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9 août 2025
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MAME ROKHAYA LO, SEULE FEMME PILOTE DANS L’ARMEE SENEGALAISE
Elle ne se sent nullement dépaysée dans un milieu dominé par les hommes. Même si elle reconnait avoir été surprise de constater qu’elle était “la seule pilote dans la gendarmerie du Sénégal mais surtout la première pilote dans l’armée sénégalaise”.
Le capitaine Mame Rokhaya Lo est la seule femme pilote dans l’armée sénégalaise. Elle ne se sent nullement dépaysée dans un milieu dominé par les hommes. Même si elle reconnait avoir été surprise de constater qu’elle était “la seule pilote dans la gendarmerie du Sénégal mais surtout la première pilote dans l’armée sénégalaise”.
Titulaire d’un BAC S (baccalauréat scientifique), le capitaine Mame Rokhaya Lo du haut de son mètre 90 est la cheffe de la section aérienne de la gendarmerie nationale. Le capitaine Mame Rokhaya Lo est la seule femme pilote dans l’armée sénégalaise.
Un parcours brillant
Le parcours universitaire de Capitaine Mame Rokhaya Lo a été essentiellement consacré aux sciences économiques. Ancienne ‘pensionnaire’ de l’UFR des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, elle se présente, en 2011, au concours pour intégrer la gendarmerie après son master en commerce et management.
“J’ai été attirée par la gendarmerie parce que depuis toute petite je voyais le travail qu’ils faisaient. Les gendarmes étaient partout même dans les endroits les plus reculés du pays”, a-t-elle raconté. Deux ans après avoir intégré le corps, elle gravit les échelons et devient commandant-adjoint de la compagnie régionale à Rufisque, dans la banlieue de Dakar.
En 2014, la gendarmerie cherche à avoir un œil avancé sur les opérations au sol avec pour objectif de collecter des informations sûres. Mame Rokhaya Lo décide de saisir de saisir cette opportunité qui s’offre à elle et se présente à un concours interne pour devenir pilote dans la gendarmerie.
Mame Rokhaya Lô passe avec succès les épreuves et intègre l’unité d’aviation de la gendarmerie avec deux de ses collègues. “Ce qui compte ici à la base, ce sont les compétences. J’ai été recrutée avec mes collègues après un concours. Et nous travaillons d’égal à égal”, nous explique la pilote.
Durant son parcours, elle se rend compte qu’il n’y a pas autant de femmes dans l’aviation sénégalaise. Bien que les femmes s’intéressent aux métiers de l’aérien et notamment à celui de pilote, nombreuses sont celles qui n’ont pas le niveau lors des recrutements, se désole le capitaine Mame Rokhaya Lô.
Cependant, elle ne perd pas espoir de voir plus de femmes aux commandes des avions dans l’armée. “De plus en plus de femmes s’orientent vers les matières scientifiques et notamment le BAC scientifique” note-t-elle.
“J’encourage les femmes à avoir confiance en elle. Je pensais qu’au Sénégal, il existait déjà des femmes pilotes dans l’armée, mais cela m’a étonnée de me retrouver seule”.
Elle donne des conseils aux femmes: “Que les femmes aient confiance en elles et qu’elles sachent qu’elles sont capables. Une femme peut être pilote. Je leur dit de croire en elle, croire en leur potentialité et savoir-faire”.
Le capitaine Mame Rokhaya Lo est installée à la base aérienne de l’armée de Thiès, à près de 70 Km de Dakar où elle travaille en bons termes avec ses collègues (hommes): “La gendarmerie est un corps de l’armée très organisé avec des principes et des valeurs que chaque élément connait. Nous travaillons ensemble et chacun sait où se trouve sa place dans la hiérarchie”.
Mame Rokhaya Lo pilote principalement des avions légers motorisés et son activité quotidienne consiste en des opérations de surveillance du territoire, de collecte de renseignements pour les unités au sol ainsi que les vols de reconnaissance pour des prises de vue.
Si de par sa formation initiale rien ne semblait au départ la prédestiner à devenir pilote et à entrer dans la gendarmerie, elle estime que certaines valeurs et aptitudes l’ont aidée à gravir les échelons.
“Il faut être méthodique, aimer les sciences, mais surtout suivre les procédures”, précise la Capitaine qui indique que certains gestes doivent devenir un réflexe pour la sécurité de l’équipage et le succès des missions.
Vérification de l’appareil, ouverture carburant, message radio avec la tour de contrôle, information de vol, météo, paramètres moteurs, huiles…autant de détails qui sont devenus un réflexe pour la seule femme pilote de l’armée sénégalaise.
CARREFOUR, AUCHAN : LA HAUTE TRAHISON D'ALIOUNE SARR ET DE MACKY SALL
Les commerçants entre la peste Alioune et le choléra Macky
Demain, mercredi 27 mars, le FRAPP FRANCE DEGAGE ira s’adresser au gouvernement du Sénégal devant le ministère du commerce à partir de 10 heures. En date du 21 mars, le FRAPP a déposé une lettre pour informer le préfet de Dakar de notre manifestation. Cette lettre est enregistrée sous le numéro 0778. Jusqu’à ce moment le FRAPP n’a pas été contacté par la préfecture. Le FRAPP mettra sous la responsabilité de l’Etat tout ce qui adviendra.
Depuis 12 mois, le Collectif Auchan dégage et le FRAPP FRANCE DEGAGE luttent contre l’invasion des grandes surfaces (Auchan 18e mondial, Carrefour 9e mondial…) qui va entrainer la mise à mort des commerces locaux.
Des aveux mêmes du ministre du commerce, « (...) se posent de réels problèmes de cohabitation entre ces formes de distribution. », « (…) une coexistence de systèmes de distribution disposant de d’organisations et de moyens disproportionnés avec des conséquences sur l’équilibre et la loyauté de la concurrence. ». Dans cette perspective, un décret suivi d’un arrêté ont été pris.
Le FRAPP constate que le ministre du commerce et le président de la république se moquent des commerçants.
Le ministre du commerce, qui sert les intérêts des distributeurs mondiaux et non ceux des commerçant.e.s sénégalais.e.s, a de manière unilatérale décidé que la distance minimale à vol d’oiseau entre deux magasins de grande distribution était de 800m et que la distance minimale à vol d’oiseau entre les magasins de grande distribution et les marchés locaux était de 1000m. Pire le ministre du commerce ajoute : « toutefois pour des raisons d’équilibre de la concurrence ou de sauvegarde des intérêts des consommateurs, une dérogation peut-être accordée, par rapport aux distances ci-dessus ». Les membres du FRAPP disent que ces 1.000m et 800m ainsi que cette boite de Pandore qu’est la « dérogation » sont de la haute trahison.
Le président de la république, dans son décret 2018-1888, de dispenser les magasins de grandes distributions implantés avant le 03 octobre 2018 d’autorisation préalable, des 800m et 1.000m du ministre du commerce.
Le FRAPP FRANCEDEGAGE n’est d’accord ni avec la peste du ministre du commerce ni avec le choléra du président de la république. Le FRAPP ne peut accepter ni les 800 et 1.000m du ministre du commerce ni les 324,54m entre Auchan Castor et le Marché de Castor, ni les 750,71m entre Auchan Amitié et le marché de Fass, ni les distances entre Auchan Pikine et le marché syndicat, ni entre Auchan Parcelles Assainies et le marché Gueule tapée, ni entre Auchan Gibraltar et le marché Tilène.
C’est pourquoi demain, le FRAPP FRANCE DEGAGE sera devant le ministère du commerce pour :
- protester contre les intérêts des commerçantes et commerçants sénégalais sacrifiés par le gouvernement du Sénégal au profit des intérêts des magasins de grande surface (Auchan, Carrefour…)
- protester contre la perte de la souveraineté du Sénégal sur son commerce intérieur au profit des multinationales de la distribution
- protester contre un processus de prise en otage, à terme, des consommateurs et fournisseurs sénégalais par les magasins impérialistes
- demander l’amendement du décret et de l’arrêté relatif à l’organisation de la grande distribution au Sénégal
- l’organisation des assises de la distribution nationale
- la réalisation d’études d’impact de l’implantation des magasins de grande distribution au Sénégal
Dakar, le 26 mars 2019
Le comité de coordination nationale
PAR BARKA BA
IL FAUT SAUVER LES SOLDATS IBK ET RMCK
Il y a urgence aujourd’hui pour la communauté internationale de se pencher plus sérieusement sur la crise proteiforme du Sahel et d’éviter la faillite programmée du Mali et du Burkina
La République sœur du Mali vit aujourd’hui l’un des épisodes les plus sombres de son passé si glorieux. Le pays qui a inventé la charte de Kurukan Fuga, ce concentré de tolérance, véritable traité de savoir-vivre qui a uni les peuples dans leur diversité, bien avant la Magna Carta, est aujourd’hui plus que jamais menacé dans son existence. Il y’aura un avant et un après Ogassagou, du nom de ce village où d’innocentes victimes ont été immolées, de la manière la plus atroce.
Il faudra à IBK, plus que de la faconde ou la maîtrise de l’imparfait du subjonctif, pour montrer qu’il est à la hauteur de la tâche qui nous semble prioritaire: prouver qu’il incarne encore l’unité nationale du Mali et assurer qu’un tel drame ne se reproduira plus jamais. Pour le moment, on en est loin tant son leadership, depuis son accession au pouvoir, semble erratique. Ancien Premier ministre, il avait surfé sur une réputation, largement surfaite, d’homme à poigne capable de redresser le pays après les pantalonnades du capitaine Sanogo. Au vu du résultat, force est de reconnaître qu’on est loin du compte.
Au Burkina voisin, le président Roch Mark Christian Kaboré, autre ancien Premier ministre confronté à la même menace jihadiste, qui avait cristallisé beaucoup d’espoir à la chute de Compaoré, semble lui aussi totalement dépassé. Après maints revers de leurs armées, IBK et RCMK ont plusieurs fois remanié la chaîne de commandement, jusqu’ici sans résultat probant, car ayant oublié l’essentiel: se remanier eux-mêmes en prenant enfin conscience de l’ampleur de la catastrophe.
Il y a urgence aujourd’hui pour la communauté internationale de se pencher plus sérieusement sur la crise proteiforme du Sahel et d’éviter la faillite programmée du Mali et du Burkina. Le cercle de feu se rapproche dangereusement et il est temps d’éteindre l’incendie.
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JAMRA NE PEUT RIEN NOUS IMPOSER
EXCLUSIF SENEPLUS - Kader Pichininiko vante les vertus du théâtre désormais confronté à l'invasion des séries - Il se prononce également sur la polémique concernant la série "Maîtresse d'un homme marié"
Ababacar Sadikh Sall et Fatou Sène |
Publication 26/03/2019
Nostalgique des années de gloire de la troupe théâtrale Daniel Sorano, Kader Pichininiko refuse de décréter la prochaine mort du théâtre face à la concurrence féroce des séries sénégalaises. Dans cet entretien accordé à www.seneplus.com, Abdou Kader Diarra à l’état civil, liste les maux du théâtre local pour lequel il souhaite des assises. Le membre fondateur de l’association des artistes comédiens du théâtre sénégalais recadre par ailleurs, l’ONG Jamra et évoque son plus grand rêve.
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PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, SERIGNE SALIOU GUÈYE
LA MENOPAUSE DU MODÈLE MÉDIATIQUE SÉNÉGALAIS
EXCLUSIF SENEPLUS - Si les médias mainstream ont été les vedettes des présidentielles de 2000, 2007 voire 2012, tel n’a pas été le cas en 2019 où ils ont été cloués au pilori par ceux-là qui les portaient naguère au pinacle
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 26/03/2019
Les médias jouent un rôle très efficace dans la conduite des élections et la proclamation des résultats. En sus de fournir des informations nécessaires aux électeurs pour leur permettre d’opérer un choix rationnel entre candidats en lice et de fournir une tribune permettant aux candidats d’atteindre le public, les médias doivent jouer un rôle de guide, d’alerte et d’informer les citoyens sur les questions électorales. Si les médias mainstream ont été les vedettes des élections présidentielles de 2000, 2007 voire 2012, tel n’a pas été le cas en 2019 où ils ont été cloués au pilori par ceux-là qui les portaient naguère au pinacle.
En 2000, au moment où l’on doutait encore de la fiabilité de la proclamation des résultats électoraux comme cela l’avait été aux différentes élections précédant ladite année, les dispositions réglementaires de l’Organisation nationales des élections (Onel), - structure indépendante, chargée, conformément à la loi n° 97-15 du 8 septembre 1997, qui l’a créée, de la supervision et du contrôle des opérations électorales et référendaires - permettaient aux médias surtout radiophoniques de donner en temps réel les scores des candidats en lice. Ce travail de la presse accompagnait la transparence électorale, pierre angulaire du processus démocratique enclenché depuis 1997. La nouveauté dans la transmission des informations électorales, notamment des résultats des deux tours de scrutin, a été le fait des téléphones cellulaires. Jamais au cours des précédentes élections, ces résultats n’ont été diffusés, comme ils l’ont été le 27 février et surtout le 19 mars 2000, à partir de 19-20h et toute la nuit du dimanche à lundi, à l’occasion de ces deux tours. Ainsi par la magie du téléphone portable, il n’est plus possible de modifier les procès-verbaux contenant les résultats électoraux.
En vertu de l’article L81 du code électoral qui autorise l’affichage des résultats électoraux, les médias sont libres de les diffuser comme des éléments d’actualité. Et si à la présidentielle de 2000, l’alternance a pu être une réalité à laquelle n’a jamais cru, au préalable, Abdoulaye Wade, le grand vainqueur de ladite élection, c’est grâce l’apport inestimable des médias Sud et Walf dans la transparence électorale. Mais ce rôle de la presse, quand bien même il serait primordial dans la transparence électorale, ne devrait pas pousser certains observateurs, analystes, journalistes doctes à soutenir prétentieusement que sans la presse, l’alternance en 2000 ne serait encore qu’illusion. Une telle perception parcellaire et réductrice détonne avec la réalité politique de l’époque puisque la presse, nonobstant le rôle moteur qu’elle a joué dans la transparence électorale, n’a été qu’un maillon dans la chaine de l’alternance démocratique en 2000 comme l’a été la combinaison du bouillonnement intellectuel, de l’effervescence politique et de l’engagement citoyen. L’utilisation de ces médias de façon responsable et appropriée a permis de renforcer le processus démocratique et de contribuer à des élections plus crédibles que celles vécues depuis 1963. Ainsi comme en 2000, le citoyen, dans l’expectative de la délibération démocratique, a pu se faire une opinion au soir de la proclamation des résultats des présidentielles de 2007 et 2012 sur les tendances avec la diffusion équidistante des suffrages exprimés sur l’ensemble du territoire national.
Mais depuis lors, il y a eu le développement des NTIC avec l’émergence des réseaux sociaux qui peuvent jouer le même rôle que les médias mainstream dans la diffusion en temps réel des résultats électoraux. L’adoption de ces outils technologiques révolutionnaires a aidé à rendre plus fiable et transparent le processus électoral de 2000 dans notre pays. Aujourd’hui, les utilisateurs des réseaux sociaux, les états-majors des différents candidats avec leurs arsenaux technologiques devancent même la presse, bousculent et souvent relèguent au second plan les médias classiques dans leur rôle de diffuseurs des résultats à chaud. Ainsi au soir 24 février 2019, la méthode plus ou moins tendancieuse et tendancielle des médias diffuseurs de l’information électorale a été décriée fortement par certains candidats et partisans de l’opposition. Ainsi, la presse qui était adorée en 2000, 2007 et 2012 est abhorrée en 2019 dans sa façon sclérosée de transmettre les résultats issus des urnes. C’est la ménopause du modèle médiatique en matière de diffusion électorale. Ousmane Sonko et Idrissa Seck, challengers du candidat Macky Sall lors de la dernière présidentielle, par le canal de WalFadjri ont fustigé à tort ou à raison la manière avec laquelle des médias privés comme, la RFM, la TFM, la 2 STV, RFI et France 24 ont annoncé et prononcé les résultats issus du scrutin.
C’est ainsi le 25 février, qu’un communiqué signé conjointement par le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS), le Conseil des Diffuseurs et Editeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL), l’Association de la Presse étrangère au Sénégal (APES) et la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) a dénoncé que « reprocher à des médias, sur la base de remontées des résultats issus des urnes et d’un travail statistique, de donner les tendances du moment, alors qu’en même temps on s’arroge le droit d’orienter l’opinion vers une issue de l’élection, c’est vouloir nier à la presse son rôle de sentinelle de la démocratie et mettre à la poubelle son habituel rôle de témoin des faits électoraux ». Et c’est là où nos doctes confrères commettent tous la même erreur : scruter et gloser statistiquement sur les résultats électoraux n’est pas du ressort des journalistes. Les rédactions ne sont pas des agences de statistiques électorales. Il ne leur incombe point de produire des statistiques qui classent les différents candidats en fonction de la diffusion de résultats dont la moitié n’était même pas accessible au moment de la sortie vespérale critique des leaders de l’opposition. La statistique électorale est une science tellement complexe et sérieuse qu’elle ne peut pas être gérée et élaborée par une seule personne en l’espace de quelques heures.
On ne peut pas conclure sans évoquer l’appartenance ou la proximité politique de certains patrons de presse au parti au pouvoir qui a été fortement conçue ou perçue à tort ou à raison par certains opposants comme un moyen d’influer sur le travail de leurs journalistes. L’appartenance à un parti politique est un droit fondamental pour tout citoyen, donc y compris les journalistes et autres proprios d’organes de presse. Si des journalistes et propriétaires de médias ont des postures politiques ou sont membres de partis politiques, ce sont leurs droits les plus absolus. Toutefois, si un journaliste, ayant des responsabilités éditoriales pendant une campagne électorale, s’active dans son parti politique, il devrait s’abstenir de confondre mission médiatique et engagement politique.
Pendant la période électorale, il est important que les journalistes soient perçus par les citoyens comme étant équidistants et impartiaux dans le traitement de l’actualité politique. Aussi est-il nécessaire de faire une nette distinction entre la propriété médiatique et l’indépendance éditoriale. Les propriétaires ou journalistes partisans ne doivent pas porter atteinte aux dispositions d’impartialité et d’équidistance en interférant dans le travail objectif des employés ou reporters. Ce qui n’a pas été le cas des médias d’Etat tels - le Soleil et la RTS - dont la posture partisane de leurs directeurs a fortement déteint pendant le processus électoral sur l’orientation éditoriale des organes qu’ils dirigent. L’examen de l’espace faitier des organes de la presse d’Etat que sont le Soleil et la RTS, a montré comment, pendant le processus électoral, Yakham Mbaye et Racine Talla, ont mené indéfectiblement une politique éditoriale loyale au président Macky Sall tout en anéantissant les discours de l’opposition. L’essentiel des Une du Soleil a été consacré au candidat Macky Sall au grand dam de ses concurrents, et la RTS a eu le toupet de donner en direct le micro et la caméra au coordonnateur du pôle programme du candidat Macky Sall, Boun Abdallah Dionne, pour qu’il proclame les résultats de son mentor à travers la télévision qui appartient à tous les Sénégalais. Curieusement ces regroupements, groupements ou groupes de journalistes cités supra, qui se sont hâtés pour s’indigner sélectivement de la sortie du duo Sonko-Idy au soir du 24 février, se sont abstenus d’en faire autant devant cette iniquité constatée dans l’utilisation des médias d’Etat.
CE QU'ILLUSTRE LA PERSISTANCE DE LA MENDICITÉ DES ENFANTS
’’La persistance d’un phénomène comme l’exploitation des enfants par la mendicité, la forme de traite la plus courante et visible au Sénégal, illustre parfaitement les défis auxquels le pays fait face pour garantir le respect des droits de ces enfants
Mbour, 26 mars (APS) – La persistance du phénomène de la mendicité des enfants est l’illustration parfaite des défis auxquels l’Etat du Sénégal doit faire face pour garantir le respect des droits de l’enfant, a souligné mardi à Mbour (ouest), Aminata Kébé, analyste programme au Haut conseil des Nations-Unies aux droits de l’homme (HCDH).
’’La persistance d’un phénomène comme l’exploitation des enfants par la mendicité, la forme de traite la plus courante et visible au Sénégal, illustre parfaitement les défis auxquels le pays fait face pour garantir le respect des droits de ces milliers d’enfants laissés à la merci de gens peu soucieux de leur bien-être’’, a-t-elle indiqué.
Elle intervenait notamment à l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacités des acteurs sur la lutte contre la traite des personnes. Des magistrats, policiers et gendarmes ont participé à cette rencontre organisée à Saly Portudal.
‘’Aujourd’hui encore, malgré les sanctions prévues par la loi, de nombreux enfants sont exposés à la mendicité forcée et à plusieurs formes de maltraitance. Nous les voyons quotidiennement arpenter nos rues, marchés, gares routières et autres lieux publics s’adonner à cette pratique au profit de personnes adultes qui ne sont nullement inquiétées’’, a déploré Mme Kébé.
’’Les nombreuses réformes judiciaires engagées au cours des dernières années, la hausse des effectifs des acteurs de la chaine judiciaire, les actions de renforcement des connaissances et compétences, bref l’amélioration global de l’environnement du travail, sont autant d’initiative développées par les autorités publiques pour garantir l’effectivité de l’application de la loi’’, a-t-elle dit.
RELANCE DES OLYMPIADES NATIONALES DE MATHÉMATIQUES
Le ministère de l’éducation nationale, en partenariat avec Ecobank, a relancé les olympiades nationales de mathématiques en vue de présenter une équipe du Sénégal à celles panafricaines de 2020, a appris l’APS, mardi
Dakar, 26 mars (APS) - Le ministère de l’éducation nationale, en partenariat avec Ecobank, a relancé les olympiades nationales de mathématiques en vue de présenter une équipe du Sénégal à celles panafricaines de 2020, a appris l’APS, mardi.
Un test de présélection a été organisé pour la constitution d’une équipe nationale, a indiqué le ministère dans un communiqué, soulignant que ce test a enregistré la participation des 16 académies du Sénégal.
Selon le texte, au total 777 élèves des classes de seconde et 508 des classes de première venant de 233 établissements publics et privés ont composé sur une même épreuve répondant aux exigences des olympiades internationales de mathématiques.
La même source précise que la correction des copies au niveau de chaque académie a permis de présélectionner les 6 meilleures filles et les 6 meilleurs garçons de chaque académie.
Les copies de ces présélectionnés ont été acheminées au niveau national pour une seconde correction par un jury composé de trois inspecteurs de spécialité mathématiques et trois professeurs de mathématiques, selon le ministère, précisant que la meilleure note est de 18,5 sur 20 au terme de cette double correction.
La délibération du jury national ’’a donné d’excellents résultats pour les 18 élèves constituant ainsi la présélection nationale (...)’’.
Ces 18 élèves, en parité absolue, forment ainsi la présélection de l’équipe nationale du Sénégal qui va être regroupée en plusieurs camps d’entraînement ;
L’objectif est de ’’constituer une sélection nationale de 3 filles et 3 garçons qui va représenter le Sénégal aux olympiades panafricaines de mathématiques de 2020’’.
La relance des olympiades nationales de mathématiques entre dans le cadre de la politique de promotion de l’enseignement des mathématiques telle que retenue dans la décision N°1 du conseil présidentiel sur les Assises de l’éducation et de la Formation, rappelle le ministère.
SOULÈYEMANE NIANG PRÔNE UN ’’JOURNALISME DE SITUATION’’ ET ’’MIS EN PERSPECTIVE’’
’L’évolution survenue sur les médias, avec ces masses importantes d’informations qui arrivent aux citoyens par des canaux autres que les médias traditionnels, indique que l’on doit passer d’un journalisme purement factuel à un journalisme situationnel
Dakar, 26 mars (APS) - Le journaliste Souleymane Niang a préconisé mardi à Dakar le passage d’un journalisme purement factuel à un journalisme de situation pour une meilleure mise en perspective de l’information.
’’L’évolution survenue sur les médias, avec ces masses importantes d’informations qui arrivent aux citoyens par des canaux autres que les médias traditionnels, indique que l’on doit passer d’un journalisme purement factuel à un journalisme situationnel ou contextuel’’, a le directeur de l’information du Groupe futurs médias.
Il s’exprimait à l’ouverture de la première matinée des médias du Centre des hautes études de défense et de sécurité ( CHEDS). Le thème central de cette rencontre portait sur "Médias, paix démocratie et stabilité : le cas du Sénégal".
Dans sa communication axée sur ’’rôle des médias et perception par les différents groupes’’, M. Niang a souligné que cette tendance à privilégier le factuel découle du rôle assigné aux médias.
La volonté de mettre en perspective l’information à travers des analyses et des commentaires relèverait du rôle acquis du journaliste.
’’Le journaliste de profession n’a plus le monopole de la diffusion de l’information’’,a t-il dit, soulignant que le rôle du journaliste ne peut plus se limiter à transmettre l’information, mais à la mettre en contexte et ainsi susciter un débat autour.
’’Jusqu’à une époque assez récente, les médias constituaient de canaux d’impulsion de nouvelles idées ayant trait notamment au développement économique’’, a fait remarquer le panéliste.
Devant ces information qui arrivent en masse aux citoyens à travers notamment les réseaux sociaux, Souleymane Niang a estimé que ’’le plus grand danger qui pèse sur nos sociétés actuelles est la problématique des fake news (fausses informations).’’
A cet effet, il a appelé à une ’’synergie d’actions’’ entre forces de défense et de sécurité et les médias pour mieux combattre ce fléau.
Interrogé sur le regard et la perception de la société sur les médias de nos jours, M. Niang dit noter que la presse garde toujours une certaine estime, même si au niveau mondial ’’son crédit est extrêmement bas’’.
’’Il ne devrait pas y avoir de hiatus entre la presse et la société qu’elle reflète’’, a-t-il soutenu.
A en croire M. Niang, avec ce ’’soupçon ambiant’’, on assiste à une ’’démolition d’un pilier important de la démocratie.’’
Face à cette méfiance, Soulèyemane Niang recommande la ’’posture professionnelle’’, qui à elle seule vaut protection, selon lui. Il a insisité sur le fait que le métier de journaliste doit nécessairement faire appel à des ressources ou valeurs individuelles et personnelles.
Le représentant du Directeur du CHEDS, le colonel Mamadou Sambe, s’est pour sa part félicité de cette rencontre d’échanges avec les médias. Il a par la même occasion magnifié cette ouverture aux médias pour mieux partager certaines questions liées aux enjeux sécuritaires.
OUMAR GUEYE DÉMENT SON IMPLICATION DANS UNE AFFAIRE DE CORRUPTION AU CAMEROUN
"Je n’ai jamais mis les pieds au Cameroun, même dans l’exercice de mes fonctions - Je ne connais aucune autorité de ce pays, encore moins la société espagnole incriminée dans cette affaire Defex et ses dirigeants"
Oumar Guèye n’a jamais fait partie d’un réseau de corruption dans lequel il aurait perçu plus de 9000 euros. Le ministre de la Pêche a fait face à la presse pour se laver à grande eau. «En aucun moment, dans l’exercice de mes fonctions ministérielles, je n’ai eu à m’occuper de questions d’armement. Je n’ai jamais été dans ma vie au Cameroun. Je n’ai jamais mis les pieds au Cameroun, même dans l’exercice de mes fonctions. Je ne connais aucune autorité de ce pays, encore moins la société espagnole incriminée dans cette affaire Defex et ses dirigeants. Ces derniers ne me connaissent pas non plus. Aucun des départements que j’ai eu à diriger n’a eu de contacts avec Defex », a-t-il déclaré.
Dans des informations relayées par certains journaux, le ministre aurait reçu 9973 euros dans un compte bancaire logé en Suisse. Faux, a-t-il déclaré. «J’ai par devers moi tous les relevés. De l’ouverture du compte à aujourd’hui. Et c’est le seul compte que j’ai. Vous n’y verrez aucun virement de 9973,02 euros ou de 6 432 328 francs Cfa. Cela n’existe pas. Je n’ai jamais eu de comptes bancaires ni en Suisse, ni en Espagne, ni ailleurs. Le seul compte bancaire que j’ai c’est à la banque Atlantique.», a-t-il précisé.
Mais M. Guèye ne compte pas s’en arrêter là. Il va envoyer aux différents journaux, des citations directes pour qu’ils apportent la preuve de leurs allégations mensongères et diffamatoires.
SENEGAL 2 - 1 MALI
Sadio Mané a marqué le but égalisateur avant de délivrer une passe décisive à Moussa Konaté qui donne l'avantage aux Lions.