SEYDOU GUEYE ET LATIF COULIBALY ATTERRISSENT AU PALAIS
Les nominations de l'ancien porte-parole du gouvernement, comme conseiller en communication à la présidence et de l'ancien ministre de la Culture, comme porte-parole de la présidence, sont effectives ce mardi
Annoncées par le Journal L’Observateur dans son édition du lundi, les nominations de Seydou Guèye, ancien porte-parole du gouvernement, comme conseiller en communication à la présidence de la République et Abdoul Latif Coulibaly, ancien ministre de la Culture, comme ministre porte-parole de la Présidence, sont effectives ce mardi. Le président Macky Sall a pris des décrets dans ce sens avant qu’il ne s’envole pour le Japon pour les besoins du Sommet du G-20.
Autre nomination, celle d’Ibrahima Wade, ancien directeur du Bureau opérationnel de suivi (Bos) du PSE, comme coordonnateur du comité d’organisation des jeux olympiques de la jeunesse 2022.
Un chambardement survenu au lendemain de la démission d’Aliou Sall de la CDC et dû limogeages d’El Hadji Kassé, qui était jusque-là le responsable de la communication du Palais.
LE MONDE EST CONFRONTÉ À UN "APARTHEID CLIMATIQUE", SELON L'ONU
D’un côté les riches qui peuvent mieux s’adapter au réchauffement de la planète et de l’autre, les pauvres qui endurent le pire
« Le changement climatique menace de défaire les progrès des 50 dernières années (…) en matière de réduction de la pauvreté », a estimé Philip Alston, le Rapporteur spécial des Nations unies sur l’extrême pauvreté et les droits humains, dans un nouveau rapport.
« Les pauvres ne sont responsables que d’une fraction des émissions globales »
Ce texte, qui sera présenté la semaine prochaine au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, s’appuie sur des recherches qui prévoient que le changement climatique pourrait laisser 140 millions de personnes sans abridans les pays en développement d’ici 2050.
« De façon perverse, alors que les pauvres ne sont responsables que d’une fraction des émissions globales, ce sont eux qui vont faire les frais du changement climatique et qui ont le moins de capacités pour se protéger », a relevé Philip Alston. « Nous risquons de voir un scénario d'"apartheid climatique" où les riches paient pour échapper aux canicules, à la faim et aux conflits, alors que le reste du monde est abandonné à ses souffrances ».
Le traitement de cette menace « terriblement insuffisant »
L’expert a souligné que malgré les mises en garde répétées sur les menaces que représente le changement climatique, cette question reste « un souci marginal ». Il a en particulier critiqué le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme pour ne pas accorder suffisamment d’attention et de ressources à cette question.
« Alors qu’une véritable crise qui menace les droits humains d’un grand nombre de personnes est en train de nous frapper, la méthodologie habituelle des droits de l’Homme qui traite question par question, au coup par coup, est terriblement insuffisante », a-t-il jugé. Les rapporteurs spéciaux sont des experts indépendants qui ne s’expriment pas au nom de l’ONU, mais communiquent les résultats de leurs recherches aux Nations Unies.
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ALIOU SALL OU L'AFFAIRE QUI FAIT TREMBLER LA RÉPUBLIQUE
Le départ du frère du président de la Caisse des Dépôts et Consignations va-t-il faire retomber la polémique ?
TV5 Monde |
Matthieu Vendrely |
Publication 25/06/2019
Nouvel épisode dans le PetroGazGate, l'affaire qui agite le Sénégal depuis début juin. Aliou Sall quitte la direction de la Caisse des Dépôts et Consignations. Le frère du président Macky Sall est dans la tourmente depuis la diffusion d'une enquête de la BBC.
"Je prends ici devant vous la décision de donner ma démission de la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations à compter de ce jour". Aliou Sall prévoyait de faire sa déclaration en public, dans sa mairie de Guédiawaye non loin de Dakar. Mais un rassemblement de ses partisans l'en a empêché. Les manifestants lui demandaient de ne pas jeter l'éponge.
Voilà trois semaines que le frère du président Macky Sall est dans la tourmente. Au départ, une enquête de la BBC. Le reportage dévoile, documents à l'appui, qu'Aliou Sall a reçu, en 2014, une prime de 250.000 dollars de la part du groupe Timis pour lequel il travaille. L'entreprise dirigée par un sulfureux homme d'affaires australien d'origine roumaine, Franck Timis, détient deux concessions pétrolières au large du Sénégal.
Au lendemain de ces révélations, le lundi 3 juin, Aliou Sall convoque la presse. Il soutient alors n'avoir jamais touché cette somme et menace de poursuites.
Mais la pression ne retombe pas. Signe, parmi d'autres, le vendredi 14 juin, une première manifestation de l'opposition est organisée dans les rues de Dakar. Objectif, réclamer la transparence sur les contrats d'exploitation du gaz et du pétrole.
Coup de tonnerre sur TV5MONDE
Le rebondissement survient le mercredi 19 juin. Sur le plateau de TV5MONDE, le conseiller du président Macky Sall en charge de la Communication, El Hadj Hamidou Kassé affirme qu'Aliou Sall a bien touché 250.000 euros de la part de Franck Timis. Il les aurait empochés au bénéfice d'une entreprise lui appartenant, Agritrans. Néanmoins, la défense du frère du président consistant à nier l'existence-même de cette somme vole en éclats. Quelques heures plus tard, les déclarations d'El Hadj Hamidou Kassé font la une de la presse sénégalaise.
Enorme bévue ? Trahison ? El Hadj Hamidou Kassé est à son tour dans la tourmente et sera limogé le lundi 24 juin de son poste de "Monsieur communication" à la présidence. Quant à Aliou Sall, il réfute à nouveau. Cette fois, pas de conférence de presse fracassante, mais un communiqué rédigé par ses avocats.
Le départ d'Aliou Sall de la Caisse des Dépôts et Consignations va-t-il faire retomber la polémique ?
Pas évident, à l'en croire. Dans son communiqué publié lundi, le frère du président accuse : "Toute cette malheureuse controverse, écrit-il, n'est entretenue qu'autour d'un tissu d'amalgames et de contre-vérités destinées à alimenter une autre campagne, plus insidieuse, celle-là, et qui va au-delà de ma modeste personne".
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LE GHANA SE CASSE LES DENTS SUR LE BÉNIN
Largement favoris au coup d'envoi, les Black Stars ont finalement dû se contenter d'un nul face à une sélection béninoise volontaire, et séduisante (2-2)
D'un côté, le Ghana des frères Ayew, vingt participations à la CAN avant celle-ci, pour quatre couronnes au final. De l'autre, le Bénin de Steve Mounié, trois participations, pour autant d'éliminations au premier tour et pas la moindre victoire au compteur. Une affiche a priori totalement déséquilibrée, mais qui a finalement accouché d'un nul assez logique (2-2), et riche en rebondissements.
Il n'a fallu que deux minutes à l'ancien Niçois Mickael Poté pour mettre les Ecureuils devant au tableau d'affichage, à l'issue d'un bel enchaînement. Sauf que Andre Ayew lui répondait quelques minutes plus tard, d'une frappe contrée (1-1, 9e). Un début de match tonitruant, entre deux équipes qui ne fermaient pas le jeu. Le Ghana avait globalement le ballon, et le contrôle du jeu, alors que le Bénin tentait de piquer en contre. Et Jordan Ayew finissait par mettre les siens devant, en solitaire et juste avant la pause (42e). Suffisant pour envisager les trois points ? Pas vraiment.
Poté signe le premier doublé de cette CAN
Remarquables d'envie et de solidarité, les protégés de Michel Dussuyer ne lâchaient rien. Et ils tiraient finalement profit de l'exclusion de John Boye, averti pour la deuxième fois par l'arbitre pour gain de temps (54e) ! Le premier carton rouge du tournoi... A l'affût après un corner, Poté s'offrait un doublé, le premier dans cette CAN (63e), et remettait le Bénin sur les bons rails. Les deux équipes se rendaient alors coup pour coup pour tenter d'arracher la victoire. En vain. C'est donc sur un nul au final assez logique qu'elles rejoignaient les vestiaires...
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
MA RÉPONSE À ALIOU SALL
EXCLUSIF SENEPLUS - Aliou pense que ceux qui ne partagent pas ses schèmes de pensée lui ôtent son humanisme - C'est une peinture effroyable, mais fidèle de la personne qui s’auto-flagelle
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 25/06/2019
Aliou Sall, en présentant sa lettre de démission à ses amis, parents, militants et sympathisants comme il le revendique, n’a pas manqué de clouer au pilori tous ces Sénégalaises et Sénégalais qui n’ont pas approuvé son implication dans la mafia du pétrole et du gaz. Et c’est pourquoi, pour lui, ses désapprobateurs (dont je suis) qu’il considère subjectivement comme ses contempteurs se sont lancés dans une campagne de déshumanisation (sic) pour ne pas dire de diabolisation, mais en travestissant la vérité. C’est donc dire que ces manipulateurs ont usé et abusé du mensonge pour atteindre leur objectif qui est de peindre Aliou Sall, l’ennemi public numéro 1, sous les traits d’un opportuniste situationniste, d’un arriviste qui, par nombrilisme et favoritisme du frère-président s’est fait une fortune en moins de 10 ans grâce au pétrole au gaz.
Mais lorsque le désormais ex-directeur général de la Caisse de dépôts et de consignations (CDC) soutient que « ses détracteurs jouent également de manière indécente sur la corde sensible de populations qui se battent au quotidien pour vivre, voire pour survivre ; qu’ils s’emploient à offrir comme provision, des raccourcis cyniques et dangereux », il ne manque pas, par-là, de réduire cette population souffreteuse comme un vulgum pecus écervelé taillable et corvéable à merci et dont la seule préoccupation est de se remplir le ventre.
En tout cas, son frère de président appréciera ce bout de phrase « populations qui se battent au quotidien pour vivre, voire pour survivre », combien éloquente sur l’état de pauvreté qui a fini par gagner l’essentiel des Sénégalais sous le régime Sall. Merci d’avoir reconnu que nonobstant ce plan de développement (PSE) qui a englouti plusieurs milliards, la masse des Sénégalais dignes, qui ne s’accointent pas avec des vagabonds gangsters milliardaires « pétrolivores », restent empêtrés dans les rets de la pauvreté, pour ne pas dire de l’indigence.
In fine, sur la base d’un manichéisme barbant, Aliou pense que ceux qui ne partagent ses schèmes de pensée lui ôtent son humanisme, voire son humanité parce qu’ils le classent parmi ces Dracula des temps modernes, parmi ces êtres immondes hématophages qui se sustentent du sang des autres. Mais loin d’être une caricature impitoyable, cette image est une peinture effroyable mais fidèle de la personne qui s’auto-flagelle. On est en pleine catharsis. Et en ce qui me concerne, je ne me considère pas comme un loup lâche qui, se noyant dans un océan de haine, hurle concomitamment avec la meute pour maquiller son cri. Ces loups, tels des chiens, bondissent sur les malfaiteurs comme Timis et compagnie pour les empêcher d’accomplir les forfaits.
Pourquoi Aliou agite-t-il de façon sous-jacente le spectre d’une manipulation du peuple que rien n’étaye ? Etrange évocation d’une fictive hypothèse de complot… Il faut savoir se départir de ces pseudo-émotions médiatiques qui s’adossent sur la rhétorique complotiste usuelle selon laquelle des forces obscures tapies dans l’opposition manipulent la conscience populaire pour atteindre leurs cibles qui sont en l’occurrence Aliou Sall et son frère Macky.
Le maire de Guédiawaye a bien fait d’invoquer « Dieu de nous préserve de la méchanceté gratuite, et surtout du mensonge structuré ». Frank Timis et toute sa valetaille qui ont mis les mains dans le cambouis du pétrole et du gaz auraient dû faire de la transparence et de la vérité une vertu dans la conduite des affaires. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, Aliou devait s’auto-appliquer cet axiome qu'il postule dans la vie de tous les jours. Si dans l’affaire Pétro-Tim, la République est ébranlée par des secousses telluriques, c’est parce que, de l’alpha des négociations des contrats pétroliers jusqu’à l’oméga du négoce des aires pétrolifères, le manque de transparence et l’utilisation du mensonge déstructuré, ont prévalu. Dans cette affaire d’association de malfaiteurs, la vérité sur la personne de Frank Timis, ses entreprises, leurs capacités techniques et financières a été ensevelie dans le cimetière des mensonges et des impostures par un quarteron de kleptomanes et de mythomanes. Et c’est ce chapelet de mensonges non encore élucidés sur la gestion de nos ressources naturelles qui explique la révolte des masses populaires.
Comment peut-on expliquer que Pétro-Tim limited qui a bénéficié de Cayar Offshore profond et de Saint-Louis offshore profond puisse signer un contrat alors qu’elle n’est pas encore portée sur les fonts baptismaux ? Comment peut-on expliquer que PétroAsia, société mère de Pétro-Tim puisse naitre 36 jours après sa fille ? Comment expliquer que l’alors ministre de l’Energie, Aly Ngouille Ndiaye, outrepassât le code pétrolier pour soutenir que «PetroAsia est dotée d’une expérience avérée et réussie dans le secteur de l’Energie et notamment dans l’Exploration-Production des Hydrocarbures» pour bénéficier des blocs de pétrole et de gaz cités supra ? Cette entreprise PetroAsia, en vérité, n’avait jamais fait de prospection pétrolière et gazière, encore moins pompé une goutte de pétrole ou un millimètre cube de gaz, pour la simple raison qu’elle n’existait pas encore. Pourquoi ce même ministre a affirmé que « PetroAsia Resources Ltd est une multinationale chinoise contrôlée par des investisseurs », alors que le capital est détenu par un seul et unique actionnaire du nom de M. Wong Joon Kwang ?
Pourquoi comme l’a souligné Bassirou Diomaye Faye dans une récente contribution, Aliou Sall a voulu embrouiller les pistes en déclarant que « M. Abdoulaye Wade avait bel et bien signé le décret approuvant la concession qui a été donnée à Petrotim », alors que ce sont les décrets d’approbation signés le 19 juin 2012 par Macky Sall (Décrets n°2012-597, portant approbation du CRPP d’hydrocarbures conclu entre l’Etat du Sénégal, PETROSEN et PETRO-TIM Limited pour le permis de Saint-Louis Offshore profond et décret n° 2012-596, portant approbation du CRPP d’hydrocarbures conclu entre l’Etat du Sénégal, PETROSEN et PETRO-TIM Limited pour le permis de Cayar Offshore profond) qui donnent effet audit contrat ?
Et la litanie des mensonges sur l’affaire Pétro-Tim pourrait faire l’objet d’un livre sans voir le sujet épuisé.
J’espère comme Aliou l’a signifié dans l’épilogue de sa missive de démission que « demain il fera jour, et que la lumière finira d’avoir raison des ténèbres ». Mais les Sénégalais ne se laisseront pas berner par ces démissions de principe et de circonstance d’Aliou et d’Hamidou Kassé concoctées au palais et ce ballet de personnes-ressources convoquées au niveau de la Division des investigations criminelles pour livrer toute information utile pour l’éclatement de la vérité. Et sans jouer aux Cassandres, il est très probable, si le dossier est piloté par certains magistrats soupçonnés proches du pouvoir, que l’affaire finisse en eau de boudin. Mais l’odeur du sang poursuit toujours un criminel même s’il passe tout son temps à se parfumer. C’est dire que jurer sur le Coran, la Bible ou la Thora pour nier la gravité de certaines grandes évidences peut susciter la compassion mais n’absout jamais un pécheur.
Tanorer : provoquer une mort lente et douce - Etymologie : d’Ousmane Tanor Dieng, géomètre devenu diplomate, qui a bivouaqué comme dircab de Diouf avant que les rênes du PS ne lui soient confiées. Depuis, le Parti socialiste est à l’agonie
Taphaniasser : parler à son patron avec obséquiosité. Etymologie : de Moustapha Niasse, administrateur civil qui a servi avec autant de zèle, les présidents Senghor, Diouf, Wade et Sall, de 1970 à 2019. Directeur de cabinet du président Senghor, puis ministre, sous Senghor et Diouf, éphémère Premier ministre de Wade, Il aura accompagné tous les régimes depuis la première décennie après l’indépendance jusqu’à nos jours, avec, alternativement, des périodes de disgrâce durant lesquelles il se révèlera sous les traits d’un irascible opposant vis-à-vis de ses anciens patrons. Son plus haut fait de guerre : pendant l’installation des comités de parrainage pour la présidentielle de 2019, sa conversation au téléphone avec le président Macky Sall qui donna à l’opinion une idée de sa servilité : « président, yâ nêkh’a liguéyal ! Yow kagne, yâ bâkh rèk… ». Snif. Et après, ça vous étonne qu’il soit resté aux affaires si longtemps ?
Ex : au lycée, il y avait toujours un fayot qui taphaniassait. Par exemple, en portant le cartable du prof ou en dressant la liste des bavards en son absence… Ce n’était jamais le plus brillant, n’est-ce pas ?
Substantif : taphaniassitude. Obséquiosité.
Tanorer : provoquer une mort lente et douce ; euthanasier. Etymologie : d’Ousmane Tanor Dieng, géomètre devenu diplomate, qui a bivouaqué comme dircab du président Abdou Diouf avant que les rênes du PS ne lui soient confiées. Depuis, le Parti socialiste est à l’agonie. Sa dégringolade a fini par un 11 % à sa dernière élection présidentielle, en 2012, pour un parti qui faisait un score de …100 % entre 1963 et 1973. Pour la présidentielle de 2019, il se contente d’être un souteneur du président sortant Macky Sall, qui lui a quand même taillé une institution sur mesure, le Haut Conseil des Collectivités locales. De quoi renoncer à toute ambition, en effet.
Ex : Gérard Senac aurait tanoré Fougerolles s’il avait suivi les consignes de ses patrons. C’est après avoir tâté le terrain qu’il a décidé de relancer l’affaire qui est devenue l’empire Eiffage au Sénégal.
Substantif : tanoreusie. Sorte d’infection incurable qui provoque une mort lente.
Thaïshinguer : faire chuter un puissant. Etymologie : de « thaïshinguer », cri de guerre d’Eumeu Sène, lutteur de Pikine, ancien lieutenant de Mohamed Ndao « Tyson », et qui a désavoué son patron lorsqu’il s’est fait terrasser par Balla Gaye 2, que lui-même Eumeu Sène avait envoyé au tapis quelques années auparavant. Eumeu Sène est devenu le « roi des arènes » après avoir détrôné « Bombardier » qui lui-même avait chipé la couronne à Balla Gaye 2 qui l’avait prise à Yékini lequel l’avait prise à …« Tyson ». Décidément, la terre est bien ronde !
Ex : Idrissa Seck thaïshinguera-t-il Macky Sall, qui a thaïshingué le père Wade sept ans avant ?
Substantif : thaïshingueur. Bagarreur de borne-fontaine.
Thionesecker : donner des leçons de vertus qui ne sont pas les siennes. Etymologie : de Thione Seck, artiste-chanteur, bel canto de la Médina dont les propos sont constamment démentis pas ses agissements. En 1997, juste avant le succès de « Mathiou », il affirmait chercher un autre métier que chanter dans des boîtes de nuit : « l’argent que je gagne ne peut pas financer décemment mon pèlerinage à La Mecque » déclarait-il. Après le succès de « Mathiou », surfant sur l’euphorie ambiante, il tentera d’acquérir une boîte de nuit. Une affaire qui finira devant les huissiers qui le feront explulser. Quant à Ismaïla Fall « Mathiou », une déchirante histoire de droits d’auteur le brouilla avec Thione Seck qui avait pourtant chanté « di nâ la siweul »… Ismaïla « Mathiou » Fall tenta de lancer un parfum « Mathiou-Mathiou », ce qui mit fin à ses relations avec son encenseur qui s’y opposa net. Si ce n’était que ça… Thione, dans la foulée, à peine a-t-il fini d’encenser son épouse dans un tube en lui promettant fidélité, qu’il épousait une jeune femme… Inutile de revenir sur ses déclarations concernant son meilleur ennemi Youssou Ndour : un jour c’est son frère, le lendemain, c’est son ennemi. Bref, des comme ça venant de Thione Seck-bay’ou Waly, il y en a la tonne et le quintal. Sa dernière affaire : pris dans une affaire de fausse monnaie, il jure ses grands dieux que cette fortune colossale devait payer sa tournée internationale… Ses tarifs auraient permis de recruter les Rolling Stones et Paul Mac Cartney, l’ex-Beatles, en première partie !
Ex : les candidats à la présidentielle thioneseckent avec leur programme sans état d’âme. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, n’est-ce pas ?
Substantif : thioneseckerie. Baliverne.
NB : le franc thioneseck existe, passablement semblable au CFA. Mais si vous faites des achats avec, c’est la prison assurée.