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10 juin 2025
PRDC VFS, UN PROJET POUR BOOSTER L'AGRICULTURE ET L'ÉLEVAGE DANS LA VALLÉE DU FLEUVE SÉNÉGAL
Avec une dimension régionale, ce projet ambitionne de développer des synergies entre le Sénégal, la Mauritanie et le Mali pour un développement transfrontalier inclusif.
Saint-Louis, 23 oct (APS) – Le Projet de résilience et développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC VFS) n’est pas destiné à apporter une réponse aux inondations, mais à saisir les opportunités qu’offre la vallée en termes notamment de développement de l’agriculture et de l’élevage, a affirmé mercredi son coordonnateur, Mamadou Diédhiou.
“Le PRDC VFS a été formulé non pas pour apporter seulement une réponse aux inondations, mais pour exploiter les opportunités dans la vallée en lien avec l’agriculture, l’élevage, etc.”, a dit M. Diédhiou.
Interrogé ce mercredi par la presse en marge d’un atelier de partage des outils de planification et de pilotage du projet, il a relevé que le PRDC VFS a une dimension régionale. Il vient d’après lui pour accompagner les populations de la vallée du fleuve Sénégal.
“Ce projet va développer des synergies entre le Sénégal et la Mauritanie, car le phénomène des changements climatiques ne connaît pas de frontière”, a-t-il fait valoir.
Pour le Mali également, les mêmes programmes seront développés, a-t-il dit.
Revenant sur l’importance de cet atelier, il a indiqué qu’après “la formulation du projet, il fallait que les différents acteurs se retrouvent pour son appropriation en vue de la mise en œuvre sur le terrain”.
Il s’est félicité de la présence de l’ensemble des acteurs impliqués, comme la Banque mondiale, dont la filiale, IFC, va s’intéresser au volet consacré aux filières porteuses qu’elle va accompagner.
La Société d’aménagement des terres du delta du fleuve Sénégal et du delta de la Falémé (SAED), l’université Gaston Berger (UGB), ainsi que les services techniques des régions de Tambacounda, Matam et Saint-Louis sont aussi présents à cette rencontre.
Leur présence est liée à leur implication dans sa mise en œuvre, explique le coordonnateur du PRDC VFS.
D’une durée de cinq ans (2024-2029), le PRDC VFS est un projet de l’État du Sénégal qui, à terme, sera évalué.
Son comité de suivi est piloté par le gouverneur de région, signale M. Diédhiou, appelant à l’implication de tous les acteurs pour son succès.
Le PRDC VFS va profiter à 44 communes des trois régions ciblées, soit une population totale de 358 820 personnes, indique un document remis à la presse.
Il va intervenir dans le renforcement de la résilience des communautés de la vallée du fleuve Sénégal face au changement climatique et aux risques de conflit.
Il vise aussi à promouvoir des investissements dans des infrastructures essentielles et renforcer la participation active et inclusive des communautés dans les processus du développement local transfrontalier.
PAR MALICK SOW
FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES AU SÉNÉGAL : PASTEF TRACE LA VOIE DE LA TRANSPARENCE
"Dans un monde où le blanchiment des capitaux et la corruption sont de plus en plus complexes, il est devenu impératif pour chacun de nous d'imposer un rythme pareil à tous ceux et à toutes celles qui ont l'ambition de gouverner notre pays."
Le Peuple sénégalais souverain avait adopté, par référendum du 20 mars 2016, ainsi qu’il ressort de la décision du Conseil Constitutionnel N°1/E en date du 30 mars 2016 proclamant les résultats de la dite volonté populaire, la loi constitutionnelle N°2016-10 du 05 avril 2016 portant révision de la Constitution dont le premier des 15 points ayant fait l'objet de réformes et d'innovation, était la modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique.
L'article 4 dont les dispositions sont modifiées, stipule en son 6ème et dernier alinéa, que les règles de constitution, de suspension et de dissolution des partis politiques, les conditions dans lesquelles ceux-ci exercent leurs activités et bénéficient d’un financement public, sont déterminées par la loi. Celle-ci n'est rien d'autre que la Loi N°81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi N°89-36 du 12 octobre 1989.
En effet, les entités politiques sont obligatoirement constituées sous forme d’associations sénégalaises, selon les dispositions des articles 812 à 814 du Code des Obligations Civiles et Commerciales mais elles sont soumises, en outre, aux dispositions de la loi sus évoquée. En réalité, d'après l'article 3, outre les formalités relatives au fonctionnement, chaque parti politique doit :
1) Déclarer, sans délai, toute modification apportée à ses statuts et le Ministre de l’Intérieur refuse toute modification non conforme aux obligations prescrites.
2) Déclarer chaque année, au plus tard dans les huit jours qui suivent la date anniversaire de la délivrance du récépissé, ses statuts, prénoms, noms, professions et domiciles de ceux qui, à un titre quelconque, sont chargés de son administration ;
3° Déposer chaque année, au plus tard le 31 janvier, le compte financier de l’exercice écoulé. Justement, c'est ce compte qui doit faire apparaître que le parti politique ne bénéficie
d’autres ressources que celles provenant des cotisations, dons et legs de ses adhérents et sympathisants nationaux et des bénéfices réalisés à l’occasion de
manifestations. Il y a même un décret qui énumère les pièces comptables que les partis politiques doivent fournir en application des dispositions de l'article 4 de la Constitution.
C'est pourquoi lorsque le président Macky SALL avait pris, sur rapport du Ministre de l'Intérieur Antoine Félix Abdoulaye DIOME, le décret N°2023-1407 du 31 juillet 2023 portant dissolution du parti PASTEF-LES PATRIOTES, j'ai été ébahi de constater que nous vivions l'une des plus grandes catastrophes de l'histoire politique du pays parce que cette magnifique organisation des patriotes était, à mon avis, jusqu'à cette date, la seule à se conformer strictement à l'ensemble des dispositions de la Constitution et des lois qui régissent les partis politiques au Sénégal. Heureusement qu'il a lui-même abrogé cet acte ignoble, par le décret N°2024-830 du 27 mars 2024, 3 jours après le scrutin à l'issue duquel le candidat Bassirou Diomaye Diakhar FAYE est élu dès le premier tour, suite à la sacrée loi N°2024-09 du 13 mars 2024 portant amnistie qu'il avait fait voter grâce à sa fameuse majorité parlementaire.
C'est là qu'il est important de saluer le génie du président Ousmane SONKO qui, s'appuyant sur les propositions de ses proches collaborateurs, en l'occurrence le Secrétariat National aux Finances dirigé par Amadou Chérif DIOUF, actuellement Secrétaire d'État aux sénégalais de l'extérieur, a su trouver les mots clés, l'appel historique, le message mythique, pour toucher les fibres patriotiques de toutes les personnes conscientes que le PROJET d'une Nation juste, souveraine, prospère, ancrée dans nos valeurs, dans une Afrique en progrès, ne peut et ne doit être financé que par des militants, des sympathisants et une masse critique, tous soucieux d'un développement endogène fondé sur le don de soi et basé sur la transparence.
Quand un leader politique est capable d'inviter ses militants et sympathisants à prendre en charge leurs frais de transport et à payer un ticket d'entrée pour aller le voir, l'écouter et soutenir la dynamique de changement systémique, il est évident qu'il y a un vent de révolution qui souffle pour la transparence.
Le fait que l'endroit soit rempli de milliers de sénégalais unis autour d'un même idéal et d'une même cause, venant de tous les départements et de la diaspora était certes frappant mais ce qui est séduisant dans la démarche, c'est la décision de louer DAKAR ARENA dont la gestion est confiée à la Société Générale des Infrastructures Publiques (SOGIP-S.A) en injectant la somme de 21 millions de FCFA dans les ressources financières de l'État, en créant quelques richesses à travers le transport et divers produits. Nul ne peut réfuter le fait selon lequel aucune autorité publique n'a jamais eu l'honnêteté, l'intégrité et le patriotisme d'exiger que le moindre centime ne provienne des deniers publics pour financer une quelconque activité politique.
Il est clair que quand on a la confiance de ses concitoyens au point de leur demander publiquement de poursuivre les mêmes procédés par lesquels le parti mobilisait de l'argent, c'est uniquement parce que le leader est fiable et il a réussi à bâtir solidement une crédibilité. Au moment où les militants des autres entités politiques espèrent bénéficier des largesses du chef, des responsables et des souteneurs affairistes, PASTEF-LES PATRIOTES ne compte que sur le financement participatif. La levée de fonds à travers des mécanismes aussi efficaces qu'innovants est une opération de transparence et de dignité humaine. La traçabilité de chaque mouvement est établie et les éléments justificatifs de l'origine des ressources du parti seront transmis au Ministère de l'intérieur et de la Sécurité Publique. Dans un monde où le blanchiment des capitaux et la corruption sont de plus en plus complexes, il est devenu impératif pour chacun de nous d'imposer un rythme pareil à tous ceux et à toutes celles qui ont l'ambition de gouverner notre pays.
Le peuple sénégalais souverain affirme, dans le préambule de la Constitution, son attachement à la transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques
ainsi qu’au principe de bonne gouvernance. Il est donc obligatoire qu'il veille au financement des partis politiques qui concourent à ses suffrages. Ce même peuple sénégalais souverain proclame, dans le même préambule, l'égal accès de tous les citoyens aux services publics. Alors, il serait intéressant que nous puissions trouver les moyens de faire de sorte que chaque citoyen ait l'obligation morale de participer au financement du PROJET de société auquel il a choisi d'adhérer et sur la base duquel il souhaiterait que son pays soit gouverné.
En vérité, pour qu'un gouvernant puisse adopter un mode de financement transparent, il doit commencer par faire ses preuves au cours de la période où il est opposant. Les actes que l'on pose au pouvoir ne font que refléter les pratiques auxquelles on s'adonnait dans l'opposition.
Cette situation inédite que nous vivons ne devrait en aucune façon constituer une surprise car l'histoire nous permet de mieux comprendre le présent et celui-ci nous aide à bien scruter le futur. Lorsque le président Macky SALL avait révoqué Ousmane SONKO de la Fonction Publique, par décret N°2016-1239 du 29 août 2016, après presque deux ans de dénonciation atroce de la mauvaise gouvernance, cet honorable Inspecteur Principal des Impôts et des Domaines avait fait sa déclaration de patrimoine. C'était incroyable puisque la Loi N° 2014-17 du 02 avril 2014 relative à
la déclaration de patrimoine, modifiée par la Loi N° 2024-07 du 09 février 2024, ne le concernait nullement, ni au vu de son statut professionnel ni par rapport aux différentes fonctions qu'il a occupées pendant 15 ans.
Déclarant sur l'honneur qu'il a acquis son patrimoine durement à la sueur de son front, Ousmane SONKO avait révélé posséder une maison bâtie en deux étages, sur un terrain de 220 m2, sis à la Cité Keur Gorgui, dans laquelle il vivait avec toute sa famille au sens large (17 personnes dont épouses, enfants, frères, sœur, maman, cousins…).
Cette maison a été acquise en état de construction auprès de la SICAP-S.A, au prix de 48 millions de FCFA, à charge pour lui d’en achever l’édification.
Il n’avait fini de payer qu’au mois d’août 2016, au moment de sa radiation et n’avait pas encore muté à son nom puisqu’à ce jour, la SICAP-S.A ne lui avait pas encore délivré la mainlevée. Il avait précisé que c’était la seule maison qui lui appartenait à l’exclusion de toute autre au Sénégal et en dehors. Il possédait aussi une voiture de marque Toyota Prado version 2006 (10 ans), achetée en reprise en 2013. C’était le seul véhicule qui lui appartenait. Il était titulaire de deux comptes bancaires ouverts à la BICIS et au Crédit du Sénégal qui présentaient respectivement un solde 292 734 FCFA et un solde nul. Lorsqu'il a mis au défi la planète entière d'utiliser tous les moyens de l’Etat et internationaux dont ils disposaient, d’apporter la moindre preuve contraire, aucune personne honnête ne pouvait être sensible à un phénomène qui venait bouleverser le landerneau politique. Un homme politique, c'est un parcours et un discours, avait-il l'habitude de répéter.
Dans son ouvrage publié en 2005 et intitulé <<Devenez un grand leader >>, Steven SAMPLE considère qu'un grand leader est d'abord un esprit ouvert et indépendant, ensuite un homme qui sait aborder les problèmes et qui ne recule pas devant la difficulté ni devant la tâche ingrate et enfin quelqu'un qui se donne une ligne de conduite avec ses collaborateurs. Pour Ousmane SONKO, un pays n'a besoin que de 3 choses à savoir: des gouvernants intègres, compétents et patriotes, une masse critique forte marquée par une honnêteté intellectuelle et un peuple déterminé à se tenir constamment debout pour accompagner le changement systémique.
Ce n'est pas étonnant que la bonne gouvernance et l'engagement africain soient les racines du baobab qui devrait produire les fruits de la prospérité par une économie compétitive, à l'aide d'un tronc tenu par un capital humain de qualité évoluant dans une équité société et qui porte les branches d'une territorialisation des politiques publiques à travers un aménagement optimal que requiert le développement durable.
S'il est possible de mobiliser 500 millions en seulement 72 heures avec des prévisions d'un milliard avant le démarrage de la campagne électorale, c'est que le duo magique SONKO-DIOMAYE ou DIOMAYE-SONKO a suffisamment de capacités pour motiver l'ensemble des agents publics, booster le secteur privé national, insuffler l'espoir à nos chers compatriotes et exiger le respect mutuel aux partenaires techniques et financiers afin de dérouler correctement l'agenda de transformation structurelle.
Voilà pourquoi, je suis convaincu que les nouvelles autorités savent clairement comment définir un cadre incitatif tout en augmentant de manière très significative les ressources endogènes par le biais des contributions fiscales et douanières en élargissant les assiettes sans accroître les taux d'imposition. Quant à la gestion et à l'exploitation des ressources naturelles, à la rationalisation des dépenses publiques et aux ajustements de la dette, du déficit budgétaire, de la croissance économique et des indicateurs d'évaluation macroéconomique, il n'y a aucun souci à se faire.
Je suggère ainsi la révision des dispositions de l'article 4 de la Constitution pour renforcer l'exigence en matière de transparence dans le financement des partis politiques et une précision des sanctions allant de la suspension à la dissolution en passant par les amendes.
La loi relative aux partis politiques date de 35 ans depuis sa dernière modification. Par conséquent, il est nécessaire, après 3 alternances, plusieurs perturbations et beaucoup d'élections, de réformer et de moderniser pour une adaptation aux mécanismes innovants, à l'évolution technologique, à l'économie numérique, aux flux financiers et aux nouvelles préoccupations liées à la transparence.
Le respect des dépôts prévus en termes de comptes de gestion et de documents administratifs devrait être strictement exigé. Il serait également important que la publication des rapports de tous les partis politiques soit garantie par les services du Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique. Chaque sénégalais devrait y avoir accès sur un site.
Ensemble, nous construirons notre Sénégal parce que le modèle de PASTEF-LES PATRIOTES est merveilleusement rassurant à tout point de vue.
LE DÉBAT !
De Senghor à Diomaye, en passant par Diouf, Wade et Macky, jamais les deux têtes de liste les plus importantes présentes sur le territoire ne se sont livrées à un débat, à quelques encablures d’élections majeures comme les Législatives.
De Senghor à Diomaye, en passant par Diouf, Wade et Macky, jamais les deux têtes de liste les plus importantes présentes sur le territoire ne se sont livrées à un débat, à quelques encablures d’élections majeures comme les Législatives. D’habitude, comme le rappelle le journaliste Issa Sall, c’est le représentant du parti au pouvoir qui refusait la confrontation.
En prélude aux élections législatives prévues le 17 novembre 2024, la tête de liste du parti présidentiel Pastef invite son principal challenger, présent sur le terrain, à un débat public. Réagissant à la conférence de presse de la tête de liste de la coalition Jamm ak Njerign Amadou Ba, par ailleurs deuxième à la dernière Présidentielle, le chef de file du parti au pouvoir déclare : ‘’Monsieur Amadou Ba a décidé de sortir de l’ombre et de ne plus se cacher derrière ses mercenaires de la plume et autres ‘chroniqueurs’. Tant mieux, car le jeu du mythe et du combat politique par procuration ne saurait prospérer plus longtemps’’, réagit-il d’emblée avant de lancer le défi : ‘’Je lui offre une belle opportunité (sic) de s’expliquer devant le peuple : un débat public contradictoire entre lui et moi sur la situation économique et financière dans laquelle ils ont plongé le pays, et sur sa responsabilité personnelle.’’
Le fait est inédit pour marquer bien des esprits. En effet, dans l’histoire, on a souvent vu, comme le rappelle le journaliste Issa Sall, ancien membre de la Commission électorale nationale autonome (Cena), des challengers défier des représentants du pouvoir, mais l’inverse ne s’est presque jamais produit. ‘’D’habitude, ce sont les challengers qui demandent un débat. Lui, en tant que détenteur du pouvoir, se met dans la peau du challenger. C’est quand même étonnant pour un homme politique de son envergure. Il y a donc un renversement des rôles, mais je pense que c’est une excellente chose. Ce serait très bien de les voir en découdre dans un débat’’, analyse l’ancien journaliste de ‘’Nouvel Horizon’’ qui a été témoin de pans entiers de l’histoire politique du Sénégal.
Des débats de cette envergure, il n’y en a pas eu beaucoup dans l’histoire. Le seul qui puisse être comparable, selon M. Sall, serait peut-être le face-à-face entre Moustapha Niasse et Majmouth Diop. ‘’Je crois que c’était en 1978. Il n’y a pratiquement jamais de débat à ce niveau, surtout à la veille d’élections. Généralement, les chefs de file sont interrogés seuls. Au mieux, ce sont les seconds couteaux qui vont sur les plateaux. Il est utile que les leaders acceptent de se mettre en danger et comme ça on peut juger de la qualité de leur discours et de leurs capacités à tenir devant une adversité. Sinon, c’est très facile de tenir un micro et de faire un discours, de haranguer les foules’’, a souligné le doyen Sall qui insiste sur la nécessité d’avoir des journalistes de haut niveau, qui savent suivre et corriger, si quelqu’un raconte des choses inexactes. ‘’Sinon, on va assister à des monologues qui ne vont pas servir à grand-chose’’, a-t-il insisté.
Dans son post sur ses différentes plateformes, Ousmane Sonko s’est un peu avancé sur ce que devraient être les thématiques de ce débat. Il cite la dette, le déficit public, la fiscalité, le foncier, les mines et les hydrocarbures, la masse salariale. Le Premier ministre a aussi indiqué que ce débat devrait permettre de discuter de la Vision 2050 du nouveau régime et permettre à M. Ba de partager ses appréciations à ce sujet.
La question qui se pose, c’est désormais de savoir si la tête de liste de Jamm ak Njerign va relever le défi ? De l’avis du doyen Issa Sall, il a tout intérêt. ‘’Si je m’en tiens à ce que Madiambal a dit sur le sujet (ce dernier disait dans une interview sur Seneweb que si Ousmane Sonko le veut, Amadou Ba ne s’y opposerait pas), je pense qu’il pourrait l’accepter. Je pense que s’il y a possibilité d’organiser un débat, je ne pense pas qu’il (Amadou Ba) va se dérober. Je crois qu’il en a les atouts, il en a les moyens et il a le savoir. Aussi, il connait l’État, il connait l’économie, il connait la société sénégalaise. Le risque c’est pour celui qui a le pouvoir’’, soutient l’analyste.
Interpellé, Cheikh Yérim Seck, tout en soulignant que ce serait une excellente chose pour la démocratie, se montre un peu hésitant sur la probabilité d’un tel débat. ‘’Je pense que ce serait une très bonne chose pour la démocratie, mais je me demande si Amadou Ba va accepter de débattre avec Sonko. Les styles sont tellement opposés. Amadou Ba, c’est la retenue, le respect, la hauteur. Est-ce qu’il va débattre avec quelqu’un comme Sonko qui symbolise l’agressivité, le rentre-dedans ? En tout cas, ce serait une bonne chose pour la démocratie’’, commente M. Seck.
Avec ce défi lancé par la tête de liste de Pastef et non moins Premier ministre, c’est Amadou Ba qui se retrouve presque dos au mur. Refuser serait, pour beaucoup d’observateurs, synonyme d’un manque de courage, d’un manque d’arguments et surtout c’est toute sa défense contre ses détracteurs dont Ousmane Sonko qui s’effondrerait. En revanche, s’il accepte, il va certes s’exposer devant un adversaire coriace, mais ce serait une excellente tribune non seulement pour se défendre des attaques, mais aussi tenter de mettre en difficulté l’adversaire, qui prend un gros risque dans ce débat.
D’ailleurs, certains se demandent si le Premier ministre a vraiment l’intention de débattre avec Ba. De l’avis de Cheikh Yérim, tout ceci ne serait que diversion. D’abord, pour noyer l’affaire Bougane Guèye Dany, ensuite, pour atténuer les effets du ‘’discours fort’’ d’Amadou Ba lors de sa conférence de presse.
Par ailleurs, fait remarquer le doyen Issa Sall, quelques écueils pourraient se dresser sur l’organisation d’un tel débat. Il s’agit de la réglementation du temps de parole des candidats en ces temps de campagne électorale.
En effet, la loi électorale invite les médias à traiter de manière équitable les différents candidats. Généralement, dans beaucoup de démocraties, de tels débats ont surtout lieu en cas de deuxième tour, comme c’était le cas en Côte d’Ivoire en 2010 entre Gbagbo et Ouattara.
LE PUR RÉAFFIRME SON ANCRAGE DANS SAMM SA KADDU
Le Parti de l’Unité et du Rassemblement a déclaré avoir constaté avec regret des rumeurs faisant état de sa sortie de la coalition dirigée par Barthélémy Dias. Dans un communiqué, le parti dément cette allégation.
Après l’audience accordée à Déthié Fall par le leader de PASTEF, Ousmane Sonko, des rumeurs ont circulé sur les réseaux sociaux sur le prochain désistement du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) de la coalition Samm Sa Kaddu. Que nenni, si l’on se réfère au communiqué publié ce mercredi par ladite formation politique, dont Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum est le leader.
“Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a constaté avec regrets des rumeurs faisant état de sa sortie de la coalition SÀMM SA KÀDDU. Le PUR dément formellement cette allégation et informe l’opinion nationale et internationale qu’il reste ancré dans la coalition SAMM SA KADDU, en tant qu’un des membres fondateurs. Par conséquent, il invite les militants et sympathisants à faire bloc et rester engagés et mobilisés pour une campagne électorale réussie et une victoire éclatante au soir du 17 novembre 2024”, peut-on lire dans le document.
Le PUR a également profité de l’occasion pour apporter son soutien à son allié dans ladite coalition, Bougane Gueye, arrêté depuis samedi à Bakel. “Le PUR profite de l’occasion pour apporter son soutien à Monsieur Bougane Gueye Dany, Président du Mouvement Gemm Sa Bopp et demande sa libération immédiate. Le PUR invite enfin, l’ensemble des acteurs politiques du pays, de tout bord que ce soit, à œuvrer pour des élections transparentes et apaisées pour l’intérêt supérieur de la nation”, indique le document signé la Commission de communication du PUR.
KARTHALA DÉNONCE L'INSTRUMENTALISATION DU LIVRE DE SÉVÉRINE AWENENGO DALBERTO SUR LA CASAMANCE
La présentation de l'ouvrage "L'idée de la Casamance autonome. Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal" a été annulée. L'éditeur défend un travail purement scientifique face accusations de "séparatisme" de l'APR
(SenePlus) - Une polémique secoue le monde éditorial et politique sénégalais. La séance de dédicace de l'ouvrage "L'Idée de la Casamance autonome. Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal", prévue le samedi 26 octobre 2024 à la librairie Aux 4 Vents à Dakar-Mermoz, a été annulée face aux risques de perturbations.
Au cœur de la controverse, un livre scientifique signé par Séverine Awenengo Dalberto, historienne et chargée de recherches au CNRS à l'Institut des mondes africains (Imaf). L'ouvrage, fruit de vingt ans de recherches, examine la période 1875-1970 à travers une vaste documentation d'archives publiques et privées, ainsi que des entretiens.
L'ancien parti au pouvoir, l'Alliance pour la République (APR), s'est fermement opposé à cette publication, qualifiant l'ouvrage de "pamphlet irrédentiste". Dans un communiqué virulent, l'APR accuse le livre de défendre "des thèses dangereusement révisionnistes qui n'ont d'autre objectif que d'exacerber les tensions déjà existantes dans la région de la Casamance".
Face à cette polémique, les éditions Karthala ont tenu à réaffirmer leur position dans un communiqué officiel ce mercredi 23 octobre. La maison d'édition "regrette profondément l'instrumentalisation politique d'un ouvrage scientifique par des personnes qui n'ont, manifestement, pas pris connaissance de son contenu". Elle souligne que le livre, loin de défendre des thèses séparatistes, vise à « restituer les origines historiques complexes » de la situation casamançaise.
L'éditeur rappelle son engagement historique dans "la diffusion des savoirs, notamment sur l'Afrique" et insiste sur le caractère strictement académique de l'ouvrage. Karthala précise que la publication, prévue depuis plusieurs mois, "est totalement indépendante de la situation politique actuelle au Sénégal" et invite chacun à lire l'ouvrage "afin de se forger une opinion éclairée sur le sujet".
PAS DE DÉBAT PUBLIC ENTRE OUSMANE SONKO ET AMADOU BA AVANT LES LÉGISLATIVES, SELON LE CNRA
Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, Mamadou Oumar Ndiaye, a écarté l’idée de ce face-à-face avant les élections législatives du 17 novembre. La raison : respecter l’égalité de traitement entre tous les candidats.
Les espoirs de voir un débat public entre Ousmane Sonko et Amadou Bâ s’évanouissent. Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), Mamadou Oumar Ndiaye, a écarté l’idée de ce face-à-face avant les élections législatives du 17 novembre. La raison : respecter l’égalité de traitement entre tous les candidats.
« Un des principes cardinaux de la loi, c’est l’égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit. Organiser un débat uniquement entre deux candidats romprait cet équilibre », a-t-il expliqué dans un entretien avec L’Observateur.
Mamadou Oumar Ndiaye a soulevé la question de l’injustice : « Pourquoi deux seuls candidats auraient le droit de débattre et pas les autres ? » Il a souligné que la loi impose des principes d’égalité, d’équité et d’équilibre dans le traitement médiatique des candidats.
Certains candidats comme Thierno Alassane Sall et Barthélémy Dias ont suggéré un élargissement du débat à d’autres têtes de liste. Cependant, le président du Cnra a précisé qu’il attend une interpellation officielle avant de se prononcer formellement sur la question.
Pour l’instant, Mamadou Oumar Ndiaye considère la proposition de Sonko comme une initiative « virtuelle », ajoutant que le Cnra ne se sent pas encore concerné tant qu’aucun moyen de diffusion n’a pris l’initiative d’organiser ce débat. « Si une décision avait été prise, le Cnra se prononcerait », a-t-il conclu, laissant la porte ouverte à d’éventuelles discussions si un consensus est trouvé parmi les médias et les candidats.
BAKEL, LES FORCES ARMÉES SOUTIENNENT LES VICTIMES DES INONDATIONS
L’aide, qui comprend 4 tonnes de riz, 1 000 litres d’huile, une tonne de sucre et 500 kg de lait en poudre, vise à soulager les familles qui ont vu leurs habitations et leurs moyens de subsistance sévèrement affectés par les crues.
Les Forces armées sénégalaises ont intensifié leur engagement en faveur des populations sinistrées du département de Bakel, touchées par de graves inondations. Dans le cadre d’une opération humanitaire d’envergure, elles ont procédé à la distribution de vivres aux victimes du village de Diawara et du site de recasement, en étroite collaboration avec le préfet de Bakel.
L’aide, qui comprenait 4 tonnes de riz, 1 000 litres d’huile, une tonne de sucre et 500 kg de lait en poudre, visait à soulager les familles qui ont vu leurs habitations et leurs moyens de subsistance sévèrement affectés par les crues.
Cette initiative s’inscrit dans une réponse globale des autorités sénégalaises pour atténuer les impacts des intempéries sur les populations vulnérables.
Outre cette distribution de vivres, les Armées ont installé des hôpitaux mobiles dans la région afin de répondre aux besoins urgents en matière de soins de santé. Ces structures temporaires permettent de traiter les malades et de prévenir les épidémies dans ces zones à haut risque, renforçant ainsi la résilience des communautés affectées par cette catastrophe naturelle.
Les autorités locales, représentées par le préfet de Bakel, ont salué l’engagement des Forces armées et leur soutien inconditionnel aux sinistrés.
Cette action vient compléter d’autres mesures d’urgence déjà mises en place par le gouvernement pour faire face à la crise humanitaire qui sévit dans plusieurs régions du pays en raison des fortes pluies.
par Thierno Alassane Sall
PASTEF USE DU MACHIAVÉLISME POLITIQUE
À l'arrivée, ils se paient les services de Judas. Comme Judas 1er, ce rejeton sénégalais n'est pas recruté pour le bien qu'il peut apporter à Pastef, mais pour le mal qu'il inflige à la coalition qui l’a investi et, au-delà, à la morale et la démocratie
Ils avaient promis de remettre la morale au début et à la fin de tout. Ils se piquaient de réglementer les voiles des écolières. Ils avaient fait mine de détester les combines politiques au point de refuser toute coalition.
À l'arrivée, ils se paient les services de Judas. Comme Judas 1er, ce rejeton sénégalais n'est pas recruté pour le bien qu'il peut apporter à Pastef, mais pour le mal qu'il inflige à la coalition qui l’a investi et, au-delà, à la morale et la démocratie.
Pastef, qui avait légitimement dénoncé l'immense scandale de ses listes détournées par son mandataire dans le département de Matam, lors des locales de 2022, recourt à des pratiques similaires.
Les masques sont tombés : après la rétention de la décision du Conseil constitutionnel relative à la dissolution de l’Assemblée nationale, après la ruse de Diomaye sur la Déclaration de politique générale, il faut être partisan et naïf pour ne pas voir que Pastef use de ce même machiavélisme politique qui a conduit le pays dans l'impasse.
LE NIGERIA INTERDIT L’EXPORTATION DE GAZ DE CUISINE
Le gouvernement nigérian a mis un terme à l’exportation de gaz de cuisine produit localement (gaz de pétrole liquéfié, GPL) pour permettre un approvisionnement correct du marché national.
Le gouvernement nigérian a mis un terme à l’exportation de gaz de cuisine produit localement (gaz de pétrole liquéfié, GPL) pour permettre un approvisionnement correct du marché national.
Le ministre d’Etat nigérian en charge des Ressources pétrolières (gaz), M. Ekperikpe Ekpo, a annoncé mardi que la nouvelle directive d’interdiction de toute exportation de gaz de cuisine entrait en vigueur le 1er novembre 2024 et va améliorer le prix élevé du gaz de cuisine au Nigérian.
Selon la déclaration du porte-parole du ministre des Ressources pétrolières, Louis Ibah, la décision a été prise après que le ministre a convoqué une réunion de haut niveau à Abuja avec les parties prenantes pour faire face à la flambée des prix et aux difficultés qui en découlent pour les Nigérians.
« A compter du 1er novembre 2024, la NNPCL (société nationale des hydrocarbures) et les producteurs de GPL doivent cesser d’exporter du gaz liquéfié produit dans le pays ou importer des volumes équivalents de GPL exportés à des prix reflétant les coûts », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne le cadre de tarification, il a demandé à l’Autorité nigériane de régulation du pétrole intermédiaire et en aval de rencontrer les parties prenantes pour élaborer le cadre de tarification dans un délai de 90 jours.
Proposant une solution à long terme, le communiqué ajoute que dans les 12 mois, des installations seront développées pour mélanger, stocker et livrer le GPL, mettant fin aux exportations jusqu’à ce que le marché atteigne la suffisance et la stabilité des prix.
BOUGANE, L'ALLIÉ DEVENU FRONDEUR
"Il n'est pas du genre à pouvoir s'entendre avec Sonko". Le patron de D-Média est passé de soutien de Pastef à opposant féroce au nouveau régime. Sa récente arrestation marque un nouveau palier dans son opposition au pouvoir qu'il adulait hier
(SenePlus) - Du soutien inconditionnel à l'opposition farouche, Bougane Guèye Dany cultive l'art du grand écart politique. Celui qui appuyait Pastef pendant la présidentielle s'est mué en quelques semaines en pourfendeur du nouveau régime. Une confrontation théâtrale avec les forces de l'ordre près de Bakel vient de le conduire en prison. Le magnat des médias, qui rêve d'une carrière politique, voit ses ambitions législatives menacées par ce énième coup d'éclat.
Les faits qui ont conduit à son arrestation, rapportés par Jeune Afrique (JA), illustrent parfaitement la métamorphose du personnage. Le week-end dernier, alors que le président Bassirou Diomaye Faye, "revêtu d'un treillis militaire couleur camouflage", visitait Bakel, "ville du Sénégal oriental ensevelie sous les eaux à la suite des crues exceptionnelles du fleuve Sénégal", Bougane Guèye Dany mène "un convoi d'une quinzaine de véhicules" vers la zone sinistrée.
La confrontation était peut-être inévitable. Comme le rapport Jeune Afrique, citant l'ancien député Thierno Bocoum présent sur place : "Les gendarmes nous ont indiqué que nous ne pouvions rejoindre la ville car le chef de l'État s'y trouvait." Face à ce barrage, à 15 kilomètres de Bakel, Bougane lance son ultimatum : "Soit vous me laissez passer, soit vous m'arrêtez."
Le patron des médias sera effectivement écroué ce 21 octobre pour 'rébellion', 'outrage' et 'refus d'obtempérer'." Son procès en flagrant délit est prévu pour le 30 octobre.
L'art du retournement d'alliance
Le plus surprenant dans cette affaire, note Jeune Afrique, c'est qu'"il était encore difficile d'imaginer que l'homme – qui s'était vu recaler prématurément au stade de l'examen des parrainages – en viendrait si rapidement à crucifier les figures du nouveau régime." Un revirement d'autant plus spectaculaire que, selon Thierno Bocoum cité par le magazine, "il a soutenu Pastef pendant toute la période préélectorale. Mais il n'a pas donné de mot d'ordre à l'heure du vote."
Les critiques de Bougane envers le nouveau pouvoir se multiplient rapidement. Début octobre, rapport JA, il déclare : « L'image du Sénégal s'est détériorée à cause d'une gestion amateuriste. [...] Nous avons un président sans vision et un Premier ministre incapable d'établir une direction stratégique. ".
Cette opposition frontale n’est pas passée inaperçue au sein du pouvoir. Le 1er juin, selon Jeune Afrique, le député Abass Fall, figure de Pastef, mettait en garde : "Ce que Macky Sall faisait contre Ousmane Sonko, c'est ce que certains essayent de faire [aujourd'hui]."
En réponse à ces propos, le magazine rapporte que Bougane Guèye Dany dénonçait dans un communiqué "un harcèlement de la part des nouvelles autorités", évoquant notamment "le dossier fiscal [du groupe], bien que pendant devant la justice, [qui] a été rouvert par les services fiscaux, réclamant sous huitaine le paiement de plus de 2 milliards de F CFA."
Les raisons d'une rupture
Un analyste politique cité par Jeune Afrique propose une lecture éclairante de ce revirement : "Pendant les dernières années de pouvoir de Macky Sall, Bougane Guèye Dany s'était montré féroce envers lui et avait endossé le bleu de chauffe au service d'Ousmane Sonko, alors opposant." Le même analyste suggère : "Je ne peux que présumer qu'il n'a pas été invité à la table du banquet au lendemain de la victoire et a pu mal le prendre, car son ton s'est aussitôt durci. Convoitait-il un poste important ? Envisageait-il de faire des affaires avec l'État ?"
Un autre observateur, qualifié par le magazine de "blanchi sous le harnais", apporte un éclairage complémentaire : "Fondamentalement, il n'est pas du genre à pouvoir s'entendre avec Ousmane Sonko. Leurs profils sont trop proches, tout comme l' est d'ailleurs celui de Barthélémy Dias : même génération et même caractère volcanique."
Un empire médiatique en quête de reconnaissance politique
Jeune Afrique souligne l'importance de son arsenal médiatique : "Sen TV, Zik FM, La Tribune, Actunet.net, sans parler de l'agence de communication Dak'Cor." Pourtant, note le magazine, Bougane a "buté jusqu'ici sur la première marche d'une carrière politique demeurée virtuelle". En effet, « depuis cinq ans, toutes ses tentatives de candidature se sont fracassées sur le mur des parrainages ».
Pour Thierno Bocoum, cité par Jeune Afrique, l'équation est claire : "Il a une force de frappe énorme. Et l'on constate une détermination du gouvernement à lui faire payer ses écarts." Le verdict du 30 octobre dira si Bougane Guèye Dany pourra, comme le conclut le magazine, participer "pour la première fois de sa carrière politique encore embryonnaire" aux législatives du 17 novembre.