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10 juin 2025
LE NIGERIA A DEÇU L’AFRIQUE ET LA RACE NOIRE
L’ancien président du Nigéria, Chief Olusegun Obasanjo, a déclaré que son pays avait « déçu la race noire et l’Afrique en particulier, en raison d’un manque de bon leadership ».
L’ancien président du Nigéria, Chief Olusegun Obasanjo, a déclaré que son pays avait « déçu la race noire et l’Afrique en particulier, en raison d’un manque de bon leadership ».
S’exprimant lors de son discours d’accueil de la délégation de 20 membres de la Ligue des démocrates du Nord dirigée par l’ancien gouverneur de l’Etat de Kano, Alhaji Ibrahim Shekarau, dans son penthouse d’Abeokuta, dans l’Etat d’Ogun, Obasanjo a déclaré que le monde entier considérait le Nigéria comme l’espoir de la race noire en raison de son potentiel, mais que le mauvais leadership, la désunion et le régionalisme ont fait perdre au pays son potentiel.
Il a accusé le régionalisme, qui était pratiqué avant l’indépendance du Nigéria en 1960, d’être le fondement du manque prolongé de cohésion du pays.
Selon Obasanjo, malgré la situation peu encourageante au Nigéria, il reste un optimiste incurable que les choses s’amélioreront pour de bon dans le pays, « tant que nous pourrons regarder en arrière en tant que pays et corriger les erreurs du passé ».
Il a expliqué que « la vérité est que lors de l’indépendance, le Nigéria a émergé avec trois dirigeants et donc, depuis, c’est une situation de trois pays en un ».
L’ancien président a déclaré que la question de savoir d’où l’on vient dans la nomination des dirigeants ne devrait pas être un problème, mais ce qui devrait être d’un intérêt primordial, c’est le mérite, la capacité et l’aptitude à faire avancer la nation en disant qu’« il est grand temps que nous commencions à travailler pour l’intérêt national ».
Obasanjo a déclaré : « Vous avez identifié votre groupe comme étant la Ligue des Démocrates du Nord, mais combien je souhaite que vous appeliez votre groupe Ligue nationale des Démocrates, car d’où vous venez ne devrait pas être un problème. L’endroit où je suis né ne devrait pas être l’ennemi de mon pays. Je grandirai en Nigérian et non pas en membre de la République d’Oodua ».
« Je suis sans aucun doute fier d’être Yoruba, mais le fait d’être Nigérian ne devrait pas être l’ennemi de mon statut de Yoruba. Nous devons trouver le meilleur homme pour ce poste, peu importe d’où il vient (…) Nous devons nous ressaisir », a déclaré Obasanjo dans un article publié mercredi dans le journal Vanguard.
LES UNIVERSITAIRES EVALUENT LE SYSTEME LMD
Les acteurs de l’enseignement supérieur étaient, depuis deux jours à Saly, avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation pour évaluer le système Licence-Master-Doctorat (Lmd) mis en œuvre depuis plusieurs années au Sénég
Par Alioune Badara CISS – Correspondant |
Publication 23/10/2024
Les acteurs de l’enseignement supérieur étaient, depuis deux jours à Saly, avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation pour évaluer le système Licence-Master-Doctorat (Lmd) mis en œuvre depuis plusieurs années au Sénégal.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Abdourahmane Diouf, qui a présidé l’ouverture de la cérémonie officielle, s’est félicité de la tenue de cette rencontre. «Quand les acteurs demandent l’évaluation de leur propre système, cela veut dire que le travail sera fait sans aucune complaisance. C’est pour cela que nous sommes là, pour voir ensemble les résultats et voir aussi quelle est la posture du Sénégal par rapport au système Lmd. Et les résultats de cette rencontre seront ceux de la communauté universitaire.» Interpellé sur la situation des orientations, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait le point. «On a réussi à orienter les étudiants en septembre. Ce qui ne s’était pas fait pratiquement depuis dix ans. Le 19 septembre, nous avons orienté 86% des bacheliers. Et pour le reste, nous leur avions donné un délai jusqu’au 15 octobre. Et nous sommes en train de faire les évaluations. Nous savons qu’il y a des problèmes liés à des retards, car il y en a qui ne peuvent pas s’inscrire dans les délais. D’autres aussi n’ont pas pu payer dans les délais demandés et ils ont perdu leur place», a regretté le ministre..
Par ailleurs, il a souligné qu’ils sont en train de faire l’évaluation avec les membres de l’équipe Campusen. «On va essayer de voir comment récupérer le maximum d’étudiants qui n’ont pas pu payer les frais d’inscription à temps. Tant que le processus n’est pas bouclé, aucun étudiant ne pourra dire qu’il n’a pas été orienté. Cette année, le gouvernement veut faire une orientation universelle. Tous les étudiants demandeurs seront orientés. Donc, les étudiants qui n’ont pas encore reçu d’orientation verront un deuxième jet qui sera lancé avant la fin du mois d’octobre», a promis Dr Abdourahmane Diouf.
Les bourses seront payées intégralement d’ici deux à trois semaines
Toutefois, il a déploré le fait que les budgets 2024 du Mesri soient calibrés sur 9 mois, avant de déclarer que l’argent que son ministère est en train de dépenser en septembre, c’est celui qu’il devait dépenser en décembre, ce qui constitue un gap de trois mois. Cependant, les autorités ont pris des mesures pour combler ce gap. «Beaucoup ont dit que nous avons diminué les bourses des étudiants. On ne peut pas diminuer la bourse d’un étudiant. Nous n’avons aucune prérogative, ni aucun droit pour diminuer la bourse. Notre intérêt d’ailleurs, c’est que l’étudiant soit dans d’excellentes conditions de travail. Ce qui est arrivé, c’est que nous sommes à un mois où il y a un pic. Nous sommes au mois d’octobre, il y a des étudiants de l’année dernière qui se sont inscrits en juillet 2024. Quand ces étudiants s’inscrivent au mois de juillet, nous devons leur payer leurs rappels sur une année, alors que nous venons juste d’avoir les états de paiement. Quand nous sommes fin septembre-début octobre, là où nous payons en moyenne pour les bourses 6, 8 milliards, nous payons 15 milliards en un mois. Donc là, il faut d’un coup payer 15 milliards, et cette somme n’est pas arrivée d’un coup. Et on avait deux options, soit attendre la totalité de l’argent, soit démarrer avec le montant disponible et payer. Nous avons donc choisi la deuxième option. Nous avons pensé que les étudiants comprendraient cette option. D’abord, on ne réduit pas leur bourse. Nous avons commencé à payer la première vague la semaine dernière, et la deuxième vague sera payée cette semaine. Nous avons travaillé avec la banque sur ce point, et nous espérons qu’il n’y aura pas de rupture. L’intégralité du paiement se fera progressivement d’ici deux ou trois semaines», assure le ministre..
Pas en contentieux avec le Saes
Malgré les résultats que le ministre de l’Enseignement supérieur brandit, il risque de faire face à une grève du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes). Ce dernier a sorti un mot d’ordre de grève pour mercredi prochain. «Nous comprenons les inquiétudes du Saes. Mais il est aussi important que l’opinion publique comprenne la situation. Nous ne sommes pas en contentieux avec le Saes. Au contraire, nous sommes régulièrement en discussion pour trouver des solutions à l’enseignement supérieur. Il se trouve que le Saes avait négocié pendant plus d’une année le contenu d’un décret pour la prise en charge des pensions pour les veuves et les veufs des enseignants chercheurs. Ils avaient trouvé un accord avec l’ancien régime. Et le 28 février dernier, on a pris ce décret qui consacrait l’accord entre le gouvernement et le Saes en Conseil des ministres. Ce décret, qui consacre ces droits au Saes, a été perdu», a précisé le ministre. Avant de soutenir que «le gouvernement actuel ne remet pas en cause le contenu du décret. Mais, il se trouve que pendant plus de trois mois, nous avons cherché le décret en vain. Quand on a fini de savoir que le décret en question ne sera pas retrouvé, on s’est dit qu’il fallait réintroduire le décret. J’ai commencé ce processus depuis la fin du mois de juillet. Mais la situation est un peu difficile pour le Mesri, parce que ce décret a été introduit par le ministre des Finances. Ce qui fait que quand je reprends le décret, pour aller en Conseil des ministres, on m’a notifié que le décret ne peut être réintroduit que par le ministre des Finances. Et en ce moment, le ministère des Finances travaille sur cette affaire pour décanter la situation. Je voudrais rassurer le Saes etla communauté universitaire pour leur dire que nous ne sommes pas en contentieux sur le contenu du décret, et que ce décret sera réintroduit», tempère Dr Abdourahmane Diouf.
VERS LA REHABILITATION DE CINQ INFRASTRUCTURES SPORTIVES A ZIGUINCHOR ET SEDHIOU
L’ONG ”Right to play” compte réhabiliter cinq infrastructures sportives des régions de Sédhiou et Ziguinchor (sud) à un coût de 67 millions de francs CFA, pour inciter les jeunes filles à la pratique du sport
L’ONG ”Right to play” compte réhabiliter cinq infrastructures sportives des régions de Sédhiou et Ziguinchor (sud) à un coût de 67 millions de francs CFA, pour inciter les jeunes filles à la pratique du sport, a-t-on appris de sa coordonnatrice de zone, Marie Françoise Faye.
Intervenant mardi lors d’un atelier de partage des résultats de l’étude d’impact de cette initiative, Mme Faye a précisé que Sédhiou, Ziguinchor, Oussouye, Mlomp et Diembéring, sont les communes bénéficiaires.
Les parties prenantes à ce projet, notamment les inspecteurs du sport et de la jeunesse, les services de l’urbanisme et de l’environnement, ont planché, lors d’une réunion, sur les mesures à prendre pour minimiser les risques de réhabilitation du terrain de basketball de Sédhiou.
”Actuellement en état de dégradation avancée, le terrain de basketball du stade municipal de Sédhiou, sera entièrement rénové”, a souligné Marie Françoise Faye.
”Le manque d’équipements modernes sera bientôt un souvenir lointain”, a-t-elle déclaré, assurant que L’ONG ”Right to play” s’engage à offrir aux jeunes sportifs, surtout les filles ”un espace propice à l’épanouissement et à la découverte de leurs talents”.
La coordonnatrice de l’ONG a indiqué que ”l’un des objectifs clés du projet est d’inciter les jeunes filles à la pratique du sport”, dans le but de renforcer leur leadership et leur compétence.
Dans ce sillage, a-t-elle relevé, le projet a adopte une approche d’apprentissage par le jeu, permettant de transmettre des enseignements et des formations essentielles au développement personnel et environnemental.
Birama Diack, inspecteur régional des sports de Sédhiou, a magnifié cette initiative destinée à renforcer ces infrastructures importantes pour les activités sportives de la région.
”Une fois réhabilité et équipé, le terrain de basketball du stade municipal pourrait avoir un impact significatif sur le développement du sport, en particulier le basketball”, a-t-il soutenu.
L’inspecteur régional des sports, estime que ce projet de réhabilitation arrive à point nommé, avec des retombées économiques, sociales et culturelles attendues.
”A travers ce programme, la région espère voir éclore de nouveaux talents sportifs, à l’image de l’international sénégalais Sadio Mané, et renforcer la cohésion communautaire”, a-t-il souligné.
Par Mody NIANG,
CAMARA DE SYNERGIES AFRIQUE, C’EST UN MENTEUR QU’ON DEMENT, C’EST UN POLTRON QU’ON MENACE
Du temps du président-politicien, le Sénégal était le pays de tous les possibles. En tout cas j’espère et souhaite de tout cœur, que cette affaire de constructions de classes à la place des abris provisoires et de curage des canaux soit auditée
Suite à une vidéo où je posais simplement une question et où j’évoquais quelques bruits qui couraient et le concernant, Khalifa Camara de « Synergies Afrique » a envoyé un texte de « démenti » à quelques journaux ou sites (je ne sais plus) qui se sont empressés de le publier à leur « Une », parfois avec ma photo. La question est celle-ci : « M. Camara, où en êtes-vous avec les abris provisoires ? » Les enseignants, comme les parents d’élèves et les autorités, parlent des abris provisoires depuis des années, des abris dont le nombre avancé çà et là reste toujours 6.000. M. Camara a gagné un premier lot important à la suite d’un appel d’offres ou de ce qu’on peut appeler comme tel, puis un quatrième qu’il a lui-même reconnu dans son texte – j’y reviendrai d’ailleurs.
Dans la vidéo, je demandais à mes compatriotes d’aller à Google pour s’en faire une idée. En tout cas moi, c’est ce que j’ai fait et me suis d’abord intéressé à un important financement de la BOAD, financement de deux projets au Sénégal pour plus de 64 millions d’euros. L’un des projets portait sur les abris provisoires et l’autre sur l’assainissement. Je recommande encore à mes compatriotes d’aller à Google pour lire le texte sur ce financement si, entre-temps, il n’est pas effacé. Je le précise parce que je me suis rendu compte qu’on a tenté effectivement d’effacer certains textes. Après le titre qui annonce le financement, on tombe sur un autre, plus gros, celui-ci : « EDUCATION: ZÉRO ABRI PROVISOIRE, KHALIFA CAMARA (SYNERGIES AFRIQUE) S’ENGAGE AVEC LE PRÉSIDENT SALL ».
Et voici le texte annoncé : « Le problème des abris provisoires sera bientôt un mauvais souvenir. En effet, le patron de Synergies Afrique Khalifa Babacar Camara s’est engagé aux cotés du Président Macky Sall pour l’éradication définitive des abris provisoires. Dans le programme de construction de 6369 salles de classe, Synergies Afrique est attributaire du lot 1 qui comprend 1850 salles et 730 blocs administratifs. Ainsi, le Directeur de ladite structure, Khalifa Babacar Camara se dit très fier de pourvoir employer vingt mille personnes dans ce projet. Cependant, le ministre de l’éducation nationale Serigne Mbaye Thiam a salué l’engagement de Khalifa Babacar Camara et son patriotisme. »
L’heureux gagnant avait à ses côtés le président-politicien et Serigne Mbaye Thiam, alors Ministre de l’Éducation nationale. Ils se retrouveront plus tard quand Serigne Mbaye Thiam était Ministre de l’Eau et de l’Assainissement. Avant de revenir sur ce lot 1, je rappelle aussi que j’avais aussi fait état d’une lourde condamnation dont il a été l’objet. Voici le titre qui annonce la condamnation :
Urgent / La société Synergies Afrique de Khalifa Camara, lourdement condamnée par le tribunal du commerce hors classe de Dakar à payer à la société CCE SARL de Yaram Mbergane la somme de 355.852.908 FCFA.
Et voici le texte : « Statuant sur l’affaire qui oppose CCE SARL de Yaram Mbergane et Synergies Afrique de Khalifa Camara, le Tribunal du Commerce hors classe de Dakar a tranché en faveur de CCE SARL. Ainsi, le Tribunal a condamne la société Synergies Afrique à payer à la société CCE SARL, la somme de 355.852.908 FCfa à titre de paiement du prix des travaux effectués et du coût des matériaux en stock, outre les intérêts de droit à compter de la date de la mise en demeure du 14 mai 2019. Ce litige s’inscrit dans le cadre des marchés des abris provisoires du ministère de l’Education. Nous y reviendrons. »
Ce texte est de Leral net du vendredi 4 mars 2022. On peut le lire à Google. Je n’ai donc rien inventé. Dans son communiqué de presse à un quotidien, il affirme, au contraire, que c’est son entreprise qui a été plutôt payée. Pourquoi ne l’a-t-il pas précisé plutôt, en démentant Leral net dont le texte qui affirmait sa condamnation était pratiquement accessible à tous. Pour ce qui me concerne, je n’ai rien affirmé.
Pour revenir au lot 1 qu’il a gagné, je me suis seulement demandé où il en était avec les 1850 salles de classe et les 750 blocs administratifs qu’il devait construire, des salles de classe ( et leurs équipements) et les 20.000 emplois qu’il devait créer. Je n’ai dit nulle part dit qu’il les a créés ou non, ni qu’il a construit ou non les salles de classes et les blocs administratifs. C’est un audit qui devra nous permettre d’en avoir le cœur net. Et, pour cet audit, j’interpelle ici le Président de la République et le Premier ministre, si toutefois, il ne faisait pas partie de ceux déjà enclenchés. Entre-temps, il nous apprend, dans son texte de « démenti », que le mardi 25 mai 2017, son entreprise a déposé une offre technique et financière aux lots 1 et 4. Nous y reviendrons.
Dans la vidéo, je n’ai pas reconnu l’appel d’offres au terme duquel il a gagné le lot 1, encore moins le lot 4, s’il l’a gagné, et tout indique qu’il l’a gagné. Je connais quand même la valeur des appels d’offres du temps du président-politicien. Le soumissionnaire gagnant était en général connu d’avance avant même que l’appel ne fût lancé, surtout s’il était restreint comme celui qui a fait gagner à M. Camara les deux lots, s’il a gagné le quatrième. Il y a eu quand même des gens qui ont accédé au procès-verbal de dépouillement de l’appel d’offres qui lui a permis de gagner le lot 1, au grand désarroi des autres soumissionnaires qui seraient de loin moins disants que lui. Qui l’étaient même, affirme formellement l’un d’eux. Malgré tout, on lui aurait trouvé des qualités que n’auraient pas les autres pour lui attribuer le marché.
Le lot 4 dont il fait état dans son communiqué de presse pose encore plus problème. Par prudence, j’ai évité d’affirmer qu’il l’a gagné même si tout indique que c’est les cas. Dans son « démenti » à Grand Place du 14 octobre 2024, on lit ceci : « L’entreprise spécialisée dans les Btp a fait l’objet d’accusations relatives à la construction et l’équipement des lots 1 et 4 du Programme de remplacement des abris provisoires au Sénégal. » D’abord, je n’ai jamais fait état du lot 4, parce que je ne savais pas qu’il faisait partie de son gain. Donc, on peut considérer d’ores et déjà qu’il en fait bien partie.
Or, il n’avait même pas le droit de soumissionner à ce lot, les dispositions du cahier de charges qui organise l’appel d’offres le lui interdisant formellement. On y lit notamment, en NB bien en relief : « Aucun candidat ne peut être attributaire de plus d’un lot. L’attribution des lots sera faite suivant la combinaison la plus avantageuse pour l’autorité contractante. » Je renvoie le compatriote qui veut en avoir le cœur net au Dossier Appel d’Offres restreint N° 001/DCS/MEN/2017. Je ne me suis pas contenté de lire ce document. J’ai demandé à des compatriotes qui étaient intéressés de près par le dossier et ils m’ont confirmé que les dispositions du cahier de charges ne lui permettaient point d’être soumissionnaire. Non seulement il l’a été, mais son offre était encore la plus chère, m’ont précisé les mêmes personnes. Donc, la Direction des Constructions scolaires ne devait pas lui permettre de soumissionner.
Dans la vidéo, j’ai fait aussi état de bruits qui courent et, en particulier, qui concernent un luxueux véhicule de 80 millions qu’il aurait attribué à M. Cheikh Dieng, alors Directeur général de l’ONAS. Pourquoi cette générosité si l’information est avérée, et probablement elle l’est ? A-t-il été aussi généreux avec le ministre Serigne Mbaye Thiam, le ou les directeurs des constructions scolaires qui se sont succédé au MEN et, peut-être même, avec Mamour Diallo, le prédécesseur de Cheikh Dieng ? La question mérite d’être posée. D’autres bruits courent, notamment à propos d’un certain marché de curage de nos canaux, avec des dizaines, voire des centaines de milliers de tonnes de boue dégagées desdits canaux et qui seraient chèrement payées. Comment peut-on calculer de telles quantités de boue et avec quoi ? Cette question aussi mérite d’être posée, et je la pose. Je serais même tenté de me poser la question de savoir si c’est vraiment exact qu’un directeur des constructions scolaires à la retraite serait recruté et travaillerait pour une entreprise qui lui était jadis familière. Du temps du président-politicien, le Sénégal était le pays de tous les possibles. En tout cas j’espère et souhaite de tout cœur, que cette affaire de constructions de classes à la place des abris provisoires et de curage des canaux soit profondément auditée.
Donc, de tout ce qui précède, je n’ai jamais été formellement accusateur contre ce M. Camara. J’ai lu des textes, interrogé des gens qui en savaient plus que moi et me suis posé des questions. Oui, des questions, beaucoup de questions. Comme m’y encouragent les conventions des Nations Unies, de l’Union africaine et le Protocole de la CEDEAO contre la corruption, ainsi que le Code de Transparence de l’UEMOA, qui a donné chez nous la loi portant Code de Transparence dans la gestion des Finances publiques (du 27 décembre 2012), sans compter la Constitution qui reconnaît à chaque citoyen, à chaque citoyenne, le droit à l’information, surtout quand elle est relative à nos maigres deniers et autres ressources.
Pour terminer, M. Camara et ses « journalistes » me menacent d’une plainte. Pour leur faciliter la tâche, j’assume tout ce que j’ai dit dans la vidéo et écrit ici. J’attends avec impatience qu’ils me fassent parvenir la plainte. Ce n’est pas d’ailleurs la première fois qu’on me menace de plaintes ridicules.
Dakar, le 18 octobre 2024
Mody NIANG
LES MISERES DE LAT DIOP
Inculpé et placé sous mandat de dépôt, le 26 septembre dernier, notamment pour détournement présumé de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux, Lat Diop fait face a des mesures consevatrices
Inculpé et placé sous mandat de dépôt, le 26 septembre dernier, notamment pour détournement présumé de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux dont le montant est estimé à 8 milliards de F CFA, Lat Diop fait face a des mesures conservatoires.
Celles-ci ordonnées par le juge d’instruction du pool judiciaire financier concerne d’abord le blocage de ses comptes bancaires, révèle L’Observateur. Selon les avocats de l’ancien ministre des Sports, repris par le journal du Groupe futurs médias, lesdits comptes ne contiennent que «sommes modestes destinées à l’entretien de la maison» de leur client.
Les misères de l’ex-directeur général de la Lonase ne s’arrêtent pas là, signale la même source, indiquant qu’«en plus du blocage des comptes, le magistrat a ensuite ordonné la saisie de plusieurs véhicule appartenant à Lat Diop» au moment où souffle le quotidien d’information, «certains de ses véhicules sont en possession de membres de la famille» du prévenu.
Enfin, une procédure a été lancée pour «la saisie de la résidence principale ainsi que d’autres biens immobilières de Lat Diop», complète L’Obs. Qui souligne que ses avocats sont sur le pied de guerre.
En effet, la défense de l’ancien ministre, dénonçant des «sanctions excessives», qui ne visent, selon eux, «qu’à asphyxier financièrement» leur client, afin de «le priver de toute sa capacité de défense», est déterminée à «engager une lutte acharnée» pour sa libération.
L’ARMÉE SÉNÉGALAISE EN SOUTIEN AUX INVALIDES MILITAIRES ET BLESSÉS DE GUERRE
Le Colonel Ndiagne Diouf, Directeur de l’Action Sociale des Armées, était l’invité de la matinale Salam Sénégal sur Radio Sénégal Internationale ce mardi 22 octobre 2024. L’officier a présenté la campagne « Dello Njukal » ...
Le Colonel Ndiagne Diouf, Directeur de l’Action Sociale des Armées, était l’invité de la matinale Salam Sénégal sur Radio Sénégal Internationale ce mardi 22 octobre 2024. L’officier a présenté la campagne « Dello Njukal », destinée à honorer et à soutenir les invalides militaires et les blessés de guerre.
Le Colonel Diouf a expliqué que la Direction de l’Action Sociale des Armées joue un rôle central dans l’accompagnement des soldats et de leurs familles, que ce soit en période de difficulté ou dans le cadre de leur service. Ses missions incluent le soutien sanitaire, social et moral, notamment pour les mutilés et les blessés de guerre, avec l’appui de la Fondation des Invalides. En outre, la direction organise des activités récréatives pour les enfants des militaires et facilite la réinsertion sociale des soldats en fin de service, afin de les aider à retrouver une vie civile épanouie.
La campagne « Dello Njukal », une initiative du Chef d’État-major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, a pour objectif de mobiliser la solidarité nationale en faveur des militaires invalides et des blessés de guerre. Le Colonel Diouf a rappelé que cette campagne s’étend sur deux mois pour permettre une meilleure identification des bénéficiaires et pour encourager la participation de toutes les parties prenantes, civiles comme militaires.
Cette campagne a vu le jour après que le Général Cissé a pris conscience des difficultés persistantes que rencontrent ces militaires malgré les efforts déployés par l’État. Pour répondre à ce besoin, une série d’activités de sensibilisation et de collecte de fonds a été lancée, y compris la projection d’un téléfilm lors de l’ouverture de la campagne. « Dello Njukal » vise à renforcer l’inclusion de ces militaires et à offrir des solutions concrètes à ceux qui souhaitent entreprendre des projets personnels ou collectifs.
Le Colonel Diouf a insisté sur la transparence comme pierre angulaire de cette campagne. Trois équipes sont actuellement déployées sur le terrain pour rencontrer les autorités, et chaque équipe inclut un représentant des invalides. Les plateformes pour les transferts d’argent sont aussi conçues pour garantir la transparence, assurant que les fonds collectés soient gérés de manière claire et responsable.
En collaboration avec l’Agence pour la Réinsertion Sociale, la campagne « Dello Njukal » se concentre sur la priorisation des projets individuels et collectifs pour les anciens militaires. L’objectif est de budgétiser ces initiatives de manière efficace pour qu’elles puissent bénéficier à un maximum de personnes. La campagne prendra fin le 19 décembre avec une cérémonie durant laquelle le Chef d’État-major Général des Armées remettra la contribution récoltée à toutes les couches vulnérables concernées.
Cette campagne « Dello Njukal » incarne la reconnaissance de la nation envers ceux qui ont servi sous le drapeau et qui, malgré leurs blessures, aspirent à une vie meilleure. Elle met également en lumière la solidarité de l’armée et de la population sénégalaise, unies pour soutenir les héros blessés dans leur parcours de résilience.
LE SÉNÉGAL INTENSIFIE LA LUTTE CONTRE LA MIGRATION IRRÉGULIÈRE
Le lieutenant Henry Boumy Ciss, chef de la division communication, prévention et sensibilisation du Comité Interministériel de Lutte Contre la Migration Irrégulière, était l’invité de la matinale « Salam Sénégal » ce mercredi 23 octobre 2024
Le lieutenant Henry Boumy Ciss, chef de la division communication, prévention et sensibilisation du Comité Interministériel de Lutte Contre la Migration Irrégulière, était l’invité de la matinale « Salam Sénégal » ce mercredi 23 octobre 2024. La discussion a porté sur les enjeux liés à la migration irrégulière et les initiatives en cours pour y faire face.
Le Sénégal est confronté à des vagues migratoires depuis 2004, et malgré les efforts de l’État pour y mettre fin, le phénomène persiste. La situation s’est aggravée ces dernières années, notamment en 2022, 2023, et 2024, avec des drames maritimes survenus à Mbour. L’État sénégalais, conscient de la nécessité de préserver sa jeunesse pour assurer le développement du pays, a mis en place un Comité Interministériel. Ce comité, qui regroupe des ministères, des ONG, la société civile, des mairies et des collectivités territoriales, vise à élaborer des stratégies pour combattre la migration irrégulière.
Le lieutenant Henry Boumy Ciss a précisé que cette stratégie, validée par le gouvernement et soutenue par des partenaires financiers et techniques, s’inscrit dans un plan d’action de dix ans, avec des évaluations prévues tous les deux ou trois ans.
Selon Henry Boumy Cisscontrairement aux idées reçues, la migration irrégulière ne trouve pas ses racines uniquement dans la pauvreté. Nombreux sont ceux qui choisissent de partir en Europe malgré un emploi stable au Sénégal. Pour beaucoup, l’Europe représente une promesse de vie meilleure, renforcée par la pression sociale et la désinformation. Les réseaux sociaux jouent un rôle clé en donnant une image faussée de la réussite en Europe, alimentant le « mirage » d’une vie luxueuse et prospère. Souvent, les familles elles-mêmes encouragent ces départs, espérant une fortune rapide.
Le Comité Interministériel a élaboré une approche en cinq axes pour lutter contre la migration irrégulière : Prévention : Sensibiliser la population, en particulier les jeunes, sur les dangers et les réalités de la migration clandestine. Gestion des frontières : Renforcer la sécurité aux frontières pour contrôler les départs clandestins. Répression : Poursuivre les organisateurs de voyages clandestins. Le lieutenant Ciss a souligné que la répression ne concerne pas les migrants eux-mêmes, mais les réseaux de trafic de migrants et de traite des personnes. Les autorités envisagent d’alourdir les sanctions pour dissuader les trafiquants. Assistance et Protection des Migrants : Offrir un soutien aux migrants en détresse et respecter leurs droits fondamentaux. Réintégration des Migrants de Retour : Mettre en place des mécanismes d’accompagnement pour faciliter le retour des migrants dans la société et éviter les traumatismes liés à leur expérience migratoire.
Une nouvelle stratégie sera mise en avant cette année selon le lieutenant c’est de valoriser les parcours de réussite des Sénégalais qui sont partis en Europe, ont réussi, puis sont revenus au pays pour bâtir une vie prospère. L’idée est de montrer que la réussite n’est pas exclusive à l’étranger et que l’opportunité existe également au Sénégal. Ces histoires serviront d’exemple pour convaincre les jeunes de rester et investir leur énergie dans le développement de leur propre pays.
La mission du Comité Interministériel et ses efforts pour juguler la migration irrégulière témoignent de la volonté du Sénégal de protéger sa jeunesse. Le pays s’engage à trouver des solutions durables pour offrir des perspectives économiques et sociales à ses jeunes, et à les sensibiliser aux risques associés à la migration clandestine. La campagne de communication s’intensifie pour inspirer un changement de mentalité, et promouvoir l’idée que l’avenir peut se construire au Sénégal.
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J’AI DECIDÉ DE ME DESISTER DE SAMM SA KADDU
Déthié Fall et son parti ne sont plus membres de la coalition «Samm sa kaddu». Il en a fait l’annonce ce mercredi. Il embarque, désormais, dans le Camp de Pastef.
Déthié Fall et son parti ne sont plus membres de la coalition «Samm sa kaddu». Il en a fait l’annonce ce mercredi. Il embarque, désormais, dans le Camp de Pastef.
DERRIÈRE LE FOLKLORE D’OCTOBRE ROSE, DES PATIENTS LUTTENT DANS UN SYSTEME DE SANTE EN CRISE
Alors que la campagne 'Octobre rose' bat son plein avec son lot d'activités festives, les oncologues font face à une situation alarmante. : plateaux techniques défaillants, ruptures de médicaments et listes d'attente interminables
Le format actuel de la campagne «Octobre rose» est décrié par des praticiens de la santé qui parlent d’un folklore à la place d’une vraie intervention de santé publique. Une campagne qui ne montre pas la réalité dans les structures sanitaires où les médecins font face à une surcharge de travail, avec des plateaux techniques mal équipés, des centres très insuffisants, des radiothérapies fréquemment en panne. Last but not least des ruptures de médicaments et beaucoup de malades sur liste d’attente pendant que les cas ne cessent d’augmenter. L’oncologue, Dr Kanta Kâ dénonce…
Depuis quelques années et à l’instar de la communauté internationale, des associations de lutte contre le cancer mènent des activités de communication, de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein. Ce, tout au long du mois d’octobre dans le cadre de la campagne dénommée «Octobre rose».
Démarrées le 01er octobre au Sénégal avec une randonnée pédestre, les festivités se poursuivent avec surtout des journées de dépistage à la Lisca (Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer) et dans certaines localités cibles au niveau régional. Le dépistage reste l’activité cléf de la campagne pour une détection précoce des cas. Les acteurs sensibilisent également sur cette maladie sournoise et très coûteuse car nécessitant beaucoup de moyens financiers, mais surtout un accompagnement psychologique. Interpellés sur l’importance de la campagne dénommée «Octobre rose», des praticiens de la santé y voient un caractère plutôt folklorique à la place d’une vraie intervention de santé publique. Parce que l’activité bat son plein au moment où les malades souffrent de la longue liste d’attente dans des structures où les moyens de diagnostic ne sont presque pas disponibles.
L’oncologue et radiothérapeute au Chu Dalal Jamm de Guédiawaye, Dr Kanta Kâ, fait une analyse effrayante de la situation. «En ce mois d’Octobre Rose, il est temps de regarder la réalité en face. Derrière les festivités, des patients luttent dans un système de santé en crise. Les outils sont inadaptés, les médicaments essentiels manquent et l’accès aux soins est un parcours du combattant», a-t-elle martelé, dénonçant ainsi le folklore dans un système où la réalité est impitoyable. Déjà, dit-elle les services de diagnostiques sont démunis. «L’IRM n’existe qu’à Dakar et Touba, et hors de portée pour la plupart», dit-elle.
Pour le cas de Touba, Dr indique que l’IRM fonctionne, mais que la demande reste très forte. En radiothérapie, elle s’indigne du fait que «seul un centre privé, inabordable pour la majorité, fonctionne correctement». Sans compter «les pannes à Dalal Jamm qui sont aussi fréquentes et les efforts du Dr Maimouna Mané à Touba ne suffisent pas à combler les manques», a souligné Dr Kâ qui se demande «Comment peut-on espérer mieux avec seulement deux services mal équipés pour 18 millions de personnes ? Et on s’étonne encore de l’existence de listes d’attente interminables ? Que faisons-nous ? Nous prétendons sensibiliser et dépister, tout en sachant que les listes d’attente ne cessent de s’allonger», s’est offusqué l’oncologue.
Qui déclare que cette situation a fait que les praticiens en nombre insuffisant font aujourd’hui face à une charge de travail incroyable, et avec des centres mal équipés. «L’anatomopathologie est rare et mal équipée avec des résultats qui prennent des mois. Les oncologues médicaux, marginalisés et peu nombreux, peinent à offrir des soins adaptés. Quant aux chirurgiens, épuisés par un surmenage constant, ils finissent par devenir amers et parfois même discourtois, malgré leurs efforts pour maintenir le cap», a-t-elle fait savoir. Pour dire que, pendant qu’on est dans le folklore pendant 30 jours, la réalité est tout autre.
A côté des cas qui ne cessent d’augmenter, le médecin dénonce la situation dans laquelle travaillent ses collègues toujours «débordés» du fait de leur surcharge de travail, des ruptures de produits anticancéreux, des radiothérapies «surutilisées et fréquemment en panne» du fait de la forte demande. Sans compter la longue liste d’attente de malades déjà inscrites. Et donc plus chanceuses aux patientes démunies qui arrivent à l’hôpital à un stade très avancé de la maladie. Docteur Kâ ne mâche pas ses mots. La stratégie menée dans le cadre d’Octobre rose ne semble pas être la bonne pour la lutte contre le cancer. Il indique que «chaque membre de la population porte une part de responsabilité dans le malheur de ces malades, et chacun rendra des comptes devant Dieu. Nous nous montrons préoccupés, ou du moins faisons semblant, mais nous en paierons tout le prix. Nous sommes les premiers à incarner cette hypocrisie. La conscience est pire que l’enfer et vous paierez tous, vous les 18 millions de fautifs».
Dr Kanta Kâ indique que «tous sont coupables» de ce folklore qui est loin de la réalité dans laquelle vivent les patientes et les médecins qui évoluent dans un sytème de santé en crise.
THIES ENGAGE UNE TROISIEME PHASE DE MODERNISATION DE SON RESEAU
Le maire de Thiès, Babacar Diop, a lancé mardi la troisième phase de modernisation et de densification du réseau d’éclairage public de la ville, pour un coût global de 347 millions de FCFA
Le maire de Thiès, Babacar Diop, a lancé mardi la troisième phase de modernisation et de densification du réseau d’éclairage public de la ville, pour un coût global de 347 millions de FCFA, a constaté l’APS.
”Après les précédentes phases (1 et 2), nous voilà encore ici pour poursuivre, allègrement, la modernisation et l’intensification du réseau d’éclairage public’’, a dit Babacar Diop.
Pour le maire de Thiès, cette “étape marquante et importante” consiste à remplacer les lampadaires au sodium par des luminaires en LED sur l’ensemble du réseau 4-4-44 devenu ”obsolète”, ainsi que sur d’autres grandes avenues.
La ville de Thiès avait bénéficié entre 2003 et 2004, dans le cadre de la décentralisation de la fête nationale de l’indépendance, de vastes travaux de modernisation de son réseau de voirie urbaine et d’éclairage public.
La plupart de ces infrastructures sont aujourd’hui dégradées ou ne répondent plus aux normes en vigueur, nécessitant ainsi une rénovation.
“Au-delà de la modernisation et de la densification du réseau, le projet, à terme, nous plonge au cœur de l’économie et de la maîtrise de l’énergie, de l’amélioration de la sécurité publique et routière, de la réduction de l’empreinte carbone, de la réduction des coûts de maintenance pour la ville”, a fait valoir Babacar Diop.
Aussi, le maire a annoncé le retour des feux tricolores dans l’ensemble des artères de la ville, pour un coût total de 200 millions de FCFA.
‘’Ces équipements contribueront à l’amélioration de la fluidité du trafic urbain et au renforcement de la sécurité routière pour tous les usagers”, a assuré l’édile de Thiès, qui a précisé que le financement des travaux sera “entièrement pris en charge dans le budget de la mairie de ville”.
Babacar Diop a promis que les travaux seront livrés “à la mi-décembre”.
Il est prévu, dans la même période, la réception des travaux de la Place de France et de la statue de Lat-Dior, a annoncé aussi le maire de Thiès.