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10 août 2025
NOUVELLE PENURIE D’EAU EN VUE A DAKAR
Une fuite d’eau sur la conduite principale du Lac de Guiers (ALG1), provoquée par un engin («Caterpillar») de l’entreprise CGCC qui a endommagé ce tuyau d’eau à hauteur de Mekhé, est à l’origine de cette nouvelle perturbation.
Vers une nouvelle pénurie d’eau à Dakar et sa banlieue, Rufisque et environs et dans plusieurs localités des régions de Thiès et Louga alimentées par le Lac de Guiers.
«La distribution d’eau connaîtra ainsi des perturbations allant de la baisse de pression au manque d’eau dans les zones suivantes: les localités alimentées par les conduites du Lac de Guiers dans les régions de Louga et de Thiès, Rufisque et environs, Dakar et sa banlieue». C’est la Sénégalaise des eaux (SDE) qui prévient ainsi les populations des régions de Dakar, Thiès et Louga de nouvelles perturbations dans la distribution de l’eau potable. Dans un communiqué, la SDE informe «son aimable clientèle qu’en raison des travaux de réparation d’une fuite sur la conduite principale du Lac de Guiers (ALG1) provoquée par l’entreprise CGCC à hauteur de Mekhé, ce lundi 25 mars 2019 à 10 heures 30, certains ouvrages de production du système d’alimentation en eau de Dakar sont à l’arrêt».
La SDE, qui ajoute qu’un «dispositif de camions citernes sera mis en place pour soulager les populations des quartiers les plus impactés par ces perturbations», annonce que «la situation redeviendra progressivement à la normale à la fin des travaux. La SDE présente ses excuses aux clients pour ces désagréments indépendants de sa volonté», lit-on dans le document. A travers deux courtes vidéos enregistrées par des témoins (via téléphone) et qui font le tour des réseaux sociaux et des sites, l’on apprécie aisément l’ampleur du dégât, avec des jets d’une importante quantité d’eau (mélangée de boue ou sable) en l’air sur une longue distance en direction d’habitations. Face à la furie des eaux, des bâtiments ont été endommagés et inondés, des murs se sont effondrés. Selon des témoins, c’est un «Caterpillar» qui a causé la fuite.
En effet, en voulant nettoyer une décharge d’ordures, le chauffeur a dû toucher le tuyau malencontreusement. La quantité d’eau qui sortait de la fuite grandissait progressivement et envahissant des habitations. «Le tuyau a explosé et a libéré une quantité impressionnante en eau», a expliqué Pape Diagne, présent sur les lieux, dans Emedia. Joint au téléphone par Emedia, la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) rassure qu’elle est train d’évaluer l’ampleur du dégât, non sans souligner que cela pourrait nécessiter l’arrêt de la production. «Nous essayons de voir l’ampleur de la fuite. Cela pourrait être une fuite mineure. Si elle nécessite l’arrêt du service, il peut y avoir des incidences. Parce ce que le SG1 transporte près de 40.000 m3/jour, soit le dixième de la production actuelle de Dakar qui est de 400.000 m3», a prévenu le chargé de la communication de la SONES, Habib Demba Fall.
LA SOCIETE CIVILE «PRESSE» MACKY
La composition du nouveau gouvernement devant ouvrir la dernière mandature de Macky Sall ne suscite pas seulement de fortes attentes de la part des acteurs politiques.
La société civile semble elle-aussi en stand-by et à l’écoute de l’attelage gouvernemental en gestation. A la différence près qu’elle ne patiente pas pour des postes ministériels ou autres sinécures. Pour les acteurs de la société civile comme Sadikh Niass de la Raddho, Moundiaye Cissé de l’Ong 3D et autre Babacar Bâ du Forum du justiciable, le gouvernement devant être formé doit cependant l’être davantage sur la base de critères strictement liés à la compétence et à l’expertise. Pour conduire les nécessaires ruptures dans la gouvernance. Et cela, d’autant que les attentes sont criardes en matière d’éducation, de santé, de lutte contre le sous emploi, d’effectivité de la séparation des pouvoirs et d’équilibre des pouvoirs comme de consolidation de l’Etat de droit et d’indépendance de la justice.
MOUNDIAYE CISSE, DIRECTEUR EXECUTIF DE L’ONG 3D : «Le Président doit miser sur un seul et unique critère de nomination : la compétence, l’expertise»
«Il faut dire qu’aujourd’hui, le président Macky Sall a une chance unique de marquer l’histoire du Sénégal à jamais. Parce qu’il n’y a aucun enjeu de réélection sur sa personne. Il va entamer son deuxième et dernier mandat, donc il n’a pas assez de pression ni politique de la part de ses alliés. Il est le premier président de la République sénégalais à connaitre la date de fin de son mandat, le premier président qui va organiser une élection présidentielle à laquelle il ne va pas participer. L’enjeu principal pour lui doit être donc d’entrer éternellement dans l’histoire du Sénégal de façon positive. Et pour ce faire, je pense qu’il doit miser sur un seul et unique critère de nomination, c’est la compétence, l’expertise, le mérite et l’intégrité. Je n’exclus pas que ça n’existe pas dans la classe politique. On peut avoir une composition mixte où on aura des technocrates mais également des acteurs politiques. Parce qu’il ne faut pas oublier que dans la classe politique, il y a également des acteurs qui remplissent ces conditions-là. Mais que ce soit des technocrates ou que ce soit dans la classe politique, le seul et unique critère qui prévaut devrait être la compétence. Aujourd’hui, tout monde sait que Macky Sall a eu à faire comme Wade d’ailleurs, un bilan matériel satisfaisant mais son bilan immatériel reste de loin insatisfaisant. On l’attend sur des questions assez importantes comme l’effectivité de la séparation des pouvoirs, l’équilibre des pouvoirs, la consolidation de l’Etat de droit et surtout davantage sur l’indépendance de la justice. C’est à ces niveaux des réformes aujourd’hui qu’on attend le président de la République. Qu’il s’inscrive dans la continuité en ce concerne les investissements allant dans le sens des réalisations, des infrastructures parce que le pays en a besoin mais également aller vers des ruptures par rapport à ces questions que je viens de souligner. Maintenant il y a d’autres questions qui sont connexes à tout cela, c’est la question du chômage des jeunes qui est une réalité et à ce niveau, je crois qu’en mettant en place un gouvernement avec des profils adéquats, il pourra sortir par la grande porte, en 2024».
BABACAR BA, FORUM DU JUSTICIABLE : «Nous suggérons qu’on ait d’abord un gouvernement dont les critères sont basés sur la compétence»
«Nous suggérons qu’on ait d’abord un gouvernement dont les critères sont basés sur la compétence. Parce que nous ne voulons pas un gouvernement sur la base de redevabilité. Nous voulons un gouvernement des hommes qu’il faut à la place. Et non un gouvernement où telle coalition a un quota de deux ou trois ministres. Des gens qui ont une bonne maitrise de ce qu’ils feront. Une personne qui gère un ministère doit connaitre la matière. Elle doit être qualifiée pour diriger ce ministère-là. Je veux dire par là que nous ne voulons pas tout simplement qu’on nous dise : « voilà, telle coalition m’a soutenu, telle personne m’a soutenu, forcément j’ai tenu à lui donner un poste ministériel ». Si on fait ça, on risque d’avoir un gouvernement incompétent. Maintenant, si toutefois le gouvernement est composé, il y a des priorités. Aujourd’hui, il y a la question de l’éducation nationale mais également la question des réformes judiciaires. Vous avez constaté, durant la campagne électorale, la question liée aux réformes judiciaires. Donc, c’est une question qui revient souvent. D’ailleurs, nous-mêmes, à travers la Plate-forme des acteurs de la société civile pour l’indépendance de la justice, nous avons eu quand même l’occasion d’interpeller les cinq candidats sur les réformes judiciaires et aujourd’hui, ça va être une demande nationale parce que la justice est le pilier le plus important. Elle est importante dans une société. D’ailleurs, même les magistrats en ont débattu. Il y a des réformes qui sont proposées. Donc, nous attendons de ce nouveau gouvernement par rapport à la justice d’appliquer les réformes qui ne font que consolider la justice et renforcer l’indépendance de la justice. Mais également sur l’éducation, il y a des efforts qu’il faudra faire parce qu’encore une fois de plus, l’éducation est un secteur qui est très important. Il faut donc la revaloriser et essayer de satisfaire aujourd’hui les doléances qui sont sur la table, notamment du ministre de l’Education. Sur le domaine de la santé aussi qui est un aspect très important, vous avez constaté qu’And Gueusseum était sur son énième plan d’action. Nous attendons ce nouveau gouvernement sur ces trois aspects ».
SADIKH NIASS, SECRETAIRE GENERAL DE LA RADDHO : «Un gouvernement moins politique et beaucoup plus de technocrates»
«Nos attentes sont simples. C’est de satisfaire les besoins de la population. Donc, un gouvernement moins politique et beaucoup plus de technocrates. Nous ne souhaitons pas un gouvernement qui est chargé de reconquérir des sièges politiques ou bien de reconquérir des bastions pour gagner des élections. Nous attendons pour les cinq ans à venir que le gouvernement se mette au travail. Parce que les attentes sont énormes, en ce qui concerne les droits économiques, socioculturels. C’est la santé, l’éducation, l’accès à l’eau et à l’habitat, l’environnement. Que toutes ces questions-là qui sont des questions cruciales soient vraiment prises en compte dans le cadre de la nomination des ministres à venir. Pour un gouvernement qui doit se mettre au travail, un gouvernement de technocrates, des gens compétents qui puissent vraiment faire face à une situation qui est encore plus difficile au Sénégal. Un gouvernement capable de faire face à la pauvreté qui est en train de gagner du terrain, le chômage des jeunes. Il faut trouver des emplois pour les jeunes mais également assurer la santé, revoir l’état des hôpitaux. Tout le monde connait la situation désastreuse de l’école sénégalaise. Ce sont là autant de questions qui nous interpellent aujourd’hui et qui doivent être les préoccupations majeures du futur gouvernement du Sénégal ».
LE DEPARTEMENT CRIE SON AMERTUME
Situé en plein cœur dans la région de Kaffrine et reconverti en département, lors du dernier découpage administratif intervenu en 2009, Malème Hoddar, comme le constate l’écrasante majorité de ses populations, souffre de tous les maux.
Même étant classé parmi les collectivités prioritaires de la 2e phase du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), le département de Malème Hoddar ne cesse de clamer son amertume par rapport au sevrage dont il est victime en matière d’infrastructures.
Situé en plein cœur dans la région de Kaffrine et reconverti en département, lors du dernier découpage administratif intervenu en 2009, Malème Hoddar, comme le constate l’écrasante majorité de ses populations, souffre de tous les maux. Son maire Abdou Ndao qui parlait au nom des populations en marge d’une assemblée générale de remerciement suite aux performances obtenues (78 à 81 % de score), lors de la présidentielle du 24 Février dernier, en a fait l’étalage.
Autrement dit, il a tenu à dresser une feuille de route en direction des futurs intervenants du prochain programme de développement du département de Malème Hoddar où tout est prioritaire. Dans le cahier de besoins en question, les populations ont fait allusion à la route séparant leur département à la ville sainte de Touba, en passant par Khelcom pour offrir un accès facile aux personnes désirant se rendre à Malème Hoddar et une réduction des possibilités de circulation à cette hauteur de la nationale 1, tout en permettant aux gros porteurs de rallier certaines villes sénégalaises sans transiter par Kaffrine ou Kaolack. S’agissant de l’éducation et ses besoins, les populations sollicitent la réalisation d’un lycée moderne autre que celui qui occupe aujourd’hui les locaux de l’ancien Cem.
Aussi, la poursuite des travaux de la case des tout-petits qui gît encore dans un abri provisoire avec tous les risques que cela encourt en termes de sécurité. Dans le domaine hydraulique, les Malèmois affirment ne disposer que de deux points forages dans leur zone sylvo-pastorale, malgré la forte demande qui s’impose tant au niveau des populations qu’au sein des différents cheptels y cohabitant et la population massive de transhumants qui y passe l’essentiel de leur temps à la recherche de pâturage et autres points d’eau. Même s’il est aujourd’hui évident que la liste est loin d’être exhaustive, les populations tiennent beaucoup à disposer d’un réseau électrique suffisant sur le reste des cinq chefs lieux de communes dont Sagna et à connaître des lendemains meilleurs dans la commercialisation des produits agricoles, notamment l’arachide où les producteurs après avoir cédé leurs graines restent plusieurs semaines avant de rentrer dans leurs fonds.
Par Fadel DIA
17 MINUTES !
Facebook peut, en deux secondes, supprimer la diffusion en live de l’image d’une femme nue, mais il lui a fallu dix-sept minutes et l’alerte d’un internaute pour arrêter celle d’une insoutenable tuerie !
Dix-sept minutes, c’est le temps pendant lequel des hommes des femmes des enfants du monde entier ont pu suivre, en direct et pendant toute la durée du live, les images diffusées par Facebook et montrant un tireur fou qui, armes de guerre à la main et caméra sur l’épaule, a abattu cinquante hommes, femmes et enfants, sans distinction, dans deux mosquées de Nouvelle Zélande, passant de victime en victime et achevant les blessés à bout portant !
Dix-sept minutes c’est, en temps normal, la durée moyenne d’un bulletin d’information sur une chaine de radio ou de télévision, dix-sept minutes c’est cinq minutes de plus que le temps que met Kenenisa Bekele pour courir cinq kilomètres. Facebook peut, en deux secondes, supprimer la diffusion en live de l’image d’une femme nue, mais il lui a fallu dix-sept minutes et l’alerte d’un internaute pour arrêter celle d’une insoutenable tuerie ! Entre temps 300.000 vidéos de cette barbarie sont passées sur son réseau, sans compter celles qui ont été partagées par d’autres réseaux dont notamment, YouTube ! A côté de l’ignominie que représente ce massacre d’innocents tués sur la seule base de leur croyance et dans un lieu voué à la prière, il y a le scandale que ce forfait ait été si longtemps maintenu en ligne, visible par tous, téléchargé et commenté, et qu’il ait été relayé par des chaines de télévision désireuses de gonfler leur audience. C’était précisément l’objectif que visait le tueur, comme cela avait été celui de Mohamed Merah, mais celui-ci ne s’en prenait pas à des musulmans et ses images avaient été bloquées à la source, alors que la chaine américaine Sky News a repris celles de Brenton Tarrent…
Une responsabilité partagée
Les premiers responsables de ce scandale ce sont bien sûr les géants du numérique, Facebook en tête, incapables de filtrer tous les messages qu’ils diffusent, complaisants pour certaines outrances, affinant à l’occasion leurs algorithmes mais seulement pour booster les échanges en ligne, préférant employer leurs modérateurs à lutter contre le piratage et à protéger le droit d’auteur plutôt que surveiller les contenus des messages des racistes ou suprémacistes blancs .Mais la responsabilité de tels actes incombe aussi aux états qui les abritent et qui se refusent à la taxation de leurs services, tolèrent leur vigilance sélective ainsi que celle de médias qui comme eux, accueillent des politiques, à commencer par Donald Trump, qui affichent ouvertement leur islamophobie et lancent des appels à la haine…
Le massacre de Christchurch était trop flagrant pour passer inaperçu dans les médias du Nord, mais il est loin d’y avoir eu le retentissement de crimes comparables qui ont eu lieu en Europe ou en Amérique et dont les victimes n’étaient pas des musulmans. Pour nous en tenir à la France, ce jour-là toute la classe politique tremblait devant le danger que faisaient courir à tout le pays deux ou trois petits orphelins rapatriés de Syrie, les chaines de télévision et de radios n’avaient aucun scrupule à donner la parole à des islamophobes patentés comme Robert Ménard ou Elizabeth Lévy, ont préféré débattre du port du burkini dans les piscines plutôt que de la responsabilité de l’extrême droite française sur la radicalisation de l’auteur du massacre qui dit avoir trouvé son inspiration chez les théoriciens du Grand Remplacement que ne renient pas certains de leurs chroniqueurs vedettes. On a tué plus de monde à Christchurch qu’à Charlie Hebdo, y compris des enfants dont le plus jeune avait 3 ans, on y a violé un lieu sacré et pourtant, il ne s’est trouvé personne en France ou ailleurs, pour crier : « Nous sommes tous Christchurch » et aucune marche de solidarité d’envergure n’a eu lieu dans une capitale européenne. Je ne veux pas dire que les drames de ce genre ne doivent être classés que selon le nombre ou l’âge des tués, et du reste le Coran nous dit que « tuer un seul innocent c’est assassiner l’Humanité », mais force est de reconnaitre que pour l’Occident le degré de barbarie se mesure souvent à la qualité des victimes…
Mais peut-être qu’à quelque chose malheur est bon car cet épisode douloureux a révélé que dans cet Occident où sévissent souvent le rejet du musulman et la xénophobie, il existe encore un état qui cultive les bienfaits du vivre ensemble. La Première Ministre de la Nouvelle Zélande ne s’est pas contentée de prendre des mesures, préventives, pour un meilleur contrôle de la vente d’armes et de sommer Facebook de lui fournir des explications. Elle a eu des gestes forts, symboliques, inimaginables dans un pays comme la France où probablement ils provoqueraient une crise d’apoplexie chez Nadine Morano ou Alain Finkielkraut. Elle a rendu visite aux mosquées souillées par le crime pour réconforter les familles des victimes en portant un voile noir sur la tête, en signe de respect, et son geste a été imité par de nombreuses femmes néo-zélandaises de toutes confessions. Elle a ouvert son discours devant les députés par la formule « Assalaam aleykum », affirmé son soutien sans réserves à la minorité islamique et son appartenance à la nation. L’exemple venant de si haut ,le Parlement néo-zélandais a invité un imam à venir prier devant ses membres, en séance plénière, et à entonner des versets du Coran, des néo-zélandais de confession hindouiste ou chrétienne ont offert leurs temples ou églises pour servir de lieu de culte aux musulmans, l’appel à la prière a été relayé à travers tout le pays et des minutes de silence ont été observées par la population.
Bref, des gerbes de fleurs au hakka maori, rien n’a été épargné pour apporter le témoignage d’une nation blessée…
Voilà bien des années qu’aucune aussi bonne nouvelle ne nous était venue du Nord !
UN MILLIARD DE FAUX MEDICAMENTS SAISIS A FATICK
Elle est composée d’aphrodisiaques et d’antibiotiques
(SénéPlus.com, Dakar) Un tuyau de la SDE qui alimente les régions de Thiès et Dakar endommagé par un Caterpillar de l’entreprise de travaux CGCC à Ngaye Mécké.
Ce tuyau venait juste d’être réparé i ly’a quelques jours. Selon le directeur d’exploitation de la SDE, il s’agit d’une panne grave qui a touché un des tuyaux, et cela va causer des perturbations dans la distribution de l’eau.
Toutefois Diery Ba rassure la population. Il affirme que les travaux pour la réparation de cette panne sont en cours. Les techniciens de la SDE sont à pied d’œuvre.
L’incident intervient dans un contexte d’annonce de la perte du contrat de la gestion de l’eau par la SDE en faveur de SUEZ.
UEMOA : EN UN AN, LES PAYS DE L'UNION TRIPLENT L'EXCEDENT COMMERCIAL
D'importantes mesures ont été prises par le conseil des ministres de l'UEMOA lors de sa première session ordinaire de l'année 2019 qui s'est ouverte vendredi au siège de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), à Dakar
D'importantes mesures ont été prises par le conseil des ministres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) lors de sa première session ordinaire de l'année 2019 qui s'est ouverte vendredi au siège de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), à Dakar, la capitale sénégalaise. Elles visent à renforcer la croissance économique des huit pays de la zone, alors que les échanges extérieurs des pays de l'Union se solderaient par un excédent global de 1 142,5 milliards de Fcfa, après les 304,1 milliards enregistrés en 2017.
Le conseil des ministres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a débattu de plusieurs questions au cours de sa première session ordinaire de l'année, tenue vendredi, à Dakar. Il s'est notamment penché sur la situation économique des huit pays de la zone et a recommandé aux Etats plusieurs mesures «pour maintenir une croissance vigoureuse des économies de l'Union, dans un contexte d'incertitudes entourant les perspectives économiques mondiales».
Ces mesures visent à accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour améliorer le climat des affaires, afin d'attirer davantage d'investisseurs privés, notamment dans les industries agro-alimentaires et manufacturières. Les ministres ont notamment plaidé pour l'accroissement des ressources de leurs Etats, proposant de mettre un accent particulier sur les actions visant à élargir la base fiscale et à amener le taux de pression fiscale à l'objectif communautaire de 20% au terme de cette année 2019.
Les ministres ont aussi formulé le vœu pour les pays de l'UEMOA de rationaliser les dépenses publiques pour une meilleure efficacité. Révélant que le produit intérieur brut (PIB) de l'UEMOA en 2018 se situe à «6,6%, niveau de croissance identique à celui de 2017, en lien principalement avec la bonne orientation du secteur des services ainsi que des activités commerciales, industrielles, portuaires et aéroportuaires», le conseil des ministres a estimé que «ces performances appréciables se consolideraient en 2019, avec une croissance attendue à 6,8%».
1 142,5 milliards de Fcfa, contre 304,1 milliards en 2017
Par ailleurs, ils ont aussi annoncé que le taux d'inflation est descendu à 0,8% en 2018, contre 2% en 2017. Cela a entraîné une modération de la hausse des prix, avec une inflation en dessous de 2% (le taux d'inflation est attendu à 1,1% en 2019).
En ce qui concerne le déficit du solde des transactions courantes, il a augmenté de 0,1%, en passant de 6,3% du PIB en 2017 à 6,4% en 2018, en raison du creusement de la balance commerciale. «Avec la consolidation des entrées nettes de capitaux, indiquent les ministres, les échanges extérieurs des pays de l'UEMOA se solderaient par un excédent global de 1 142,5 milliards de Fcfa après 304,1 milliards de Fcfa en 2017». Et d'ajouter que le niveau des réserves officielles de change de l'UEMOA est resté inchangé au troisième trimestre 2018. Celles-ci continuent d'assurer 4,7% des importations des biens et services.
LES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES INVITÉES À INTÉGRER DE NOUVELLES APTITUDES MANAGÉRIALES
Le Directeur général de l’administration territoriale, Ibrahima Sakho, a souligné lundi à Toubacouta (centre), la nécessité pour les membres du commandement territorial de se mettre dans une posture exigeant de réelles aptitudes en management moderne
Toubacouta, 25 mars (APS) – Le Directeur général de l’administration territoriale (DGAT), Ibrahima Sakho, a souligné lundi à Toubacouta (centre), la nécessité pour les membres du commandement territorial de se mettre dans une posture exigeant de réelles aptitudes en management moderne afin de piloter ou d’accompagner la territorialisation des politiques publiques.
‘’Les autorités administratives doivent être dans une posture qui exige de réelles aptitudes en management moderne pour une atteinte des objectifs fixés par l’Etat. Des objectifs aujourd’hui contenus dans des documents stratégiques tel que le Plan Sénégal émergent (PSE) ‘’, a-t-il notamment déclaré.
Le Directeur général de l’administration territoriale intervenait à l’ouverture à Toubacouta, dans le département de Foundiougne, d’un atelier de renforcement de capacités en leadership et en gestion de performances des gouverneurs, préfets et personnels cadres de niveau central de l’administration territoriale du pays.
‘’Il s’agit à travers cette rencontre de permettre aux autorités administratives d’être mieux outillées en matière de leadership transformationnel et de gestion des performances. Son organisation intervient dans un contexte où l’Etat a érigé en priorité le développement des territoires’’, a expliqué Ibrahima Sakho.
‘’La DGAT, dans le souci d’éviter que les autorités administratives ne soient dépassées par les innovations et méthodes de management publics, a initié des sessions de renforcement de capacités qui entrent dans le cadre de son programme de formation’’, a-t-il rappelé.
Les travaux liés à la session de formation prévue sur deux jours vont, entre autres, porter sur l’évaluation du changement dans les organisations et l’environnement participatif en rapport avec la gestion des performances, lit-on sur un document de présentation de l’atelier.
Les participants vont également plancher sur ‘’la réussite des transformations par la gestion, sur les enjeux du leadership transformationnel producteur d’impacts, ou encore sur le leadership et capacité de changement’’.
Un responsable de Rewmi de Touba perd 3 frères dans un accident
La série noire se poursuit sur les routes. Hier, un véhicule en partance pour Porokhane, qui accueillera, jeudi prochain, le magal de Mame Diarra Bousso, a fait un accident grave à hauteur du village de Nébé. Le bilan est de trois morts et de quelques blessés. Les victimes sont les frères de Moustapha Messeré, un responsable du parti Rewmi à Touba. Le responsable rewmiste qui était à bord de la voiture s’est retrouvé avec un bras fracturé. Les défunts seront inhumés aujourd’hui dans la capitale du mouridisme.
Semaine marathon pour Macky
A peine rentré du Maroc, après quelques jours de vacances, le chef de l’Etat était à son bureau hier à 10h, pour entamer une semaine marathon. Il a présidé le Conseil national de la sécurité hier ensuite ce sera le conseil des ministres d’adieu, mercredi 27 mars. Puis, il se soumettra à la prestation de serment le 2 avril, l’adresse à la nation le 3 et le défilé le 4 avril sans compter la mise en place du gouvernement. Il est également annoncé chez les Layennes à l’occasion de l’Appel de Seydina Limamoulahi prévu du 5 au 6 avril et éventuellement au Daaka.
Une quinzaine de chefs d’Etat et de gouvernement attendue
Pour la prestation de serment de Macky Sall, prévue le 2 avril à la Salle des expositions de la Gare des gros porteurs de Diamniadio, on annonce la présence de plus d’une quinzaine de chefs d’Etat et de chefs de gouvernement. «Jeune Afrique» cite Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Félix Tshisekedi de la RDC, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso et Ibrahim Boubacar Keïta du Mali qui ont déjà confirmé leur présence à Dakar pour la prestation de Macky Sall, mais d’après des sources de « L’As», certains comme IBK pourrait se faire représenter par leur Premier ministre.
Une délégation américaine à l’investiture de Macky Sall
Plusieurs officiels sont attendus à la cérémonie d’investiture du Président Macky Sall prévue pour le 2 avril à Diamniadio. Une forte délégation va représenter le Président des Etats-Unis, Donald Trump à la cérémonie. La délégation américaine sera conduite par l’Administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international(Usaid). Elle sera composée de l’ambassadeur du pays de l’Oncle Sam au Sénégal et au Guinée Bissau, Tulinabo S. Mushingi, du président par Intérim et Directeur général de la société de promotion des investissements privés à l’étranger (OPIC), de la Sous Secrétaire d’Etat adjointe pour l’Afrique de l’Ouest du Département d’Etat américain, de la Directrice des Affaires africaines au Conseil de Sécurité nationale et du Conseil principal auprès du Directeur du Corps de la Paix américain.
Abdel Fattah Al-Sissi à Dakar
Après la prestation de serment de Macky Sall et au lendemain de la célébration de la fête de l’indépendance, le premier chef d’Etat étranger en visite à Dakar, sera le Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. Il va effectuer une visite officielle au Sénégal entre le 6 et le 7 avril prochain. Ce faisant, il sera le premier chef d’Etat étranger à fouler le pays après l’installation officielle de Macky Sall
Conseil interministériel sur le pèlerinage, aujourd’hui
Le Premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dionne, va présider, aujourd’hui, un conseil interministériel sur le pèlerinage. Cette rencontre intervient au moment où il y a une levée de bois verts après la hausse de près de 146 000 francs CFA que connaît le prix du billet pour le pèlerinage à La Mecque, du fait de la fluctuation de la monnaie saoudienne et de l’application de la taxe de 10%. Cette hausse est opérée par la compagnie saoudienne Flynas qui a l’exclusivité du transport des pèlerins sénégalais, au nez et à la barbe de la Délégation générale au pèlerinage à La Mecque (DGPM).
Horizon Sans Frontières alerte sur des risques de représailles
Le président d’Horizon Sans Frontières alerte sur les risques de représailles contre des Sénégalais en Italie depuis l’affaire Ousseynou Sy qui avait brulé un bus d’élèves. Boubacar Sèye demande au Président Macky Sall de déployer une bonne stratégie diplomatique pour éteindre la colère malsaine contre les Sénégalais et redorer le blason du Sénégal. A l’en croire, le capital de sympathie pour les Sénégalais d’Italie s’est effondré suite à l’affaire Ousseynou Sy et l’image du Sénégal en Italie est définitivement entamée avec des risques très élevés de vengeances sur la communauté sénégalaise voire même africaine. C’est le sentiment que vivent les Sénégalais, voire les Africains de la Diaspora selon le président de l’Ong. A l’en croire, c’est le moment pour nos représentations diplomatiques et consulaires de montrer leur savoir-faire. Pour Boubacar Sèye, l’ambassadeur aurait dû faire une sortie à la télé pour compatir à la douleur ressentie par toute l’Italie, présenter des excuses publiques au nom du Sénégal et rassurer les Italiens sur le caractère isolé de cet incident.
Litige foncier à Nguénienne
Dans le bras de fer qui oppose la commune de Nguéniène à des éleveurs de la localité à propos d’un projet d’exploitation agricole rejeté par ces derniers, des populations de Nguéniène ont pris le parti du Conseil municipal dirigé par Ousmane Tanor Dieng. Selon l’un des partisans du projet, Tièlèm Senghor, cette exploitation agricole est avantageuse pour la collectivité locale. «Les populations sont impatientes de la réalisation de ce projet et avaient même décidé de boycotter le parrainage à défaut d’avoir la matérialisation du projet. Ce projet est une vieille doléance. Les avantages du projet sont tels qu’on peut dire que ceux qui s’y opposent n’aiment pas les populations», a soutenu le porte-parole des populations favorables à la réalisation du projet.
Litige foncier à Nguénienne (bis)
Revenant sur le cahier de charges de la société Prodimel, dirigée par un Espagnol, M. Senghor liste les «avantages» qui permettront d’alléger la souffrance des villageois. «Dans la réalisation du projet, le promoteur prévoit de construire des forages et d’apporter l’eau dans les maisons et les petites exploitations de la contrée. Il a également promis de construire des abreuvoirs pour nos bêtes et celles des villages environnants. Il a prévu aussi d’octroyer des semences aux paysans, de labourer leurs champs, mais aussi et surtout de recruter les habitants de la commune dans les exploitations. Ce qui permettra de réduire sensiblement le taux de chômage. Nos mamans ramassent de la paille sèche qu’elles vendent à Joal pour en tirer de maigres revenus. Une fois le projet réalisé, elles pourront se fixer et avoir des revenus plus consistants», clame Tièlème Senghor.
Saisie de médicaments à Fatick
La douane régionale de Fatick vient une fois de plus de réussir un grand coup. Après la saisie la semaine dernière de plus trois cent kilogrammes de chanvre indien par la brigade de Gossas, les soldats de l’économie ont empêché l’irréparable. Suite en effet à une opération de sécurisation, la brigade maritime a procédé à une saisie de médicaments antibiotiques et des aphrodisiaques d’une valeur de 1.040.000.000 Fcfa (1,04 milliard). Appréhendés dans la nuit du samedi au dimanche vers Niakhar grâce à un important dispositif mis en place par la Douane pour neutraliser les trafiquants de drogue et stopper le transport des produits prohibés et des médicaments de la rue, les malfrats ont tout de même réussi à s’échapper, laissant derrière leurs voitures pickup qui transporter les produits.
Un dealer sénégalais arrêté à Turin
Actuellement, cela ne va fort bien pour nos compatriotes vivant en Italie. Après Ousseynou Sy qui s’est illustré par un acte d’une gravité extrême, c’est au tour d’un autre Sénégalais d’être arrêté par la police italienne. D’après nos confrères du site «Senego.com» qui donne l’info, l’homme qui a fêté ses 31 ans a été arrêté, il y a moins d’une semaine, est un dealer notoire. D’autant qu’il a été arrêté pour possession de drogue à des fins de trafic. Très connu des services de police et en situation irrégulière, l’homme avait été filé, depuis son domicile de Via Desana par la police qui l’avait dans le collimateur. Arrêté à bord d’une Fiat et contrôlé, il était en en possession de 56 œufs contenant du crack. Une perquisition chez lui, a permis de découvrir 250 grammes de stupéfiants et 150 grammes de substances coupantes.