(SénePlus.com,Dakar) A 48h du traditionnel discours du 4 avril du président de la république, les attentes sont nombreuses notamment chez les syndicalistes.
Dans le secteur de la santé, le syndicat unitaire de travailleurs de la santé et de l'action sociale attend Le président Macky Sall sur la question du régime indemnitaire et le recrutement massif d'agent de santé.
Quant à l'uden, l'on demande la matérialisation des accords signés alors que la cnts/fc veut l'organisation d'un dialogue social progressiste avec tous les acteurs concernés.
LE MINISTERE DE L’EDUCATION SE DOTE D’UN NOUVEL INSTRUMENT
Le ministère de l’Education nationale a mis en place un instrument de gestion unifiée des données dénommé Système d’information et de management de l’éducation nationale (Simen).
Fonctionnel depuis la rentrée scolaire, il vise à assurer une gestion intégrée et rapprochée des données au ministère de l’Education nationale.
Comme indiqué dans le site du ministère, le Système d’information et de management de l’éducation nationale (Simen) est un outil qui doit servir à une gestion unifiée des données de ce département ministériel. Il est entré en vigueur depuis la rentrée scolaire, selon les indications du coordonnateur du projet, Seyni Ndiaye Fall. « C’est une plateforme d’information et d’alerte qui permet de disposer des informations sur les résultats des élèves dans les compostions en un temps réel, a-til soutenu.
Selon M. Fall, le Système d’information et de management de l’Education nationale (Simen) permet également à l’administration scolaire de mieux gérer les notes des élèves, d’analyser les résultats des examens et des évaluations dans tout le système afin d’apporter des corrections en cas de nécessité. « Le ministre peut voir tout ce qui se passe dans le système en termes de résultats scolaires des enfants dans des disciplines comme les mathématiques à partir de sa tablette », a indiqué Seyni Ndiaye Fall. « Le Simen offre l’opportunité d’une gestion unifiée, intégrée et consolidante des données du ministère de l’Education nationale. C’est un système qui a été mis en place pour développer des outils adaptés à la réalisation des ambitions pour l’école sénégalaise », a-t-on expliqué. Ce système a été créé grâce à l’appui de la coopération avec le gouvernement japonais pour un montant estimé à 591 millions de FCfa, a indiqué la source.
Le ministère de l’Education a précisé que cet instrument va aider à l’atteinte des objectifs stratégiques dudit département en termes de gestion transparente et inclusive, d’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages et d’accès équitable à l’éducation. « Le Simen permettra aux autorités éducatives d’être plus efficientes dans le travail et de prendre des décisions pertinentes à tous les échelons du commandement du système éducatif », a-ton assuré.
«L’APPEL AU DIALOGUE N’EST PAS DESTINE A L’OPPOSITION»
Mme Seynabou Wade considère que l’opposition n’est pas concernée par l’appel au dialogue du chef de l’Etat Macky Sall. L’ancien maire de Fass-Colobane-Gueule-tapée et ex-député libérale livre ses raisons dans cette interview.
L’opposition a refusé de répondre à l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat. Qu’est-ce qui justifie cette position?
C’est une réaction tout à fait normale dans la mesure où ce qui s’est passé à l’élection présidentielle est antidémocratique. Le chef de l’Etat avait son fichier électoral alors que l’opposition n’en disposait pas. Nous ne pouvons donc pas reconnaître les résultats de ce scrutin. Autre chose, quand on remporte les élections avec 58 % des suffrages des Sénégalais, on n’a pas besoin de tendre la main à qui que ce soit. J’estime que c’est un faux débat et que l’opposition a eu raison de ne pas répondre à cet appel.
Ne pensez-vous pas qu’un dialogue inclusif aurait permis de disséquer les forces et faiblesses du processus électoral décrié par l’opposition ?
L’opposition ne peut pas passer son temps à faire des propositions qui ne seront jamais appliquées. Nous avions, par exemple, au début, demandé qu’on discute du fichier, le chef de l’Etat nous avait opposé son veto. Aujourd’hui qu’il appelle au dialogue, nous nous disons qu’il doit avoir quelque chose dans la tête. D’ailleurs, je suis convaincue qu’il ne s’adresse pas à l’opposition mais à une personne bien précise. L’opinion publique sera bientôt édifiée.
Le président de la République Macky Sall a cité nommément, dans cette invite, les anciens chefs d’Etat Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade. Que faut-il en déduire ?
La question que je me pose est : qu’est-ce que Abdou Diouf, qui n’est plus un acteur du jeu politique, a à faire dans ce schéma ? Il s’est retiré de la scène politique depuis qu’il a quitté le pouvoir en 2000. Par ailleurs, je trouve pertinent de créer un cadre de dialogue avec Me Abdoulaye Wade, parce que lui et Macky Sall ont des relations à mettre au point. Ils ont eu à travailler et à cheminer ensemble. Macky Sall est conscient des actions qu’il a mises en œuvre. Je pense qu’il a intérêt à collaborer avec Me Wade.
Quand vous dites que l’appel est destiné à une personne précise, que faut-il retenir ?
Il y a des non-dits mais au sein de l’opposition, nous réfléchissons et préférons le laisser-agir. Les Sénégalais apprécieront. L’appel au dialogue n’est pas destiné aux quatre leaders de l’opposition. Il n’a qu’à aller droit au but et clarifier ses décisions
Le débat sur le titre de chef de l’opposition est aussi agité ces tempsci, quelle est votre appréciation ?
C’est un faux débat à mes yeux. Les assises nationales sont encore fraîches dans nos mémoires, les recommandations dorment dans les tiroirs, elles n’ont jamais été appliquées, alors qu’elles pouvaient être mises en pratique de façon progressive. Je pense que Macky Sall cherche encore à diviser l’opposition, heureusement que son appel au dialogue ne nous intéresse pas. Et puis, comment compte-t-il procéder ? Généralement, ce titre revient de droit au chef du parti qui a le plus de représentativité. Or, la plupart des leaders politiques sont allés en coalition lors de la présidentielle. On ne peut pas désigner, dans ce contexte, le chef de l’opposition, il faut que les partis aillent aux élections.
L’idée d’un troisième mandat a également été évoquée par certains. Votre point de vue ?
Il faut reconnaître également que c’est le camp présidentiel qui a agité cette idée, mais ce n’est pas l’opposition. De toute façon, tout ce qu’on lui demande c’est de nous rassurer en retournant à l’Assemblée nationale et d’exposer clairement ses intentions dans la possibilité d’une loi interprétative ou bien une disposition transitoire le concernant.
Le chef de l’Etat s’attelle à la formation d’un nouveau gouvernement. Pensez-vous qu’il existe des possibilités de voir des membres de l’opposition siéger au sein de cet attelage gouvernemental ?
Je suis dans la mouvance de l’opposition mais je ne suis plus dans un parti et je ne compte pas adhérer à un parti. Mais ce qu’il y a lieu de retenir est que les taupes qui étaient au service de Macky Sall, durant la présidentielle, et qui avaient infiltré l’opposition, vont bientôt se signaler
Qu’est-ce qui justifie ce retrait des partis politiques ?
Je suis naturellement libérale, j’ai milité dernièrement au sein de la coalition Bokk gis-gis. Je reste dans l’opposition et cela ne m’empêchera pas de me prononcer sur des questions politiques et faire de la politique. Mais ce ne sera plus dans un parti, il y a trop de contraintes. Mais j’encourage les jeunes à intégrer les formations politiques pour relever des défis majeurs
Peut-on s’attendre à des retrouvailles de la famille libérale ?
Je ne saurais le dire, je ne pense pas que ce soit demain la veille. On peut discuter et trouver un terrain d’entente, d’autant plus que si vous remarquez, tous les libéraux sont issus des flancs du Pds. Ils peuvent se réunir, parce qu’il y a le grand fondamental qui est toujours à l’ordre du jour, il y a certainement un problème de leadership qui se pose.
Idrissa Seck propose la tenue d’une conférence nationale. Il prévoit aussi de publier un livre blanc, quelle est la pertinence d’une telle démarche ?
Mais cela s’inscrit dans le cours normal des choses. Nous sortons des élections, donc la tenue d’une conférence permettra à l’opposition de donner son point de vue sur le déroulement du processus électoral, d’engager la réflexion et d’opérer de réelles ruptures. Le livre blanc leur servira également de livre de chevet et les Sénégalais auront une idée claire du déroulement du scrutin du 24 février.
Des Sénégalais s’interrogent sur l’opportunité d’une telle option, surtout qu’elle fait suite à l’appel au dialogue du chef de l’Etat ?
Pourquoi faut-il en douter alors que c’est une coalition qui s’est lancée dans cette compétition? Il faut tirer des enseignements majeurs et se projeter dans l’avenir, c’est très pertinent comme démarche. Je vous rappelle que cet appel n’est pas destiné à l’opposition. Nous savons tous à qui il s’adresse. Il faut qu’il édifie l’opinion publique.
Pensez-vous qu’il existe des chances que Macky Sall passe au terme de son mandat de cinq ans le relais à une femme ?
C’est un débat qui est très souvent soulevé et qui n’a pas toujours sa raison d’être à mes yeux. Car j’estime que c’est un problème de confiance qui se pose. Est-ce qu’il faut voter pour une femme parce qu’elle est femme. Tout dépend de son discours programmatique. Cela requiert une certaine étoffe
Estimez-vous que celles qui se sont présentées à la présidentielle n’ont pas le profil ?
Mais on ne les a pas laissées passer à cause d’un système de parrainage qui a tout bloqué. Des femmes remplissent les critères d’éligibilité. Mais je considère aussi qu’aucune femme ne sera dans l’obligation de porter son choix sur une candidate à la présidentielle parce que simplement c’est une femme. Nous devons être certains qu’elle est en mesure de diriger ce pays. Il faut reconnaître que les hommes n’ont pas forcé la main aux femmes pour qu’elles les élisent. Il est bien vrai qu’une candidature à la présidentielle demande beaucoup de moyens, c’est tout un arsenal qui va des moyens financiers aux capacités intellectuelles.
MACKY RÉITÈRE SON APPEL AU DIALOGUE
Le président de la République, investi mardi pour un second mandat, a réitéré son appel à ’’un dialogue sans exclusive, constructif et ouvert’’ à toutes les forces vives de la Nation
Le président de la République, Macky Sall, investi mardi pour un second mandat, a réitéré son appel à ’’un dialogue sans exclusive, constructif et ouvert’’ à toutes les forces vives de la Nation.
’’En vertu du serment que je viens de prêter, je serai le président de toutes les Sénégalaises et de tous les Sénégalais. Je renouvelle, par conséquent, mo appel au dialogue sans exclusive, un dialogue constructif et ouvert à toutes les forces vives du pays, forces politiques, économiques et sociales’’, a-t-il notamment dit.
Le président Macky Sall s’exprimait lors de son investiture après son installation par le Conseil constitutionnel pour un second mandat de cinq ans.
Macky Sall dit mesurer pleinement ’’la responsabilité et la gravité’’ de la charge de président de la République.
’’Elle rappelle, cette charge, que la démocratie et la République consacrent l’égale dignité des citoyens et que le mandat électif n’établit aucun privilège au profit du mandataire sur les mandants, mais plutôt une mission au service du bien commun’’, a-t-il expliqué.
Pour le chef de l’Etat, il s’agit de ’’servir et non se servir’’. ’’C’est donc avec humilité et détermination que je me remets au service du peuple sénégalais’’, a ajouté Macky Sall.
Par Ibrahima MBODJ
L’AFRIQUE DANS LA NASSE DU TERRORISME
En fait beaucoup d’armées occidentales (France, Etats-Unis…) se pressent entre le Mali et le Niger pour, disent-elles, lutter contre le terrorisme
Après les attentats de New York le 11 septembre 2001 signés par Al-Qaïda et la décision subséquente des Etats-Unis d’engager une guerre à l’échelle planétaire contre le terrorisme, le monde a commencé à prendre de plus en plus conscience d’un phénomène qui, bien que n’étant pas nouveau et présentant un aspect protéiforme, avait dorénavant la particularité de vouloir conquérir des territoires.
Perçu dans un premier temps par certains observateurs comme étant un avatar du « choc des civilisations » entre Monde islamique et Occident chrétien ou au mieux une réaction du monde pauvre et exploité contre celui riche, le terrorisme d’inspiration islamiste s’est très vite révélé comme frappant davantage les pays musulmans que ceux appartenant majoritairement à une autre religion. Pourtant bien avant ce coup de massue d’AlQaïda, l’Afrique était déjà confrontée dans les années 1990 en Algérie à un terrorisme impitoyable des groupes islamiques pendant la « décennie sombre » qu’a traversée ce pays du Maghreb. Mais, grâce au courage de son peuple et de son armée, les barbus qui voulaient s’emparer du pouvoir ont été défaits en dépit d’un bilan humain élevé. A l’est de notre continent également, plus précisément en Somalie, la guerre civile qui a déchiré ce pays à partir de 1991, opposant le gouvernement fédéral à l’Union des tribunaux islamiques (Uts), a fait disparaître l’Etat central et éclaté son territoire en plusieurs entités (Somaliland, Puntland, Maakhir).
Et en 1998, les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie furent frappées par des attentats qui ont fait des dizaines de victimes. Sans entrer dans les détails de l’intervention américaine avec ses multiples péripéties pour combattre l’Uts (et plus tard les Shebab), disons que c’est la faction la plus dure de cette dernière qui va donner naissance en 2006 aux islamistes d’Al Shebab à la faveur de l’intervention éthiopienne. S’étant affiliés à Al-Qaïda, ces derniers prendront dans leur ligne de mire l’Amisom, la force d’intervention déployée en décembre 2006 par l’Ua avec l’aval de l’Onu et les différents pays composant cette force, comme par exemple le Kenya qui a été frappé par divers attentats jusqu’à récemment.
En mer, sur la côte somalienne et le golfe d’Aden, le trafic maritime était menacé par la piraterie entraînant l’intervention des flottes occidentales. Ce tableau du terrorisme d’avant 2001 de notre continent serait incomplet si on ne parle pas aussi de la situation de violence permanente entretenue en Rdc, en Rca (pays riches en matières premières) par les rebellions armées et en Ouganda par l’Armée de libération du Seigneur. Tout cela montre donc que le terrorisme auquel l’Afrique est actuellement confrontée était déjà endémique dans certaines parties du continent. Toutefois, à partir de 2001 et surtout depuis la destruction de la Libye en 2011 par l’Otan (Etats-Unis, Grande-Bretagne et France), il a pris vigueur et ampleur et s’est même implanté au cœur du Sahel grâce au gigantesque arsenal libyen auquel ont eu accès divers groupes terroristes et rebellions. Ventre mou de la sous-région africaine, le Mali a été le premier pays attaqué par les groupes islamiques qui, après avoir conquis sa région nord de l’Azawad, ont fondu sur Bamako, sauvé in extremis en janvier 2013 par l’intervention française.
Une force de 12000 Casques bleus (Minusma) parmi lesquels des Sénégalais, essaie depuis de stabiliser le pays tant bien que mal aux côtés du contingent français (force Barkhane). Les actes terroristes continuent toujours de fragiliser le Mali et touchent maintenant le centre du pays et débouchent maintenant sur des affrontements communautaires sanglants (Dogons contre Peuls). Les attaques terroristes frappent également le Burkina Faso et ont une fois débordé sur la Côted’Ivoire avec l’attaque de Grand Bassam en mars 2016. Né en 2002 au Nigéria, Boko Haram, à l’origine un mouvement radical prônant un Islam rigoriste qui rejette l’éducation occidentale, s’est mué au fil des années (en 2009) en une puissante milice armée qui attaque et déstabilise tout le nord du Nigéria mais également le Cameroun, le Niger, le Tchad. Affilié à Al-Qaïda puis à l’Etat islamique, Boko Haram, malgré les rudes coups reçus de ces différents pays, est comme le chat au sept vies et continue de semer la terreur à chaque fois que l’on croit en venir à bout. Cette progression de la menace terroriste (AlQaïda au Maghreb islamique, Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest – AlMourabitoune, Boko Haram) va pousser en février 2014 à la création du G5 Sahel regroupant le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad pour coordonner leur politique sécuritaire.
Dans son volet militaire (en plus de celui économique) un contingent de 5000 hommes a été mobilisé par les cinq pays mais l’insuffisance de ses moyens le rend encore peu opérationnel. En fait beaucoup d’armées occidentales (France, Etats-Unis…) se pressent entre le Mali et le Niger pour, disent-elles, lutter contre le terrorisme. Même au sud du continent, une région peu islamisée a vu en octobre 2017 un mouvement islamiste apparaître au nord du Mozambique, une région possédant d’importantes réserves en gaz naturel. Encore une simple coïncidence ? C’est donc dire qu’à l’ouest et à l’est, au nord comme au sud, notre continent semble être pris en tenailles par la violence du terrorisme « islamiste » ou autre. Cela pose un grand défi aux appareils sécuritaires des différents Etats et appelle à une profonde réflexion géopolitique sur la signification de cette situation car cela a tout l’air d’une guerre hybride contre notre continent.
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MACKY S'ENGAGE POUR UN QUINQUENNAT VERT
Le chef de l'Etat, investi mardi pour un second mandat de 5 ans, a appelé à une mobilisation générale pour ’’forger l’image d’un nouveau Sénégal’’, avec ’’zéro déchet’’
Le président de la République, Macky Sall, investi mardi pour un second mandat de 5 ans, a appelé à une mobilisation générale pour ’’forger l’image d’un nouveau Sénégal’’ avec ’’zéro déchet’’.
’’J’appelle à une mobilisation générale pour forger l’image d’un nouveau Sénégal, un Sénégal plus propre dans ses quartiers, plus propre dans ses quartiers, plus propre dans ses villages, plus propre dans ses villes, en un mot un +Sénégal zéro déchet+’’, a-t-il dit.
S’exprimant après son installation par le Conseil constitutionnel, Macky Sall a annoncé qu’il prendra ’’sans délai des mesures vigoureuses dans ce sens’’.
Il a invité aussi les autorités territoriales et locales ainsi que les mouvements associatifs et citoyens à s’y engager.
Macky Sall a estimé qu’il est urgent de ’’mettre fin à l’encombrement urbain, à l’insalubrité, aux occupations illégales de l’espace public et aux constructions anarchiques dans des zones inondables comme le Technopole’’.
Le président de la République a annoncé le lancement d’un vaste programme de construction de 100 mille logements sur cinq ans pour permettre aux Sénégalais avoir ’’un logement décent, à un coût accessible’’.
LE GARDIEN DIALY KOBALY NDIAYE A REIMS, DEPUIS HIER
Depuis hier, Dialy Kobaly Ndiaye fait des tests à Reims, en France. Le portier international tisse sa toile en direction de la CAN «Egypte 2019»
La convocation de Dialy Kobaly Ndiaye par Aliou Cissé pour les matches de mars dernier contre Madagascar (2-0, 6e journée des éliminatoires de la CaN 2019) et le Mali (2-1, en amical) a suscité une vive polémique. voilà que cette promotion du vice-champion d’Afrique U20, en février dernier, à Niamey (Niger) a fait monter sa cote au point d’intéresser beaucoup de clubs européens. Mais l’international sénégalais junior a porté son premier choix sur le Stade de Reims (ligue 1 de France) pour faire tester son talent de génie dans les buts. arrivé en France le week-end dernier, le portier de 19 ans n’a pas perdu de temps pour prendre la température et baigner dans l’ambiance des vestiaires du 6e de la l1 française.
En effet, le joueur s’est entraîné avec les pros a, hier. et aujourd’hui, ce sera autour des pros b de l’accueillir dans les installations du club. déjà pisté par l’As Monaco pour intégrer son effectif, Kobaly doit se battre pour trouver un point de chute en France. Car, il est un potentiel candidat pour le poste de 3e gardien pour la Can «Egypte 2019». les deux premières places étant logiquement réservées à Edouard Mendy (Reims, France) et Alfred Gomis (Spal, Italie). «Je suis encore jeune, mon passage en équipe nationale a m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. C’est un plaisir, en tant que jeune joueur d’intégrer si tôt l’équipe nationale. C’est un rêve qui se réalise. Je dirais aussi une expérience de plus pour ma carrière», a déclaré le joueur formé à école de football Diabancounda d’Abéné (département de Bignona), où il a fait ses études secondaires de la 6e à la 3e.
«Dialy est un garçon qui a toujours cru en lui. et on n’est pas surpris par sa progression fulgurante, parce qu’il a été formé à bonne école. et s’il parvient à gravir de tels échelons, c’est à son honneur et grâce à son talent qu’il a montré partout où il est passé. S’il continue sur cette lancée, il fera partie du futur de notre football», témoigne Lamine Diassy, le Secrétaire général et administrateur de l’école de foot d’Abéné. pur produit du Navétane, Dialy Kobaly Ndiaye s’est révélé avec les cadets de l’ASC Samaba d’Abéné. en compétitions nationales, après avoir défendu les couleurs de l’équipe fanion d’Abéné, il est allé monnayer son talent à Kébémer et à l’olympique de Ngor. C’est Cayor Foot qui l’a fait découvrir à l’univers du foot mondial, grâce à pierre Mathieu. «le président de notre école de football s’appelle Abba Diabang. il vit actuellement en France.
C’est Erasme Tendeng, un ancien du Casa Sport, qui assure son intérim. Quand il a été présélectionné chez les juniors, Dialy est venu jusqu’au au village pour échanger et recueillir la bénédiction des parents et des dirigeants. après la Coupe d’Afrique U20, il est revenu au village. Quand koto l’appelait pour rejoindre les U23, il était au village pour se ressourcer et se taper quelques jours de repos. C’est pour dire son attachement au village d’abéné qui s’honore de le voir grandir en tant que footballeur», se réjouit M. Daisy, membre du Comité exécutif de la ligue de Ziguinchor de football.
CAPITAL HUMAIN, DIVIDENDE DÉMOGRAPHIQUE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE INCLUSIF
Les différents gouvernements qui se sont succédé de 1960 à nos jours se sont investis pour la résorption du gap constaté dans notre développement. Des investissements ont été faits dans beaucoup de secteurs avec des fortunes diverses.
Le Sénégal, comme la plupart des pays africains, fait face à de nombreux défis et obstacles, sur la voie du développement économique. Ces défis et obstacles sont en majeur partie d’ordre structurel. Cependant, l’attente des populations est très forte dans tous les secteurs, où tout est prioritaire. Les différents gouvernements qui se sont succédé de 1960 à nos jours se sont investis pour la résorption du gap constaté dans notre développement. Des investissements ont été faits dans beaucoup de secteurs avec des fortunes diverses. Les vingt dernières années, des efforts ont été consentis, particulièrement dans les infrastructures. La croissance économique progresse d’année en année depuis 2012, mais faudrait-il qu’elle soit effectivement inclusive ?
Sans doute, nous pouvons sans risque de nous tromper, affirmer que l’Etat du Sénégal a mis en place des politiques publiques, pour rendre la croissance inclusive. Si l’on se réfère aux bourses familiales, à la couverture médicale universelle et au Pudc, l’on se rend compte des mesures de redistribution des fruits de la croissance. L’investissement dans les infrastructures doit se poursuivre, mais les pouvoirs publics doivent réorienter la politique de développement économique et social, beaucoup plus vers l’optimisation du capital humain et la capture du dividende démographique, gages d’un développement inclusif et durable.
L’OPTIMISATION DU CAPITAL HUMAIN
Mieux vaut tard que jamais. Aujourd’hui, l’optimisation du capital humain devient une priorité, un impératif. En effet, c’est un facteur qui a été occulté, tout au moins négligé par le passé dans nos politiques publiques. Il a fallu attendre que des institutions comme la Banque mondiale en fassent un sujet d’actualité, pour que nous en prenions conscience. A tout point de vue, l’optimisation du capital humain permet de constituer une masse critique de citoyens imbus de civisme, de responsabilité et qui sont conscients de leurs droits et devoirs et prêts à s’impliquer dans le développement économique et social. C’est la raison pour laquelle, les pouvoirs publics doivent beaucoup plus investir dans l’éducation et la formation, dans la santé et dans l’économie numérique.
INVESTIR DANS L’EDUCATION.
Un système éducatif qui forme des apprenants, qui sont par la suite versés dans le lot des chômeurs, n’est pas performant. Le Sénégal dispose d’un bon système éducatif, qui nécessite d’être réformé. Tout système est perfectible, et le nôtre doit tendre vers l’adéquation entre éducation, formation et emploi. En réalité, l’optimisation du capital humain n’incombe pas seulement aux pouvoirs publics. Les entreprises du secteur privé doivent aussi investir dans le développement du capital hu main, qu’elles ont sous leur responsabilité. Le développement économique ne peut prospérer sans des citoyens bien formés, ayant des aptitudes qui leur permettent de comprendre, de relever et de transcender les goulots d’étranglement qui se dressent sur leur parcours.
Le Sénégal est en train de faire des efforts dans ce domaine, avec l’érection de nouvelles universités, la création des Isep (Instituts supérieurs d’enseignement professionnel), l’équipement des laboratoires de recherche fondamentale, etc. Les pouvoirs publics doivent poursuivre cette politique dans l’enseignement en général, tout en insistant sur la qualité. En définitive, ne faudrait-il pas un regroupement de tout le système éducatif, du primaire au supérieur dans un seul ministère ? Cela pourrait permettre l’harmonisation des politiques dans ce secteur, de la base au sommet.
INVESTIR DANS LA SANTE.
«Mens sana in corpore sano» : Un esprit sain dans un corps sain. Pour prétendre au développement, il faut au préalable que les citoyens soient en bonne santé, aptes à s’impliquer dans le processus de création de valeur. Le maillage du territoire en infrastructures s’impose, pour prendre en charge les besoins des populations dans ce domaine. Des efforts sont faits, il faut le reconnaître, avec l’ouverture de nouveaux hôpitaux et autres centres de santé et la couverture médicale universelle. Mais la demande persiste, il est donc souhaitable d’accélérer ce processus d’investissements dans le secteur de la santé, notamment en relevant le plateau médical dans les principales structures. Les politiques de prévention sanitaires doivent être une priorité, pour favoriser la productivité des actifs, et réduire l’absentéisme dû aux congés maladie. Les actifs ne se limitent pas seulement à ceux qui sont dans les bureaux et les usines. Ils concernent également les paysans et toutes les autres composantes de la population qui sont valides, et sont en mesure d’apporter leur contribution dans la construction nationale. L’implantation de centres de santé dans les zones reculées du pays, peut-être prise en charge par le Puma (Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers). D’ailleurs, le Puma a commencé à travailler dans ce sens, il faut souhaiter que cela continue et s’intensifie.
La réorientation des politiques publiques vers l’optimisation du capital humain doit-être une priorité au Sénégal. La phase 2 du Pse doit impérativement intégrer des investissements dans l’éducation, la formation et la santé.
LA CAPTURE DU DIVIDENDE DEMOGRAPHIQUE
Le Sénégal est composé d’une population très jeune. Sur plus de quinze millions d’habitants, les jeunes de moins de quinze ans représentent 42% environ. Cela peut se traduire comme un atout, comme cela peut être un handicap. Une population jeune constitue un potentiel pour le développement économique et social. Cette frange de la population, si elle est bien prise en charge, peut être un pari sur l’avenir. Au demeurant, cette prise en charge demande beaucoup de sacrifices sur le plan de la santé, de l’éducation et de la formation. Cette jeunesse peut constituer un handicap pour la société, si elle n’est pas productive. Dans ce cas, elle représente un poids pour la Nation. Alors, le Sénégal comme la majeure partie des pays africains, doit d’abord régler le problème de la croissance démographique. En effet. Pendant que le taux de croissance économique n’augmente que d’un pour cent (1%) par année, la croissance démographique tourne autour d’un peu plus de trois pour cent (3,08 %) par an. L’on comprend bien que tout effort consenti dans les investissements, restera toujours en deçà des attentes. L’accroissement de la population annihile les retombées attendues de la croissance économique. Les pouvoirs publics doivent poser le débat sur le contrôle de la natalité dans notre pays. Le Président Macron a alerté sur les effets négatifs de la croissance démographique en Afrique. Il n’a pas tort, tous les spécialistes en matière de développement l’ont déjà dit avant lui. L’erreur du Président français, est de poser le problème avec condescendance. Le problème doit-être posé avec pédagogie, et par les décideurs africains d’abord. Dans le classement Idh (Indice de développement humain), le Sénégal occupe la 31ème place en Afrique et la 164ème place dans le monde. Sans doute, il existe une corrélation entre la croissance démographique et ce classement Idh. Le Sénégal est un pays en développement avec des ressources limitées, alors que la demande sociale s’accroît de manière exponentielle. Aucun gouvernement ne peut et ne pourra résoudre cette équation, s’il ne règle pas le problème de la croissance démographique.
Investir dans le capital humain pour son optimisation, permet d’accélérer le développement inclusif et durable et l’on pourra prétendre à la capture du dividende démographique.
1200 BOVINS ET 200 CAPRINS IMPORTES POUR LA SECONDE PHASE
Le ministre de l’Elevage et des Productions animales a présidé, hier, à Niague, dans le département de Rufisque, la cérémonie officielle de réception de 1200 bovines génisses gestantes et 200 caprins de race européenne à haut potentiel laitier. Une seconde phase opération après celle de 2017 qui, selon Aminata Mbengue Ndiaye, permettra, à terme, de réduire considérablement le gap de la production laitière qui dont la facture s’élève à plus de 10 milliards de francs CFA.
Le renforcement du potentiel génétique laitier de notre cheptel national passe impérativement par des options stratégiques et des initiatives fortes. Une observation du ministre de l’élevage et des productions animales, qui appelle à un changement de comportement pour maintenir les acquis de la première phase. «le pari de la résorption de la facture laitière peut être gagné, si les acteurs s’engagent à changer de paradigme dans la manière de gérer l’élevage. il nous faut plus de rigueur, d’endurance, de pragmatisme dans la conduite des missions qui nous sont dévolues en vue de produire plus et mieux pour devenir de véritables champions dans le secteur», a exhorté hier le ministre.
En marge de la cérémonie tenue à la ferme agro-pastorale du lac Fapl à Niague ouolof, elle a certifié que les performances réalisées en 2017 peuvent être rééditées en adoptant une démarche conjointe adossée sur trois leviers. il s’agit, fait-elle noter, «de la limitation des pertes de productions dans le système d’élevage extensif, de l’insémination artificielle pour renforcer l’effectif des métis issus du croisement entre les vaches locales et les taureaux exotiques, de l’importation de génisses gestantes avec l’exploration des races bovines africaines adaptées aux conditions climatiques de la plus part des régions de l’intérieur du pays». la production annuelle au niveau de l’intensif tourne autour de 20 millions de litres pour une demande globale de 244 millions de litres de lait. Celle locale est passée de 52% en 2012, à 55% en 2018. l’élevage pastoral couvre près de 55% de la production, alors que 49% sont issus de la production de l’intensif.
Une tendance qui, d’après le président de l’association nationale pour l’intensification de la production laitière (Anipl), mérite d’être inversée. «la pratique de la culture fourragère est l’option retenue pour l’amélioration du cheptel. 700 hectares sont régulièrement emblavés pour la culture du maïs et de sorgho durant la période hivernale. 50 milliards de francs CFa d’investissement cumulés des différents membres. 12 000 tonnes de fourrages avec 400 emplois direct et près de 5000 emplois indirects», a relevé Mamadou bâ. il qui informe, par ailleurs, que 1 250 000 francs CFa ont été déboursés par chaque membre de l’association pour l’acquisition d’un sujet, avec une subvention de l’ordre de 400 millions de francs CFa de la part de l’etat. des intrants pour une promotion durable de la filière qui, dit-il, nécessite la satisfaction d’un certains nombres de doléances. des demandes qui tournent autour des questions liées à la disponibilité des terres pour l’élevage intensif et la culture fourragère, à la protection zoo sanitaire, à la sécurisation des investissements et à la régularisation des fermes à travers des baux.
DES PARTISANS DE MADICKE NIANG DEBARQUES DE LEUR POSTE
Sale temps pour les partisans de Me Madické Niang qui travaillent dans l’administration. en effet, certains d’entre eux ont commencé à payer leur soutien à l’élection du 24 février dernier l’ancien président du groupe parlementaire «liberté et démocratie»
Barka Isma BA (Vox Populi) |
Publication 02/04/2019
Sale temps pour les partisans de Me Madické Niang qui travaillent dans l’administration. en effet, certains d’entre eux ont commencé à payer leur soutien à l’élection du 24 février dernier l’ancien président du groupe parlementaire «liberté et démocratie». Le candidat de la coalition «Madické 2019» a été la principale attraction lors de la campagne électorale qu’il a marquée de ses empreintes, de par son sens de l’humour et ses attaques contre le président sortant et son régime.
Après Cheikh Abdou Ndiaye, coordinateur régional de Louga de «Madické 2019», qui a été débarqué de son poste de chargé des affaires administratives et financières de la délégation au pèlerinage, «sur instructions du premier ministre», c’est au tour du coordinateur de «Madicke 2019» de la région de Fatick de faire les frais de son compagnonnage avec l’avocat-politicien.
Madiangane Fall, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été viré de son poste de chef de la division des séances et des commissions de l’assemblée nationale, via un arrêté signé par le président de ladite institution, au nom du bureau. il faut signaler que l’arrêté en question n’a pas révélé la motivation de cette décision. le document susnommé souligne seulement que «les Questeurs et le Secrétaire général sont chargés, chacun en qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera enregistré, communiqué et publié partout où besoin sera». Me Madické Niang et ses partisans ne devraient pas tarder à réagir face à cette traque.