LA RÉPONSE TRÈS RÉUSSIE DE BELMADI AUX MÉDIAS SÉNÉGALAIS
Plutôt que de donner son onze de départ avant le match contre le Sénégal (jeudi à 19h) à la CAN, le sélectionneur de l’Algérie s’est amusé à imaginer les différentes compositions probables des Lions du sélectionneur Aliou Cissé
Interrogé par une journaliste sénégalaise sur les éventuels changements qu’il apportera à son onze contre les Lions (jeudi à 19h) à la CAN 2019, Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’Algérie, a préféré dévoiler les tendances pour la composition de ses adversaires.
Assailli de questions sur sa star offensive Riyad Mahrez en début de semaine, Djamel Belmadi a esquivé l’interrogation d’une journaliste sénégalaise sur sa composition d’équipe avec beaucoup d’humour, mercredi. Plutôt que de donner son onze de départ avant le match contre le Sénégal (jeudi à 19h) à la CAN, le sélectionneur de l’Algérie s’est amusé à imaginer les différentes compositions probables des Lions du sélectionneur Aliou Cissé. La séquence a provoqué l’hilarité des journalistes présents. Visiblement, Belmadi a bien étudié l’adversaire.
"Je peux vous donner votre équipe si vous voulez"
"Vous voulez que je vous donne mon équipe? Je peux vous donner votre équipe si vous voulez, a-t-il plaisanté. Vous la voulez? Wague à droite, Kouyaté, Koulibaly, Sabaly, Ndiaye, Diatta, Gueye. Je pense qu’il va choisir Mané à la place de Baldé, Niang et Sarr. Si maintenant il devait changer de système, et opter pour une composition plus offensive, il enlèverait Diatta pour passer à un milieu à deux et il mettrait Mané derrière Niang. Il laisserait Baldé à gauche pour Sarr à droite." Incollable on vous dit.
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
MAIS OÙ EST DONC PASSÉ LE « DIALOGUE NATIONAL » ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Il faut dénoncer ce soit disant dialogue national pour ce qu’il est dans le contexte actuel : un pare-feu, un enfumage, un anesthésiant pour peuple en colère
Comme une marée noire de ...pétrole, l’affaire... du pétrole et du gaz-Petrotim-BBC-Aliou Sall, a recouvert de ses puanteurs pétrodollars, l’autre grosse arnaque post-électorale ; le fameux dialogue national. Vous vous souvenez, on devait enterrer la petite guéguerre post-électorale, se retrouver dans un grand élan d’amour, de paix, sous le baobab à palabres. Que nenni ! Cette petite journaliste, grande fouineuse, emmerdeuse devant l’Eternel, empêcheuse d’escamoter en douce nos dizaines de millions de dollars, téléguidée par la « Grande royale » BBC, vient perturber des plans laborieusement élaborés, qui devaient donner au vainqueur du 24 Février, un quinquennat de farniente. Tout en douceur et en somnolence pour le lion qui devait ronfler cinq ans durant. Il faudra repasser ! La presse de UK (United Kingdom) n’aime pas que ses Majors (comme BP) piétinent les sacro-saintes règles des affaires. La City n’aime pas ça du tout !
La BBC ne pouvait donc pas faire comme les grands groupes et grandes chaînes de radios et télés de nos ancêtres les gaulois : la fermer (ou un traitement à minima) au nom des intérêts des grands groupes de la « Macronie » de se refaire une santé dans les "projets-mirages" d’un président qui rêve d’éternité dans nos mémoires et notre conscience collective. Ces anglais ne font rien comme les autres et, sous leur air de gentlemen policés, de silence respectueux et de flegme inébranlable, ce sont de vrais tueurs des convenances, des mensonges d’Etat, des intégristes de la séparation du pouvoir. Voilà pourquoi ils emmerdent l’Union européenne dans leur farouche volonté de divorcer.
Pour revenir à l’autre machin, faux dialogue et vrai canular, vraie anesthésie pour citoyens en colère, comme pare-feu, c’est devenu un pétard mouillé. Mais qui va coûter cher aux contribuables que nous sommes. Parce que voyez-vous, nos « dialogueurs », qui ne perdent pas le nord et leur confort, ont trouvé que les locaux de la Direction générale des élections n’était pas digne de leurs cerveaux. Résultats des courses, on les délocalise au Méridien président en pleine crise du pétrole pour qu’on ne s’interroge pas : le risque de grandes oreilles et autres petits espions à l’intérieur justifie-t-il ce déménagement qui ne manquera pas d’être coûteux ? On attend la facture à la fin de ces « sénégalaiseries » comme le dit si malicieusement mon confrère Ibou Fall, la plume acerbe et hautement rafraîchissante. Et d’ailleurs, combien de temps durera cette grosse farce ?
Qui ne voit pas que le vrai dialogue national est dans les vendredis de révolte contre les prédateurs de nos maigres ressources ? dans peut-être le défilé devant la Dic et les pandores pour aider à la manifestation de la vérité ; dans les fausses-vraies démissions la main sur le Saint Coran ; dans la cacophonie au plus haut sommet de l’Etat, dans le rappel à la rescousse de ceux-là mêmes qu’on avait viré du gouvernement il y a moins de cinq mois. C’est moins dans les zigzags de la communication gouvernementale que dans les dénis comme méthode de communication. Qu’on me permette un pronostic : Latif Coulibaly et Seydou Gueye ne pourront pas recoudre les fils cassés d’un discours basé sur les mensonges d’Etat. Contrairement à ce qu’on croit, l’éloquence et le bagout ne font de bons communicants, ni une bonne communication : c’est-a-dire crédible.
La bonne communication hors du champ miné des mensonges d’Etat, de ses gouvernances opaques, mais bien dans la franchise vis-à-vis de son peuple : oui, on s’est trompé (de bonne foi ?) en ne suivant pas les recommandations de notre corps de contrôle (IGE) ; en se basant sur un rapport de présence non vérifié et qui semble être travesti a dessein : le dessein de tromper ses décideurs et permettre à des aventuriers de haut vol, qui ont mauvaise presse à la City, de faire main basse sur nos ressources à venir et, au passage, permettre à des intermédiaires et autres démarcheurs de se sucrer. Contrat agricole mon œil ! Que nie du reste (pas sur le Coran) « l’Ingénieur agricole » (agronome ?).
Ce sont toutes ces indélicatesses avec la vérité et la transparence qui feront qu‘aucun communiquant ne viendra à bout de nos doutes ; qu’aucun simulacre de « dialogue » ne pourra enterrer la vérité dans les profondeurs des futurs puits de pétrole, ni anesthésier par les effluves mortelles de nos futurs fûts de gaz.
Il faut dénoncer ce soit disant dialogue national pour ce qu’il est dans le contexte actuel : pare-feu, enfumage, anesthésiant pour peuple en colère. N’est-il pas ridicule et irresponsable, de s’enfermer dans un palace à palabrer alors que d’importantes franges du peuple descendent chaque vendredi pour dire qu’on nous ramène ces milliards qui seraient, ô combien utiles ? Pour payer les dettes vis-à-vis des privés du BTP ou de l’enseignement supérieur, les bourses à temps de nos étudiants, des pistes de production et postes de santé pour nos campagnes, de l’eau pour nos campagnes qui souffrent. Oui, c’est tout ça qu’expriment les marcheurs des vendredis.
NB : on attend la conférence de presse du procureur de la République pour répondre aux propos de bons sens de la présidente de l’Ofnac. Là encore, c’est un gros mensonge qui vient d’être mis à nu. Et ce n’est que le début...
EXCLUSIF SENEPLUS - Si notre actualité est dominée par une crise politique des valeurs, celle-ci procède des mêmes dynamiques : celle des prédateurs soumis à l'ordre occidental contre celle des défenseurs de la cause du peuple, en quête de vérité
Pour faire court, la démocratie sous les cieux africains, c'est un système d'imitations caricaturales de postures, de propos, de protocoles et de proclamations de principes qui, ramenés à la réalité des faits a quelque chose d’irréel, de tragique et parfois de comique… C'est comme si en Afrique, les élites dirigeantes assises sur la destinée de leurs nations « jouaient à la République ». Un jeu de société conçu et codifié par la puissance coloniale à son avantage exclusif. Aux « indépendances » ardemment réclamées par les peuples, les « décolonisateurs » ont substitué un changement de joueurs, en continuant à définir les règles du jeu, prenant bien soin d’être toujours du côté des vainqueurs. Jeu de dupes… C'est ainsi que les élites dirigeantes africaines qui acceptent, sans conditions, les règles définies par les colons, quant à la défense de leurs intérêts, sont promues au-dessus de tous, envers et contre la volonté des Peuples africains. Moyennant enrichissement personnel, familial, clanique et flatteries non méritées, plusieurs dirigeants post coloniaux sont allés jusqu’à faire assassiner les vrais opposants à l'ordre colonial, ceux qui voulaient changer les règles du jeu et non pas seulement les joueurs…
Durant tous les siècles qui ont suivi notre rencontre brutale et meurtrière avec l’Occident, son système esclavagiste et capitaliste, des générations d'hommes et de femmes se sont succédées dans ce déterminisme implacable : opulence au Nord et misère au Sud. Et à chaque génération sont apparus des complices du Sud se contentant des déchets du Nord et s’arrachant leurs subsides. Et comme depuis toujours, ceux-là font preuve de zèle et de servilité pour sacrifier l'avenir de la majorité à l'autel de leur aisance présente. Ils sont juste heureux de devenir les plus riches des pauvres, les borgnes au pays des aveugles. A tout prix. Pauvre et misérable ambition !
Ces hommes politiques et d'affaires , inféodés aux puissances dominantes et garantes du statu quo, sont rémunérés pour leur tristes besognes. Ils sont à l'image du renégat, si bellement décrit par David DIOP, poète révolutionnaire à la plume trempée dans l’encre irréductible du sang des peuples opprimés, à travers son poème intitulé… Le Renégat ( !)
« Mon frère aux dents qui brillent sous le compliment hypocrite
Mon frère aux lunettes d’or
Sur tes yeux rendus bleus par la parole du Maître
Mon pauvre frère au smoking à revers de soie
Piaillant et susurrant et plastronnant dans les salons de la condescendance
Tu nous fais pitié… »
Ces gens-la sont facilement reconnaissables. Ils ressemblent à des greffes irréelles et comiques sur la misère crasse de leurs peuples., Ils se barricadent derrière des limousines aux vitres teintées, remontées pour se cacher des bras miséreux qui se tendent, des doigts émaciés qui accusent…Ils se croient supérieurement intelligents. Ils sont juste moralement indigents !
Mais l'Afrique se réveille. Lentement. Mais sûrement. Et la jeunesse africaine piaffe d’impatience, hurle sa colère et dénonce l’apathie des dirigeants d'un continent béni : riche en ressources naturelles, minérales, végétales, humaines et qui, pourtant, abrite toute la misère du monde. Un continent si jeune face à un monde vieillissant, condamné à un avenir venant d’Afrique…Seul un leadership inspiré nous fait défaut pour nous aider à y voir clair et tirer enfin notre épingle du jeu ! Nous savons ce qu’il nous reste à faire…
Dans ce décor continental, notre petit pays le Sénégal a toujours fait office de laboratoire. Très tôt chouchou de la puissance coloniale, les premières écoles françaises y ont été construites. Saint-Louis du Sénégal, capitale de l'Afrique occidentale…française a été le creuset de modélisation des premières élites africaines occidentalisées. Avec plus ou moins de bonheur, puisqu'au fil du temps, la plupart des grands cadres, sénégalais et africains, se sont ralliés à la cause du Peuple participant aux luttes d’émancipation du Continent. Mais cela, c'est une autre et trop longue histoire…
Mais retenons que les élites, promues par le décolonisateur pour diriger le Sénégal dans tous les secteurs stratégiques, ont toujours été les plus atteintes par le virus de la servilité. L’acceptation implicite que seul le modèle occidental de progrès était concevable. Et que l'avenir n’était pas envisageable hors de la soumission à un ordre du monde dirigé par les puissances occidentales et leurs désidératas. Cet ordre mental et psychologique, l’école française et ses programmes ont eu, pour mission essentielle, de nous l’ inculquer depuis la tendre enfance et de l’enraciner dans notre être le plus profond. A un point tel qu'envisager le monde autrement en devienne terrifiant…Il faut guérir de l’école française, c’est-à-dire décomplexer les savoirs acquis et les filtrer à travers une lecture juste de l’Histoire. Ne plus avaler toutes les histoires qui ne racontent que nos défaites. C'est impératif pour vivre libre !
Tout cela pour dire que, si notre actualité est dominée par une crise politique des valeurs, celle-ci procède des mêmes dynamiques : Celle des prédateurs soumis à l'ordre occidental contre celle des défenseurs de la cause du Peuple, en quête de vérité et de droiture, fortement enracinés dans les valeurs de Justice, d’Indépendance et d’égalité. Les pires de tous les protagonistes de ces dynamiques sociales, politiques et économiques étant ceux qui adoptent le discours des uns en agissant dans le sens des autres… Les hypocrites ! Les opportunistes…
Dans le débat en cours sur la gestion des ressources de notre pays et la mise en perspective de l'avenir de nos enfants, la grille de lecture ne change pas. Les alliances qui se nouent autour des enjeux pétroliers et gaziers suivent les mêmes logiques. L’hypothèque sur nos souverainetés hydrauliques et énergétiques, la cession de nos télécommunications à des capitaux étrangers, l’aliénation, en trompe l'œil, à des privés non identifiables de notre raffinerie à la veille de notre devenir pétrolier entrent dans la même veine de jeux d'ombres… Des ombres malfaisantes qui tirent les ficelles et se ramassent des commissions en milliards indus… Les dynamiques de dénonciation et de résistance, elles aussi, restent dans les mêmes sillages historiques. A armes inégales, seule la Foi fait la différence. Disons le clairement, dans ces batailles, il n'y a rien de personnel. Juste des intérêts qui se cristallisent, des convictions qui s’expriment. Des enjeux qui dépassent nos individualités.
Au demeurant, les Institutions de la « République » postcoloniale n'ont que l'aura de ceux qui sont sensés les incarner pour servir le peuple et ses intérêts supérieurs . Si les hommes et les femmes qui occupent des positions dans l’administration de la République servent des intérêts particuliers ou étrangers, qu'ils soient économiques et financiers ou politiques et stratégiques, ils trahissent les serments tacites ou explicites attachés à l’exercice de certains mandats. Ils devront en répondre devant l’Histoire. Mais à Dieu ne plaise, il est arrivé aussi dans notre pays que des personnalités se dressent envers et contre la tendance générale pour porter le combat des valeurs, défendre et illustrer le courage de dire NON, au préjudice de leurs intérêts personnels, immédiats. Comment ne pas penser à Nafi Ngom Keita, Vérificatrice Générale dont le courage et la détermination devraient inspirer et être cités en exemple ? Avant elle et jusqu’à nos jours , combien de sénégalais anonymes ont opposé une résistance à l’octroi de passe-droits ou d'avantages indus ? Au prix de leur carrière. Dans le secret de leurs consciences. Ils ont de dignes héritiers. Ceux-ci inscriront en lettres d'or leurs noms au Panthéon mémoriel de notre peuple. Ils sont fiers, ils sont grands, ils regardent le monde les yeux dans les yeux…Ils sont journalistes, militants de la société civile, hommes et femmes politiques ou simples citoyens. Ils sont débout pour défendre notre bien commun. Et sous leurs pas résolus, ils tracent les sillons d'un nouvel avenir.
En bref, le droit d'exiger la lumière sur toutes les zones d'ombres qui apparaissent dans la gestion des premiers pas de notre devenir pétrolier, ne doit ni faiblir ni dévier de l’impératif de salubrité publique et de bonne gouvernance qui doit rester le ciment de notre commune volonté de vivre ensemble. Nul n'est au-dessus des lois. Nul n’a le droit de jouer avec le bien commun. Aucun tour de passe-passe ne doit distraire les patriotes sincères et les honnêtes gens. Encore moins ceux qui craignent, par-dessus tout, le Jugement Dernier. Celui, inéluctable devant lequel aucune préséance ne vaudra absolution. La question du pétrole et du gaz n'est pas réductible à de la politique politicienne Sénégalo-sénégalaise. Ses enjeux ont des ramifications géopolitiques et géostratégiques mondiales. Face à cela, le sens des responsabilités aurait dû pousser les autorités actuelles à bâtir un consensus national fort sur la défense et la préservation des intérêts supérieurs de notre pays. Car, face aux majors et autres pays plus puissants que nous, nous ne ferons jamais le poids. Encore moins dans la division. Que de pays détruits sous nos yeux pour permettre aux entreprises pétrolières de forer tranquillement ! Que de braves gens ont vu leurs vies détruites pour l’enrichissement illicite d'une poignée d’individus ! Il est dès lors irresponsable de laisser perdurer un sentiment de concussion, une ambiance délétère de corruption. Dans un environnement sous régional en pleine ébullition, il va falloir inventer des stratégies de sortie de crise à la hauteur des défis qui rôdent : si le chaos s'installe en Mauritanie, on peut parier que la mèche qui va mettre le feu aux poudres de la sous région va s'allumer. Or le Sénégal est en première ligne…
A ceux qui réfléchissent d'anticiper, de prévoir et d’agir. . Je parle à ceux qui pensent un peu à tous ces misérables qui vont y perdre la seule chose qu’ils possèdent : la vie !
LE FRN INITIE UNE JONCTION D'ACTIONS POUR LA GESTION TRANSPARENTE DES RESSOURCES PÉTROLIÈRES
C’est dans le cadre de ces mobilisations populaires que le Front a décidé de lancer, dès la semaine prochaine, un vaste plan d’actions qui devra impliquer toutes les coordinations départementales du pays et celles de la diaspora - DÉCLARATION DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration de presse du Front démocratique et social de résistance nationale (FRN), datée de ce 26 juin 2019, à propos de l’actualité autour de la gestion du pétrole et du gaz.
« La conférence des leaders du Front démocratique et social de résistance nationale (FRN), réunie ce mercredi 26 juin 2019, a examiné les derniers développements de la situation nationale et a arrêté un certain nombre de mesures.
La situation nationale reste marquée par le dossier du scandale sur le pétrole et le gaz. Le FRN réitère sa position en trois points déclinée le 7 juin 2019 :
• démission sans délai d’Aliou Sall de toutes ses fonctions publiques
• déclassification du rapport de l’IGE sur cette affaire et
• appel aux instances compétentes pour que justice soit faite
Le FRN engageait également le peuple sénégalais à réclamer justice par une forte mobilisation afin que les coupables de tout bord soient punis et que les biens spoliés soient totalement restitués au peuple Sénégalais qui en est le propriétaire exclusif.
Deux semaines après cette déclaration, les lignes commencent à bouger suite à une mobilisation populaire et citoyenne qui ne faiblit pas. En effet, monsieur Aliou Sall vient de démissionner de son poste de Directeur général de la Caisse de dépôt et de consignation. Nous osons espérer que d’autres démissions suivront et que c’est là le début d’un processus de clarification intégrale débouchant sur un procès de la vérité et de la justice.
Convaincu que seule la pression populaire et citoyenne peut garantir la poursuite du processus de clarification jusqu’à son terme, le FRN félicite tous les acteurs (politiques et citoyens) qui s’impliquent dans les mobilisations populaires et se réjouit par la même occasion de voir que le gouvernement commence à respecter le droit à la manifestation comme nous le lui avions déjà demandé.
Le FRN va rencontrer dans les prochains jours toutes les forces en lutte en vue de créer une jonction et une unité d’actions.
C’est dans le cadre de ces mobilisations populaires que le FRN a décidé de lancer, dès la semaine prochaine, un vaste plan d’actions qui devra impliquer toutes les coordinations départementales du pays et celles de la diaspora. Il est d’ores et déjà demandé à tous les responsables aux divers échelons (départements et communes) de se préparer à accueillir les délégations du Front. La mission de ces délégations consistera, à travers une démarche participative, à partager avec les populations sur le pétrole et le gaz, mais aussi sur la situation économique globale du pays. Celle-ci, en effet, s’est fortement dégradée et nous conduit tout droit à un ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Les hausses annoncées des prix de produits de consommation courante en sont un avant-goût amer.
Le Front démocratique et social de résistance nationale (FRN) dont la dimension sociale du combat sera davantage affirmée, est revenu sur la situation difficile dans le monde du travail, tous secteurs confondus. Il a saisi l’occasion pour réaffirmer avec force son soutien aux organisations démocratiques syndicales qui se battent pour que les travailleurs cessent d’être les victimes expiatoires d’une situation qu’ils n’ont pas créée. Il invite toutes les organisations membres à apporter un soutien massif à la grande marche du vendredi 28 juin 2019 appelée par les leaders syndicaux à Dakar.
Par ailleurs la plénière des leaders a entendu un rapport sur l’évolution du dialogue politique. Elle a félicité ses plénipotentiaires pour l’important travail qu’ils y abattent dans un esprit constructif et d’ouverture. La publication du décret d’organisation du dialogue devrait permettre d’aller au fond des questions à discuter. »
par Baye Ndiaga Fall
ENTRÉE FRAUDULEUSE DE LOCAFRIQUE DANS LE CAPITAL DE LA SAR
Pourquoi aucune communication publique n'a eu lieu par rapport à la privatisation de cette entreprise, un des fleurons de l'économie sénégalaise d'avant la découverte du pétrole ? L'État n'a pas pris l'option d’une gestion transparente
Au moment où les Sénégalais s'offusquent du scandale de la cession des licences d'exploitation du pétrole, un autre scandale est en train de se dérouler au niveau de la Société Africaine de Raffinage (SAR). Sans que personne n'en pipe mot.
En effet, sans appel d'offres, l'Etat est en train de céder la majorité du capital de la SAR à l'établissement financier Locafrique. Le dernier numéro de Jeune Afrique paru cette semaine évoque la question sous le titre " Hydrocarbures : le sénégalais Locafrique s’offre la SAR".
En soi, la prise de parts majoritaire dans le capital de la SAR par une entreprise sénégalaise n'aurait soulevé aucune question si la procédure était transparente de bout en bout. Malheureusement, l'arrivée de Locafrique dans le capital de la SAR s'est opérée dans la plus totale opacité.
Jeune Afrique écrit à ce sujet "entré dans le capital de la Société africaine de raffinage en 2017, Khadim Bâ, patron de l'entreprise spécialiste du crédit-bail, est aujourd’hui en passe d’en prendre le contrôle."
Le magazine panafricain indique qu'à 35 ans, "Khadim Bâ est sur le point de remporter son pari après plus d’un an de suspense". "À la fin de juin, l’homme d’affaires devrait contrôler 51 % du tour de table (moyennant 70 millions d’euros, soit environ 46 milliards de francs CFA) de la très stratégique Société africaine de raffinage (SAR).
Des questions légitimes méritent d'être posées. Quels sont les avis de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) sur cette décision de cession de parts de l'Etat du Sénégal ? Pourquoi aucune communication publique n'a eu lieu par rapport à la privatisation de cette entreprise, un des fleurons de l'économie sénégalaise d'avant la découverte du pétrole ?
Ce qui est bizarre, c'est la date d'entrée de Locafrique dans le capital de la SAR, année 2017, soit après la découverte du gaz et du pétrole. Les autres bizarreries sont relatives au fait que contrairement à la pratique courante, la SAR n'a pas été évaluée par un cabinet réputé pour déterminer son prix de cession, comme ce fût le cas de la Sonacos au début des années 2000, après la survenue de la première alternance.
La règle est qu'aucune entreprise ne peut-être cédée sans une évaluation exhaustive. Dans le cas de la SAR, le ministre de l'Énergie Makhtar Cissé est interpellé pour dire aux Sénégalais quand est-ce que l'évaluation de la SAR a été effectuée et par quel cabinet d'expertise ?
L'arrivée de partenaires stratégiques financiers dotés de puissants moyens dans le capital d'une entreprise du secteur pétrolier est certes à saluer. Mais, faudrait-il que cette entrée dans le capital soit réalisée de façon transparente, surtout qu'il s'agit dune entreprise publique. En effet, le nouvel arrivant peut venir avec des moyens financiers et un apport important dans le management.
La question qui se pose aujourd'hui est pourquoi l'Etat du Sénégal n'a pas opéré une ouverture de capital transparente pour la SAR ? Des investisseurs sénégalais, entreprises comme personnes physiques, seraient alors entrés dans le capital de l’entreprise publique à privatiser. Par ailleurs, un appel public à l'épargne grâce à l'actionnariat populaire aurait permis à la SAR de s'ouvrir aux sénégalais.
C'est dire que l'État du Sénégal n'a pas pris l'option d’une gestion transparente. Cette privatisation avec l'entrée de Locafrique dans le capital de la SAR est suspicieuse car elle est intervenue après la découverte du pétrole et du gaz. Pourquoi le choix de Locafrique ? Pourquoi subitement vouloir donner la majorité du capital à cette entreprise privée ? Le gouvernement doit fournir des réponses.
D'aucuns pensent que le choix de Locafrique s'est justifiée parce que la SAR était en difficulté. C'est une explication biscornue. En réalité, un cahier de charges aurait pu être dressé ainsi qu'une procédure de cession rendue publique. Et les parts à céder reviendraient alors à l’entreprise ayant fait la meilleure offre.
Sur ce point, c’est le mutisme du FMI et de la Banque Mondiale qui est plus que suspect. Ces deux institutions ont préconisé les procédures transparentes de cessions d'actifs publics.
Pourquoi dans le cas précis de la SAR, c’est subitement l'omerta ? Nous attendons leurs réponses argumentées et celles du gouvernement aussi. Le ministre de l'Énergie Makhtar Cissé est interpellé. Nous osons croire que nous aurons de réponses claires et précises sans faux-fuyants.
WARI S'ALLIE AU CNOSS POUR LES JOJ
Wari s‘engage à coopérer dans la préparation et l’organisation d’évènements sportifs et des activités, et plus spécifiquement dans le cadre de l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2022 que le Sénégal doit accueillir - COMMUNIQUÉ CONJOINT
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué conjoint reçu ce 26 juin 2019 à propos de l’alliance entre Wari et le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), en prélude des prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ 2022).
«Monsieur Mamadou Diagna Ndiaye, président du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) et membre du CIO et monsieur Kabirou Mbodje, président Directeur Général du Groupe Wari ont paraphé un Mémorandum d’entente portant sur un partenariat pour l’appui à l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2022.
La signature est intervenue à l’Hôtel Lausanne Palace, en marge de la Cérémonie de remise des Anneaux d’Or Olympiques et de celle relative à l’inauguration de la Maison Olympique à l’occasion de la célébration du 125ème anniversaire du CIO.
Avec ce Mémorandum, Wari s‘engage à coopérer avec le CNOSS dans la préparation et l’organisation d’évènements sportifs et des activités y relatives, et plus spécifiquement dans le cadre de l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ 2022) que le Sénégal doit accueillir en 2022.
Wari ouvre ainsi la voie au secteur privé sénégalais qui est invité à accompagner le sport et les JOJ Dakar 2022 qui constitue un grand défi pour le Sénégal et pour l’Afrique.
Durant son séjour à Lausanne, Monsieur Diagna Ndiaye prend également part à la 134ème session du CIO, du 24 au 26 juin 2019, au cours de laquelle il fait le point sur la préparation des JOJ 2022, devant les éminents membres du CIO dont le président Thomas Bach, le Premier Ministre de la Suède, le Prince Albert de Monaco, l’Emir du Qatar, la Princesse Anne d’Angleterre, les anciens Présidents de la Hongrie et du Costa Rica, Monsieur Giovanni Malago Président du Comité Olympique italien, ainsi que Madame Kirsty COVENTRY, Présidente de la Commission de Coordination des JOJ 2022 désignée par le CIO.
Les travaux techniques conduits régulièrement entre les équipes de Dakar 2022 et du CIO ont permis de faire des avancées notoires dans la préparation des JOJ Dakar 2022./. »
par Abdoul Mbaye
MON TÉMOIGNAGE À LA DIC
Les plus hautes autorités du pays d’une part, en complicité avec les compagnies pétrolières Kosmos Energy et BP d’autre part, ont fait subir au peuple du Sénégal des torts de très grande importance portant sur leurs ressources d’hydrocarbures
Mon témoignage auprès de la Division des Investigations criminelles (DIC) a consisté à démontrer qu’en attribuant des permis pétroliers au Groupe de sociétés appartenant à Frank Timis, les Autorités sénégalaises concernées ont causé de graves torts économiques et financiers à la Nation sénégalaise.
L’objectif que j’ai recherché est de faire obtenir justice et réparations au Peuple du Sénégal.
Les faits et leur chronologie relatés dans mon témoignage sont constitutifs de faisceaux d’indices accablants permettant de conclure que les plus hautes Autorités du Sénégal d’une part, en complicité avec les compagnies pétrolières Kosmos Energy et BP d’autre part, ont fait subir au Peuple du Sénégal des torts de très grande importance portant sur leurs ressources d’hydrocarbures. Ces deux parties sont parvenues à leurs fins en organisant l’intermédiation active entre elles de Frank Timis et ses sociétés enregistrées dans des paradis fiscaux employant et rémunérant Aliou Sall, frère du président de la République du Sénégal.
En conclusion, j’ai reproché aux personnes citées dans mon témoignage les infractions suivantes :
L’enrichissement illicite que sanctionne l’article 163 bis alinéa premier du Code Pénal ;
La haute trahison que prévoit l’article 101 de la Constitution (Président de la République et Ministres) ;
L’abus de biens sociaux comme ayant exercé les fonctions de manager (Frank TIMIS) et de conseiller (Aliou SALL), pour en déduire que, par leurs qualités, ils sont susceptibles de poursuite du chef d’abus des biens sociaux constitués par les ressources naturelles appartenant au Peuple du Sénégal, protégés par l’article 21 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, intégrés dans le préambule de la Constitution du Sénégal et précisés dans l’article 25-1 de la loi constitutionnelle du Sénégal du 5 avril 2016 ; le directeur général de Kosmos Energy Sénégal et le Président de BP sont également susceptibles de poursuite du même chef.
La complicité de détournement de deniers et ressources publics, corruption, association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux en bande organisée, faits prévus et punis par les articles 45, 46, 152, 159, 238 et 239 du code pénal, 3, 37 et 38 de la loi uniforme n°2004-09 du 6 février 2004 ;
Faux en écriture publique (Aly Ngouille Ndiaye) sanctionné par l’article 132 du code pénal ;
Faux commis dans certains documents administratifs (Aly Ngouille Ndiaye) en vertu de l’article 137 du code pénal ;
Sous réserve bien entendu de toute autre qualification que ces faits pourraient impliquer.
Mes recherches seront poursuivies pour les autres cas d’attribution de permis d’hydrocarbures en violation de la loi et de réglementation sénégalaises afin de mesurer au mieux l’étendue des dégâts causés par les mis en cause avec d’autres complicités.