Pour Thierno Alassane Sall, un autre 23 juin est «inévitable» dans le cadre des rassemblements du collectif Aar li ñu bokk. Cette journée historique dont les principes défendus sont aujourd’hui «trahis» par Macky Sall, selon Abdoul Mbaye.
Thierno Alassane Sall et Abdoul Mbaye revisitent l’héritage des principes défendus le 23 juin 2011. Et il se ne porte pas bien sous Macky Sall, s’accordent ces deux membres du Congrès pour la renaissance démocratique (Crd). «Si les promesses du 23 juin étaient tenues, on n’en serait pas à cette situation. On aurait eu une gouvernance démocratique, transparente et non un pouvoir entre les mains d’un seul homme qui décide de donner notre pétrole à un aventurier», a déclaré Thierno Alassane Sall dimanche, lors de la célébration des 8 ans du 23 juin 2011 par la Ld/Debout. Se souvenir de cette date historique permet aussi de constater, selon Abdoul Mbaye, le «recul démocratique» dans la gouvernance économique et sociale, contrairement à la volonté du Peuple et des Assises nationales.
«Macky Sall a trahi le Peuple du 23 juin. C’est un reniement parce qu’il a été signataire des Assises nationales, sans réverse», dénonce l’ancien Premier ministre de Macky Sall. Mais qu’à cela ne tienne, prévient le leader de la République des valeurs, cette polémique sur le pétrole peut aboutir à une autre pression de la rue. «Un autre 23 juin est possible avec Aar li ñu bokk. Il est inévitable parce que c’est une loi naturelle. Quels que soient les empires et leur puissance, les pouvoirs et leur puissance, les Peuples ont toujours su, à un moment ou un autre, trouver les moyens de marquer sa souveraineté», ajoute l’ancien ministre de l’Energie de Macky Sall, pour qui le Sénégal «doit écrire une nouvelle page de son histoire».
Abdoul Mbaye : «Ils sont en train de perdre le nord dans leur communication»
TAS de poursuivre : «Pratiquement, toutes les institutions sont couchées et ceux dont on attendait qu’ils portent le flambeau de la résistance et des grandes idées conduisant au progrès d’un Peuple sont en train de manger à la soupe de Macky Sall. Le Président annonce un dialogue national, mais le Peuple répond par le dialogue dans la rue.» D’ailleurs, se réjouit le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), ce «réveil citoyen a déjà commencé et va se poursuivre». Thierno Alassane Sall livre sa lecture sur la sortie de El Hadji Hamidou Kassé : «Ce n’est pas un dérapage.
Durant son interview sur Tv5, il a essayé de maîtriser son sujet avec de fausses réponses bien évidemment, mais qui ont l’air juste parce que ciselées par un orfèvre de la parole. Il voulait achever Aliou Sall qui se cramponne dans son poste. El Hadji Kassé a voulu arracher les doigts de Aliou Sall pour que ce dernier lâche prise.» Abdoul Mbaye de conclure : «Ils sont en train de perdre le nord dans leur communication. Communiquer quand vous défendez le mensonge, la négation de la vérité, ce n’est pas un métier facile.»
UNE EXEMPTION DE PEINE REQUISE POUR WOURY DIALLO
Le procès en appel de l’affaire des faux médicaments de Touba Bélel a été jugé hier à la Cour d’appel du Palais de justice de Thiès.
Le procès en appel de l’affaire des faux médicaments de Touba Bélel a été jugé hier à la Cour d’appel du Palais de justice de Thiès. L’Avocat général a demandé à la Cour de ramener la peine de Bara Sylla, qui a comparu seul à la barre, de 7 à 4 ans de prison ferme, et de faire une exemption de peine pour Mamadou Woury Diallo, son co-accusé, bénéficiaire d’un décret de grâce.
Le procès en appel de l’affaire dite des faux médicaments de Touba Bélel, après deux renvois, a été jugé hier à la Cour d’appel du Palais de justice de Thiès. Bara Sylla, condamné en première instance par le Tribunal correctionnel de Diourbel, à 7 ans de prison, a comparu, seul, à la barre. Son co-accusé, Mamadou Woury Diallo, retranché en Guinée, depuis qu’il avait bénéficié d’un décret de grâce, le 4 avril 2019, n’a pas jugé nécessaire de se déplacer. D’ailleurs, le Parquet général a demandé, à la Cour, une exemption de peine pour le Guinéen.
4 ans requis contre Bara Sylla
Moins chanceux, Bara Sylla, reconnu coupable par le ministère public, d’exercice illégal de la profession de pharmacien, de contrebande et d’association de malfaiteurs, risque, par contre, de voir sa peine réduite de 7 à 4 ans. Il a devant la barre reconnue avoir des magasins et soutenu que les produits en question ne sont pas pharmaceutiques mais des produits de massage. Il a, en outre, nié être de connivence avec Mamadou Woury Diallo. Et sur le montant des produits estimés à 1,350 milliard par l’Ordre des pharmaciens du Sénégal, il dit, devant le président de la Cour, le juge Souleymane Téliko, avoir acquis en Guinée ces produits qui sont d’une valeur de 30 millions de F Cfa. Et le tout a été confié à un certain Alpha Oumar Baldé.
Suffisant pour que son avocat, Me Khamissou Touré, signale que ce dossier «est incomplet». Il plaide : «Dans ce dossier, les conclusions faites à l’enquête préliminaire sont tendancieuses depuis le début du procès. Il y a les numéros de téléphone dans le dossier des nommés Alpha Oumar Baldé, Mamadou Saliou Bâ à qui, dit-on, appartiennent les véhicules qui transportaient la marchandise et un certain Kane, qui gère l’entrepôt qui alimente les vendeurs. Mais ces derniers ne sont pas inquiétés.» Pis, poursuit l’avocat de la défense, «une descente n’a pas été faite chez Bara Sylla par la gendarmerie pour vérifier son officine. Et aucune perquisition n’a été faite». Son confrère, Me Adama Fall, dans la même lancée, a plaidé la clémence du Tribunal parce que, selon lui, «la peine a été très disproportionnée».
L’avocat de l’Ordre des pharmaciens, partie civile dans ce procès, Me Abdoulaye Babou, pour sa part, rappelle : «Nous avons affaire dans ce dossier à une mafia bien organisée. Des gens qui ont décidé de se mettre en marge de la loi et de s’adonner à des trafics qui tuent. Les faux médicaments tuent des milliers de Sénégalais. Les statistiques nous disent que ça tue plus que les accidentés de la circulation. Et malheureusement ce sont des pauvres sénégalais qui en pâtissent.» D’après l’avocat, ce qui montre qu’il y a une forte organisation mafieuse qui n’en est pas à son coup d’essai, c’est qu’«on a réuni 1,3 milliard de F Cfa, pour aller jusqu’en Guinée affréter deux gros camions, les amener jusqu’au Sénégal, à Touba Bélel, et paradoxalement, sans jamais être inquiétés».
Et de s’indigner : «Ces gens-là se nourrissent de ce commerce et y gagnent des milliards et des milliards sur le dos du Peuple sénégalais.» L‘avocat demande à la Cour de maintenir la peine jugée en première instance. Il insistera surtout sur la faiblesse de l’Etat. «Le président de la République, Macky Sall, ne pouvait pas ignorer la grâce accordée à Mama - dou Woury Diallo. Il l’a fait exprès et cela ne l’honore pas.» La Cour d’appel a décidé de joindre ces exceptions de nullité et d’illégalité soulevées par la défense et la partie civile dans le fonds. Le délibéré est prévu pour le 22 juillet
LES MEMBRES DU CONSEIL NATIONAL DU DON ET DE LA TRANSPLANTATION INSTALLES
Après la loi autorisant la transplantation rénale au Sénégal, les 12 personnes désignées pour le Conseil national du don et de la transplantation ont prêté serment devant la Cour d’appel.
Une bonne nouvelle pour les malades souffrant d’insuffisance rénale chronique.
Pour le ministère de la Santé et de l’action sociale qui a donné l’information, « c’est à la suite de la signature le 30 avril 2019 du décret portant nomination des membres du Conseil National du Don et de la Transplantation, que les 12 personnes désignées ont prêté serment devant la Cour d’appel».
Selon la source, ces personnalités auront à effectuer dans le futur un immense travail de régulation. « Elles auront la lourde tâche de veiller entre autres à la sécurité sanitaire et au respect de l’éthique Médicale, d’assurer la transparence, la coordination du don et du prélèvement, la gestion des registres et la coordination des échanges internationaux » lit-on dans le site du ministère de la santé et de l’action sociale.
En attendant que la transplantation rénale devienne une réalité au Sénégal, le ministère de la Santé continue par ailleurs de renforcer les centres de dialyse pour permettre aux personnes souffrants d’insuffisance rénale chronique d’être dialysées. C’est dans ce cadre que le Sénégal a réceptionné un don de l’ Arabie Saoudite composé entre autres de 12 générateurs de dialyse, 12 fauteuils-lits pour les séances de dialyse et d’une unité de traitement d’eau par osmose inverse qui est un système de purification de l’eau contenant des matières en solution par un système de filtrage très fin qui ne laisse passer que les molécules d’eau. Selon le ministre Abdoulaye Diouf Sarr en charge de la santé, le matériel comprend aussi un lot de kits de dialyse pour 5000 traitements et des équipements de soins intensifs dont des moniteurs de surveillance, pousse seringue, tensiomètre.
Les équipements sont évalués à 207 millions de FCfa. « Ces équipements seront installés et mis en service dans les structures sanitaires suivant les priorités » a-t-il indiqué. Et de rappeler : « la maladie rénale touche toutes les personnes, à tous les âges. C’est une véritable problématique de santé publique du fait de sa mortalité et du poids économique important de son traitement. Ce don permettra aussi d’améliorer, de manière substantielle, la prise en charge des malades atteints d’insuffisance rénale chronique ».
PAR Mohamed GUEYE
ALIOU, TEL KARIM WADE
Comme Karim Wade, Aliou Sall a vite oublié que s’il a pu atteindre certaines stations politiques et économiques dans ce pays, c’est d’abord, au-delà de ses mérites propres, à sa filiation qu’il le doit
Le maire de Guédiawaye, Aliou Sall, a finalement annoncé hier, sa démission de son poste de directeur général de la Caisse des dé pôts et consignations (Cdc). Ayant convoqué la presse hier après-midi à la mairie de Gué - diawaye pour une déclaration politique, Aliou Sall n’a pu accéder à ses locaux, car certains de ses «partisans» lui avaient barré la route. Ces derniers ne voulaient pas qu’il annonce sa démission de ses fonctions. Finalement, c’est par voie épistolaire et le biais d’images postées sur le site de dakaractu.sn que le maire de Guédiawaye annoncera sa démission de ses fonctions de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc).Il y a quelque temps, après l’annonce du journal Le Quotidien, ses affidés et lui étaient montés au créneau pour affirmer de toutes leurs forces que jamais M. Sall ne quittera ce poste, parce qu’il n’avait rien à se reprocher. Comme Le Quotidien l’avait annoncé, Aliou Sall garde ses fonctions à la tête de la mairie de Guédiawaye.
Au-delà du côté comique et ridicule du vaudeville que ses amis et lui ont joué hier après midi, une seule chose émerge pour l’opinion nationale : Aliou Sall a fini par quitter ses fonctions à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Puisque, depuis qu’il avait annoncé dans son n° 4888 du week-end du 8 juin qu’il allait être limogé desdites fonctions, le frère du président Macky Sall avait classé Le Quotidien parmi ceux qui le combattraient et semblé vouloir faire un point d’honneur, pour ses partisans et lui, de ne pas partir. Certains avaient même pensé qu’il s’agissait de faire mentir Le Quotidien. Il avait même eu l’audace de déclarer qu’il allait renoncer à ses fonctions au mois de septembre. Qu’est-ce qui a changé pour qu’il parte plus tôt ?
Nous avions publié une information que nous avions recueillie à très bonne source, mais dont l’évolution et la mise en œuvre ne dépendait pas de nous. Que Monsieur Sall décidât de prolonger une crise politique qu’il aurait pu éviter au régime de son frère et que ce dernier, par faiblesse, le laisse faire, ne porte aucun préjudice au journal Le Quotidien. Au contraire, cela ne faisait que mettre à nu les tares de ce pouvoir.
La lettre ouverte qu’il a publiée hier, pour ne pas l’avoir pu lire lors de son point de presse convoqué à Guédiawaye, démontre à quel point Aliou Sall se croit au centre du Sénégal. Le parallèle a été fait depuis longtemps, et lui ne fait que l’accentuer, hélas ! Toute son attitude dans cette affaire a fait penser à Karim Wade, au plus fort de la puissance de son père. Dans une missive adressée aux Sénégalais, le fils du Président Wade, accessoirement Super-ministre de son père, se plaignait de n’être pas aimé des Sénégalais. C’est quasiment les mêmes termes qu’utilise Aliou Sall quand il dit : «C’est une campagne visant à me ‘’déshumaniser’’ (le mot n’est pas trop fort), parce que c’est de cela qu’il s’agit, une campagne qui présente l’autre (toujours moi) comme le méchant face aux bons, celui qui s’abreuve du sang et de la sueur du Peuple sénégalais, le personnage sans foi ni loi qui nargue un Peuple exsangue.» Son «jumeau» Karim, lui, disait : «Jamais dans l’histoire du Sénégal, un homme public n’a reçu autant de coups, de propos diffamatoires et outrageants. Systématiquement, je suis l’objet de graves accusations, de profondes détestations, d’attaques hallucinantes…»
Comme Karim Wade, Aliou Sall a vite oublié que s’il a pu atteindre certaines stations politiques et économiques dans ce pays, c’est d’abord, au-delà de ses mérites propres, à sa filiation qu’il le doit. Et tous ceux qui disent le soutenir le font d’abord pour se faire bien voir de son frère le président, au-delà d’autres considérations. Même si beaucoup de points sont sujets à caution dans cette enquête de la Bbc, elle lui reproche tout de même de s’être arrangé pour encaisser, sur le dos du peuple, une partie des 6 000 milliards de francs Cfa de royalties. Beaucoup se sont révoltés de ce que, pour une somme près de 20 fois moindre, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, a été dépouillé de son mandat et croupit en prison. Là où Karim Wade également est passé pour avoir détourné des sommes moins colossales.
En ne voulant y voir que des attaques politiques, Aliou Sall a fait de cette affaire un débat politique sénégalo-sénégalais. La lecture du mémorandum du gouvernement au ministère des Affaires étrangères lui a décerné une dimension internationale. C’est dire donc que son départ de la Cdc intervient quelque peu tardivement et risque de ne pas éteindre les flammes. S’il se confirme que le porte-parole du chef de l’Etat, M. El Hadj Kassé, a aussi été limogé, ce double départ passera plus comme une opération destinée à en finir avec la cacophonie dans la communication officielle de cette affaire. El Hadj Kassé a, entre autres, affirmé que Aliou Sall avait encaissé 250 mille dollars de Petro Tim à travers Agritrans. Ce que l’intéressé persiste à nier. De quelque côté que se situe la vérité, il faudra bien la débusquer et l’établir.
Ce sera le rôle de la justice et il faudra que le procureur prenne sa mission au sérieux, car il ne s’agit pas que de l’honneur et la réputation de Aliou Sall. Il s’agira aussi de démontrer que, comme le président Macky Sall et ses fidèles persistent à dire, il a été éliminé toute part d’ombre dans la gestion de nos ressources du sol et du sous-sol, même maritime.
DEF’ART OUVRE DE NOUVELLES PERSPECTIVES
Composé d’un bâtiment, d’un restaurant et d’un espace d’exposition, le siège de Def’art devra permettre aux acteurs culturels de mener à bien leurs activités afin de développer les cultures urbaines à Diofior.
Le mouvement Def’art de la commune de Diofior a inauguré ses nouveaux locaux. Subventionné par le Fonds de développement des cultures urbaines (Fdcu) et d’un montant de 3 millions de F Cfa, Def’art compte faire de son mieux pour développer les cultures urbaines dans cette localité.
Pour leur structuration, le mouvement Def’art de la commune de Diofior a bénéficié de l’appui du Fonds de développement des cultures urbaines (Fdcu). Il a, en effet, reçu une enveloppe de 3 millions de F Cfa en 2018. Ce qui a permis de disposer d’un siège que Def’art a inauguré avant-hier, samedi 22 juin à Diofior.
Composé d’un bâtiment, d’un restaurant et d’un espace d’exposition, le siège de Def’art devra permettre aux acteurs culturels de mener à bien leurs activités afin de développer les cultures urbaines à Diofior. « Le centre va permettre aux artistes de se regrouper pour pouvoir dérouler leurs activités parce que c’est ce qui manquait aux artistes de Diofior », a déclaré le coordinateur de Def’art, Lyco Bakhoum.
Les acteurs culturels comptent diversifier leurs activités pour pouvoir s’autonomiser. Une idée que soutient le maire de Diofior, Youssou Diop. « Il vaut mieux de penser à d’autres activités génératrices de revenus car c’est des jeunes qui sont très responsables et ils participent à toutes les activités citoyennes de la commune », dit-il. Il se dit prêt à accompagner les membres du mouvement Def’art. Venue prendre part à l’inauguration du siège de Def’art, la coordinatrice du Fonds de développement des cultures urbaines Atta Seck a fait savoir que leur objectif consiste à booster l’entreprenariat culturel. « Nous sommes contents de ce que nous avons vu et des perspectives qui se dessinent, nous sommes rassurés de voir que nous avons affaire à des jeunes responsables qui ont conscience que l’engagement est la base de tout », a dit Atta Seck. Il s’agit, selon elle, d’encourager les jeunes à utiliser leur potentialité et à s’autonomiser. « Il faut essayer de voir les points de rencontre entre la culture avec le tourisme, le tourisme culturel est un projet à développer Nous voulons aider des jeunes à s’autonomiser par la formation, la structuration et la mobilité.», a-t-elle ajouté.
Atta Seck invite ainsi les jeunes à beaucoup plus de détermination dans le travail pour un bon usage des fonds. Mis en en place par le Président de la République Macky Sall, le Fonds de développement des cultures urbaines est doté d’un financement de 600 millions. Il est destiné à encourager l’entreprenariat culturel afin que les artistes puissent vivre de leur art en subventionnant des associations.
Par Abdoulaye THIAM
DES RAISONS D’Y CROIRE !
Le trophée ! Augustin Senghor a lâché le mot. «Je vous promets le trophée si nous atteignons la finale».
Mieux, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), accepte avec humilité le statut de favori que beaucoup d’observateurs attribuent aux «Lions». Un statut qui est loin d’être usurpé. C’est un travail de longue haleine qui a abouti à un tel résultat plus qu’enviable. Aujourd’hui, le Sénégal compte dans ses rangs, l’un des plus grands joueurs d’Afrique.
Sadio Mané est également, sans exagération aucune, dans le Top Five des meilleurs joueurs de la planète. Point de chauvinisme ! Ce ne sont que des faits. Rien que des faits. Quid de Kalidou Koulibaly ? Nous vous renvoyons aux propos de Diégo Maradona sur le colosse sénégalais. Mais aussi de l’artiste italien Franco Baresi. Que de dire également d’Idrissa Gana Guèye, Mbaye Niang, l’insouciant Krépin Diatta, Youssouf Sabaly, Salif Sané etc. Mais au-delà de ces individualités qui ont davantage fait connaître le football sénégalais à travers le monde, la sélection nationale est en passe de devenir une équipe.
Du 5 mars 2015, date à laquelle, Aliou Cissé a été propulsé à la tête de l’équipe nationale, beaucoup de choses ont été faites. Positivement. La tanière a été assainie et il y a de plus en plus de générosité dans les efforts. La concurrence reste saine. Le banc soutient les titulaires, tout en se donnant à fond lors des séances d’entraînement, comme ç’était le cas hier où chaque joueur a essayé de démontrer à Aliou Cissé, qu’il mérite bien sa place. Au niveau fédéral, les choses semblent être maitrisées notamment la logistique et l’organisation. Quant à l’Etat, il ne lésine plus sur les moyens pour mettre la sélection nationale A dans d’excellentes conditions de performance. Il ne reste qu’à retenir les leçons du passé. Parmi celles-ci, aucun match ne se gagne à l’avance. Mieux de fait de disposer de la meilleure sélection sur le papier, ne fait du Sénégal, de facto, le futur vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations.
La France de 2002 arrivée au Mondial asiatique avec trois meilleurs buteurs des championnats d’Italie (Trézéguet), d’Angleterre (Henry) et de France (Djibril Cissé) mais aussi avec le meilleur joueur du monde à l’époque, Zinédine Zidane, a été renvoyée au bercail dès le premier tour. Pis, sans avoir inscrit le moindre but. Alors que le monde salivait à assister à une finale Argentine de Gabriele Batistuta et la France de Zizou, le Brésil et l’Allemagne en avaient décidé autrement.
Contentons de ce seul exemple. D’ailleurs, notre sélection s’est souvent vue coller l’étiquette d’hyper favori, notamment en 1965, 1968, 1986, 1990, 2002, 2004, 2006, 2012, 2015 et 2017. Et pourtant, nous restons sur une finale perdue en 2002 à Bamako au Mali. La vitrine de la FSF n’est ornée par aucun trophée. Mais, comme les autrefois et sans insulter l’avenir, nous avons cette année-ci encore, de bonnes raisons d’y croire. Pourvu que cette année soit enfin la bonne. Que les Lions rugissent pour obtenir une belle Teranga EN d’un peuple reconnaissant et patient
«IL FAUT SORTIR DE CET ENSEIGNEMENT THEORIQUE ET ABSTRAIT»
Moussa Mbaye estime que l’enseignement sénégalais est théorique et abstrait. Il veut que les investissements soient orientés vers les dimensions pédagogiques et qualitatives.
De ses 30 années d’expériences dans l’éducation en tant que psychologue-conseiller en orientation scolaire et professionnelle, le président du Conseil d’administration (Pca) de la Cosydep pose un regard sur le système éducatif sénégalais. Entre les résultats des examens nationaux en deçà des attentes, l’instabilité de l’école publique sénégalaise et un curriculum loin d’être adapté aux réalités économiques, sociales et culturelles, Moussa Mbaye estime que l’enseignement sénégalais est théorique et abstrait. Il veut que les investissements soient orientés vers les dimensions pédagogiques et qualitatives. Ceci est possible, dit-il, grâce à un courage politique pour transformer l’école telle que reçue du colon.
L’année scolaire 2018/ 2019 s’est déroulée sans perturbation. Les syndicats d’enseignants ont déposé les armes, au grand bénéfice des élèves et des parents d’élèves. Quel regard la société civile pose-t-elle sur cette donne assez nouvelle ?
Cela correspond à nos attentes et appels à tous les acteurs. Nous avons toujours œuvré pour dégager ce stress des parents, si l’année scolaire est valide ou invalide. Le quantum horaire est grugé, malgré les milliards investis. Il est temps qu’on sorte définitivement de cette situation parce que le monde avance à grande vitesse. Nos enfants ont besoin d’être renforcés pour faire face aux défis. Il est hors de question de perdre du temps, surtout quand nous sommes dans un pays dont la situation n’est pas reluisante. L’absence de grève est une bonne chose. Il ne faut pas qu’il soit une accalmie. Le système doit être définitivement stabilisé pour s’attaquer désormais aux véritables défis de l’école. Le fonctionnement normal d’une école doit être la routine. Ce qui suppose que les acteurs fassent des efforts. On doit profiter de ce moment pour trouver de véritables réponses. Nous demandons à l’Etat d’avancer dans le respect de tous accords.
Beaucoup de temps perdus durant cette dernière décennie. Le quantum horaire a été fortement affaibli par les grèves des enseignants. Une réflexion ne devrait-elle pas être faite dans ce sens pour corriger ces facteurs bloquants d’une éducation de qualité ?
Il faut prendre du recul et de la hauteur pour engager une telle réflexion. C’est pourquoi nous avons initié durant les vacances pour l’école. C’est une manière pour nous de trouver des palliatifs. Nous avons mis l’accent sur le suivi des résultats scolaires. Que l’on puisse apprécier l’évolution sur une dizaine d’années comment les résultats scolaires ont évolué, quels facteurs d’explications de l’échec ou de réussite. Nous devons avoir une approche scientifique pour bien maitriser la situation dans laquelle nous sommes.
L’école publique sénégalaise cherche la voie de la qualité. Les résultats des évaluations nationales sont en deçà des attentes. Le taux de redoublement et d’abandon est élevé. Quel est le véritable problème du système éducatif sénégalais ?
Le premier problème de l’école reste l’instabilité. En plus, nous devons aussi nous pencher sur le cas du système en termes de pertinence et d’adéquation. Nous n’avons pas encore le curriculum adapté à nos réalités économiques, sociales et culturelles et bien maitrisé par les acteurs. Nous allons avoir de façon structurelle des taux de réussite assez bas et des taux d’insertion assez faible. Car, le système sort des profils qui ne sont pas en cohérence avec la situation. Il existe toujours ce défi de refonder notre école. Plusieurs modèles existent sans être valorisés. Le système éducatif doit répondre aux caractéristiques du Sénégalais que nous voulons. Nous avons enregistré plusieurs essais, notamment des états généraux de l’éducation et les Assises nationales de l’éducation et de la formation. Des éléments de consensus ont été dégagés, mais cela se heurte à un écosystème d’acteurs qui n’est pas prêt pour faire les transformations. Tout comme il existe un manque d’implication des acteurs à la base. C’est pourquoi nous orientons nos efforts pour que les communautés s’intéressent à l’éducation et s’engagent en suivant les écoles : une exigence citoyenne, transparence et réédition des comptes.
Quelle part de responsabilités de tous les acteurs (Etat, enseignants, communauté et société civile) sur cette situation ?
L’Etat a une responsabilité constitutionnelle par rapport à l’éducation. Ce qui n’empêche pas aussi à l’engagement des autres acteurs. Pendant de longues années, nous assistons à une révision du curriculum portée, par l’Etat du Sénégal, mais par un partenaire étranger. C’est symptomatique. C’est important d’être souverain et stratégique pour la rédaction ou la révision d’un curriculum. Cela doit être une priorité de l’Etat. De l’autre côté, les besoins des Sénégalais qui sont dans les daaras, écoles communautaires de base, ne sont pas pris en charge. Nous n’arrivons pas à synthétiser tout cela. Ce n’est pas un défaut de volonté, mais de courage politique pour transformer l’école telle que reçue du colon. Nous attendons que l’Etat s’y engage de façon résolue. Nous avons fait des expérimentations de l’introduction des langues nationales. On ne voit pas une détermination à l’étendre. On n’a pas de temps à perdre. Il y a un défaut de vision stratégique affirmée. Il faut vraiment qu’on aille de l’avant pour que les jeunes sénégalais et africains puissent se mouvoir dans un monde sans cadeau. Le système éducatif doit valoriser des formes plurielles.
400 milliards FCfa annuels pour le ministère de l’Education. Pensez-vous que le financement est efficient ?
Le taux d’investissement du Sénégal sur l’éducation est acceptable par rapport à son produit intérieur brut (Pib), mais avec des résultats moindres. Nous avons un problème de contenus et d’orientation des programmes mais aussi de la gestion des ressources. Le cartable de l’écolier est minime par rapport aux milliards investis. Une grande partie est consacrée au fonctionnement. Il faut investir dans les dimensions pédagogiques qualitatives. Ceci nous permettra d’avoir la qualité que nous voulons. En 2019, nous avons toujours des enfants sénégalais en dehors du système et la question des abris provisoires. Il faudra qu’on trouve des solutions pour mieux gérer l’argent investi pour des résultats plus cohérents. Il faut mettre sur pied des initiatives de mobilisation des ressources domestiques. Je dois préciser que la mobilisation des ressources est une chose, c’en est une autre de les dépenser.
Sur quels leviers pourrait-on s’appuyer pour atteindre l’objectif de développement durable n°4 : assurer l’accès de tous à une éducation de qualité… ?
La qualité et l’inclusion constituent une faiblesse du système. La transformation se fait dans la responsabilisation. On doit donner beaucoup plus de pouvoir aux communautés, notamment dans la pédagogie et la gestion financière. La politique déconcentration doit être effective. On avait dit qu’il faut tenir des réalités de la localité dans la conception de curriculum. Il s’agit de valoriser l’histoire locale et sortir de cet enseignement théorique et abstrait sur lequel on enferme nos enfants. On ne peut gérer l’éducation de façon cloisonnée. Les ODD sont transversaux. L’éducation doit porter l’agriculture, aussi bien ce secteur, l’industrialisation et l’artisanat doivent proposer des contenus pour permettre aux gens d’apprendre des choses concrètes.
Vous bouclez votre deuxième et dernier mandat à la tête du conseil d’administration de la Cosydep. Quel bilan ?
La Cosydep avait démontré une capacité de mobilisation, de veille et d’alerte de la société civile. Durant ce mandat, la structure est montée en puissance pour le développement de l’éducation. Nous avons apporté une contribution significative avec des initiatives. Le Bilan est positif avec des résultats probants sur tous les chantiers de l’éducation. Nous avons incité les écoles à démarrer les enseignements le jour même de l’ouverture des classes, à travers Ubbi Tey, Jàng tey. Tous nos programmes font l’objet d’audit pour une gestion transparente. Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, préside l’ouverture suivie d’un forum citoyen d’échange multi-acteurs sur l’éducation publique gratuite et inclusive de qualité pour tous. La 4éme assemblée générale ordinaire sera précédée d’un Forum Citoyen, un important moment d’échange multi-acteurs, qui permettra d’évaluer dans quelle mesure le droit fondamental à une éducation publique gratuite et inclusive de qualité pour tous tendre à devenir une réalité, avec en ligne de mire les principes d’équité et de non-discrimination.
LE SENEGAL SE DOTE D’UN CENTRE DE TEST DES SYSTEMES
L’école Supérieure de polytechnique de Dakar et l’Ecole polytechnique de Lausanne (Suisse) ont tissé un partenariat pour la construction d’un centre de test des systèmes solaires.
Le lancement officiel du nouveau joyau a eu lieu hier, lundi 24 juin. Ce centre a pour mission dans un premier temps de tester et labéliser les modules photovoltaïques provenant de divers marchés.
L’énergie solaire est sous-exploitée au Sénégal malgré le potentiel qui reste très élevé. C’est du moins l’avis des initiateurs du centre de test des systèmes solaires, en l’occurrence les deux écoles polytechniques Dakar et Lausanne qui ont mis en place cet outil dont le dispositif permet de diagnostiquer la qualité des installations. « L’Afrique, le Sénégal en particulier, a pris le pari de gagner cette transition énergétique, c’est-à-dire de passer de l’énergie fossile vers les énergies renouvelables», explique l’universitaire Cheikh Mohamed Fadel. Avant de relever que les préoccupations sur la qualité doivent être au cœur de tout projet d’installation solaire.
A l’en croire, le centre sera pour les étudiants une sorte de laboratoire pour venir faire leurs recherches, pour les outiller en capacités de connaissances. « Un étudiant qui a besoin de faire des recherches dans n’importe quel type de panneau photovoltaïque, il peut amener son panneau solaire et faire les mesures nécessaires qui lui permettent de pouvoir travailler et de déceler les erreurs ».
Venu présider la cérémonie, le directeur général de l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER) s’est réjoui de la création d’un centre du genre. Selon lui, « l’électrification rurale est au centre des préoccupations du gouvernement, nous avons mis l’accent sur le défis de la durabilité, à savoir que tout ce que nous devons utiliser pour améliorer les conditions de vie des populations en milieu rural doit répondre à la qualité et satisfaire les besoins de la population». Abordant les coûts d’électricité sur les ménages, il affirmera ceci : « Jusqu’à la fin de l’année 2018, on avait pratiquement deux Sénégal, un Sénégal urbain qui bénéficie de l’électricité à moindre coût, à des prix qui sont relativement abordables, et un autre Sénégal rural où les coûts d’accès à l’électricité étaient très élevés.
Fort heureusement, le gouvernement du Sénégal sous la conduite du président Macky Sall a mis en place l’harmonisation tarifaire. Le fait de réaliser l’équité sociale pour dire qu’au Sénégal partout quel que soit l’opérateur qui doit alimenter le client, on doit pouvoir payer le même tarif».
A signaler que tous les maillons impliqués pour la fourniture d’électricité au Sénégal ont été représentés pour rehausser la cérémonie de lancement du centre de test des systèmes solaires
Dakar, 25 juin (APS) – La démission d’Aliou Sall de son poste de directeur de la Caisse des dépôts et de consignations (CDC) est le sujet en exergue dans les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le maire de Guédiawaye Aliou Sall a annoncé lundi sa démission de son poste de directeur de la Caisse des dépôts et de consignations (CDC) pour, dit-il, dans une déclaration publiée sur sa page facebook, "laver [son] honneur sali’’.
Alors qu’il devait faire une déclaration dans les locaux de sa mairie, l’ex-patron de la CDC s’en est vu empêcher par ses sympathisans et des militants de son parti, l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir). Opposés à sa démission, ces derniers se sont en effet fortement mobilisés devant l’entrée de l’institution municipale pour lui en bloquer l’accès. Aussi a-t-il dû se résoudre à publier sa déclaration sur sa page facebook.
Sous le feu des critiques depuis la parution d’un documentaire de la BBC l’accusant d’avoir reçu des pots-de-vie dans le cadre de l’octroi d’un contrat pétrolier à l’homme d’affaires roumain Frank Timis, il a finalement choisi de jeter l’éponge.
’’Pour dire enfin, que, fort de la conviction profonde que demain il fera jour, et que la lumière finira d’avoir raison des ténèbres, je prends ici devant vous la décision de donner ma démission de la tête de la Caisse de Dépôts et de Consignations à compter de ce jour’’, a-t-il écrit dans sa déclaration.
’’Démission de la Caisse des dépôts et de consignations (CDC), Aliou Sall a finalement CDC fonctions’’, affiche à sa Une Le Quotidien, non sans rappeler que M. Sall ‘’avait affirmé qu’il ne démissionnerait pas’’.
Evoquant cette démission, Sud Quotidien titre : ‘’Aliou Sall +gazé+ par le pétrole’’.
Pour le journal, ‘’la pression de la rue notamment avec les manifestations de la Plateforme Aar li nu bokk ainsi que les nombreux appels à la démission (….) ont eu raison du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) cité dans une affaire de malversation sur les contrats pétroliers et gaziers’’.
Après avoir annoncé sa démission de la CDC, Aliou Sall ‘’jure sur le Coran que ce sont de fausses accusations’’, selon Vox Populi qui se fait écho de ces propos de M. Sall, lequel déclare : ‘’Je n’ai pas touché l’argent de Timis, je n’ai aucun pourcentage, aucune action des sociétés pétrolières. C’est une campagne visant à me déshumaniser (…)’’.
Le quotidien Kritik note qu’’’à l’étroit dans l’affaire Pétro-tim, acculé par l’opinion, Aliou Sall se livre à la justice’’.
’’Trois semaines après les révélations fracassantes du média britannique, Aliou Sall (….) a décidé de changer de fusil d’épaule. Après une défense faite de dénégation mise à mal par des contradictions internes dans le camp de ses soutiens, le maire de Guédiawaye a annoncé des actes concrets dont le premier est sa démission de la tête de la CDC (…)’’, écrit le journal.
Interrogé par le quotidien Source A, Babcar Gaye du Parti démocratique sénégalais (PDS) estime que ‘’Macky Sall doit dé garnir les arcanes de la République de son clan Faye-Sall-Timbo pour espérer sortir d’une si mauvaise passe’’.
Selon le quotidien Enquête, ‘’accusé et poussé à la démission de la CDC, Aliou Sall se met en ordre de bataille’’. ‘’Aliou Sall, note la publication, a annoncé la couleur, hier, il ne sera pas une victime expiatoire’’.
Il tient à ‘’répondre cette fois-ci par des actes parce qu’il est aussi de (son) devoir de laver (son) honneur sali, de protéger les (siens)’’.
Pour Le Témoin, ‘’Aliou Sall restitue la caisse’’. Selon ce journal toujours, la plateforme Aar Li nu bokk ‘’prend acte de cette démission et appelle à continuer le combat’’ pour la transparence dans la gestion des ressources naturelles du Sénégal.
’’Aliou Sall jure sur le Coran et démissionne de la CDC’’, selon L’As, soulignant que le frère du chef de l’Etat ‘’cède à la pression populaire’’. Se prononçant dans le journal sur cette affaire Pétro-Tim, l’ex Premier ministre, Abdoul Mbaye, devenu farouche opposant au régime, déclare : ‘’On est dans le gros mensonge’’.
L’Observateur souligne une ‘’démission-spectacle’’ et titre : ‘’La +mauvaise+ communication de Aliou Sall’’. La publication donne la parole à spécialistes qui analysent cette stratégie du maire de Guédiawaye.
Pour le communicant Dr Momar Thiam, ‘’son jeu d’acteur relève de l’imposture’’. L’islamogue Iran Ndao rappelle que ‘’quand on jure sur le Coran, on doit dire sur la vérité’’.
Pour Walfadjri, ‘’Aliou Sall scénarise sa sortie’’.
Le Soleil annonce que Macky Sall a procédé à des changements à la présidence de la République et à l’Alliance pour la République (APR), son parti.
Ainsi, Seydou Guèye remplace El Hadj Hamidou Kassé en tant que ministre chargé de la Communication, alors que Abdou Latif Coulibaly sera le porte-parole de la présidence de la République.
Selon le journal toujours, Ndèye Sally Diop Dieng, ministre de la Femme et de la Famille, est nommée présidente du Mouvement National des Femmes de l’APR en remplacement de Madame Ndèye Marième Badiane, qui a présidé aux destinées dudit Mouvement depuis 2009.
Moussa Sow, Responsable Jeune du département de Linguère, remplace Thérèse Faye Diouf qui dirigeait la Convergence de Jeunesses Républicaines (COJER) depuis 2015.
LES LIONS ONT BIEN GRANDI
L’entrée réussie du Sénégal, le début difficile des grands favoris – Le regard de Giresse sur les lions.
Suez (Egypte), 24 juin (APS) – Les joueurs présentés comme les cadres de l’équipe nationale du Sénégal, victorieuse dimanche de la Tanzanie (2-0), ont grandi en ’’valeur’’ et en ’’maturité’’, a indiqué à l’APS leur ancien entraineur, Alain Giresse.
‘’Oui, je peux le dire. Ils sont bien grandi et sur le plan individuel, ils ont pris de la valeur et de la maturité’’, a réagi le technicien français à une question de l’envoyé spécial de l’APS à la fin du match ayant opposé sa nouvelle équipe, la Tunise à l’Angola et ayant été sanctionné par un nul (1-1).
‘’On voit qu’ils ont bien grandis, qu’ils jouent dans de grands clubs et leurs expressions individuelles et leur nouvelle dimension apportent beaucoup au collectif de l’équipe du Sénégal’’, a analysé Giresse qui a coaché le Sénégal entre 2013 à 2015.
Leur valeur individuelle impacte forcément sur leur gestion des matchs et le Sénégal doit en profiter largement dans les futures compétitions, a indiqué l’ancien milieu de terrain français.
Plusieurs cadres actuels de la sélection du Sénégal à savoir Idrissa Gana Gueye (Everton, Angleterre), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre) et autres Lamine Gassama (Goztepe, Turquie) et Moussa Konaté (Amiens, France) ont joué leur première phase finale de CAN en 2015 sous sa direction.
Sur le début difficile des équipes considérées comme les grandes nations du football africain, Alain Giresse qui a dirigé le Gabon, le Mali et le Sénégal avant d’atterrir en Tunisie, estime que la notion de petites équipes doit être remise en question.
‘’Cette notion de petites nations doit être mise de côté et ce début de CAN l’a prouvé à suffisance’’, a fait observer le technicien en conférence de presse.