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10 août 2025
L'AFRIQUE DE L'OUEST, RÉGION LA PLUS INÉGALITAIRE DU CONTINENT
« Un groupe faible mais croissant de citoyens de la région devient incroyablement riche », mais « l’immense majorité de la population » est privée de l’essentiel, notamment d’« une éducation de qualité, de soins de santé et d’emplois décents »
La plupart des gouvernements préfèrent « ignorer » la crise, « plutôt que de la résoudre », dénoncent dans un rapport les ONG Oxfam et Development Finance International.
L’Afrique de l’Ouest est la région du continent qui concentre les plus grandes inégalités, alertent dans un rapport publié mardi 9 juillet les organisations non gouvernementales Oxfam et Development Finance International (DFI).
« Un groupe faible mais croissant de citoyens de la région devient incroyablement riche », mais « l’immense majorité de la population » est privée de l’essentiel, notamment d’« une éducation de qualité, de soins de santé et d’emplois décents », selon cette étude.
Malgré une « croissance économique sans précédent » depuis vingt ans dans la région, « aujourd’hui les 1 % les plus riches des Ouest-Africains gagnent plus que le reste de la population », déplorent les ONG.
Au Nigeria, où 60 % de la population vit avec moins de 1,25 dollar par jour, les cinq hommes les plus riches du pays ont une fortune combinée de 29,9 milliards de dollars, soit plus que l’ensemble du budget national du pays pour 2017.
Environ 100 hôpitaux « modernes et bien équipés »
Au lieu d’endiguer ce phénomène, les gouvernements des 16 pays considérés « exacerbent les inégalités en sous-finançant les services publics, tels que la santé et l’éducation, et en ne luttant pas efficacement contre l’évasion fiscale et la corruption ».
Les avantages fiscaux offerts aux multinationales coûtent à la région 9,6 milliards de dollars par an, soit de quoi « construire environ 100 hôpitaux modernes et bien équipés », selon les ONG. La couverture maladie universelle en Afrique de l’Ouest est la plus basse de toutes les régions du continent, avec 38 % en moyenne, contre par exemple 47,2 % en Afrique de l’Est et 50,2 % en Afrique australe, souligne le rapport.
Tous les Etats ne sont néanmoins pas au même stade. Les plus engagés dans la réduction des inégalités sont le Cap-Vert, la Mauritanie et le Sénégal ; les moins engagés sont le Nigeria, la Sierra Leone et le Niger.
VIDEO
L'ANNÉE DES LIONS ?
Avec les éliminations précoces de l'Egypte, du Cameroun et du Maroc, "cette année peut être la bonne" pour le Sénégal, en quête de sa première CAN, a expliqué mardi son sélectionneur Aliou Cissé
"Les grands favoris ne sont pas là. Bien sûr que ça nous donne une idée et encore plus confiance, pour se dire que oui, peut-être que cette année est la bonne", a déclaré le technicien.
"Mais comme je l'ai dit, c'est juste de l'espérance et ça ne suffira pas. Il nous faudra cravacher dur, il nous faudra travailler dur, il faudra être sérieux et c'est ce que nous sommes en train de faire", a-t-il poursuivi.
Les éliminations dès les 8es des Pharaons hôtes de la compétition, des Camerounais tenants du titre et des Marocains d'Hervé Renard ont dégagé la voie menant au sacre pour les Lions de la Teranga.La sélection jouera sa place dans le dernier carré face aux modestes Béninois, avant d'affronter en demies la surprise Madasgacar ou la Tunisie qui n'a pas impressionné depuis le début.
Solide face à l'Ouganda (1-0), le Sénégal a montré la ressource, et le talent avec Sadio Mané, nécessaires pour aller loin.Mais son coach reste concentré sur l'objectif du Bénin.
"Je le dis et je le répète, depuis quatre ans que je suis ici et j'essaie de vous convaincre, pour vous dire qu'il n'y a plus de petites équipes sur le continent africain et je crois que cette CAN l'a montré.Gagner en Afrique, c'est difficile, compliqué.Les équipes qui pensent que le match est déjà joué auront tort", a déclaré Aliou Cissé.
Ces quarts se joueront avec un nouvel acteur, l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), qui sera déployée à partir de ce stade de la compétition.
"Je ne suis pas trop fan de la VAR. Ca peut nous aider comme nous pénaliser. Après, voilà, on n'a pas le choix. On va faire avec mais on ne va pas se fier à la VAR, on va jouer notre football et montrer ce que c'est le Sénégal", a déclaré le défenseur Salif Sané.
CAN-2019, PLACE AUX QUARTS, ET À LA VAR !
La revoilà!La VAR, contestée en Afrique après la polémique de la dernière finale de la Ligue des champions, pourra être utilisée à partir des quarts de la CAN qui débutent mercredi.Sur le terrain, à suivre Sénégal-Bénin et Algérie-Côte d'Ivoire
"Tout le matériel a été réceptionné, les essais ont commencé", a déclaré vendredi le secrétaire général de la CAF Moaz Hajji.Jusque-là, "tout se passe bien." Et le jour du match?
En Egypte, l'enjeu autour de l'assistance vidéo à l'arbitrage dépasse le fait de savoir si un joueur a touché le ballon de la main, ou si un attaquant était hors-jeu: c'est une partie de la crédibilité de l'organisateur qui se joue.
Le foot africain a été ébranlé par le scandale de la finale retour de C1 entre le Wydad Casablanca et l'ES Tunis fin mai, donnée à rejouer par l'instance après que les Marocains ont quitté le terrain en cours de partie pour protester contre une panne de la VAR.
Si le sort de ce match devrait se finir devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), il en est déjà ressorti un perdant, la Confédération africaine de football (CAF), qui n'a pas encore réussi à faire accepter cette nouvelle technologie sur le Continent.
Pour sa grande vitrine internationale, son président Ahmad Ahmad a voulu temporiser en n'installant la vidéo qu'à partir des quarts, au lieu de la phase de poules."C'est une mesure de prudence.Les différents pays qui utilisent la VAR ne se précipitent pas d'aller dès le début", a expliqué le Malgache.
- "Un plus" -
Mais pour l'organisation qui s'enorgueillit de la bonne tenue de la plus grande CAN de l'histoire, à 24 pays, le succès ne sera pas total si l'utilisation de la VAR refait jaser, comme ça a été le cas ces dernières semaines lors du Mondial féminin en France et la Copa América au Brésil.
"La VAR nécessite non seulement du matériel mais aussi de l'expertise.Nous sommes en phase aujourd'hui avec tout l'arbitrage africain pour mettre en place des formations pour que ces arbitres puissent être homologués VAR à l'international", a déclaré Hajji."J'espère que ça va fonctionner jusqu'au bout et qu'il n'y aura pas de problèmes techniques", a estimé le sélectionneur du Bénin Michel Dussuyer, partisan de cette technologie."L'utilisation de la VAR est un plus pour le football parce que ça vient corriger des injustices.Un jour, ça peut vous servir, l'autre jour, vous desservir."
Qui va en profiter, qui va protester?Le tableau final, délesté de grands favoris comme le Maroc, l'Egypte et le Cameroun, semble très ouvert.Sans avoir été impressionnants durant la première phase, le Nigeria, face à l'Afrique du Sud mercredi au Caire (21h00), et la Tunisie, contre Madagascar le lendemain (18h00) au stade Al-Salam, sont bien placés pour s'inscrire dans le dernier carré.
Mais tous les regards seront tournés vers le Sénégal et l'Algérie, les deux plus sérieux candidats pour le titre.Les Lions de la Teranga feront face à la surprise béninoise, mercredi (21h00), quand les Fennecs passeront un test face aux imprévisibles Ivoiriens de Nicolas Pépé, jeudi à Suez (18h00).
Le programme des quarts de finale de la CAN-2019 (en heures françaises) qui a lieu en Egypte:
Quarts de finale
Mercredi
(18h00) Sénégal - Bénin (stade du 30-juin, Le Caire)
(21h00) Nigeria - Afrique du Sud (stade international, Le Caire)
Jeudi
(18h00) Algérie - Côte d'Ivoire (Suez)
(21h00) Madagascar - Tunisie (stade Al-Salam, Le Caire)
Demi-finales
Dimanche
(18h00) Sénégal ou Bénin - Madagascar ou Tunisie (stade du 30-juin, Le Caire)
(21h00) Algérie ou Côte d'Ivoire - Nigeria ou Afrique du Sud (stade international, Le Caire)
Match pour la troisième place
Mercredi 17 juillet
(21h00) Perdants des demi-finales (stade Al-Salam, Le Caire)
Finale
Vendredi 19 juillet
(21h00) Vainqueurs des demi-finales (stade international, Le Caire)
Déjà joués
Huitièmes de finale
Maroc - Bénin (+) 1-1 a.p.(1-4 aux t.a.b.)
Sénégal (+) - Ouganda 1-0
Nigeria (+) - Cameroun 3-2
Egypte - Afrique du Sud (+) 0-1
Madagascar (+) - RD Congo 2-2 a.p.(4-2 aux t.a.b.)
Algérie (+) - Guinée 3-0
Mali - Côte d'Ivoire (+) 0-1
Ghana - Tunisie (+) 1-1 a.p.(4-5 aux t.a.b.)
(les équipes suivies du signe (+) qualifiées pour le tour suivant)
LA DIRECTION GENERALE DE L’AEROPORT PREVIENT LES ACQUEREURS
Le domaine de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) fait l’objet de spéculation foncière.
L’alerte est de la Direction générale de l’Aibd Sa qui, dans un communiqué, prévient les acquéreurs et met en garde contre les spéculateurs véreux. En fait, selon l’Aibd, depuis quelque temps, une forte pression sur le foncier autour du site est constatée. D’après la direction générale, “il ressort des investigations menées par les services compétents, qu’une spéculation foncière, en marge du droit applicable au domaine national, s’amplifie de jour en jour’’.
“Malgré les mesures prises par la direction générale, y compris la construction d’un mur de clôture qui est en cours de réalisation, des individus s’acharnent sur l’assiette foncière de l’aéroport et réussissent, par des moyens détournés, à se procurer des titres illégaux d’occupation’’, se désole la direction. Celle-ci avertit l’opinion publique que “les documents fonciers présentés aux acheteurs sont en conséquence nuls et de nul effet, et que leur usage expose leurs auteurs et complices aux poursuites judiciaires et sanctions prévues par la loi’’.
Face à la situation, les responsables de l’Aibd demandent à tous ceux qui souhaitent acquérir des terres autour de l’aéroport et ses environs, “de s’entourer au préalable de toutes les garanties nécessaires’’.
Dans la même veine, ils invitent les acquéreurs à se rapprocher notamment de la Direction générale de l’Aibd Sa, “pour vérifier la régularité et l’authenticité des documents présentés par tout promoteur qui serait amené à leur en proposer’’.
ALFRED FORFAIT, KREPIN ET SARR INCERTAINS
L'équipe du Sénégal a effectué hier lundi sa deuxième séance d'entrainement depuis sa victoire du vendredi contre l'Ouganda.
L'équipe du Sénégal a effectué hier lundi sa deuxième séance d'entrainement depuis sa victoire du vendredi contre l'Ouganda. Pour cette séance, Aliou Cissé a travaillé avec 19 joueurs. En plus de Alfred Ndiaye (absent depuis dimanche), Ismaïla Sarr et Krépin Diatta n'ont pas participé aux ateliers d'hier.
Selon les informations de Gradins.net, le milieu de terrain de Malaga est forfait pour le match contre le Bénin. «Alfreda fait une rechute après sa blessure d'avant. Il ne pourra donc pas prendre part à la rencontre », informe le site. Selon la même source, Ismaïla Sarr et Krépin Diatta sont très incertains. « Ismaïla a reçu un coup et ça sera trop juste pour qu’il puisse revenir. Krépin lui souffre d'une élongation musculaire qui l'empêchera de prendre part à la rencontre », précise Gradins.net.
UN GARDIEN DE BUT MILITAIRE AU GALOP DES LIONS»
Un «inconnu» a complété hier l’effectif du Sénégal lors de son galop d’entraînement sur le terrain annexe du Stade international du Caire. Selon les informations livrées par les sites présents en Egypte, il s’agit du gardien de but qui évolue avec l’équipe militaire du Caire. Selon les mêmes sources, l’équipe s’entraîne dans ce camp du stade 30 juin du Caire. Sa présence a donné l’opportunité à Tony Silva de travailler avec trois gardiens.
BORDEAUX: SANKHARE TRES COURTISE
Younousse Sankharé pourrait quitter Bordeaux durant le mercato. Poussé vers la sortie, le milieu de terrain international sénégalais ne manque pas de prétendants. Selon les informations de France Football, il aurait des touches loin de la France. En Angleterre, Nottingham Forest serait intéressé par son profil. Dans le championnat grec, l'Olympiakos lui fait également les yeux doux. L’international sénégalais est lié avec les Girondins jusqu’en 2021.
SOCHAUX: DIEDHIOU REJOINT OMAR DAF
Le FC Sochaux enregistre un renfort de taille. Tout juste assuré de disputer la Ligue 2 (la commission d'appel de la DNCG de la FFF a répondu favorablement à la demande du club), Sochaux a commencé à se renforcer. Le club entrainé par Omar Daf a recruté Christophe Diedhiou, en provenance du club belge du Royal Excel Mouscron. Agé de 31 ans, le natif de Rufisque est un joueur expérimenté qui a fait ses classes dans le championnat français. L’international sénégalais (une sélection) tentera de relancer sa carrière, sous les ordres de Omar Daf.
NATIONAL: BAYAL SALL ATTENDU LYION LA DUCHERE
Bayal Sall devrait retrouver du service. L’ancien défenseur international sénégalais est annoncé du côté de Lyon La Duchère, un club de National (France). Ancien taulier de l’AS Saint-Etienne, Bayal Sall a connu plusieurs expériences à l'étranger. A 33 ans, le défenseur se lance sans doute le dernier défi de sa carrière.
ABDOULAYE MAKHTAR DIOP LAVE À GRANDE EAU MACKY ET SON FRÈRE..
Le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, a convié hier, à Santhiaba, toute la communauté léboue, notamment les dignitaires lébous des 12 Pencs, les 36 Diambours... pour se prononcer sur l’affaire du pétrole et du gaz qui alimente les débats
Dans un long argumentaire, le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, a essayé, hier, de démontrer comment Karim Wade, le Dg de Petrosen Ibrahima Mbodj et le président Abdoulaye Wade sont, tout autant que Macky Sall et son frère Aliou Sall, impliqués dans l’affaire Petro-Tim. Il faisait face à la presse, à Santhiaba.
Le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, a convié hier, à Santhiaba, toute la communauté léboue, notamment les dignitaires lébous des 12 Pencs, les 36 Diambours... pour se prononcer sur l’affaire du pétrole et du gaz qui alimente les débats. Conscient que l’actualité politique est principalement dominée par le scandale à 10 milliards de dollars révélé par la Bbc et la polémique sur le contrat de Petro-Tim, l’ancien ministre socialiste a tenu à faire des observations. “Je veux dire aux Sénégalais, sans porter de jugement sur les autorités, que j'ai sous la main tous les contrats de pétrole signés au Sénégal. Aucun de ces contrats ne porte l’estampille ’Secret’ ou ‘Confidentiel’. Ce qui veut dire, en langage administratif, que ces documents sont publics’’, déclare Abdoulaye Makhtar Diop. Qui ajoute : “Dans le site de l'Itie, tous les contrats y figurent.’’ De ce fait, se faisant l’avocat du régime, le Grand Serigne invite “ceux qui évoquent des problèmes, qui y trouvent des dysfonctionnements ou des fautes, à sortir des documents comme étant la preuve de ce qu’ils avancent’’. D’autant que le contrat de Petro-Tim qui anime les débats est le dernier des contrats signés, depuis 2011. “Je ne récuse ni la légalité de ce contrat ni la légalité et l’autorité de ceux qui les ont signés. Je fais référence, ici, à Karim Wade, au directeur général de Petrosen, Ibrahima Mbodj, au président Abdoulaye Wade qui a approuvé ces contrats’’, défend Abdoulaye Makhtar Diop. Le chef de la communauté léboue de dire que ces derniers avaient tous le droit de signer ces contrats.
…Et mouille Karim Wade, Ibrahima Mbodj et Me Wade
“La seconde précision, qui explique la présence des dignitaires lébous de Dialaw, Yenne, Rufisque et Diender, tient au fait que le contrat Petro-Tim, signé par Karim Wade et Ibrahima Mbodj, concerne le Kayar Offshore Profond et ce dernier touche la communauté léboue. Le second contrat signé par les mêmes autorités concerne Rufisque Offshore Profond et ce dernier aussi concerne la collectivité léboue’’, déclare Abdoulaye Makhtar Diop. Qui estime qu’en sa qualité de Grand Serigne de Dakar, il doit en parler pour prévenir le futur. D’autant que “ces contrats ne relèvent pas de la seule connaissance et de l’autorité des experts en pétrole. Si contentieux il y a, ça relève de la compétence du juriste. Le contrat Offshore Profond signé par Karim Wade et qui nous intéresse est à votre disposition. Pourquoi je parle de juriste ? On évoque le contrat signé par le président Macky Sall en 2012. Mais le fait générateur, l’acte qui a amené la signature de ce décret, c’est le contrat Kayar Offshore Profond signé par le ministre d’Etat Karim Wade et Ibrahima Mbodj et Petro-Tim’’. “S’il n’y avait pas ce contrat dument signé et approuvé par le président Wade, insiste-t-il, il n’y aurait pas de contrat signé par le président Macky Sall. Selon le Grand Serigne de Dakar, “jusqu'en 1998, dans le Code pétrolier, la seule signature des ministres engageait l’Etat du Sénégal. Or, dans le cas précis de ce contrat (il est là devant moi, je peux vous le montrer) si le président Macky Sall voulait favoriser son jeune frère, il n’avait nullement pas besoin de signer un décret’’. Car, ajoute-t-il, “dans la pratique internationale en ces matières, la signature du ministre engage son Etat, à plus forte raison lorsqu’au bas de ce contrat figure la signature approuvée du président de la République’’.
“Je ne remets pas en cause l’autorité du président Wade’’
Toujours dans le souci d’impliquer les Wade père et fils, il a ajouté : “Je ne remets pas en cause l’autorité du président Wade, quand il a approuvé ce contrat, ni celle de Karim Wade, parce que ces contrats ont été signés pendant qu'ils étaient au pouvoir. Je vous rappelle que, dans la Constitution sénégalaise, le président sortant reste en fonction jusqu’à la prise de service du président entrant. Donc, parler de l’entre deux tours n’a aucune signification juridique.’’ Le Grand Serigne de Dakar de rappeler : “Jusqu’à la prestation de serment du président Macky Sall, en 2012, c’est le président Abdoulaye Wade qui avait l’imprimatur pour engager l’Etat du Sénégal.’’ Il va plus loin et avance : “Quand la presse saisit cette personnalité et vous dit que le décret n’était pas signé ou était signé, mais n’était pas daté ou numéroté, mais posez la question au professeur de droit : est ce que la numérotation d'un décret freine l'autorité d’un président de la République ? Non.’’ Tout ceci pour dire qu’en se fondant sur les papiers à sa disposition, “aucun document juridique n’implique le président de la République dans ce qui est prétendu être de la fraude’’. Abdoulaye Makhtar Diop de conclure : “Je veux dire que la collectivité léboue est en phase avec le président Macky Sall, dans sa gestion de ce dossier. Ceux qui parlent de renégociation de contrat n'ont qu'à sortir ces contrats. Si vous prenez ce document à la page 29, vous verrez que la clé de répartition des revenus ne défavorise pas le Sénégal. De la même manière, nous appelons l’attention du gouvernement sur la gestion des ressources pour le présent et le futur.’’
OXFAM, SEUL CONTRE TOUS
Dans sa volonté d’imposer au Sénégal sa politique en faveur des homosexuels, Oxfam risque d’être seule. Plusieurs organisations contactées prennent sans réserve le contre-pied de l’organisation britannique…
Dans sa diversité, la société civile sénégalaise fait bloc. Contrairement à ce que pourraient penser certains, ses responsables que nous avons réussi à joindre prennent entièrement le contre-pied d’Oxfam, concernant sa feuille de route relative à la gestion de la question de l’homosexualité. Bachir Kanouté, Coordonnateur de Enda Ecopop, ne fait pas dans la langue de bois. “Il faut savoir, affirme-t-il avec force, que dans tout contexte, il y a des valeurs et principes qui sont immuables. Le Sénégal ne peut échapper à cette règle. Nous avons des valeurs et principes qui sont le soubassement de notre volonté de vivre ensemble. Que ça soit une organisation britannique, chinoise ou américaine, il faut respecter ces valeurs pour intervenir dans ce pays. Dire que c’est au nom de l’égalité ou d’une minorité, ça ne peut pas marcher’’.
Se disant “meurtri’’ par le débat autour de cette question de l’orientation sexuelle prônée par Oxfam, il confie : “Si ça se révèle que le personnel a des difficultés à cause de cette question, je dis non. Il faut arrêter. Dans un pays qui se respecte, une organisation ne peut pas fouler au pied comme ça des croyances très fortes, juste à cause d’activités ou de l’argent. C’est inadmissible.’’ Pour sa part, le directeur exécutif de l’Ong 3D se veut formel. Comme pour son collègue, il pense qu’il est hors de question que des organisations internationales, quelles qu’elles soient, puissent venir au Sénégal leur donner des injonctions. A l’instar de certains responsables de la société civile, il n’a pas perdu du temps pour réunir ses pairs afin de se déterminer sur cette lancinante question.
Refusant catégoriquement de violer le secret de leur réunion d’hier, il a finalement décidé, sur notre instance, à lâcher quelques mots au nom de l’organisation qu’il dirige. “Ce qui est clair et non négociable, c’est que, quelle que soit la situation, un employeur ou un partenaire ne peut donner à un agent des injonctions allant à l’encontre de ses valeurs culturelles et/ou religieuses. Aussi, pour nous, seul le critère de la compétence doit présider au recrutement des uns et des autres. Non un statut social quelconque’’. Coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck, joint par téléphone, abonde dans le même sens. Son propos est surtout axé sur les vertus d’Elimane qu’il dit avoir côtoyé depuis des années. “Ce que je peux assurer, c’est que c’est un grand travailleur, un homme de conviction et de principes’’, souligne le coordonnateur de la section sénégalaise de Transparency. De l’avis de Bassirou Kanouté, la prise en charge de cette problématique de l’homosexualité incombe à toutes les composantes de la société. Il cite, en premier lieu, les familles qui, selon lui, doivent veiller sur l’éducation de leurs progénitures. Ensuite, l’Etat qui doit aussi jouer son rôle de régulateur et de protecteur, en veillant à ce que ces valeurs qui fondent notre croyance ne soient pas bafouées par des organisations quelles qu’elles soient.
Enfin, il pense que ça mérite une levée de boucliers très forte au niveau de la société civile, pour que certaines choses ne prospèrent pas au Sénégal. Un projet de déclaration et une conférence de presse sont en gestation, selon Moundiaye Cissé, pour décliner la position des organisations ayant participé, hier, à la réunion initiée par l’Ong 3D. Moundiaye Cissé de signaler que d’autres initiatives plus larges sont également en cours, pour harmoniser toutes les positions.
«LA PROMOTION DE L’HOMOSEXUALITÉ AU SÉNÉGAL N’EST PAS DANS DANS NOTRE MANDAT»
Hier, lors d’une visite effectuée par le président de Jamra, Mame Makhtar Guèye au siège d’Oxfam, le Directeur Général pour l’Afrique de l’Ouest de cette ONG, Adama Koulibaly, a clarifié les objectifs et les missions de l’organisation non gouvernementale
Oxfam continue de nier sa vocation à promouvoir l’homosexualité au Sénégal. Hier, lors d’une visite effectuée par le président de Jamra, Mame Makhtar Guèye au siège d’Oxfam, le Directeur Général pour l’Afrique de l’Ouest de cette ONG, Adama Koulibaly, a clarifié les objectifs et les missions de l’organisation non gouvernementale britannique.
L’Organisation Non Gouvernementale (Ong) britannique, Oxfam a reçu, hier le président de l’ONG Jamra, Mame Makhtar Guèye suite à la polémique autour du licenciement de son responsable chargé des questions de bonne gouvernance, Elimane Kane «pour son refus de soutenir les homosexuels». «Oxfam ne fait pas la promotion de l’homosexualité au Sénégal. Ce n’est pas dans notre mandat… Nous avons un accord de siège avec le gouvernement qui trace très clairement les activités dans lesquelles nous devons évoluer ici au Sénégal. Il s’agit des questions de gouvernance, d’eau, d’assainissement, d’hygiène, de revenus pour les femmes et les jeunes et des questions liées à l’humanitaire quand il y a des crises», a soutenu Adama Koulibaly, directeur général d’Oxfam pour la zone Afrique de l’Ouest.
«C’est clair dans notre plan d’actions, dans celui que nous avons soumis au Gouvernement et c’est ce plan que nous déroulons ici au Sénégal», a ajouté Koulibaly. Cette visite de Mame Makhtar Guèye fait suite à la procédure de licenciement d’Elimane Kane qui a refusé de faire la promotion des homosexuels, s’opposant ainsi à la directive de l’Ong britannique. Selon le sieur Kane, Oxfam avait envoyé à tous ses agents un mail intitulé : «Lettre d’amour» dans laquelle il est question de la condition des LGBT dans l’organisation et de la nécessité de les promouvoir, de leur donner des postes de responsabilité, de renforcer leur leadership dans les pays du sud. Cette lettre se termine par une menace aux pays et aux agents qui refuseraient de se plier à cette nouvelle vision d’Oxfam.
Il faut souligner que l’Ong britannique s’est fendue d’un communiqué pour donner une autre version qui expliquerait la procédure de licenciement contre Elimane Kane.
«PROUVER SUR LE TERRAIN COMME NOUS SOMMES MEILLEURS»
Saer SECK, président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) se veut méfiant face au Bénin même s’il ne cache pas que l’objectif du Sénégal ne reste que le graal.
Lamine Mandiang DIEDHIOU, envoyé spécial en Egypte |
Publication 09/07/2019
Vice-président la Fédération sénégalaise de football, Saer Seck appréhende avec confiance le match de quarts de finale contre le Bénin prévu ce match. Le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) se veut méfiant face au Bénin même s’il ne cache pas que l’objectif du Sénégal ne reste que le graal.
En votre qualité de votre 1er vice-président de la Fédération comment appréhendez-vous ce match de quart de finale ce mercredi contre le Benin qui est jugé en dessous du Sénégal ?
Il faut d’abord se féliciter que l’équipe du Sénégal retrouve les quarts de finale et également faire attention. Car l’adversaire le Bénin est en quart de finale. Quand on regarde ses performances, c’est un verre à moitié vide et à moitié plein parce que d’aucuns disent qu’ils n’ont perdu aucun match et d’autres disent qu’ils en ont gagné aucun également. Il faut y aller avec beaucoup d’humilité, de concentration et de détermination. Au plan des performances et du classement (FIFA), le Sénégal est devant le Bénin. Mais, mercredi au moment du coup d’envoi, les deux équipes seront au même pied d’égalité. Il faudra alors, pendant les 90 minutes, voire les 120 minutes ou lors de la série des tirs au but, que le Sénégal montre qu’il est au-dessus et qu’il puisse composter son ticket pour les demi-finales. Le statut de favori est une position que cette équipe expérimentée doit pouvoir assumer et endosser, mais après, il ne faut pas le clamer mais le prouver sur le terrain et se qualifier en demi-finale. Je ne pense pas que le Bénin soit une petite équipe car si c’était le cas, elle ne serait pas qualifiée en quart de finale. Respectons-la et essayons de prouver sur le terrain comme nous sommes meilleurs, comme nous l’avons fait contre le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. Après, on verra ce que le sort nous réservera et à ce moment-là, il sera temps de se concentrer sur cet aspect.
Comment appréhendez-vous ce challenge de demi-finale qui serait une première pour l’actuelle Fédération ?
Depuis des années, on travaille pour cela. Quand on regarde le parcours de cette équipe et notamment quand on a commencé à cheminer avec Aliou Cissé qui a créé ce groupe sur les cendres de l’équipe de 2015, on peut dire qu’il y a beaucoup de satisfaction. On a perdu qu’un seul match officiel, celui contre l’Algérie (en Afrique) et on aurait dû ne pas le perdre si on était normalement arbitré et si on avait eu la totalité de notre équipe (il fait référence aux forfaits, ndlr). C’est un parcours satisfaisant mais qui manque d’être couronné. Nous courons derrière une victoire contre le Bénin et je ne suis pas de ceux qui se projettent vers les victoires ou la finale. Je prends match après match. Aujourd’hui, la seule chose qui me préoccupe, ce n’est pas de jouer une éventuelle demi-finale alors qu’on n’est pas encore qualifié devant le Benin. Toute la concentration sera sur le Benin et après, on espère être extrêmement satisfait pour vite se reconcentrer après éventuellement une qualification en demi-finale et sur le prochain adversaire.
Qu’est-ce qu’une demi-finale représenterait pour vous en tant que vice-président de la Fédération ?
Ce sera une étape de plus par rapport à tout ce que nous avons réalisé en termes de performances. Cette Fédération a un bilan qui est assez notable et je l’espère et le souhaite, on ramènerait l’équipe du Sénégal dans dernier carré en Afrique. Le Sénégal a retrouvé les chemins de la Coupe du monde et les petites catégories se qualifient régulièrement et ont des performances notables en Coupes d’Afrique et sont également présentes en Coupe du monde. Avec le Beach soccer, il y a un développement qui est en train de se faire avec beaucoup de trophées. Dans le football féminin aussi, il y a des avancées notables sont en train de se faire. Du point de l’organisation et de la régularité des compétitions au plan local, c’est tout à fait notable même si, au plan économique, il y a encore des challenges à gagner. On n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Nous nous étions programmé d’être là (en Egypte) jusqu’au soir du 19 juillet (date de la finale). Et être dans le dernier carré nous assure d’être là jusqu’à cette date.
« L’objectif n’est pas que la finale, mais de la jouer et de la gagner » L’objectif, c’est donc la finale ?
Ah oui (il se répète). On souhaite aller jusqu’au bout. L’objectif n’est pas que la finale, mais de la jouer et de la gagner. Chaque fois que le Sénégal va dans une compétition, nous la Fédération, nous avons l’ambition en Afrique, sans avoir besoin de déclamer partout, de gagner le tournoi. C’est ce que nous faisons avec des fortunes diverses, des penalties perdus contre le Cameroun en 2017 et qui nous avaient empêché d’aller dans le dernier carré.
On a comme l’impression que le match perdu contre l’Algérie a permis de remobiliser le groupe. Pensez-vous qu’elle a été un mal pour un bien ?
A toute chose malheur est bon. Beaucoup de gens avaient pensé que la défaite était un tremblement de terre ou le ciel qui nous tombait sur la tête, mais peut-être que si on avait battu l’Algérie, on aurait eu un parcours beaucoup plus difficile. On voit que le tableau de l’Algérie est beaucoup plus relevé que celui du Sénégal. Après, le Sénégal a su bonifier ce revers, même si on ne se contente et ne se satisfait jamais d’une défaite. Quand on a parlé avec les joueurs, ils nous ont dit : ‘‘ce match-là, on l’a perdu. On sait comment et pourquoi on l’a perdu’’. Cela a permis à l’équipe de resserrer les boulons, de reprendre conscience, que les joueurs sachent qu’ils n’ont plus de jocker. Je pense qu’en fonction de cet élément, ils ont répondu pour le moment sur le terrain. Ils sont hyper concentrés sur ce match et savent effectivement ce pourquoi ils sont là et pour lequel ils se battent. Quand on parle avec les capitaines de cette équipe (Cheikhou Kouyaté, Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye), ce sont eux-mêmes qui vous disent où ils veulent aller. Donc, on n’a pas besoin de leur tenir de discours longs. C’est assez confortable pour les dirigeants que nous sommes et j’espère que mercredi, Dieu nous accordera une victoire de manière à ce qu’on puisse entrer dans le dernier carré.
KRÉPIN DIATTA EN MENTOR D’AMADOU SAGNA À BRUGES
Pierre Mathieu, le président de Cayor Foot (D3 sénégalaise), s’est félicité de la signature de l’international U20 Amadou Sagna en faveur de Bruges (élite belge) où il pourra profiter de la présence de son compatriote Krépin Diatta pour progresser.
Le Caire, 9 juil (APS) – Pierre Mathieu, le président de Cayor Foot (D3 sénégalaise), s’est félicité de la signature de l’international U20 Amadou Sagna en faveur de Bruges (élite belge) où il pourra profiter de la présence de son compatriote Krépin Diatta pour progresser.
’’Il n’a pas besoin d’aller chercher loin un modèle pour se motiver avec la présence de Krépin (Diatta)’’, a expliqué le président de Cayor Foot.
’’Avec Krépin Diatta, il aura un guide et un modèle qui, en une saison et demie, est parti de la sélection U20 aux A’’, a indiqué le président de Cayor Foot qui attend de l’international A qui évolue avec l’équipe A actuellement à la CAN 2019 qu’il serve de mentor au jeune footballeur.
A Bruges, Amadou Sagna sera dans un club compétitif qui a l’habitude de faire jouer les footballeurs africains, a ajouté le président Pierre Mathieu indiquant que toutes ces raisons l’ont décidé à diriger son ancien poulain vers cette équipe.
’’Maintenant, il y aura une forte concurrence et c’est à lui de se battre pour une place parce que cette équipe est présente sur plusieurs tableaux’’, a-t-il dit parlant de ’’rude concurrence’’.
’’Moi, j’ai beaucoup d’espoir quant aux capacités de ce jeune footballeur de franchir de nouveaux paliers’’, a-t-il dit, saluant cette ’’belle histoire’’ du jeune footballeur qui a débuté moins de trois ans le football formel.
’’Amadou Sagna n’a pas fini de grandir’’, dit -il. Le jeune attaquant a paraphé un contrat de cinq ans en faveur de Bruges ce lundi après avoir satisfait à sa visite médicale.