iGFM (Dakar) Le Sénégal n'est pas représenté dans quasiment toutes catégories des CAF Awards 2024.
C'est l'information du jour. Le Sénégal ne figure pas dans quasiement toutes les catégories des CAF Awards 2024. Une première depuis au moins cinq ans. Lamine Camara et El Hadji Malick Diouf sont les seuls sénégalais nominés cette année par la Confédération Africaine de Football (CAF). Ils sont dans la catégorie du jeune joueur de l'année, publiée, ce jeudi dans les différentes plateformes de l'instance.
Dans les autres catégories, figurent la Côte d'Ivoire championne d'Afrique en titre, le Nigeria, la Guinée, le Maroc, la RD Congo...Découvrez ci-dessous les nominés des catégories suivantes : sélection, coach, gardien et joueur africain de l'année.
SAISIE DE 240 KG DE CHANVRE INDIEN PAR LA GENDARMERIE
La brigade polyvalente de la gendarmerie de Nianing, dans le département de Mbour (ouest), a saisi, jeudi, six sacs de chanvre indien d’un poids total estimé à 240 kilogrammes, a appris l’APS de sources sécuritaires.
La brigade polyvalente de la gendarmerie de Nianing, dans le département de Mbour (ouest), a saisi, jeudi, six sacs de chanvre indien d’un poids total estimé à 240 kilogrammes, a appris l’APS de sources sécuritaires.
Cette saisie, réalisée vers 11 h 30, a été rendue possible grâce à une information reçue par les gendarmes. Celle-ci faisait état d'”un probable débarquement de chanvre à Pointe Sarène”.
L’exploitation de cette information a “permis à la brigade polyvalente de Nianing de procéder à la saisie de six sacs de chanvre indien estimé à 240 kg”.
Les sacs avaient été “abandonnés à cinq kilomètres au large de Mbodjène”.
“Les malfaiteurs ayant senti la présence des gendarmes ont préféré libérer le produit en mer avant de prendre la fuite”, a ajouté la même source.
Elle indique que “cette opération vient s’ajouter à la saisie de 155 kilogrammes de chanvre indien à Thiadiaye, le 2 octobre dernier, et de 154 kilogrammes à Somone, le 1ᵉʳ septembre passé”.
Au total, ce sont 549 kilogrammes de chanvre indien qui ont été “saisis en l’espace de deux mois en provenance de la mer”.
Une enquête a été ouverte pour retrouver les mises en cause.
LES RENDEMENTS DE L’ARACHIDE PAS AU RENDEZ-VOUS A TAÏBA NIASSENE
Les producteurs agricoles de la commune de Taïba Niassène (Kaolack) affiliés au Cadre local de concertation des organisations de producteurs (CLCOP) indiquent que les rendements d’arachide attendus cette année ne sont pas à la hauteur des attentes
Les producteurs agricoles de la commune de Taïba Niassène (Kaolack) affiliés au Cadre local de concertation des organisations de producteurs (CLCOP) indiquent que les rendements d’arachide attendus cette année ne sont pas à la hauteur des attentes, malgré l’accompagnement dont ils ont bénéficié auprès des services de l’Etat et la bonne pluviométrie qui a suscité l’espoir de bonnes récoltes pour cette spéculation.
‘’Il y a eu, cette année, une abondance de pluies venues au bon moment, même si nous avons relevé une pause pluviométrique. Nous avons reçu les engrais à temps et en grande quantité grâce à l’appui de l’Etat’’, témoigne Amath Diakhaté Niass, président du CLCOP de cette commune du département de Nioro du Rip.
Malgré tout, il indique que ‘’les rendements attendus dans la production de l’arachide ne sont pas au rendez-vous’’ dans cette zone du bassin arachidier. ‘’Pour dire vrai, il y a des problèmes dans la production arachidière’’, concède-t-il.
Il décrie la qualité des graines d’arachide reçues par les producteurs. Il pointe aussi la mauvaise qualité des semences de maïs hybride qui sont importées sans que les conditions de conservation ne soient respectées.
Il estime qu’”acheter un sachet de semences à 150 mille francs CFA sans pour autant avoir les rendements escomptés n’est pas rentable’’.
Selon lui, ‘’l’Etat doit exiger des vendeurs de semences’’ qu’ils fassent des prélèvements pour ‘’des tests de germination’’. ‘’Si le taux de germination dépasse 88%, ils peuvent vendre. Le cas échéant, qu’ils sachent que ce n’est plus un bon produit à vendre aux producteurs’’, suggère-t-il.
Le président du CLCOP de Taïba Niassène dit ne pas comprendre qu’on oblige les producteurs à se soumettre à une assurance agricole comme condition d’accès au crédit.
D’après M. Niass, ‘’toutes les conditions ne sont pas réunies pour une bonne campagne agricole”, alors que ”ni l’assurance encore moins la banque agricole n’ont rien dit pour rassurer le producteur qui ne sait pas quoi faire’’.
Devant une telle situation, il estime que l’Etat doit prendre ses responsabilités, prévenant que ‘’les producteurs ne pourront pas s’acquitter de leurs dettes cette année’’.
‘’Gouverner, c’est prévoir’’, a rappelé Amath Diakhaté Niass, tout en invitant les autorités à trouver une solution à cette situation, afin de lever l’inquiétude des producteurs.
Evoquant les avantages du maïs blanc, il indique que cette spéculation est d’une qualité supérieure aux autres types de maïs. Selon lui, elle résiste aux mycotoxines comme l’aflatoxine et l’ochratoxine. ‘’En plus, ce maïs blanc a les mêmes fonctions culinaires que le riz’’, fait-il remarquer.
Il plaide pour que les encadreurs agricoles puissent mener le travail d’hybridation au Sénégal, au lieu de recourir à des produits semenciers hybrides importés.
Pour permettre à l’agriculture sénégalaise de pouvoir jouer pleinement son rôle, il invite les pouvoirs publics à travailler à la maîtrise de l’eau, à revoir ‘’sincèrement’’ le capital semencier et faire en sorte que les engrais 6-20-10, 15-15-15 et 15-10-10, soient renouvelés à travers la mise en place de nouvelles formules.
L’accompagnement bienveillant de l’Etat
L’accompagnement de l’Etat du Sénégal, à travers le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage lors de la présente campagne agricole, est ‘’inédite’’, juge Moustapha Thiam, président de la Société des coopératives agricoles de Taïba Niassène. C’est même une ‘’aubaine’’ pour les producteurs, déclare-t-il.
‘’Cette année, l’Etat nous a donné 1000 tonnes de maïs hybride avec des semences, de l’engrais et de l’urée à des prix subventionnés. Ce qui constitue une aubaine pour nous, puisque, sur le marché, le kilogramme de semences est vendu à 5000 francs CFA, alors que nous l’avons acheté à 2000 francs CFA’’, dit-il.
Il informe que la Société des coopératives de Taïba Niassène a reçu gratuitement de l’Etat 1000 tonnes de phosphates, ainsi que des produits phytosanitaires pour la protection des cultures.
‘’Nous saluons très sincèrement l’approche du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, qui a permis de mettre en place, à temps et en quantité suffisante, les intrants agricoles’’, a-t-il poursuivi.
Pour éviter la situation de cette année, les producteurs de Taïba Niassène disent vouloir opter désormais pour une diversification des spéculations avec l’introduction des espèces culturales 28 206 et 73 133.
Ils confient que des équipes de l’ISRA et de la Direction de la protection des végétaux (DPV) sont venues dans leur localité pour effectuer des prélèvements de sol pour des tests en laboratoire.
Ils rappellent néanmoins que les semences 28 206 et 73 133 ‘’sont vieillissantes, parce que datant de plusieurs dizaines d’années maintenant’’. Compte tenu de cette situation, dit-il, ‘’l’Etat doit aider l’ISRA à pouvoir produire des semences de prébase accessibles à tous les producteurs’’.
‘’En d’autres termes, il faut travailler au renouvellement du capital semencier avec des espèces certifiées pour booster la productivité agricole’’, plaide Moustapha Thiam.
Il n’en demeure pas moins selon lui que les semences de prébase de l’ISRA pour l’arachide coque coûtent ‘’excessivement’’ cher, puisqu’étant vendues à 6 000 francs CFA le kilogramme.
La productrice et transformatrice de produits agricoles, Faty Omar Niass, indique en revanche que les productions de maïs et de mil ont répondu aux attentes des producteurs locaux.
‘’Ici, dans le cadre de la diversification culturale, nous avons opté principalement pour le mil avec trois variétés, notamment +souna 3+, +thialack 2+ et +sunugaal+. Pour toutes ces variétés, nous espérons atteindre notre objectif avec de très bons rendements’’, déclare-t-elle.
Elle soutient que la souveraineté alimentaire du Sénégal passe ‘’inéluctablement’’ par une bonne productivité de mil, de maïs et d’autres produits céréaliers.
Faty Omar Niass, productrice et transformatrice de produits agricoles
LE SENEGAL EN FINALE DE LA CAN BEACH SOCCER
L’équipe nationale de football du Sénégal de beach soccer s’est qualifiée jeudi en finale la Coupe d’Afrique des nations de la discipline après avoir battu par 2 buts à 1, l’Egypte, le pays organisateur.
L’équipe nationale de football du Sénégal de beach soccer s’est qualifiée jeudi en finale la Coupe d’Afrique des nations de la discipline après avoir battu par 2 buts à 1, l’Egypte, le pays organisateur.
Le Sénégal a marqué dès l’entame du match par Mandione Diagne (1ère mn). Il sera suivi par Ninou Diatta à la 9ème mn.
Les Pharaons ont réduit le score sur un pénalty marqué par Paulo à la 16 mn de la deuxième période.
L’équipe nationale du Sénégal va affronter le vainqueur de la demi-finale devant opposer la Mauritanie au Maroc.
Le Sénégal, quadruple tenant du titre, évolue dans le groupe B, en compagnie du Malawi et du Mozambique.
Après une défaite d’entrée, 2-5, contre les Mauritaniens, les Lions de la plage ont refait leur retard en s’imposant contre le Malawi (6-1), lors de leur deuxième sortie.
Le second succès contre le Mozambique leur a assuré une qualification pour les demi-finales de la compétition dont ils sont les septuples vainqueurs.
La CAN de beach soccer est qualificative pour les phases finales de la Coupe du monde de la discipline prévue en 2025 à Victoria, aux Seychelles, (1ᵉʳ-11 mai).
L’Égypte accueille, pour la deuxième fois, la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, après l’édition de 2018 à Sharm El Sheikh.
SONKO-BA, LE DÉBAT DE LA DISCORDE
Malgré l'opposition du CNRA au nom de l'égalité de traitement des candidats, les deux hommes maintiennent ce face-à-face de 90 minutes, prévu à l'EAO : debout derrière leur pupitre, sans notes ni documents
(SenePlus) - L'annonce d'un débat télévisé historique entre le Premier ministre actuel Ousmane Sonko et son prédécesseur Amadou Ba enflamme la scène politique sénégalaise, même si le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) tente d'y mettre un frein. Cette confrontation, prévue initialement pour les 28 ou 29 octobre, pourrait marquer un tournant dans la pratique démocratique du pays.
L'initiative revient à Cheikh Omar Diallo, fondateur de l'École d'art oratoire et de leadership (EAO) de Dakar et ancien conseiller d'Abdoulaye Wade. Le format proposé se veut sobre et rigoureux : 90 minutes d'échange dans les locaux de l'EAO, les deux candidats debout derrière leur pupitre, sans documents ni supports, uniquement munis de "quatre feuilles vierges, un stylo et une bouteille d'eau", selon les informations rapportées par Jeune Afrique (JA) mercredi 23 octobre.
La controverse s'est intensifiée avec l'intervention du CNRA, dont le président Mamadou Oumar Ndiaye justifie son opposition : "Un des principes cardinaux de la loi, c'est l'égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit. Organiser un débat uniquement entre deux d'entre eux romprait cet équilibre."
Malgré cette position, les deux protagonistes maintiennent leur volonté de débattre. Amadou Ba a ainsi officialisé son accord via Facebook ce jeudi : "J'accepte l'invitation de M. Sonko à un débat public. Nous discutons des rapports évoqués et de sujets cruciaux comme l'économie, les libertés et les ressources naturelles, pour confronter nos idées au service du peuple."
La réponse d'Ousmane Sonko ne s'est pas fait attendre, non sans une pointe d'ironie : "Je suis étonné qu'il ait attendu des rumeurs d'interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée", avant d'ajouter que "les stigmates de mauvaise gestion de l'ancien Premier ministre seront aussi criants que les rayures d'un zèbre."
Le groupe E-Media, via sa chaîne ITV, s'est quant à lui positionné comme diffuseur principal, s'engageant à mettre "à disposition de tous les médias et plateformes son signal pour une diffusion intégrale et accessible à tous", selon son directeur général Alassane Samba Diop.
La question reste maintenant de savoir si le CNRA peut effectivement empêcher la tenue de ce débat si les deux candidats décident de passer outre son avis. Pour Sonko, "les éventuelles lacunes du code électoral ou de la loi sur le CNRA avec des dispositions obsolètes [...] ne sauraient constituer un obstacle à sa tenue."
Arrestation du médecin époux de Dieynaba Ndiaye
Le nouveau procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Matam a pris en main la plainte de la dame Dieynaba Ndiaye contre son époux. Selon les informations de Seneweb, le chef du parquet local a ordonné la conduite du médecin-chef du district sanitaire de Matam. A cet effet, les policiers du commissariat central de Matam viennent de procéder à l'arrestation du docteur Alioune B. Mbacké. Il est poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire d'une dizaine de jours. Il sera déféré probablement ce jeudi au tribunal de grande instance local. Alioune Badara Mbacké file directement vers la prison sauf changement de programme. Contrairement à ce qui a été dit, la plainte de la dame Dieynaba Ndiaye a été diligentée par la police de Matam. Après avoir auditionné les parties concernées, les hommes du commissaire Abdou Faye avaient transmis le dossier au parquet sous forme de renseignement judiciaire. Mais le nouveau procureur de Matam vient de poser un acte fort dans cette affaire, suite au tollé sur les réseaux sociaux.
Le Sénégal réitère sa volonté de réformer
Le Sénégal s’engage à appliquer toutes les réformes contenues dans son référentiel de politiques publiques. L’annonce est du ministre des Finances qui conduisait hier avec Ousmane Diagana, Vice-Président chargé de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, la délégation sénégalaise aux assemblées annuelles du FMI. Laquelle rencontre a permis d'aborder les priorités stratégiques du Sénégal. Selon Cheikh Diba, ce nouveau référentiel vise à assurer une croissance soutenue et durable, grâce à une meilleure mobilisation des ressources internes et à l'optimisation des dépenses publiques. Il faut préciser que les discussions ont également porté sur les défis énergétiques, notamment la transition vers un mix énergétique durable pour soutenir le développement du pays. Le ministre des Finances et du Budget a également souligné l'importance d'améliorer la gestion de la dette pour garantir sa soutenabilité tout en poursuivant les investissements essentiels au développement du pays.
Le salaire des ASP reste intact
Dans un communiqué, l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) a démenti les informations faisant état, le mercredi 22 octobre 2024, d’une diminution de salaire à l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité. Selon la Direction générale de l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité, il s’agit d’une information véhiculée à dessein. Elle précise que la mesure ne concerne que des cadres sous contrat à durée indéterminée, notamment d’anciens directeurs, conseillers techniques et chefs de division. Depuis plus de trois mois, poursuit la note, ils ont été remplacés dans leurs fonctions mais continuent de percevoir le salaire afférent à leurs postes précédents, en invoquant un principe de droits acquis. Ainsi, la Direction générale leur a proposé une renégociation de leurs contrats afin de se conformer à la rémunération correspondante à leurs fonctions actuelles. Ce que ces derniers refusent catégoriquement, ont ajouté les services de l’ex capitaine de la gendarmerie, Seydina Oumar Touré. Par conséquent, étant dans l’impossibilité légale de rémunérer des cadres sur la base de fonctions qu’ils n’occupent plus et face au refus de renégociation de leur part, la Direction générale a décidé de mettre fin à la collaboration, conformément aux dispositions législatives et réglementaires. Enfin, elle se dit ouverte à la concertation et au dialogue pour l’intérêt supérieur de ses agents.
Podor reste toujours dans la zone rouge
Faisant suite au communiqué N 17 du 22 octobre 2024, le haut commissariat de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal a fait le suivi de l’évolution de la situation hydrologique. Il a fait savoir qu’il est attendu pour la journée du 24 octobre 2024, en plus des débits provenant des affluents non contrôlés, les prévisions de débits de 629 m3/s sur le Bakoye, 393 m3/s sur la Falémé et environ 800 m3/s sur le Bafing. Selon le Haut-commissariat de l’Omvs, depuis le 16 octobre, la tendance des écoulements est à la baisse sur les trois principaux affluents du fleuve Sénégal. Dans ses recommandations, l’Omvs a, conformément aux consignes de mise en œuvre du plan d’alerte du fleuve Sénégal, décidé de la sortie des villes de Kayes, Kidira et Bakel de la vigilance orange et rentre dans la vigilance jaune. Les zones de Matam, Toufoundé Civé et Kaédi restent dans la zone vigilance orange. Toutefois, les zones de Podor, Tékane, Dagana et Jdeur El Mouhguen restent dans la zone vigilance rouge.
Amadou Bâ retire sa liste départementale de Dakar
La coalition Jamm Ak Njariñ de Amadou Bâ retire sa liste dans le département de Dakar pour soutenir l’inter coalition « Samm Sa Kaddù / Takku Wallu ». L’information est confirmée par la mandataire de la coalition Jamm Ak Njariñ, Zahra Iyane Thiam : « effectivement, pour ces élections législatives du 17 novembre 2024, la coalition Jamm Ak Njariñ de Amadou Ba a décidé de retirer sa liste départementale de Dakar pour soutenir la liste de l’inter coalition Samm Sa Kaddu, avec PUR et Khalifa Sall et de Takku Wallu Sénégal, dirigée par l’ancien Président Macky Sall », a-t-elle soutenu.
Démenti du PUR
Par une note, le Parti de l'Unité et du Rassemblement (PUR) dit avoir constaté avec regrets des rumeurs faisant état de sa sortie de la coalition Samm Sa Kaddu. Le parti du guide politico-religieux a démenti formellement cette allégation et informe l'opinion nationale et internationale qu'il reste ancré dans la coalition Samm Sa Kaddu, en tant qu'un des membres fondateurs. Dans la foulée, il a invité ses militants et sympathisants à faire bloc et rester engagés et mobilisés pour une campagne électorale réussie et une victoire éclatante. Dans son communiqué, le PUR a apporté son soutien à Bougane non sans demander sa libération immédiate. Le Pur a enfin invité les acteurs politiques à œuvrer pour une élection transparente et apaisée pour l'intérêt supérieur de la nation.
Rewmi aussi dément
Idrissa Seck et son parti ont été envoyés chez le Pastef pour les élections législatives du 17 novembre prochain. Cela ne relève que des rumeurs, selon le communiqué signé par le secrétaire général du Réwmi Mi, Matar Sèye qui dément ainsi formellement ces allégations qui ne sont que de pures affabulations.
Le parti PACTE) / Siggil Sa Réew rejoint Pastef
La coalition vient de bénéficier d'un nouveau soutien. Il s’agit en effet du Parti pour l’Action, la Convergence, le Travail et l’Ethique (PACTE) / Siggil Sa Réew. Convaincu que le pays doit réinventer et proposer aux sénégalais un pacte patriotique, de transparence, de vérité, de justice et d’intégrité pour un Sénégal nouveau, les membres du parti comptent accompagner le nouveau régime du Président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko pour apporter les réformes nécessaires afin de mettre le Sénégal définitivement sur le train du développement économique et social. Ils estiment en effet que le régime du Président Diomaye a tous les atouts pour réussir car mettant comme priorité cette gestion rigoureuse des finances publiques.
Me Abdy Nar Ndiaye ralli le Pastef
Le Président du mouvement RPS (Rassemblement des Patriotes du Sénégal), Me Abdy Nar Ndiaye a décidé de rallier le Parti PASTEF- Les Patriotes sans conditions et sans réserves pour faire avancer ensemble le Sénégal. D'après l'avocat, Il s'agira pour lui de poursuivre leur action politique au sein du Parti Pastef- Les Patriotes. Il reste convaincu que ce nouveau départ doit constituer pour nous un lieu de réarmement, une source où nous puisons une inspiration nouvelle et vivifiante dans le dessein de faire en sorte que le Projet Sénégal Vision 2050 soit une réalité incontestable.
LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR MET EN SERVICE UN NUMÉRO VERT POUR SIGNALER LES DÉPARTS DE MIGRANTS
Ce service gratuit, annoncé par le Comité interministériel contre la migration irrégulière (CILMI), permettra aux citoyens de signaler des activités suspectes liées à des départs potentiels, comme des groupes de personnes se préparant à embarquer.
Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique va mettre en service, à compter du samedi 26 octobre 2024, à 08 heures, le numéro vert suivant : 800 00 10 15 pour signaler tout projet de départ.
Dans un communiqué publié ce jeudi, le Comité interministériel contre la migration irrégulière (CILMI) indique ce numéro à appel gratuit permettra aux lanceurs d’alerte et autres citoyens à “Signaler tout groupe de personnes laissant penser à de potentiels candidats à l’émigration irrégulière ; Signaler une pirogue prenant départ avec beaucoup de personnes à bord (hommes & femmes) ; Informer d’un projet connu de voyage de jeunes par pirogue ; Informer de l’achat de denrées alimentaires et de carburant pouvant laisser penser à un ravitaillement pour une grande pirogue en préparation de voyage; Signaler la présence inhabituelle de groupes de personnes inconnues dans votre localité”.
Le document souligne également que “les appels sont strictement confidentiels” et que l’identité de l’appelant ne sera jamais dévoilée
Par Madiambal DIAGNE
UN DERNIER MOT SUR FETHULLAH GÜLEN
La disparition de Fethullah Gülen, que nous appelons communément Hocaefendi, est une tristesse, une grande perte pour l’humanité, pour la Umma islamique.
La disparition de Fethullah Gülen, que nous appelons communément Hocaefendi, est une tristesse, une grande perte pour l’humanité, pour la Umma islamique.
Hocaefendi était un prédicateur turc réfugié aux EtatsUnis et pourchassé par le régime de Tayyip Erdoğan.
C’est quelqu’un qui a été connu pour son humanisme, il a été connu pour sa vocation d’enseignant, sa vocation d’éducateur. Il a développé à travers le monde le réseau Hizmet, qui est un réseau international de solidarité et d’entraide. Ce réseau Hizmet a également eu des ramifications dans le domaine de l’éducation, ce qui a permis au Sénégal d’implanter les écoles Yavuz Selim, qui ont connu un grand succès, que tout le monde a pu observer dans ce pays. C’était un fleuron de l’éducation nationale au Sénégal, un fleuron qui avait permis aux jeunes Sénégalais d’avoir une éducation de qualité. Cette école avait une réputation non seulement au niveau national, mais également au niveau international.
C’est une grande perte pour nous tous, et nous présentons nos condoléances à la famille de Hocaefendi, à ses disciples, à ses amis, à ses fidèles. Nous présentons aussi nos condoléances à la Turquie entière, mais également au monde, à toute personne privée de liberté, de démocratie, ainsi qu’à tous les croyants. C’est une grande perte pour la Umma islamique.
J’avais des relations personnelles très approfondies avec Hocaefendi, j’avais l’habitude de le rencontrer dans sa retraite en Pennsylvanie, aux Etats-Unis, et il me faisait l’amitié de me convier à des échanges. J’avais noté son caractère, ou bien son éclectisme, et surtout son intérêt pour le Sénégal, et notamment pour les enseignements de Serigne Touba, des enseignements auxquels il se sentait très proche.
C’est une grande perte pour nous tous. Encore une fois, c’est regrettable que sa vie finisse ainsi, surtout pour nous autres Sénégalais, parce que l’expérience des écoles Yavuz Selim avait été une belle expérience, qui a été arrêtée parce que le gouvernement de Macky Sall avait obtempéré aux injonctions du régime de Tayyip Erdoğan, avec beaucoup de regrets.
Nous l’avions dénoncé à l’époque, nous l’avions contesté en justice, nous avions porté cette question à l’international, mais la raison d’Etat avait prévalu, et malheureusement, ces écoles-là ont fermé.
C’est un grand regret pour nous tous, et encore une fois, cette disparition de Fethullah Gülen rappelle ces moments de communion, ces moments de fraternité, ces moments d’amitié
AMADOU BA ACCEPTE OFFICIELLEMENT L’INVITATION DE SONKO À UN DÉBAT
L'ancien Premier ministre a accepté l'invitation à un débat public portant sur des questions clés telles que l'économie, les libertés et les ressources naturelles. Il propose que leurs équipes se rencontrent afin de fixer les modalités pratiques.
Il ne reste plus qu’à trouver une date pour organiser le débat Sonko-Amadou Ba. L’ancien Premier ministre a publié un message sur son compte X pour annoncer sa disposition à débattre sur “des rapports évoqués et de sujets cruciaux comme l’économie, les libertés et les ressources naturelles”.
Sur sa page Facebook, le leader de la coalition Jamm Ak Njerin va plus loin en jetant des piques à son challenger. “Manifestement, j’ai vu juste en affirmant que Monsieur Ousmane Sonko éprouve une nostalgie sans doute légitime de ma modeste personne. Sa volonté de se mesurer ne me gêne aucunement”, écrit-il.
Amadou Ba ajoute: “Aussi, j’accepte volontiers son invitation à un débat public et contradictoire. Nos équipes respectives pourraient se rencontrer pour déterminer les modalités pratiques. D’ici là, j’espère qu’il mettra à ma disposition les rapports qu’il a évoqués et rendra publics tous les échanges entre le Premier ministre que j’étais et les ministres concernés par les allégations, pour que l’on puisse discuter utilement de toutes les questions soulevées dans lesdits rapports”
Il propose pour finir: “Au-delà des sujets qu’il propose, bien qu’il soit curieux qu’il délimite lui-même les sujets, le débat devra porter sur tous les aspects de la vie de notre nation (économie, finances publiques, pouvoir d’achat, emploi, libertés publiques, institutions, justice, ressources naturelles, inondations, éducation, santé, sécurité, diplomatie, etc.). Soucieux des solutions aux problèmes de notre peuple, je ne peux que me réjouir que la politique soit une confrontation d’idées”.
LE SÉNÉGAL ANNONCE UN DEUXIÈME SATELLITE
Cette initiative, portée par le projet spatial SenSat, a été dévoilée par Pr Gayane Faye lors du Forum Galien. Ce nouveau lancement renforcera les capacités technologiques du pays, avec l’ambition de positionner Dakar en tant que hub spatial en Afrique.
Après le lancement du satellite GaïndeSat, le 16 août 2024 depuis une base en Californie en partenariat avec SpaceX, le Sénégal compte lancer un deuxième satellite en 2025. L’annonce a été faite, hier, par Pr Gayane Faye, coordonnateur du projet spatial sénégalais SenSat, en marge d’un panel sur le Forum Galien.
«Le premier satellite, c’est une petite brique de ce qu’on veut faire pour le Sénégal. Si vous voulez densifier votre capacité, il faut lancer d’autres satellites. Nous sommes donc en train de préparer le lancement du prochain satellite, qui est déjà en conception. Une partie de l’équipe est déjà à Montpellier pour commencer la conception. Et on a prévu de le mettre sur orbite en 2025. Autrement dit, si tout va bien, en 2025, le Sénégal aura un deuxième satellite», déclare Pr Gayane Faye.
M. Faye ajoute que récemment le président de la République, qui était de passage à Diamniadio, a promis de construire un centre spatial. Selon lui, ce centre spatial permettra au Sénégal de disposer de toute une infrastructure spatiale.
L’objectif, selon lui, ce n’est pas de continuer à envoyer des jeunes à Montpellier pour des formations. «Nous cherchons à faire de Dakar un hub de développement spatial et positionner le Sénégal dans le domaine spatial au niveau africain», assure Pr Gayane Faye.