Momar Guèye Ndiaye risque gros. Attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour viol et pédophilie sur mineure de 17 ans, il encourt 5 ans de prison ferme. La victime est l’amie de sa copine. Le prévenu sera fixé sur son sort le 1er avril prochain.
Agée de 17 ans, N M Thiombane a tenu à solder ses comptes avec son présumé violeur devant la barre du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Elle accuse Momar Guèye Ndiaye de viol et de détournement de mineure. A l’en croire, les faits se sont déroulés le 8 mars 2019. Ce jour-là, alors qu’elle était à l’école, le copain de son amie l’a appelée au téléphone. Elle lui a demandé comment il a fait pour avoir son numéro. Pour toute réponse, il propose qu’elle le rejoigne chez lui pour qu’il lui explique. Lorsqu’elle est arrivée chez Momar Guèye Ndiaye, elle a trouvé Issa Faye, un des amis du prévenu qui les a laissés seuls. «Je voulais partir, mais il a refermé la porte à clé avant de me donner une gifle. J’ai hurlé de toutes mes forces, mais cela ne l’a pas ébranlé. Il m’a projetée sur le lit, m’a déshabillée avant de me violer. A bout de force, je me suis évanouie. Momar Guèye Ndiaye et Issa Faye ont pris peur et m’ont transportée à l’hôpital Philipe Senghor», explique la jeune fille. Cette dernière soutient qu’elle n’a jamais eu de relation sexuelle avec son violeur auparavant. Et d’ailleurs, c’était la première fois qu’elle se rendait chez ce dernier.
Ses propos sont confortés par sa sœur Rokhaya Guèye qui déclare que le jour des faits, elle est restée jusqu’à 15 heures sans voir N Thiombane. «Vers 21 heures, Issa Faye m’a appelée au téléphone pour m’informer que ma sœur était à l’hôpital. Quand je l’ai interpelé sur la question, il a répondu qu’il a trouvé ma petite sœur affalée dans la rue et l’a conduite à l’hôpital. Cependant, ma sœur m’a confié que c’est Gueye Ndiaye qui l’a violée», affirme-t-elle en demandant le franc symbolique. Ces accusations ont été balayées d’un revers de la main par le prévenu. Momar Gueye Ndiaye soutient qu’il sortait avec la copine de Thiombane, avant de rompre avec cette dernière. C’est à la suite de cela qu’il a commencé à sortir avec Thiombane. «Un jour, la jeune fille est venue chez moi tôt le matin alors que je m’apprêtais à aller au travail. Elle a dit qu’elle avait mal au ventre. Je l’ai laissée se coucher sur mon lit. A son réveil, je l’ai amenée à l’hôpital à sa demande. Mais je ne l’ai pas violée. Je n’ai pas non plus entretenu de relations sexuelles avec elle». Pourtant à l’enquête préliminaire, le prévenu avait reconnu avoir couché avec elle à plusieurs reprises. Pour sa part, l’homme de l’art atteste que la gamine a été abusée sexuellement récemment.
Sadio Ndiaye, témoin et par ailleurs sœur du prévenu affirme qu’elle a vu à deux reprises la victime. «On l’a conduite à l’hôpital où le médecin a indiqué qu’elle ne souffrait de rien, à part la chaleur que dégageait son corps», dit le témoin. Pour le maitre des poursuites, le détournement de mineure ne fait l’ombre d’aucun doute. Il considère que le prévenu est de mauvaise foi, d’autant qu’il a servi plusieurs versions différentes. «La victime était dans les pommes, lorsqu’elle a été acheminée à l’hôpital en compagnie du beau frère du prévenu, Issa et Ndiaye. Cela veut dire qu’elle était mal en point, malmenée et contrainte à des rapports sexuels. Il y a le certificat médical qui parle de lésions récentes. Ce qui signifie qu’il y a une conjonction récente par rapport aux faits. Il a contesté les faits, mais il l’a fait maladroitement», déclare le parquet qui a requis 5 ans de prison ferme. La défense pense que le fait de condamner son client à 5 ans de prison ferme, c’est l’envoyé à la potence. C’est pourquoi, Me Aboubacry Barro a plaidé la relaxe pour le viol et une application bienveillante de la loi pour le détournement de mineure. Le délibéré est fixé au 1er avril prochain.
AMINATA MBENGUE NDIAYE INVITE SES PAIRS DE BENNO A FAVORISER LE DIALOGUE ET LA CONCERTATION
LOUGA - Les acquis de la grande mouvance présidentielle doivent être maintenus, renforcés et consolidés par le dialogue et la concertation de ses composantes, a estimé Mme Aminata Mbengue Ndiaye
Mbargou Diop, correspondant permanent à Louga |
Publication 26/03/2019
Mme Ndiaye qui faisait le bilan de la présidentielle du 24 février dernier a tenu à magnifier l’apport considérable de tous les leaders de la grande coalition présidentielle de Louga à la réélection du candidat Macky Sall.
Pour Mme Aminata Mbengue Ndiaye, le candidat à sa propre succession Macky Sall doit également sa réélection à ses réalisations d’infrastructures socio-économiques en faveur du peuple sénégalais. C’est pourquoi elle a tenu à féliciter vivement le président Macky Sall pour sa brillante réélection à hauteur de 58,26%. Elle soutient que le Benno créé en 2012 constitue au Sénégal la coalition qui a la plus longue durée de vie ayant toujours gagné les élections auxquelles elle a participé et qu’à ce titre, elle doit continuer d’exister puisque n’étant pas prête à mourir, autrement dit à disparaitre. Toutefois pour être encore plus efficace, elle doit être mieux organisée et mieux sécurisée pour être mieux pérennisée et rester alors imperturbable.
Aminata Mbengue Ndiaye a exhorté ses pairs de cette coalition à avoir d’ores et déjà les yeux rivés sur les locales de 2019 en vue de les préparer. En tout cas à Louga le Benno n’est pas du tout uni, cette coalition présidentielle a fait la campagne dans la division, a encadré ses militants et sympathisants le jour du vote dans la division, a gagné dans la division et a fait le bilan de la présidentielle et fêter sa victoire dans la division. Cela est d’autant plus vrai qu’il y avait deux comités électoraux communaux parallèles dirigés respectivement par Moustapha Diop et Aminata Mbengue Ndiaye, le comité électoral départemental a quant à lui, été confié sans contestation aucune à Amadou Mberry Sylla président du Conseil départemental de Louga. Cette situation de ni guerre, ni paix qui prévaut entre les leaders de cette coalition continue toujours de les diviser, chacun d’entre eux faisant cavalier seul avec ses partenaires et fréquentant les sièges de leurs permanences respectives.
En tout état de cause, trois têtes de file se maintiennent dans cette division, il s’agit de la tendance de Moustapha Diop appuyée par Amadou Mberry Sylla et de Samba Kanté, de la tendance Aminata Mbengue Ndiaye assistée et soutenue par Mamadou Mamour Diallo et enfin la nouvelle branche de Oumar Boun Khatab Sylla. Toutes ces trois entités travaillent toutes pour le compte de la grande coalition de la mouvance présidentielle mais dans la division. L’appel de dimanche du ministre de l’Elevage C’est certainement cet état de fait qui a amené Aminata Mbengue Ndiaye à appeler ce dimanche, ses pairs au dialogue et à la concertation de tous les leaders de la grande majorité présidentielle, pour un Benno toujours fort et imperturbable. Quoiqu’il en soit, si cette situation continue, la guerre des ambitions aura bien lieu entre des leaders de cette coalition pour la conquête des municipalités du département et du Conseil départemental de Louga, en plus des candidats de l’opposition.
En tout cas, Moustapha Diop a déjà déclaré sa candidature à sa propre succession à la mairie de Louga que va également briguer Oumar Boun Khatab Sylla qui lui aussi, a annoncé son ambition de conquérir la mairie et le Conseil départemental de Louga par le biais de son mouvement « Valeurs ». D’autres candidats qui sont plus d’une dizaine de la mouvance présidentielle, des mouvements politiques comme de la société civile et de l’opposition, ont annoncé leurs ambitions de briguer le poste de maire de Louga. D’où l’impérieuse nécessité pour le Benno de se retrouver autour de l’essentiel « s’unir pour gagner les locales » sinon ils vont réduire leur chance de les remporter et donner ainsi l’opportunité à l’opposition et aux autres mouvements qui seront en lice.
"LE PROCHAIN GOUVERNEMENT DOIT REFLETER L’IMAGE ET L’ACTION DU PRESIDENT MACKY"
Mamadou Dione refait sa campagne de com et félicite la dream team gagnante de « Macky2019 »
Militant actif et engagé aux cotés du président de la République, Mamadou Dione avait mis en contribution ses compétences pluridisciplinaires lors de la campagne électorale pour déjouer le piège des « fake news » afin de porter la bonne information et rendre visible le bilan de son candidat au profit des électeurs. D’où la réélection de Macky Sall avec un score très honorable dés le premier tour à l’issue du scrutin du 24 février dernier. A travers cette interview exclusive, M. Dione refait sa campagne de com et félicite la dream team gagnante de « Macky2019 » …
Le Témoin : Vous avez été copté dans l’équipe de communication du candidat Macky 2019 lors de la dernière élection. Un économiste qui se retrouve dans la com, comment pouvez-vous interpréter un tel choix qui parait tout de même bizarre ?
Mamadou Dione : En fait, le chef est son premier communicant en termes de réalisations. C’est lui-même qui a porté cette campagne en termes de communication et dynamisme. Nous n’avons fait que compléter dans un cadre collectif. Nous avons travaillé de manière collégiale au niveau de la communication. C’est ce qui nous a permis de faire éclore pas mal de nouvelles têtes. Le but, le plus important, c’était une communication qui n’était pas la plus compliquée d’autant que pour communiquer, il fallait avoir de la matière. Et la matière n’était autre que l’excellent bilan et la posture du président de la République qui était le candidat de la stabilité. Ce qui a rendu la tâche un peu compliquée, c’est qu’on n’avait en face des acteurs politiques de l’opposition qui étaient un peu versés dans les « fake news » c’est-à-dire la désinformation et à la limite en un moment donné, il fallait faire un travail de désintoxication, tellement certains étaient allés trop loin. Le reste, il fallait contourner avec la communication crypto personnelle axée le plus souvent à partir de « fake news ». Sous ce rapport collectivement, le pool com a bien travaillé autour d’El Hadji Kassé qui en était le coordonnateur. Nous avons travaillé en toute confiance et le plus important, c’était que le candidat Macky Sall passe et il est passé dés le premier tour avec un score honorable sans appel.
Pensez-vous que la communication a été déterminante dans la victoire de votre candidat Macky 2019 ?
Oui la communication a été déterminante parce que tout simplement, la cible, c’étaient les Sénégalais et les électeurs qui avaient besoin de comprendre certaines choses. Au-delà du bilan, il fallait que les électeurs comprennent la trajectoire parce que l’action politique a besoin d’un support de com assez important. Mais le président avait privilégié au-delà de la com, un travail de proximité qui était aussi une forme de communication avec des éléments de langage qui permettaient à chaque électeur de trouver son compte en termes de bilan, mais également en termes de perspectives
Par rapport à la profusion des Fake news dans la campagne et de plus en plus dans le paysage socio-médiatique sénégalais, quels sont les paramètres qu’il est aujourd’hui important de mettre en place pour faire face à un fléau des temps modernes ?
Les « fake news » constituent un défi aux démocraties actuelles. C’est un des principaux défis lancés actuellement aux démocraties surtout celles africaines parce que le « fake news » sur la base de fausses informations d’inspiration peut désaxer les mobiles du vote et détourner les consciences avec des attaques de bas étages. Ce qui fait qu’aujourd’hui pour ne pas dévoyer le libre choix des électeurs, il faut de la bonne information, un débat programmatique, un débat axé sur les enjeux, sur les orientations du pays. Ceux qui sont adeptes des « fake news », c’est comme qui dirait des gens sur les bases d’un investissement très simple s’insèrent dans le dispositif global de diffusion de l’information qui était l’apanage de la presse. Au-delà des démocraties, les « fake news » sont un défi lancé à la presse parce que le premier concurrent de la presse en termes de diffusion des informations, ce sont ces adeptes de « fake news » qui sur la base d’un investissement très simple achètent leurs téléphones, souscrivent à internet et se mettent à déverser des informations non fondées. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui au Sénégal, nous devons réfléchir sur comment encadrer tout cela sans pour autant verser dans l’atteinte aux libertés d’expression; Il faut se pencher sur ces questions qui attaquent souvent de paisibles citoyens, qui attaquent des acteurs politiques et même des fois qui dressent des communautés contre les autres. Les « fake news » constituent aujourd’hui l’un des plus grands défis de nos démocraties.
D’ailleurs, le président de la République a eu d’ailleurs à dénoncer certains écarts de langage des hommes politiques. D’aucuns pensent au reprofilage de l’homme politique sénégalais. Comment appréciez-vous un tel débat ?
Au-delà de l’homme politique sénégalais, c’est une approche qu’il faut avoir par rapport à l’éducation au sens large. Ce n’est pas un problème générationnel de renouvellement ou de casting des acteurs politiques, c’est un problème sociétal. Aujourd’hui, nous devons renforcer les leviers d’éducation et de formation de nos jeunes, de notre personnel politique et de tout le monde pour au moins que les gens aient le sens de la mesure. On peut défendre ses opinions becs et ongles, tout en restant courtois. Parce que tout simplement, nous sommes dans un pays organisé, nous devons éviter la diffamation, les attaques gratuites contre de paisibles citoyens parce que tout simplement les gens sont dans des postures de conquête de pouvoir. Ce qui fait qu’ils ne mettent pas trop de gants là-dessus. C’est une situation déplorable. L’arrogance ne paie pas. Il y a toujours un retour de flammes vis-à-vis des arrogants. Ce n’est pas bon.
Et encore que les politiques sont pointés du doigt dans le fameux débat sur un troisième mandat du chef, sur le couplage des élections alors que le chef d’Etat réélu n’a même pas encore prêté serment. Les Sénégalais se demandent aujourd’hui quels types d’hommes politiques ils ont ?
Aujourd’hui le président de la République a mis en place un programme dénommé Ligueyeul Euleuk dans lequel les priorités sont bien définies. Le débat sur ces questions, troisième mandat et autres est introduit souvent par l’opposition pour divertir plus ou moins. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, il était important que le président précise cela comme il a eu à le faire à travers le porte-parole du gouvernement. L’article 27 de la Constitution est très clair. Nul ne peut exercer deux mandats consécutifs. C’est un faux débat qui essaie de désorienter le débat vrai et essentiel qui doit être axé sur les enjeux de développement de notre pays. Maintenant, il va sans dire qu’on est en démocratie, chacun peut agiter le débat qu’il veut, mais ce n’est pas un débat opportun pour nous autres qui sommes au pouvoir parce que nous devons rester focus sur la question primordiale. En outre je trouve aussi le débat sur la dissolution de l’Assemblée nationale et le couplage des élections inopportun. A l’Assemblée nationale, Benno contrôle les 125 députés sur les 165 de l’Hémicycle, donc le débat sur le couplage des élections ne me paraît pas opportun, c’est mon avis. La question majeure de la rationalisation des élections est une question essentielle qui interpelle toute démocratie. Mais il faut réfléchir sur des formules qui ne remettent pas en cause certains acquis notamment par rapport à l’agenda électoral. Mais ce dont je suis sûr, c’est que ce genre de débats ne doit pas polluer le quinquennat.
Alors dans le même sillage, le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat est-il opportun ?
Oui, le président de la République est un homme de dialogue. Il l’a montré dans plusieurs segments, notamment les dialogues sur l’éducation nationale, sur l’enseignement supérieur avec les concertations dirigées à l’époque par le Pr Souleymane Bachir Diagne, il l’a fait également avec le dialogue sur le foncier, sans compter le dialogue à caractère syndical avec la mise en place du Haut Conseil du dialogue social, sur des questions vitales, le président de la République adopte des postures d’un dialogue qui débouche le plus souvent sur des priorités qu’il prend en termes de décrets ou de mise en œuvre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, il a encore réitéré sa posture d’homme de dialogue qui est une posture transversale. Elle n’est pas liée au fait électoral. Maintenant il va sans dire que les acteurs politiques qui ont des préoccupations liées au processus électoral, le parrainage, peuvent mettre toujours en avant ces préoccupations. Mais encore une fois, le dialogue prôné par le chef de l’Etat n’est pas strictement politique, c’est un dialogue global sur tous les sujets parce que c’est lui est l’élu, c’est lui qui va mettre en place le programme Ligéyeul Euleuk. Il a besoin de le mettre en place dans un cadre global très serein parce qu’il n’y a plus d’électeurs, mais des Sénégalais qui doivent rester focus autour de la réalisation des objectifs du chef de l’Etat.
DG, 41,73 des Sénégalais n’ont pas accordé leurs suffrages au président réélu et surtout des Sénégalais qui vivent dans de grands centres urbains (Dakar, Thiès, Mbacké, Touba, Ziguinchor, Bignona…). Quelles lectures faites-vous de ces votes sanctions ?
Le président Macky Sall est le président sortant le mieux élu de ces 20 dernières années. Souvenez-vous en 2000, le président sortant Abdou Diouf avait eu 42%, en 2007 le président Wade malgré qu’il eut gagné ces élections avait eu 55, 90%, en 2012 le président Wade avait eu 34% comme président sortant au 1er tour. Aujourd’hui que le président Macky Sall a eu 58,27%, nous pouvons dire que sur ces 20 dernières années, le président Macky Sall est l’homme d’Etat le mieux élu au 1er tour avec un tel score. Il suffit de comparer ce score avec celui de son suivant qui a eu 898.674 voix alors que le président se situe 2. 554.605 voix, c’est un écart d’un million 600.000 voix. Tous les autres candidats réunis, le président les devance de 725.000 voix alors que même le candidat arrivé en troisième position n’a eu que 687.065 voix moins de 700.000 voix. Globalement, c’est un président bien élu. Et même dans le cadre géographique global, c’est un candidat extrêmement bien élu. Si je prends le pôle Casamance qui regroupe les régions Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, si on totalise les voix dans ces 3 régions, le président dépasse les 53%, si on prend le pôle Sénégal Oriental avec les régions Tamba, Kédougou et Bakel, on est très largement devant avec 70%, au Nord avec St-Louis, Matam, on est très largement devant, au centre du pays avec Kaolack, Diourbel, Kaffrine réunies, on est largement devant sans compter avec les régions à façade maritime avec Fatick, Dakar et Thiès. Pour dire simplement que le président Macky Sall a été très largement élu. Il est passé devant 12 des 14 régions, dans 40 des 45 départements. Et parmi ces 14 régions, il y a que 4 où on n’a pas eu plus de 50% et le gap qu’il y avait au niveau de ces 4 régions, C’est 70.000 voix cumulées. Ce gap j’ai eu à le calculer, il est facilement comblé par les réserves de voix qu’on a obtenues entre Kaffrine et Kaolack qui sont de 93.000 voix. Cela veut dire qu’aujourd’hui si on prenait les 4 régions où on n’a pas eu 50%, il suffit d’ajouter les réserves de Kaffrine et de Kaolack pour que le président rafle tout. Mathématiquement, c’est un président qui est très bien élu. Maintenant les 42,74% de Sénégalais qui n’ont pas voté pour le candidat Macky Sall, ils ont lancé un signal. Ils ne sont pas en rupture de ban vis-à-vis du président de la République, ils ont fait des adhésions à des candidats. Adhérer à un candidat ne signifie pas coûte que coûte exclure le président Macky Sall. Maintenant, il faut faire une lecture très fine de cela. Lecture qui est en cours pour comprendre les mobiles de ce choix d’un autre, choix qui n’est pas exclusion vis-à-vis du président Macky Sall pour en avoir une explication concrète en termes de réponses à leurs préoccupations à caractère social, économique, de vision ou bien s’il s’agit de déficit de communication qu’il y a eu à l’endroit de ces segments de la population, il va falloir faire le travail de communication qu’il faut.
Sans avancer dans une sorte de prémonition, quel type de gouvernement attendu par rapport aux enjeux de développement. Est-ce un gouvernement politique ou technocratique ?
Ce gouvernement que nous attendons, doit refleter l’image et l’action du président de la République qui est à la fois un brillant acteur politique et un fin technocrate. Le président de la République a les coudées franches et nous savons qu’il va faire les choix qui lui permettront d’accélérer davantage ce qu’il a mis en place depuis sept (07) ans. C’est une continuité en mode faste track parce que tout simplement, il y a un bilan, il y a une perspective, il y a le financement en ressources internes et externes, et il y a également la vision. Le reste, c’est un casting qu’il va faire. Et nous autres acteurs, nous devons le laisser faire ces choix en toute lucidité. Nous devons adhérer totalement aux choix du président de la République et chacun en fonction de sa station doit l’accompagner parce que j’estime qu’aujourd’hui, c’est une chance d’avoir un président comme Macky Sall qui maîtrise les dossiers. Un chef d’Etat qui est au front et qui comprend les enjeux du monde et du pays. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, nous de la majorité, nous devons éviter de verser dans des débats crypto personnels et rester focus sur le PSE et le développement du pays.
On vous prête l’intention de briguer la municipalité de Diass lors des locales prévues en décembre. Etes-vous candidat pour la mairie de Diass et quel est votre projet pour Diass ?
Mon projet pour Diass est collectif parce que tout simplement quand on parle d’élections locales, ce sont des listes, des équipes. A Diass dans le passé, nous avions à faire un livre consacré au développement de cette localité. L’enjeu à Diass, aujourd’hui c’est de fédérer les forces vives de la localité. Les fédérer dans une optique de développement local qu’il faut ancrer au PSE, à la vision globale liée aux politiques économiques en vigueur. Une équipe locale doit être d’abord une force de proposition programmatique. Quelle est la vision locale ? Quels sont les enjeux du monde ? Comment faire en sorte que le plan local de développement soit assez inclusif ? Et qu’il y ait une vision à court et moyen termes, mais également il faut beaucoup de compétences, les nouvelles sources de financement innovantes soient utilisées au maximum. Le faire en rapport avec les politiques publiques, mais également en rapport avec les aspirations des populations
Vous n’avez pas toujours répondu à ma question. Vous serez candidat pour la mairie de Diass ?
Bon, disons que j’ai une vision pour Diass. J’ai une ambition pour cette localité. C’est un secret de polichinelle de dire que j’ai ambition pour la localité et je l’ai dit tout à l’heure, j’ai même fait un ouvrage consacré exclusivement pour cette localité. Mais cette ambition, elle est collective parce qu’elle va au-delà des chapelles politiques parce qu’il y a des cadres très bien formés dans la localité, mais toujours est-il que nous avons Diass à cœur et nous comptons travailler avec tous les acteurs pour relever le défi, mais également pour aider davantage les populations à bénéficier des politiques publiques, mais en ayant aussi une force de propositions programmatiques. Un cadre politique local doit toujours se dire qu’il a une mission que je peux même qualifier de civique qui consiste à créer un lien entre ce qui se fait au niveau central et ce qui se fait au niveau local. Diass à un potentiel, si on travaille bien les 10 voire 15 prochaines années, Diass doit être cité par les 5 communes les plus dynamiques du Sénégal, mais tout est question de vision, de compétence, mais également de travail d’équipe en synergie. Parce qu’il n’y a pas de messie, ou de réflexion ex nihilo en dehors d’un cadre collectif et nous sommes focus sur cela. Nous n’hésiterons pas à travailler avec tous les acteurs.
Vous avez été nommé en octobre 2017 à la tête du Cosec. Quels sont les challenges relevés et les défis qui restent pour le soutien à l’économie nationale et surtout pour les chargeurs ?
Le Cosec a surtout renforcé son cœur d’activités qui est l’assistance aux chargeurs. Le chargeur, c’est l’importateur et l’exportateur. Assister le chargeur, c’est aller comprendre ses enjeux et ses priorités. C’est la raison pour laquelle, nous avons eu à faire une tournée au niveau national pour mieux nous enquérir des préoccupations des chargeurs. D’ailleurs, nous allons organiser une rencontre nationale de restitution de tout cela pour pouvoir mieux peaufiner les stratégies du futur. Assister le chargeur, c’est intervenir sur la chaîne logistique globale du maritime avec ce qu’on a fait à Kaolack récemment avec l’entrepôt sous douane de 1000 m2 en construction qui doit permettre de rendre plus opérationnel le port de Kaolack. Assister le chargeur, c’est ce qu’on a fait à Ziguinchor en 2018, un accompagnement qui a permis de faire sortir du port de Ziguinchor 32.000 tonnes de noix d’anacarde contre 56 tonnes, je dis bien 56 tonnes en 2017. Aider le chargeur, c’est surtout l’aider en termes de formation comme ce que nous faisons au centre Trainmar. Aider le chargeur, c’est ce que nous avons eu à faire dans le cadre des interventions pour les Chambres de commerce pour le renforcement des capacités, sans compter que le Cosec a servi et continue à servir pour l’Etat de bras logistique pour régler beaucoup de problèmes au niveau des corridors et également au niveau des ports secondaires. L’enjeu du Cosec pour les prochaines années, c’est de continuer à renforcer ce dispositif, mais également de développer d’autres activités qui lui permettent en rapport avec l’Etat d’avoir un peu plus de moyens et de capacités d’intervention parce que la bataille du maritime se gagne à terre. La bataille du maritime, ce sont les interventions sur la chaîne logistique qui permettent demain en termes d’efficience de réduire les coûts du transport. C’est la raison pour laquelle, le Cosec va lancer bientôt le projet de bourse de fret qui va permettre aux transporteurs de pouvoir rationnaliser les rotations. Un transporteur qui va à Ziguinchor doit pouvoir balancer l’information, j’ai chargé des marchandises pour Ziguinchor. A partir de Ziguinchor qui peut prendre ce moyen de transport sur Dakar. A partir de cette bourse de fret qu’on va lancer bientôt, nous pourrons rationnaliser beaucoup de choses. Sans compter ce qui sera fait avec les ports secs qui seront accolés à la connexion rails. Tout cela, ce sont des projets sur lesquels nous allons travailler en rapport avec les structures parce que notre mission au niveau du Cosec, c’est l’assistance aux chargeurs, accompagner les propriétaires des marchandises pour leur permettre la réduction des coûts dans une optique d’exportation dans les pays de la sous-région avec les 300 millions de consommateurs de la Cedeao, du continent avec la Zone de libre-échange continental et du monde entier. Aujourd’hui je donne un exemple très simple, le chef de l’Etat a pu obtenir de la Chine que 8000 produits sénégalais entrent en Chine en free taxes, imaginez que ces informations doivent être traitées avec nos acteurs pour maintenant en fonction des exigences d’entrer en Chine aller vers ce marché d’un milliard 300 millions de consommateurs. C’est tout un travail en amont qui doit être fait. Sous ce rapport, le Cosec doit beaucoup agir avec les acteurs parce que l’enjeu, c’est le développement du pays. C’est tout heureux que nous constatons nous-mêmes que par rapport aux initiatives mises en place par le chef de l’Etat, il y a ce qu’il appelle l’économie sociale et solidaire qui recoupe un peu ce que le Cosec fait avec les acteurs à la base pour accompagner davantage les femmes, les groupements au niveau de trois choses au moins. La formation des acteurs, la formalisation de leurs structures et leurs financements. Ce que j’appelle les 3F, et c’est cela l’enjeu du développement. Faire de sorte que les secteurs informels puissent se hisser vers les PME, la formalisation de ces dernières, mais également l’accompagnement de ce que j’appelle souvent l’équipe nationale économique.
«L’EQUIPE QUI GAGNERA CETTE CAN A 24 EQUIPES, POURRA SE VANTER D’ETRE LA MEILLEURE EN AFRIQUE»
En marge du match amical contre le Mali, aujourd’hui à 17heures au stade Léopold Sédar Senghor, le coach de l’équipe nationale Aliou Cissé, s’est prononcé hier lors du galop des Lions, sur la Can qui passe de 16 à 24.
En marge du match amical contre le Mali, aujourd’hui à 17heures au stade Léopold Sédar Senghor, le coach de l’équipe nationale Aliou Cissé, s’est prononcé hier lors du galop des Lions, sur la Can qui passe de 16 à 24. Il est également revenu sur la préparation du match amical.
Avec le passage de 16 à 24 Nations pour la Can qui se tiendra en Egypte du 21 juin au 31 juillet 2019, cette édition se révèle être la plus difficile. C’est ce qu’a fait savoir hier en marge de la conférence de presse, après l’entrainement des Lions au stade Léopold Sédar Sédar, le coach Aliou Cissé. A cet effet, l’ancien international sénégalais soutient que l’équipe qui remportera le trophée pourra bien se targuer d’être la meilleure dans le continent africain. « Cette Can sera un grand rendez-vous pour le football africain. Les équipes se sont bien préparées et ce sera difficile. Je crois que ce sera relevé et l’équipe qui gagnera cette Can pourra se targuer d’être la meilleure équipe africaine. Tous les gros y seront et il va falloir combattre, être costauds mentalement. On a hâte d’y être et je pense que ce sera d’un niveau jamais égalé », indique le coach de l’équipe nationale.
« Je ne suis pas sûr qu’on ait beaucoup de rencontres amicales d’ici la CAN »
Sur le match amical contre le Mali, il estime qu’il servira de préparation pour la Can et permettra également à certains joueurs d’avoir un temps de jeu. « C’est un match amical, mais c’est toujours important de rester dans notre philosophie par rapport à ce que nous avons fait samedi dernier contre Madagascar. Même si on est conscients que c’est un autre adversaire avec un style différent, le Mali est dans une phase de reconstruction avec leur entraîneur (Mohamed Magassouba) que je félicite. Ils sont qualifiés à la CAN et ce sera une belle opposition. De notre côté, ça va nous permettre de donner du temps de jeu aux joueurs qui n’ont pas joué contre Madagascar. J’espère que le spectacle sera et que le public viendra », ditil en appelant les Sénégalais à venir soutenir leur équipe. Conséquemment, il indique que la préparation a commencé depuis samedi. « Je l’ai dit la semaine dernière. Nous avons deux matches de préparation. Même si la rencontre contre Madagascar était officielle. Mais, je pense que cela rentre aussi dans le cadre de notre préparation. Je ne suis pas sûr qu’on ait beaucoup de rencontres amicales d’ici la CAN. Cela nous permettra d’essayer de voir les 25 joueurs convoqués. Certains joueront et d’autres auront un temps réduit. On aura 6 changements et on voudra faire participer tout le monde contre le Mali », explique-t-il.
« On a des joueurs polyvalents capables de jouer partout »
Interpellé sur les secteurs qui ne marchent pas dans son dispositif, il souligne qu’à vrai dire, qu’il a une bonne équipe et qu’il appelle juste à la solidarité. « Je ne vais pas parler de secteur, mais plutôt d’équipe. Individuellement, il y a de la qualité et le potentiel est là. Mais dans le football, il est difficile de faire jouer les potentiels. C’est de mettre les qualités individuelles au service du collectif. Je dirais plus comment faire pour jouer en équipe. C’est-à-dire comment jouer en équipe, attaquer et défendre ensemble, être bon dans nos temps faibles, améliorer notre mentalité dans le jeu. Bref être plus costauds. Je suis plus dans la construction d’une équipe que de rechercher les secteurs qui donnent satisfaction ou pas. On a des joueurs polyvalents capables de jouer partout. Je crois qu’il y a plusieurs schémas qui peuvent se dessiner avec la qualité que nous avons aujourd’hui », explique-t-il. Avant de poursuivre : « La Can, on y était en 2017, et après, il y a eu la Coupe du monde. J’entendais souvent feu Bruno Metsu dire : « les matches ce sont les hommes qui les jouent, mais les titres ce sont les hommes qui les gagnent. J’ai envie d’avoir une équipe mâture et on en est plus loin. Aujourd’hui, les joueurs ont énormément de maturité. Je le sens dans leurs discussions et dans leur façon de préparer les matches. Ils ont beaucoup plus de vécu et il faut qu’on pense tous collectif. Il faut qu’on puisse avoir en interne cette grosse solidarité qui pousse les grandes équipes à gagner des titres. En face, on aura de grandes équipes, mais on peut y arriver en étant ensemble et surtout avec l’appui du peuple », a soutenu Aliou Cissé
« Etre dans les conditions optimales de préparer sereinement la Can ».
Il n’a pas manqué de rappeler que ce match contre le Mali restera amical. « Mon homologue (Magassouba) et moi aurons à cœur de peaufiner, de donner du temps de jeu aux joueurs sélectionnés surtout les nouveaux. Mali – Sénégal est un derby et ils (les Maliens) voudront nous battre. Mais, nous allons défendre notre standing. J’ai envie que ça reste sur le terrain qu’en dehors. Le football malien retrouve petit à petit son lustre, on était au-dessus d’eux il y a quelques années. Le football guinéen est sur une bonne pente. Aujourd’hui, tout le monde travaille et toutes les équipes sont bonnes. Les autres s’imprègnent de notre manière de faire et c’est le football qui y gagne », fait-il savoir. Selon lui, malgré les difficultés, certaines équipes comme Madagascar, Burundi et Mauritanie vont disputer leur première CAN. « J’ai espoir qu’un jour, un pays africain gagnera la Coupe du monde. Aura tort, celui qui dormira sur ses lauriers. Les autres pays progressent et arrivent en force sur nous. C’est à nous de continuer à travailler et à s’améliorer », souligne-t-il. Avant de conclure : « J’ai suivi la composition des pots. Durant la préparation, on n’aura pas beaucoup de matches. Je pense qu’on aura un match entre les équipes citées Egypte, Côte d’Ivoire, Tunisie, entre autres. Ce qui va être important, c’est la stratégie. Donc, il nous faudra beaucoup plus de temps dans les entraînements. Cette équipe nationale a montré dans les phases finales qu’elle a la possibilité de mettre en place les choses. Il ne faudra pas que notre préparation soit chargée par des matches amicaux. Les joueurs ont beaucoup joué et il faudra éviter les blessures durant les matches amicaux. L’essentiel est d’être dans les conditions optimales de préparer sereinement la Can ».
Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Mame Thierno Dieng, a présidé hier à Thiès, le premier atelier national de partage du Code forestier, qui a regroupé de hauts fonctionnaires de l’Etat du Sénégal. Une occasion pour lui d’annoncer que l’Etat projette d’équiper les services forestiers de drones pour surveiller la forêt. Et ceci, sans compter les nouvelles orientations inscrites dans le décret d’application du nouveau Code forestier qui durcissent les peines.
«L’Etat projette d’équiper les services forestiers de drones pour surveiller la forêt.»L’annonce a été faite par le ministre de l’Environnement et du développement durable, Mame Thierno Dieng, au cours de la cérémonie officielle d’ouverture du premier atelier national de partage du Code forestier.«Il est illusoire de vouloir surveiller toute la forêt par voie terrestre. C’est pourquoi il est nécessaire de doter les agents des Eaux et forêts de moyens aériens pour surveiller la forêt. Et la question des drones est projetée pour contribuer à la surveillance de la forêt», dit M. Dieng. Et ceci, sans compter, poursuit-il, «le recrutement de plus en plus d’agents des Eaux et forêts pour combler le déficit de moyens chroniques de ce service». Déjà, se réjouit-il, «ces deux dernières années des efforts très appréciables ont été faits en termes de mobilité. 40 véhicules ont été dotés par ce dit service pour équiper les agents».
Revenant sur l’atelier, qui a regroupé une trentaine de responsables des services forestiers centraux et déconcentrés de toutes les régions du Sénégal, de même que des acteurs judiciaires, au Centre Forêt de Thiès, le ministre signale qu’il s’agit de partager avec eux, le contenu des nouvelles orientations et dispositions du nouveau Code forestier promulgué en janvier dernier par le président de la République. Aussi, il a passé en revue la nouvelle politique de répression liée aux infractions forestières, les modalités de mise en place et d’utilisation des Fonds et le problème du recouvrement des amendes et pénalités. Selon Mame Thierno Dieng, «le nouveau Code forestier a été révisé, puis voté en novembre 2018, suite aux douloureux évènements dans la forêt classée de Boffa Bayotte située de la commune de Boutoupa Cama - racounda, où 13 jeunes hommes partis à la recherche de bois en forêt, avaient été tués et six autres grièvement blessés. Nous avons tous vécu dans nos chairs les images insoutenables de ce drame». Ainsi, poursuit-il, «sur instruction du chef de l’Etat, le Code forestier qui est un dispositif législatif et réglementaire pour le développement forestier devait être révisé pour s’adapter davantage aux réalités du terrain et au contexte sous régional, régional et mondial». Mais, également, «la restriction de l’exploitation du bois à la seule région de Tambacounda».
Une nouvelle loi qui, selon le ministre de l’Environnement, a durci les peines contre la coupe illicite de bois. «C’est ainsi que les peines privatives de liberté ont été rendues plus sévères. Le minimum qu’on risque maintenant c’est 4ans de prison. Et les peines financières ont été également relevées de 10 à 30 millions de FCfa.» Mieux, ajoute il, «nous avons rendu les peines plus effectives en supprimant le sursis pour certains délits. Mais
aussi nous les avons encadrées en supprimant la transaction financière pour certains délits et nous avons rendu l’application plus vaste». A ce titre, le ministre félicite «tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de cette loi et tous ceux qui se sont donné les moyens physiques et parfois au prix de leur vie pour protéger la forêt. Surtout le service des Eaux et forêts qui atteint ses résultats de façon presque miraculeuse parce que dépourvu de moyens humains et matériels».
Non sans signaler que si le problème du trafic de bois est «si difficile à résoudre, c’est parce qu’il y a une dimension extraterritoriale. C’est que tout simplement ceux qui coupent le bois traversent la frontière et trouvent des receleurs en Gambie. Mais ce n’est pas un défaut d’éducation ni une insuffisance de volonté mais il y a ce problème que nous ne maîtrisons pas comme nous le souhaitons». Mais, fera-t-il noter, «aujourd’hui, à l’échelle nationale, tout le monde est conscient du danger que représente le trafic illicite de bois». Dans son speech, il a tenu à faire un plaidoyer pour la préservation de la forêt. Il dit : «Il est incontestable aujourd’hui que l’effet de mode fait que les gens ne parlent que de pétrole et de gaz mais je peux vous rassurer que ces ressources ne sont pas plus importantes que la forêt parce que ce sont des énergies dites fossiles qui sont destinées à être épuiser. La forêt, elle, est éternelle.»
LA BATAILLE DES SECONDS COUTEAUX
Victorieux de Madagascar (2-0), en éliminatoires de la CAN 2019, le Sénégal sera opposé au Mali ce mardi en amical. Sénégal / Mali à 17h00
Une rencontre dont profitera Aliou Cissé pour tester plusieurs joueurs absents face aux Barea. Ces derniers auront l’objectif de briller et montrer au coach qu’ils ont les qualités pour ne pas rater le train de la prochaine CAN
Un 11 remanié des deux côtés
Après le succès face à Madagascar (2-0), en éliminatoires de la Can 2019, l’équipe nationale du Sénégal affronte le mali ce mardi, en match amical. une rencontre qui permettra à Aliou Cissé de chambouler son effectif et donner du temps de jeu à des joueurs qui ont rarement eu le temps de se mettre en évidence. sur les 25 joueurs convoqués, Aliou cissé a vu à l’œuvre, face aux Barea, 14 éléments qui sont Edouard Mendy, Moussa Wagué, Kalidou Koulibaly, Salif Sané, Youssouf Sabaly, pape Alioune Ndiaye, Idrissa Gana Guèye, Krepin Diatta, Ismaïla Sarr, Sadio Mané, Mbaye Niang, Alfred Ndiaye, Moussa Konaté et Sada Thioub. pour ce face-à-face avec les Aigles du mali, le coach sénégalais devrait donc faire confiance aux joueurs du banc comme Mbaye Diagne, Pape Djibril Diaw, Lamine Gassama, Alfred Gomis, Keita Balde, Cheikhou Kouyaté, Mamadou Loum Ndiaye, Cheikh Ndoye, Dialy Kobaly Ndiaye, pape Abou Cissé et Santy Ngom. «Nous avons un match à jouer mardi contre le Mali, qui sera plus compliqué. Ce match nous permettra de donner du temps de jeu aux autres. J’ai convoqué 25 joueurs que je dois utiliser», déclarait Aliou Cissé après la victoire sur Madagascar. Cependant, même si le 11 de départ sera différent par rapport à la dernière sortie, l’objectif reste le même : poursuivre la dynamique de victoire et préparer de la meilleure des façons la prochaine coupe d’Afrique des nations. une rencontre capitale pour plusieurs joueurs qui devront prouver, face aux maliens, qu’ils sont assez outillés pour faire partie du 11 de départ des Lions. Les habituels cadres cheikhou Kouyaté, Lamine Gassama, Keita Balde… devront montrer qu’ils ont les qualités pour faire face à la concurrence des nouveaux. d’autres comme santy ngom, qu’on n’a pas vu à l’œuvre depuis le match face à la Bosnie (0-0, 27 mars 2018), devront faire bonne figure pour ne pas disparaître à nouveau. Un Loum Ndiaye ou un Pape Djibril Diaw, qui n’ont pas encore étrenné leur 1ère sélection, auront le défi de se montrer
Le défi des seconds couteaux
Dans ce derby sous régional, plusieurs Lions ont intérêt à relever leur niveau de jeu car l’opposition malienne sera de taille. Comme le Sénégal, les hommes de Mohamed Magassouba ont dominé leur poule à l’occasion des éliminatoires de la Can 2019 avec 4 victoires et 2 nuls. S’appuyant sur de jeunes joueurs issus de centres de formation du pays et ayant, pour la plupart, brillé au niveau des petites catégories, le mali compte atteindre une nouvelle dimension et jouer les premiers rôles chez les A. Le choc contre les Lions sera donc un gros test pour la bande à Adama Traoré qui sort d’un probant succès face au soudan du sud (3-0), à l’occasion de l’ultime journée des éliminatoires de la Can 2019. Comme son homologue sénégalais, le coach malien aura à effectuer plusieurs changements par rapport au 11 du dernier match. Mais, il alignera une équipe de qualité dans laquelle devrait figurer Moussa Marega. La star de porto était absente lors du succès sur le soudan du sud à cause d’une suspension.
Le président de la Fédération sénégalaise de Basketball, Me Babacar Ndiaye, s’est confié sans détour sur le sort du sélectionneur des Lions Abdou Ndiaye «Adidas» dont le contrat est arrivé à son terme.
Le président de la Fédération sénégalaise de Basketball, Me Babacar Ndiaye, s’est confié sans détour sur le sort du sélectionneur des Lions Abdou Ndiaye «Adidas» dont le contrat est arrivé à son terme. Ainsi que sur les réformes des textes agitées en perspective de l’Assemblée générale élective en juin.
Entretien.
C’est le 20 mars dernier que la direction technique nationale devait vous transmettre son rapport après les qualifications au Mondial masculin. Est-ce que c’est fait ?
J’ai reçu par mail le rapport sur l’entraîneur national. Je l’ai lu en diagonal dans l’avion à mon retour de la Chine (où se déroulait le tirage des poules du Mondial le 16 mars dernier). Je ne l’ai pas encore exploité. Ça va être fait. Et lors de la réunion du bureau fédéral ce mardi ou mercredi, nous allons en parler. Donc, je ne peux pas me prononcer sur ça.
Quel délai vous vous êtes fixé par rapport au sort du sélectionneur des lions ?
Nous allons examiner le dossier et établir un calendrier. En principe, ce sera après l’Assemblée générale annuelle ce samedi. Nous avons un plan de travail bien déterminé. Quand le bureau aura fini de se pencher sur le sujet, nous donnerons des dates
Qu’est-ce qu’on peut comprendre au sujet du technicien américain pressenti ?
Je n’ai vraiment pas saisi le bruit qu’il y a eu autour de ça… «Adidas», c’est moi-même qui l’ai choisi comme sélectionneur des Lions, en lui fixant des objectifs qu’il a atteints. Mais nous n’avions pas convenu d’un renouvellement tacite de son contrat à la fin des tournois de qualification au Mon- dial. D’ailleurs, c’est lui qui avait refusé cela. Dès l’instant que son contrat est arrivé à expiration, nous devons évaluer le travail effectué. C’est le minimum qu’on devait faire. À partir de l’évaluation, la Fédération va dégager le profil du sélectionneur pour conduire les Lions à la Coupe du monde. Les gens ont parlé à tort et à travers, alors que moi-même j’ai appelé «Adidas» par téléphone pour lui dire qu’en tout état de cause, après l’étude du rapport, nous allons le rencontrer pour discuter. Si on trouve un accord, je ne vois pas l’intérêt de changer. Mais comme il s’agit de négociations, dans ce cas, il faut prévoir un plan B. C’est le minimum de garantie que la Fédération doit prendre
Ce plan B ne peut-il pas être un local ?
Nous sommes en train de voir… Même si les meilleurs performances sous notre magistère c’est avec l’expertise locale, aujourd’hui il ne faut pas exclure la possibilité d’aller voir ailleurs. En rappelant que les entraîneurs champions d’Afrique en titre sont des étrangers (Ndlr : L’Américain Sam Vincent avec les Nigérianes et le Portugais Mario Palma avec les Tunisiens). Est-ce qu’on doit nous refuser le droit de réfléchir sur le profil de l’entraîneur que nous voulons pour faire une bonne participation à la Coupe du monde et reconquérir le titre continental ? Les gens doivent être tolérants à ce niveau. Surtout qu’il n’y a pas encore de décision prise. Et on ne peut pas nous imposer une solution. Ceux qui parlent n’ont pas tous les éléments pour faire une bonne appréciation. Il ne faut pas créer des problèmes là où il n’y en a pas
Mais on ne saisit pas bien le fait d’avancer la probabilité de faire venir un américain, alors qu’il n’y avait pas de rapport d’évaluation encore moins de négociation avec le sélectionneur sortant. on met la charrue avant les bœufs et cela est suspect…
Nous n’avons nullement annoncé un entraîneur américain.
L’idée est en gestation et ça a fuité de source fédérale
(Il coupe) En tout cas, à la Fédération sénégalaise de Basketball, nous n’avons pris contact avec aucun technicien américain. Nous avons parlé de l’idée d’avoir un étranger. On ne peut pas nous empêcher de réfléchir sur l’avenir de notre basketball. Est-ce que le Sénégal doit bannir cette option ? Je suis d’accord que nous avons toujours gagné avec les locaux qui ont le niveau. Cela ne se discute pas. Mais il y a d’autres possibilités… Cependant pour dire vrai et pour éviter les débats, le principe est que «Adidas» a beaucoup d’acquis et que la Fédération va discuter avec lui. En soulignant d’emblée que nous ne pouvons pas prendre un sélectionneur à temps plein. Pourquoi ? Nous avons des ressources limitées. La Fédération ne peut pas demander au ministère des Sports une enveloppe (pour les compétitions internationales) dans laquelle sera inclus le salaire du sélectionneur. Alors que nous avons d’autres priorités comme la formation à la base ou le développement du basketball de masse. Est-ce que je vais réserver 100 millions FCFA pour un technicien qui ne sera fonctionnel que durant des périodes précises ? Ce que nous pouvons aire, c’est de le mettre dans de bonnes conditions et le payer proportionnellement au travail accompli
Votre démarche tend plus à faciliter la tâche à la tutelle, qui doit prendre en charge les émoluments des sélectionneurs…
(Il coupe) Si on prend l’exemple du football, l’État peut payer parce que la Fédération a d’autres ressources qui proviennent de la FIFA… Le basketball n’est pas dans cette situation. Et puis, nous ne pouvons pas faire de la discrimination. Dans la mesure où le sélectionneur des Lionnes est payé par pige. Le meilleur entraîneur au cours de notre mandat, Tapha Gaye (champion en 2015, vice-champion en 2017, qualification aux JO 2016 et au Mondial 2018), avait toujours été payé de la même manière. Personne ne s’en était offusqué
Ça avait été dénoncé et il est temps d’arrêter avec ce système…
Je suis d’accord. Mais en l’état actuel des choses, on ne peut pas donner le tiers de notre budget à un sélectionneur. Compte tenu de la périodicité de nos compétitions. Ce que nous avons comme échéance à présent pour les Lions, c’est la Coupe du monde 2019 qui est qualificatif aux JO. Et par rapport à cela, nous pouvons nous fixer comme objectif principal de passer le 1er tour et au minimum de faire partie des pays qui vont jouer le tournoi préolympique
La fédération va en assemblée générale ce samedi 30 mars. qu’en sera-t-il des réformes annoncées ?
Dans la convocation, il est bien dit que c’est une Assemblée générale d’informations avec un ordre du jour bien déterminé. Il n’est nulle part indiqué une révision des textes… C’est pour adopter les rapports financiers et d’activités de la saison 2017-2018. Nous invitons tous les clubs à se pré- senter pour des échanges dans la bonne humeur, la paix et la concorde
Donc, il n’est plus question de révision des textes…
Je ne peux pas le dire. Ce sont les clubs qui ont adopté les textes actuels de la Fédération sénégalaise de Basketball. Maintenant, on ne connaît leurs limites que dans la mise en œuvre. Ce qui nécessite des réformes pour les rendre plus fonctionnels. Durant les 4 ans de notre mandat, nous nous sommes rendu compte qu’il y a des contradictions à corriger obligatoirement. Il y a un nombre important de membres au Comité directeur (33), mais dans la composition six régions ne sont pas représentées. Il s’agit de Fatick, Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Matam et Louga. C’est énorme. Est-ce que nous ne devons pas faire en sorte d’avoir tout le monde ? Autre chose, lors de mon élection, je ne pouvais pas prendre dans le bureau les personnes ressources du ministère des Sports. Alors que quelqu’un comme Serigne Mbaye peut servir le basketball sénégalais. Pour desr aisons politiques, j’avais déjà promis les postes à des personnes. Ce qui est un gâchis pour la Fédération. Il y a en plus d’autres textes qui parlent d’organisation, de fonctionnement, de structure… Beaucoup de points que nous avons étudiés et nous devons forcément y réfléchir. Après, voir comment, quand il faut faire ces réformes
Certains acteurs du basketball local parlent de motivations électoralistes. Pourquoi avoir attendu d’être à 3 mois des renouvellements pour proposer des changements ?
Des réformes, on est pour ou contre. Donc, ça ne peut pas être motivé par une élection. Si des gens croient que ce n’est pas nécessaire et qu’ils ont la majorité avec eux, qu’ils fassent que ça soit rejeté. Deux ou trois personnes ne peuvent passe lever et s’opposer à des initiatives qui contribuent au développement du basketball sénégalais. Je crois que nous allons discuter de manière consensuelle autour de cette question. Je ne suis pas là pour imposer quoi que ce soit. D’ailleurs, je ne peux pas le faire. Ce sera à l’Assemblée générale de décider s’il faut réformer ou pas
En clair, il y aura un dialogue avec tous les acteurs…
Ce sont les clubs qui se prononceront. S’il y a un consensus en faveur des réformes, je ne vois la raison de ne pas les faire. Et, j’en profite pour réitérer que nous n’avons jamais saisi la FIBA d’une quelconque correspondance dans ce sens. Ceux qui distillent cette information sont passés à côté de la plaque
Par contre, pour la date de l’aG élective, vous aviez écrit pour demander qu’elle soit avancée
Effectivement, nous avons écrit à FIBA pour le rapprochement de la date. Elle a répondu en nous disant qu’il n’y a pas d’inconvénient si c’est la volonté du mouvement associatif. Si la famille du basketball local décide d’anticiper l’AG. Mais comme l’échéance est proche, nous allons finalement la faire en juin. Ainsi, tout le monde aura le temps de se préparer.
En suivant votre argumentation, on a l’impression d’être en face d’un candidat à la présidence de la Fsbb avec la certitude d’être réélu…
D’abord, je n’ai pas encore déclaré ma candidature. Mais je crois que nous avons un bilan défendable. Aucune autre équipe fédérale n’a fait mieux dans le basketball sénégalais. «Dakar Arena» est lui seul suffisant comme bilan de notre mandat. On courait après depuis 20 ans et c’est arrivé grâce à la victoire des Lionnes championnes d’Afrique en 2015 avec des participations aux JO et à la Coupe du monde. Les U25 féminins sont passées de la 11ème à la 3ème place aux Jeux africains et sont 1ères sur le continent. Avec les Lions, nous n’avons pas réussi à faire revenir la coupe, mais ils sont médaillés de bronze en Afrique (2017), ont joué le tournoi préolympique (2016) et se sont qualifiés au Mondial 2019.
Les performances des sélections ne sont-elles pas l’arbre qui cache la forêt ?
Sur le plan interne, nous avons une délégation de pouvoirs qui nous donne des missions à accomplir comme l’organisation des compétitions nationales. Nous les avons tenues. Nous avons aussi réussi à démocratiser, massifier la pratique du basketball. Cela est une réalité. Nous avons éliminé lestournois(en D2) pour lancer des Championnats de Zones afin de permettre aux clubs de jouer devant leur public. C’est énormément de matchs. Aujourd’hui, nous sommes à plus de 70 clubs sur l’ensemble du territoire. Des tournois de jeunes ont été organisés pour avoir des sélections de petites catégories. Si je décide de candidater, je présenterai ce bilan-là avec un programme pour l’améliorer. Maintenant, une élection reste une élection. J’appelle tout le monde à la sérénité. Il ne faut pas essayer de diviser pour prendre les commandes. Cela peut porter atteinte à la discipline. La FSBB est bien coté au niveau de FIBA. Ce qui explique les faveurs qui nous sont faites par rapport à la dotation de ballons et matériel. Avec comme critère principal la bonne gouvernance
Ce don de Fiba n’est-il pas une simple opération de charme ? quand on sait que les responsables de l’instance continentale sont séduits par «Dakar aréna» et ont des difficultés à trouver des candidats pour l’organisation de leurs compétitions.
Ça n’a rien à voir. Ce don, c’est dans le cadre d’un programme financé par FIBA-Monde. En plus, le Sénégal est un pays de basketball et de niveau mondial. On ne peut pas parler du rayonnement de la discipline en Afrique sans le citer. Il fait partie des leaders, cela justifie cette discrimination de FIBA dans la dotation.
Le Sénégal reçoit le Mali ce soir en amical, trois jours après sa victoire contre Madagascar. Cette rencontre prévue au stade Léopold Sédar Senghor servira de préparation pour les deux équipes, qualifiées pour la prochaine Can 2019. Hier en conférence de presse, Aliou Cissé a rappelé l’importance de ce match.
Comment abordez-vous ce match contre le Mali ?
C’est avant tout une rencontre amicale. C’est toujours important d’être dans notre philosophie, par rapport à ce que nous avons montré samedi contre Madagascar. C’est un autre adversaire avec un bon groupe. C’est une équipe en phase de reconstruction avec un nouvel entraineur que je félicite pour la qualification pour la Can. Je pense que ce sera une très belle opposition. De notre côté, cela nous permettra de donner du temps de jeu à certains joueurs qui n’ont pas eu à jouer contre Madagascar. J’espère que le spectacle sera au rendez-vous et que le public viendra.
Peut-on dire que ce match constitue une étape de votre préparation pour la Can2019 ?
Nous avons commencé même la préparation depuis samedi. Je l’avais évoqué la semaine dernière, en disant que nous avions deux matchs de préparation. Seulement, celui contre Madagascar était une rencontre officielle. Mais nous pouvons le considérer comme un match de préparation. Le deuxième c’est contre le Mali. Pour la préparation pour la Can, je ne suis pas certain que nous aurons suffisamment de matchs à disputer. Et pour ce match, nous avons à cœur de faire participer tout le monde.
Quel est le secteur qui ne vous donne pas encore satisfaction ?
Je ne pense pas les choses ainsi. Comme vous le voyez, individuellement, il y a de la qualité. Le potentiel est là. Mais en football, le plus difficile c’est de mettre les qualités individuelles au service du collectif. Il faudra surtout chercher à jouer ensemble, à attaquer ensemble, à défendre ensemble. Il faudra améliorer notre mentalité dans le jeu, être beaucoup plus costaud. Aucun secteur ne m’inquiète. La qualité est là et nous avons des joueurs polyvalents. Nous pouvons développer plusieurs schémas, avec la qualité que nous avons.
Quels sont les objectifs recherchés dans ce match, par rapport à la Can 2019 ?
Comme je vous l’ai dit, la Can, nous l’avons disputée en 2017. Mais après la Can, il y a eu la coupe du monde. Ce sont les joueurs qui vont les jouer. Mais en réalité les titres, ce sont les hommes qui les gagnent. J’ai envie aujourd’hui d’une équipe mature et je pense que nous ne sommes pas loin de cette maturité. Je le sens dans leur façon de préparer les matchs. Ils ont tous un vécu. Je pense qu’aujourd’hui, il faut qu’on pense collectif. Et c’est cette solidarité qui amène souvent les grandes équipes à aller gagner des titres. Nous avons besoin de cette solidarité en interne et autour de l’équipe. Le pays doit se mobiliser et être derrière cette équipe. En face de nous, il y aura de grosses équipes. Mais l’aspect collectif aura son importance. C’est ensemble que nous gagnerons quelque chose.
On parle souvent de derby entre le Sénégal et le Mali. Voyez-vous ainsi les choses ?
Moi je pense que ce match contre le Mali restera amical. Que ça soit mon homologue malien ou mois nous aurons à cœur de donner la possibilité à nos garçons d’avoir du temps de jeu. Mais Mali / Sénégal, ça reste quand même un derby. Les Maliens auront à cœur de battre le Sénégal. Et nous, nous aurons comme objectif de garder notre standing. J’ai surtout envie que ça reste sur le terrain. C’est important de voir aujourd’hui le football malien rehaussé. C’est également le cas pour la Guinée. Cela vaut dire tout simplement que toutes les équipes travaillent. Et je pense que c’est le football africain qui y gagne. J’ai espoir qu’un jour, un pays africain gagnera la coupe du monde. La façon dont les pays travaillent, malgré les difficultés, il y a de l’espoir. Aujourd’hui, la qualification de certains pays pour la première fois à la Can constitue un exemple. C’est notamment le cas de la Mauritanie, Madagascar et du Burundi. Cela vaut dire que ces soi-disant petites équipes se sont rehaussées, jusqu’à bousculer les grandes équipes. Je pense que c’est intéressant pour le football.
Peut-on s’attendre à des matchs amicaux contre de grosses équipes africaines ?
J’ai eu à le dire. Nous n’aurons pas beaucoup de temps pour des matchs de préparation. Nous en aurons peut-être un ou deux et cela peut être contre des adversaires. Mais ce qui sera important, c’est surtout ce que nous allons fournir au niveau des entrainements. Il nous faudra plus de temps. Il ne faudrait pas aussi trop charger notre calendrier et ne pas oublier que nos garçons ont encore des compétitions. Et ces nombreux matchs amicaux pourraient favoriser des blessures. Si nous voulons gagner la Can, il faudra jouer avec les grandes équipes. Cela nous permettra de progresser.
A quel genre de Can vous attendez-vous ?
Cette Can sera un grand rendez-vous. Nous allons vers une compétition très difficile. Ce sera une compétition très relevée. L’équipe qui gagnera cette Can pourra vraiment se venter d’être la meilleure africaine. Il va falloir lutter, être costaud mentalement. Nous avons vraiment hâte d’y être. Ce sera une compétition, avec un niveau jamais égalé .
UNE OVERDOSE À 1,043 MILLIARD
La Brigade maritime des douanes de Foundiougne a réussi une belle opération dans la nuit de samedi à dimanche dernier avec la saisie d’une grande quantité de faux médicaments dont des antibiotiques et des aphrodisiaques
A travers la récente saisie de faux médicaments d’une valeur de 1 milliard 43 millions et de 347 kg de chanvre indien d’une valeur d’environ 21 millions de F Cfa, entre autres, la Subdivision des douanes de Fatick qui était rattachée à Kaolack pendant 8 ans, a fini de prouver que sa réouverture en novembre 2018 seulement était plus qu’une nécessité.
La Brigade maritime des douanes de Foundiougne a réussi une belle opération dans la nuit de samedi à dimanche dernier avec la saisie d’une grande quantité de faux médicaments dont des antibiotiques et des aphrodisiaques d’une valeur estimée à 1 milliard 43 millions de francs Cfa. C’est ce qu’a révélé hier à la presse le commandant Abdou Thiam, chef de la Subdivision des douanes de Fatick. Selon M. Thiam, cette saisie est le résultat combiné d’un renseignement et d’une filature sans faille qui ont permis de mettre hors course le véhicule transportant la marchandise à hauteur de Niakhar sur l’axe Fatick-Bambey. Animé par un sentiment du devoir accompli, le commandant Thiam n’a pas manqué de saluer à sa juste valeur l’action menée par les hommes du Lieutenant Mamadou Lamine Sakho, chef de la Brigade maritime des douanes de Foundiougne.
«En plus de.mettre la jeunesse et la population du pays à l’abri des effets néfastes de ces produits médicamenteux illicites, l’action des hommes du Lieutenant Mamadou Lamine Sakho a aussi permis de circonscrire l’impact négatif de ce trafic sur l’économie du pays», se réjouit-il. Avant de laisser entendre que quelques jours auparavant, entre le 18 et le 20 mars, la Brigade mobile de Gossas, dirigée par le Lieutenant Mamadou Lamine Diène, avait saisi 340 kg de chanvre indien en 48 heures. Ce à quoi s’est ajoutée la mise hors circuit par la Brigade mobile de Fatick, d’un trafiquant à bord d’une moto Jakarta qui circulait avec 7 kg de chanvre indien. Ce qui fait un total de 347 kg de chanvre indien d’une valeur estimée à quelque 21 millions de F Cfa.