retrouver son amour”
“Les Sénégalais étaient déçus” des Lions lors de leurs deux derniers matchs, des “buts pris en fin de match contre la RDC et le Burundi. C’étaient des erreurs de notre part. Nous sommes aussi fautifs. Et c’est normal que le peuple soit énervé”, a-t-il reconnu.
“Nous avons un potentiel énorme dans ce groupe. Et nous sommes là pour léguer cela aux jeunes qui ont envie et qui nous poussent dans nos derniers retranchements pour prendre nos places”, a ajouté Kalidou Koulibaly.
Il estime que “c’est un défi de gagner contre le Malawi, car tous les matchs en Afrique sont difficiles. Ils ont leur chance contre nous” mais “nous savons qu’en gagnant, nous pourrons mathématiquement être qualifiés pour faire plaisir au peuple sénégalais et retrouver leur amour, les bonnes sensations”.
“Nous sommes à la disposition de l’État, de l’équipe nationale et du peuple sénégalais. Notre objectif est de faire plaisir aux Sénégalais comme nous l’avons toujours fait”, a poursuivi le capitaine des Lions.
Selon lui, cela passe “par un grand match, vendredi”.
Les Lions, promet-il, vont poursuivre avec le staff intérimaire le travail entamé sous Aliou Cissé, avant d’inviter les supporters à continuer à soutenir l’équipe, car c’est dans “l’union sacrée et la positivité” que les bons résultats viendront à l’équipe nationale.
“L’équipe nationale est un thermomètre du pays, quand elle va bien, le pays aussi va bien. Nous avons cette responsabilité et nous allons la prendre. Nous espérons que le public viendra nombreux. Nous en avons besoin”, a conclu le défenseur international sénégalais de 33 ans.
C’EST PARTI POUR UNE NOUVELLE ANNEE SCOLAIRE
L’année scolaire 2024- 2025 a démarré hier, lundi 7 octobre avec l’ouverture des classes. Ils sont plus de quatre millions d’élèves à reprendre le chemin de l’école.
La rentrée des classes a eu lieu hier, lundi 7 octobre au Sénégal, marquant le début d’une nouvelle année scolaire. Occasion pour le ministre de l’Education nationale de faire une tournée dans quelques écoles de Dakar pour s’enquérir de son démarrage effectif dans les classes. Cette année encore, les défis à relever ne manquent pas pour une année scolaire apaisée.
L’année scolaire 2024- 2025 a démarré hier, lundi 7 octobre avec l’ouverture des classes. Ils sont plus de quatre millions d’élèves à reprendre le chemin de l’école. De leur côté comme prévu, le personnel administratif et les enseignants ont, eux, fait leur rentrée jeudi dernier. Si la rentrée est effective dans certains établissements, dans d’autres situées par exemple à Keur Massar ou encore à Matam, ce n’est pas encore le cas à cause des eaux de pluies. Depuis quelques semaines, c’est la course aux fournitures scolaires. Les marchés et les librairies papeteries sont pris d’assaut par des cohortes d’acheteurs. « Cette année encore, la rentrée scolaire a eu lieu dans un contexte économique difficile pour nous les parents d’élèves. La cherté nous oblige à mettre davantage la main à la poche pour cette rentrée alors que tout le monde sait que la vie est vraiment chère. Ce n’est pas facile », confie Madame Seck, parent d’élèves rencontrée au Rondpoint Liberté 6.
Comme chaque année, plusieurs défis sont à relever dans le secteur de l’éducation pour une année scolaire apaisée : la résorption du déficit d’enseignants, de salles de classe, de tables-bancs, les abris provisoires, entre autres. « Pour notre part, nous nous engageons de porter haut et partout où besoin sera, la voix des enseignantes et des enseignants pour une solution durable à la problématique de l'école et de l'enseignant qui se résume à : la résolution de la question des enseignants décisionnaires, la résorption du déficit d'enseignants, de manuels scolaires et de tables bancs, l'éradication d'abris provisoires, la formation des enseignants, ... », lit-on dans un communiqué du Syndicat des enseignants libres du Sénégal qui nous est parvenu. « Le Sels renouvelle son appel à une action urgente de solidarité au profit des enseignants décisionnaires et ce par le renforcement du dialogue social et la convocation dans les meilleurs délais de négociations sérieuses devant nous permettre d'adresser en profondeur la question des décisionnaires et le résiduel du protocole d'accord du 26 Février 2022 »,rapporte le communiqué.
Après sa visite dans les écoles comme le collège Mikado, le collège de la Cathédrale de Dakar hier, lundi, jour de rentrée scolaire, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy s’est dit satisfait. « Nous sommes très satisfaits, les écoles sont prêtes et les enseignants sont au rendez-vous. Rappeler que malgré les départs massifs dans certaines régions cette année, nous avons eu à initier une approche extrêmement importante. C’est-à-dire que pour chaque région où il y a des départs de 200 à 300, le ministère a garanti le même nombre d’enseignants pour permettre l’effectivité du Ubbi Tay, Jang Tay », a-t-il. Et d’ajouter: « Rappeler qu’il y a encore des écoles dans certaines régions qui sont malheureusement dans des eaux et nous sommes en train d’y travailler ». Parlant des syndicats d’enseignants, Moustapha Guirassy a fait savoir qu’il encourage leur lutte pour le système et qu’il faut continuer l’exercice du dialogue.
LES ENJEUX DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ET LA RENTRÉE SCOLAIRE À LA UNE DES JOURNAUX
Les quotidiens de ce mardi évoquent la publication provisoire des listes des candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre et la rentrée scolaire
Dakar, 8 oct (APS) – La publication provisoire des listes des candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre et la rentrée scolaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Selon un arrêté rendu public, lundi, par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, 41 listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes ont été déclarées recevables, 08 ont été rejetées.
‘’Un scrutin, mille duels”, titre Source A. ‘’Le duel Macky Sall-Ousmane Sonko qu’on a raté de justesse lors de la dernière élection présidentielle est inévitable, cette fois-ci. Le Premier ministre devra croiser le fer avec Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition ‘’Samm sa Kaddu’’. Amadou Ba devra affronter Macky Sall au niveau national, même s’ils sont alliés dans certains départements’’, écrit le journal.
L’Info parle d’une ”législature très politisée”. ‘’Une législature avec des personnalités très politiques, en particulier du côté de l’opposition. Sur les listes nationales des trois grandes coalitions de l’opposition, pas moins de 7 leaders de partis, 17 anciens députés, un ancien chef d’Etat, un ancien Premier ministre et 3 anciens ministres sont investis dans de bonnes positions pour être élus. Sans compter d’autres responsables de haut plan qui ont des chances de passer dans plusieurs départements’’, écrit le quotidien.
Bès Bi s’intéresse aux ”enjeux des élections législatives au Fouta”, notamment au ‘’duel Macky Sall-Amadou Ba’’. ”Le Fouta n’a jamais été aussi indécis que ces élections législatives qui seront âprement disputées dans les départements de Podor, Matam et Kanel. Si d’habitude, c’était un duel entre le Pouvoir et l’opposition, cette fois-ci ce sera entre deux oppositions : Macky Sall contre Amadou Ba. Le Pastef tente de recruter et de se positionner, mais ses
chances sont minimes”, écrit la publication.
Parmi ”les forces en présence”, EnQuête cite ”Pastef, Takku Wallu Sénégal, Jamme ak Njarin, Samm sa Kaddu’’.
‘’Pastef est une liste pour consolider le pouvoir avec des figures de la résistance. Takku Wallu Sénégal, le choix de l’expérience. Jamm ak Njarin, une coalition diversifiée et prometteuse. Samm sa Kaddu prête à jouer les trouble-fête et créer la surprise’’, analyse le journal.
WalfQuotidien s’attarde sur les obstacles qui se dressent devant Macky Sall. ‘’Investi tête de liste nationale, la campagne de Macky Sall pour défendre la liste Takku Wallu ne sera pas un long fleuve tranquille. En plus, avec les multitudes plaintes qui planent sur sa tête, il risque même d’être interdit de sortie du territoire national”, selon Walf qui titre: ”Macky Sall et législatives : billet retour risqué”.
L’AS signale que la publication des listes a entrainé ‘’des remous dans les partis’’. ”La tête de liste de la coalition d’Amadou Ba, dans le département de Thiès démissionne. A Kaolack, le PDS est en train de subir une saignée. C’est le cas également à Rufisque où le maire Dr Oumar Cissé a tourné le dos à Taxawu et Angélique Manga fustige sa position (32e) sur les listes de Takku Wallu Sénégal’’, écrit la publication.
Le Soleil met exergue ”ces batailles qui s’annoncent”. ”Alliés d’hier, adversaires aujourd’hui : Macky Sall contre Amadou Ba ; Ousmane Sonko contre Barthélémy Dias pour l’hégémonie nationale ; Abass Fall contre Babacar Mbengue pour le contrôle de Dakar”, note le journal.
Le quotidien national s’intéresse également à la rentrée scolaire 2024-2025. ‘’Une rentrée à plusieurs vitesses’’, rapporte le journal. ”Effectuée, hier lundi 7 octobre, l’ouverture des classes n’a pas connu le même rythme dans les différentes académies du pays. Si par endroit le concept ‘’Uni Tey Jang tey’’ a été effectif, dans certaines régions, les conditions n’étaient été réunies pour le démarrage des cours pour diverses raisons liées à l’environnement scolaire’’, informe la publication.
Vox Populi se fait écho du ”satisfécit” de Moustapha Guirassy, le ministre de l’Education qui a visité des établissements à Dakar dans le cadre de la traditionnelle tournée de rentrée.
L’ÉLIGIBILITE DE SONKO NE DÉCOULE PAS DE LA LOI D'AMNISTIE
El Amath Thiam, président de "Justice sans frontières", détaille le parcours juridique qui conduit à la réintégration du leader de Pastef sur les listes électorales
Dans une contribution exploitée par Sud quotidien dans son édition du vendredi 4 octobre intitulée : « Eligibilité de M. Sonko et M. Dias : Entre Droit et Procédure ? », El Amath Thiam, juriste- Consultant et président «Justice sans frontières » avait indiqué que l’éligibilité du candidat Ousmane Sonko découle de l’ordonnance n° 001 du 14 décembre 2023 rendue par le président du Tribunal d’Instance de Dakar.
« L’éligibilité de M. Ousmane Sonko, président du parti Pastef, ne découle pas de la loi d'amnistie mais de l’ordonnance n° 001 du 14 décembre 2023 rendue par le président du Tribunal d’Instance de Dakar, qui a annulé sa radiation et ordonné sa réintégration sur les listes », a-t-il indiqué avant d’ajouter. « Cette décision, devenue définitive après le désistement d’instance et d’action du pourvoi de l'Agent judiciaire de l’État, matérialisée par lettre n° 00250 MFB/AJE/abo en date du 08 Mars 2024, conférant ainsi à cette Ordonnance querellée l'autorité de la chose jugée (ou res judicata) et dont la teneur est la suivante : « En la forme:
-Rejetons la fin de recevoirtirée du défaut de qualité ou d’intérêt de l’Etat du Sénégal ;-Disons que l’Etat du Sénégal est régulièrement représenté par l’agent Judiciaire de l’Etat ;
-Rejetons la fin de non-recevoir tirée de la forclusion ;
-Déclarons le recours recevable ;
Au fond :
-Déclarons nulle la radiation de Monsieur Ousmane Sonko, né 15 juillet 1974 à Thiès de la liste électorale ;
-Ordonnons sa réintégration sur ladite liste».
VERS UN DUEL DIRECT SONKO, MACKY, BARTH ET AMADOU BA
La campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre prochain s’annonce bouillante
La campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre prochain s’annonce bouillante.
En effet, pour une première fois, on va assister à un duel direct sur un terrain de la campagne électorale entre plusieurs mastodontes de la politique sénégalaise.
Tous investis têtes de listes, l’actuel Premier, Ousmane Sonko, l’ancien chef de l’Etat Macky Sall, son ex-Premier ministre Amadou Ba et le maire de Dakar Barthélémy Dias et d’autres responsables politiques à l’image de Thierno Alassane Sall également investi tête de liste vont se confronter directement en perspective de ce scrutin crucial.
En effet, aussi bien pour l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, que la plupart des autres leaders de l’opposition, ces élections sont tout simplement synonymes de survie politique. Pour le régime en place, l’obtention d’une majorité confortable des sièges pour dérouler son nouvel agenda politique demeure l’enjeu principal de ces élections.
Du côté de l’opposition, au-delà d’un souci de contre-pouvoir, ces élections en cas de victoire pourraient également permettre à certains responsables investis d’échapper pour un temps à la menace des poursuites judiciaires qui pèsent sur leurs têtes du fait de la politique de reddition des comptes initiée par le nouveau régime.
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MACKY SALL PRIS À PARTIE DANS UN AVION
Une altercation a éclaté lundi 7 octobre à bord d'un vol de la Royal Air Maroc, impliquant directement l'ex-président, son épouse et Mme Kamara. Cette dernière aurait en effet interpellé M. Sall en lui demandeur : "Pourquoi avez-vous tué nos enfants ?"
(SenePlus) - Un vol Casablanca-Paris de la Royal Air Maroc (RAM) a été le théâtre d'une confrontation inattendue entre l'ancien président du Sénégal, Macky Sall, son épouse et une passagère sénégalaise, Aïssa Kamara. L'incident, qui s'est déroulé le 7 octobre 2024, a conduit à l'arrestation de Mme Kamara et à son passage devant un juge.
Selon les témoignages recueuillis, une vive altercation a éclaté à bord de l'appareil, impliquant directement l'ex-chef d'État, son épouse et Mme Kamara. Cette dernière aurait en effet interpellé M. Sall en lui demandant : "Pourquoi avez-vous tué nos enfants ?" Face au mutisme de l'ex-chef d'État, c'est son épouse, Marème Faye Sall, qui aurait réagi vivement, déclenchant un échange d'insultes entre les deux femmes.
La situation s'est rapidement dégradée avec l'intervention des gardes du corps et d'accompagnateurs, créant une agitation à bord. Mme Kamara a finalement été débarquée de l'appareil, apprenant par la suite qu'une plainte avait été déposée contre elle.
Face à cette situation, la ministre de l'Intégration Africaine et des Affaires Étrangères du Sénégal a réagi rapidement en mobilisant les représentations diplomatiques sénégalaises au Maroc. L'Ambassadeur du Sénégal à Rabat et le chargé d'affaires du Consulat général à Casablanca ont reçu pour instruction d'apporter une assistance juridique à leur compatriote.
Après son passage devant le juge le jour même, Mme Kamara a pu recouvrer sa liberté. L'Ambassade du Sénégal à Rabat a confirmé dans un communiqué que la ressortissante sénégalaise a été autorisée à poursuivre son voyage.
LES LANGUES DU TERROIR ENTRENT EN CLASSE
13 académies du Sénégal introduiront dès la prochaine rentrée l'enseignement en langues locales au préscolaire et au primaire, aux côtés de l'anglais déjà présent. Une décision visant à améliorer les performances scolaires selon le ministre de l'Éducation
L’introduction des langues nationales dans l’enseignement préscolaire et primaire va devenir effective dans 13 académies du Sénégal au total, à partir de la rentrée scolaire 2024-2025, a-t-on appris lundi du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy.
L’anglais est “une réalité au niveau préscolaire et l’élémentaire. Les langues nationales aussi, nous sommes passés de 9 académies à 13 académies aujourd’hui. Donc, 13 académies vont justement introduire les langues nationales pour la rentrée scolaire 2024-2025”, a-t-il dit en faisant l’état des lieux de la rentrée scolaire.
Les langues nationales, au-delà du langage et de la communication, “vont aussi porter sur les mathématiques, les sciences”, a expliqué Moustapha Mamba Guirassy.
”Nous sommes en train d’avancer et il y a une véritable introduction et appropriation des langues nationales par le système”, a ajouté le ministre. Il ajoute que “ce n’est pas une question idéologique, mais une question de performance scolaire”.
A l’en croire, l’introduction des langues nationales devrait permettre à l’enfant d’être “beaucoup plus performant”, dès le bas âge. ”C’est le souhait du chef de l’État, et ce sont les instructions que nous avons reçues au sein au ministère de l’Éducation nationale”, dit-il.
Le ministre de l’Éducation nationale a rappelé une orientation “majeure” du gouvernement, liée à son “souci d’alléger tout ce qui est coût pour l’éducation et tout ce qui est cherté de la vie d’une manière générale”.
”Nous avons reçu des instructions pour rendre obligatoire le port des uniformes, et nous y travaillons”, a par ailleurs lancé Moustapha Mamba Guirassy.
”Cette année, il y a une partie du système éducatif qui va bénéficier de cet accompagnement, et je pense que c’est une façon de soulager les parents. Des mesures extrêmement importantes sont en train d’être prises aussi pour accompagner les parents et l’école de façon générale par rapport à l’environnement d’apprentissage”, a ajouté le ministre.
41 LISTES DECLAREES RECEVABLES, 8 REJETEES
On a désormais une idée plus ou moins claire et nette sur le nombre des listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes qui prendront part au scrutin législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique également en charge de l’organisation des élections a publié hier, lundi 7 octobre, l’arrêté portant publication des déclarations de candidatures reçues en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. 41 listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes qui avaient déposé leurs dossiers de candidatures à la Direction générale des élections (Dge) sont déclarées recevables, 8 sont rejetées.
On a désormais une idée plus ou moins claire et nette sur le nombre des listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes qui prendront part au scrutin législatives anticipées du 17 novembre prochain. En effet, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique également en charge de l’organisation des élections a procédé hier, lundi 7 octobre, à la publication de l’arrêté portant publication des déclarations de candidatures reçues en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Sur l’ensemble des listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes qui avaient déposé leurs dossiers de candidatures à la Direction générale des élections (Dge), 41 sont déclarées recevables donc autorisées à prendre part à ce scrutin crucial pour le nouveau régime en place du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. En effet, élu le soir du 24 mars dernier dès le premier tour avec 54.28% des suffrages, à peine 10 jours après sa libération de prison en la faveur de la loi sur l’amnistie, l’actuel chef de l’Etat avait en face de lui une Assemblée nationale sous contrôle de l’ancienne coalition au pouvoir. Cependant, le 12 septembre dernier, le chef de l’Etat a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale après avoir saisi préalablement le Conseil constitutionnel. Cette décision a mis fin à cinq mois de collaborations tendues entre son Premier ministre et la majorité parlementaire sous forme de menaces répétées de vote de motion de censure, d’attaques du Premier ministre contre l’Assemblée nationale mais aussi de blocage du débat d’orientation de la loi de finances et le rejet du projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique social et environnementale.
ELIMINATION D’OFFICE DE SIX LISTES
A côté des 41 listes déclarées recevables pour prendre part à ces législatives du 17 novembre prochaine, il y a également les listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes rejetées pour divers motifs. Au nombre de six, elles sont d’office éliminées par la Commission de réception des dossiers de déclaration de candidatures présidée par le Commissaire divisionnaire, Abdoul Aziz Sarr, par ailleurs Directeur des opérations électorales. Il s’agit entre autres de la coalition « Alliance samm sunu Sénégal » éliminée pour avoir déposé une liste incomplète au scrutin proportionnel, en violation des dispositions de l'article L.173 du Code électoral ; de l'entité indépendante « Front éthique républicain avec Mamadou Sidibé (Ferms) » également éliminée de la course pour avoir déposé une liste proportionnelle incomplète avec quinze (15) titulaires sans une liste de suppléants, en violation des dispositions de l'article L.173 du Code électoral. Mais aussi de la coalition « Rv naatangue » qui, selon cet arrêté du ministre de l’Intérieur, n’a pas respecté la parité surla liste des suppléants de la liste proportionnelle, comme l’exigent les dispositions de l'article L.149 du Code électoral. Toujours dans ce lot des listes rejetées, nous avons la liste du parti politique « En avant ca kanaam» éliminée pour non présentation de la quittance confirmée par une attestation signée par le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations attestant du dépôt du cautionnement prévu à l'article L.175 du Code électoral et l'article 4 du décret n° 2024- 1981 portant convocation du corps électoral en vue des élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024. Ily a aussi celle du parti politique « En marche pour la renaissance du Senegal (Mpr) » pour n'avoir pas déposé une liste des suppléants aussi bien pour le scrutin proportionnel que pour le scrutin majoritaire départemental, en violation de l'article L.173 du Code électoral. Et la dernière qui ferme ce tableau des listes éliminées est celle de l'entité indépendante « Parti pour la rénovation et l'émergence du Sénégal ». Le motif de son rejet est la forclusion. En effet, dans l’arrêté, le ministre de l’Intérieur lui reproche d’avoir déposé son dossier le 1er octobre 2024 à 11h 58 minutes, en violation des dispositions de l'article 7 du décret n° 2024- 1981 du 13 septembre 2024 portant convocation du corps électoral en vue des élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024 et de l'article 4 de l'arrêté nº 023757 du 19 septembre 2024 Instituant la Commission de réception des dossiers de déclaration de candidatures pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 et fixant son organisation et son fonctionnement.
LA COALITION «TAKKU WALLU SÉNÉGAL» DE L’APR ET DU PDS ÉLIMINÉE DANS LE DÉPARTEMENT DE BAKEL ET L'AFRIQUE DE L'OUEST.
A côté de ces listes éliminées d’office de la course, nous avons également celles dont les dossiers ont été partiellement rejetés dans certaines circonscriptions électorales. Elles sont au nombre de trois dont la liste de la coalition « Takku wallu Sénégal » qui regroupe les deux anciens partis au pouvoir, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et son successeur, l’Alliance pour la République (Apr). En effet, cette coalition qui a comme tête de liste proportionnelle l’ancien chef de l’Etat, Macky Sall qui a récemment démissionné de son poste d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P) pour les besoins de ces élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, sera absente dans deux localités. Il s’agit du scrutin majoritaire dans le département de Bakel pour avoir investi un seul candidat aussi bien sur la liste des titulaires que sur celle des suppléants au lieu des deux (02) prévus par le décret n° 2024- 1982 du 13 septembre 2024 portant répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, en violation des dispositions des articles L.149 et L.173 du Code électoral. Mais aussi au scrutin majoritaire dans le département de l'Afrique de l'Ouest pour avoir investi deux (02) candidats aussi bien sur la liste des titulaires que sur celle des suppléants au lieu des trois (03) prévus par le décret n° 2024-1982 du 13 septembre 2024 portant répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, en violation des dispositions des articles L.149 et L.173 du Code électoral.
LA COALITION « DEFAR SA GOKH » ET L'ENTITÉ INDÉPENDANTE ALSAR ÉLIMINÉES RESPECTIVEMENT DANS LE DÉPARTEMENT DE PIKINE ET CELUI DE THIÈS
L’autre coalition qui a vu son dossier de candidature partiellement éliminé, est la coalition « Defar sa gokh ». Pour n'avoir pas déposé de liste de suppléants, en violation des dispositions de l'article L.173 du Code électoral, elle est éliminée au scrutin majoritaire dans le département de Pikine. La dernière victime de cette élimination partielle est l'entité indépendante Alsar (mouvement And Liguey Sénégal ak Racine) de l’opérateur touristique, Mamadou Racine Sy, président-directeur général de l’hôtel King Fahd. L’arrêté du ministre de l’Intérieur a motivé le rejet de la liste ALSAR au scrutin majoritaire dans le département de Thiès par l’investiture de deux (02) candidats aussi bien sur la liste des titulaires que sur celle des suppléants au lieu des quatre (04) prévus par le décret n°2024-1982 du 13 septembre 2024 portant répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, en violation des dispositions des articles L.149 et L.173 du Code électoral.
VINGT-QUATRE (24) HEURES CHRONO POUR LES RECALE
Après cette publication des listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes rejetées pour divers motifs, la prochaine étape pour les mandataires des listes victimes du rejet de leur dossier de candidature est la saisine du Conseil constitutionnel pour contestation de cet arrêté du ministre chargé des élections. Ils auront vingt-quatre (24) heures suivant la notification de cette décision pour s’exécuter. Une fois leur recours déposé, la haute juridiction devra statuer dans les (03) trois jours qui suivent l’enregistrement de la requête. A défaut, leur élimination deviendra définitive
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