M. Elimane Kane, a en connaissance de cause, violé les articles 1 et 3 du code de conduite du personnel de l’organisation qu’il a signé lors de son recrutement - La procédure suit son cours au niveau de l’inspection du travail - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué d'Oxfam Sénégal, daté du 7 juillet 2019, relatif au conflit opposant l'ONG à son employeur Elimane Kane.
"Suite aux allégations faites dans la presse ce week-end sur la procédure de licenciement engagée à l’encontre Monsieur Elimane Kane contre une prétendue promotion des LGBTI au sein d’Oxfam, l’organisation confirme qu’il n’en est rien et souhaite apporter les précisions suivantes.
Monsieur Kane, a commis une faute lourde dans la mesure où il n’a pas respecté l’intégrité et préservé la réputation d’Oxfam. De nombreux rappels à l’ordre verbaux et écrits ont été servis à Monsieur Kane depuis le février 2019, puisqu’il devenait habitué des faits.
Mr Elimane Kane, a, en connaissance de cause, violé les articles 1 et 3 du code de conduite du personnel de l’organisation qu’il a signé lors de son recrutement. Ces articles disposent le respect de l’intégrité et de la réputation d’Oxfam dans un comportement professionnel et personnel en conformité avec les valeurs et les normes de l’organisation et d’éviter tout conflit d’intérêt avec l’action d’Oxfam en menant sa vie privée.
En s’impliquant dans le débat sur la gestion du pétrole au Sénégal, de manière visible et au nom de son organisation Legs Africa, sans consulter son organisation, il a été suspendu de ses fonctions le 28 juin 2019.
Oxfam cherche à appuyer la voix des citoyens toujours dans le respect des règles et des lois au Sénégal. Nous défendons l’espace civique qui permet aux citoyen-ne-s d’engager un dialogue constructif avec leur État et d’exprimer leur désaccord de manière pacifique. Cet équilibre permet aux gouvernements d’améliorer leur efficacité et leur réputation aux plans interne et externe.
Cependant si un staff d’Oxfam souhaite s’engager de manière visible dans l’espace civique, il peut soit solliciter une mise en disponibilité, soit quitter ses fonctions au sein de l’organisation pour s’y consacrer. Rester staff chez Oxfam et vouloir le faire crée un conflit d’intérêt.
Les politiques et code de conduite d'Oxfam international sont consultables par tous sur notre site web: https://www.oxfam.org/fr/principes-doxfam
Oxfam a soumis à l’inspection du Travail et de la sécurité sociale le dossier de Monsieur Elimane Kane pour faute lourde à la suite des multiples manquements professionnels constatés. La procédure suit son cours au niveau de l’inspection du travail et nous attendons son avis.
Par ailleurs, l’organisation Oxfam estime que le respect et la protection des droits des personnes, qu’ils soient LGBTI ou non, n’est pas forcément en conflit avec les croyances individuelles et collectives, qu’elles soient religieuses ou culturelles. La question n’est pas d’approuver ou de désapprouver l’homosexualité. La question n’est pas d’aimer et de ne pas aimer les personnes LGBTI. La question n’est pas la légalité ou l’illégalité de l’homosexualité. La question est simple : celle de reconnaitre que tout être humain, en particulier les personnes LGBTI et d’autres minorités, ont des droits, reconnus ou non par la loi, qu’il faut respecter et protéger.
Oxfam où qu’il se trouve dans le cadre de ses activités est respectueux du contexte politique, social et culturel de chaque pays et de la sensibilité de tous ses employés et partenaires."
VIDEO
L'ALGÉRIE FACILE VAINQUEURE DE LA GUINÉE
Après une phase de poules maîtrisée, l'Algérie a conservé le même rythme pour se hisser en quarts de finale de la CAN. Avec des buts de Belaïli, Mahrez et Ounas face à la Guinée (3-0). Les Fennecs n'ont toujours pas encaissé le moindre but
France Football |
Timothé Crépin |
Publication 07/07/2019
La finale du 19 juillet est encore loin. Certes. Mais il faut tout de même noter qu'on a été très peu habitué à cette Algérie-là ces dernières années. Celle qui évite les gestes superflus et qui préfère livrer consistance et efficacité, comme chaque grande équipe qui ambitionne d'aller très haut. Cela en a été l'illustration face à la Guinée. Au contraire des Marocains et Egyptiens, sortis à la surprise générale dans ces huitièmes, les Algériens ne sont pas tombés dans le piège d'une Guinée qui a été étouffée, avec très peu de marge de manœuvre pour perturber Mandi et consorts. Il y a bien eu cette lourde frappe de loin signée Mady (55e), bien détournée par M'Bolhi. Mais sinon... Les Guinéens ont été menés dès la 24e minute quand, en pivot, Bounedjah servait astucieusement Belaïli qui, d'un intérieur du pied «Thierry Henryesque», soulageait les siens (1-0, 24e).
Bennacer, du très, très lourd
Et si les Fennecs démarraient le second acte sur un très petit rythme bien insuffisant, ils savaient se montrer froid et clinique sur leur première situation. Décidément proche du très bon dans cette CAN, Bennacer adressait un centre pour Mahrez (2-0, 57e). Avec des latéraux guinéens franchement mal inspirés sur ce coup. Lente, la défense des hommes de Paul Put était toute proche d'en encaisser un troisième encore une fois par Mahrez qui allait bien plus vite que Seka (67e). Avant que Bounedjah ne soit trop court pour convertir un long ballon (77e). Entré en jeu, Ounas ne ratait pas le coche pour mettre définitivement les siens à l'abri (3-0, 82e). Il était à la conclusion d'un déboulement d'Atal sur la droite. Tout était en tout cas rapidement plus facile pour l'Algérie de Belmadi. La qualification pour les quarts est en poche. Pour voir le dernier carré, les coéquipiers de Guedioura seront opposés au Mali ou à la Côte d'Ivoire qui s'affrontent ce lundi.
SOUTIEN À ÉLIMANE KANE
Y'en à Marre rappelle à la représentante pays d'Oxfam que vouloir imposer des principes, de mœurs, de valeurs extérieures en contradiction avec les nôtres ne saurait prospérer - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de Y'en à marre, daté du 7 juillet 2019, relatif au différend opposant l'ONG Oxfam à Elimane Kane.
"Suite à la lettre de monsieur Elimane KANE relatant son différend avec la direction d'OXFAM, qui a conduit à son licenciement, le mouvement Y EN A MARRE exprime toute sa solidarité à ce concitoyen, vaillant militant de la société civile sénégalaise, toujours constant dans son engagement.
La nouvelle politique de OXFAM, origine du différend, sape les efforts importants consentis par l’organisation à travers ses programmes : promotion de la démocratie, participation des jeunes, la bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives, l'implication des femmes etc.
Y EN A MARRE rappelle à la représentante pays d'OXFAM (Amy Glass) que vouloir imposer des principes, de mœurs, de valeurs extérieures en contradiction avec les nôtres ne saurait prospérer, et de fait dénonce vigoureusement ce projet.
Notre culture, encore moins nos valeurs ne nous permettent de promouvoir l'homosexualité au Sénégal.
Aussi, la direction d'Oxfam reprocherait à M. KANE une « faute lourde », faisant allusion au lancement de la pétition par LEGS AFRICA (Pour une saisine de la justice sénégalaise et britannique sur l'affaire Timis-BP-A. Sall) dont il est le président et sa participation à la Plateforme AAR LI NU BOKK. Le mouvement Y EN A MARRE, en tant que organisation membre de ladite Plateforme fustige cette attitude visant à priver un citoyen sénégalais du droit de s’exprimer sur des questions nationales.
Le Mouvement Y EN A MARRE rappelle à l’inspection du travail que la décision qu’elle prendra sur cette affaire sera très importante.
Le Mouvement Y EN A MARRE suivra avec beaucoup d’intérêt les développements de cette affaire."
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
ATTENTION AU DÉPARTEMENT DE BAKEL
EXCLUSIF SENEPLUS - L’extrémisme musulman qui a fini de mettre le Mali à feu à et à sang, qui a alimenté le terrorisme en Mauritanie il y a quelques années, existe aussi de ce côté-ci du fleuve Sénégal
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 07/07/2019
Les attaques armées contre les villages qui bordent le fleuve Sénégal, sont devenues récurrentes depuis le début de cette année
Dans la nuit du 2 au 3 Février 2019, l’agence de la Poste de Bakel est attaquée et cambriolée. Un homme est blessé par une balle.
Le 19 février, c’est la Poste de Golmy, un gros village de la commune de Ballou qui fait l’objet d’une attaque armée de nuit. Un jeune homme, membre du « Comité de vigilance » du village est tué d’une balle à la tête. Une autre personne est grièvement blessée. Deux millions FCFA sont emportés.
En mars, ce sera le tour du bureau de poste d’un autre gros village du département, Gabou, de recevoir la visite d’une bande armée de cambrioleurs. 6 millions FCA sont emportés.
A Bakel ville comme à Golmy, Gabou, le mode opératoire est toujours le même. La bande, 5 ou 6 jeunes hommes, armés de kalachnikovs, arrive de nuit au bord de motos. Elle vise toujours le bureau de poste. Il s’agit d’emporter la caisse. Elle n’hésite jamais à tuer.
On pourrait penser qu’il s’agit là du banditisme ordinaire. Comme celui qui sévit désormais régulièrement à Dakar et dans sa banlieue. Sauf que ce département de Bakel est frontalier du Mali et de la Mauritanie.
Les populations des trois pays, en majorité Soninkés, Peulhs et Maures, sédentaires et éleveurs, vivent paisiblement ensemble depuis des siècles. Avec cependant, de temps en temps, des tensions autour de l’accès à la terre, à l’eau ou aux ressources naturelles.
On se souvient que « le conflit sénégalo mauritanien » de 1989 est parti d’une rixe entre éleveurs mauritaniens et paysans sénégalais, au village de Diawara, dans le département de Bakel.
L’extrémisme musulman qui a fini de mettre le Mali à feu à et à sang, qui a alimenté le terrorisme en Mauritanie il y a quelques années, existe aussi de ce côté-ci du fleuve Sénégal.
Des immigrés radicalisés dans les foyers d’immigrés en France et dans les pays arabes se retrouvent également dans la communauté soninké et peulh du Sénégal.
Le rejet des pratiques et coutumes esclavagistes qui perdure dans les sociétés soninkés, peulhs et maures, des deux côtés du fleuve Sénégal, suscite régulièrement des conflits.
C’est là le terreau dont s’est nourri le terrorisme de l’autre côté de la frontière au Mali comme au Burkina Faso et ailleurs. D’autant que dans ce département périphérique, totalement enclavé par rapport au reste du territoire national, la présence de l’Etat est minimale.
En attestent l’état des routes, le manque et le bas niveau des infrastructures sanitaires comme des postes de police et de gendarmerie, l’insuffisance des forages, le manque de collèges et d’enseignants, la couverture parcimonieuse et défaillante du réseau téléphonique.
En fait, les besoins élémentaires des populations, en nourriture, alimentation, habitat, soins de santé primaires, ne sont assurés que grâce aux nombreuses diasporas de fils et filles du département à travers le monde entier qui, village par village, soutiennent leurs familles et communautés.
Avant les dernières présidentielles, un collectif de chefs de village, de maires, de représentants d’associations de jeunes, de femmes et de mouvements citoyens du département s’était réuni pour alerter les pouvoirs publics sur cette situation et plaider pour un investissement urgent de l’Etat notamment dans les infrastructures publiques.
Le président Macky Sall en compagnie du Premier Ministre Boun Abdallah Dionne a alors accordé une longue audience à ce collectif. On est revenu en détail sur la situation du département et sur les investissements attendus de l’Etat.
Dès après l’élection présidentielle, le Collectif avait adressé une lettre au président de la République pour le féliciter de sa réélection et lui rappeler les investissements notamment en matière de routes et d’hôpitaux attendus par les populations. Il n’y a à ce jour pas eu de réponse du président de la République.
Pourtant, on le sait maintenant, c’est l’absence de développement, c’est le sentiment de laisser pour compte des populations des zones périphériques qui fait le lit du terrorisme, de l’insécurité et des guerres intercommunautaires.
WADE S'ENGAGE POUR LA RECONSTRUCTION DE LA GRANDE MOSQUÉE OMARIENNE
L'ancien président a demandé au Kalife de rassurer les fidèles, au terme de sa visite à la famille, samedi dernier - Les plans de l’édifice tlui ont été remis tel que souhaité - NOTE D'INFORMATION DU PDS
SenePlus publie ci-dessous, la nota d’information du PDS, reçue ce dimanche 7 juillet, à propos de la visite d’Abdoulaye Wade au khalife Madani Tall, samedi dernier.
« Le président Abdoulaye Wade a rendu visite à SE Madani Tall Kalif de Thierno Mountaga Tall à son domicile, le Samedi 6 juillet 2019, dans le cadre des visites que les deux familles se rendent traditionnellement.
Le Kalif l’a informé, par suite de malfaçons, de l’effondrement de la Grande Mosquée Omarienne située sur la Grande Corniche de Dakar à l’achèvement de laquelle le président Wade avait largement contribué, notamment en la climatisant, pour aider son père et ami feu Thierno Mountaga Tall hélàs disparu.
Le Kalif Thierno Madani Tall l’a informé qu’il avait lancé un appel aux fidèles et amis pour une assemblée générale à la Mosquée le dimanche 7 juillet 2019, afin de recueillir les contributions pour la reconstruction. Il a montré et remis le devis au président Wade.
Le président Wade a répondu qu’il apportait d’ores et déjà une modeste contribution mais que le Kalif pouvait rassurer les fidèles parce qu’il s’engageait à reconstruire la Mosquée, quitte à ce que les fidèles et amis apportent chacun sa contribution. Il a demandé au Kalif de lui laisser le dossier.
Très content le Kalif lui a remis le plan de l’édifice tel qu’il le veut et a prié pour lui. »