Une affiche alléchante comptant pour la deuxième journée de la poule C où le vainqueur composte de facto son ticket pour les huitièmes de finale et s’assure même de terminer première.
Un ticket pour les huitièmes ! Un match pour…l’histoire. Le Sénégal n’a jamais gagné l’Algérie en phase de poule d’une coupe d’Afrique des nations (Can). Lors de leur dernière confrontation à la Can 2017, au Gabon, les «Lions» déjà qualifiés après deux victoires d’affilée face à la Tunisie (2-0) et devant le Zimbabwe (3-0) avaient envoyés des «coiffeurs» au charbon pour tenir tête aux Fennecs et les indiquer la porte de la sortie de la compétition. A la 32ème édition de la CAN 2019 inédite de 24 équipes réparties dans six poules de 4 équipes, les deux équipes vont encore se frotter, aujourd’hui, jeudi 27 juin, au stade du 30 juin, à Caire. Ce sera leur 22ème confrontation dont 12 matchs officiels. En attendant le verdict de la «petite finale» synonyme d’une place qualificative en 8ème de finale, les «Fennecs» ont gagné 11 matchs en toutes compétitions confondues sur 21 matchs. En phase finale de la CAN, l’Algérie reste sur deux victoires. Alors que les Lions n’ont jamais battu les Fennecs dans cette compétition. Ce qui constitue une autre paire de manche pour ce face-à face au Caire, même si le seul et vrai enjeu reste bien évidemment la victoire. Peu importe la manière, pourvu qu’au coup de sifflet final que l’équipe victorieuse composte son ticket pour le second tour de la plus prestigieuse compétition africaine. Car les deux équipes se sont imposées sur le même score lors de leur première sortie du groupe C de la Can 2019.
LE DUEL LANCE PAR UNE BATAILLE PSYCHOLOGIQUE
Ce duel a été amorcé par une bataille psychologique où chaque entraineur tente de refouler la pression sur l’autre. Le coach des Fennecs, Djamel Belmadi, a d’emblée soutenu que le Sénégal doit assumer son rôle de favori. La réplique de Cissé ne s’est pas faite attendre : «l’Algérie est un adversaire d’une autre qualité, mais nous sommes le Sénégal. Je n’ai pas pour l’habitude de parler de mes adversaires. J’ai confiance en mes joueurs. Chaque match a ses vérités». La carte de la prudence est de mise. La clé du match sera une attaque performante combinée à une solide défense. Malgré deux buts contre les Taifa-Stars, le Sénégal a été très maladroit devant les buts lors de sa première sortie. Mbaye Niang n’était pas dans son jour pour avoir vendangé quatre occasions nettes, tout comme son coéquipier de club, à Rennes, Ismaila Sarr qui est passé à côté de la plaque. Quant au trident offensif, seul Diao Baldé Keita a rendu une copie acceptable à Aliou Cissé en marquant un but. L’Algérie peut compter sur Riyad Mahrez, Bounedjah, Feghouli ou encore Bennacer. C’est une bonne cohorte offensive avec une aisance technique qui peut faire mal. Contre la Tanzanie, le Sénégal a tiré 23 fois aux buts pour finalement marquer 2 buts. Les Fennecs ont eu moins de tentatives 8 essais pour le même résultat. Les deux équipes semblent évoluer dans le même schéma tactique 4-3-3 adossé à un pressing incessant et des appels tranchants sur les côtés. On peut même affirmer qu’il y a une similarité dans la disposition des joueurs sur le terrain. Reste à savoir qui d’Aliou Cissé ou de Belmadi aurait plus d’audace que l’autre pour prendre l’initiative de jeu à son compte.
HENRI SAIVET, MILIEU «On est prêts pour le combat»
«L’Algérie est une très grosse équipe. Ils ont des joueurs de qualité. On se prépare en conséquence. On est prêts pour le combat. On sait que ce sera un match disputé. On va mettre tous les ingrédients pour gagner ce match. Ça va être un tournant dans cette phase de poule. On va faire ce qu’il faut pour le gagner. Nous sommes dans un bon état d’esprit. Tout le monde est vraiment concentré. On est déjà prêts. La CAN est une compétition compliquée. Il faut la préparer en début de saison. Nous sommes tous prêts pour le rendez-vous de demain (Ndlr, aujourd’hui). L’Algérie est une très grosse équipe mais, il ne faut pas qu’on reste que sur l’Algérie. C’est un obstacle qui nous est proposé, avec l’ambition de faire tout ce qu’il faut pour gagner ce match et avancer».
Quand Belmadi donne le 11 de départ du Sénégal
En conférence de presse d’avant match, le coach des Fennecs, Djamel Belmadi, décontracté s’est fait le plaisir de livrer le 11 type du Sénégal devant s’opposer à sa formation aujourd’hui, jeudi 27 juin. Répondant à une question relative à son équipe contre le Sénégal, Belmadi contourne l’interpellation et s’adonne avec un brin d’humour, à un exercice dont seul Aliou Cissé a les prérogatives. «Je peux vous donner votre équipe si vous voulez », dit-il, avant de poursuivre : « Wagué à droite, Kouyaté et Koulibaly dans l’axe, Sabaly à gauche. Au milieu, Ndiaye, Diatta, Gana Gueye. Il (Aliou Cissé, Ndlr) va choisir, je pense, en attaque Mané à la place de Baldé. Pour finir, il y aura Niang et Sarr. Et si Aliou Cissé change de système en optant un système plus offensif, Djamel Belmadi répond à lui-même : « le coach sénégalais va enlever Diatta (Krepin) pour passer à un milieu à deux. Il mettra Mané derrière Mbaye Niang. Il laisserait Baldé à gauche et Sarr à droite ». Ainsi, le sélectionneur algérien dégage les éventuels schémas de jeu que Aliou Cissé pourrait présenter face à son équipe. Quant son 11 à lui, Djamel Belmadi donne rendez-vous aujourd’hui aux férus du football.
Cissé-Belmadi : «je t’aime, moi aussi»
Entre Djamel Belmadi et Aliou Cissé, ce sera une retrouvaille entre deux coaches qui se connaissent avant même que leur chemin ne se croise dans le monde du football. C’est à Champigny sur-Marne (France) qu’ils se sont connus. Une vieille connaissance avant cette opposition aux allures de «petite de finale», mais dans le fair-play. En effet, les deux sélectionneurs se vouent un respect mutuel. Devant les journalistes en conférence de presse d’avant match hier, mercredi 26 juin, c’est Aliou Cisse qui a indiqué que «Belmadi est un grand tacticien. Un très bon entraineur. Il saura faire jouer son équipe comme lui en a envie de le faire». De son côté, Djamel Belmadi soutient que «Aliou est un entraineur à l’image de sa carrière de joueur. C’est quelqu’un de très discipliné, malgré son manque d’expérience dans le coaching. Il a réussi à glaner des résultats. C’est aussi dû à sa brillante carrière. Je respecte beaucoup l’entraineur qu’il est devenu». Les deux sélectionneurs précisent tout de même que chacun va faire focus sur son équipe pour espérer prendre le maximum de points
Par Abdoulaye THIAM
FINALE AVANT LA LETTRE
Qu’ils le veillent ou non, les individualités et le vécu de leur équipe font du Sénégal et de l'Alégérie, de sérieux prétendants au titre - Aliou Cissé tentera de démontrer qu’il est un cran meilleur que Djamel Belmadi
Le match Sénégal-Algérie de cet après-midi, peut être qualifié de finale avant la lettre. Une confrontation très attendue dans cette 32ème édition de la coupe d’Afrique des nations qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Cette rencontre va donc constituer une des attractions que les férus du football attendent avec impatience. L’Algérie et le Sénégal sont deux grandes nations du football continental. Même si les «Lions» ne figurent toujours pas sur le palmarès de la CAF malgré 14 participations ponctuées par une seule finale en 2002.
Quant aux Fennecs, ils ont atteint le Graal lors de leur CAN en 1990. D’aucuns soutiennent d’ailleurs, à tort ou à raison, qu’ils peinent à démontrer tout le bien que toute l’Afrique de football pensent d’eux, loin de leurs bases. Ce, nonobstant, les grosses individualités qui composent l’équipe nationale de l’Algérie. Quant au Sénégal, son équipe est souvent donnée favorite, sans jamais ou presque réussir à confirmer que les observateurs ont bien raison de penser ainsi. Pour cette CAN encore, les deux formations arrivent avec des ambitions affichées de décrocher le titre continental, tout en refusant toutefois, d’assumer paradoxalement le statut de favori. Aliou Cissé tout comme Djamel Belmadi, certainement pour refouler la pression déjà palpable, ne préfèrent pas être perçus comme tel.
Toutefois, qu’ils le veillent ou non, les individualités et le vécu de leur équipe font d’eux de sérieux prétendants au titre, au soir du 19 juin 2019. Alors qu’ils assument et le démontrent. Surtout que les deux sélections ont réussi une très belle entrée en matière en s’imposant facilement devant le Kenya et la Tanzanie. Un penalty de Bounedjah (34ème min) et une réalisation de Mahrez (43e). Sans occulter celui qui a dynamité la rencontre : Youcef Atal. Coté sénégalais, la seule fausse note a été le manque de réalisme dont Mbaye Niang a fait montre en vendangeant une kyrielle d’occasions.
Finalement, c’est Diao Baldé Keïta titularisé à la place de Sadio Mané (suspendu) qui va débloquer la situation avant que le benjamin, Krépin Diatta, d’une frappe insolente n’annihile les rêves de Taïfa Stars, dont le seul mérite ce soir aura été d’avoir transformé l’agressivité en agression. Ce jeudi, Sadio Mané, fera donc face au ballon d’africain 2016, Riyad Mahrez. Aliou Cissé tentera de démontrer qu’il est un cran techniquement et tactiquement meilleur que Djamel Belmadi.
Enfin, les Lions vont essayer pour la première fois de l’histoire de battre les Fennecs dans une phase finale d’une coupe d’Afrique. Pourvu juste que l’enjeu n’éclipse pas le jeu.
LE DELEGUE GENERAL ET L’ETAT S’ACTIVENT AU BON DEROULEMENT
A deux mois du grand pèlerinage à la Mecque, la délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam a tenu au Grand théâtre hier, mardi 26 juin, sa traditionnelle conférence de préparation du Hajj
A deux mois du grand pèlerinage à la Mecque qui se déroule le dernier mois du calendrier musulman coïncidant cette année avec le mois d’Aout 2019, la délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam a tenu au Grand théâtre hier, mardi 26 juin, sa traditionnelle conférence de préparation du Hajj. Cette causerie qui a été placée sous le thème « Le sens du séjour dans les lieux saints : Mounna, Mouzdalifa et Arafat » permettra aux futurs pèlerins de s’imprégner davantage sur les pratiques pour accomplir un bon pèlerinage.
L’intérêt de cette rencontre est ainsi, d’après le représentant du ministre des Affaires étrangères, Mame Baba Cissé, par ailleurs secrétaire général dudit ministère « de revenir avec les pèlerins mais également avec l’ensemble des autres membres de la communauté du Hajj qui sont les voyagistes privés et les organisations consuméristes sur quelques-uns des aspects du Hajj. Mais aussi, de discuter e d’échanger avec les pèlerins sur comment faire pour que d’année en année, le Sénégal puisse organiser des éditions au tour desquels il y a moins de difficultés ». Comme chaque année, la Mecque accueille de plus en plus de pèlerins lors du « Hajj » ou pèlerinage, ce qui pose parfois des soucis de sécurité ou autres. C’est pourquoi, une grande conférence a été organisée par la délégation et les représentants du gouvernement pour que les quatre piliers que sont l’Etat, à travers la délégation générale, les voyagistes privés, les pèlerins mais également les partenaires de l’Arabie Saoudite forment une seule communauté orientée vers un objectif unique pour un pèlerinage avec zéro difficultés pour le pèlerin sénégalais. « A l’horizon 2022, le Sénégal sera une référence en Afrique subsaharienne en matière d’organisation de pèlerinage, c’est le souhait du président de la République Macky Sall », selon Mame Baba Cissé.
Depuis la création de la délégation générale en avril 2016, d’importantes actions ont été menées par le délégué général et ses collaborateurs. Parmi elles, il y a la concertation, l’ouverture et le dialogue avec les voyagistes privés. L’objectif avec ces derniers, c’est de leur «confier entièrement mais de façon progressive l’organisation du pèlerinage sénégalais». « Aujourd’hui, nous sommes à un ratio de 1260 pèlerins pour l’Etat. Ils sont 12.860 au total et 11.000 pour les privés. Et à terme, ce sera zéro pèlerin pour l’Etat et 13.000 pèlerins pour les voyagistes privés». Toutefois, pour le bon déroulement du pèlerinage à la Mecque, le ministre des affaires étrangères lance un appel à tous les pèlerins pour que le maitre mot en chacun soit patience endurance et esprit de fraternité. Car, rappelle-t-il, Mounna est une épreuve extrêmement difficile et Arafat et Mouzdalifa le sont davantage. D’où le thème : l’invocation aux lieux saints : Mounna, Mouzdalifa et Arafat.
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HUMAN RIGHTS WATCH ACCABLE YAYA JAMMEH
Trois femmes accusent l’ancien président de la Gambie, Yahya Jammeh, de viol et d’agression sexuelle en plein exercice du pouvoir.
Face à la presse hier, mercredi 26 juin, Human Rights Watch sous la houlette d’Alioune Tine et Trial International ont dénoncé avec la dernière énergie les brimades qu’ont subies les femmes durant le règne de Yahya Jammeh.
« Le premier grand obstacle, c’est de narrer cette histoire pour une femme qui a subi une t’elle chose dans son pays où la question de la sexualité est déjà un tabou, c’est presque impossible » : telle est la conviction d-Alioune Tine de Human Rights Watch. Il s’exprimait en marge d’une conférence de presse organisée par Afrikajom Center. Interpellé sur la question de la saisine des juridictions internationales, Alioune Tine dira : « Bien sûr, nous allons saisir la Cour d’appel Internationale. Un travail est en train d’être fait avec les autorités Gambiennes, avec la justice Gambienne avec les victimes Gambiennes. C’est pour ça effectivement qu’il y a eu ce mouvement. Cette bataille n’est pas la bataille de organisation Internationale Human Rights Watch, c’est une bataille de tous les Sénégalais et de tous les êtres humains pour que Yahya Jammeh soit arrêté et attrait à la justice ». Et de poursuivre : « C’est-on appel que nous lançons aux chefs d’Etats Africains, eux-mêmes, et au chef d’Etat de la Guinée Equatoriale pour qu’il écoute ces récits, ces horreurs pour extrader Yahya Jammeh en Gambie pour qu’il soit jugé ». Parlant des victimes de Jammeh, Alioune Tine ajoutera : « Il faut imaginer le calvaire que ces jeunes filles ont subi pendant cette période. C’est pour dire qu’elles sont des héroïnes ».
TOUFAH, BINTU, ANTA... DES VIES SPOLIEES
Dans un rapport rendu public hier, mercredi 26 juin, Human Right Watch a documenté des cas d’abus et de violence faits aux femmes par le président gambien Yaya Jammeh sous son magistère. Selon des témoignages rapportés par les deux organisations, d’anciens responsables du régime gambien, des membres de l’entourage du président faisaient régulièrement pression sur des femmes pour qu’elles rendent visite au chef de l’Etat ou travaillent pour lui, et que ce dernier avait abusé sexuellement de la plupart d’entre elles par la suite. Fatou Jallow, connue sous le nom de Toufah, élue en 2014 « reine » du principal concours de beauté organisé par l’État gambien, accuse Jammeh de l’avoir violée en 2015. Dans son témoignage, elle raconte qu’un jour, alors que les collaborateurs du président venaient de la conduire à la State House sous prétexte qu’elle devait assister à une récitation du Coran marquant le début du Ramadan, Jammeh l’a enfermée dans une pièce et lui a dit : « Il n’y a aucune femme que je veuille et que je ne puisse pas avoir. » D’après son récit, il l’a alors frappée, lui a injecté une substance puis l’a violée. Jammeh est par ailleurs accusé d’avoir recruté personnellement des « protocol girls » qu’il a ensuite harcelées sexuellement. Selon les anciens responsables interrogés et les deux femmes qui travaillaient comme « protocol girls », Jammeh et ses assistants offraient à ces femmes, outre un salaire versé par l’Etat, des cadeaux, de l’argent et des privilèges, à condition qu’elles acceptent d’avoir des relations sexuelles avec lui.
DES FONCTIONS OFFICIELLES AU BON PLAISIR DU PRESIDENT
Parfois elles étaient chargées de fonctions officielles, comme servir à boire, dactylographier des documents ou préparer des réunions, mais leur véritable rôle consistait à être à disposition du président pour coucher avec lui. Ces femmes l’accompagnaient lors de ses fréquents séjours prolongés à Kanilai, son village natal. Certaines voyageaient à l’étranger avec lui, avaient l’obligation d’habiter près de la State House par commodité pour le président, n’avaient pas le droit de quitter les lieux sans autorisation et étaient dissuadées d’avoir un petit ami. L’une d’elles, « Anta », a déclaré que Jammeh l’avait repérée lors d’un évènement public. D’après son récit, des collaborateurs du président l’ont embauchée comme salariée du service du protocole et Jammeh a offert de coûteux cadeaux à ses parents indigents. Une autre « protocol girl », Bintu, rencontré par Human Right Watch a déclaré que Jammeh lui avait proposé une bourse pour étudier aux États-Unis. Lorsqu’elle a refusé d’avoir des relations sexuelles avec lui, il s’est mis en colère et l’a renvoyée. Fatoumatta Sandeng, chanteuse a déclaré elle qu’on lui avait ordonné de rendre visite seule au président à Kanilai, qu’on l’avait empêchée de quitter son hôtel pendant trois jours, mais qu’elle avait finalement été autorisée à partir.
MANIFESTATION, CONTRE-MANIFESTATION ET CAN EN EXERGUE
Dakar, 27 juin (APS) – La série de manifestations prévues vendredi à Dakar en lien avec la polémique sur l’attribution de contrats pétroliers et gaziers et la seconde sortie des Lions du foot à la CAN sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
L’As évoque ‘’un vendredi à hauts risque’’ avec les marches annoncées des syndicats d’enseignants, de la Plateforme Aar li nu bokk et de la mouvance présidentielle. La Plateforme Aar li nu bokk manifeste pour réclamer la transparence dans la gestion des ressources naturelles. Dans le même temps, le journal signale que des organisations de la mouvance présidentielle ont prévu des contre-manifestations pour exprimer leur soutien au régime.
Les syndicats d’enseignants seront également dans la rue ‘’pour défendre l’avenir du travail et exiger du gouvernement une gestion transparente des ressources naturelles’’, selon la publication.
La Plateforme Aar li nu bokk a décidé de se joindre à la manifestation des enseignants, ce que le quotidien Enquête qualifie de ‘’cocktail dangereux’’.
La plateforme ‘’a pris la ferme résolution de répondre à l’invitation des travailleurs à leur marche de (ce vendredi) prévue à partir de 15h, de l’école normale supérieur (FASTEF) au rond-point Jet d’eau’’, selon le journal qui se fait également écho de la contre-manifestation des jeunes républicains.
Dans cette ‘’guerre du pétrole’’, Vox Populi constate que ‘’le pouvoir va contre-attaquer’’. ‘’Après les jeunes de la plateforme +Samm sunu rew+, les forces de la mouvance présidentielle entrent en action vendredi et samedi’’.
Il y a ‘’risques de télescopage dans l’air’’ , avertit Wal Quotidien en prévenant que ‘’ça risque de chauffer entre les jeunes du pouvoir de l’opposition’’.
‘’Les demandes d’autorisation de manifester pour ce 28 juin à Dakar, se télescopent’’, selon le quotidien Source A qui parle d’un ‘’vendredi explosif pour le Préfet’’.
Parlant des auditions à la Division des investigations criminelles (DIC) dans le cadre de l’enquête sur l’attribution des contrats pétroliers, la publication relève que ‘’les enquêteurs sont quasiment déçus par les informations que les personnes convoquées ou venues d’elles-mêmes leur ont livrées jusqu’ici’’.
L’Observateur écrit que ‘’Macky Sall est prêt à utiliser tous les moyens légaux pour apporter la lumière sur les sombres accusations dont fait l’objet son jeune Aliou Sall, dans le présumé scandale Pétro-tim’’.
La rencontre Sénégal-Algérie, prévue ce jeudi, pour le compte de la deuxième journée des matchs de poule de la 32e Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroule en Egypte est également au cœur de la livraison des quotidiens.
‘’Faux pas interdit !’’, s’exclame à sa Une Le Soleil qui donne la parole aux sélectionneurs des deux équipes. ‘’Ce match sera difficile’’ (Aliou Cissé). ‘’Un gros morceau nous attend’’ (Djamel Belmadi).
‘’Les Lions vont-ils enfin briser la malédiction algérienne ?’’, s’interroge Vox Populi. Le Sénégal n’a pas encore battu l’Algérie dans un match de phase finale de CAN.
Le quotidien La Tribune revient sur la saisie record de 238 Kg de cocaïne au Port de Dakar et affiche à sa Une : ’’La douane coule un navire de cocaïne’’.
La Douane sénégalaise a saisi, mercredi, à 2h 30, 238 Kg de cocaïne au Môle 1 de Dakar Port. La drogue a été découverte sur 4 véhicules dans un lot de 24 Renault neufs sur un bateau venant du Port de Paranagua (Brésil) et à destination de Luanda (Angola).
PAR ABDOU DIAW
AFRIQUE : LA GRANDE OFFENSIVE RUSSE !
L’offensive enclenchée par Poutine sur l’Afrique, ces dernières années, est loin de s’estomper, eu égard aux initiatives qu’ils ont entreprises pour asseoir leur puissance dans les instances économiques, financières et commerciales du continent
Jadis, si on entendait parler de l’Afrique dans les foras et autres rencontres internationales, c’était pour décrire une image austère du continent. L’évocation de son nom renvoyait d’habitude à la pauvreté, à la faim, à l’insécurité alimentaire, aux coups d’Etat, aux guerres civiles… Mais, ces dernières années, c’est une nouvelle Afrique plus ou moins reluisante qui semble s’offrir au monde. Comme en illustre la forte ruée des grandes puissances économiques qui continuent d’étendre leurs tentacules dans les coins les plus reculés du continent. Au moment où la Chine consolide ses relations avec ses partenaires, les Etats-Unis renforcent leur domination et l’Union européenne densifie sa coopération. D’autres pays comme la Turquie, le Brésil ou l’Inde marquent également leur territoire en Afrique.
La Russie est loin d’être en marge de cette dynamique. Elle imprime de plus en plus son empreinte à travers différents types de coopérations (militaire, économique, diplomatique ou politique). Aujourd’hui, quelques pays sont dans la galaxie russe. On peut citer la Centrafrique où cette présence est de plus en plus visible. En Egypte, les relations sont plutôt tournées vers l’énergie avec la construction de la première centrale nucléaire par la compagnie nationale russe suite à un accord signé avec Le Caire. D’autres pays comme l’Ethiopie, l’Angola, la Namibie et le Mozambique sont également dans le viseur de l’Etat fédéral russe, à travers notamment la coopération militaire.
Autant d’initiatives qui prouvent l’intérêt croissant de la Russie pour le continent où les grandes puissances se livrent à une véritable géo-économie. La Russie se montre plus que jamais déterminée à prendre la place qui lui revient en Afrique, quitte à bousculer l’ordre établi. Une étude de l’Institut français des relations internationales (Ifri), publiée en avril 2019, tente de justifier cette forte affluence en Afrique. Elle explique que cette relance de la politique africaine de Kremlin, qui a débuté vers la fin de l’année 2014, peut se justifier par la conjonction de trois facteurs. Il s’agit des sanctions occidentales adoptées contre la Russie après l’annexion de la Crimée, l’entrée en vigueur de l’Union économique eurasiatique (Uee) et le début des frappes aériennes russes en Syrie (en septembre 2015). La confrontation avec l’Occident s’impose ainsi comme un élément structurant de la politique étrangère russe.
L’offensive enclenchée par Poutine et son gouvernement sur l’Afrique, ces dernières années, est loin de s’estomper, eu égard aux initiatives qu’ils ont entreprises pour asseoir leur puissance dans les instances économiques, financières et commerciales du continent. Pour preuve, le Centre russe des exportations (Rets) a intégré, depuis 2017, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) comme actionnaire. Ceci permet à Moscou d’avoir voix au chapitre dans cette institution financière panafricaine. Mieux, elle a eu le privilège d’abriter, les 20 et 21 juin 2019, la 26ème édition de l’Assemblée annuelle d’Afreximbank qui a enregistré la participation du Premier ministre Dimitri Medvedev et du ministre des Affaires, Sergueï Lavrov. C’est la deuxième fois, après Beijing (Chine), en 2012, que ces rencontres se tiennent en dehors de l’Afrique. Dans leurs interventions, les deux autorités ont réitéré leur volonté de renforcer la coopération russe avec les Etats africains dans des secteurs aussi stratégiques que l’énergie, les finances, les infrastructures, les technologies, le pétrole et le gaz.
Moscou ne compte guère s’arrêter là puisqu’elle annonce déjà la tenue du tout premier sommet Russie-Afrique à Sotchi (Russie) qui aura lieu du 22 au 24 octobre 2019. Cette rencontre, où sont attendus des chefs d’Etat et de gouvernement africains permettra sûrement à Poutine d’huiler davantage ses relations avec le continent et de légitimer sa présence aux côté des autres puissances économiques. Son statut de membre des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) lui ouvre également un boulevard d’opportunités en Afrique. Autant d’initiatives qui ne manqueront pas de créer de la jalousie chez les partenaires traditionnels du continent.
Marches de la majorité présidentielle
Vendredi de tous les dangers. Alors que la Plateforme Aar Linu Bokk a promis d’organiser une manifestation demain sur l’Avenue Bourguiba, pour exiger la renégociation des contrats sur le pétrole et le gaz, «L’As» a appris que des plateformes des forces de la majorité présidentielle organisent eux aussi, demain vendredi 28 juin 2019, une série de manifestations «pour exprimer leur soutien total et déterminé aux politiques publiques mises en œuvre par le Président de la République, barrer la route avec fermeté aux conspirateurs activistes affabulateurs affairistes qui exigent toute honte bue la renégociation des contrats pétroliers signés en bonne et due forme afin de permettre à leurs soutiens et argentiers de s’accaparer de nos richesses minières». Ces organisations de la mouvance présidentielle ont tenu des réunions nocturnes hier pour contrecarrer les manifestations de l’opposition et prouver que Macky Sall reste encore dans le cœur des Sénégalais.
Marche des jeunes de la mouvance présidentielle
C’est qu’on appelle une réponse du berger à la bergère. D’ailleurs, d’aucuns flairent dans leur démarche une certaine provocation. Originaires essentiellement de la banlieue dakaroise, des jeunes de la mouvance présidentielle proches de Aliou Sall, ont porté sur les fonts baptismaux une Plateforme dénommée «Samm Sunnu Reew». Cette plateforme, considérée comme une réplique au collectif «Aar linu bokk», a prévu d’organiser une marche pacifique demain, vendredi 28 juin 2019. La procession partira de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) pour finir à la place de la Nation (ex-place de l’Obélisque). Les partisans de Aliou Sall ne tiennent pas, cependant, à être accusés de provocation. «Nous ne comptons attaquer qui que ce soit. Ce n’est pas une provocation. Nous avons la ferme volonté de marcher pacifiquement pour préserver la plus grande ressource naturelle à savoir la paix et la stabilité nationale», argue leur porte-parole, Ansoumané Sané. Ce dernier et ses camarades disent s’ériger en boucliers contre «les forces obscures dont les agissements sont de nature à saper les fondements de la cohésion nationale». Asouligner que Cheikh Tidiane Dièye et ses camarades de plateforme «Aar Linu Bokk» ont prévu également de tenir leur troisième rassemblement le même jour, à la même heure et à la place de la nation. C’est dire que cela risque de chauffer !
Le FNR veut d’autres démissions
Le Front de résistance nationale (FRN) se félicite de la démission de Aliou Sall à la tête de la Caisse des dépôts et consignations, mais entend qu’il fasse la même chose de la mairie de Guédiawaye. En plus, les leaders du Front espèrent que d’autres démissions suivront et que ce sera là le début d’un processus de clarification intégrale débouchant sur un procès de la vérité et de la justice. Comme les lignes ont commencé à bouger, suite à une mobilisation populaire et citoyenne qui ne faiblit pas, les leaders du Front appellent le peuple à réclamer justice par une forte mobilisation afin que les coupables de tout bord soient punis et que les biens spoliés soient totalement restitués au peuple sénégalais qui en est le propriétaire exclusif. Mamadou Diop Decroix et compagnie sont convaincus que seule la pression populaire et citoyenne peut garantir la poursuite du processus de clarification jusqu’à son terme. Ils continuent de réclamer la déclassification du rapport de l’IGE.
Le FNR en tournée
Restons avec le Front de résistance nationale (FRN) qui va prendre le relais de la plateforme «Aar li nu bokk» dans les régions. En effet, dans le cadre de ses mobilisations populaires le Front a décidé de lancer, dès la semaine prochaine, un vaste plan d’actions qui devra impliquer toutes les coordinations départementales du pays et celles de la diaspora. A cet effet, la conférence des leaders a demandé à tous les responsables aux divers échelons (départements et communes) de se préparer à accueillir les délégations du Front. La mission de ces délégations consistera à travers une démarche participative, à partager avec les populations sur le pétrole et le gaz, mais aussi sur la situation économique globale du pays. Puis que selon eux, la situation économique s’est fortement dégradée et le Sénégal file tout droit vers un ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Pour eux, les hausses annoncées des prix de produits de consommation courante en sont un avant goût amer.
Saisie record de 238 Kg de Cocaïne
Opération du siècle pour les soldats de l’Economie! La Douane sénégalaise a saisi hier, mercredi 26 juin, à 2h30 mn du matin, 238 Kg de cocaïne au Môle 1 de Dakar Port, renseigne le Bureau des relations publiques et de la communication de la direction générale des Douanes. La drogue a été découverte sur 4 véhicules dans un lot de 24 Renault neufs sur un bateau venant du Port de Paranagua (Brésil) et à destination de Luanda (Angola). Ce qui signifie que la drogue était en transit à Dakar. Le produit a été certifié comme étant de la cocaïne par les services compétents. Dans la journée d’hier, une équipe Cynophile de la Douane a mené les investigations d’usage sur place. La procédure est en cours et ce qui est sûr c’est que les douaniers ont passé au peigne fin tous les véhicules du lot.
Krépin Diatta attristé
Dire que Facebook est de la confiture entre les mains de cochons est un euphémisme. Des sénégalais bon teint se sont mis à se moquer du physique du jeune milieu offensif des « Lions » Krépin Diatta. Des attaques de bas étages qui ont fait réagir le joueur. «Je suis très triste de voir certains frères Africains se moquer de moi. Je travaille pour notre beau et cher continent africain et ce que je reçois en retour ne sont que des injures, des moqueries de mes frères. C’est trop méchant de votre part et le racisme vient de là. J’ai besoin de vos encouragements et non de vos injures. Merci à tous ceux qui me soutiennent. Seul Dieu fait ma force et je suis fier de ma personne physique. Vos moqueries ne changeront rien dans ma vie. Mais une chose est sûre, nous sommes tous Africains», dit-il.
Drame à Tambacounda
Une scène horrible s’est déroulée hier à Tambacounda. Un déficient mental a égorgé hier un homme dans la capitale du Sénégal oriental, d’après nos confrères de la «Rfm». L’homme ne s’est pas limité à cet inqualifiable. D’autant qu’il a tenté le même acte avec d’autres individus sans succès. Le déficient mental a réussi, toutefois, à blesser trois personnes. Il a fallu l’intervention de la police pour l’arrêter. Nous y reviendrons avec de plus amples informations.
1023 décès par noyade
Les parents doivent redoubler de vigilance sur les déplacements de leurs enfants en cette période de vacances scolaire. Puisque les statistiques livrées par les sapeurs pompiers sur les noyades font froid dans le dos. La Brigade Nationale des Sapeurs Pompiers renseigne qu’entre 2015 et 2018, 1023 personnes sont mortes par noyade sur l’ensemble du territoire. Les soldats du feu ont confié sur «iRadio» que sur les 1023 décès, 300 ont été sauvés. Les victimes sont âgées entre 07 et 15 ans.
La SDE obtient un avenant de 6 mois
L’Etat du Sénégal a signé, hier, avec la Sénégalaise des Eaux (SDE) un avenant au contrat d’affermage pour la gestion de l’eau potable en milieu urbain et périurbain. D’après la note du ministère de l’Eau et de l’Assainissement parvenue à «L’As», cet avenant n° 10 proroge le contrat en cours pour une durée de 6 mois, à compter du 1er juillet 2019. «Ce nouvel et dernier avenant a donc pour objet, entre autres, d’installer le nouvel exploitant sans affecter la continuité et la qualité des services rendus aux usagers, tout en sauvegardant les droits et obligations des différentes parties», expliquent les dirigeants de la Sde dans un communiqué qui assurent également une bonne gestion du calendrier et des opérations de clôture du contrat avec la SDE. C’est la garantie aussi d’une transition harmonieuse et maîtrisée permettant l’installation et l’entrée en service de la nouvelle société d’exploitation le 1er janvier 2020 et le maintien de l’ensemble des contrats de travail permanents», a indiqué le ministère de l’Eau et de l’Assainissement. Il faut dire que le contrat d’affermage de la production et de la distribution d’eau potable avec la SDE a été initialement conclu le 9 janvier 1996 ; il est entré en vigueur le 23 avril 1996 pour une durée initiale de dix (10) ans, il a fait l’objet de neuf (9) avenants successifs et devait finalement arriver à expiration le 30 juin 2019. En fixant au 30 juin 2019 la fin de cet avenant n° 9 signé le 31 décembre 2018, il était prévu que toute la procédure d’appel d’offres serait bouclée au plus tard au mois de février 2019 pour permettre l’installation du nouvel exploitant le 1er juillet 2019.
Nouveau directeur de Talibou Dabo
Le Centre Talibou Dabo a depuis hier un nouveau directeur. Il s’agit de Lansana Sidibé qui a pris fonction hier, en remplacement du sortant Mademba Sow. Hier, lors de la passation de service l’ancien patron de cette structure sanitaire a soutenu qu’en 17 mois à la tête du centre Talibou Dabo, il a eu à réaliser 17 projets destinés à la prise en charge des enfants vivant avec un handicap. Mademba Sow laisse à son successeur une structure que tout le monde est prêt à appuyer. Il n’a pas manqué de citer le nom de grandes entreprises évoluant dans les télécommunications, les banques ou encore de grandes institutions internationales qui ont soutenu le centre en dons et en argent pour qu’il puisse mener à bien ses activités.
Magal de Serigne Abdou Lahad Mbacké
La capitale du mouridisme va célébrer aujourd’hui le troisième Khalife de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.Il s’agit du magal de Serigne Abdou Lahad Mbacké. Le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le travail (Act), Abdoul Mbaye, à la tête d’une forte délégation, est attendu à la cérémonie religieuse.
Gabriel Bartolini de Vibe Radio blanchi
L’ancien directeur général de Vibe Radio Sénégal, Gabriel Bartolini est lavé de tout soupçon dans l’affaire de trafic de migrants. Bartolini était poursuivi pour les chefs d’inculpation : trafic de migrants, association de malfaiteurs, complicité de faux et usage de faux. Le tribunal de Dakar a donné son verdict vendredi dernier en le relaxant de toutes les accusations. A l’en croire, on a mêlé son nom à une histoire surréaliste montée de toutes pièces. Il se réjouit de la condamnation de l’auteur des faits à une peine de deux ans de prison avec sursis pour faux et usage de faux et une amende 200.000 Fcfa de dommages et intérêts. Gabriel Bartolini a décidé de reverser l’intégralité de cette somme à l’association de soutien des détenus.
La Chine offre un lot d’équipements au CESE
La traduction simultanée au Conseil Economique Social et Environnemental(CESE) sera bientôt effective. L’institution dirigée par Aminata Touré a reçu hier un lot d’équipements de traduction simultanée de la Chine. Ce don va faciliter la communication à l’interne notamment par la traduction simultanée. L’ambassadeur de la Chine au Sénégal, Zhang Xun a indiqué que le matériel comprend un système de conférence numérique, des écouteurs, des ordinateurs et des équipements audio qui sont déjà bien installés dans trois salles de conférence de l’institution. Pour sa part, le secrétaire général de l’Institution, Ibrahima Thioye, a remercié la Chine pour ce don d’un coût de 275.200.000 Fcfa mais également pour l’ensemble des efforts consentis dans le sens du raffermissement des liens entre les deux pays.