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11 août 2025
«PROUVER SUR LE TERRAIN COMME NOUS SOMMES MEILLEURS»
Saer SECK, président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) se veut méfiant face au Bénin même s’il ne cache pas que l’objectif du Sénégal ne reste que le graal.
Lamine Mandiang DIEDHIOU, envoyé spécial en Egypte |
Publication 09/07/2019
Vice-président la Fédération sénégalaise de football, Saer Seck appréhende avec confiance le match de quarts de finale contre le Bénin prévu ce match. Le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) se veut méfiant face au Bénin même s’il ne cache pas que l’objectif du Sénégal ne reste que le graal.
En votre qualité de votre 1er vice-président de la Fédération comment appréhendez-vous ce match de quart de finale ce mercredi contre le Benin qui est jugé en dessous du Sénégal ?
Il faut d’abord se féliciter que l’équipe du Sénégal retrouve les quarts de finale et également faire attention. Car l’adversaire le Bénin est en quart de finale. Quand on regarde ses performances, c’est un verre à moitié vide et à moitié plein parce que d’aucuns disent qu’ils n’ont perdu aucun match et d’autres disent qu’ils en ont gagné aucun également. Il faut y aller avec beaucoup d’humilité, de concentration et de détermination. Au plan des performances et du classement (FIFA), le Sénégal est devant le Bénin. Mais, mercredi au moment du coup d’envoi, les deux équipes seront au même pied d’égalité. Il faudra alors, pendant les 90 minutes, voire les 120 minutes ou lors de la série des tirs au but, que le Sénégal montre qu’il est au-dessus et qu’il puisse composter son ticket pour les demi-finales. Le statut de favori est une position que cette équipe expérimentée doit pouvoir assumer et endosser, mais après, il ne faut pas le clamer mais le prouver sur le terrain et se qualifier en demi-finale. Je ne pense pas que le Bénin soit une petite équipe car si c’était le cas, elle ne serait pas qualifiée en quart de finale. Respectons-la et essayons de prouver sur le terrain comme nous sommes meilleurs, comme nous l’avons fait contre le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. Après, on verra ce que le sort nous réservera et à ce moment-là, il sera temps de se concentrer sur cet aspect.
Comment appréhendez-vous ce challenge de demi-finale qui serait une première pour l’actuelle Fédération ?
Depuis des années, on travaille pour cela. Quand on regarde le parcours de cette équipe et notamment quand on a commencé à cheminer avec Aliou Cissé qui a créé ce groupe sur les cendres de l’équipe de 2015, on peut dire qu’il y a beaucoup de satisfaction. On a perdu qu’un seul match officiel, celui contre l’Algérie (en Afrique) et on aurait dû ne pas le perdre si on était normalement arbitré et si on avait eu la totalité de notre équipe (il fait référence aux forfaits, ndlr). C’est un parcours satisfaisant mais qui manque d’être couronné. Nous courons derrière une victoire contre le Bénin et je ne suis pas de ceux qui se projettent vers les victoires ou la finale. Je prends match après match. Aujourd’hui, la seule chose qui me préoccupe, ce n’est pas de jouer une éventuelle demi-finale alors qu’on n’est pas encore qualifié devant le Benin. Toute la concentration sera sur le Benin et après, on espère être extrêmement satisfait pour vite se reconcentrer après éventuellement une qualification en demi-finale et sur le prochain adversaire.
Qu’est-ce qu’une demi-finale représenterait pour vous en tant que vice-président de la Fédération ?
Ce sera une étape de plus par rapport à tout ce que nous avons réalisé en termes de performances. Cette Fédération a un bilan qui est assez notable et je l’espère et le souhaite, on ramènerait l’équipe du Sénégal dans dernier carré en Afrique. Le Sénégal a retrouvé les chemins de la Coupe du monde et les petites catégories se qualifient régulièrement et ont des performances notables en Coupes d’Afrique et sont également présentes en Coupe du monde. Avec le Beach soccer, il y a un développement qui est en train de se faire avec beaucoup de trophées. Dans le football féminin aussi, il y a des avancées notables sont en train de se faire. Du point de l’organisation et de la régularité des compétitions au plan local, c’est tout à fait notable même si, au plan économique, il y a encore des challenges à gagner. On n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Nous nous étions programmé d’être là (en Egypte) jusqu’au soir du 19 juillet (date de la finale). Et être dans le dernier carré nous assure d’être là jusqu’à cette date.
« L’objectif n’est pas que la finale, mais de la jouer et de la gagner » L’objectif, c’est donc la finale ?
Ah oui (il se répète). On souhaite aller jusqu’au bout. L’objectif n’est pas que la finale, mais de la jouer et de la gagner. Chaque fois que le Sénégal va dans une compétition, nous la Fédération, nous avons l’ambition en Afrique, sans avoir besoin de déclamer partout, de gagner le tournoi. C’est ce que nous faisons avec des fortunes diverses, des penalties perdus contre le Cameroun en 2017 et qui nous avaient empêché d’aller dans le dernier carré.
On a comme l’impression que le match perdu contre l’Algérie a permis de remobiliser le groupe. Pensez-vous qu’elle a été un mal pour un bien ?
A toute chose malheur est bon. Beaucoup de gens avaient pensé que la défaite était un tremblement de terre ou le ciel qui nous tombait sur la tête, mais peut-être que si on avait battu l’Algérie, on aurait eu un parcours beaucoup plus difficile. On voit que le tableau de l’Algérie est beaucoup plus relevé que celui du Sénégal. Après, le Sénégal a su bonifier ce revers, même si on ne se contente et ne se satisfait jamais d’une défaite. Quand on a parlé avec les joueurs, ils nous ont dit : ‘‘ce match-là, on l’a perdu. On sait comment et pourquoi on l’a perdu’’. Cela a permis à l’équipe de resserrer les boulons, de reprendre conscience, que les joueurs sachent qu’ils n’ont plus de jocker. Je pense qu’en fonction de cet élément, ils ont répondu pour le moment sur le terrain. Ils sont hyper concentrés sur ce match et savent effectivement ce pourquoi ils sont là et pour lequel ils se battent. Quand on parle avec les capitaines de cette équipe (Cheikhou Kouyaté, Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye), ce sont eux-mêmes qui vous disent où ils veulent aller. Donc, on n’a pas besoin de leur tenir de discours longs. C’est assez confortable pour les dirigeants que nous sommes et j’espère que mercredi, Dieu nous accordera une victoire de manière à ce qu’on puisse entrer dans le dernier carré.
KRÉPIN DIATTA EN MENTOR D’AMADOU SAGNA À BRUGES
Pierre Mathieu, le président de Cayor Foot (D3 sénégalaise), s’est félicité de la signature de l’international U20 Amadou Sagna en faveur de Bruges (élite belge) où il pourra profiter de la présence de son compatriote Krépin Diatta pour progresser.
Le Caire, 9 juil (APS) – Pierre Mathieu, le président de Cayor Foot (D3 sénégalaise), s’est félicité de la signature de l’international U20 Amadou Sagna en faveur de Bruges (élite belge) où il pourra profiter de la présence de son compatriote Krépin Diatta pour progresser.
’’Il n’a pas besoin d’aller chercher loin un modèle pour se motiver avec la présence de Krépin (Diatta)’’, a expliqué le président de Cayor Foot.
’’Avec Krépin Diatta, il aura un guide et un modèle qui, en une saison et demie, est parti de la sélection U20 aux A’’, a indiqué le président de Cayor Foot qui attend de l’international A qui évolue avec l’équipe A actuellement à la CAN 2019 qu’il serve de mentor au jeune footballeur.
A Bruges, Amadou Sagna sera dans un club compétitif qui a l’habitude de faire jouer les footballeurs africains, a ajouté le président Pierre Mathieu indiquant que toutes ces raisons l’ont décidé à diriger son ancien poulain vers cette équipe.
’’Maintenant, il y aura une forte concurrence et c’est à lui de se battre pour une place parce que cette équipe est présente sur plusieurs tableaux’’, a-t-il dit parlant de ’’rude concurrence’’.
’’Moi, j’ai beaucoup d’espoir quant aux capacités de ce jeune footballeur de franchir de nouveaux paliers’’, a-t-il dit, saluant cette ’’belle histoire’’ du jeune footballeur qui a débuté moins de trois ans le football formel.
’’Amadou Sagna n’a pas fini de grandir’’, dit -il. Le jeune attaquant a paraphé un contrat de cinq ans en faveur de Bruges ce lundi après avoir satisfait à sa visite médicale.
UN REVEIL ATTENDU DE MBAYE NIANG !
Titulaire à la pointe de l’attaque sénégalaise depuis le début du tournoi, Mbaye Niang est encore en deçà des attentes placées en lui.
Lamine Mandiang DIEDHIOU, envoyé spécial en Egypte |
Publication 09/07/2019
Auteur de l’une de ses saisons les plus accomplies depuis le début de sa carrière, le joueur de Rennes est muet depuis le début de cette CAN 2019. Il sera attendu au tournant mercredi pour débloquer son compter pour une équipe du Sénégal qui vise une qualification en demi-finale
Il n’a pas encore scoré depuis le début de cette 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). 4 matches, 0 but, tel est le ratio de Mbaye Niang avec les « Lions » dans ce tournoi. Des statistiques qui ne traduisent pas l’importance de cet attaquant qui est le point de fixation de l’attaque sénégalaise.
Manquant cruellement de réalisme lors du premier match, puis moins en évidence lors des trois prochaines rencontres, l’ancien joueur du Milan AC n’est pas en réussite depuis le début de cette 32ème édition de la CAN. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé.
Avant le match contre l’Ouganda, il avait tenté 9 tirs soit le 5ème total le plus élevé de la compétition, mais sans aucun but marqué. Un ratio qui montre l’inefficacité de l’attaquant sénégalais qui bénéficie cependant de la confiance de son entraineur qui s’était montré penseur à un moment donné. « C’est un excellent footballeur. Mais l’oxygène d’un attaquant, c’est de marquer des buts. Il s’est créé des occasions contre la Tanzanie sans les concrétiser. Il ne faut pas subir les événements, mais les créer. Je suis à côté de lui. Pareil pour les autres joueurs. Le rôle principal d’un attaquant est de marquer des buts. Nous allons vers un match décisif. Je ne vous le cache pas, je réfléchis beaucoup plus sur ce poste. D’ici le match, on verra » avait indiqué Aliou Cissé avant le match contre le Kenya. Il sera titularisé malgré tout contre les « Harambee Stars » puis contre l’Ouganda en huitièmes de finale. Ses concurrents, Moussa Konaté et Mbaye Diagne n’ayant pas profité de leur maigre temps de jeu pour créer le doute dans la tête du sélectionneur national.
« Le Giroud sénégalais »
Contre les « Cranes », il n’a certes pas tenté de tir, mais il s’est montré très précieux dans un autre registre. Seul en pointe, il a servi de rampe de lancement aux deux milieux excentrés, Sadio Mané et Ismaila Sarr. C’est d’ailleurs lui qui va lancer idéalement Sadio Mané pour le but qualificatif des « Lions » en quarts de finale.
Un rôle assez ingrat si on sait qu’il a plus livré de duels avec la défense ougandaise que servi par ses coéquipiers en dépit de nombreux appels en profondeurs. Comme le témoigne le fait de n’avoir disputé qu’un seul match entier sur quatre sur ce tournoi.
Utilisé comme pivot, l’attaquant du Stade Rennais est le « Giroud sénégalais » en plus technique et plus rapide en référence au même rôle qu’occupait l’attaquant de Chelsea avec la France. Cependant, Mbaye Niang devra montrer plus dans une attaque sénégalaise qui ne peut pas toujours compter sur Sadio Mané ou encore de son rôle ingrat de pivot. Il n’a pas encore fait cette différence attendue, malgré son implication sur trois des six buts du Sénégal.
Face au Bénin qui a su jusqu’ici résister aux équipes supposées plus fortes, l’apport de la pointe haute des « Lions » sera attendu pour contourner le bloc adverse. Il devra user de vitesse et d’efficacité pour être à la hauteur de la confiance qui lui est accordée par Aliou Cissé à la pointe de cette attaque. Ménagé lors de la séance d’entrainement de dimanche, il devrait être d’attaque mercredi et sera attendu en messie pour hisser le Sénégal dans le carré d’as de cette CAN. Une attente qui dure 13 ans !
GROGNE CHEZ LES SAPEURS-POMPIERS
Des bruits de bottes couvent chez les sapeurs-pompiers qui quittent en masse ce corps pour avoir de meilleurs traitements salariaux et d’avancement comme ceux des Douanes ou de la Gendarmerie.
Des bruits de bottes couvent chez les sapeurs-pompiers qui quittent en masse ce corps pour avoir de meilleurs traitements salariaux et d’avancement comme ceux des Douanes ou de la Gendarmerie. Le nouveau texte fixant la limite d’âge des personnels militaires des armées, de la Gendarmerie nationale et de la Brigade nationale des Sapeur-pompiers (Bnsp) est passé par là.
Le suicide du sapeur-pompier El hadji Mansour Touré qui a été retrouvé une corde au cou, le 4 juillet 2019, a-t-il un lien avec les nouveaux textes qui régissent les conditions d’avancement dans ce corps ? Une source contactée répond à cette question par l’affirmative. Avant le nouveau texte, si l’on atteint 40 ans sans avancer, on partait à la retraite. Un décret a changé ce texte et allongé la retraite à 43 ans, commence-t-il par se réjouir. «Vous savez, dans l’armée, on retrouve au plus bas de l’échelle, le soldat et le Caporal, puis le Caporal-chef qui vont à la retraite à l’âge de 47 et 46 ans. Après, il y a les grades de Sergent, Sergent-chef, Adjudant, Adjudant-Chef, Major. Puis, il y a les officiers, jusqu’au Général. Quand on est dans la catégorie des hommes du rang, si l’on atteint l’âge de 43 ans sans avancer, on part à la retraite. Mais si l’on devient Caporal-Chef, on peut aller jusqu’à 45 ans. Pour les sous-officiers par exemple, le dernier décret prévoit la retraite à 53 ans. A partir d’adjudant-chef, c’est à 55 ans qu’on part à la retraite. Avec le nouveau décret, on a chacun 2 ans de plus». Pour le cas de Touré entré dans le corps le 1er mai 1999 et qui était de la 21ème compagnie, notre source révèle que lors de la phase adaptation, il a eu des lacunes dès le début, par rapport à son cœur. Il n’arrivait pas à suivre et les encadreurs le bousculaient. «On le surnommait «petit cœur», mais il a fait montre d’une endurance et d’une bonne volonté hors du commun», témoigne notre source.
SURMONTANT SES PROBLEMES DE CŒUR, TOURE A FAIT BANGO DEUX FOIS
Au bout des trois mois de formation, à la visite médicale, son problème de cœur est revenu et il a été recalé. En 2001, El Hadji Mansour Touré est revenu à Bango. Il semblait s’en sortir mieux côté santé et est passé, forçant l’admiration. Il s’est battu dans les entraînements et a finalement pu intégrer le corps des soldats du feu. Il y est entré avec le grade de sergent et est affecté à Touba comme chauffeur d’ambulance. Il devait passer à un grade supérieur à partir du 1ier juillet 2019 comme ses promotionnaires, mais à cause du nouveau décret, ses espoirs ont été anéantis. El Hadji Mansour Touré, qui a eu son Certificat d’aptitude Technique (Cat) 2, remplissait tous les critères pour passer à un grade supérieur. Mais, il n’est pas passé. Avant, tous les 3 mois, 25 ou 30 agents passaient au grade supérieur. Maintenant, il n’y en a même pas 10. D’après les confidences de notre interlocuteur, c’est par frustration, en voyant les autres qui ont la même ancienneté que lui passer, alors qu’il a été retenu, qu’il s’est suicidé. Les décisions d’avancement sont sorties en fin juin.
Par ailleurs, à cause d’une ambiance délétère au niveau de leur brigade, avec le management du chef du service des ressources humaines, il y a des départs massifs. «70 agents ont quitté le corps des sapeurs pompiers pour aller à la Douane ou à la Gendarmerie, tellement ils sont découragés par le management du Drh. L’année passée, on a perdu l’un des meilleurs administrateurs. Sergent-chef, il a tous les diplômes d’un sous officier, mais il a abandonné tous ses galons pour se retrouver simple agent des Douanes à cause des mauvaises conditions d’avancement», confie notre source.
«Avant le nouveau texte, on était proposable pour avancer en galons tous les trois ans. Avec le nouveau décret, quel que soit le grade, on est obligé d’attendre 5 ans avant de passer à un échelon supérieur, même si l’on remplit toutes les conditions. Ce qui fait qu’on aura toutes les peines du monde pour être Major. En fait, ce qu’ils ont donné sur l’âge de la retraite qui a augmenté de deux ans, ils l’ont pris de l’autre avec les avancements», se plaint notre interlocuteur.
MISE EN PLACE DE PLUS DE 94% DES SEMENCES D’ARACHIDE
Les agriculteurs de Pattar et Ndoulo ont de leur côté émis le souhait d’avoir davantage d’engrais pour le mil, soulignant que la superficie cultivable de cette espèce a doublé celle de l’arachide.
Diourbel, 9 juil (APS) - Le taux de mise en place et de cession des semences d’arachide est respectivement de plus de 94% et plus de 70% dans la région de Diourbel, a indiqué jeudi, le président du Comité de suivi de la campagne agricole, Alioune Dia.
M. Dia conduisait une mission du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural pour faire le suivi de la mise en place et de la cession des semences, des intrants et du matériel agricole dans le cadre de la campagne agricole 2019-2020.
La délégation a visité les sites de Diourbel commune, de Ténéfoul dans la commune de Tocky Gare, de Pattar et de Ndoulo.
"Nous avons senti que le monde rural est prêt pour la campagne agricole mais l’Etat a également pris toutes les dispositions pour une bonne campagne agricole", a déclaré le président de "Forces paysannes".
Aliou Dia, par ailleurs conseiller économique social et environnemental (CESE), a félicité les opérateurs qui ont été désignés pour la mise en place et la cession des semences et des intrants.
Les paysans se disent satisfaits de la qualité des semences, de l’emballage et des sacs qui sont présentés cette année. Ils ont toutefois déploré la baisse de la quantité des semences distribuées cette saison.
"C’est une demande légitime", a estimé le président du Comité de suivi de la campagne agricole, assurant que l’Etat va mettre les moyens pour distribuer aux paysans des semences certifiées.
"On fait de sorte que 5 mille tonnes de semences écrémées soient éliminées. Et avec 75 mille tonnes de semences certifiées, c’est mieux que 140 mille tonnes de semences écrémées", a-t-il dit.
Les agriculteurs de Pattar et Ndoulo ont de leur côté émis le souhait d’avoir davantage d’engrais pour le mil, soulignant que la superficie cultivable de cette espèce a doublé celle de l’arachide.
A ce propos, Aliou Dia assure qu’il va informer les autorités compétentes pour une meilleure prise en compte de cette spécificité de la région de Diourbel.
Les gérants des différents points de collecte, ont salué les efforts faits par les autorités et les opérateurs semenciers par rapport à la qualité des semences reçues mais également l’emballage pour un meilleur conditionnement des graines.
Pour le matériel agricole, 450 semoirs ont été réceptionnés dans le département de Diourbel.
LES MÉDECINS PRENNENT EN OTAGE UN BÉBÉ POUR 1 010 000 CFA
Un fait inédit et triste s’est passé hier à l’Hôpital Aristide Le Dantec. C’est un nouveau-né que les médecins ont refusé de rendre à sa maman. Pour cause de non-paiement d’une facture estimée à une valeur de plus d’un million.
L’accès au soin médical est loin d’être fortuit pour les personnes démunies dans notre pays. Autrement dit, la santé loin d’être gratuite au sein de nos hôpitaux. Une pauvre femme qui a quitté la région de Louga pour accoucher à l’Hôpital Aristide Le Dantec constitue un fait patent. N’ayant pas les moyens pour payer la facture de son bébé, les médecins ont pris en otage le nouveau-né qu’ils ont refusé de rendre à sa maman. Quelle rançon de la part de ces services médicaux ! Ne doit-on pas qualifier cet acte de Kidnapping de bébé. « J’ai amené la femme de mon fils pour accoucher à l’hôpital Aristide de LE DANTEC.
Après avoir subi une opération, les médecins ont pris le bébé, pour dire que l’enfant doit également subir une opération. Après l‘opération, les médecins ont remis à la famille une facture 1 010 00 FCFA. Voilà 15 jours qu’on n’arrive pas à récupérer le bébé. Les médecins campent sur leur position. Le père du bébé a vendu tous ses biens pour cette facture. Il a vraiment fait tous qu’il peut, malheureusement rien n’a changé » pleurniche la bellemère. Elle explique la raison qui les a poussés à venir dans cet hôpital. « Nous venons de Keur Momar Sarr de Louga. Après avoir consulté un médecin à Louga, il nous a orientés à Dakar » fait savoir la belle-mère. Cette famille se trouve dans une situation très pénible. A en croire la belle-mère, ils ont bénéficié du soutien de leurs parents et des habitants de Keur Momar Sarr. Pour décanter la situation, selon la belle-mère, l’hôpital leur avait proposé de payer par tranches. Mais on nous apprend tard dans la nuit que le nourrisson qui de sexe féminin a été remis à ses parents.
LA SDE SE RUALISE
Alors que le contentieux avec l’Etat et Suez n’est pas encore totalement vidé, la Sénégalaise des eaux (Sde) s’ouvre de nouvelles perspectives.
La Sénégalaise des eaux/rural (Sder) a signé hier deux Délégations de service public (Dsp) avec l’Office des forages ruraux (Ofor). Une convention marquant le début d’activités de la nouvelle filiale de la Sénégalaise des eaux(Sde) dans l’exploitation de l’hydraulique en milieu rural.
Alors que le contentieux avec l’Etat et Suez n’est pas encore totalement vidé, la Sénégalaise des eaux (Sde) s’ouvre de nouvelles perspectives. Confinée en fait depuis deux décennies à la gestion de l’eau en milieu urbain et péri-urbain, elle se déploie maintenant en milieu rural à travers sa nouvelle filiale dénommée Sénégalaise des eaux/Rural (Sder). «La Sder, filiale de la Sénégalaise des eaux, entend marquer son empreinte dans l’hydraulique rurale (...) Sur le terrain, nous sommes déterminés à relever ce nouveau défi», a soutenu hier Mor Diop, directeur général de la Sder. Il s’est exprimé ainsi à l’occasion de la signature de deux Délégations de service publique (Dsp) entre la Sder et l’Office des forages ruraux (Ofor), marquant le début d’activités de la nouvelle filiale dans l’exploitation de l’hydraulique en milieu rural. La première Dsp concerne la région de Louga pour 235 Systèmes d’approvisionnement en eau potable (Saep). Et la deuxième, les régions de Saint-Louis et Matam pour 320 Saep. «Ces deux Dspre présentent la partie la plus importante des délégations de service public de l’Ofor avec 544ouvrages répartis sur 93 communes et plus de 2 000 villages polarisés», a fait savoir M. Diop. Même si cette convention n’est pas la première de la réforme de l’hydraulique rurale, la Sder ambitionne d’en «faire la référence en la matière».
Quatre Dsp, dont la toute première en juillet 2015, ont été signées entre l’Ofor et différentes autres entreprises du privé pour un meilleur service de l’eau en milieu rural. «La problématique de l’eau en milieu rural se pose avec acuité. La 2ème phase de la réforme sur la gestion des forages en milieu rural se poursuit. Après les comités villageois en1980 et l’Asufor (Association d’usagers de forages) en 1996,nous allons plus loin en engageant une réforme qui implique le secteur privé dans la gestion(...). Impliquer le privé est une manière d’améliorer l’efficacité et l’efficience», a ainsi noté le ministre de l’Eau et de l’assainissement qui a présidé la rencontre. Il s’est ainsi montré optimiste dans la mission de la filiale de la Sde en milieu rural. «Les résultats acquis en milieu urbain et périurbain seront un adjuvant pour ce qui doit être fait en milieu rural par la Sder», a soutenu Serigne Mbaye Thiam. «Les conventions signées, c’est pour la fourniture en eau de plus d’un million de personnes, sans compter l’usage pastoral et agricole», a-t-il dit.
Le ministre a par ailleurs fait savoir que lechoix a été fait sur la base «d’un processus concurrentiel et transparent» suite à un appel d’offres international dont le processus a été lancé, d’après le document de presse, en août2016. Mamadou Baal, directeur de la Sde, est le Président du conseil d’administration (Pca) de la Sder qui va travailler à pallier les dysfonctionnements dans la gestion de l’eau dans ces trois régions que gérait jusque-là l’Asufor.
DANS LA TANIÈRE, ‘’LES DERNIERS’’ SONT DEVENUS ‘’PREMIERS’’
Lamine Gassama, Henri Saivet et Pape Alioune Ndiaye devenus en quelques matchs des maillons forts prouvent qu’il ne suffit pas de faire partie des premiers titulaires pour demeurer dans le groupe de performance d’Aliou Cissé.
Le Caire, 9 juil (APS) – Dans la Tanière, ’’les derniers’’ sont devenus ’’les premiers’’ avec les exemples de Lamine Gassama, Henri Saivet et Pape Alioune Ndiaye devenus en quelques matchs des maillons forts, prouvant qu’il ne suffit pas de faire partie des premiers titulaires pour demeurer dans le groupe de performance d’Aliou Cissé.
Placé en position de doublure depuis la coupe du monde 2018, l’arrière droit Lamine Gassama (Goztepe, Turquie) a gagné sa place sans coup de gueule à force de travail et d’abnégation.
Titularisé contre la Colombie (0-1) en coupe du monde en juin 2018, l’ancien de Lyon et de Lorient (France) qui depuis trois saisons, évolue en Turquie, tardait à convaincre dans la Tanière en dépit d’une longue présence
Pour sa troisième CAN d’affilée (2015 et 2017), le natif de Marseille (France) a démarré les deux premiers matchs sur le banc, avant de se rendre indispensable à Aliou Cissé et de reléguer sur le banc Moussa Wagué (FC Barcelone, Espagne)
Au milieu de terrain, Pape Alioune Ndiaye, après une coupe du monde 2018, a eu le temps de revenir à la faveur de la trêve internationale de mars contre Madagascar (2-0) et le Mali en amical (2-1), après une très longue absence.
Le retour en sélection nationale d’Henri Saivet a été la surprise du chef de la liste des 25 présélectionnés d’Aliou Cissé
Parlant de Pape Alioune Ndiaye, le sélectionneur national rappelle que ‘’dans notre philosophie, j’avais besoin d’un joueur capable de jouer un peu plus devant, qui fait de bonnes sorties de balle et être présent sur le plan défensif’’
’’Je l’ai essayé depuis le match contre Madagascar et cela avait réussi’’, a expliqué le sélectionneur national précisant que le milieu de terrain de Galatasaray (Turquie) dispose d’une qualité technique au-dessus de la moyenne.
Même enthousiasme au sujet d’Henri Saivet (Bursaspor, Turquie) qui, après un démarrage sur le banc, a grignoté du temps de jeu avant de prendre définitivement la place de Krépin Diatta qui, après avoir flambé contre la Tanzanie (2-0), a marqué le pas.
’’Avoir un garçon comme Saivet qui excelle sur les coups de pieds arrêtés c’est intéressant. Mais ce n’est pas seulement sa qualité, c’est un garçon capable de nous apporter de la propreté, c’est un plus dans le jeu offensif avec des qualités techniques’’, a souligné le sélectionneur national.
On peut dire la même chose au sujet du gardien Alfred Gomis qui a remplacé Edouard Mendy blessé lors de l’échauffement contre le Kenya.
L’ancien portier international, Cheikh Seck applaudit cette entrée en matière réussie de Gomis qui n’est pas à la portée de tout le monde.
’’Je peux vous dire que c’est loin d’être évident pour n’importe quel joueur notamment pour un gardien de but de passer de statut de remplaçant à celui de titulaire en seulement 10 minutes’’, a dit à l’APS, lancien gardien international.
«L’APPEL À TÉMOIN LANCÉ PAR LE PROCUREUR EST UNE PROCÉDURE ÉVANESCENTE»
Brillant avocat à la cour, Me Serigne Khassim Toure, s’est prononcé ce weekend sur l’actualité nationale au cours de l’émission télévisée, «Face2Face» de la TFM
Brillant avocat à la cour, Me Serigne Khassim Toure, s’est prononcé ce weekend sur l’actualité nationale au cours de l’émission télévisée, «Face2Face» de la Tfm. Membre du pool d’avocats de l’ex maire de Dakar, Khalifa Sall, l’avocat-écrivain est revenu sur ce dossier judiciaire aux relents politiques, mais également sur l’affaire Amadou Woury Diallo, trafiquant de faux médicaments gracié dans de circonstances troubles. Sur un autre registre politicojudiciaire, Me Touré, connu pour son franc-parler, s’est penché sur la lancinante polémique relative à « l’appel au témoin » lancé par le Procureur de la République suite au scandale petro-gazier impliquant Aliou Sall, frère du président de la République.
Selon l’avocat, Me Serigne Khassim Touré, les ramifications politiques qui entachent l’affaire Khalifa Sall ont rendu le dossier tres compliqué. Mais, précise t-il, «Khalifa n’a jamais demandé une grâce présidentielle même si c’est un pouvoir discrétionnaire du président de la République. Et le rabat d’arrêt n’est qu’une voie de recours. C’est une requête prévue par la loi et nous attendons à ce que la cour suprême se penche sur ce recours par rapport aux vices de procédures. Sur l’affaire Amadou Woury Diallo, l’éminent juristeécrivain estime que le président Macky Sall a posé deux actes très inquiétants. «Le premier acte ; c’est la grâce accordée au sieur Diallo condamné à cinq ans de prison. Le deuxième acte est le fait qu’en plein procès, le président accepte de recevoir en audience l’ordre des pharmaciens du Sénégal. Ce qui peut laisser entendre une prise de position du chef de l’Etat sur un dossier pendant devant la justice », at-il expliqué lors de sa sortie médiatique sur le plateau de Tfm.
Sur le cas de son client Bara Sylla, l’avocat-défenseur souligne que d’autres personnes sont épargnées dans le dossier alors qu’il s’agit d’un vaste réseau dont fait parti un d’autres guinéen mais également des sénégalais. Interrogé sur le scandale petro-gazier impliquant Aliou Sall, frère du président Macky Sall, l’entreprise Petro Tim, le groupe BP et l’Etat du Sénégal, Me Khassimou Toure « Madamel » ou l’auteur du « clin d’œil de l’aveugle » n’a pas tardé à lever le voile sur l’enjeu que sous tend la question. Car, d’apres l’avocat, «Partout dans le monde où du pétrole a été découvert, son exploitation s’est accompagnée de révolutions. C’est dire que l’or noir engendre des changements sociologiques et aussi sur le plan structurel à travers les agrégats économiques. Vu que le Procureur est récusé par la classe politique…. S’exprimant sur la tournure judiciaire de l’affaire du scandale petro-gazier qui éclabousse l’opinion publique nationale,
Me Khassim Toure, l’appel à témoin lancé par le procureur Serigne Bassirou Gueye, est une procédure évanescente. Selon l’avocat, pour donner des gages de transparence, il serait mieux de mettre en place un jury d’honneur doté de pouvoirs d’investigations très avancés dans la mesure le dossier relève de faits particulièrement très sensibles. « Vu que le procureur de la république est récusé par la classe politique (opposition), on doit mettre en place un jury d’honneur composé de magistrats, d’avocats, de notaires, d’hommes politiques, de personnalités de la société civile, des cadres de l’administration etc. A l’issu de l’enquête, ce jury pourra rendre public les résultats de leurs investigations », propose t-il pour l’éclatement de la vérité sur le scandale offshore qui mine le Sénégal.
« LES DÉPLACÉS ET RÉFUGIÉS ONT LEUR PLACE DANS LA RECHERCHE DE LA PAIX EN CASAMANCE »
Selon Robert Sagna, les personnes déplacées et réfugiées du conflit casamançais ont leur place dans la recherche de la paix en Casamance
Jean Diatta (Correspondant permanent Ziguinchor) |
Publication 09/07/2019
Les personnes déplacées et réfugiées du conflit casamançais ont leur place dans la recherche de la paix en Casamance. C’est du moins ce que pense Robert Sagna, le président du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (GRPC) qui s’était rendu jeudi dernier à Bulock, un village frontalier gambien, pour rencontrer les réfugiés casamançais qui y vivent depuis des années.
Bulock, comme tous les villages frontaliers gambiens situés dans cette zone, abrite de milliers de réfugiés casamançais qui s’y sont établis depuis plus depuis des décennies à cause du conflit armé qui prévaut dans le sud du pays. Et c’est pour les impliquer dans la recherche de la paix que Robert Sagna et son équipe se sont déplacés. Lors de cette rencontre, ces réfugiés ont confié à Robert Sagna et sa délégation que ce n’est pas de gaîté de cœur qu’ils ont fui leurs villages. Selon eux, pour retourner au bercail, il faut que les causes qui ont motivé leur départ disparaissent. ‘’Ils ont dit que ce n’est pas toujours de gaîté de cœur qu’ils ont fui leurs villages. Et, bien qu’étant certains que, dans tous les villages de la Casamance, la paix est là, ils ont encore évoqué l’existence de mines, des combattants qui ont encore des armes et des militaires dans certaines zones armés. Par conséquent, estiment-ils, les conditions optimales qui pourraient justifier leur retour dans leurs villages ne sont pas tout à fait réunies » a confié le président du GRPC à l’issue de la visite.
Poursuivant, il informe que « de notre côté, nous avons surtout insisté sur le fait qu’eux aussi peuvent participer à la réflexion devant nous permettre de trouver les voies et moyens de sortir de cette crise. Nous sommes des Casamançais, nous sommes des Sénégalais, comme tout le monde, par conséquent nous sommes tous engagés dans cette recherche de la paix’’.
Expliquant aux réfugiés de Bulock le sens de son déplacement, l’ancien ministre socialiste confie que ‘’c’est pour que vous puissiez apporter votre contribution à cette recherche de la paix qui s’annonce, qui avance et pour laquelle je crois, le président de la République consacre le maximum d’efforts. Le chef de l’Etat a donné la priorité de son mandat à la recherche de la paix et a priorisé la Casamance dans tous ses plans de développement notamment le Plan Sénégal Emergent (PSE)’’, leur a-t-il dit. Evoquant la collaboration qu’il peut y avoir entre les réfugiés et son groupe, Robert Sagna a indiqué que ces populations attendent du GRPC des informations dont celui-ci dispose sur la situation en Casamance. Il s’agit également de leur parler de ce que ceux qui ont des armes, tant militaires que Mfdc, pensent de la situation et des voies qu’ils préconisent comme moyen de sortie de la crise.
Autrement dit, les impliquer pour que toutes les parties puissent ensemble aller vers des solutions définitives de paix en Casamance.
Par ailleurs, l’ancien ministre d’Etat sous le président Abdou Diouf s’est dit très touché par la situation dans laquelle ces réfugiés vivent. Il a toutefois exprimé sa satisfaction de voir que la Gambie les met dans des conditions exceptionnelles. Selon lui, aucun de ses interlocuteurs ne s’est plaint de la manière dont ils ont été accueillis ici. Au contraire, tous se sont félicités de la manière dont le gouvernement gambien s’occupe d’eux. Quant aux réfugiés, ils se sont dits très touchés par la venue de l’ancien maire de Ziguinchor et son groupe, soulignant que c’est la première fois qu’ils reçoivent des autorités sénégalaises qui viennent voir dans quelles conditions ils vivent en Gambie depuis vingt-trois ans d’exil. Le président du GRPC leur a assuré que ces contacts seront multipliés et élargis car lui et son staff envisagent d’aller voir également leurs frères casamançais qui sont réfugiés en territoire bissau-guinéen.