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10 août 2025
« NOUS SOMMES LOIN DE LA POLITIQUE »
Interrogé par les journalistes présents randonnée pédestre annuelle sur des articles ponctuels dans la presse tendant à qualifier l’amicale de “lobby’’, de “secte’’, le président de l’amicale Ibra Diakhaté a apporté quelques éclairages.
L’Amicale des anciens enfants de troupe (Aaet) a organisé, ce dimanche, sa randonnée pédestre annuelle à la place du Souvenir.
L’ Amicale des anciens enfants de troupe (Aaet) a tenu à couper court aux écrits et accusations cherchant à ternir son image, en lui prêtant des intentions allant dans le sens de soutenir certains de ses membres présents dans le champ politique, voire de la qualifier de “lobby’’, de “secte’’. Le président Ibra Diakhaté s’est voulu catégorique : “L’Amicale des anciens enfants de troupe n’a aucune connotation politique, ni religieuse, encore moins ethnique. Elle n’est absolument pas une secte, encore moins un lobby.’’ “On est enfant de troupe, parce qu’on a réussi à un concours qui a permis à tout élève de Cm2 ayant réussi au concours d’entrée, de fréquenter le Prytanée militaire. Notre vocation est éminemment apolitique. Tout ce que vous entendez dans la presse concernant le positionnement des uns et des autres, soutenus ou adoubés par l’Amicale des anciens enfants de troupe, n’est que purs commérages’’, a fait remarquer M. Diakhaté. Poursuivant, le président de l’Aaet de faire noter : “Même si elle compte en son sein des membres qui sont des hommes politiques, l’amicale est distante de ces activités politiques. En effet, réunissant en son sein des membres de toutes les obédiences religieuses et politiques, la structure a pris la précaution de ne discuter en son sein que des questions qui relèvent du domaine social, pour garder sa neutralité.’’ Développant sur cette même lancée, Ibra Diakhaté de se faire plus précis : “Nous avons parmi nos membres des personnes de sensibilités politiques différentes. Il est dès lors hors de question que cette amicale s’affiche pour une sensibilité quelconque. Je le répète, l’Amicale des anciens enfants de troupe est apolitique. Les gens sont libres et je ne peux téléguider personne et je ne peux absolument rien contre personne. C’est dans nos textes et c’est ce qui nous permet, aujourd’hui, d’avoir une cohésion, toutes générations confondues, toutes obédiences religieuses et politiques confondues.’’
“Nous sommes toujours très fiers, lorsqu’un de nos membres accède à un poste par la compétence’’
De plus, ajoute M. Diakhaté, “notre association n’a absolument pas une structuration d’une secte quelconque, encore moins de secte. Un lobby est un groupe de personnes créé pour promouvoir et défendre des intérêts privés en exerçant des pressions ou une influence sur des personnes ou des institutions publiques détentrices de pouvoir. Ce qui n’est absolument pas le cas de l’Amicale des anciens enfants de troupe. Quant à la secte, c’est un ensemble d'individus plus ou moins important dirigé par un gourou et qui s'est détaché de la société pour créer leur propre doctrine et qui travaillent à faire valoir et imposer leur point de vue dans le monde. Les mots ont donc leur sens, il faut arrêter de nous diaboliser.’’ Cependant, les anciens enfants de troupe disent comprendre les raisons de telles rumeurs. En effet, l’association regroupe d’anciens élèves d’une école d’excellence. Selon le président Diakhaté, les bonnes études reçues par ses membres font qu’ils arrivent à se hisser au sommet dans les domaines les plus convoités. Ce qui fait naitre des rumeurs de supposés privilèges dans l’octroi de certains postes de responsabilité. “Nous bénéficions d’un encadrement optimal au Prytanée (enseignement général et militaire) et cela se prolonge, pour certains, par des études supérieures de qualité et qui aboutissent à des diplômes parmi les plus prestigieux. Il est dès lors normal et logique que des anciens enfants de troupe diplômés, compétents et expérimentés puissent occuper des postes de direction et des postes convoités, comme d’autres non enfants de troupe pourraient l’occuper. Nous sommes toujours très fiers, quand l’un de nous est nommé à un poste de responsabilité, promu général ou directeur général d’une société. Nous en sommes extrêmement fiers, parce que ce sont nos amis et camarades qui y accèdent par leurs compétences’’, a souligné Ibra Diakhaté.
La vocation de l’Amicale des anciens enfants de troupe
Quid du Prytanée ? Pour le président, “le Prytanée est un établissement d’excellence dont l’accès se fait par un concours très sélectif en classe de Cm2. Une fois admis, les élèves y étudient jusqu’à l’obtention du Baccalauréat. L’établissement forme de futurs cadres militaires et civils. Ainsi, l’amicale regroupe ceux qui ont fréquenté le Prytanée militaire de Saint-Louis, ne serait-ce qu’un jour, et sa vocation est typiquement sociale’’. Elle œuvre, selon lui, dans trois types d’activité, à savoir la solidarité entre les anciens enfants de troupe, l’assistance à l’établissement qu’est le Prytanée et la solidarité envers les populations. C’est dans ce dessein que l’édition 2019 de la randonnée pédestre a choisi comme thème “L’Aaet, pour une solidarité fructueuse’’. “La vocation de l’amicale est d’assister le Prytanée militaire, promouvoir la solidarité entre les enfants de troupe et envers les populations. Nous mobilisons des ressources pour que les besoins financiers du Prytanée militaire de Saint-Louis (Pms) soient satisfaits. Toutes les infrastructures du Pms ont été reprises, il y a quelques années, grâce à l’amicale. Nous développons des activités de solidarité entre nous’’, renseigne toujours son président. En dépit des ressources qu’elle alloue à l’établissement pour son meilleur fonctionnement, l’amicale assiste les jeunes qui y sortent, en leur offrant des bourses et des hébergements pour les études universitaires. Elle fournit également une assistance aux anciens enfants de troupe dans le besoin. A cet effet, elle distribue pendant le carême et le ramadan des paniers “ndogou’’ et Pâques. L’amicale ne fait pas que cela, puisqu’elle organise des consultations médicales gratuites dans des villages du Sénégal, des dons de médicaments, de vivres, de sang, des conférences publiques pour le bénéfice des populations
« LA PENITENCE EST UNE ŒUVRE DE LA GRACE DE DIEU... »
Dans cet entretien, Père Roger Gomis, Prêtre du diocèse de Dakar, revient sur une notion essentielle du carême : la pénitence. Il explique, le dessein de l’église pour chaque fidèle, à travers ce mot qui signifie : invite à la conversion
Le mot pénitence, du latin “paenitentia’’, qui traduit le mot grec “métanoia’’, ne signifie pas quelque chose de pénible et de difficile, mais “conversion’’ ou “changement d’esprit’’. Faire pénitence, c’est donc changer de vie, en se détournant du mal et de ce qui nous y entraine, pour se tourner vers Dieu dont on s’était éloigné. Le but ultime de la pénitence est d’aimer Dieu et de s’abandonner à lui. Il est motivé surtout par la participation aux souffrances du Christ, comme l’a souligné le pape Paul VI. Toutefois, si pénitence signifie conversion, celle-ci est d’abord une œuvre de la grâce de Dieu, qui fait revenir nos cœurs à lui: “Convertis-nous, Seigneur, et nous serons convertis’’ (Lamentations 5, 21). Dieu nous donne la force de recommencer. C’est en découvrant la grandeur de l’amour de Dieu que notre cœur est ébranlé par l’horreur et le poids du péché, et qu’il commence à craindre d’offenser Dieu par le péché et d’être séparé de Lui. Le cœur humain se convertit en regardant vers celui que nos péchés ont transpercé (cf. “Catéchisme de l’Église catholique’’, n°1432). La pénitence signifie donc le changement qui s’opère au plus profond du cœur, sous l’influence de la Parole de Dieu et dans la perspective du Royaume (cf. pape JeanPaul II). Elle désigne l’ensemble des actes par lesquels le fidèle témoigne de sa volonté d’ajuster sa vie à l’Évangile, non pour faire plaisir à Dieu ou par peur de représailles ou pour justifier le mal aveugle qui frappe, mais pour retrouver le chemin du bonheur et de la paix.
Comment faire pénitence ?
Dans son exhortation apostolique “Réconciliation et Pénitence’’, au paragraphe 4, le pape Jean-Paul II rappelle que, dans le vocabulaire chrétien théologique et spirituel, pénitence est synonyme d’ascèse, l’effort concret et quotidien de l’homme, soutenu par la grâce de Dieu, en vue de perdre sa vie pour le Christ, unique moyen de la gagner (cf. Mathieu 16, 24-26). Pour lui, la pénitence est étroitement liée à la réconciliation avec Dieu et les autres. Le carême porte des fruits, grâce aux actes de pénitence. Avant lui, le pape Paul VI, indiquant les trois principales œuvres de pénitence, affirmait d’abord : À aucune époque, la vraie pénitence ne peut faire abstraction d’une ascèse également physique. Tout notre être, en effet, corps et âme, doit participer activement à l’acte religieux par lequel la créature reconnaît la sainteté et la majesté de Dieu.
Quelles sont les trois principales œuvres de pénitence ?
Il y a trois façons principales de satisfaire au précepte divin de la pénitence. C’est la prière, le jeûne et les œuvres de charité. L’Église a toujours spécialement prôné l’abstinence de viande et le jeûne. (cf. Paul VI, “Constitution apostolique Paenitemini’’ du 17 février 1966 ; cf. aussi “CEC’’, n°1434). Le Code de droit canonique prescrit au canon 1249 que tous les fidèles sont tenus, par la loi divine, de faire pénitence, chacun à sa façon. Mais pour que tous soient unis en quelque observance commune de la pénitence, sont prescrits des jours de pénitence durant lesquels les fidèles s’adonneront d’une manière spéciale à la prière et pratiqueront des œuvres de piété et de charité, se renonceront à eux-mêmes en remplissant plus fidèlement leurs obligations propres, et surtout en observant le jeûne et l’abstinence. Il s’agit notamment de l’abstinence de viande ou d’une autre nourriture, selon les dispositions de la Conférence des évêques, chaque vendredi de toute l’année et le temps de Carême (cf. canons 1250 et 1251). C’est tous le sens du Mandement pour le Carême publié chaque année par les évêques, à la suite de leur message pour l’occasion.
«IL FAUDRA AMÉLIORER L’ETAT DE NOS PELOUSES»
Sadio Mané plaide pour de meilleures infrastructures sportives, adaptées au haut niveau
Capitaine des «Lions» en l’absence de Cheikhou Kouyaté, Sadio Mané a lancé un message fort à l’endroit des autorités. Le joueur de Liverpool plaide pour de meilleures infrastructures sportives, adaptées au haut niveau.
Quelle analyse faites-vous de cette rencontre ?
On est content du résultat, même si ce n’est pas notre meilleur match. Mais je pense que l’essentiel était de gagner, de prendre les trois points. Maintenant, on est leader du groupe et je pense que c’était le plus important.
Comment avez-vous trouvé l’état de la pelouse ?
L’état du terrain n’était pas vraiment bien. Un pays comme le Sénégal, il faut qu’on essaye d’améliorer les terrains de foot. C’est important pour qu’on puisse s’épanouir.
Que retenez-vous de la prestation des nouveaux comme Krépin Diatta ?
C’est son premier match avec l’équipe nationale. Mais je peux dire qu’il a fait son match. Il a été utile du début jusqu’à la fin. Il nous a fait du bien et je pense qu’il peut nous valoir des satisfactions. L’avenir nous le dira.
BEAUCOUP DE TÊTES INSOUPÇONNÉES VONT TOMBER
Le président Macky Sall va faire connaître son gouvernement au plus tard dans la journée du 3 avril 2019 - D’ores et déjà, les supputations vont bon train
Quels sont ceux qui feront partie de l’équipe gouvernementale ? Des indiscrétions révèlent que des changements profonds seront opérés et des têtes vont être sabrées.
Le nouveau gouvernement qui sera mis en place par le Président Macky Sall deviendra effectif le 3 avril 2019. Ce qui se dessine est la kyrielle de têtes insoupçonnées qui vont tomber. Cette refonte va toucher tous les secteurs de l’appareil d’Etat. On se souvient de cette phrase prononcée au tout début de son magistère : « je ne protégerai personne ». A l’époque, les Sénégalais avaient applaudi. Mais, cette promesse s’est heurtée à la dure réalité du pouvoir. Il compte mettre en œuvre ce vœu qui est synonyme de bonne gouvernance. Sous ce rapport, le Président Sall va rétablir l’ordre et mettre fin aux dérives constatées durant le septennat passé. Pour se faire, le bâton sera mis en branle pour sanctionner des personnalités qui ont failli à leur mission. Il va lever le coude sur certains dossiers. Le nettoyage fera des victimes notamment dans le régiment des Directeurs Généraux et des hauts responsables de la République.
Le quinquennat sera l’occasion de découvrir un président Macky Sall sous ses nouveaux habits. Tous ces responsables qui ont été indexés pour faute de gestion ou détournements le payeront cher quelle que soit leur proximité avec le patron de Benno Bokk Yakar. Nous ne citerons pas de noms. Mais les Sénégalais ont la claire conscience que le ciel va s’effondrer sur la tête de certains qui ont fait preuve de légèreté manifeste dans la conduite des affaires du pays. On nous signale que même des rapports de la cour des comptes, de l’IGE et de l’OFNAC ont été diligentés auprès de la justice qui s’en est saisie. Beaucoup de dignitaires commencent à trembler. Le garde des Sceaux, ministre de la justice Ismaïla Madior Fall avait même fait savoir que certaines personnalités épinglées avaient même transigé en payant. Il n’a pas voulu citer de nom. N’est-ce pas là un aveu de taille ? De toutes les façons, la bonne gouvernance est devenue une demande sociale pour le peuple qui l’exige. Tous ces pontes de la République qui se croyaient intouchables ou munies d’une impunité, devront revoir leur copie. Il s'agit maintenant pour le Président Macky Sall de s'investir à fond sur ce pourquoi, il a été réélu. Le véritable enjeu pour le patron de Benno Bokk Yakar est de donner sa parole. Les Sénégalais attendent cette parole qui sera synonyme d'espoir. Une parole corroborée par des actes salutaires. Là réside le challenge pour le Président de la République reconduit avec un pourcentage de 58%. Au chef de l'État de trouver la parade adéquate pour estomper les ardeurs sociales. La question qui mérite d’être posée est celle-ci : que doit faire le Président Macky Sall ?
Des réformes en profondeur et des actes hardis sont attendus
Lors de son premier mandat, le Président Macky Sall a appris beaucoup de choses de bonnes comme de mauvaises. Il a su apprécier certaines personnes. Au moment où l’on croyait qu’ il irait au second tour, il a tout vu , tout entendu. Cette fois-ci, il ne va concocter un gouvernement dans la précipitation. Il a eu le temps de se retirer après cette longue et difficile campagne électorale, loin des pressions et de mûrir la réflexion. Cela lui permet de corriger les erreurs du passé dans le choix des hommes et des programmes mis en œuvre. Les Sénégalais font de la bonne gouvernance, une demande sociale. « Rien ne sera plus comme avant », clament-ils en chœur.
Un mouvement social en ébullition
Qu’on n’ oublie pas la lancinante grève répétitive et répétée des enseignants durant l’année scolaire 2018, sauvée de justesse. A tort ou à raison ? Le problème des bourses constitue un casse-tête chinois pour nos gouvernants. Deux étudiants ont été tués alors qu’ ils réclamaient leurs dus. La gestion de nos maigres ressources hante le sommeil des Sénégalais. La cour des Comptes, l’ Ige, l’ Ofnac ont épinglé des dignitaires de la République pour mal gouvernance ou mauvaise gestion des deniers publics.
Le grand ministère de l’économie : dégraissons le Mamouth
A travers le monde, il n’ y a plus pratiquement de ministère de l’économie et des finances. En France, ils l’ont éclaté en dotant pleins pouvoirs au ministère du budget. Au Sénégal, on peut avoir un ministère du budget, chargé des comptes publics. Il s’agira de mettre en place un ministère de l’économie et un ministère de la coopération et de la planification. Dans la même dynamique, un ministère de l’urbanisme s’occupera du Foncier. Nous avons des inspecteurs des impôts et non des Domaines. Au tout début de son magistère, Wade avait confié le foncier au ministère de l’urbanisme que dirigeait Amath Dansokho avant de tout chambouler par la suite. S’agissant notre système judiciaire, il est plombé par le malvivre de ses agents qui se distinguent par des grèves récurrentes. Les greffiers ont mal. Il s’ y ajoute qu’ une rupture de confiance s’est installée entre les justiciers et les justiciables. Les bavures policières sont aussi nombreuses et les personnes mortes en prison ou en garde à vue commencent à inquiéter. On se souvient des grenades lacrymogènes lancées dans une école élémentaire en ville. A cela, vient se greffer le surpeuplement des prisons. La boulimie foncière a révélé de nombreux scandales nptamment dans la zone de Guédiawaye dénommée les filaos où trois hectares ont été octroyés à des hommes de tenue et des magistrats aussi. Le syndicat des impots et domaines s’en es bien servi. Au moment où le Sénégalais Lambda a toutes les peines pour avoir un lopin de terre dans ce coin de Dakar. Dans un passé récent , il y a de cela 30 ans, il fallait faire une simple demande pour obtenir un terrain à Pikine, aux Parcelles, et même Guédiawaye. On se demande encore comment dans un pays normal que des fonctionnaires puissent devenir des milliardaires ?L’administration centrale aurait-elle perdu le nord ? Aujourd’hui, beaucoup de fonctionnaires se proternent pour le Dieu- Argent et trouvent tous les subterfuges imaginables pour se procurer du fric facile au détriment du contribuable et s’installe ainsi la corruption. Sur ce registre précis, le Président Macky Sall a du pain sur la planche.On Sénégal, on assiste au diktat des gens de l’ Ena.
Le Tourisme bat de l’aile
Les touristes se raréfient. Le Sénégal n’est plus une bonne destination pour les Touristes. Les habitants de Mbour, Joal, Somone faisaient de bonnes affaires. Les artisans et les hôteliers en saison touristique se frottaient les mains. Malheureusement, le secteur bat de l’aile. Certainement , c’est du à l’insécurité et à la saleté ambiante. Les touristes ne se sentent plus en lieu sûr dans beaucoup de villes du Sénégal. La sécurité doit être une priorité chez nos gouvernants. La saleté fait partie du décor de la Petite Côte. La capitale dakaroise est devenue un vaste dépotoir d’ordures et un gigantesque louma avec une « cantinisation » à outrance. Ce qui change fondamentalement le visage de Dakar.
L’armée et ses contradictions
La grande muette qu’est l’armée semble dépassée par le mouvement de l’histoire.- tant bien même qu’elle est équipée avec un matériel de haute gamme. Sa gestion laisse à désirer . Beaucoup de nébuleuses se cachent sous les vocables « secrets défense, droits de réserve ». La répartition des primes pose problème entre gradés et agents subalternes. Des mouvements d’humeur sont même notés chez les militaires ou les policiers qui officient dans les zones de guerre comme la Casamance. La semaine dernière, des policiers basés à Ziguinchor réclamaient 8 mois d’arriérés d’indemnités. Pour être au diapason, de ce qui se fait de mieux dans le monde, il faut que le Sénégal instaure le profil de carrière. Nous constatons depuis des décennies des cascades de démissions surtout ces temps-ci. Il faut que le Pr soit plus regardant de la gestion dans les corps d’armée. Le scandale de l’hôpital Principal géré par des militaires est vivace dans nos mémoires. On nous parle de gestion vertueuse dans ces corps. Le propre d’un militaire, c’est de connaître et se taire . Sous ce rapport, les Sénégalais s’attendent à des sanctions de la part de l’exécutif.
Situation des enfants de la rue, l’éternelle doléance
Ce serait faire un crime de lèse-majesté que de ne pas évoquer la situation des enfants de la rue, exposés à toutes sortes de dangers : pédophilie, abus sexuels, actes contre nature, délinquance , rapts…. Les chantiers sont énormes pour le prochain quinquennat. Le Président Macky Sall a la claire conscience qu’il doit réussir sa mission pour une sortie honorable. Il a le profil, la carrière et l’expérience qu’ il faut pour faire régner l’ordre et engager des réformes en profondeur pour l’intérêt du Sénégal. Gare aux brebis galeuses, elles seront laissées à quai. Le train de l’émergence est irréversible. Pour cela, des sanctions ne sont pas à écarter. Sous de nouveaux habits, le président va entamer une refonte de l’administration centrale. En attendant, sa prestation du 2 avril 2019, les langues continuent à se délier.
LE BESOIN ACCRU DE FORMATION ET DE FINANCEMENT CONSTATE PAR LE COSEC
Le Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC) a organisé ce week-end un atelier de restitution et de validation des tournées nationales d’identification des besoins des acteurs économiques dans les pôles territoriaux.
Massaër DIa (Direct Info) |
Publication 25/03/2019
A l’issue de la rencontre qui a enregistré la participation des chambres de commerce, des collectivités locales, Il est ressorti un besoin accru de formation en renforcement de capacités et de financement des acteurs économiques territoriaux.
« Suite à la tournée nationale organisée par le COSEC, le constat du besoin d’assistance accru de proximité des acteurs économiques territoriaux pour la valorisation et la promotion du label « Made in Sénégal », s’est faire ressentir en termes de formation, formation en renforcement de capacités, financement, technique managériale et c’est dans cette perspectives que le COSEC, en conformité avec le PSE mettre en place une stratégie d’accompagnement des petites entreprises en vue de l’information des filières porteuses de croissance au sein de chacun des 5 pôles de croissance économique, il s’agira de promouvoir une stratégie en termes de renforcement techniques de capacités de production et de commercialisation des produits et de services dans les foires et les salons et concevoir la stratégie de mise en place de pré clusters », précise-t-on dans le document remis à la presse.
Quant à M. Mamadou Ndione, directeur général du COSEC, il avance : « Aujourd’hui, il s’est agi dans le cadre de cet atelier de valider un peu ce qui a été recueilli comme informations stratégiques pour davantage accompagner les structures à la base, les structures qui sont dans la production, dans la commercialisation et qui interviennent également sur les chaînes de distribution, concrètement, il s’agira au sortir de cet atelier de validation sinon de s’accorder sur les grandes lignes en termes de renforcement de capacités, en termes également de formalisation et de formation des acteurs à la base mais également en termes d’intervention sur les chaînes logistiques » . Il estime qu’il reste tout simplement à mieux organiser les acteurs mais surtout le zonage, faire de sorte que les avantages comparatifs de certaines zones puissent être mis en exergue pour qu’il ait un tout petit peu de rationalisation des productions.
Selon M. Ndione, Il est hors de question que les régions entrent en concurrence coûte que coûte sur des segments. Et c’est la raison pour laquelle, à l’issu de leur tournée, ils ont procédé à un travail de profilage qui a abouti à l’organisation un peu du Sénégal en zone de production. Il précise que le défi majeur est à la conservation et au stockage sur certains segments de production.
«IL FAUT DECLASSER UNE PARTIE DE LA FORET POUR CONSTRUIRE UNE GARE ROUTIERE».
Le maire de la commune de Keur Massar compte recourir à tous les moyens possibles pour déguerpir tous ceux qui empêchent la bonne circulation des personnes et des biens dans la localité
Moustapha Mbengue avait convié, samedi dernier, les chefs de quartier et les chefs religieux de la commune pour les sensibiliser sur son intention de faire déguerpir les marchands ambulants et les voitures qui étouffent la circulation au niveau du croisement de Keur Massar. Pour le premier magistrat de la localité, les populations ont besoin de circuler librement. «S’il n’y a pas une sensibilisation et un appui de la gendarmerie, cela va être un combat perdu d’avance. On veut procéder à une opération de déguerpissement, mais on veut surtout qu’il y ait un suivi après avec l’appui de la gendarmerie, parce que les agents de la mairie ne sont pas habilités pour ces genres d’action», explique le maire Moustapha Mbengue.
En outre, il invite le gouvernement à renforcer l’effectif de la brigade de gendarmerie de Keur Massar, parce qu’il est insuffisant. «Nous avons besoin aussi de gare routière. Et la seule solution, à nos yeux, c’est de déclasser une partie de la forêt. Ce qui permettra d’avoir deux voies de dégagement pour décongestionner la circulation».
7 PERSONNES PERDENT LA VIE SUR LES ROUTES DU SENEGAL
En effet, après les 10 morts du week-end et de la semaine dernière, dont 6 sur la VCN de Thiès dimanche dernier, d’autres victimes ont été enregistrées dans des accidents de la circulation ce week-end, à travers les routes du pays.
L’hécatombe se poursuit sur les routes du Sénégal. En effet, après les 10 morts du week-end et de la semaine dernière, dont 6 sur la VCN de Thiès dimanche dernier, d’autres victimes ont été enregistrées dans des accidents de la circulation ce week-end, à travers les routes du pays.
Les routes continuent de tuer au Sénégal. L’hécatombe se poursuit. Car, après les 6 morts du dimanche dernier sur la Voie de contournement de Thiès(VCN), en venant de Mont-Rolland et les 4 autres victimes de la route enregistrées durant la semaine, le week-end du 23 au 24 mars aura été tout aussi meurtrier. En effet, pas de 7 personnes ont perdu la vie au cours des dernières 48 heures sur les routes du pays.
C’est ainsi que samedi après-midi, un accident de la route est sur venu dans le département de Koungheul, plus précisément à hauteur de la localité de Seyane et a causé 5 morts. Il s'agit d'un enfant âgé de 8 ans, trois femmes et d'un homme. Le drame est survenu après qu’un véhicule 4X4 de marque Toyota, en provenance de la Guinée Conakry, est entré en collision avec un camion roulant en sens inverse sur cet axe routier. D'ailleurs, sous la violence du choc, parce que les deux voitures qui se sont cognés roulaient à vive allure, le véhicule Toyota guinéen a été sectionné en deux. Un blessé grave a été du reste enregistré dans cet accident. Il a été évacué à l'hôpital de Koungheul par les sapeurs-pompiers.
Toujours samedi, deux autres pertes envies humaines ont été également enregistrées du côté du département de Kébémer. Cet accident qui a fait 2 morts et 6 blessés, dont un grave qui souffre de doubles fractures externes des deux pieds, est survenu également suite à la collision entre un véhicule de transport en commun «7 Places» et une voiture particulière de marque Hyundai. L’accident s’est produit vers les coups de 15 heures, à hauteur du village de Santhie, à quelques encablures du haras national de Kébémer. Les victimes décédées sont un jeune homme de 25 ans, mort peu avant son évacuation au centre de santé de Kébémer, et une dame qui a succombé à ses blessures aux urgences de l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga dans la soirée. Elles voyageaient à bord du «7 Places», qui est parti de Thiès pour Louga, lorsque le drame est survenu. La gendarmerie de Kébémer a ouvert une enquête.
LES VACATAIRES ET ENSEIGNANTS CONTRACTUELS DENONCENT L’ «HOSTILITE SOUDAINE» DU SAES
La crise au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) prend une nouvelle dimension.
Mamadou L. CAMARA (Vox Populi) |
Publication 25/03/2019
En effet, hier, les vacataires et enseignants contractuels ont dénoncé, dans un communiqué, les agissements du SAES-CESTI à leur égard. «Depuis quelque temps, un conflit syndical oppose les membres de la section CESTI du Syndicat des enseignants du supérieur (SAES) exerçant à la direction de l’établissement. Les mots d’ordre de grève lancés par la section syndicale ne peuvent concerner que les employés titulaires de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Les vacataires relèvent d’un statut qui ne les autorise pas à observer une grève», rappellent d’emblée ces vacataires et contractuels.
«Les vacataires relèvent d’un statut qui ne les autorise pas à observer une grève»
«C’est pourquoi, ils s’en sont tenus à la plus stricte neutralité tout en tentant de jouer les bons offices. Mais les syndicalistes ne l’ont pas entendu de cette oreille. Ils s’en sont pris aux chargés des cours des pratiques professionnelles qu’ils ont présentés comme des briseurs de grève», se désolent-ils en constant que «la section SAES du CESTI a allongé les points de sa plateforme en y intégrant la question des vacataires. Il s’agit des formateurs en charge de l’encadrement professionnel et pratique des étudiants en journalisme». Relevant que le SAES-CESTI «exige également que deux enseignants qui viennent à peine de faire valoir leurs droits à la retraite rendent illico presto les clés de leur bureau, alors qu’ils sont en prolongement d’activités suite à un contrat signé par l’UCAD», les vacataires estiment que «cette hostilité soudaine découle de la non-observation des mots d’ordre de grève lancés par les enseignants chercheurs entrés dans une phase de ‘radicalisation’ (sic)». «Les syndicalistes ont menacé de ‘déloger les collègues formateurs, vacataires qui tenteront de faire cours (formation initiale, master et communication)’. Tout cela est excessif et dérisoire», selon les vacataires et contractuels qui pensent que «la présence ou non des vacataires n’est pas du ressort des syndicalistes»
«Toute agression contre les vacataires sera traitée comme il se doit»
«Libre à eux de s’en plaindre dans leurs tracts, mais ils n’ont ni le droit ni les compétences de s’en prendre, même verbalement, à des personnes qui ont signé un contrat de prestation avec le Rectorat. En conséquence, toute agression contre les vacataires sera traitée comme il se doit. Nous espérons ne pas en arriver là», avertissent ils. «Les vacataires effectuent tous une carrière professionnelle respectable du point de vue de la compétence et de la morale. Nous osons croire que c’est l’une des raisons pour lesquelles le CESTI leur a proposé cette activité de transfert de connaissances et d’- expérience», souligne le communiqué des vacataires. Le document ajoute que «les centaines de diplômés sénégalais comme étrangers, l’opinion nationale et internationale, et les confrères peuvent attester de la qualité et du niveau de l’enseignement professionnel dispensé au CESTI. Si les syndicalistes peuvent en faire autant dans leur domaine, le CESTI peut envisager son avenir avec optimisme». «Par conséquent, concluent les vacataires et enseignants contractuels, nous nous sommes efforcés de répondre sur un autre ton pour éviter l’escalade verbale et la polémique inutile, ces attitudes si étrangères au CESTI» .
LES MARCHANDS AMBULANTS DÉFIENT LE MAIRE
Afin de décongestionner le croisement Keur Massar, le maire a décidé de faire déguerpir les taxis et les vendeurs à la sauvette - Mais ces derniers comptent braver cet interdit, si rien n’est fait pour les recaser
La commune de Keur Massar est devenue une véritable fourmilière où s’activent des milliers de personnes. Ce qui rend difficile la circulation des voitures et des personnes surtout au niveau de la station. Afin de décongestionner ce croisement, le maire a décidé de faire déguerpir les taxis et les vendeurs à la sauvette. Mais ces derniers comptent braver cet interdit, si rien n’est fait pour les recaser.
Il est 21h. La grande avenue qui va du rond-point de la station de Keur Massar à l’ancienne brigade de la gendarmerie, où d’habitude le décor est constitué du vrombissement des voitures et des cris vendeurs et autres rabatteurs, est presque déserte. Les seules personnes trouvées sur place sont les marchands ambulants. Très crispés, ces derniers se réunissent par petits groupes pour réfléchir sur les mesures qu’ils doivent prendre. Ce, après la décision du maire de Keur Massar Moustapha Mbengue de les déloger du site.
Assis sur un tabouret et entouré de ses collègues ambulants, Bara Kane s’étrangle de rage. Particulièrement mécontent, il livre ses sentiments : «Nous ne pouvons pas refuser le déguerpissement parce que nous sommes conscients que nous occupons une place publique et que ce n’est pas un endroit pour faire du commerce. Si le maire nous avait proposé une autre place, nous aurions accepté volontiers. Mais lorsque nous avons discuté avec lui, le maire nous a dit qu’il n’a pas encore trouvé de site pour recaser les vendeurs». Battant en brèche les arguments du maire Moustapha Mbengue selon lesquels l’embouteillage est causé par les vendeurs ambulants, M. Kane affirme : «on ne travaille pas depuis deux jours et pourtant on constate toujours des embouteillages dans la zone. Donc il n’existe aucun lien entre nos activités et les problèmes de circulation», déclare-t-il avant de tirer à boulets rouges sur le maire. «Lorsqu’il a besoin de nous pour ses activités politiques, comme durant l’élection présidentielle, il nous fait la cour. Après, il nous jette comme des mouchoirs», peste le commerçant. En guise de solution, le jeune commerçant propose qu’on leur loue le pavage, comme pendant les grands événements. Abondant dans le même sens que son collègue, Ngatie estime que les marchands ambulants sont laissés à leur triste sort par le maire. «Pourtant nous payons des taxes à la mairie», dit-il avant d’ajouter : «nous allons continuer à exposer nos marchandises sur la place publique, n’en déplaise aux autorités municipales. Nous sommes prêts à en découdre avec elles, si aucune solution n’est trouvée». Reprenant la parole, Bara Kane a beaucoup décrié les arrestations dont font l’objet de nombreux marchands ambulants qui ont dû payer une amende de 12 500 FCFA. Très en verve, il déclare que ses camarades et lui continueront à occuper les lieux, quitte à aller en prison. Pour Ousmane Ndiaye, un autre commerçant impacté par cette décision, c’est la troisième fois que le maire cherche à les déloger. «Mais c’est peine perdue», tranche-t-il.
D’une superficie de 25.000 m2 et peuplée de 500.000 habitants, la commune de Keur Massar étouffe. Elle souffre d’un manque criant d’espaces. Du coup, les véhicules de transport stationnent à l’intérieur des quartiers. Ce que déplore la population qui considère que cette situation va faire accroître l’insécurité et la pollution sonore. C’est pourquoi les personnes interrogées saluent la mesure prise par la municipalité et demandent aux autorités de trouver un espace dans la forêt de Mbao pour servir de site de stationnement à toutes les voitures de transport.
ENTRE VERROUILLAGE ET DILEMME CORNELIEN POUR MACKY SALL
Le prochain gouvernement qui sera mis en place par le Président Macky Sall aiguise les appétits au sein du pôle présidentiel où le stress est la chose la mieux partagée en attendant l'heure fatidique. C'est le calme avant la grosse tempête.
Barka Isma BA (Vox Populi) |
Publication 25/03/2019
C'est devenu un secret de Polichinelle que le président de la République, nouvellement réélu - qui est rentré, hier, du Maroc - est un as du verrouillage, pour ne pas dire du verrouillage systématique. Il l'a prouvé à maintes occasions. Une tactique qu'il faut ajouter à sa panoplie d'homme politique redoutable, formé à bonne école (Il a bénéficié de la science des maoïstes et de la ruse de Me Abdoulaye Wade). Fidèle à sa réputation, le Président Macky Sall n'a pas dérogé à la règle, quand il s'est agi pour lui de mettre en place son gouvernement, après qu'il a été réélu. Un gouvernement dont les contours devraient être connus après sa prestation de serment prévue le 2 avril prochain à Diamniadio. Après un bref passage à Abu Dhabi, il s'est retranché au Maroc (Marrakech), avec son épouse, pour bien cogiter et peaufiner la liste du prochain attelage gouvernemental très attendu par les Sénégalais, mais surtout par ses partisans et ses alliés de la coalition "Bennoo Bokk Yakaar" (BBY), qui a victorieusement porté sa candidature à l'élection présidentielle du 24 février dernier, dès le premier tour du scrutin.
De même que ses alliés venus sur le tard, dont certains ont commencé à faire dans la surenchère. Et lors de son séjour au royaume chérifien, aucune information n'a filtré sur les profils des membres de ce gouvernement. A en croire des sources proches du parti présidentiel, "le verrouillage a été total pour ce qui concerne la formation du nouveau gouvernement. Tout le monde est dans le flou. Aucun responsable n'a la certitude qu'il fera partie de l'équipe. Macky a tout simplement fait du Macky". Nos sources de poursuivre : "Les gens sont angoissés et stressés. L'attente est longue. Trop longue même. Même ceux qui sont estampillés proches du Président sont dans l'expectative". Ce qu'il faut relever, c'est que le Président Macky Sall est dans un dilemme plus que cornélien. Vat-il contenter ses nombreux alliés - qui ne s'attendent ni plus ni moins qu'à figurer dans le gouvernement ? Ou bien va-t-il renforcer ses partisans en vue des joutes électorales qui se profilent à l'horizon, au risque de précipiter l'implosion du pôle présidentiel ? Telle est l'équation à plusieurs inconnues que doit résoudre le chef de file de l'APR.
Quel que soit le gouvernement qui sera mis en place, il y aura une secousse tellurique au niveau de la mouvance présidentielle où la guerre de positionnement entre "apéristes" et alliés est déjà explosive. De la composition du nouveau gouvernement, dépendra l'attitude de plusieurs partis alliés de l'APR en direction des élections locales de décembre prochain.