Auteur de l’une de ses saisons les plus accomplies depuis le début de sa carrière, le joueur de Rennes est muet depuis le début de cette CAN 2019. Il sera attendu au tournant mercredi pour débloquer son compter pour une équipe du Sénégal qui vise une qualification en demi-finale
Il n’a pas encore scoré depuis le début de cette 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). 4 matches, 0 but, tel est le ratio de Mbaye Niang avec les « Lions » dans ce tournoi. Des statistiques qui ne traduisent pas l’importance de cet attaquant qui est le point de fixation de l’attaque sénégalaise.
Manquant cruellement de réalisme lors du premier match, puis moins en évidence lors des trois prochaines rencontres, l’ancien joueur du Milan AC n’est pas en réussite depuis le début de cette 32ème édition de la CAN. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé.
Avant le match contre l’Ouganda, il avait tenté 9 tirs soit le 5ème total le plus élevé de la compétition, mais sans aucun but marqué. Un ratio qui montre l’inefficacité de l’attaquant sénégalais qui bénéficie cependant de la confiance de son entraineur qui s’était montré penseur à un moment donné. « C’est un excellent footballeur. Mais l’oxygène d’un attaquant, c’est de marquer des buts. Il s’est créé des occasions contre la Tanzanie sans les concrétiser. Il ne faut pas subir les événements, mais les créer. Je suis à côté de lui. Pareil pour les autres joueurs. Le rôle principal d’un attaquant est de marquer des buts. Nous allons vers un match décisif. Je ne vous le cache pas, je réfléchis beaucoup plus sur ce poste. D’ici le match, on verra » avait indiqué Aliou Cissé avant le match contre le Kenya. Il sera titularisé malgré tout contre les « Harambee Stars » puis contre l’Ouganda en huitièmes de finale. Ses concurrents, Moussa Konaté et Mbaye Diagne n’ayant pas profité de leur maigre temps de jeu pour créer le doute dans la tête du sélectionneur national.
« Le Giroud sénégalais »
Contre les « Cranes », il n’a certes pas tenté de tir, mais il s’est montré très précieux dans un autre registre. Seul en pointe, il a servi de rampe de lancement aux deux milieux excentrés, Sadio Mané et Ismaila Sarr. C’est d’ailleurs lui qui va lancer idéalement Sadio Mané pour le but qualificatif des « Lions » en quarts de finale.
Un rôle assez ingrat si on sait qu’il a plus livré de duels avec la défense ougandaise que servi par ses coéquipiers en dépit de nombreux appels en profondeurs. Comme le témoigne le fait de n’avoir disputé qu’un seul match entier sur quatre sur ce tournoi.
Utilisé comme pivot, l’attaquant du Stade Rennais est le « Giroud sénégalais » en plus technique et plus rapide en référence au même rôle qu’occupait l’attaquant de Chelsea avec la France. Cependant, Mbaye Niang devra montrer plus dans une attaque sénégalaise qui ne peut pas toujours compter sur Sadio Mané ou encore de son rôle ingrat de pivot. Il n’a pas encore fait cette différence attendue, malgré son implication sur trois des six buts du Sénégal.
Face au Bénin qui a su jusqu’ici résister aux équipes supposées plus fortes, l’apport de la pointe haute des « Lions » sera attendu pour contourner le bloc adverse. Il devra user de vitesse et d’efficacité pour être à la hauteur de la confiance qui lui est accordée par Aliou Cissé à la pointe de cette attaque. Ménagé lors de la séance d’entrainement de dimanche, il devrait être d’attaque mercredi et sera attendu en messie pour hisser le Sénégal dans le carré d’as de cette CAN. Une attente qui dure 13 ans !
GROGNE CHEZ LES SAPEURS-POMPIERS
Des bruits de bottes couvent chez les sapeurs-pompiers qui quittent en masse ce corps pour avoir de meilleurs traitements salariaux et d’avancement comme ceux des Douanes ou de la Gendarmerie.
Des bruits de bottes couvent chez les sapeurs-pompiers qui quittent en masse ce corps pour avoir de meilleurs traitements salariaux et d’avancement comme ceux des Douanes ou de la Gendarmerie. Le nouveau texte fixant la limite d’âge des personnels militaires des armées, de la Gendarmerie nationale et de la Brigade nationale des Sapeur-pompiers (Bnsp) est passé par là.
Le suicide du sapeur-pompier El hadji Mansour Touré qui a été retrouvé une corde au cou, le 4 juillet 2019, a-t-il un lien avec les nouveaux textes qui régissent les conditions d’avancement dans ce corps ? Une source contactée répond à cette question par l’affirmative. Avant le nouveau texte, si l’on atteint 40 ans sans avancer, on partait à la retraite. Un décret a changé ce texte et allongé la retraite à 43 ans, commence-t-il par se réjouir. «Vous savez, dans l’armée, on retrouve au plus bas de l’échelle, le soldat et le Caporal, puis le Caporal-chef qui vont à la retraite à l’âge de 47 et 46 ans. Après, il y a les grades de Sergent, Sergent-chef, Adjudant, Adjudant-Chef, Major. Puis, il y a les officiers, jusqu’au Général. Quand on est dans la catégorie des hommes du rang, si l’on atteint l’âge de 43 ans sans avancer, on part à la retraite. Mais si l’on devient Caporal-Chef, on peut aller jusqu’à 45 ans. Pour les sous-officiers par exemple, le dernier décret prévoit la retraite à 53 ans. A partir d’adjudant-chef, c’est à 55 ans qu’on part à la retraite. Avec le nouveau décret, on a chacun 2 ans de plus». Pour le cas de Touré entré dans le corps le 1er mai 1999 et qui était de la 21ème compagnie, notre source révèle que lors de la phase adaptation, il a eu des lacunes dès le début, par rapport à son cœur. Il n’arrivait pas à suivre et les encadreurs le bousculaient. «On le surnommait «petit cœur», mais il a fait montre d’une endurance et d’une bonne volonté hors du commun», témoigne notre source.
SURMONTANT SES PROBLEMES DE CŒUR, TOURE A FAIT BANGO DEUX FOIS
Au bout des trois mois de formation, à la visite médicale, son problème de cœur est revenu et il a été recalé. En 2001, El Hadji Mansour Touré est revenu à Bango. Il semblait s’en sortir mieux côté santé et est passé, forçant l’admiration. Il s’est battu dans les entraînements et a finalement pu intégrer le corps des soldats du feu. Il y est entré avec le grade de sergent et est affecté à Touba comme chauffeur d’ambulance. Il devait passer à un grade supérieur à partir du 1ier juillet 2019 comme ses promotionnaires, mais à cause du nouveau décret, ses espoirs ont été anéantis. El Hadji Mansour Touré, qui a eu son Certificat d’aptitude Technique (Cat) 2, remplissait tous les critères pour passer à un grade supérieur. Mais, il n’est pas passé. Avant, tous les 3 mois, 25 ou 30 agents passaient au grade supérieur. Maintenant, il n’y en a même pas 10. D’après les confidences de notre interlocuteur, c’est par frustration, en voyant les autres qui ont la même ancienneté que lui passer, alors qu’il a été retenu, qu’il s’est suicidé. Les décisions d’avancement sont sorties en fin juin.
Par ailleurs, à cause d’une ambiance délétère au niveau de leur brigade, avec le management du chef du service des ressources humaines, il y a des départs massifs. «70 agents ont quitté le corps des sapeurs pompiers pour aller à la Douane ou à la Gendarmerie, tellement ils sont découragés par le management du Drh. L’année passée, on a perdu l’un des meilleurs administrateurs. Sergent-chef, il a tous les diplômes d’un sous officier, mais il a abandonné tous ses galons pour se retrouver simple agent des Douanes à cause des mauvaises conditions d’avancement», confie notre source.
«Avant le nouveau texte, on était proposable pour avancer en galons tous les trois ans. Avec le nouveau décret, quel que soit le grade, on est obligé d’attendre 5 ans avant de passer à un échelon supérieur, même si l’on remplit toutes les conditions. Ce qui fait qu’on aura toutes les peines du monde pour être Major. En fait, ce qu’ils ont donné sur l’âge de la retraite qui a augmenté de deux ans, ils l’ont pris de l’autre avec les avancements», se plaint notre interlocuteur.
MISE EN PLACE DE PLUS DE 94% DES SEMENCES D’ARACHIDE
Les agriculteurs de Pattar et Ndoulo ont de leur côté émis le souhait d’avoir davantage d’engrais pour le mil, soulignant que la superficie cultivable de cette espèce a doublé celle de l’arachide.
Diourbel, 9 juil (APS) - Le taux de mise en place et de cession des semences d’arachide est respectivement de plus de 94% et plus de 70% dans la région de Diourbel, a indiqué jeudi, le président du Comité de suivi de la campagne agricole, Alioune Dia.
M. Dia conduisait une mission du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural pour faire le suivi de la mise en place et de la cession des semences, des intrants et du matériel agricole dans le cadre de la campagne agricole 2019-2020.
La délégation a visité les sites de Diourbel commune, de Ténéfoul dans la commune de Tocky Gare, de Pattar et de Ndoulo.
"Nous avons senti que le monde rural est prêt pour la campagne agricole mais l’Etat a également pris toutes les dispositions pour une bonne campagne agricole", a déclaré le président de "Forces paysannes".
Aliou Dia, par ailleurs conseiller économique social et environnemental (CESE), a félicité les opérateurs qui ont été désignés pour la mise en place et la cession des semences et des intrants.
Les paysans se disent satisfaits de la qualité des semences, de l’emballage et des sacs qui sont présentés cette année. Ils ont toutefois déploré la baisse de la quantité des semences distribuées cette saison.
"C’est une demande légitime", a estimé le président du Comité de suivi de la campagne agricole, assurant que l’Etat va mettre les moyens pour distribuer aux paysans des semences certifiées.
"On fait de sorte que 5 mille tonnes de semences écrémées soient éliminées. Et avec 75 mille tonnes de semences certifiées, c’est mieux que 140 mille tonnes de semences écrémées", a-t-il dit.
Les agriculteurs de Pattar et Ndoulo ont de leur côté émis le souhait d’avoir davantage d’engrais pour le mil, soulignant que la superficie cultivable de cette espèce a doublé celle de l’arachide.
A ce propos, Aliou Dia assure qu’il va informer les autorités compétentes pour une meilleure prise en compte de cette spécificité de la région de Diourbel.
Les gérants des différents points de collecte, ont salué les efforts faits par les autorités et les opérateurs semenciers par rapport à la qualité des semences reçues mais également l’emballage pour un meilleur conditionnement des graines.
Pour le matériel agricole, 450 semoirs ont été réceptionnés dans le département de Diourbel.
LES MÉDECINS PRENNENT EN OTAGE UN BÉBÉ POUR 1 010 000 CFA
Un fait inédit et triste s’est passé hier à l’Hôpital Aristide Le Dantec. C’est un nouveau-né que les médecins ont refusé de rendre à sa maman. Pour cause de non-paiement d’une facture estimée à une valeur de plus d’un million.
L’accès au soin médical est loin d’être fortuit pour les personnes démunies dans notre pays. Autrement dit, la santé loin d’être gratuite au sein de nos hôpitaux. Une pauvre femme qui a quitté la région de Louga pour accoucher à l’Hôpital Aristide Le Dantec constitue un fait patent. N’ayant pas les moyens pour payer la facture de son bébé, les médecins ont pris en otage le nouveau-né qu’ils ont refusé de rendre à sa maman. Quelle rançon de la part de ces services médicaux ! Ne doit-on pas qualifier cet acte de Kidnapping de bébé. « J’ai amené la femme de mon fils pour accoucher à l’hôpital Aristide de LE DANTEC.
Après avoir subi une opération, les médecins ont pris le bébé, pour dire que l’enfant doit également subir une opération. Après l‘opération, les médecins ont remis à la famille une facture 1 010 00 FCFA. Voilà 15 jours qu’on n’arrive pas à récupérer le bébé. Les médecins campent sur leur position. Le père du bébé a vendu tous ses biens pour cette facture. Il a vraiment fait tous qu’il peut, malheureusement rien n’a changé » pleurniche la bellemère. Elle explique la raison qui les a poussés à venir dans cet hôpital. « Nous venons de Keur Momar Sarr de Louga. Après avoir consulté un médecin à Louga, il nous a orientés à Dakar » fait savoir la belle-mère. Cette famille se trouve dans une situation très pénible. A en croire la belle-mère, ils ont bénéficié du soutien de leurs parents et des habitants de Keur Momar Sarr. Pour décanter la situation, selon la belle-mère, l’hôpital leur avait proposé de payer par tranches. Mais on nous apprend tard dans la nuit que le nourrisson qui de sexe féminin a été remis à ses parents.
LA SDE SE RUALISE
Alors que le contentieux avec l’Etat et Suez n’est pas encore totalement vidé, la Sénégalaise des eaux (Sde) s’ouvre de nouvelles perspectives.
La Sénégalaise des eaux/rural (Sder) a signé hier deux Délégations de service public (Dsp) avec l’Office des forages ruraux (Ofor). Une convention marquant le début d’activités de la nouvelle filiale de la Sénégalaise des eaux(Sde) dans l’exploitation de l’hydraulique en milieu rural.
Alors que le contentieux avec l’Etat et Suez n’est pas encore totalement vidé, la Sénégalaise des eaux (Sde) s’ouvre de nouvelles perspectives. Confinée en fait depuis deux décennies à la gestion de l’eau en milieu urbain et péri-urbain, elle se déploie maintenant en milieu rural à travers sa nouvelle filiale dénommée Sénégalaise des eaux/Rural (Sder). «La Sder, filiale de la Sénégalaise des eaux, entend marquer son empreinte dans l’hydraulique rurale (...) Sur le terrain, nous sommes déterminés à relever ce nouveau défi», a soutenu hier Mor Diop, directeur général de la Sder. Il s’est exprimé ainsi à l’occasion de la signature de deux Délégations de service publique (Dsp) entre la Sder et l’Office des forages ruraux (Ofor), marquant le début d’activités de la nouvelle filiale dans l’exploitation de l’hydraulique en milieu rural. La première Dsp concerne la région de Louga pour 235 Systèmes d’approvisionnement en eau potable (Saep). Et la deuxième, les régions de Saint-Louis et Matam pour 320 Saep. «Ces deux Dspre présentent la partie la plus importante des délégations de service public de l’Ofor avec 544ouvrages répartis sur 93 communes et plus de 2 000 villages polarisés», a fait savoir M. Diop. Même si cette convention n’est pas la première de la réforme de l’hydraulique rurale, la Sder ambitionne d’en «faire la référence en la matière».
Quatre Dsp, dont la toute première en juillet 2015, ont été signées entre l’Ofor et différentes autres entreprises du privé pour un meilleur service de l’eau en milieu rural. «La problématique de l’eau en milieu rural se pose avec acuité. La 2ème phase de la réforme sur la gestion des forages en milieu rural se poursuit. Après les comités villageois en1980 et l’Asufor (Association d’usagers de forages) en 1996,nous allons plus loin en engageant une réforme qui implique le secteur privé dans la gestion(...). Impliquer le privé est une manière d’améliorer l’efficacité et l’efficience», a ainsi noté le ministre de l’Eau et de l’assainissement qui a présidé la rencontre. Il s’est ainsi montré optimiste dans la mission de la filiale de la Sde en milieu rural. «Les résultats acquis en milieu urbain et périurbain seront un adjuvant pour ce qui doit être fait en milieu rural par la Sder», a soutenu Serigne Mbaye Thiam. «Les conventions signées, c’est pour la fourniture en eau de plus d’un million de personnes, sans compter l’usage pastoral et agricole», a-t-il dit.
Le ministre a par ailleurs fait savoir que lechoix a été fait sur la base «d’un processus concurrentiel et transparent» suite à un appel d’offres international dont le processus a été lancé, d’après le document de presse, en août2016. Mamadou Baal, directeur de la Sde, est le Président du conseil d’administration (Pca) de la Sder qui va travailler à pallier les dysfonctionnements dans la gestion de l’eau dans ces trois régions que gérait jusque-là l’Asufor.
DANS LA TANIÈRE, ‘’LES DERNIERS’’ SONT DEVENUS ‘’PREMIERS’’
Lamine Gassama, Henri Saivet et Pape Alioune Ndiaye devenus en quelques matchs des maillons forts prouvent qu’il ne suffit pas de faire partie des premiers titulaires pour demeurer dans le groupe de performance d’Aliou Cissé.
Le Caire, 9 juil (APS) – Dans la Tanière, ’’les derniers’’ sont devenus ’’les premiers’’ avec les exemples de Lamine Gassama, Henri Saivet et Pape Alioune Ndiaye devenus en quelques matchs des maillons forts, prouvant qu’il ne suffit pas de faire partie des premiers titulaires pour demeurer dans le groupe de performance d’Aliou Cissé.
Placé en position de doublure depuis la coupe du monde 2018, l’arrière droit Lamine Gassama (Goztepe, Turquie) a gagné sa place sans coup de gueule à force de travail et d’abnégation.
Titularisé contre la Colombie (0-1) en coupe du monde en juin 2018, l’ancien de Lyon et de Lorient (France) qui depuis trois saisons, évolue en Turquie, tardait à convaincre dans la Tanière en dépit d’une longue présence
Pour sa troisième CAN d’affilée (2015 et 2017), le natif de Marseille (France) a démarré les deux premiers matchs sur le banc, avant de se rendre indispensable à Aliou Cissé et de reléguer sur le banc Moussa Wagué (FC Barcelone, Espagne)
Au milieu de terrain, Pape Alioune Ndiaye, après une coupe du monde 2018, a eu le temps de revenir à la faveur de la trêve internationale de mars contre Madagascar (2-0) et le Mali en amical (2-1), après une très longue absence.
Le retour en sélection nationale d’Henri Saivet a été la surprise du chef de la liste des 25 présélectionnés d’Aliou Cissé
Parlant de Pape Alioune Ndiaye, le sélectionneur national rappelle que ‘’dans notre philosophie, j’avais besoin d’un joueur capable de jouer un peu plus devant, qui fait de bonnes sorties de balle et être présent sur le plan défensif’’
’’Je l’ai essayé depuis le match contre Madagascar et cela avait réussi’’, a expliqué le sélectionneur national précisant que le milieu de terrain de Galatasaray (Turquie) dispose d’une qualité technique au-dessus de la moyenne.
Même enthousiasme au sujet d’Henri Saivet (Bursaspor, Turquie) qui, après un démarrage sur le banc, a grignoté du temps de jeu avant de prendre définitivement la place de Krépin Diatta qui, après avoir flambé contre la Tanzanie (2-0), a marqué le pas.
’’Avoir un garçon comme Saivet qui excelle sur les coups de pieds arrêtés c’est intéressant. Mais ce n’est pas seulement sa qualité, c’est un garçon capable de nous apporter de la propreté, c’est un plus dans le jeu offensif avec des qualités techniques’’, a souligné le sélectionneur national.
On peut dire la même chose au sujet du gardien Alfred Gomis qui a remplacé Edouard Mendy blessé lors de l’échauffement contre le Kenya.
L’ancien portier international, Cheikh Seck applaudit cette entrée en matière réussie de Gomis qui n’est pas à la portée de tout le monde.
’’Je peux vous dire que c’est loin d’être évident pour n’importe quel joueur notamment pour un gardien de but de passer de statut de remplaçant à celui de titulaire en seulement 10 minutes’’, a dit à l’APS, lancien gardien international.
«L’APPEL À TÉMOIN LANCÉ PAR LE PROCUREUR EST UNE PROCÉDURE ÉVANESCENTE»
Brillant avocat à la cour, Me Serigne Khassim Toure, s’est prononcé ce weekend sur l’actualité nationale au cours de l’émission télévisée, «Face2Face» de la TFM
Brillant avocat à la cour, Me Serigne Khassim Toure, s’est prononcé ce weekend sur l’actualité nationale au cours de l’émission télévisée, «Face2Face» de la Tfm. Membre du pool d’avocats de l’ex maire de Dakar, Khalifa Sall, l’avocat-écrivain est revenu sur ce dossier judiciaire aux relents politiques, mais également sur l’affaire Amadou Woury Diallo, trafiquant de faux médicaments gracié dans de circonstances troubles. Sur un autre registre politicojudiciaire, Me Touré, connu pour son franc-parler, s’est penché sur la lancinante polémique relative à « l’appel au témoin » lancé par le Procureur de la République suite au scandale petro-gazier impliquant Aliou Sall, frère du président de la République.
Selon l’avocat, Me Serigne Khassim Touré, les ramifications politiques qui entachent l’affaire Khalifa Sall ont rendu le dossier tres compliqué. Mais, précise t-il, «Khalifa n’a jamais demandé une grâce présidentielle même si c’est un pouvoir discrétionnaire du président de la République. Et le rabat d’arrêt n’est qu’une voie de recours. C’est une requête prévue par la loi et nous attendons à ce que la cour suprême se penche sur ce recours par rapport aux vices de procédures. Sur l’affaire Amadou Woury Diallo, l’éminent juristeécrivain estime que le président Macky Sall a posé deux actes très inquiétants. «Le premier acte ; c’est la grâce accordée au sieur Diallo condamné à cinq ans de prison. Le deuxième acte est le fait qu’en plein procès, le président accepte de recevoir en audience l’ordre des pharmaciens du Sénégal. Ce qui peut laisser entendre une prise de position du chef de l’Etat sur un dossier pendant devant la justice », at-il expliqué lors de sa sortie médiatique sur le plateau de Tfm.
Sur le cas de son client Bara Sylla, l’avocat-défenseur souligne que d’autres personnes sont épargnées dans le dossier alors qu’il s’agit d’un vaste réseau dont fait parti un d’autres guinéen mais également des sénégalais. Interrogé sur le scandale petro-gazier impliquant Aliou Sall, frère du président Macky Sall, l’entreprise Petro Tim, le groupe BP et l’Etat du Sénégal, Me Khassimou Toure « Madamel » ou l’auteur du « clin d’œil de l’aveugle » n’a pas tardé à lever le voile sur l’enjeu que sous tend la question. Car, d’apres l’avocat, «Partout dans le monde où du pétrole a été découvert, son exploitation s’est accompagnée de révolutions. C’est dire que l’or noir engendre des changements sociologiques et aussi sur le plan structurel à travers les agrégats économiques. Vu que le Procureur est récusé par la classe politique…. S’exprimant sur la tournure judiciaire de l’affaire du scandale petro-gazier qui éclabousse l’opinion publique nationale,
Me Khassim Toure, l’appel à témoin lancé par le procureur Serigne Bassirou Gueye, est une procédure évanescente. Selon l’avocat, pour donner des gages de transparence, il serait mieux de mettre en place un jury d’honneur doté de pouvoirs d’investigations très avancés dans la mesure le dossier relève de faits particulièrement très sensibles. « Vu que le procureur de la république est récusé par la classe politique (opposition), on doit mettre en place un jury d’honneur composé de magistrats, d’avocats, de notaires, d’hommes politiques, de personnalités de la société civile, des cadres de l’administration etc. A l’issu de l’enquête, ce jury pourra rendre public les résultats de leurs investigations », propose t-il pour l’éclatement de la vérité sur le scandale offshore qui mine le Sénégal.
« LES DÉPLACÉS ET RÉFUGIÉS ONT LEUR PLACE DANS LA RECHERCHE DE LA PAIX EN CASAMANCE »
Selon Robert Sagna, les personnes déplacées et réfugiées du conflit casamançais ont leur place dans la recherche de la paix en Casamance
Jean Diatta (Correspondant permanent Ziguinchor) |
Publication 09/07/2019
Les personnes déplacées et réfugiées du conflit casamançais ont leur place dans la recherche de la paix en Casamance. C’est du moins ce que pense Robert Sagna, le président du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (GRPC) qui s’était rendu jeudi dernier à Bulock, un village frontalier gambien, pour rencontrer les réfugiés casamançais qui y vivent depuis des années.
Bulock, comme tous les villages frontaliers gambiens situés dans cette zone, abrite de milliers de réfugiés casamançais qui s’y sont établis depuis plus depuis des décennies à cause du conflit armé qui prévaut dans le sud du pays. Et c’est pour les impliquer dans la recherche de la paix que Robert Sagna et son équipe se sont déplacés. Lors de cette rencontre, ces réfugiés ont confié à Robert Sagna et sa délégation que ce n’est pas de gaîté de cœur qu’ils ont fui leurs villages. Selon eux, pour retourner au bercail, il faut que les causes qui ont motivé leur départ disparaissent. ‘’Ils ont dit que ce n’est pas toujours de gaîté de cœur qu’ils ont fui leurs villages. Et, bien qu’étant certains que, dans tous les villages de la Casamance, la paix est là, ils ont encore évoqué l’existence de mines, des combattants qui ont encore des armes et des militaires dans certaines zones armés. Par conséquent, estiment-ils, les conditions optimales qui pourraient justifier leur retour dans leurs villages ne sont pas tout à fait réunies » a confié le président du GRPC à l’issue de la visite.
Poursuivant, il informe que « de notre côté, nous avons surtout insisté sur le fait qu’eux aussi peuvent participer à la réflexion devant nous permettre de trouver les voies et moyens de sortir de cette crise. Nous sommes des Casamançais, nous sommes des Sénégalais, comme tout le monde, par conséquent nous sommes tous engagés dans cette recherche de la paix’’.
Expliquant aux réfugiés de Bulock le sens de son déplacement, l’ancien ministre socialiste confie que ‘’c’est pour que vous puissiez apporter votre contribution à cette recherche de la paix qui s’annonce, qui avance et pour laquelle je crois, le président de la République consacre le maximum d’efforts. Le chef de l’Etat a donné la priorité de son mandat à la recherche de la paix et a priorisé la Casamance dans tous ses plans de développement notamment le Plan Sénégal Emergent (PSE)’’, leur a-t-il dit. Evoquant la collaboration qu’il peut y avoir entre les réfugiés et son groupe, Robert Sagna a indiqué que ces populations attendent du GRPC des informations dont celui-ci dispose sur la situation en Casamance. Il s’agit également de leur parler de ce que ceux qui ont des armes, tant militaires que Mfdc, pensent de la situation et des voies qu’ils préconisent comme moyen de sortie de la crise.
Autrement dit, les impliquer pour que toutes les parties puissent ensemble aller vers des solutions définitives de paix en Casamance.
Par ailleurs, l’ancien ministre d’Etat sous le président Abdou Diouf s’est dit très touché par la situation dans laquelle ces réfugiés vivent. Il a toutefois exprimé sa satisfaction de voir que la Gambie les met dans des conditions exceptionnelles. Selon lui, aucun de ses interlocuteurs ne s’est plaint de la manière dont ils ont été accueillis ici. Au contraire, tous se sont félicités de la manière dont le gouvernement gambien s’occupe d’eux. Quant aux réfugiés, ils se sont dits très touchés par la venue de l’ancien maire de Ziguinchor et son groupe, soulignant que c’est la première fois qu’ils reçoivent des autorités sénégalaises qui viennent voir dans quelles conditions ils vivent en Gambie depuis vingt-trois ans d’exil. Le président du GRPC leur a assuré que ces contacts seront multipliés et élargis car lui et son staff envisagent d’aller voir également leurs frères casamançais qui sont réfugiés en territoire bissau-guinéen.
Dakar, 9 juin (APS) – Divers sujets se rapportant à l’homosexualité, à la gouvernance, au front social, au sport, etc., sont au menu de la livraison des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Enquête signale que l’ONG Oxfam est ‘’seule contre tous’’ dans la promotion des droits des homosexuels au Sénégal. ‘’Dans sa volonté d’imposer au Sénégal sa politique en faveur des homosexuels, Oxfam risque d’être seule. Plusieurs organisations contactées prennent le contre-pied de l’organisation britannique’’, selon le journal.
Un employé a récemment accusé Oxfam de l’avoir licencié pour s’être opposé à une politique de promotion des droits des LGBT par l’ONG. Cette dernière a balayé cette accusation, soulignant que la procédure de licenciement a été engagée contre cet employé à cause de son activisme dans le débat sur les contrats pétro-gaziers au Sénégal. Toutefois, l’ONG a tenu a rappelé en substance que sa charte prône le respect des droits des minorités dont les LGBT.
’’La promotion de l’homosexualité au Sénégal par l’ONG Oxfam soulève l’indignation générale au niveau de l’opinion’’, relève La Tribune, soulignant qu’’ONG, sociétés civiles et autorités suivent cette affaire née de la décision de l’ONG britannique de braver le cahier de charges qui fonde son implantation au Sénégal’’.
Par un jeu de mots, L’Observateur parle de ’’gayrilla contre Oxfam’’ et note ‘’une levée de boucliers des religieux contre la promotion de l’homosexualité au Sénégal’’.
Le quotidien Source A signale qu’après ‘’avoir trouvé une situation surréaliste à la Senelec, le nouveau directeur général réclame deux audits’’.
Selon la publication, ‘’(…) la dette de plus de 6 mois due aux GIE prestataires, la pléthore d’embauche, les trente millions de francs CFA de prêt alloués au top management dont 10 sous forme de don aux 11 membres du comité de direction ont fini par convaincre l’actuel DG qu’il faille voir en profondeur beaucoup d’actes posés avant son arrivée à la tête de la boîte’’.
Sur le plan social, Vox Populi note qu’après la hausse des prix du carburant, du ciment, des taxes portuaires, ‘’la coalition des centrales syndicales (est) sur le pied de guerre’’. ‘’Elle dénonce +des décisions antisociales dictées par la Banque mondiale et le FMI+ et invite le gouvernement à +ouvrir des concertations sérieuses avec les partenaires sociaux+’’.
L’As signale ‘’une grogne’’ chez les pompiers au sujet de l’avancement et de l’âge de la retraite. ‘’Des bruits de bottes couvent chez les Sapeurs-pompiers qui quittent en masse ce corps pour avoir de meilleurs traitements salariaux et d’avancement comme ceux des Douanes et de la Gendarmerie. Le nouveau texte fixant la limite d’âge des personnels militaires des Armées, de la Gendarmerie nationale et de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers est passé par là’’, selon le journal.
Sud Quotidien s’intéresse aux résultats provisoires du baccalauréat général et parle d’un ‘’premier tour mitigé’’.
Le Témoin revient sur l’arrestation de 13 membres du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) et affiche à sa Une : ‘’L’Etat montre enfin les muscles’’. ‘’Après la manifestation interdite et dispersée à Diouloulou, les gendarmes ont arrêté ce week-end 13 membre du MFDC’’, écrit le journal, estimant que ‘’l’autorité de l’Etat est donc en train d’être restaurée dans la partie Sud du pays’’.
En sports, Le Soleil ouvre sur ce match de quart de finale de CAN ‘’à haut risque’’ entre le Sénégal et le Bénin, mercredi. ‘’Le stade des quarts de finale de la CAN et le Sénégal, c’est une histoire de +je t’aime, moi non plus+. En huit participations à ce stade de la compétition, les Lions n’ont réussi à passer que trois fois (1990, 2002 et 2006) pour 5 éliminations (1992-1994-2000-2004-2006)’’, rappelle aussi le journal.
Au sujet de cette rencontre, le sélectionneur sénégalais Aliou Cissé déclare dans Le Quotidien : ‘’(…) nous sommes assez armés à ce niveau-là, vu l’expérience qu’on a connue ces 4 dernières années’’.
L’ETAT S’ENGAGE A FAIRE RESPECTER L’ORDRE REPUBLICAIN EN CASAMANCE
Selon un conseiller du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, tant que des individus (Ndrl : émissaires de Salif Sadio) poursuivront leur dessein d’organiser des rassemblements non autorisés, l’Etat sera dans la logique de les interdire
Depuis presque deux mois, le chef de l’aile combattante du Mfdc, Salif Sadio, enchaîne les réunions populaires de nature à troubler l’ordre républicain. Heureusement que la provocation de Diouloulou et de Kagnobon (Bignona) qui devraient être celles de trop ont été rigoureusement interdites. Mieux l’Etat, par le biais du ministère de l’intérieur, s’engage sans complaisance à rétablir ou à faire respecter l’ordre républicain jusqu’en rase campagne, histoire de prouver qu’il ne saurait laisser squatter le moindre pouce du territoire par des voyous armés. Ce qui justifie l’arrestation de treize (13) membres du Mfdc par la Brigade de gendarmerie de Bignona pour avoir bravé l’interdiction préfectorale.
L’Etat, par le biais du ministère de l’Intérieur, est plus que jamais décidé à consolider l’ordre et la sécurité publics sur toute l’étendue du territoire national. Et surtout faire régner l’Etat de droit jusqu’en rase campagne ou la Casamance des profondeurs. Selon un conseiller du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, tant que des individus (Ndrl : émissaires de Salif Sadio) poursuivront leur dessein d’organiser des rassemblements non déclarés et non autorisés, l’Etat sera dans la logique de les interdire. Et se donnera les moyens de faire appliquer cette interdiction. Ce tout en sauvegardant le processus de paix engagé par le président de la République dans cette région meurtrie.
A tous points de vue, les populations de Casamance ont besoin d’être sécurisées et tranquillisées pour avoir beaucoup souffert d’une situation de non droit et d’un régime de persécution en zones rebelles. Aux origines, Salif Sadio, le chef autoproclamé de la branche armée du Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), qui ne cessait de multiplier ses samedis de provocation de nature à troubler l’ordre républicain. La preuve par les assemblées populaires illégalement organisées dans le département de Bignona, précisément dans les communes de Koundjoughor et Thionck-Essy. Et récemment celles qu’ils tentaient de tenir à Diouloulou et Kagnobon où treize (13) rebelles du Mfdc ont été arrêtés par la Brigade de gendarmerie de Bignona pour avoir bravé une interdiction préfectorale de réunion publique. C’était le samedi 06 juillet dernier. Aux villageois contraints de venir assister à ces réunions, les émissaires de Salif Sadio tentaient de les adhérer à leur cause consistant à libérer la Casamance des « envahisseurs » sénégalais.
A chaque réunion en brousse casamançaise de préférence les samedis, les mandataires de Salif Sadio se défoulaient sur l’ancien ministre Robert Sagna et les membres de son groupe de réflexion pour la paix en Casamance qu’ils qualifiaient de « traitres » et de « corrompus alliés à l’ennemi pour tuer leur propre peuple ». Des attaques outrageantes, injurieuses et diffamatoires qui ont fini par pousser les citoyens sénégalais à se demander dans quel pays sommes-nous ? Une question pertinente qui ne peut être dissociée de l’Etat de droit. Car, au moment où des rebelles du Mfdc troublaient l’ordre public dans la forêt casamançaise, les éléments de la police et de la gendarmerie, sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, dispersaient et réprimaient des manifestations non autorisées dans des villes et zones urbaines à savoir Colobane, Guédiawaye (Dakar), Thiès et Saint-Louis par exemple. Comme si les interdictions préfectorales ne s’appliquaient qu’à une catégorie de citoyens…
Naissance d’un vrai ministre de l’Intérieur nommé Aly Ngouille Ndiaye
« L’ordre public ne se négocie pas ! » martelait vigoureusement Nicolas Sarkozy alors ministre français de l’Intérieur en visite dans la banlieue parisienne lors des émeutes de Bobigny (2005). Pour ce coup-ci, il s’agit de l’ordre républicain en Casamance qui ne doit faire l’objet d’aucune négociation, semble faire entendre le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye. D’où l’interdiction salutaire de la troisième « rencontre populaire » que le chef de l’aile combattante du Mdfc, Sadio Sadio, voulait organiser à Diouloulou (Bignona) près de la frontière gambienne. Ils reviennent encore à Kagnobon pour défier l’autorité de l’Etat. Heureusement que cette provocation de trop n’a pas eu lieu du fait de l’interdiction de tout rassemblement non autorisé de la part du commandement territorial. Pour appliquer à la lettre l’arrêté préfectoral, les éléments de la Gendarmerie lourdement armés ont arrêté les représentants de Salif Sadio après avoir sommé les organisateurs du Mfdc de décamper et de quitter la place publique de Kagnobon.
Ouf, l’Etat de droit était sauvé ! Et l’ordre républicain rétabli sans effusion de sang. De ce fait, il nous convient de saluer la naissance d’un vrai ministre de l’Intérieur nommé Aly Ngouille Ndiaye. A Bignona, il a accompli sans ciller ses missions régaliennes de sécurité intérieure. Ne serait-ce que le temps d’une manifestation du Mfdc non autorisée et légalement empêchée en territoire sénégalais. En dépit du dispositif militaire ayant fait capituler la bande à Salif Sadio, le ministre de l’Intérieur a su allier l’ordre et la fermeté d’un côté ; la justice et la liberté de l’autre. Placé au cœur de l’État, Aly Ngouille Ndiaye s’est montré « très combatif », pour une fois, et déterminé à protéger les populations de Casamance. Chassé par les politiciens, les maitres-chanteurs et les messieurs Casamance, l’« Ordre républicain » revient manu militari pour retrouver toute sa place au cœur de l’Etat.