Le climat couve à Ikagel. La direction de cette usine, située à Mbour, et les travailleurs n’accordent plus leurs violons. À l’origine de leur différend, la notification, vendredi dernier, par la direction, d’une procédure de mise au chômage technique de 162 travailleurs pour une durée de trois (03) mois.
Selon le coordonnateur du collègue des délégués, Jean Noël Gning, repris par Le Témoin, ses camarades ont fait corps pour s’opposer à ce qu’ils assimilent à une forfaiture. Se fondant sur l’article 65 du Code du travail, ils comptent attaquer la procédure dès ce mardi devant l’inspection régionale du Travail de Thiès. Ils n’excluent pas aussi dans leur plan de riposte une marche de protestation dans les rues de Mbour et n’écartent pas une grève de la faim.
SONKO MENACÉ PAR LE SYNDROME KHALIFA ?
Analysant la dernière sortie du leader de Pastef, l’enseignant chercheur à l’UGB, Moussa Diaw, pense que Ousmane Sonko a voulu alerter en faisant état de la jurisprudence de l'ancien maire de Dakar
Comme Khalifa Ababacar Sall en son temps, Ousmane Sonko a lui aussi sans doute peur raison d’être conduit au bûcher, condamné et éliminé définitivement de la course à l’avenue Léopold Sédar Senghor en 2024. Sonko serait-il atteint par le syndrome Khalifa ?
Des larmes qui annonçaient son arrestation. Le 5 mars 2017, alors en conférence de presse à l’hôtel de ville de Dakar, assis à côté de Serigne Moustapha Sy, sentant qu’il sera inéluctable emprisonné, le maire de la ville de Dakar, avait fondu en larmes. Il évoquait à cet effet sa vieille mère qui ne comprenait pas les accusations portées contre lui. « Je sais que ma famille a été choquée. Je sais que mes amis ont été choqués (Il sanglote). Je suis désolé. C’est un moment de faiblesse, je l’accepte. Ça n’arrive pas souvent. Il se trouve que ce matin, c’est ma maman malade (Il coupe encore). Elle m’a dit : ‘‘j’espère que ce qu’ils disent, tu ne l’as pas fait?». Et elle a commencé à pleurer. Elle a 86 ans», avait indiqué l’ancien maire de Dakar ce jour-là avant de se ressaisir. Et de souligner que la politique doit se faire dans le fair-play.
Et Sonko crie à la cabale…
Peur de subir les mêmes affres que khalifa Ababacar Sall qui a été gracié le 29 septembre dernier par le président de la République après avoir été condamné à cinq ans de prison ferme puis empêché de prendre part à la présidentielle du 24 février 2019 ? En tout cas, le leader de Pastef crie d’ores et déjà à la cabale. C’était ce dimanche lors de l’inauguration de la permanence départementale du Pastef baptisée Mariama Sagna du nom de la militante patriote assassinée le 6 octobre 2018, à son domicile, à keur Massar. Entouré de ses militants et responsables de la banlieue pikinoise, Ousmane Sonko a révèle qu’une cabale est ourdie contre sa personne. Mieux, l’Inspecteur des Impôts et Domaines radié de la Fonction publique a précisé que ce plan concocté par le régime en place sera mis en branle à compter de vendredi prochain. « L’affaire va commencer à l’assemblée nationale, aller au tribunal et puis retourner à l’Assemblée nationale », a alerté le candidat classé troisième à l’issue de l’élection présidentielle de février dernier. La mine triste, Sonko martèle que le pouvoir est armé d’une volonté manifeste de l’écarter de la présidentielle de 2024. « Toute leur volonté est de coller un motif à Ousmane Sonko pour charger son casier judiciaire et l’empêcher de participer à des élections » a soutenu le leader des Patriotes qui pointe un doigt accusateur vers le président Macky Sall qui, soutient il, serait derrière ce plan ourdi pour sa liquidation. Sans surprise, il a donc invité ses militants à rester sur leurs gardes pour la riposte à ce complot le visant.
PR MOUSSA DIAW « Sonko semble être atteint par le syndrome Khalifa »
Analysant la dernière sortie du leader de Pastef pour Le « Témoin », l’enseignant chercheur à l’Université Gaston Berger de SaintLouis, Moussa Diaw, pense que Ousmane Sonko a voulu alerter en faisant état de la jurisprudence khalifa Sall. « Sa communication est destinée à l’opinion publique. Sonko est en train de sensibiliser l’ensemble des médias, l’opinion et la communauté internationale même s’il semble être aujourd’hui atteint par le syndrome khalifa », décortique le professeur Moussa Diaw qui pense que Sonko a besoin d’être rassuré pour sa sécurité. A en croire le professeur à l’UGB, la plupart des leaders de l’opposition sont victimes de ce système de liquidation. Selon lui, donc, Sonko est en train d’alerter en tenant compte « des menaces notamment des projets de loi pour interdire la candidature de certains qui ont été dans la fonction publique ». Après avoir poussé un profond soupir, l’enseignant en sciences politiques estime que « s’opposer n’est pas facile en Afrique. Parce que toutes les manœuvres susceptibles de vous éliminer sont mises en branle pour vous écarter. À tout moment, les gouvernants feront tout pour vous rendre inapte à une présenter à une élection », conclut le Professeur Moussa Diaw. Sonko va-t-il être arrêté puis condamné pour être ensuite déclaré inapte à se présenter à la prochaine présidentielle comme l’ont été avant lui khalifa Sall et karim Wade ? L’avenir nous le dira…
Par l'éditorialiste de seneplus, Serigne Saliou GUEYE
SONKO DOIT-IL CRAINDRE LE RAPPROCHEMENT MACKY-WADE ?
Il s'agit pour le leader de Pastef de préserver son identité politique en montrant que même sans les embrassades médiatisées avec la figure tutélaire du PDS, il est capable de conquérir un électorat qui lui est propre
La mosquée Massalikul Jinane a été le jour de son inauguration, le vendredi 27 septembre dernier, le point de convergence de musulmans d’obédiences confrériques différentes. Mais cette maison de Dieu aura été aussi le point de ralliement de tous les hommes et femmes politiques du Sénégal même si l’on peut présumer que leur présence était plus motivée par la spiritualité que par la chose politicienne.
L’occasion était belle pour montrer, en dépit des luttes âpres sur le champ politique, que tous pouvaient être unis autour du bien commun qu’est le Sénégal. C’est pourquoi contexte ne pouvait être plus opportun que de créer les conditions de retrouvailles entre l’ancien président Abdoulaye Wade et son successeur Macky Sall qui, pendant plus d’une décennie, ne se sont pas parlé à cause de problèmes politiques. Une brouille qui avait atteint son point d’orgue quand, une année après l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême, Karim Wade, fils du président Wade qui a fait de l’actuel chef de l’Etat, directeur de Pétrosen, ministre de l’Energie, ministre de l’Intérieur, Premier ministre et président de l’Assemblée en presque huit ans, karim, donc, a été accusé et condamné à six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende pour enrichissement illicite.
LE DUO WADE-SONKO: LA TERREUR DE MACKY
Ce différend entre les deux présidents, l’ancien et l’actuel, écornait l’image du Sénégal démocratique connu pour ses alternances apaisées même si l’on note que certaines périodes préélectorales ont été sujettes à des troubles souvent mortifères. Malgré toutes les tentatives de réconciliation les deux hommes entreprises par des personnes de bonne volonté composées de notabilités politiques, coutumières et religieuses, aucune avancée n’a été enregistrée dans le contentieux Macky-Wade. Pendant toute la durée du septennat de Macky Sall, Wade n’a jamais manqué de déverser ses diatribes sur son successeur. Il menait ainsi son combat contre celui qu’il considère comme étant au début et à la fin des malheurs de son fils, de l’emprisonnement à l’exil à Doha de celui-là. La conséquence des malheurs de Karim Wade, investi pour porter le flambeau du Pds à la présidentielle de février dernier, a été la désagrégation du parti de son père. L’incertitude de la participation du Pds – qui excluait tout plan B – à la présidentielle a favorisé le rapprochement du Pape du Sopi avec d’autres partis de l’opposition. Toutefois, de tous les hommes politiques, celui dont Wade est le plus proche actuellement c’est Ousmane Sonko. L’ancien président admire le courage et la lucidité du leader de Pastef.
D’ailleurs en fin juillet nier, Ousmane Sonko, comme il l’avait fait à quelque deux semaines de la présidentielle, a rendu visite à Wade pour discuter politique. Cela dit, il convient de souligner que la proximité entre Wade et Sonko, les deux hommes politiques les plus virulents contre Macky Sall, participe d’une stratégie politique consistant à apeurer le leader de Bennoo Bokk Yaakar au cas où cette entente qualifiée de contre nature déboucherait sur une alliance d’actions. Ousmane Sonko avait flétri le comportement des opposants qui sont allés répondre au dialogue politique en abandonnant le combat mené pour Karim Wade et Khalifa Sall. Il faut préciser que les franges dissidentes du Pds et du Pastef n’ont jamais reçu l’aval de leurs partis respectifs pour siéger audit Dialogue. Wade et Sonko avaient considéré, lors de leur rencontre de juin dernier, que « la participation de l’opposition à celui-ci la détournerait des vraies difficultés des populations qui subissent déjà de fortes hausses décidées par le gouvernement sur les prix des produits de première nécessité » avant de déclarer qu’« ils comptent établir ensemble des programmes de résistance pour le respect du calendrier républicain ».
Pour atteindre leur but consistant à apeurer le président Macy Sall, Wade et Sonko devaient donc surmédiatiser leurs rencontres pour donner l’illusion que quelque chose se trame contre l’actuel président. A la veille de la présidentielle, le Patriote en chef a failli bénéficier d’une consigne de vote de la part de Wade si la réunion de Conakry du 16 février ne s’était pas tenue. Lors de cette rencontre dans la capitale guinéenne, Alpha Condé, avec les soutiens de ses homologues de la sous-région, avait obtenu de Wade qu’il ne perturbe pas le scrutin à venir parce que cela pouvait avoir des répercussions désastreuses dans les pays voisins. En retour, les chefs d’Etat de la sous-région s’emploieraient à contraindre Macky Sall à régler le cas karim en cas de victoire à la présidentielle. D’ailleurs, au retour de Conakry, le discours de Wade qui appelait à une insurrection le jour du vote s’est mué en une abstention effarante. D’ailleurs, cette consigne d’abstention de Wade lors de la présidentielle avait été perçue comme un soutien implicite à son ennemi juré Macky Sall si l’on sait que les militants libéraux très remontés contre Macky auraient voté majoritairement pour l’opposition plutôt que pour le président sortant. C’est dire que dans sa brouille avec son successeur, Wade a toujours plus privilégié toujours les intérêts de son fils qu’une alternance démocratique. Son fils passe avant les intérêts du Sénégal.
Massalikul Jinane bouleverse le champ politique
Deux mois après la dernière rencontre en date entre Sonko et Wade, la donne politique a changé. Le pontife libéral et Macky se sont retrouvés en attendant de se réconcilier sur fond de combines. Si les deux présidents ont fraternisé pendant l’ouverture de Massalik Al Jinane, c’est parce qu’en toile de fond transparait une éventuelle solution de l’affaire karim Wade, à l’origine de la fâcherie entre les deux présidents. Par conséquent, ce rapprochement politique entre les deux anciens frères de parti risque de distancier Sonko de Wade avec qui il a des atomes crochus. Les affaires karim Wade et khalifa Sall, qui leur servaient de motifs pour s’allier avec opportunisme, deviennent inopérantes désormais pour Sonko. Ce qui veut dire que, par ce rapprochement avec Wade, Macky gagne apparemment un point parce qu’il a réussi à fracturer cette ligne qui reliait Wade à Sonko. Tous les moyens sont pour stopper l’ascension fulgurante de Sonko dont la cote de popularité et de sympathie ne cesse de monter à la bourse de la jeunesse. Aujourd’hui, il est devenu le trouble-sommeil du pouvoir au point que même une stratégie politico-judiciaire n’est pas à exclure pour le mettre hors-course. Certainement que les rapports politiques entre Wade et Sonko ne seront plus ce qu’ils étaient auparavant puisque de plus en plus le premier nommé va privilégier le sort de son fils au détriment d’un bras de fer avec son successeur. Quand le fils biologique est là, les fils de circonstances ne comptent plus et la violence verbale contre Macky va s’estomper. Or, tout le monde reconnait que Wade met sa famille au-dessus de tout et de tous. Et si Macky Sall a la garantie qu’une amnistie de Karim Wade favoriserait de plus en plus son rapprochement avec Wade et le Pds et éloignerait davantage Sonko des prairies bleues, il n’hésiterait pas un tantinet à actionner ses godillots de Bennoo pour voter une loi amnistiante en faveur de Karim et certainement de Khalifa Sall. Une éventuelle distanciation de Wade avec Sonko affaiblirait-elle ce dernier politiquement ? Si l’on répond par l’affirmative, c’est parce que le leader du Pastef a bénéficié ou bénéficiera en termes de suffrages et d’image de sa proximité avec le libéral en chef. Pourtant, la réalité est autre. Lors de la dernière présidentielle, Sonko n’a pas réellement bénéficié de cet électorat de Wade si l’on sait que, dans la zone du Baol, fief de Wade, seul Idrissa Seck a beaucoup profité de l’absence du leader du Pds. Dans le département de Mbacké qui englobe Touba, Idrissa Seck a fait 129 724 voix devant Macky Sall 67 745 et Sonko 12 686. Dans les trois départements de la région de Saint-Louis, Ousmane Sonko s’est classé 2e devant derrière Macky Sall. Dans cette région acquise à la cause de Macky Sall, Sonko surclasse Idrissa Seck. Ici, on ne peut pas dire aussi que Sonko a bénéficié de l’électorat de Wade puisque ladite zone est mackyste.
Dans la zone du Sud, le leader des Patriotes règne en maitre. Sa percée dans la région méridionale obéirait autant à des raisons politiques et affectives plutôt qu’à un éventuel report de voix libérales. Du point de vue de l’image, l’éloignement de Wade vis-à-vis de Sonko pourrait être bénéfique pour ce dernier puisque certains de ses partisans n’ont pas digéré son rapprochement avec le Pape du Sopi après avoir critiqué le système qui porte l’empreinte des socialistes et des libéraux. « Un manque de cohérence politique », ont dénoncé certains. Il est indubitable que des combinazione et des négociations secrètes seront entamées pour la réhabilitation du fils de Wade et une éventuelle amnistie. Or, ce sont ces pratiques nébuleuses que les Sénégalais ont toujours fustigées dans le duo du système Macky-Wade. D’où une opportunité pour Sonko de se crédibiliser davantage aux yeux des Sénégalais, lesquels désapprouvent ces manœuvres politiciennes souterraines. Certes, il ne s’agit pas pour le leader de Pastef de couper les ponts avec Wade ni d’entretenir des rapports conflictuels avec lui mais de préserver son identité politique en montrant que même sans les embrassades médiatisées avec la figure tutélaire du Pds, il est capable de conquérir un électorat qui lui est propre. Un électorat qui désapprouve les méthodes de ceux que l’on appelle les hommes du système. C’est en cela que ce rapprochement entre Wade et Macky peut constituer politiquement une opportunité pour Sonko et non une fatalité malheureuse.
Par Amadou Lamine Sall
COMMENT RÉCONCILIER LE TEMPS DU PARDON AVEC LES EXIGENCES DE LA REPUBLIQUE ?
Le pardon, ou la grâce du prince, vient de là où chrétiens, musulmans et d’autres couleurs de religion et de foi ont accepté de vivre ensemble, de s’unir, de s’aimer, de se respecter, de défendre l’un l’autre.
Toujours commencer par le commencement. Toujours commencer par l’histoire. Au-delà d’une simple République, Senghor - encore lui -, nous a bâti une nation et c’est cette dernière qui arbitre aujourd’hui notre actualité. Le pardon, ou la grâce du prince, vient de là où chrétiens, musulmans et d’autres couleurs de religion et de foi ont accepté de vivre ensemble, de s’unir, de s’aimer, de se respecter, de défendre l’un l’autre. Une telle nation, un tel peuple, finit invaincu et se retrouve toujours. Ne voyons surtout pas un hasard dans ce rendez-vous autour de la foi qui a su mener au pardon, ou à la grâce, comme on veut, que tout un peuple attendait et qui tardait, qui tardait.
Finalement, les prières et la haute générosité d’hommes de foi ont tracé le raccourci, atteint le but attendu, car celui qui a pardonné, ou libéré, ou gracié, est aussi un homme de foi, comme tous ! Allah Seul sait, Lui qui lit dans nos cœurs jusqu’à ce que nous cachons à nos semblables, même à ceux que nous aimons, à ceux dont nous savons que le jour dernier, ils quitteront les derniers notre tombe, alors que le cimetière s’est vidé. L’homme peut-être plus qu’une île !
C’est comme tel que m’apparaît le paysage de cette actualité récente qui a commencé par un grand acte de foi avec l’inauguration de cette fulgurante mosquée au nom si beau : « Massalikoul Jinane » ! Cette maison de l’Islam honore toute la Oumma, toute la communauté sénégalaise au-delà de cette belle, solide et inaltérable confrérie mouride qui n’a pas fini de nous étonner, de nous tracer des voies de salut pour la meilleure des émergences spirituelles, sociales, culturelles et économiques venue de nous-mêmes et par nous-mêmes.
Incontestablement, Serigne Touba est une Grâce ! De cette mosquée nouvelle et éternelle venue purifier Dakar, s’est construit un fil rouge reliant les politiques et les chefs religieux. Cela a fini par conduire les plus rebelles à la communion et au partage d’une paix qui vaudra toujours mieux qu’une guerre. Que ce soit autour de la religion et de la foi que s’est tressé cet esprit de paix et de grandeur est un signe que les religions peuvent être des oasis porteuses de tranquillité et non de mort et de haine ! Et voici que la République reste la République dans un pays laïque, c’est à dire d’osmose, d’entente, de solidarité, où chaque femme, chaque homme est libre d’honorer sa foi avec le Dieu de son choix.
Personne, qui qu’il soit, d’où qu’il vienne, ne peut prétendre exiger le contraire. Il s’y ajoute cette exigence première qui doit être partagée par tous : la République doit rester la République, c’est à dire régir l’ordre, l’éthique, la discipline, l’implacabilité des lois, la sauvegarde des biens du peuple. L’État ne détient rien que le peuple ne lui ai confié. Le prince le sait. Le peuple le sait.
A chacun de sauver son honneur, d’être digne et glorieux. «Que chacun d’entre nous sache que nous sommes tous, pris individuellement, un « khalifat » sur terre. Ainsi compris, à chacun alors d’agir dans le sens de Dieu, c’est à dire du bien », me disait un ami bien aimé, citant un sage, dans le feu de l’actualité de l’inauguration de « Massalikoul Jinane », des grâces qui ont suivi et qui ont tant apaisé le climat politique et social de notre étonnant et bruyant pays. Abdoulaye Aziz Diop de son nom ajoutait : « Il est temps que le peuple sénégalais comprenne et mesure le poids de la bonté et des grâces que le Seigneur lui a cédées. » L’espace politique doit continuer à être nourri non de bois mort, mais de la vie, de nos fois et de l’avancée des savoirs bienfaisants.
Entendons-nous bien : il ne s’agit pas pour la religion d’instrumentaliser la vie politique. Mais la religion ne saurait être comme l’esprit producteur de pensées et de savoirs, des domaines isolés, exclus de la réalité politique. En un mot, la politique ne doit pas montrer sa cellule aux idées et actes, dès que ceux-là s’opposent à elle. C’est à la fois la conjugaison et la convergence de tous les espaces de réflexions et de pensées qui doivent gouverner ensemble pour bâtir une société de justice, de grandeur, d’épanouissement, de liberté, de démocratie.
Si la politique a un fossé qu’elle a du mal à enjamber, l’esprit le meilleur doit lui donner la main et l’aider à passer. Ce que l’on pourrait appeler l’esprit de « Massalikoul Jinane » a pleinement joué ce rôle ! Ici, ce qui aurait pu être considéré à tort comme de la « dentelle », a pesé plus que ce qui a toujours été considéré comme de « l’or ». N’oublions jamais cette leçon, à condition de savoir être intelligent dans sa foi !
Ayons une « raison » hospitalière et non guerrière, oppressive ! L’esprit de «Massalikoul Jinane », comme nous l’appelons, nous pousse à réfléchir davantage sur ce que nous sommes et comment nos États ont été structurés. Avons-nous encore besoin d’Aristote, de Platon, ou pouvons-nous créer un nouveau modèle politique de gouvernance endogène qui réinventerait la notion de République autrement qu’elle a été créée et pensée jusqu’ici, hors de nos identifiants culturels ? Nous avons besoin de rêves, même si nous savons qu’il n’existe pas de lieux vierges d’injustice et d’oppression et que les « concours de beauté morale » sont trompeurs ! Mais nous avons besoin de « faire sourire le bon Dieu » !
Nos systèmes politiques de gouvernance moderne sont de véritables embuscades ! Maintenant que nous savons d’où nous venons, pensons où nous allons ! Ce qui est en jeu, ce sont les valeurs et ce par quoi une société est une référence et non plus des « miroirs qui étincellent mais qui n’éclairent plus rien ». Des « Nègres gréco-latins» ? Nous n’avons pas eu le choix, puisque nous sommes le berceau de l’humanité, donc porteur du monde et poreux à tout. Qui disait que « les poètes sont rares et que les raisonneurs foisonnent» ? Mais retournons aux sources dont nous sommes les jardiniers ! L’Afrique est bien prodigieuse ! Il nous a semblé que le Sénégal était un pays vieux avant l’âge. Et si nous le réinventions pour qu’il montre un nouveau chemin au monde ? Avec nous ou après nous, sa jeunesse peut le faire et réinventer un futur enchanteur ! Nous avons besoin de nouveaux « enfants d’Icare » avec de vraies ailes pour affronter tous les soleils ! Mais le rêve a un prix : surmonter l’ignorance et vaincre la peur !
Le développement économique, c’est d’abord le développement de l’esprit et l’esprit est une culture ! Quel grand esprit disait « qu’un oiseau qui vole et qui entre dans un avion, ne vole plus. C’est l’avion qui vole ». Les politiques qui volaient tout seul ont longtemps volé sans pouvoir se poser. Quand ils sont entrés dans « Massalikoul Jinane », ils n’ont plus volé et toute leur peine a été prise en charge par quelque chose de plus puissant qu’eux, de plus apaisé qu’eux. Ils ont trouvé dans la foi et dans ses mystères divins, un poste budgétaire important, le seul à pouvoir solder le poids moral infini de leur silence.
Amadou Lamine Sall
Poète Lauréat des Grands Prix de l’Académie française
ÇA S’EMBALLE DANS L'AFFAIRE DES 94 MILLIARDS
En attendant la plainte pour diffamation de Mamour Diallo contre Sonko, attendue incessamment, le leader des Patriotes prépare sa défense qui fera face à la presse aujourd’hui
L’affaire dite des 94 milliard relatif au titre foncier 1451/R a été révélé au grand public par Ousmane Sonko qui avait accusé l’ancien Directeur des Domaines, Mamour Diallo d’avoir détourné cet argent en complicité avec un certain Tahirou Sarr. Alors que l’on s’attendait à un règlement devant le tribunal, la Majorité a décidé de mettre en place une commission d’enquête parlementaire qui va restituer ses travaux, vendredi prochain. En attendant la plainte pour diffamation de Mamour Diallo contre Sonko, attendue incessamment, le leader des Patriotes prépare sa défense qui fera face à la presse aujourd’hui.
Les Députés sont convoqués en séance plénière le vendredi prochain pour procéder à l’audition du rapport de la Commission d’enquête parlementaire relative à l’affaire dite des quatre-vingt quatorze milliards dans le dossier du titre foncier 1451/R. Une séance qui, d’après la cellule de communication de l’Assemblée nationale, sera à huis clos.
Et selon l’article 48 du règlement intérieur de l’Institution, l’Assemblée nationale peut, seule, décider, après audition du rapport et discussion, par un vote spécial, la publication de tout ou partie du rapport d'une commission d'enquête. Dès lors il se pose la question de l’opportunité de créer une commission d’enquête parlementaire. Si effectivement les députés décident de leur propre vouloir d’informer l’opinion sur la teneur du dossier. Et dans le cas d’espèce, c’est un secret de polichinelle que Cheikh Seck et Cie ont déjà blanchi Monsieur Diallo en affirmant n’avoir remarqué aucun détournement dans cette affaire. Et pour des soucis de transparence, l’Assemblée devrait rendre public le rapport produit intégralement par la commission avec mention de la méthodologie utilisée pour plus de crédibilité. Mieux encore, on se demande s’il n’était pas plus judicieux qu’une information judiciaire soit ouverte à ce sujet dans la mesure où il est fait état de détournement de dizaines de milliards. Une auto saisine du procureur ou un traitement rapide des plaintes qui lui sont adressées allait lever la suspicion selon laquelle la majorité à l’Assemblée nationale protège un de ses alliés au pouvoir.
Parallèlement, Ousmane Sonko, qui voit la situation se retourner contre lui, ne compte pas se laisser faire. Le leader des Patriotes a lancé toutes ses forces dans cette bataille pour laquelle sa crédibilité est en jeu d’autant plus qu’il avait promis des preuves qu’il n’a toujours pas sorties. D’ailleurs, son pool d’avocats va tenir aujourd’hui une conférence de presse pour se prononcer sur «le scandale des 94 milliards du TF 1451/R». Une stratégie consistant à anticiper sur tous les coups qui pourront lui nuire d’autant plus que «L’As» a appris que l’ancien directeur des Domaines va saisir la justice au lendemain de la plénière.
A rappeler que tout est parti du leader de Pastef qui avait déposé une plainte devant le procureur, l’Inspection générale d’Etat et l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). A noter aussi que cette affaire des 94 milliards est un dossier vieux de 30 ans et portant sur l’indemnisation de la famille propriétaire du terrain immatriculé TF 1451/R suite à une expropriation. Sofico de Tahirou Sarr avait racheté la créance auprès des héritiers, prenant sur lui le risque lié à l’incertitude du règlement de l’indemnité par l’Etat. A quel prix ?
«PARLER DE DEAL ENTRE MACKY ET WADE SERAIT UN ACTE BLASPHEMATOIRE»
Samuel Sarr, s’est fendu d’un communiqué pour magnifier ces retrouvailles et alerter les langues pendues qui assimilent cela à un deal
Les retrouvailles de Massalikul Jinan entre le Président Macky Sall et son prédécesseur Me Abdoulaye Wade continuent de faire réagir le gratin politique. Samuel Sarr, s’est fendu d’un communiqué pour magnifier ces retrouvailles et alerter les langues pendues qui assimilent cela à un deal. Selon l’ancien ministre de l’Energie, ce serait un acte blasphématoire et une agression impardonnable contre le khalife général des mourides que de parler de deaL.
La réconciliation entre Wade et Macky Sall n’en finit pas de susciter des commentaires. Si certains estiment que ces retrouvailles résultent de l’entregent et de l’implication personnelle de Serigne Mountakha Mbacké, d’autres observateurs de la scène politique trouvent en revanche qu’elles sont l’aboutissement de négociations entamées depuis plusieurs mois. Une vision qui n’enchante guère Samuel Sarr.
Dans un communiqué qui est parvenu à «L’As», l’ancien ministre de l’Energie sous Wade juge essentiel de préciser que ces retrouvailles n’ont rien de politique. «Elles sont juste familiales et amicales comme l’a voulu le marabout. Donc, parler de deal serait un acte blasphématoire et une agression impardonnable contre notre Guide», martèle-t-il avant de tirer à boulets rouges sur ceux qu’il considère comme des oiseaux de mauvais augure. Il ne se fait aucun doute que cette réconciliation, les deux hommes l’ont voulue pour l’intérêt national d’abord. D’autant que, dit-il, le Sénégal et les Sénégalais ont souffert de leurs divergences. Soutenant avoir tout tenté pour réconcilier le pape du Sopi et son ancien Premier ministre, Samuel Sarr déclare : «Combien de fois, j’ai moi-même initié des actions sabordées par la main bien visible qui pensait pouvoir toujours exercer son influence sur le Président Wade pour l’éloigner du Président Macky Sall».
Après l’acte de Massalikul Jinnan, souligne le leader du Plss, l’ère de la construction nationale s’est ouverte. . Très en verve, il invite «ceux qui ont opté pour l’opposition hasardeuse et inconséquente» à comprendre que le Sénégal est assis sur des fondamentaux imperturbables. «La voie du salut pour eux, c’est l’exercice d’une opposition respectable basée sur un débat autour des offres pour un Sénégal meilleur», indique celui qui se définissait comme un «Wadiste éternel».
Tressant une couronne de lauriers à Macky Sall, il décrit ce dernier comme un «homme de dialogue, de consensus et un gentleman dans l’âme qui a tendu la main à tous les fils du pays».
Par Jean Pierre Corréa
LE GRAND DEAL
La situation qui prévaut depuis l’inauguration de Massalikoul Djinane a emprunté non pas « les voies du paradis » auxquelles cette manifestation nous conviait à l’origine, mais des chemins tortueux que nos intelligences encombrent de leurs questionnements
Puisqu’on en a perdu notre latin, on va titrer en anglais cette chronique destinée a priori à y voir plus clair dans ce vaudeville politicien qui nous tient depuis des lustres en haleine, parfois fétide, et qui met en scène, dans le désordre, nos institutions, nos magistrats, notre président de la République, un ex-président et son fils qu’il rendit tout-puissant de sa seule volonté, et aussi toute une pléiade de supposés médiateurs souvent enturbannés qui s’égarent parfois de leur confinement spirituel pour s’aventurer dans un marécage temporel quelque peu salissant.
La situation qui prévaut depuis l’inauguration de la Mosquée Massalikoul Djinane a emprunté non pas « les Voies du paradis » auxquelles cette manifestation nous conviait à l’origine, mais des chemins bien tortueux que nos intelligences chahutées encombrent de leurs questionnements. Un peu d’histoire, tout de même privée de ce grand « H » qui sied aux Hommes d’Etat, est nécessaire pour y adosser notre questionnement légitime sur l’imbroglio politico-judiciaire qui rythme notre vie politique depuis 2012, date à laquelle les sénégalais ont confié les rênes de leur pays à un homme qui avait bénéficié des ardeurs patriotiques issues d’un « 23 juin 2011», fondateur de nouvelles exigences citoyennes et de valeurs conquérantes, porteuses d’espoirs d’un Sénégal nouveau que tout un peuple appelait de ses vœux. On nous parlait alors de reddition des comptes, d’opération « gorkhi », dont le symbole avait un nom et un prénom, Karim et Wade, qui servaient d’exutoire à la colère d’un peuple qui avait remis les clés de SA révolution à un homme qui parlait de « gouvernance sobre et vertueuse ».
C’était le bon temps. On se prit à avaliser des torsions juridiques qui ressuscitèrent opportunément une CREI désuète, pour faire rendre à l’homme symbole qu’était Karim Wade les 2000 hallucinants milliards qu’il était censé avoir volé à notre pays. On lui tailla un costard qui d’ourlets en ourlets prit des allures de short de sale garnement, et au final il ne fut jugé et condamné « QUE » si on ose dire, pour 138 milliards. Ce n’est pas une paille, mais tout de même, ça sentait la retraite en rase campagne. La machine à faire du symbolique était en marche et malgré les intercessions à l’époque des chefs d’états africains, des guides religieux, et des instances politiques africaines, le glaive de Macky Sall, pardon, de la Justice s’abattit sur un KMW qui fit dignement ses mois de prison, en profitant pour apprendre le wolof…c’est pour rire…
Quatre années durant, nous fîmes ballotés de coups de tonnerre en coups tordus, pris en otage par une presse qui en fit un feuilleton rentable, mais au bout du compte, Macky-Mandrake fit sortir de son chapeau un émissaire qatari qui vint dans un Jet rutilant, faire évaporer de notre humide contrée, l’homme-symbole, mais pas le délit. Allez comprendre !!! Depuis une cohorte de porte-parole embarrassés et fixant le bout de leurs escarpins, nous explique sans rire que l’impétrant n’a qu’à bien se tenir… loin de son pays au risque d’être le cas échéant frappé par la foudre d’une contrainte par corps à laquelle se raccrochent des citoyens incrédules, mais qui gardent l’espoir que l’on ne s’est tout de même pas payé leur tête, au prix d’un deal qui a des allures de bonneteau, ce jeu de trottoirs où un prestidigitateur, Macky-Mandrake, vous montre trois cartes, que vous regardez fixement, les fait tourner sur la table, et hop !
Vous en retourne une autre, celle évidemment que vous n’aviez pas prévue. La table du jeu de bonneteau, c’est en fait le tapis de prière du médiateur religieux sur lequel on a sacrifié les valeurs républicaines qui présidaient à cet épisode de notre vie politique que tout un peuple avait demandé à son nouveau Roi d’écrire avec les plus belles lettres de notre démocratie. Mais le deal s’est fait sur l’autel de notre Dahira publique. Akassa !!! Dieu reconnaîtra les siens. Les Sénégalais attendront encore les lendemains qui pour l’instant s’acharnent à déchanter.
ATELIER DE VALIDATION DES OUTILS NUMÉRIQUES DE L’UAM, À PARTIR DE VENDREDI
L’Université Amadou Mahtar MBOW (UAM) de Diamniadio annonce organiser à partir de vendredi un atelier de validation de ses outils numériques.
L’Université Amadou Mahtar MBOW (UAM) de Diamniadio annonce organiser à partir de vendredi un atelier de validation de ses outils numériques.
Selon un communiqué, cet atelier prévu pour se poursuivre jusqu’à dimanche, à Saly-Portudal, (Mbour, ouest), sera l’occasion de former son personnel sur les innovations relatives à la dématérialisation de ses procédures et les sensibiliser sur les paradigmes liés à la conduite du changement.
Il précise que cet atelier organisé avec l’appui de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) et du Bureau organisation et méthodes (BOM), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de gouvernance.
L’UAM est une université publique dont l’ambition est d’offrir des formations aux standards internationaux, "aptes à attirer les meilleurs enseignants et à accueillir les meilleurs étudiants d’Afrique et du monde", selon le communiqué.
"Ses effectifs ont vocation à se stabiliser aux environs de trente mille étudiants, susceptibles d’être renforcés grâce au développement de la formation ouverte et à distance (FOAD)", lit-on dans ce communiqué.
Dans son document d’orientation stratégique, signale la même source, "l’UAM place les TIC au cœur de son dispositif dans ses activités d’enseignement et de recherche, sa politique d’innovation ainsi que son programme de service à la communauté".
"Ceci illustre la volonté de l’UAM d’accompagner son personnel à s’approprier numérique comme outil de travail. Cet accompagnement se fait par la création d’un cadre d’échange entre les acteurs et les usagers. Ceci se fera à travers la dématérialisation des procédures administratives et de gestion et l’organisation de formations en renforcement des capacités’’, ajoute-t-on de même source.
Un programme appelé "En route vers l’UAM" a été mis en place au sein de l’université de Diamniadio, lequel programme "englobe la remise à niveau, le partage des valeurs et le choix d’un projet personnel et professionnel", renseigne le texte.
Il conclut que la conduite du changement sera également prise en compte dans cet atelier pour aider les usagers à s’adapter au changement et à l’évolution de l’utilisation des TIC dans le fonctionnement de l’université.
« ON NE MÉRITE PAS CE TRAITEMENT »
Visée dans la décision de la SN HLM de déloger les habitants des immeubles menaçant ruine, Mame Maty Mbengue rue dans les brancards
Visée dans la décision de la SN HLM de déloger les habitants des immeubles menaçant ruine, Mame Maty Mbengue rue dans les brancards. « S’il s’agit de nous déloger, la logique voudrait qu’on nous recase, au moins quelque part, en nous remettant des papiers légaux », peste l’ancienne Lionne du basket-ball sénégalais.
Qui insiste, interrogée par Source A : « Ils ont leur projet mais avant de penser à démolir un bâtiment acquis légalement, il faudrait penser à parler avec les propriétaires pour trouver une solution. Mais jusqu’à présent, ils ne nous ont rien dit de concret. On avait vu Kassé (ex-Directeur général de la SN HLM, nommé à la tête de la SICAP), on a eu un entretien, et il nous avait promis de nous recaser d’abord, avant d’indemniser ceux qui avaient loué leur appartement. Mais rien de cela n’a été fait. Pire, ils se sont levés un jour pour nous dire que nous devions quitter les lieux. »
La quintuple championne d’Afrique déplore cette situation : « On a beaucoup fait pour notre patrie mais on est en train de nous déshonorer, et on ne mérite pas ce traitement. » « On va tenir un point de presse ce mardi, 8 octobre, à l’immeuble C, situé aux Maristes.
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LES ALÉAS DU MARCHÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Talla Dieng, directeur exécutif de Unacois Yessal, égrène les complaintes à l'origine à l'origine du mal être des usagers dans les marchés
Aminata Diallo et Samsidine Sané |
Publication 08/10/2019
Suite à la grève de 72h de l'Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis), le directeur exécutif de Unacois Yessal, Talla Dieng, a apporté des précisions sur les revendications des usagers. Il a aussi mis en exergue les faiblesses qui ont conduit à la dissolution du syndicat.