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1 juin 2025
UN MONUMENT DE L’EDUCATION ET DE LA CULTURE S’EST EFFONDRE
Amadou Makhtar Mbow, ancien Directeur général de l’UNESCO de 1974 à 1987, ancien ministre de l’Education et de la Culture de 1957 à 1958 puis ministre de l’Education nationale de 1966 à 1968, est mort hier à l’âge de 103 ans
Amadou Makhtar Mbow, ancien Directeur général de l’UNESCO de 1974 à 1987, ancien ministre de l’Education et de la Culture du Sénégal pendant la période d’autonomie interne de 1957 à 1958 puis ministre de l’Education nationale de 1966 à 1968, est mort hier, mardi 24 septembre, à l’âge de 103 ans. Figure emblématique de l’éducation, il aura marqué l’histoire du Sénégal et du monde entier à travers son engagement. Dès l’annonce de son décès, les témoignages ont fusé de partout pour saluer la mémoire d’un « patriarche, centenaire, généreux et serviable ».
Un baobab est tombé ! Amadou Makhtar Mbow s’est éteint hier, mardi 24 septembre, à l’âge de 103 ans. Universitaire, brillant intellectuel, homme politique et plusieurs fois ministre au Sénégal et Directeur général de l’UNESCO de 1974 à 1987, il laisse une carrière hors du commun qui a transcendé les frontières.
Dès l’annonce de sa disparition, de nombreux hommages lui sont rendus. « C'est un des patriarches de la Nation sénégalaise qui s'est éteint, en laissant un héritage inestimable, marqué par son combat pour une justice éducative et culturelle mondiale », a réagi le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Né en 1921 à Dakar, Amadou Makhtar Mbow a été ministre de l'Éducation et de la Culture du Sénégal pendant la période d’autonomie interne (1957- 1958) et également ministre de l'Éducation nationale (1966- 1968). Il s’est ainsi illustré par son engagement inébranlable en faveur de la paix et de l’éducation. Amadou Makhtar Mbow a gravi les échelons sur la scène internationale.
Il a siégé au Conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) comme représentant du Sénégal à partir de 1966, avant de devenir Sous-directeur général pour l’éducation en 1970. En 1974, il est élu Directeur général de l’UNESCO, devenant ainsi le premier africain à diriger l’institution onusienne. Amadou Makhtar Mbow a dirigé pendant 13 ans l’UNESCO au sein de laquelle il s’est battu pour l’instauration d’un Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication (NOMIC), une initiative pour laquelle les États-Unis et certains de leurs alliés lui mèneront une guerre sans merci pour maintenir leur influence.
A la tête de l’Organisation onusienne, il a également supervisé le travail du secrétariat pour la Convention du patrimoine mondial. Il a ainsi fait plusieurs publications sur l’UNESCO. Par exemple, « De la concertation au consensus : l'UNESCO et la solidarité des nations, 1979 ».
En juin 1978, Amadou Makhtar Mbow en tant que Directeur général de l’UNESCO a lancé un appel historique à tous les gouvernements, organismes culturels, médias, universités, bibliothèques, musées, historiens, artistes, etc., « pour le retour à ceux qui l'ont créé d'un patrimoine culturel irremplaçable ». « Le génie d’un peuple trouve une de ses incarnations les plus nobles dans le patrimoine culturel que constitue, au fil des siècles, l’œuvre de ses architectes, de ses sculpteurs, de ses peintres, graveurs ou orfèvres, de tous les créateurs de formes qui ont su lui donner une expression tangible dans sa beauté multiple et son unicité », avait-il déclaré.
Pour rappel, Amadou Makhtar Mbow a présidé les Assises de l’Education au Sénégal organisées entre 2008 et 2009. Sans la commission nationale pour la réforme des institutions (CNRI). En reconnaissance de son immense contribution à l’éducation, la deuxième université publique de Dakar, située à Diamniadio, porte son nom.
KEEMTAAN GI - LA GUERRE DE TROIE N’AURA PAS LIEU
Galsen, c’est avant tout son image carte postale de terre de la Téranga. Et puis il y a aussi… ce côté idyllique d’un coin où l’on retrouve les plus belles femmes du monde, en tout cas les plus « diongués ». Elles sont gracieuses, élégantes, séduisantes, coquines... Elles sont tout cela. Galsen, une terre où il fait bon vivre malgré nos différences religieuses et politiques et qui se targue de 90% de musulmans parmi lesquels des « musulmenteurs » et bons viveurs comme nous qui ne vont à la mosquée que le vendredi. Les 10% autres sont chrétiens, animistes et athées. Ce qui fait d’ailleurs le charme de ce coin à nul autre pareil. Vous en connaissez un autre, vous, dans ce monde et qui est comme Galsen ? Après avoir traversé l’enfer avec l’ex-Chef, tout ce à quoi on aspire aujourd’hui, c’est de bien vivre en oubliant une gouvernance désastreuse sans précédent dans l’histoire politique du Sénégal. Ce que ce pays a vécu entre mars 2021 et février 2024 restera dans les pages les plus sombres de notre jeune nation. Et ce sont des personnes qui ont servi cette gouvernance avec obséquiosité, faisant souvent preuve de félonie qui accusent de dictature un régime ayant fait moins de six mois aux affaires. Ce alors qu’ils la fermaient quand on jouait avec la Constitution à laquelle ils faisaient dire ce qu’ils voulaient. Oui ce qui arrangeait leur Chef. Cette charte fondamentale, ils l’ont si bien malmenée qu’un ministre parmi eux avait la triste réputation d’un tailleur qui pouvait la rapiécer à sa guise. Cinq mois après la troisième alternance sans bavure intervenue dans l’histoire de notre pays, plutôt que de se consacrer à l’essentiel et travailler à relancer une économie très mal en point, y en a qui jouent aux oiseaux de mauvais augure. On peut avoir l’impression avec certaines déclarations de haineux qui peinent à se remettre de leur cuisante défaite de mars 2024 que ce charmant pays marche sur une route escarpée qui mène inéluctablement au désastre. Les mêmes qui qualifiaient ceux qui sont au pouvoir depuis mars de fascistes, islamistes ou d’ennemis des confréries, ont repris leurs plumes et se révèlent plus hystériques qu’avant. D’autres nous présentent un pays à la porte de l’enfer, traduisant ainsi leur funeste rêve de voir ce pays s’embraser. La guerre des religions ou entre confréries que dessinent des Cassandres n’aura pas lieu. Il est temps d’arrêter les scribes aux écrits dégoulinant de rancœurs mal contenues. Il urge de dépassionner ce débat religieux qui n’apporte rien à cette belle terre de Téranga aux femmes incomparables. Cette harmonie religieuse, c’est ce que nous avons de plus précieux à conserver. En plus bien sûr de nos femmes si charmantes ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
SECURITE C’est décidément la fin d’une époque !
Des dignitaires des régimes précédents — et pas seulement celui qui est tombé le 24 mars dernier — se sont vus retirer la semaine dernière sans aucune explication — les gendarmes et policiers qui assuraient la sécurité de leurs domiciles depuis Mathusalem. Parmi ces dignitaires, l’ancien président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse mais aussi le président honoraire du Conseil économique et social Famara Ibrahima Sagna. Le domicile du premier nommé était gardé par des gendarmes tandis que celui de Big Fam (qui fut ministre de l’Intérieur) l’était par la police. D’autres dignitaires ont subi le même sort.
PIROGUE MACABRE LES RESTES DE CORPS TRANSFERES A L’HOPITAL CTO
Avant-hier, des pêcheurs de Yoff avaient découvert des corps sans vie, plus précisément des squelettes, à bord d’une pirogue à la dérive au large de nos côtes. Il s’agissait de 30 corps de candidats l’émigration clandestine en état de décomposition très avancée. Des cadavres en putréfaction que la Marine nationale avait du mal à conserver le temps d’une mise sous terre sur ordre du procureur de la République. Face à cette situation embarrassante, renseigne « Le Témoin », les restes de corps ont été transférés, hier mardi, à la morgue de l’Hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff (Ex-Cto). Ces « dépouilles » auraient été mises sous formol dans des sachets en attendant leur inhumation.
PASTEF-THIAROYE MATAR SYLLA S’AUTOPROCLAME TETE DE LISTE
A quelque cinq jours de la date limite des dépôts de listes pour les élections législatives anticipées de novembre prochain, les batailles de positionnement font rage au niveau des bases des partis politiques. Et particulièrement au niveau de Pastef où les jeunes leaders s’entretuent pour se tailler une bonne place sur les listes électorales afin de pouvoir siéger à l’Assemblée nationale. La banlieue dakaroise, et particulièrement la commune de Djiddah Thiaroye Kao, n’est pas en reste dans ces batailles de positionnement. Justement dans cette localité à très forte démographie, le jeune « patriote » Matar Sylla ou le président de la section Pastef du quartier Sante Yallah/Fass III s’est déjà autoproclamé tête de liste départementale. Il a été renforcé et encouragé dans sa position par les populations à travers des flyers et autres affiches ainsi libellés : « Aux frères et sœurs patriotes de la commune de Djiddah Thiaroye Kao du département de Pikine, nous membres de la cellule « Sante Yallah » avons décidé à l’unanimité d’investir le frère Matar Sylla comme notre candidat aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Ce choix est le résultat d’un engagement acharné, d’une légitimité et d’une popularité sans commune mesure. Ensemble pour la victoire ! » lit-on sur ces flyers et affiches. Une chose est sûre ! Le Premier ministre Ousmane Sonko aura du mal à trancher dans toutes ces guerres fratricides entre « patriotes » !
FABRICATION SABOU -XESSAL LA FAIBLESSE COUPABLE DE L’ETAT !
Chaque jour, ces femmes dites « entrepreneures » occupent les réseaux sociaux pour faire des publicités de produits très dangereux du genre Sabou-Xessal (savons pour dépigmentation de la peau). Publiquement, elles ne s’en cachent pas ! Pour preuve, il arrive parfois que ces marchandes de la mort filment leur industrie artisanale où elles fabriquent les savons et les suppositoires avec des substances toxiques très dangereuses : hydroquinone, clobétasol, mercure, acide sulfurique et autres. Pire, dénonce un médecin-dermatologue contacté par « Le Témoin », certaines femmes commerçantes utilisent même de l’ammoniac en liquide comme matière première. « Vous savez, l’ammoniac est un produit très dangereux. En contact avec la peau, il provoque des rougeurs pouvant évoluer vers des brûlures graves. Ces produits dépigmentants sont à l’origine de nombreux cas de cancers cutanés ou cancers de la peau avec un taux de mortalité très élevée. Dommage que l’Etat ne fait rien pour mettre hors d’état de nuire ces fabricantes de la mort. Alors que c’est un problème de santé publique ! Mais que font donc le Service d’hygiène et la Direction de la santé publique ? » se demande notre spécialiste face à ce phénomène très préoccupant.
PAS DE CONFRONTATION AVEC LAT DIOP MOUHAMED DIENG DE 1XBET SENEGAL NE S’EST PAS PRESENTE
La confrontation présentée comme décisive et annoncée pour hier mardi entre Lat Diop et son accusateur, le patron de 1Xbet Sénégal Mouhamed Dieng, n’a pas eu lieu. Ce dernier avait pourtant confirmé qu’il allait honorer la convocation des limiers de la DIC pour une confrontation avec l’ancien DG de la Lonase. Hors du territoire national, Mouhamed Dieng devait rentrer hier soir. On ignore les raisons de ce faux bond posé par le natif de Guédiawaye. Cette situation a obligé Lat Diop à retourner au commissariat du Port où il passe les nuits depuis son arrestation samedi dernier. En principe sa garde à vue qui avait été prolongée de 48 h expire ce mercredi à 20h. Si la confrontation ne se tient pas aujourd’hui, les limiers de la DIC seront obligés d’amener Lat Diop devant le Procureur du Pool financier judiciaire qui va décider du sort de l’ancien ministre. Le maître des poursuites aura le choix entre laisser libre Lat Diop, faute de charges suffisantes, ou l’envoyer en prison en désignant un juge d’instruction pour instruire le dossier.
SORTIE DE 2,700 TONNES D’OR PLAINTE D’ABDOULAYE SYLLA ECOTRA DEVANT LE PROCUREUR
Accusé d’avoir fait sortir du territoire national via un jet privé 2,700 tonnes d’or courant février 2021, sur la base d’un ordre de mission signé par le Président Macky Sall en plus d’un manifeste sur lequel son nom était imprimé, Abdoulaye Sylla a tenu à dénoncer, dit-il, l’irrégularité qui entache les documents susmentionnés et regretter sa notoriété qui était écornée. Ainsi, il a déposé une plainte contre « personnes non dénommées pour faux et usage de faux dans des documents administratifs » sur la table du procureur de la République du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. « J’ai été convoqué le vendredi 20 Septembre 2024 à 09 heures, par le Chef de la Brigade des Affaires Générales (BAG) de la Division des Investigations Criminelles (DIC), dans ses locaux sis au Palais de Justice de Dakar, convocation à laquelle j’ai déféré, assisté de mes Avocats. Alors qu’aucune prévention ne m’a préalablement été notifiée, il m’a été donné d’apprendre au cours de l’interrogatoire, qu’il m’est imputé d’avoir fait sortir du Pays une quantité d’environ deux mille sept cents kilogrammes (2.700 Kg) d’or sur la base d’un ordre de mission signé par le Président Macky SALL par Jet-privé de Dakar à Dubai en passant par Paris (Orly) courant Février 2021. Outre cet ordre de mission que je venais de voir pour la première fois de ma vie, ils m’ont montré un manifeste (ou Lettre de transport aérien) au nom d’ECOTRA. Même si je n’ai pu obtenir des enquêteurs une copie du dossier, je puis affirmer que ces documents sont des faux manifestes. Il s’y ajoute qu’il est de notoriété publique que, de fin Décembre 2020 jusqu’au mois de Juin 2022, j’étais hors du Sénégal en raison des difficultés et obstacles rencontrés dans l’exécution de mes activités industrielles du fait des abus perpétrés par l’Ancien régime pour anéantir toutes mes activités économiques » écrit Abdoulaye Sylla au procureur de la République.
DECES DE MAKHTAR MBOW LES PRESIDENTS DIOMAYE FAYE ET MACKY SALL ATTRISTES
Le Président Bassirou Diomaye Faye a rendu un vibrant hommage à l’ancien directeur de l’UNESCO. « De New York pour l’AG des Nations Unies, c’est avec une profonde émotion que j’apprends la disparition du professeur Amadou Mahtar MBOW, ancien directeur général de l’UNESCO et un grand défenseur du multilatéralisme », a écrit le chef de l’État. « C’est un des patriarches de la Nation sénégalaise qui s’est éteint, en laissant un héritage inestimable, marqué par son combat pour une justice éducative et culturelle mondiale. Que sa sagesse et son engagement continuent d’inspirer l’Afrique et le monde. Paix à son âme », a-t-il ajouté. L’ancien président de la République Macky Sall a écrit pour sa part, en la saluant, que la contribution de M. Mbow « au développement de l’éducation, de la science et de la culture à l’échelle mondiale est significative ». « J’ai appris avec une profonde tristesse le rappel à Dieu d’Amadou Makhtar Mbow ancien ministre et ancien DG de l’Unesco. Professeur Mbow a traversé la vie utilement. Le patriarche, centenaire, généreux et serviable, profondément pénétré des valeurs et la Nation, a consacré sa vie au bien de l’humanité » a ajouté l’ancien chef d’Etat. Aujourd’hui, a ajouté Macky Sall, le leadership qu’il a incarné et les initiatives qu’il a portées « ont façonné des générations » de jeunes Africains, influencent des « politiques publiques » et soutiennent les luttes « pour un monde plus inclusif et éclairé ». Selon les informations officielles, la prière mortuaire aura lieu ce mercredi 25 septembre, à 10h30, à la Mosquée Omarienne de Dakar. Après la prière, l’inhumation se déroulera au cimetière de Yoff, l’un des lieux de repos les plus emblématiques de la capitale. La famille du défunt a annoncé que les condoléances seront reçues à son domicile situé au Point E.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, L'As, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, L'As, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Mahtar, aka bari taar !
C’est une bibliothèque qui brûle, Amadou Mahtar Mbow ! Mak-tar matna baay si miim reew. Quand les politiques dévient, quand la pirogue tangue, il se fait entendre. Aka bari taar. C’est dans sa sagesse et son patriotisme. La preuve par les Assises avec lesquelles il a pu redresser ce pays. Même si toutes les recommandations n’ont pas été appliquées. L’Afrique est en retard, mais lui, l’homme presque sans tares, a su montrer la voie à l’Unesco. Voilà pourquoi il est un patrimoine mondial de l’humanité. Nieupp wara doon sa gueweul tey !
Etat des lieux de la situation du pays Le gouvernement déballe le 26, en attend le Projet pour le 7 octobre
Le gouvernement fera face à la presse ce jeudi 26 septembre, au Building administratif Mamadou Dia. «Cette rencontre sera l’occasion de présenter aux Sénégalaises et Sénégalais les conclusions de ce travail rigoureux, les altérations identifiées, ainsi que les mesures de mitigation de cette situation héritée», annonce un communiqué. Il va sans dire que les résultats des audits seront au menu. Le communiqué de la Primature renseigne que l’événement va marquer également le coup d’envoi du lancement officiel de l'Agenda national de transformation prévu pour le lundi 7 octobre 2024. Ce plan stratégique se veut une réponse aux aspirations des citoyens. En effet, le Sénégal 2050 vise à garantir une croissance inclusive et durable tout en positionnant le pays comme un acteur majeur sur la scène internationale, indique-t-on.
Libye 192 migrants sénégalais arrivent à Dakar ce jeudi
Au total 192 jeunes sénégalais en situation irrégulière à Tripoli, (Libye), seront rapatriés au Sénégal par voie aérienne ce jeudi 26 septembre, a déclaré, mardi, le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur. Selon Amadou Chérif Diouf, ce sera avec la collaboration de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim). «On a trouvé plus de 150 jeunes qui sont bloqués en Libye depuis quelques mois. On a trouvé aussi qu’il n’y avait pas de mission de passeports en Libye depuis des années», a-t-il dit. Il a également indiqué que les autorités sénégalaises ont eu des discussions avec celles de la Libye afin de trouver une solution à ce problème.
Bannière Pastef aux Législatives - Samba Ndiaye et Cie approuvent la formule de Sonko
Le Parti-Mouvement démocratique pour le développement intégral du Sénégal (P-Mdis /Liggéy senegaal ci jàmm) a réaffirmé son ancrage dans la coalition Diomaye Président. A travers un communiqué reçu à Emedia, Samba Ndiaye et ses camarades qui se sont réunis dimanche dernier, disent approuver «la décision du Président du Pastef de présenter une liste sous la bannière de son parti en y intégrant ses alliés de la façon la plus représentative». Il appelle donc tous les membres et sympathisants du P-Mdis à la mobilisation pour «faire corps avec ladite liste dans une dynamique de victoire éclatante aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024». Ce parti «propose une réforme constitutionnelle pour faire perdre le mandat de député à tout parlementaire démissionnaire d’une coalition dont il a été élu sur la liste»
Développement durable et de transition énergétique Daouda Ngom signe un accord avec son homologue marocain
Le Maroc et le Sénégal ont signé, à Rabat, un mémorandum d’entente visant à renforcer les relations bilatérales en matière de développement durable et de transition énergétique. Selon le site Sahara news, l’accord a été signé par le ministre de l’Environnement et de la transition écologique, Daouda Ngom et la ministre marocaine de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali. Le mémorandum porte sur l’échange d’expériences, le transfert de connaissances, l’assistance technique et le développement de projets communs dans divers domaines, notamment la gouvernance du développement durable, le changement climatique, la gestion durable des déchets et l’économie circulaire.
Grève des médecins en spécialisation - Une grève de 48 heures
Le Collectif des médecins, pharmaciens, chirurgiens-entistes en spécialisation du Sénégal (Comes) a entamé une grève de 48 heures renouvelable, à compter de ce mardi 24 septembre 2024. Dans un communiqué, la structure souligne que «malgré les démarches entreprises pour résoudre les problèmes liés au statut des Docteurs en spécialisation, à leur prise en charge médicale, à une rémunération adéquate et au paiement régulier des bourses de spécialisation, aucune solution n’a été trouvée». Le collectif invite «les autorités à trouver des solutions adéquates et pérennes au bénéfice des populations». Néanmoins, le Comes assure que «le service minimum, (les gardes programmées et les urgences) sera assuré», durant cette période de grève».
POURQUOI LE RIZ EST-IL L’ÉPICENTRE DES SCANDALES AU SÉNÉGAL ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Les plaintes des Sénégalais concernant la cherté du riz résonnent de plus en plus fort, alors qu’un nouveau scandale vient assombrir le tableau : un détournement présumé de plus de 15 milliards FCFA
Les plaintes des Sénégalais concernant la cherté du riz résonnent de plus en plus fort, alors qu’un nouveau scandale vient assombrir le tableau : un détournement présumé de plus de 15 milliards FCFA, orchestré par un dénommé Ali Zaidan, en complicité avec des agents de banque. Ce fait divers s'ajoute à une liste déjà longue d'affaires qui ont nourri les fantasmes, notamment l’affaire Bocar Samba-Dieye-CBAO, la dissolution de la Société de promotion et de commercialisation du riz au Sénégal (SPCRS SA), les déboires de TDS, le conflit entre Moustapha Tall et ses frères portant sur cinq milliards, pour ne citer que ces faits troublants. Sans oublier le scandale des fonds Covid impliquant la société AVANTI, qu’on accuse d’avoir bénéficié des faveurs de Mansour Faye.
Panorama d’un secteur en pleine tourmente, au cœur de l’économie sénégalaise
Le riz est un marché juteux qui attise des convoitises multiples. Avec une consommation annuelle de 1,5 million de tonnes, le Sénégal demeure un des pays africains où l’on consomme le plus de riz par habitant. Néanmoins, le Sénégal demeure fortement dépendant des importations. En 2022, les importations ont atteint près de 347 milliards FCFA selon l’Agence Nationale de la Statistique et des Données (ANSD), creusant ainsi un trou dans nos réserves de change et enrichissant la chaîne de valeur au détriment du consommateur. Bien que des efforts aient été entrepris pour développer la production locale, l’Agence Ecofin souligne que le pays peine encore à satisfaire la moitié de ses besoins par sa propre filière.
Les importations de riz sont régulées par des DIPA, Déclaration préalable d'Importation de Produits alimentaires, rendant l’accès à un marché libre complexe. Si cette réglementation avait en théorie pour but de mieux contrôler le marché et de favoriser la production locale, elle s’avère dans la pratique contre-productive, en engendrant des délais bureaucratiques et en favorisant ceux qui entretiennent des relations privilégiées avec l’administration. Ailleurs, ce système est peu répandu, l’on privilégie souvent une approche plus ouverte.
Des importateurs influents
Bien que certains acteurs historiques comme TDS aient perdu de leur influence, le secteur des importations de riz demeure sous le contrôle de figures emblématiques, connues de tous. Moustapha Tall, le plus médiatisé, reste un acteur incontournable avec une forte influence. Parallèlement, Moustapha Ndiaye, à la tête du Comptoir commercial Mandiaye Ndiaye, s'est imposé comme l'importateur le plus significatif du secteur. Son succès lui a permis de diversifier son empire, allant jusqu'à investir dans la production énergétique avec la centrale électrique WAE.
Ils font désormais face à de nouveaux entrants, en pleine croissance, qui ont rapidement conquis une part significative du marché.
La société AVANTI, qui était encore méconnue il y a quelques années, est le plus marquant de ces acteurs. Son gérant Rayan Hachem, qui avait pris la parole dans les médias, ainsi que son propriétaire, l’indiscret homme d’affaires Ramez Samir Bourgi, protégé de l’ancien régime et qui ne cachait pas ses relations privilégiées avec le Palais, sont devenus des figures connues du secteur. Propulsée dans l’industrie du riz grâce à l’achat de riz par l’Etat avec les fameux fonds Covid de Mansour Faye, scandale pour lequel la Cour des Comptes avait demandé des poursuites notamment pour faux et surfacturation, il n’est pas certain que la société AVANTI arrive à survivre à la reddition de comptes promise aux Sénégalais par le pouvoir actuel.
Parallèlement, un autre géant international, la Louis Dreyfus Company, a également su s'imposer sur le marché. Dirigée au Sénégal par Eric Bourgi, dont tout éventuel lien de parenté concret avec Ramez Samir Bourgi reste inconnu, cette société réalise plus de 100 000 tonnes d'importation par an, consolidant ainsi sa position dominante.
Face à ces mastodontes, des acteurs plus petits, comme Ali Zaidan, à la tête de Sénégalaise Trading Compagnie (STC), essaient de se frayer un chemin. Cet acteur, jusqu'alors peu connu, se retrouve désormais au cœur d’un scandale de détournement de 15 milliards FCFA, illustrant ainsi les dérives de certains acteurs d’un secteur où chaque opération se compte en milliards.
En 2017, le journal le 360 annonçait déjà la « fin de règne des importateurs de riz au pays du thiébou djeun ». Force est de constater que cette fin n'est pas pour demain.
Pourtant une réelle autosuffisance est possible
Il est illusoire de croire que nous pourrons rapidement sortir de notre dépendance aux importations de riz. Les importateurs, pour ceux qui ne sont pas impliqués dans des scandales publics, jouent un rôle crucial en garantissant l’approvisionnement lorsque la production locale est insuffisante. Cependant, l’État se doit de mettre pour objectif d’atteindre l’autosuffisance, en soutenant les mesures proposées par les experts :
1. Amélioration des infrastructures d’irrigation : La FAO recommande d'investir dans des systèmes modernes pour garantir une production stable, notamment dans les zones rizicoles comme la vallée du fleuve Sénégal.
2. Accès aux semences et technologies : L'ISRA soutient l'utilisation de semences résistantes et l’adoption de technologies agricoles modernes pour accroître la productivité.
3. Soutien financier : Il est impératif de faciliter l’accès aux financements pour les riziculteurs locaux, à travers des crédits agricoles et des subventions pour les intrants.
4. Renforcement des infrastructures post-récolte : l’USAID pointe du doigt la nécessité d’investir dans le stockage et la transformation pour réduire les pertes et améliorer la qualité du riz local.
5. Régulation des importations : Le CNCR conseille d'imposer des droits de douane et de limiter les importations pendant les récoltes locales pour protéger les producteurs sénégalais.
6. Formation des agriculteurs : Il est essentiel que l’Etat accompagne la formation des riziculteurs aux meilleures pratiques agricoles et à l’utilisation de nouvelles technologies.
7. Promotion de la consommation locale : Encourager les Sénégalais à privilégier les produits locaux afin d'augmenter la demande en riz local et soutenir les producteurs.
Plaidoyer pour la réappropriation des habitudes alimentaires
Revenir aux habitudes alimentaires ancestrales en Afrique de l'Ouest francophone est non seulement nécessaire, mais urgent ! Nos ancêtres savaient cultiver le mil, le fonio et le sorgho, des trésors nutritifs qui ont nourri des générations. Aujourd'hui, cependant, nous avons hérité d'une culture alimentaire imposée par les colons, qui ont cherché à écouler leur brisure de riz d'Indochine, un produit que personne ne consommait alors – et ont demandé aux pays colonisés d’abandonner leurs cultures traditionnelles pour se focaliser sur ce qui pouvait être exporté, comme au Sénégal avec l’Arachide. Ce passage à la monoculture, a affaibli nos systèmes agricoles locaux et rendu nos populations vulnérables.
Revaloriser le mil et le fonio, entre autres, c’est retrouver notre identité, redonner du sens à nos assiettes et renforcer notre résilience face aux crises économiques et climatiques. En célébrant nos traditions alimentaires, nous construisons un avenir où la biodiversité prospère et où les communautés s’épanouissent. C'est un acte de révolte contre l'héritage colonial et une promesse d'un avenir sain et durable pour les générations à venir. Un acte de révolte qui pourrait aussi matérialiser le Jub Jubal Jubanti. D’autant qu’il est connu que « plus y a de fous…plus on riz » !
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AU SÉNÉGAL, LA BAGUETTE S'AFRICANISE
Exit le blé importé, place aux céréales locales : mil, fonio et maïs s'invitent désormais dans la recette. Cette métamorphose culinaire incarne une volonté d’indépendance économique et alimentaire
Au cœur de Dakar, une transformation silencieuse s'ouvre. La baguette, héritage colonial français, se réinvente sous les mains expertes des boulangers sénégalais. Exit le blé importé, place aux céréales locales : mil, fonio et maïs s'invitent désormais dans la recette.
Cette métamorphose culinaire va au-delà du simple changement de goût. Elle incarne une volonté d’indépendance économique et alimentaire. Les écoles de boulangerie du pays initient déjà la nouvelle génération à ces techniques innovantes, attirant même des apprentis de toute l'Afrique de l'Ouest.
L'objectif est ambitieux : réduire de moitié les importations de blé et créer une véritable "baguette sénégalaise".
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AMADOU MAKHTAR M'BOW, UN SIÈCLE D'ENGAGEMENT POUR L'AFRIQUE ET LE MONDE
Son décès à 103 ans marque la fin d'une époque, mais son héritage continue d'inspirer les générations futures. Plongée dans la vie d'un homme qui a su allier sagesse africaine et vision universelle
Le 20 mars 2021, à l'occasion du centième anniversaire d'Amadou Makhtar M'Bow, un documentaire retraçant la vie et l'œuvre de cet illustre personnage a été réalisé. Ce film, riche en témoignages et en archives, nous plonge dans le parcours exceptionnel de celui qui fut Directeur général de l'UNESCO pendant 13 ans.
Né en 1921 à Dakar, M'Bow a traversé le siècle en témoin et acteur des grands bouleversements de son époque. De son enfance à Louga aux bancs de la Sorbonne, en passant par son engagement dans l'armée française pendant la Seconde Guerre mondiale, le documentaire retrace les premières années formatrices de cet homme d'exception.
Le film met en lumière le rôle crucial de M'Bow dans la lutte pour l'indépendance africaine. Son implication politique au Sénégal et son combat pour l'unité africaine sont autant de jalons qui ont marqué sa carrière. Le documentaire nous fait revivre les moments clés de cette période tumultueuse, où M'Bow a côtoyé les grandes figures de la décolonisation.
L'apogée de sa carrière internationale est sans conteste son mandat à la tête de l'UNESCO. Le film nous plonge dans les coulisses de cette organisation, révélant les défis auxquels M'Bow a dû faire face et les initiatives qu'il a lancées pour promouvoir l'éducation, la science et la culture à l'échelle mondiale.
Au-delà du récit biographique, ce documentaire est un plaidoyer pour l'unité africaine véritable et le développement du continent. À travers les mots de M'Bow, c'est toute une vision de l'Afrique et de sa place dans le monde qui se dessine.
Le film se clôt sur un message poignant formulé à la jeunesse africaine, l'exhortant à ne pas désespérer et à œuvrer pour le progrès de l'Afrique et du monde.
Amadou Makhtar M'Bow s'est éteint le 24 septembre 2024, à l'âge de 103 ans, laissant derrière lui un héritage inestimable pour les générations futures. Ce documentaire reste un témoignage précieux de sa vie et de ses combats.
LE PROCUREUR REQUIERT UN MANDAT DE DÉPÔT CONTRE JÉRÔME BANDIAKY
Le dossier de Jérôme a été transmis au doyen des juges, Abdoul Aziz Diallo, qui devra désormais examiner les éléments de l’affaire et décider des suites à donner.
Le procureur de la République a requis un mandat de dépôt contre Jérôme Bandiaky, suite à l’ouverture d’une information judiciaire, a-t-on appris.
Ce dernier a été déféré hier par la Division des investigations criminelles, après avoir été placé en garde à vue pour plusieurs chefs d’accusation, notamment l’escroquerie, la détention illégale d’arme et l’usurpation de fonction.
Le dossier de Jérôme Bandiaky a été transmis au doyen des juges, Abdoul Aziz Diallo, qui devra désormais examiner les éléments de l’affaire et décider des suites à donner.
Figure clé de la sécurité sous l'ancien président Macky Sall, Jérôme Bandiaky a été arrêté dans la nuit du 18 septembre 2024.
AFFAIRE LAT DIOP, LES PRÉCISIONS DE 1XBET SUR LES VERSEMENTS ÉVOQUÉS PAR ME ELHADJ DIOUF
La multinationale de paris sportifs a démenti les allégations de l'avocat concernant des versements de redevances mensuelles. La société a précisé que le paiement des commissions était effectué par "Service Online International Sa".
iGFM - (Dakar) Avec les nombreux développements dans l’affaire Lat Diop, 1xbet Sénégal a décidé de briser le silence. Ce, pour faire certaines précisions, notamment la sortie de l’avocat de l'ex Directeur général de la Lonase, Me Elhadj Diouf
Dans l’affaire Lat Diop qui fait couler beaucoup d’encre, 1xbet Sénégal a tenu à monter au créneau pour faire quelques précisions. Et la première s’adresse à l’avocat de Lat Diop.
«Il nous a été donné de constater dans la presse une vidéo où l'avocat Me Elhadj Diouf, en sa qualité de conseil de Lat Diop, ancien Directeur général de la Lonase, déclare que Mouhamed Dieng remettait mensuellement une redevance de 02 milliards à celui-ci au nom de 1xbet. Pire, il soutient faussement que la société 1xbet Sénégal versait mensuellement à la Lonase une redevance d'un montant de 20 millions avant l'arrivée de Lat Diop. Ce qui est archi faux», déclare la multinationale de paris sportifs.
1xbet Sénégal, dans un communiqué de presse parcouru par iGFM, déclare que la Lonase, en tant qu'organe régulateur et détenteur du monopole des jeux au Sénégal, est contractante avec «Service Online International Sa», exploitant 1xbet au Sénégal, à travers un protocole d'accord conclu depuis 2018. Celui-ci soumet les deux parties à des obligations dont le paiement d'une redevance mensuelle à titre de commission.
«C’est la société Service online international Sa qui s'est toujours, et régulièrement, au titre du contrat précité, acquittée de ce paiement et non Mouhamed Dieng intuitu personae, contrairement aux fausses déclarations de Maître Elhadj Diouf», indique la multinationale.
Aussi, 1xbet Sénégal, qui ajoute que Mouhamed Dieng a démissionné de ses fonctions d'Administrateur Général depuis le 12 Août 2024 et remplacé par Kalidou Guissé, avertit : «Notre société se réserve le droit d'entreprendre toutes les actions de droit pour défendre ses intérêts et sauvegarder sa crédibilité.»