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9 août 2025
LA POLITIQUE «ECLIPSE» LES AUTRES SECTEURS
Le chef de l’Etat, Macky Sall, procède ce jour, mardi 28 mai, décrété Journée nationale du dialogue au Sénégal, au lancement du dialogue national auquel il a convié toutes les forces vives de la Nation.
Toutefois, force est de constater que depuis l’annonce faite de ce dialogue, à savoir le jour de la proclamation des résultats définitifs du scrutin présidentiel par le Conseil constitutionnel, la classe politique semble s’approprier ledit dialogue, faisant un black-out complet des autres secteurs du pays.
Dans un communiqué rendu public par le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet politique du Président de la République, Mahmoud Saleh, il a été informé à l’opinion que le dialogue national initié par le Président de la République sera lancé le mardi 28 Mai 2019, c’est-à-dire ce jour, au palais de la République. Ainsi, se concrétise une volonté exprimée par le président Macky Sall, dès la confirmation de sa réélection par le Conseil constitutionnel. En effet, le 5 mars dernier, le chef de l’Etat avait convié «à ce dialogue républicain toutes les forces vives de la Nation, sans exclusive ; dialogue auquel mes prédécesseurs, les Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade pourraient apporter leur contribution». Donc, ledit dialogue doit normalement prendre en compte tous les secteurs d’activité du pays «sans exclusive», comme l’a dit le président Macky Sall.
Force est de reconnaitre, cependant, que le landerneau politique semble «confisquer» lesdites concertations pour son propre compte. En effet, aux lendemains de la sortie du président nouvellement réélu, les langues ont commencé à se délier sur la participation ou non des acteurs politiques à ce dialogue. Si le camp du candidat Madické Niang, par la voix de son directeur de Cabinet, Habib Sy, exigeait la nécessité de la restauration de la confiance pour prendre part à ce dialogue, celui du candidat El Hadji Sall, posait la sincérité du dialogue comme condition, selon Khalifa Mbodj, Secrétaire permanent du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur). En revanche, le parti Pastef disait passer à autre chose car «c’est un non-évènement», pour reprendre le chargé de communication dudit parti, El Malick Ndiaye. Quant à Idrissa Seck, arrivé deuxième lors de cette présidentielle, il aurait rejeté sans fioritures ledit dialogue en ces termes : «Je ne peux pas dialoguer avec une personne habituée à renier sa parole», rapporte Yérimpost.
Alors, commençait la surenchère des politiques sur leur participation ou non à ce dialogue lancé par le président Macky Sall, mettant en berne tous les autres secteurs. La convocation, le 9 mai dernier, des acteurs politiques autour du processus électoral par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, ne fera que raviver les débats sur le dialogue orienté uniquement sur la politique. D’ailleurs même, la convocation des acteurs politiques avant le lancement officiel du dialogue national pour discuter autour des termes de référence en dit long. Une brèche ouverte alors pour une panoplie de conditions posées par l’opposition dite «significative». Elle exigera du chef de l’Etat une commission cellulaire, une personnalité indépendante et enfin un engagement formel de sa part pour mettre en œuvre toutes les décisions issues de ce cadre de concertation. Même l’acceptation de toutes ces conditions par le président Macky Sall, si on se fie à la note de son Directeur de Cabinet politique, ne clôt pas la question de la participation ou non du Front de résistance nationale (Frn), qui a jugé nécessaire de se concerter à nouveau pour statuer sur les décisions prises par le chef de l’Etat. Cela, même si le président n’a fait qu’accepter les conditions qu’ils lui ont eux-mêmes posées.
A cela s’ajoutent les autres conditions mises sur la table par le “Pape du Sopi“, concernant la réouverture du dossier de son fils, Karim Wade, ou encore la libération de Khalifa Sall, exigence posée par les “Khalifistes“. Et c’est dans ces conditions générales de surenchère et de rapport de forces que s’ouvre, ce jour, le dialogue national appelé par Macky Sall qui doit toucher toutes les composantes de la Nation.
LE PROJET DE DECRET SUR LE NOUVEL ORGANIGRAMME TYPE DES COLLECTIVITES DIVISE
Une réunion de concertation sur le nouvel organigramme type des Collectivités territoriales devant permettre l’effectivité de la fonction publique locale s’est tenue hier, lundi 27 mai 2019 ; sous la présidence du ministre des Collectivités territoriales
Lors de la cérémonie officielle, Oumar Guèye a salué la démarche inclusive dans le cadre de la préparation de ce texte décrié par certains acteurs locaux.
Le ministère des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire a organisé hier, lundi 27 mai 2019, une réunion de concertation sur le nouvel organigramme type des Collectivités territoriales. Présidée par le ministre Oumar Guèye, cette rencontre a constitué un pas important vers l’effectivité de la fonction publique locale. En effet, selon le ministre Oumar Guèye, sur les neuf décrets initiés dans le cadre de l’Acte III de la décentralisation en lien avec la fonction publique locale, «huit ont déjà signés» et il ne restait que ce dernier texte relatif à l’organigramme type des Collectivités territoriales» pour l’entrée en vigueur de cette fonction publique locale. Sous ce rapport, il a invité les acteurs présents à cette rencontre à œuvrer pour trouver un consensus autour de ce texte qui «va être le parachèvement de la fonction publique locale». «Les élus locaux ont hâte d’avoir ce décret pour pouvoir mettre en œuvre la fonction publique locale. Il y avait un besoin important de parachever la fonction publique locale », a lancé le ministre. Poursuivant son propos, Oumar Guèye a également tenu à saluer la démarche inclusive qui a marqué la préparation de ce texte en soulignant que le «projet de décret est présenté aux différents acteurs des Collectivités territoriales : maires, présidents de Conseil départemental, représentants de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, administration territoriale. Ceci dans le but de favoriser un «consensus autour de ce décret avant sa soumission à l’attention du chef de l’Etat en vue de son adoption». Par ailleurs, se prononçant sur les innovations de ce projet de décret, il révèle qu’«en fonction du niveau où se trouve une collectivité territoriale, un organigramme type tenant compte des capacités financières et du poids démographique de celle-ci a été proposé. Tout a été pris en charge et je suis persuadé qu’un consensus sera trouvé autour de ce projet de décret».
RECRIMINATIONS DES MAIRES
Il faut dire que ce sentiment de satisfaction du ministre Oumar Guèye vis-à-vis de ce projet de décret ne fait pas l’unanimité. En effet, la plupart des acteurs à cette rencontre ont exprimé des réserves sur ce texte. Et, il faut dire que la présence dans ce texte de patronymes utilisés pour distinguer les différents ordres de collectivités territoriales tels que communes anciennes communautés rurales ou communes d’arrondissement a été fortement décrié par certains qui estiment que cela est contraire au Code général des Collectivités territoriales. A cela s’ajoute également le critère financier (800 000F budget) et démographique (500 000 habitants) pour les communes et les anciennes communautés rurales et 1 250 000 habitants et plus 50 000 000F de budget pour les villes. Prenant la parole à son tour à la suite du ministre, Daouda Badiane, représentant de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, a invité la tutelle à se pencher tout d’abord sur la question des moyens financiers alloués au Collectivités territoriales avant de parler de fonction publique. Les Collectivités territoriales étouffent, le format des Fonds de dotation n’est plus adapté aux réalités de nos collectivités. L’Etat doit renforcer ces fonds à hauteur de 1% du budget national parce qu’au-delà d’un organigramme type, il fau des moyens», a-t-il martelé. Abondant dans le même sens, Idrissa Diallo, maire de la commune de Dalifort foirail a indiqué que ce nouveau texte ainsi libellé va à l’encontre du principe de libre administration des Collectivités territoriales consacrée par le Code général des Collectivités territoriales. Sous ce rapport, il a plaidé la revue des critères financiers et démographiques. Confortant cette position, Ndiagne Diop, maire de la commune de Bambilor a indiqué que sa commune dispose aujourd’hui d’un budget de 800 000 F totalement recouvré mais compte une population largement en deçà du critère démographique fixé par le présent projet de décret. Plaidant ainsi pour la revue à la baisse de ces deux critères, il a, par ailleurs, dénoncé la non-implication des maires dans la préparation de ce texte.
Par Abdoul Aziz Tall
AU-DELA DU DERAPAGE !
Il faut le dire pour s’en désoler, la qualité des recrutements dans ce secteur était devenue de moins en moins conforme aux exigences des règles et principes déontologiques en vigueur dans ce noble métier de la presse.
Jusque dans les années 80, il n’y avait pratiquement que les médias d’état, les organes de presse du groupe Wal fadjr et ceux du groupe Sud communication. A partir de 1982, on a assisté à une prolifération d’organes de presse, aussi bien au niveau de la presse écrite, des télévisons, des radios que de la presse en ligne. C’est à partir de ce moment aussi, que l’on a constaté l’apparition sur la scène médiatique, de nouveaux acteurs venus d’horizons divers. Il faut le dire pour s’en désoler, la qualité des recrutements dans ce secteur était devenue de moins en moins conforme aux exigences des règles et principes déontologiques en vigueur dans ce noble métier de la presse.
Le Sénégal comptait parmi les plus brillants journalistes et animateurs de radios d’Afrique francophone. Certains d’entre-eux rivalisaient avec les meilleurs acteurs de la presse aussi bien en France que dans le reste de l’Europe. Au niveau de la radio, des journalistes comme Ibrahima Dème, Djibril Ba, Guewane Niane, Ibrahima Mbengue, Ousmane Cissé Madamel, Tony Stephen, Alé Ndao, Massamba Thiam, Gabriel jacques Gomis, Ousseynou Diop, Ndiaye Mody Guirandou, Mbaye Sidy Mbaye, des animateurs de la trempe de Demba Dieng, Francis cheikna Ba, Nicole Sarr, El Hadj Mada Penda Seck ou Doudou Diop, un non voyant qui tenait en haleine des nuits entières les auditeurs de Radio Sénégal, El Hadj Mansour Mbaye, Ablay Naar Samb et son groupe, Margueritte Thiam.
Des journalistes sportifs de la tempe de Alassane Ndiaye dit Allou, qui était adulé sur tout le continent africain, jusqu’aux rives du Congo, Pathé Fall Dieye, Ahmed Béchir Counta, Abdoul Majib Sène, et tant d’autres journalistes et animateurs de qualités professionnelles incontestables, qui me pardonneront de ne pas les citer ici. Au niveau de la presse écrite, il y avait aussi des ténors comme Bara Diouf, Mame less Dia, Aly Dioum, Serigne Aly Cisse du soleil. Plus tard on a connu une autre génération de brillants journalistes et animateurs de la trempe de Babacar Toure, Abdoulaye Ndiaga Sylla, Adama Gaye, Mansour Sow, Djadji Touré, Ibrahima Gaye, Sokhna Dieng, Reine Marie Faye, Amadou Mbaye Loume, Cherif El valide Sèye, Momar seyni Ndiaye. Ces trois derniers nous ont hélas quittés prématurément.
Mame Less Camara, Psk, Mamadou Kassé Malaye Diop, Pathé Mbodje, Mamadou Oumar Ndiaye, Sokhna Dieng, Chetifa, Elizabeth Ndiaye, font également partie des exemples à citer, et bien évidemment, d’autres, tout aussi méritants parmi les anciens, comme au niveau de la jeune génération. Le dénominateur commun de ces hommes et femmes de médias est qu’ils ont eu tous ou presque, un background sociologique, académique ou professionnel. Une expertise imbibée de leur culture, de leur tradition, de leur éducation mais aussi de leur niveau de formation dans des écoles reconnues et réputées. Ils avaient une claire conscience de tous les « dangers » liés à la prise de parole et à l’écriture destinées au monde d’ici et d’ailleurs.
L’un d’entre eux m’a avoué un jour avoir eu beaucoup de remords, en écrivant sur une autorité, des informations qui étaient loin d’être fondées, sans avoir pris la précaution de les vérifier. Les enfants de la personne injustement incriminée sont restés plusieurs jours, refusant d’aller à l’école pour ne pas être la risée de leurs camarades. «J’ai eu le sentiment, avoua t’il humblement, d’avoir détruit toute une famille». Depuis lors, il dit prendre énormément de précaution avant de livrer une information sur une personne. Un de nos brillants professeurs de journalisme dont j’ai cité le nom plus haut, ne disait-il pas à ses étudiants : «A chaque fois que vous aurez fini de rédiger un article, remplacez tous les noms que vous avez cités par ceux de personnes qui vous sont proches, et vous aurez une idée de l’effet que cela peut provoquer chez les individus concernés par l’article». Quel bel exemple d’éthique et de déontologie que de recommander un tel exercice à ses étudiants ! Non ! Loin de nous la nostalgie du royaume d’enfance. Car il faut bien en convenir, «le Passé n’est pas un fauteuil où s’assied la pensée mais un tremplin d’où elle s’élance ». Car « lorsque le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres ».
L’affaire dite Adja Astou est profondément regrettable. Pour autant, je ne pense pas que ses propos devraient être considérés au premier degrés, car ma conviction demeure qu’elle n’avait nullement l’intention de blesser une communauté, de surcroît celle à laquelle elle dit appartenir. Mais pour être honnête, je ne suis pas surpris qu’un tel dérapage advienne au niveau de nos médias d’aujourd’hui. Les critères qui fondent le recrutement de nos animateurs de radios et télévision, voire même de certains journalistes d’aujourd’hui, ne sont pas toujours en conformité avec les exigences du métier. C’est à croire que c’est le métier de journaliste qui connaît le plus grand nombre d’usurpateurs de fonction. Pourtant le journalisme fait partie des métiers les plus valorisants, des plus nobles qui existent dans le monde. Elèves, nous avions tous rêvé devenir journaliste, en voyant évoluer ces grands noms que je viens de citer. Un faux magistrat, un faux médecin est immédiatement arrêté et traduit en justice pour usurpation de fonction. Car il y a des métiers pour lesquelles l’absence de qualification dûment attestée peut avoir des conséquences catastrophiques sur la société.
C’est entre autres celui du médecin, du magistrat et du journaliste. Mais lorsque le choix d’un homme ou d’une femme de media repose presque exclusivement sur sa capacité à faire le buzz ou sur l’exhibition de ses charmes ou de son apparence physique, de ses talents d’orateur, sans référence à son expérience de la vie, sa culture, sa connaissance de l’histoire de son pays, son niveau de formation, les valeurs qui sous-tendent sa société, il faut s’attendre malheureusement à ce qu’il y ait d’autres cas similaires à celui de cette jeune animatrice, débordante de sympathie, mais hélas, sans doute victime de son mode de recrutement. Sans préjuger de son niveau d’études et de formation, elle a pu être victime de son manque d’expérience dans ce délicat métier d’animateur. Lorsque dans les blocs opératoires des hôpitaux, les garçons de salle prennent la place des chirurgiens, c’est la morgue qui risque de recevoir beaucoup de cadavres. Ceux qui interviennent dans les médias ont la lourde tâche de nous informer, mais aussi et surtout de participer à l’éducation des citoyens que nous sommes. C’est sur eux que l’on compte pour que la presse ne soit pas, comme le disait Salvator Dali « un instrument de crétinisation de notre société ».
Loin de nous la prétention d’enseigner aux autres leur métier, mais de notre posture de citoyen consommateur de nos productions médiatiques, nous sommes en droit de revendiquer plus de qualité dans les produits qui nous sont servis. A défaut, c’est la migration vers d’autres organes étrangers qui ne font que nous enfoncer dans les abysses d’un mimétisme béat des médias occidentaux. Je ne voudrais pas terminer sans magnifier le travail de la jeune génération de journalistes et animateurs dont certains font la fierté de nos médias, avec une mention spéciale aux femmes. Personnellement, je ne manque aucune occasion de les féliciter et de les encourager. Pour le cas de Adja Astou, nous devons faire preuve d’indulgence et de pardon, surtout en cette fin du mois béni de Ramadan. Nous devons eviter surtout de donner à cette affaire une ampleur dont les conséquences pourraient devenir incontrôlables. Je ne connais pas cette dame personnellement, mais je souhaiterais que chacun de nous la considère comme sa propre fille, sa nièce ou sa sœur qui a simplement commis une bourde professionnelle. Laquelle ne doit en aucun cas briser sa jeune carrière, ni provoquer un conflit entre des communautés qui ont toujours vecu dans une parfaite harmonie.
Abdoul Aziz TALL
Conseiller en Management.
Ancien ministre.
Un chauffeur de taxi meurt dans des toilettes
Serigne Faye, chauffeur de taxi âgé de 62 ans, a été victime de mort subite à l’intérieur des toilettes d’une école sise à l’unité 26 des Parcelles Assainies. Les faits ont eu lieu hier, lundi 27 Mai 2019, vers 09 h. Le taximan, pris d’un besoin naturel pressant, s’est garé devant l’établissement scolaire, a échangé quelques mots avec un membre du personnel, avant de se diriger au petit coin. Pris d’un malaise, il a été trouvé affalé, sans vie.
Barthélémy Dias boycotte
Même si l’opposition va participer au dialogue national convié aujourd’hui par le président de la République, à travers le Front de résistance national, il y a des Khalifistes qui n’y seront pas. Barthelemy Dias dira tout simplement que l’arnaque politique ne passera pas. Il dit à qui veut l’entendre qu’ils ne prendront part au dialogue à condition que la prise d’otage exercée sur Khalifa Sall ne cesse. Autrement dit, il exige la libération de l’ancien maire de Dakar avant tout dialogue autour d’une table avec le régime.
Thierno Alassane Sall
Contrairement à ces anciens ministres et autres qui se prévalent de leurs statuts pour obtenir de faveurs, Thierno Alassane Sall n’use même pas de son statut d’ancien ministre de la République ayant droit à un passeport diplomatique. Hier dans la soirée, il a été aperçu au bureau des passeports à Dieuppeul faisant la queue comme un citoyen lambda pour renouveler son passeport. Un exemple d’humilité qui a suscité beaucoup de commentaires parmi l’assistance. C’est aussi cela la République des Valeurs si l’on sait que disposer d’un passeport relève désormais d’un parcours de combattant dans notre pays. Il a choisi de faire face à ces tracasseries dignes des temps du Parti socialiste.
Matar Cissé nomme Ablaye Dia Dc
L’ancien directeur général de Senelec devenu Ministre du Pétrole et des Energies n’est pas allé loin pour trouver un directeur de cabinet. Il a porté son choix sur le désormais ancien secrétaire général de Senelec. Abdoulaye Dia est réputé compétent et très rigoureux.
Macky Sall à la Mecque
Le président Macky Sall va reprendre les airs dès aujourd’hui. A peine revenu d’un voyage qui l’a mené en Afrique du Sud pour prendre part à la cérémonie de prestation de serment de son homologue, puis au Gabon pour une visite d’amitié, le chef de l’Etat va quitter Dakar peu après le lancement du dialogue national. D’après des sources de «L’As», il se rend à la Mecque pour effectuer le petit pèlerinage ou «Oumrah».
Y en a marre zappé du dialogue national
Le mouvement Y en marre ne prendra pas part au dialogue national du 28. Beaucoup d’organisations de la société civile sont conviées aux concertations nationales sur des sujets qui concernent tous les secteurs de la vie. Mais le mouvement coordonné par Aliou Sané a été zappé par le gouvernement. Aliou Sané renseigne que Yen à marre n’a pas reçu une invitation. C’est que le régime de Macky Sall n’est plus en odeur de sainteté auprès du Mouvement Y en a marre qu’il avait pourtant courtisé entre les deux tours de la présidentielle de 2012. Compagnon de guerre jadis, le Mouvement est considéré aujourd’hui par les autorités comme un empêcheur de tourner en rond. Ce désamour avait valu à l’Ong Lead Africa des représailles de l’Etat pour avoir financé les activités du mouvement.
Forum Civil au dialogue national
Le Forum civil n’est pas logé à la même enceigne que le mouvement Y en a marre. En effet, l’organisation de la société civile dirigée par Birahim Seck est invitée à prendre part au dialogue national qui va réunir plus de 300 personnes à la salle des banquets du Palais de la République. Sans doute dans le cartable de Birahim Seck, il y a des propositions sur la gestion des ressources gazières et pétrolières et sur la bonne gouvernance des ressources publiques d’une manière générale. Le coordonnateur national a effectivement reçu le carton d’invitation du gouvernement.
Le Cnra attire l’attention des médias dans l’animation d’antenne
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) brise le silence sur la bourde de l’animatrice de 7 TV qui lui a valu une garde-à-vue pendant 24h. L’organe de régulation de l’audiovisuel appelle les médias audiovisuels à accorder une grande attention et un soin particulier dans l’animation d’antenne, notamment dans l’évocation des questions de société. Selon le président du Cnra Babacar Diagne, le traitement des questions de société, particulièrement celles portant sur des sujets sensibles, nécessite une certaine culture, une préparation minutieuse et une bonne maîtrise du sujet. Il prévient que la non prise en compte de ces préalables entraîne la survenue d’incidents, de dérives ou de manquements à la réglementation de nature à entraîner des sanctions contre les éditeurs. A cet effet, il rappelle aux médias leur obligation de respecter la réglementation applicable à la communication audiovisuelle, notamment celle consistant à conserver ou à rétablir, en toutes circonstances, la maîtrise d’antenne. Les patrons des médias audiovisuels sont exhortés à prendre les dispositions et les mesures nécessaires pour garantir le respect des principes et des règles édictés par la réglementation.
Harmonisation des prix du péage
On continue de dénoncer les nouveaux tarifs fixés sans concertations sur les axes AibdMbour et Aibd-Thiès. Le collectif citoyen des usagers de l’autoroute à péage (Ccuap) monte au créneau pour dénoncer cette pratique, en plus de l’absence de communication appropriée. Raison pour la quelle le coordonnateur dudit collectif, Cheikh Oumar Sy, se joint aux milliers d’usagers pour fustiger fermement le coût excessivement élevé des tarifs. A ce propos, le collectif invite le Gouvernement, l’Ageroute et le concessionnaire Eiffage-Senac à ouvrir des discussions sur l’harmonisation des tarifs qui, à l’heure actuelle, impactent négativement, aussi bien du point de vue psychologique qu’économique, les revenus des usagers et des PME-PMI qui ont participé à la réalisation de ces infrastructures à travers leurs impôts, et qui souhaitent que les tarifs soient revus à la baisse sur l’ensemble des autoroutes à péage du Sénégal. Le collectif rappelle avoir formulé des propositions de tarification raisonnable et supportable à l’issue des différents foras. Aussi, le ministre des Infrastructures et l’Apix sont invités à publier l’avenant issu des négociations qui ont abouti à la baisse des tarifs des péages de Toglou et Sebikotane. Le Collectif entend par ailleurs continuer le combat.
Un Malien s’est pendu à un arbre à Linguère
Drame au village de Patacour, situé à 40 km de Thiél, dans le département de Linguère. D’après nos confrères de Seneweb, un ressortissant malien nommé Sinima Konaté, berger de son état, agé de 29 ans, a été retrouvé mort dans la brousse hier vers 13 heures. Il était pendu à un arbre à l’aide d’un morceau de tissu. Le commandant de la brigade de Gendarmerie, Salif Diallo, l’infirmier du poste de santé de Thiél, Matar Top, et les sapeurs-pompiers de Linguère se sont rendus sur les lieux du drame. Après constat, la dépouille a été déposée à la morgue du centre de Santé Magatte Lo de Linguère. Selon une source bien informée, aucune blessure n’a été relevée sur le corps du défunt. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Un véhicule fauche mortellement un homme à Louga
Un quadragénaire a été mortellement fauché par un véhicule 4×4 hier, vers 14 heures. Les faits se sont déroulés entre Keur Boumi et Kiel Guèye dans le département de Louga sur la RN2. Selon les témoins, la voiture qui venait dans le sens Dakar-SaintLouis a violemment percuté le piéton qui traversait la route. Et il est décédé sur le coup. La dépouille a été transportée par les sapeurs pompiers à la morgue de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Le chauffeur n’a pas cherché à fuir. Il s’est livré aux pandores qui l’ont placé en garde-à-vue.
Naomie Campbell a fêté ses 49 ans à Gorée
La célèbre chanteuse britannique Naomi Campbell séjourne au Sénégal. D’ailleurs, le mannequin et productrice britannique d’origine jamaïcaine a été reçue hier par le président de la République. La star planétaire a été très touchée par la condition des femmes de Reubeuss, Richard Toll et St Louis, localités qu’elle a eu à visiter. Naomi Campbell s’est rendue aussi à l’Ile de Gorée où elle a fêté son anniversaire. Pour un meilleur devenir de l’Afrique, Naomi Campbell invite à avoir un autre regard sur le continent.
Me Sidiki Kaba crie à la cabale
La sortie du bâtonnier est vue par les proches de l’ancien ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, comme une cabale politico-médiatique contre leur mentor. Selon Soro Diop, tout le monde, pour asseoir la thèse de la liquidation politique de Khalifa Sall, feint d’oublier les faits irréfutables de détournement de deniers que ce dernier n’a jamais niés du reste. Et M. Diop d’ajouter que le bâtonnier fait semblant d’oublier que le ministre de la Justice n’est pas un juge, encore moins le procureur. A l’en croire, il absout les juges.Il rappelle, par ailleurs, que le règlement n° 5 de l’Umeoa dont il est question a été voté à l’Assemblée nationale bien après. Il regrette aussi l’amalgame entre l’affaire Khalifa Sall et celle de Thione Seck qui concerne de présumés faux billets de banque. Pour Soro Diop, le bâtonnier Mbaye est de Rufisque, comme le désormais ex-ministre de la justice Ismaëla Madior Fall pour qui il tisse des lauriers. A l’en croire, ceci explique donc cela. Il se demande où se trouvent l’éthique et la déontologie pour un bâtonnier qui menace de déballer alors qu’il s’est longuement tu sur l’emballage. En somme dans cette affaire comme dans l’affaire des passeports, il y a un un parfum de cabale contre Sidiki Kaba.
Cheikh Anta Gawane, lauréat du concours de calligraphie coranique
Le Concours national de calligraphie coranique s’est déroulé hier au Grand théâtre. L’initiative est de la compagnie Serigne Seck Sénégal (C3S), en partenariat avec l’association nationale des écoles coraniques et la ligue des enseignants coraniques. C’est Cheikh Anta Gawane du Daara de Serigne Abdou Ahad Mbacké de Touba qui est sorti vainqueur. Le concours exige une maitrise parfaite et intégrale de la calligraphie du Saint Coran et une connaissance relative aux normes recommandées.