Dakar, 28 mars (APS) – La coordonnatrice du mouvement Africans rising, mouvement panafricain qui œuvre pour la justice, la paix et la dignité, Coumba Touré, a appelé les africains à agir et à mettre fin au fléau de l’esclavage qui sévit toujours sur le continent.
’’Africans Rising en appelle donc à tous les africains à agir et à mettre fin à ce fléau de l’esclavage’’, a-t-elle déclaré, lors de la conférence de presse tenue, jeudi, en vue de la célébration du 56e anniversaire de la journée mondiale de l’Afrique.
Organisée depuis 1963, la journée mondiale de l’Afrique commémore l’anniversaire de la signature des accords de l’OUA (Organisation de l’Unité africaine), le 25 mai 1963. Elle célèbre la détermination des peuples d’Afrique à se libérer de la domination et de l’exploitation coloniales.
L’édition de cette année est célébrée ’’à travers plusieurs évènements co-organisés et auto-organisés dans des villes et villages africains’’, a fait savoir Coumba Touré, ajoutant qu’il est également prévu des pré-évènements autour de la thématique principale de cette édition ’’Les africains ne sont pas à vendre, arrêtons l’esclavage et la traite des êtres humains’’.
Le choix de ce thème est, selon la coordinatrice de Africans Rising, justifié par le fait que ’’l’esclavage sévit toujours en Afrique où est enregistré le taux d’esclavage moderne le plus élevé au monde d’après l’indice mondial de l’esclavage 2018 qui fait état de 9,2 millions d’africains vivant dans la servitude’’.
A l’en croire, ’’les sociétés africaines continuent à faire face à une vie d’exploitation, notamment dans des pays (...) où des gens, réputés descendants d’esclaves, sont traités comme des biens par leurs maîtres’’.
Selon Coumba Touré, ’’’la plupart des victimes de cette traite, en particulier les groupes vulnérables tels que les enfants, effectuent des travaux domestiques, tandis que les femmes sont maintenues comme servantes non rémunérées et exploitées sexuellement’’.
Elle a ainsi appelé ’’tous les acteurs étatiques et non étatiques au sens des responsabilités pour mettre fin à ce fléau’’.
Accident sur la route de Saint-Louis
Il n’y a presque pas un jour où on ne dénombre pas un accident de circulation à cause de l’indiscipline de certains conducteurs. Une collision entre un véhicule particulier et un car de transport en commun a été noté hier sur la route de Saint-Louis. Le bilan est de 23 blessés. Ces ont été évacués à l’hôpital de Saint-Louis par les sapeurs-pompiers. Le véhicule particulier a tenté de dépasser une autre voiture et s’est retrouvé face au car.
Sit-in devant la mairie de Missirah
Entre le maire de la commune de Missirah et les populations des villages environnants, c’est la guerre totale. Incapable de régler le problème d’état civil qui empêche des centaines d’écoliers de poursuivre leurs études depuis cinq ans, le maire a, pour des raisons manifestement politiciennes, bloqué l’audience foraine prévue demain samedi à Bidiancoto. En effet, Seyni Sylla exige des demandeurs de certificat de non inscription sur les registres, un autre papier qu’il a imaginé et dans lequel il demande aux requérants de jurer sur l’honneur qu’ils ne sont pas enregistrés sur les listes, avant toute signature du certificat de non inscription en question. Pire, ils vont devoir aller jusqu’à Dialacoto, localité située à des dizaines de kilomètres pour faire légaliser le papier. Or, les autorités judicaires lui ont rappelé le droit des citoyens de disposer du certificat dument signé pour prétendre à la régularisation de leurs enfants apatrides. Comble de l’ironie, Seyni Sylla refuse d’obtempérer, même face au sous-préfet qui lui a dit que le papier qu’il réclame n’a aucune valeur juridique. Courroucées par l’entêtement du maire, les populations se sont données rendez-vous cet après-midi devant la mairie pour exiger de l’édile de de la commune la signature de leurs actes d’état civil. La manifestation sera suivie d’un point de presse
Raisons du limogeage du vice-président de la Gambie
Le Président Adama Barrow a donné hier les raisons du limogeage du vice-président de la Gambie Ousainou Darboe et des ministres de l’Agriculture Lamin Dibba et du Commerce, Amadou Sanneh. C’était à l’occasion de la cérémonie de prestation de serment de la nouvelle Vice-Présidente, Dr Isatou Touray, de quatre nouveaux ministres et quatre nouveaux secrétaires permanents. Selon le président Barrow, il fallait se séparer du leader du Parti Démocratique Uni (UDP) Ousainou Darboe et ses deux fidèles pour remettre de l’ordre au sein de l’équipe gouvernementale. C’est dire qu’il ne s’entendait plus avec le leader de son parti, Ousainou Darboe. Par ailleurs, Adama Barrow a demandé à son nouveau Vice-Président et aux quatre nouveaux ministres d’inscrire leurs actes dans l’éthique et les valeurs professionnelles.
Alioune Tine veut un Sommet sur les violences au Mali
Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Mali, AliouneTine invite la communauté internationale à agir pour mettre fin à ce cycle de violence. Selon M. Tine, la recrudescence de la violence communautaire au Mali, au cours de laquelle au moins 160 personnes ont été tuées dans la région de Mopti, doit être suivie d’une nouvelle action internationale pour mettre fin à l’effusion de sang. Réclamant une enquête indépendante, approfondie, rapide et impartiale, Alioune Tine appelle toutes les forces de sécurité sur le terrain, ainsi que les forces armées maliennes et la Minusma à redoubler d’efforts pour protéger les civils. Pour l’expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Mali, il est essentiel que ces tensions intercommunautaires soient résolues de toute urgence, si l’on veut éviter le risque de crimes contre l’humanité. Il appelle ainsi l’Union africaine et la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à organiser un Sommet pour tenter de trouver des solutions. Il se dit inquiet par la création de groupes armés d’autodéfense dans les communautés.
La BCEAO s’engage dans la lutte contre la cybercriminalité
Face à la recrudescence de la cybercriminalité qui touche le système bancaire, les autorités sénégalaises et la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) ont décidé ensemble de mener le combat contre ce fléau. Selon le Directeur de l’Agence principale de la Bceao, François Sène, ce phénomène existe dans tous les pays. «Nous devons l’appréhender de manière très ferme avec les autorités policières et toutes celles qui ont en charge la sécurité dans le pays. C’est ce qui a toujours été fait. Cette situation sera, à mon avis, de très courte durée», a soutenu hier le Directeur de l’Agence Principale de la Bceao
Fête de l’indépendance
L’Armée prépare activement la célébration de la fête de l’indépendance. Le Directeur de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa), le Colonel Abdoul Ndiaye a donné hier l’effectif qui prendra part au défilé le 4 avril devant le Président Macky Sall et ses invités. Selon le Colonel Ndiaye, 4035 militaires et 1815 civils vont parader le 4 avril sur le Boulevard Général De Gaulle. Il est également attendu à la célébration de la 59e édition de l’accession du Sénégal à l’indépendance, la parade de 345 véhicules, de 124 motos et de 7 aéronefs. En attendant, le boulevard Charles De Gaulle a déjà fait peau neuve.
Soldats braqueurs de l’agence Wafacash
Restons avec l’Armée pour dire que les auteurs du braquage de l’agence Wafacash avant-hier à Nord Foire dont des soldats. Le Directeur de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa), le Colonel Abdoul Ndiaye, a confirmé effectivement que ce sont des militaires en service au camp Mame Andala Cissé de Ouakam qui ont signé cette attaque. Selon l’officier supérieur, l’un des braqueurs n’est pas à son premier coup d’essai. A en croire le Colonel Ndiaye, ce soldat avait volé de l’argent dans le poste de Douane de Oumpack et il a été affecté à Dakar. D’après le Colonel Ndiaye, le militaire incriminé sait bien la sanction qui l’attend, à savoir la radiation de l’armée dès que le Conseil se réunira. Quant au second, indique le Colonel Ndiaye, l’enquête déterminera s’il est complice ou s’il a été berné par son compère.
L’ex-président de la Commission domaniale de Mbour déféré
Hier dans la matinée, l’ancien président de la Commission domaniale de la mairie de Mbour a été déféré par la Direction de la Surveillance et de l’Occupation du Sol (DSCOS) devant le procureur. Malick Ndour est accusé par un de ses clients de lui avoir vendu, à 3 millions Fcfa, une parcelle située sur l’avenue Liberté, alors qu’il savait que le tronçon devant relier Mbour à l’autoroute à péage passe sur le terrain. L’année dernière, la mairie de Mbour avait procédé au morcellement de cette avenue, malgré l’opposition des populations. La décision avait provoqué des affrontements entre les populations et les policiers qui avaient occasionné des blessés. Après sa garde-à-vue légale, Malick Ndour a été déféré auprès du procureur où une médiation pénale a été entamée pour le tirer des griffes de dame justice. Finalement, la totalité de la somme a été remboursée au plaignant et des excuses lui ont été présentées. Aux dernières nouvelles, les occupants de cette avenue vont être déguerpis et une route y sera construite.
Manif devant les 6 magasins de Auchan et carrefour
L’arrestation, mercredi dernier, de six activistes du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp) devant les locaux du ministère du Commerce n’a pas refroidi les ardeurs de Guy Marius Sagna et Cie. Le «Frapp France Dégage» compte organiser encore six manifestations devant six magasins de Auchan et de Carrefour à Dakar le mercredi 03 avril 2019 de 15 heures à 19 heures. Il s’agit des magasins Auchan de Gibraltar, du Point E, des HLM, de Castor, de Sacré-Coeur et du magasin Carrefour du Point E. Ces activistes ont déposé depuis hier six lettres d’information sur la table du préfet de Dakar. Ils promettent de poursuivre la dénonciation de l’envahissement des grands distributeurs français au Sénégal.
Pire lance la croisade contre la tuberculose
Dans la région de Thiès, il existe toujours des poches où la tuberculose continue de dicter sa loi. Mais, les autorités sanitaires restent mobilisées pour éradiquer définitivement cette maladie, qui impacte négativement sur le développement économique et social de la zone. La région médicale s’est illustrée par une vaste mobilisation lors la cérémonie régionale tenue à Pire à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la tuberculose. Selon Saliou Mboup, président de l’association de lutte contre la tuberculose à Pire, toutes les autorités sanitaires ont marqué de leur présence la manifestation et mené des activités axées sur l’information, la sensibilisation et la communication. Le Pr Abdou Yacine Ndoye de l’hôpital régional de Saint-Louis a également joué sa partition en faisant une brillante communication sur la tuberculose.
Violent incendie à Ngandiouf
Un violent incendie est survenu hier, vers 15 heures, dans la commune de Ngandiouf, précisément au village de Ndielbé. Au total, 6 concessions sont parties en fumée, avec des dégâts matériels très importants. Les pères de famille n’ont plus que leurs yeux pour pleurer devant ce drame, qui a surpris plus d’un. Selon nos sources, l’absence des sapeurs-pompiers a aggravé la situation. En effet, non seulement le village est très éloigné de Tivaouane, mais il est également enclavé, à telle enseigne que les véhicules des soldats du feu ne peuvent pas y accéder. Les populations sinistrées ont tout perdu dans cet incendie. Ce qui fait que les autorités locales ont lancé un cri du cœur en vue de leur venir en aide.
Mamy Ndiaye, perdue de vue depuis le 20 mars
L’inquiétude a complètement gagné la famille de Mamy Ndiaye, une jeune fille de 20 ans, qui demeure introuvable. Depuis le 20 mars dernier, ses parents l’ont perdue de vue. Elle avait quitté la maison familiale à Kasnak pour se rendre auprès de son tailleur au marché central de Kaolack. Depuis lors, elle n’a pas fait signe de vie. Malgré de nombreuses recherches, la famille ne sait toujours pas dans quel endroit se trouve Mamy Ndiaye familièrement appelée «Chinoise». «Ce qui es sûr, c’est qu’elle a des problèmes. Sinon, elle nous aurait appelé», soutient désemparé son père Lamine Ndiaye. La famille craint que le pire ne soit arrivé à Mamy Ndiaye. De guerre lasse, elle a déposé une plainte auprès du procureur de la République de Kaolack.
TROIS INDIVIDUS CONDAMNÉS AUX TRAVAUX FORCÉS POUR TRAFIC INTERNATIONAL DE DROGUE
La Chambre criminelle du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a condamné, jeudi, Khadim Thiam, Mourtalla Sow et Sohibou Sow, aux travaux forcés pour association de malfaiteurs et trafic international de chanvre indien
Diourbel, 28 mars (APS) - La Chambre criminelle du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a condamné, jeudi, Khadim Thiam, Mourtalla Sow et Sohibou Sow, aux travaux forcés pour association de malfaiteurs et trafic international de chanvre indien.
Le tribunal a déclaré Khadim Thiam et Mourtalla Sow coupables des faits d’association de malfaiteurs, les condamnant respectivement à 10 ans de travaux forcés et une amende ferme de 2 millions et à 15 ans de travaux forcés et une amende de 5 millions francs cfa.
Le troisième accusé Sohibou Sow dit Abo, frère germain de Mourtalla Sow, en fuite, a été condamné par contumace. Il a été déclaré coupable des faits d’association de malfaiteurs et condamné à 15 ans de travaux forcés avec une amende de 5 millions de francs cfa.
Le tribunal a lancé un mandat d’arrêt contre lui.
Le tribunal a acquitté Fallou Ndiaye, apprenti chauffeur de Khadim Thiam.
Les deux véhicules qui étaient utilisés par les prévenus au moment du forfait ont été saisis et la drogue confisquée aux fins de destruction.
Les faits pour lesquels ils ont été jugés remontent au 23 avril 2017. Ce jour là, les gendarmes de la brigade de Colobane (Gossas) signalent à leurs collègues de Kael qu’un camion transportant du chanvre indien venait de forcer le barrage érigé dans leur secteur de compétence.
Sur la base de cette information, les éléments de Kael mettent en place un dispositif sécuritaire. Mais le chauffeur va de nouveau forcer le barrage. Et il s’en est suivi une course poursuite au cours de laquelle, le camion heurta un poteau électrique avant de s’immobiliser devant une maison à Mbacké.
Le chauffeur et son apprenti qui ont essayé de prendre la fuite sont arrêtés par les gendarmes. La fouille effectuée sur le camion a permis de découvrir 91 paquets contenant chacun 2 kg de chanvre indien soit un total de 182kg.
Cette drogue d’après Khadim Thiam était destinée à Mourtalla Sow. Sohibou Sow a pris la place de son frère Mourtalla qui, en un moment, était en prison.
Le procureur a estimé que pour comprendre ce dossier, il faut remonter à 2016 lorsque Serigne Mbacké Sow et Alioune Ahmed Sow, tous deux frères de Mourtalla et de Sohibou Sow étaient détenus à Rebeuss, à Dakar, pour trafic international de drogue.
C’est à la suite de cette affaire que les éléments de la section de recherches sont informés d’un trafic de drogue sur le corridor Dakar-Bamako.
L’implication de l’apprenti-chauffeur Fallou Ndiaye n’est pas établie, selon le procureur qui a demandé son acquittement ’’ne serait-ce qu’au bénéfice du doute’’.
Mais pour le parquet, les accusés Khadim Thiam, Mourtalla Sow et Sohibou Sow dit Abo s’adonnaient bien à ce trafic international pour une exploitation purement commerciale sur le territoire sénégalais. Cette marchandise a été introduite frauduleusement au Sénégal.
Le ministère public a demandé au tribunal de les déclarer coupables et de les condamner à 20 ans de travaux forcés avec une amende ferme de 5 millions chacun.
PLACE DES EXPLOITATIONS FAMILIALES DANS LA PROMOTION D’UNE AGRICULTURE MODERNE
La promotion d’une agriculture moderne tournée vers le marché passe par une gestion durable des exploitations familiales, estime Benoit Thierry, représentant régional du Fonds international de développement agricole (FIDA)
Dakar, 29 mars (APS) - La promotion d’une agriculture moderne tournée vers le marché passe par une gestion durable des exploitations familiales, estime Benoit Thierry, représentant régional du Fonds international de développement agricole (FIDA).
’’Le FIDA mise sur l’agriculture familiale pour booster la productivité agricole en Afrique. Cela demande un effort, autant du gouvernement que du privé et l’implication des jeunes", a-t-il avancé au cours d’un atelier de partage d’expériences Sud-Sud, tenu jeudi à Dakar, dans le cadre d’un projet de promotion de l’emploi des jeunes dans l’agriculture.
Dans cette perspective, a indiqué Thierry Benoît, l’expérience du FIDA "a confirmé que l’appui aux jeunes ruraux nécessitait une approche d’intervention holistique visant à apporter les réponses adaptées aux problèmes d’emplois des jeunes ruraux".
Selon lui, la mise en place d’une telle approche au Sénégal, revient à répondre aux questions touchant à la gestion la gestion durable des exploitations familiales dans le contexte d’une agriculture moderne tournée vers le marché.
"Nous sommes convaincus que tous les petits agriculteurs de tous les pays’’ de la zone du Sénégal "peuvent nourrir leurs pays, fournir de l’emploi et enrichir les producteurs", a-t-il déclaré.
Pour ce faire, il faut moderniser l’agriculture "pour qu’elle produise beaucoup plus. Cela, la jeunesse peut le faire, car elle est formée et était à l’école et sait ce que sait que de prendre des crédits et investir de manière moderne’’, a souligné le représentant régional du FIDA.
Il estime par ailleurs que "d’ici 35 ans, la population africaine sera de 2 milliards de personnes’’, ce qui "va nécessiter des besoins en nourriture immenses’’.
M. Benoît note que "pour nourrir tout ce monde, il faut alors multiplier la production agricole par 5. C’est en ce sens que ce projet va contribuer à opérationnaliser la stratégie du gouvernement sénégalais pour la promotion de l’emploi des jeunes dans les secteurs productifs notamment l’agriculture", relève-t-il.
L’insertion économique des jeunes dans l’agriculture, le renforcement des capacités professionnelles et techniques des jeunes des zones rurales, sont notamment autant d’objectifs poursuivis par ce projet, a-t-il renseigné.
Les ambitions nourries par cette initiative s’appuient "sur un diagnostic établissant une situation analogue des jeunes en Afrique subsaharienne avec quelque légères spécificités", a-t-il expliqué.
Il ajoute : "Nous voulons prendre les jeunes à partir de leur village et souhaitons collaborer avec des projets déjà existant pour être le plus complémentaire possible".
Pour le cas du Sénégal, ce projet va concerner toutes les 14 régions et va impacter "près de 200 mille personnes" pour une enveloppe financière de 70 millions de dollars, soit plus de 40 milliards de francs CFA, a précisé Thierry Benoît.