KEMI SEBA EXPULSÉ DE CÔTE D'IVOIRE VERS LE BÉNIN, HERY DJEHUTY RELAXÉ
Le bureau international de l’ONG Urgences Panafricaniste a annoncé que l’activiste béninois Kemi SEBA arrêté dans l’après midi de ce mardi 26 mars 2019 a été expulsé de la Côte d’Ivoire vers le Bénin.
Le bureau international de l’ONG Urgences Panafricaniste a annoncé que l’activiste béninois Kemi SEBA arrêté dans l’après midi de ce mardi 26 mars 2019 a été expulsé de la Côte d’Ivoire vers le Bénin.
Le président de l’ONG Urgences Panafricanistes Kemi Seba ne pourra pas tenir en Côte d’Ivoire le procès contre la FrançAfrique entamé il y a quelques mois. Arrêtés avec tout son staff, il est actuellement en direction vres le Bénin dans un vol Air Côte d’Ivoire. Son proche collaborateur Hery Djehuty et son staff ont été relaxé.
Réaction d'un membre de Urgences Panafricaniste Pape Abdoulaye Touré
Honte à ceux qui veulent liquider les dignes fils de la patrie. Aujourd'hui je trouve nécessaire d'interpeller directement les présidents les plus corrompus de l'Afrique, ceux qui font la honte à la jeunesse consciente de toute l'Afrique, sur la gravité de leurs actes très irresponsables. S'ils croient que arrêter Kémi SÉBA va empêcher à la révolution africaine ils se trompent lourdement car ce qu'ils ont réussi avec Thomas SANKARA, Nelson MANDELA, KADHAFI et Mamadou DIA ils ne vont plus le réussir avec cette jeunesse très engagée et très déterminée pour une Afrique unie et indépendante économiquement, monétairement et politiquement.
En bas l'impérialisme, en bas la France-Afrique, en bas les présidents irréprochables et les plus grands traîtres de la Nation.
Maintenant si vous croyez que arrêter ou tuer Kémi SÉBA peut nous faire reculer ou abandonner le combat que nous menons c'est parce que vous ignorez complètement que le combat que nous portons est un combat de conviction et de principe dont nous sommes très engagés et très déterminés.
UN PRÉVENU CONDAMNÉ À 15 ANS DE TRAVAUX FORCÉS PAR LA CHAMBRE CRIMINELLE
La Chambre criminelle du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a condamné mardi à 15 ans de travaux forcés, Déthié Mbaye, reconnu coupable d’association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec violence et de détention illégale d’arme.
Diourbel, 26 mars (APS) – La Chambre criminelle du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a condamné mardi à 15 ans de travaux forcés, Déthié Mbaye, un prévenu reconnu coupable d’association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec violence et de détention illégale d’arme.
Moussa Ka, un autre prévenu poursuivi dans la même affaire pour tentative de vol en réunion commis la nuit avec usage d’arme et de détention d’arme sans autorisation administrative a écopé d’une peine d’un an ferme.
Abdou Sow, dit Bayodo qui était poursuivi pour les mêmes faits a de son côté été acquitté alors qu’Ousmane Ba, un autre coaccusé a été condamné à cinq ans d’emprisonnement.
Les faits pour lesquels ces prévenus comparaissaient devant la Chambre criminelle du TGI de Diourbel remontent au 14 janvier 2015. Cette nuit-là, un véhicule pick-up de marque Mitsubishi appartenant à la SENELEC a été volé avant d’être utilisé aux environs de 2 heures la nuit par des malfaiteurs pour attaquer une pharmacie et un domicile dans la cité religieuse de Touba.
Selon l’accusation, le visionnage des images de vidéo-surveillance permirent de savoir que les malfaiteurs par la suite identifiés et arrêtés détenaient des armes blanches et des gourdins.
Ils n’avaient cependant pas pu accéder à l’intérieur de la pharmacie bien qu’ils étaient parvenus à dérober sur place un pistolet et un téléphone appartenant au nommé Assane Sarr en plus d’une somme d’argent.
L’enquête a par la suite permis de confondre les mis en cause après que des armes aient été découvertes au domicile du principal accusé, Déthié Mbaye de son présumé complice Moussa Ka.
Dans son réquisitoire, le ministère public avait demandé au tribunal de condamner Déthié Mbaye à 21 ans de travaux forcés.
Il avait également requis un emprisonnement de 5 ans à l’encontre de Moussa Kâ dit Mboudiéry avant de demander l’application de la loi contre Ousmane Ba dit Mbaye Seydi et demandé l’acquittement pour l’accusé Abdou Sow dit Boyodo.
ALGERIE : L'ARMEE LACHE BOUTEFLIKA, ET MAINTENANT ?
Publiquement, Ahmed Gaïd Salah, le vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Armée a demandé la mise en pratique de la clause d’inaptitude du président de la République. Une procédure longue qui pourrait conduire à sa destitution
La Tribune Afrique |
Ibrahima Bayo Jr. |
Publication 27/03/2019
La transition au sommet de l’Etat algérien est-elle en train de s’organiser en coulisses ? Publiquement, Ahmed Gaïd Salah, le vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Armée a demandé la mise en pratique de la clause d’inaptitude du président de la République. Une procédure longue qui pourrait conduire à la destitution ou à la démission d’Abdelaziz Bouteflika, dont le départ est réclamé par une série de manifestations dans les rues.
En déplacement à Ouargla, Ahmed Gaïd Salah a fait une déclaration qui secoue l'échiquier politique. Reprise par la télévision publique, le général de corps d'armée propose de mettre en pratique une disposition de la Constitution algérienne qui pourrait permettre de sortir de la crise sociopolitique rythmée par des manifestations de rues réclamant le départ du président Abdelaziz Bouteflika.
Article 102, une solution à même d'aboutir à un consensus
« La situation de notre pays est marquée, en ces jours, par des marches populaires pacifiques, organisées à travers l'ensemble du territoire national, revendiquant des changements politiques. En dépit du caractère pacifique et du civisme qui caractérisent ces marches jusqu'à présent[...]il est de notre devoir de souligner que ces marches pourraient être exploitées par des parties hostiles et malintentionnées, aussi bien de l'intérieur et que de l'extérieur», a fait savoir le Général algérien dans une déclaration en arabe reprise par la presse locale.
« Dans ce contexte, il devient nécessaire, voire impératif d'adopter une solution pour sortir de la crise, qui répond aux revendications légitimes du peuple algérien, et qui garantit le respect des dispositions de la Constitution et le maintien de la souveraineté de l'État. Une solution à même d'aboutir à un consensus de l'ensemble des visions, et faire l'unanimité de toutes les parties, à savoir la solution stipulée par la Constitution, dans son article 102 », ajoute-t-il.
L'article de la constitution ici évoqué pourrait en effet permettre de conduire, au bout d'une procédure assez longue, à la destitution ou à la démission d'Abdelaziz Bouteflika. «Lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l'unanimité, au Parlement de déclarer l'état d'empêchement», stipule l'article 102 de la Constitution algérienne.
Empêchement procédural
Si la gravité et la longueur de la maladie doivent être déclarées par un comité médical, la suite de ce mécanisme d'empêchement est plus procédurale. D'abord, le parlement réuni en congrès vote l'empêchement: le président sortant est provisoirement remplacé pour une période de 45 jours par le président du Conseil de la Nation-équivalent du Sénat. Ce poste est actuellement occupé par Abdelkader Bensalah.
Toujours selon la Constitution algérienne, au bout des 45 jours de présidence intérimaire, deux possibilités restent ouvertes. Le sortant «empêché» reprend sa place de Président de la République. Dans le cas d'une «continuation de l'empêchement à l'expiration de la période des 45 jours, il est procédé à une déclaration de la vacance du pouvoir par démission de plein droit», écrit l'article 102.
La procédure est longue mais elle pourrait aboutir à un changement de tête provisoire au sommet de l'Etat. Elle pourrait calmer une rue algérienne qui ne cesse de réclamer le départ d'un Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999 qui s'accroche à son fauteuil du Palais de la Mouradia. En Algérie comme ailleurs, beaucoup espèrent que ce changement que le haut gradé de l'armée appelle de ses vœux, n'est pas destiné à des fins de récupération de ce qui s'est joué pendant les manifestations citoyennes.
ALIOU CISSÉ : KRÉPIN DIATTA, C’EST ’’L’AVENIR’’ DE LA TANIÈRE
’’S’il est là, c’est parce qu’il a de la qualité, c’est un jeune très talentueux et il constitue l’avenir de la sélection’’, a commenté le sélectionneur national répondant à une question sur la rentrée du joueur de Bruges (Belgique)
Dakar, 26 mars (APS) – Le milieu de terrain Krépin Diatta qui a fait une entrée remarquée ce mardi lors du match amical Sénégal-Mali (2-1), après sa performance saluée par les observateurs samedi contre Madagascar (2-0) constitue ’’l’avenir’’ de l’équipe nationale, a jugé le sélectionneur national, Aliou Cissé en conférence de presse.
’’S’il est là, c’est parce qu’il a de la qualité, c’est un jeune très talentueux et il constitue l’avenir de la sélection’’, a commenté le sélectionneur national répondant à une question sur la rentrée du joueur de Bruges (Belgique).
Diatta évolue aussi à un poste où le Sénégal a beaucoup de qualités, a précisé le technicien rappelant qu’il doit être rectifié au fur et à mesure.
’’C’est bien ce qu’il est en train de faire mais je suis convaincu qu’il peut faire mieux’’, a indiqué le sélectionneur national.
Krépin Diatta est l’auteur de la passe décisive sur le but égalisateur marqué par Sadio Mané à la 87-ème minute.
Entré à la 46-ème minute à la place d’Alfred Ndiaye, il a créé le liant qui manquait entre l’attaque et le milieu de terrain et a été à l’origine du but marqué par Sadio Mané.
Sur le 2-ème but, c’est encore lui qui provoque le défenseur malien qui pousse le ballon en corner qui a amené le but de la victoire marquée par Moussa Konaté sur une passe de Sadio Mané dans les arrêts de jeu de la partie.
CISSÉ : ’’L’ESSENTIEL’’ DU GROUPE DE LA CAN 2019 EST CONNU
’’’Beaucoup de choses peuvent se passer d’ici au mois de juin. On peut discuter sur deux à trois éléments, mais l’essentiel du groupe est connu’’, a déclaré Cissé, en conférence de presse, à la fin du match amical Sénégal-Mali (2-1).
Dakar, 26 mars (APS) – Aliou Cissé, le sélectionneur national, a réitéré, mardi, en conférence de presse, avoir une ’’idée claire’’ de l’ossature de son groupe de performance devant prendre part à la CAN 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet.
’’’Beaucoup de choses peuvent se passer d’ici au mois de juin. On peut discuter sur deux à trois éléments, mais l’essentiel du groupe est connu’’, a déclaré Cissé, en conférence de presse, à la fin du match amical Sénégal-Mali (2-1).
D’ailleurs, il a indiqué être revenu plusieurs fois sur cette question au cours de la semaine internationale ponctuée par les deux matchs remportés contre Madagascar (2-0) et contre le Mali (2-1).
Au sujet de la rencontre amicale contre le Mali, il a salué l’état d’esprit de son équipe qui n’a pas paniqué même quand elle a été menée au score.
’’A 19 minutes de la fin, nous étions menés, mais les joueurs
sont allés chercher les Maliens pour égaliser et prendre l’avantage sans se presser’’, a-t-il dit saluant cette ’’haine’’ de la défaite.
Menés au score après un but de l’attaquant malien Adama
Traoré 0-1, les Lions sont revenus grâce à Sadio Mané à la 87-ème minute avant que Moussa Konaté ne marque le but de la victoire (2-1) dans les arrêts de jeu de la rencontre.
PRÈS DE 14 000 TONNES DE GRAINES D’ARACHIDE COLLECTÉES À FATICK
Quelque 13 650 tonnes de graines d’arachide ont été collectées par les opérateurs privés stockeurs (OPS) dans la région de Fatick (centre) depuis l’ouverture de la campagne de commercialisation pour une valeur financière de l’ordre de 2, 7 milliards
Fatick, 26 mars (APS) – Quelque 13 650 tonnes de graines d’arachide ont été collectées par les opérateurs privés stockeurs (OPS) dans la région de Fatick (centre) depuis l’ouverture de la campagne de commercialisation pour une valeur financière de l’ordre de 2, 7 milliards de francs Cfa, a révélé à l’APS, Mamadou Badiane, Directeur régional du développement rural (DRDR).
‘’Dans la région de Fatick, 13 650,476 tonnes de graines d’huilerie ont été collectées par les opérateurs pour une valeur de plus de 2, 7 milliards de francs injectés depuis le démarrage, le 3 décembre dernier, de la campagne de commercialisation de l’arachide’’, a-t-il indiqué lors d’un entretien avec l’APS.
Le volume déjà évacué au niveau des huiliers est évalué à 4 114,73 tonnes. La région de Fatick, dans le cadre de la campagne arachidière 2018-2019, compte 101 points d’achats pour 59 opérateurs devant collecter pour trois huiliers (SONACOS SA, COPEOL et CAIT), a expliqué le DRDR de Fatick.
Mamadou Badiane a, d’un autre côté, déploré la faiblesse du nombre de points de collecte qui fonctionnent normalement après près de quatre mois après l’ouverture de la campagne de commercialisation. Selon lui, 59, 4 % des points sont, à ce jour, fonctionnels, alors que 25, 42 des opérateurs seulement s’activent sur le terrain.
Il a lié ces difficultés à plusieurs facteurs portant entre autres sur les critères de choix des points de collecte, la mauvaise couverture des différents départements et les problèmes de financement des opérations de collecte.
‘’Les responsabilités sont partagées entre l’Etat, les opérateurs, les banques, les huiliers et les producteurs’’, a souligné le DRDR de Fatick.
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MAME ROKHAYA LO, SEULE FEMME PILOTE DANS L’ARMEE SENEGALAISE
Elle ne se sent nullement dépaysée dans un milieu dominé par les hommes. Même si elle reconnait avoir été surprise de constater qu’elle était “la seule pilote dans la gendarmerie du Sénégal mais surtout la première pilote dans l’armée sénégalaise”.
Le capitaine Mame Rokhaya Lo est la seule femme pilote dans l’armée sénégalaise. Elle ne se sent nullement dépaysée dans un milieu dominé par les hommes. Même si elle reconnait avoir été surprise de constater qu’elle était “la seule pilote dans la gendarmerie du Sénégal mais surtout la première pilote dans l’armée sénégalaise”.
Titulaire d’un BAC S (baccalauréat scientifique), le capitaine Mame Rokhaya Lo du haut de son mètre 90 est la cheffe de la section aérienne de la gendarmerie nationale. Le capitaine Mame Rokhaya Lo est la seule femme pilote dans l’armée sénégalaise.
Un parcours brillant
Le parcours universitaire de Capitaine Mame Rokhaya Lo a été essentiellement consacré aux sciences économiques. Ancienne ‘pensionnaire’ de l’UFR des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, elle se présente, en 2011, au concours pour intégrer la gendarmerie après son master en commerce et management.
“J’ai été attirée par la gendarmerie parce que depuis toute petite je voyais le travail qu’ils faisaient. Les gendarmes étaient partout même dans les endroits les plus reculés du pays”, a-t-elle raconté. Deux ans après avoir intégré le corps, elle gravit les échelons et devient commandant-adjoint de la compagnie régionale à Rufisque, dans la banlieue de Dakar.
En 2014, la gendarmerie cherche à avoir un œil avancé sur les opérations au sol avec pour objectif de collecter des informations sûres. Mame Rokhaya Lo décide de saisir de saisir cette opportunité qui s’offre à elle et se présente à un concours interne pour devenir pilote dans la gendarmerie.
Mame Rokhaya Lô passe avec succès les épreuves et intègre l’unité d’aviation de la gendarmerie avec deux de ses collègues. “Ce qui compte ici à la base, ce sont les compétences. J’ai été recrutée avec mes collègues après un concours. Et nous travaillons d’égal à égal”, nous explique la pilote.
Durant son parcours, elle se rend compte qu’il n’y a pas autant de femmes dans l’aviation sénégalaise. Bien que les femmes s’intéressent aux métiers de l’aérien et notamment à celui de pilote, nombreuses sont celles qui n’ont pas le niveau lors des recrutements, se désole le capitaine Mame Rokhaya Lô.
Cependant, elle ne perd pas espoir de voir plus de femmes aux commandes des avions dans l’armée. “De plus en plus de femmes s’orientent vers les matières scientifiques et notamment le BAC scientifique” note-t-elle.
“J’encourage les femmes à avoir confiance en elle. Je pensais qu’au Sénégal, il existait déjà des femmes pilotes dans l’armée, mais cela m’a étonnée de me retrouver seule”.
Elle donne des conseils aux femmes: “Que les femmes aient confiance en elles et qu’elles sachent qu’elles sont capables. Une femme peut être pilote. Je leur dit de croire en elle, croire en leur potentialité et savoir-faire”.
Le capitaine Mame Rokhaya Lo est installée à la base aérienne de l’armée de Thiès, à près de 70 Km de Dakar où elle travaille en bons termes avec ses collègues (hommes): “La gendarmerie est un corps de l’armée très organisé avec des principes et des valeurs que chaque élément connait. Nous travaillons ensemble et chacun sait où se trouve sa place dans la hiérarchie”.
Mame Rokhaya Lo pilote principalement des avions légers motorisés et son activité quotidienne consiste en des opérations de surveillance du territoire, de collecte de renseignements pour les unités au sol ainsi que les vols de reconnaissance pour des prises de vue.
Si de par sa formation initiale rien ne semblait au départ la prédestiner à devenir pilote et à entrer dans la gendarmerie, elle estime que certaines valeurs et aptitudes l’ont aidée à gravir les échelons.
“Il faut être méthodique, aimer les sciences, mais surtout suivre les procédures”, précise la Capitaine qui indique que certains gestes doivent devenir un réflexe pour la sécurité de l’équipage et le succès des missions.
Vérification de l’appareil, ouverture carburant, message radio avec la tour de contrôle, information de vol, météo, paramètres moteurs, huiles…autant de détails qui sont devenus un réflexe pour la seule femme pilote de l’armée sénégalaise.
CARREFOUR, AUCHAN : LA HAUTE TRAHISON D'ALIOUNE SARR ET DE MACKY SALL
Les commerçants entre la peste Alioune et le choléra Macky
Demain, mercredi 27 mars, le FRAPP FRANCE DEGAGE ira s’adresser au gouvernement du Sénégal devant le ministère du commerce à partir de 10 heures. En date du 21 mars, le FRAPP a déposé une lettre pour informer le préfet de Dakar de notre manifestation. Cette lettre est enregistrée sous le numéro 0778. Jusqu’à ce moment le FRAPP n’a pas été contacté par la préfecture. Le FRAPP mettra sous la responsabilité de l’Etat tout ce qui adviendra.
Depuis 12 mois, le Collectif Auchan dégage et le FRAPP FRANCE DEGAGE luttent contre l’invasion des grandes surfaces (Auchan 18e mondial, Carrefour 9e mondial…) qui va entrainer la mise à mort des commerces locaux.
Des aveux mêmes du ministre du commerce, « (...) se posent de réels problèmes de cohabitation entre ces formes de distribution. », « (…) une coexistence de systèmes de distribution disposant de d’organisations et de moyens disproportionnés avec des conséquences sur l’équilibre et la loyauté de la concurrence. ». Dans cette perspective, un décret suivi d’un arrêté ont été pris.
Le FRAPP constate que le ministre du commerce et le président de la république se moquent des commerçants.
Le ministre du commerce, qui sert les intérêts des distributeurs mondiaux et non ceux des commerçant.e.s sénégalais.e.s, a de manière unilatérale décidé que la distance minimale à vol d’oiseau entre deux magasins de grande distribution était de 800m et que la distance minimale à vol d’oiseau entre les magasins de grande distribution et les marchés locaux était de 1000m. Pire le ministre du commerce ajoute : « toutefois pour des raisons d’équilibre de la concurrence ou de sauvegarde des intérêts des consommateurs, une dérogation peut-être accordée, par rapport aux distances ci-dessus ». Les membres du FRAPP disent que ces 1.000m et 800m ainsi que cette boite de Pandore qu’est la « dérogation » sont de la haute trahison.
Le président de la république, dans son décret 2018-1888, de dispenser les magasins de grandes distributions implantés avant le 03 octobre 2018 d’autorisation préalable, des 800m et 1.000m du ministre du commerce.
Le FRAPP FRANCEDEGAGE n’est d’accord ni avec la peste du ministre du commerce ni avec le choléra du président de la république. Le FRAPP ne peut accepter ni les 800 et 1.000m du ministre du commerce ni les 324,54m entre Auchan Castor et le Marché de Castor, ni les 750,71m entre Auchan Amitié et le marché de Fass, ni les distances entre Auchan Pikine et le marché syndicat, ni entre Auchan Parcelles Assainies et le marché Gueule tapée, ni entre Auchan Gibraltar et le marché Tilène.
C’est pourquoi demain, le FRAPP FRANCE DEGAGE sera devant le ministère du commerce pour :
- protester contre les intérêts des commerçantes et commerçants sénégalais sacrifiés par le gouvernement du Sénégal au profit des intérêts des magasins de grande surface (Auchan, Carrefour…)
- protester contre la perte de la souveraineté du Sénégal sur son commerce intérieur au profit des multinationales de la distribution
- protester contre un processus de prise en otage, à terme, des consommateurs et fournisseurs sénégalais par les magasins impérialistes
- demander l’amendement du décret et de l’arrêté relatif à l’organisation de la grande distribution au Sénégal
- l’organisation des assises de la distribution nationale
- la réalisation d’études d’impact de l’implantation des magasins de grande distribution au Sénégal
Dakar, le 26 mars 2019
Le comité de coordination nationale
PAR BARKA BA
IL FAUT SAUVER LES SOLDATS IBK ET RMCK
Il y a urgence aujourd’hui pour la communauté internationale de se pencher plus sérieusement sur la crise proteiforme du Sahel et d’éviter la faillite programmée du Mali et du Burkina
La République sœur du Mali vit aujourd’hui l’un des épisodes les plus sombres de son passé si glorieux. Le pays qui a inventé la charte de Kurukan Fuga, ce concentré de tolérance, véritable traité de savoir-vivre qui a uni les peuples dans leur diversité, bien avant la Magna Carta, est aujourd’hui plus que jamais menacé dans son existence. Il y’aura un avant et un après Ogassagou, du nom de ce village où d’innocentes victimes ont été immolées, de la manière la plus atroce.
Il faudra à IBK, plus que de la faconde ou la maîtrise de l’imparfait du subjonctif, pour montrer qu’il est à la hauteur de la tâche qui nous semble prioritaire: prouver qu’il incarne encore l’unité nationale du Mali et assurer qu’un tel drame ne se reproduira plus jamais. Pour le moment, on en est loin tant son leadership, depuis son accession au pouvoir, semble erratique. Ancien Premier ministre, il avait surfé sur une réputation, largement surfaite, d’homme à poigne capable de redresser le pays après les pantalonnades du capitaine Sanogo. Au vu du résultat, force est de reconnaître qu’on est loin du compte.
Au Burkina voisin, le président Roch Mark Christian Kaboré, autre ancien Premier ministre confronté à la même menace jihadiste, qui avait cristallisé beaucoup d’espoir à la chute de Compaoré, semble lui aussi totalement dépassé. Après maints revers de leurs armées, IBK et RCMK ont plusieurs fois remanié la chaîne de commandement, jusqu’ici sans résultat probant, car ayant oublié l’essentiel: se remanier eux-mêmes en prenant enfin conscience de l’ampleur de la catastrophe.
Il y a urgence aujourd’hui pour la communauté internationale de se pencher plus sérieusement sur la crise proteiforme du Sahel et d’éviter la faillite programmée du Mali et du Burkina. Le cercle de feu se rapproche dangereusement et il est temps d’éteindre l’incendie.