Les changements effectués à la tête du dispositif de la communication présidentielle avec le limogeage de l’ancien ministre-conseiller chargé de la communication du Président Macky Sall, El Hadj Hamidou Kassé, suite à sa sortie sur Tv5, la semaine dernière, où il déclarait que Aliou Sall a bien reçu la somme de 250 000 dollars (146 millions F Cfa) de Timis Corporation n’est pas suffisant pour noyer cette affaire. La déclaration est de l’expert en communication politique, Dr Momar Thiam. Interpellé hier, lundi 24 juin, il est resté formel en déclarant que la «communication ne va pas tout régler dans cette affaire». Non sans saluer le retour dans le cabinet présidentiel de la fonction de porte-parole du président de la République,
«Je suis de ceux qui pensent qu’en matière de communication, il n’y a pas de meilleurs ou de très mauvais communicants. A mon avis, il y a juste de meilleurs actes que l’on pose en fonction de la conjoncture et du contexte et qui parlent à l’opinion. Il peut aussi y avoir des maladresses en matière de communication mais cela va de soi. Aujourd’hui, si on se réfère au changement de personnel de la communication de la présidence de la République, je pense qu’il y a un aspect positif qu’il faut souligner. En effet, si le président va chercher un porte-parole, je trouve que ce serait une très bonne chose d’autant plus qu’on est quasiment dans un régime à 100% présidentiel et que la personne la plus visée dans ce type de management de l’espace publique, c’est le président de la République.
Donc, ce serait bien qu’il se dote d’un porte-parole, je veux dire le porte-parole du président de la République. Ce qui n’est pas forcément la même chose dans le cadre d’un régime parlementaire où le porte-parole du gouvernement fait également office de défenseur de la position gouvernementale. Mais, étant donné qu’il n’y a plus de gouvernement mais seulement de président de la République, c’est donc une très bonne chose qu’il dispose d’un porte-parole. Maintenant, s’agissant du remplacement du ministre conseiller en communication El Hamidou Kassé par Seydou Guèye, cela dénoterait une chose : de bonne ou de mauvaise foi, le président reconnait qu’il y a eu des couacs au niveau de sa communication.
Cependant, personnellement, je ne pense pas que le changement de personne ou de personnalité ou encore de profil soit suffisant pour enrayer cette roue de la communication qui part dans tous les sens au niveau de la présidence de la République et du gouvernement autour de cette affaire Pétro-Tim. Je ne suis donc pas convaincu que ce changement annoncé va quelque part déplacer le débat en cours sur cette affaire qui a été ébrutée par le reportage de la BBC et sur laquelle, une partie de l’opinion publique avertie est plus ou moins scandalisée pendant qu’une autre se pose des questions donnant ainsi lieu à ce rassemblement grandeur nature sur les Allées du centenaire. Autour de la communication, je pense que cela ne va pas être une réponse intégrale autour de cette affaire mais une péripétie parmi d’autres. Ceci pour dire que la communication ne va pas tout régler dans cette affaire».
«MACKY SALL MONTRE DES SIGNES DE VULNERABILITE QUI FONT PEUR»
Jean Charles Biagui, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l'Ucad, décèle des signes de «vulnérabilité» et de «faiblesse» dans la communication du chef de l'État, à l'aune de l'affaire Petrotim qui secoue le pays
En pleine crise causée par le scandale autour des contrats pétroliers et gaziers impliquant son frère Aliou Sall, le chef de l’Etat, Macky Sall procède à un remaniement de son staff de communication, mais aussi à la restructuration de son parti au niveau des femmes et des jeunes. Un réaménagement qui semble inquiéter l’Enseignant-chercheur en Science politique à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Ucad, Jean Charles Biagui qui y décèle des signes de «vulnérabilité» et de «faiblesse» de sa communication. Le Professeur propose à la place une reprise en main des choses par des actes forts, tel qu’un discours à la Nation, une dissolution du gouvernement et éventuellement une mise en place d’une commission indépendante d’enquête.
«Les remaniements récemment observés au sein du cabinet présidentiel ne font que confirmer les faiblesses considérables de la communication gouvernementale en même temps qu’ils révèlent une importante cacophonie au sommet de l’Etat. Ce dernier semble incapable de mettre au point une stratégie adéquate de gestion de crise. En restructurant son pôle de communication après tant de fautes graves, le pouvoir perd ainsi la bataille de l’opinion. Il montre par ailleurs des signes de vulnérabilité qui font peur. Les tenants du pouvoir sont en train de donner une image peu reluisante de la classe politique dirigeante. Plus précisément, ils donnent le sentiment que nos gouvernants ont des cabinets qui ne comprennent pas les logiques de la communication politique au 21ième siècle ».
FAIRE TRES VITE PROFIL BAS QUAND LES FAITS SONT ELOQUENTS
« Il ne faut jamais donner l’impression qu’on est en position de faiblesse mais il faut faire très vite profil bas lorsque les faits sont probants. Le moment de la communication ne doit jamais vous être imposé par les évènements ou par un quelconque acteur. Il doit résulter d’une stratégie bien définie, coordonnée et dont les finalités sont bien pensées. Comment un gouvernement peut-il confondre information et communication; communication politique classique et communication de crise? A quoi cela sert-il de démissionner maintenant (je parle de Aliou Sall) et de remanier ses «Hommes de communication» lorsque les évènements et les faits ont depuis le début montré une culpabilité presque certaine? »
INCOMPREHENSION DES ENJEUX DE LA CRISE
«En observant les changements opérés au niveau de la structure de communication du président, nous constatons que malheureusement, le pouvoir n’a pas compris les enjeux de la crise. Il semble privilégier des personnalités rodées aux invectives, aux justifications forcées. Bref, à la politique politicienne à la sénégalaise. On met ainsi en avant des personnalités qui utilisent la mauvaise rhétorique, c’est-à-dire cette façon de s’exprimer en tenant exclusivement compte de l’efficacité et en tordant le cou à la logique et à l’éthique. Il est clair qu’il n’est pas facile de convaincre dans cette perspective. Le président Macky Sall et son gouvernement sont donc peu convaincants. Le président de la République devrait d’ailleurs reprendre la main. Au lieu de faire des réaménagements sans issue politique à long terme, il devrait plutôt s’adresser de manière solennelle à la Nation, annoncer la dissolution du gouvernement, mettre à la disposition de la justice toutes les personnes citées dans le “Aliousallgate” et créer une commission indépendante d’enquête».
SEYNABOU NDIAYE DIAKHATE «CLASHE» SERIGNE BASS
La présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac) n’apprécie pas la sortie du procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, sur les dossiers transmis par sa structure.
Venue prendre part à l’ouverture du séminaire de validation de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, elle a exprimé tout son étonnement sur les explications données par le chef du parquet sur les lenteurs notées dans le traitement judiciaire des affaires visées.
Dans sa dernière sortie, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, avait indiqué avoir retourné le dossier du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) rédactrice du rapport afin que des corrections soient apportées. Sa présidente, Seynabou Ndiaye Diakhaté, n’a pas trop apprécié cette sortie du maitre des poursuites. « J’ai beaucoup de respect pour mon collègue, le procureur de la République, mais ça m’étonnerait qu’il puisse nous retourner nos dossiers d’enquête», s’est-elle étonnée hier, mardi 25 juin, en marge de l’ouverture du séminaire de validation du rapport sur la stratégie nationale de lutte contre la corruption. Seynabou Ndiaye Diakhaté a dit par ailleurs que « la procédure pénale en cours à l’Ofnac n’est pas celle qui est prévue dans le Code de procédure pénale ». Et d’ajouter : « l’Ofnac ne travaille ni sous l’autorité ni sous la direction du procureur de la République. Ce sont les officiers de police judicaire et les agents de police judicaire qui travaillent sous son autorité ».
Seynabou Diakhaté trouve en conséquence que c’est à Serigne Bassirou Guèye de hâter le pas dans le traitement des dossiers qui lui ont été remis. « Le dossier du Coud a été transmis au procureur depuis 4 ans. Lui-même, il dit avoir reçu 19 rapports de l’Ofnac. Et aucun dossier n’a été exploité. Je l’invite plutôt à exploiter les dossiers reçus de l’Ofnac pour prendre une décision ». Pour rappel, en conférence de presse le 12 juin dernier, Serigne Bassirou Guèye avait justifié le non traitement du rapport de l’Ofnac sur le Coud par des manquements dans le dossier.
En effet, disait-il, à la fin de l’enquête, les éléments de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), sont arrivés à la conclusion de détournement sur deux montants, dixit le Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, lors de son dernier face-à-face avec la presse. Le premier porte sur une somme de 127.837.530 F CFA qui pouvait, pour lui, être imputée au commissaire-priseur qui était chargé de vendre le matériel réformé du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud). Le second élément qui met en cause l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et ancien directeur du Coud, Cheikh Oumar Hann, aussi bien que le chef du service de l’approvisionnement et l’agent comptable du Coud, porte sur un montant de 82 ou 89 millions, selon des pages du rapport.
Dans la seconde affaire, la difficulté, selon Serigne Bassirou Guèye, c’est qu’il est dit que le chef du service de l’approvisionnement a encaissé l’argent auprès de l’agent comptable et a effectué les dépenses. Il s’est avéré, dès lors, difficile de parler de détournement, dès l’instant que le document a évoqué des dépenses, a soutenu le parquetier. L’autre difficulté relevée par Serigne Bassirou Guèye, c’est que le directeur du Coud de l’époque cité dans cette affaire n’a pas été informé de l’existence du rapport afin qu’il puisse donner ses explications, comme le requiert la justice. Le rapport ne lui a pas été encore communiqué, de même que les personnes qui étaient en train d’exécuter ledit marché, si l’on en croit Serigne Bassirou Gueye. C’est sur cette base, avait-il dit que le parquet a décidé d’un retour du rapport à l’envoyeur qui est l’Ofnac.
Paiement des pensions et des salaires
Les retraités peuvent afficher le sourire. Avant de quitter hier Dakar, le Président Macky Sall a instruit le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo de payer les pensions du mois de juin à partir d’aujourd’hui et des salaires à compter de demain. La Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor va matérialiser cette instruction à partir d’aujourd’hui. Ce faisant, l’argentier de l’Etat Abdoulaye Daouda Diallo met fin à la rumeur faisant état de tension de trésorerie dans le pays.
Le plaidoyer de Amadou Ba à Beijing
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur s’est rendu à Beijing, pour une visite de travail avec les autorités chinoises. A cette occasion, Amadou Ba, qui représentait le président de la République Macky Sall, a pris part à la Rencontre des Coordonnateurs de la Mise en œuvre des actions de suivi des Conclusions issues du Sommet de Beijing du Forum de la Coopération sino-africaine (FOCAC). Il se trouve en effet que Macky Sall co-préside depuis 2018 le FOCAC. C’est pourquoi, Amadou BA a présidé les réunions des ministres des Affaires Etrangères de l’Afrique qui se sont tenues du 23 au 25 Juin à Beijing. Le chef de la diplomatie sénégalaise était accompagné de Oumar Demba BA, Ministre, conseiller diplomatique du président de la République, coordonnateur National du FOCAC et d’une forte délégation.
Le plaidoyer de Amadou Ba à Beijing (bis)
Au cours des réunions de travail, les ministres sénégalais et chinois ont discuté des questions relatives à la coopération bilatérale, au Forum sur la coopération sino-africaine. Ils ont également parlé des questions multilatérales. Dans son intervention, Amadou Ba a plaidé pour l’amélioration des capacités africaines en matière d’élaboration et de présentation de projet structurants. Il a partagé avec son homologue chinois les axes de la coprésidence sénégalaise et lui a assuré la disponibilité du Sénégal à collaborer étroitement avec la Chine pour la consolidation des acquis, le maintien du caractère inclusif et pragmatique du mécanisme et le renforcement de la confiance entre les parties africaine et chinoise. Cela dit, le ministre chinois informé du mauvais procès, fait à son pays depuis quelque temps par certains pays développés, au sujet de la dette des pays africains, alors que son pays est un partenaire de développement dans le financement de projets viables en Afrique. Pour lez chef de la diplomatie sénégalaise, l’endettement de certains pays africains n’est pas lié à la Chine. «A cet effet, le Sénégal est prêt à initier une démarche africaine commune afin d’alléger l’endettement de nos pays, par des innovations dans la mobilisation des ressources et l’exploration de nouvelles sources de financement», indique Amadou Ba.
Mouvement à la Douane
La Direction générale de la Douane sénégalaise vient d’opérer un important mouvement en son sein. Plusieurs inspecteurs des douanes ont été mutés pour équilibrer, nous dit une source. En parcourant la liste des Inspecteurs, on constate que ceux qui étaient les plus en vue à savoir Amadou Lamine Sarr et Issa Niang ont quitté le Port de Dakar. Lamine Sarr est affecté au Groupement polyvalent de recherche et de répression de la Fraude (GPRRF), qui est une unité de la Douane sénégalaise basée à Thiès et Issa Niang occupe désormais le poste de chef section de contrôle différé de la Douane.
Deux nouveaux membres au HCCT
Deux nouvelles têtes font leur entrée au Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). L’Institution dirigée par le Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng va accueillir Sadio Cissé et Mme Ngoné Fall Barro nommés, hier, par le chef de l’Etat. Si le premier n’est pas trop connu, le second n’est personne d’autre que l’architecte, critique d’art jusque-là très proche du Palais. Ngoné Fall Barro est d’ailleurs la commissaire générale de la saison Africa 2020, un événement culturel international qui se déroulera sur le territoire français. Il s’agit d’un champ de réflexion et de créations artistiques, une tribune où les Africains vont s’exprimer.
L’Alliance pour la République
L’Alliance pour la République (Apr) considère la démission d’Aliou Sall de la Direction générale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) comme un acte de courage et d’engagement politique dans un contexte politique marqué par la calomnie, la diffamation et une volonté manifeste de nuire. Pour les membres du parti au pouvoir, cet acte vise incontestablement à contribuer à la manifestation de la vérité, à la suite d’accusations à la fois grotesques et infondées, portées contre un citoyen Sénégalais. Les apéristes soulignent que le Président Macky Sall a fait le choix d’une gestion transparente des ressources attendues de l’exploitation du pétrole et du gaz. Dès lors, le parti refuse toute forme d’amalgame dans la gestion de cette affaire aujourd’hui, pendante devant la Justice. A cet effet, l’Apr exhorte le président Macky Sall à poursuivre la consolidation de la transparence dans la gouvernance des ressources pétrolières et gazières, les acquis démocratiques et ses choix économiques pertinents.
Ndèye Saly Diop Dieng
La nouvelle présidente du mouvement national des femmes de l’Alliance pour la République (Apr) a adressé des remerciements au Président Macky Sall pour la confiance qu’il a placée en elle. Ndèye Saly Diop Dieng s’engage auprès de toutes les militantes de l’Apr à maintenir tous les acquis de son prédécesseur Mme Ndeye Marième Badiane et à poursuivre son œuvre de massification du parti particulièrement dans sa composante féminine. A cet effet, Ndèye Saly Diop Dieng appelle toutes les femmes sans exclusive, à rejoindre la dynamique républicaine instaurée par le Président Macky Sall pour un Sénégal Émergent.
Le G7 Syndicats du secteur de l’Education
Il y a un risque de chevauchement vendredi prochain entre la plateforme «Aar Li nu book» et le Groupe des 7 Syndicats les plus représentatifs du secteur de l’Education nationale si les deux manifestations sont autorisées à Dakar. Puisque les responsables des syndicats d’enseignants qui envisagent une marche vendredi prochain ont été entendus hier par la police de Dieuppeul qui fera un rapport au Préfet. En effet, le G7 soutenu par des centrales syndicales et d’autres organisations compte manifester pour dénoncer la déclaration du Président Macky Sall le 1er mai dernier. Il s’était opposé à toute augmentation de salaire. Ce que les syndicats ne veulent pas entendre parce que le chef de l’Etat avait promis la révision du système de rémunération dans la fonction publique. Même si on ne serait pas surpris de voir des marcheurs réclamer la lumière sur l’affaire Petro-Tim, les enseignants protestent contre les propos du chef de l’Etat et l’arrêt du monitoring sur le système de rémunération des agents de la Fonction publique. Les doléances des travailleurs des autres secteurs, notamment la santé, la justice, le Trésor seront prises en compte.
Disponibilité du furosémide injectable
Le ministère de la Santé et de l’Action a démenti toute rupture du médicament furosémide injectable au Sénégal. C’est la députée Adji Mbergane Kanouté qui avait sonné l’alerte lors d’une visite à Kaolack et à Kaffrine. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale renseigne que la Pharmacie nationale d’approvisionnement(PNA), en charge de l’approvisionnement des structures sanitaires publiques, dispose un stock nécessaire pour permettre une prise en charge correcte des patients et garantir ainsi leur sécurité. D’après les services du ministre Abdoulaye Diouf Sarr, «aucun dysfonctionnement, aucune rupture n’a été noté après vérification. Entre Kaolack et Kaffrine, la disponibilité du produit est bien nette au niveau de l’ensemble des points de prestation autorisés. En plus, indique-t-on, la couverture est aussi bonne sur l’ensemble du territoire national. Le ministère rassure encore les malades que le «Furosémide injectable ou Lasilix » est bien disponible et que toutes ses directions et services travaillent en parfaite synergie et continuent de veiller sur l’accessibilité financière et géographique du médicament.
Mamadou Lamine Diallo compara Aliou Sall à Jammeh….
Le député Mamadou Lamine Diallo fait tourner en bourrique Aliou Sall. Il fait savoir au frère du président de la République que le Coran à la main, c’est du déjà vu avec Yaya Jammeh en Gambie, une tragédie pour le peuple. Le leader du mouvement Tekki rappelle que le président Yaya Jammeh qui avait toujours le Coran à la main a pillé, opprimé, méprisé le peuple gambien pendant plus de 20 ans. Avant déclarer que les Sénégalais ne l’accepteront pas de la famille Faye Sall.
…et invite le peuple à refuser la hausse des prix
Restons avec le député Mamadou Lamine Diallo qui n’a eu de cesse d’alerter sur un éventuel ajustement structurel que le gouvernement dément systématique. Selon le député, le Président Macky Sall qui était à la recherche de plus de 1000 milliards Fcfa finit dans les fourches caudines du FMI et augmente les prix du carburant et de l’électricité. Faisant allusion à Frank Timis, M. Diallo affirme que cette annonce est une nuit noire notamment dans nos campagnes sans électricité et eau potable. Il est évident, dit-il, que le Président Macky Sall fraîchement élu en 2012 a donné un contrat juridique à Franck Timis pour les blocs de St Louis et de Cayar, contre la Constitution et le Code Pétrolier. A l’en croire, le régime de Macky Sall coiffé du bonnet de la prétention, a engagé l’économie dans une spirale d’endettement qui finit dans un ajustement drastique des dépenses. Mamadou Lamine Diallo en veut pour preuves, la décision du Président Sall de fermer des agences et fusionner d’autres et les travailleurs seront dans la rue. Il invite au peuple de refuser l’augmentation des prix.