Porté à la tête de la confrérie à la disparition de son vénéré père, Seydi El Hadj Malick Sy, Serigne Babacar Sy, surnommé affectueusement Mbaye Sy, a dirigé la « khadra » jusqu’en en 1957, année où il tiré sa révérence.
Le lundi 25 Mars 1957, Serigne Babacar Sy quittait ce bas monde plongeant toute une communauté Tidiane dans la tristesse. Le 25 Mars est donc une date historique, une date de souvenir, de prières et de célébration du retrait de la vie terrestre de celui qui sut, en virtuose de la Sainteté et de la Béatitude, porter au loin la voie de Seydi Hadji Malick Sy et la voix de Tivaouane. Mythe et Mystique, Seydi Khalifa Ababacar Sy est son nom. 62 ans après la disparition du premier Khalife de Seydi El Hadji Malick Sy, celui qui demeure le cœur des jeunes qui ne l’ont pourtant pas connu de son vivant, est toujours aussi présent dans le quotidien des talibés. Il a maintenu dignement le flambeau de son vénéré père durant 35 années. Serigne Ababacar Sy, l’homme au bonnet carré a su assumer son rôle de Khalife à la tête de la Tarikha Tidiane à Tivaouane. Toutes les craintes nées de la disparition d’El Hadj Malick Sy se sont estompées dès ses premières années à la tête de la confrérie. Déjà, sous le magistère de son vénéré père, il maîtrisait déjà le Coran, les hadiths et ainsi que la Sunnah du prophète (Traditions prophétiques).
Né à Saint-Louis en 1885, Serigne Babacar Sy, appelé affectueusement Mbaye Sy par ses intimes et ses talibés, était le deuxième fils de Seydi El Hadj Malick Sy et de Sokhna Rokhaya Ndiaye. Ayant succédé à son père en 1922, il a toujours défendu, avec énergie et dévouement, trois choses : l’Islam, la tarikha et les dahiras. Guidé par sa droiture, il a su, selon le site Tivaouane monsite, par sa sincérité et sa foi, se forger un destin de meneur d’hommes. Formé par son père et armé des plus belles vertus, guide religieux exemplaire, Serigne Babacar Sy a su façonner les croyants à l’image du prophète Mohamed et dans la tarikha Tidiane.
En effet, les contemporains et tous ceux qui ont visité son œuvre après, sont unanimes à dire que Serigne Babacar était un fin lettré, un poète au talent rare, un spécialiste de la Tajwiid (bonne diction en lecture), un Tafsir (exégète) du Saint-Coran. Dans la pratique, il a toujours privilégié l’orthodoxie en matière de mise en œuvre de la Charia, de la Sounah et des préceptes de la Tijaniyya dont il était un rempart infranchissable. A cet égard, il convient de retenir ce témoignage de Cheikh Al Hadj Abdoul Aziz Sy Dabbakh (Rta) : « Seydy Aboubacar Sy (Rta) disait qui pointe du doigt trois choses me trouve sur son chemin : la religion, la Tijaniyya et la famille d’El Hadj Malick Sy ».
Le digne fils de son père
Élevé dans un milieu essentiellement religieux, ses études basées sur une foi naturelle et spontanée, Serigne Babacar Sy se distingua comme un fin lettré, d’esprit ouvert et tolérant, mais aussi un croyant fervent. Seydi Ababacar Sy, deuxième fils d’El Hadj Malick Sy, recueille la succession de son père le jour même du décès de celui-ci : le 27 juin 1922. Bien qu’âgé seulement de 37 ans, il aura accès au Khalifat. Il sera à la mesure de la charge par son immense savoir étayé par un wilaya (sainteté) que tous ses contemporains lui ont témoigné. Son autorité est reconnue par tous les Mokhaddam qui voient surtout, en sa personne l’héritier de la Baraka du vénéré El Hadj Malick. Convaincu du caractère spirituel de sa mission de chef de confrérie islamique, c’est sous son khalifat que les dahiras (cercles de fidèles) dont le premier s’appelait « Dahiratoul kirâm tidianiya », seront créés dans les années 20. Donc, c’est à lui que toutes les confréries doivent cette trouvaille qui a rapidement fait des émules. Le premier est le « Dahiratoul Kiraam » de Dakar. Les « Dahiras » sont des entités à vocation éducationnelle, de solidarité, d’entre aide, de fraternité en Islam qui, de nos jours, sont des milieux de culture, d’éducation et de formation islamiques. Cette approche a vite fait de s’imposer comme un outil performant au service de l’Islam au Sénégal et ailleurs. A sa mort, le Khalife Ababacar Sy laissera une confrérie puissante par le nombre de ses adeptes. Le 25 mars 1957, Ababacar Sy est rappelé à Dieu, à son domicile de Tivaouane, à l’âge de 72 ans.
L’ETAT VA CREER UN ORGANE DE COORDINATION DES PAIEMENTS ELECTRONIQUES
L’Etat du Sénégal compte mettre en place un organe de coordination chargé de piloter la transition des initiatives de paiement en espèces vers des paiements électroniques que ses services seront appelés à faire.
C’est ce qu’a annoncé, hier, le directeur de cabinet du ministre en charge du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), qui pilote le projet. «Un deadline de 4 à 6 mois au plus a été donné au comité de pilotage pour sortir des conclusions et recommandations pour cet organe dont le nom dépendra du Premier ministre. Mais, dans le fond, la structure permettra d’encadrer, d’accompagner et d’impulser la numérisation des paiements», a expliqué Khayar Mbodji.
Le responsable du PUdC présidait la rencontre de pré-validation des solutions proposées par une étude inspirée des modèles de cinq pays disposant déjà de cet organe de coordination. Selon lui, cet organe de coordination sera rattaché à la présidence de la République ou à la Primature. Une manière d’impliquer davantage les ministères concernés. «L’Etat ne peut pas voir des capitaux entrer et sortir du pays, sans pouvoir les contrôler. C’est une question de souveraineté nationale avec aujourd’hui les mouvements de capitaux énormes», a estimé M. Mbodj qui précise que «le processus devrait conduire à la digitalisation de paiements diverses pour les activités privées comme pour celles des différents services de l’Etat». Il a souligné que c’est dans cette optique que le chef de l’Etat a engagé «une numérisation totale de notre économie. Ce qui s’est traduit par l’adoption par le Premier ministre, du rapport sur la numérisation des paiements au Sénégal, intitulé ‘Numérisation des paiements : des gisements de croissance et de développement inclusifs’».
L’étude, lancée sous la coordination du ministre délégué auprès du Premier ministre en charge du PUdC, avec l’appui de l’Alliance «Better Than Cash Alliance», est inspirée de l’expérience de cinq pays africains ayant déployé avec succès des organes nationaux de coordination des efforts de numérisation des paiements. Les principales recommandations du rapport portent notamment sur la création d’un organe de régulation. «Rien n’est encore arrêté, rien n’est définitif, parce que cette étude est un outil d’aide à la décision», a-t-il dit.
Pour sa part, le représentant de l’Afrique francophone à l’organisation onusienne «Better Than Cash», partenaire technique du projet, Jean Pascal Mvondo, est d’avis que «si le Sénégal réussit à faire un saut en matière de digitalisation de ses paiements, la contribution serait intéressante au niveau de son économie. En effet, le rapport a montré qu’en passant de 6% à 50% de paiements numériques à l’échelle nationale, le pays bénéficierait d’une contribution additionnelle à l’économie de l’équivalent de 2% de son PIB par an. C’est à peu près l’équivalent de l’apport du secteur de la pêche dans l’économie sénégalaise».
LES ARNAQUEURS DE FACEBOOK ECOPENT DE 6 MOIS A 1 AN FERME DE PRISON
Mansour Khouma, Ngoné Mbodji et Mouhamadou Bamba Ndione vont purger des peines allant de 6 mois à un an ferme de prison pour avoir dupé leur victime Racine Touré et Mamadou Ndiaye de sommes variant entre 150 000 et 500 000 francs CFA environs.
Ils vivent tous dans un même appartement à Ngaparou. Mansour Khouma, Ngoné Mbodji et Mouhamadou Bamba Ndione vont purger des peines allant de 6 mois à un an ferme de prison pour avoir dupé leur victime Racine Touré et Mamadou Ndiaye de sommes variant entre 150 000 et 500 000 francs CFA environs.
Jugé, hier, devant la barre du tribunal de Dakar de flagrants délits pour les faits d'escroquerie, association de malfaiteur, manipulation de système informatique et vol de carte d'identité, Mouhamadou et Ngoné Diop ont contesté les faits, tandis que Mansour Khouma a nié, reconnaissant seulement être détenteurs des cartes d'identités qui ont été retrouvé par devers lui.
Ils créaient un groupe de discussion avec de faux profils
Revenant sur le modus operandi, il ressort que les trois acolytes ont créent un groupe de discussion sur Facebook en utilisant de faux profils où ils exposent leurs problèmes à leur victimes en leur faisant croire qu'ils sont en panne d’essence ou des besoins de dédouanement. Sans arrière-pensée, ces derniers les envoyés par Orange-Money ou Wari des sommes d'argents. L’enquête mené pendant un an a permis d'arrêter Mansour khouma, accompagne de Mouhamadou Bamba Ndione, aux Parcelles assainies à «yengoulene» où, après fouilles, des cartes d'identités ont été retrouvés par devers le tailleur, Mansour khouma. Ce dernier a déclaré qu'il les avaient ramassé à «Poste Thiaroye», pour ensuite en faire usage durant les retraits d'argent.
«Tantôt je parlais à une dame, tantôt avec un homme qui s'habillait de la même façon»
Dans les débats d'audiences, Racine Ndiaye a souligné qu'il discuté sur Facebook avec une personne qui a le pseudo de «Joli cœur», avant qu'il lui remette la somme de 475 000 francs CfA dans le but de l'aider. Même son de cloche pour Mamadou Ndiaye. «On s’est connu sur Facebook sur le pseudo de ‘diapoulho’ et quand je lui ai envoyé de l'argent, je le faisais sous le compte de Coumba Diouf», a lancé la partie civile. Selon lui, «c'est dans nos discussion que la femme m'a appelé un mardi vers 6 heures du matin, me disant que c'est elle ‘diapoulho’. Sur ce, elle m'a demandé de l'aider, car elle était en panne d'essence vers la frontière de Mauritanie et elle n'avait pas d'argent. de ce fait, vers les coups de 15 heures, elle m'a encore appelé pour me dire avoir vendu son téléphone iPhone 6 à 35 000 pour se procurer d'essence». «Ne s'arrêtant pas là, quand j'ai appelé sur le téléphone pour voir, je suis tombe sur un homme qui m'a dit que cette dernière a été arrêtée par la douane, avant de me déclarer que la dame doit payer de l'argent pour près de 1,9 million de francs CfA. Quand je lui ai parlé au téléphone, elle pleurait. Et c'est là que je lui ai envoyé 150 000 francs CfA», a-t-il ajouté
Mansour Khouma incrimine Ngoné Mbodji
A la pléthore, Mansour Khouma a reconnu qu'il recevait différentes sommes provenant de leurs victimes. Interroges sur la provenance des cartes d'identités qu'il utilisait, il a répondu qu'il ne détenait pas de carte d'identité et que le jour de son arrestation, les éléments de la police ne l’on trouvé qu'avec une seule carte. dans la même lancée, il soutenu que c'est Ngoné Mbodji qui détenait le point de Wari et que c'est elle qui faisait le retrait pour lui. Alors que les enquêteurs ont souligné avoir trouvé une dizaine de cartes lors de la perquisition chez lui. Continuant ses explications, il fait savoir aux juges qu'il partageait tout avec la dame Mbodji, même les habits qu'ils portaient. Ce qui est archi faux pour la dame. d'après elle, la seule fois où elle a porté les habits de ce dernier, c'est le jour du «Tajaboon». Et elle a affirmé «n'avoir jamais communiqué avec qui que ce soit. Quand j'ai entendu qu'ils ont été arrêtés, je me suis rendue toute seule à la police. Il a inventé des choses sur moi. Car, lorsqu'il a envoyé quelqu'un pour récupérer ses bagages, j'ai refusé». Pour sa part Mouhamadou Bamba Ndione a refusé d'être mêlé à cette affaire. Mais, malgré leurs déclarations, le ministère public, dans son réquisitoire, a mentionné que la réquisition de la SONATEL a montré que Ngone Mbodji communiquée avec les victimes, de même que Mouhamadou Bamba Ndione, qui, selon Mansour Khouma, n'a pas participé au deal, mais a une fois retire de l'argent. Ainsi, le procureur s’en est-il rapporté à la sagesse du tribunal pour son sort, avant de demander au tribunal de condamner Mansour khouma et Ngone Mbodji à 2 ans ferme. Finalement le tailleur a écopé d’un an ferme et les deux autres d’une peine de 6 mois ferme.
L’ETUDIANT EN 6E ANNEE DE MEDECINE ETAIT MARABOUT A SES HEURES PERDUES
Entre la vie facile et les études, Amadou Sow doit faire son choix. Mais ce sera à sa sortie de prison, puisqu’il a été condamné à 6 mois fermes.
Attrait à la barre du tribunal de Dakar de flagrants délits pour répondre aux accusations d’escroquerie et de charlatanisme, il a persisté sur ses dénégations. En effet, si cela ne tenait qu’au procureur de la République, le mis en cause allait être relaxé. Mais le tribunal en a décidé autrement en le condamnant à 6 mois fermes et à une amende de 6 millions de francs CfA. devant dame justice, le sieur Sow a balayé d’un revers de main les déclarations de Mouhamadou Talla Mbengue en soulignant qu’il a connu ce dernier par hasard, mais qu’il n’a reçu ni l’argent ni autre objet de lui.
Alors que le sieur Mbengue, dans sa déposition, a souligné que le prévenu lui a fait croire que sa mère était un marabout. C’est sur ces entrefaites, dit-il, qu’il lui avait demandé de le mettre en rapport avec cette dernière pour qu’elle lui fasse des prières pour la bonne marche de son commerce. Mais il s’est trouvé que ce dernier l’a amadoué pour lui soutirer des bijoux en or, un téléphone portable et son ordinateur. dans la même veine, Talla Mbengue a précisé que ce dernier lui avait fait faire des bains mystiques. Par ailleurs, l’avocat de la partie civile de noter que le prévenu n’a pas l’air de regretter son acte. Aussi, il a soutenu que les éléments du dossier permettent de dire que le prévenu a donné à ce dernier des bains mystiques, moyennant d’importantes sommes d’argent. Egalement, il lui a remis des bijoux à hauteur de 7 millions de francs CfA. Malgré ces déclarations, le procureur, dans son réquisitoire, a demandé la relaxe pure et simple du prévenu, puisqu’un doute existe dans cette affaire. Le parquet s’est basé sur le fait qu’il n’y a aucun témoin. Et même si à l’enquête il a tenu ces propos, il les a contestés énergiquement à la barre et le procès-verbal ne sert qu’à titre de simple renseignement. Un réquisitoire que la défense a salué. Finalement, après délibéré, le tribunal a condamné le mis en cause à 6 mois fermes et à payer une amende de 5 millions de francs CfA.
DES SÉNÉGALAIS SE FONT TRISTEMENT REMARQUER DANS LA DIASPORA
Les trois premiers mois de 2019 ont été particulièrement macabres pour les Sénégalais de l’extérieur. Italie, Angleterre, Congo, Argentine, il ne se passe pas une semaine sans qu’un de nos compatriotes ne soit tué dans des circonstances nébuleuses
Les trois premiers mois de 2019 ont été particulièrement macabres pour les Sénégalais de l’extérieur. Italie, Angleterre, Congo, Argentine, il ne se passe pas une semaine sans qu’un de nos compatriotes ne soit tué dans des circonstances nébuleuses. La dernière remonte à moins de 24 heures, en Italie. Avant ce fait macabre, il y a eu le meurtre de l’étudiante Lala Camara, sauvagement tuée par son compatriote ; celui de Khassimou Dia, de deux Sdf... La liste est longue. Si l’on prend en compte la triste affaire d’Ousseynou Sy qui a voulu tuer une cinquantaine de gamins qu’il transportait dans un bus, en Italie, force est de constater que les Sénégalais se font tristement remarquer dans la diaspora.
Hier, 25 Février 2019 des policiers ont retrouvé, pendu à un arbre, un Sénégalais de 23 ans à Capriglia Irpina, en Italie, à l’intérieur d’une ferme. Le corps sans vie du jeune émigré, pensionnaire d’un centre d’accueil local, a été découvert par un passant qui a immédiatement alerté les carabiniers de la gare de Montefredane. Après les constats d’usage, la dépouille dont l’identité n’est pas encore précisée a été transférée à l’hôpital «Moscati” d’Avellino. Une enquête est ouverte par la justice.
18 Mars 2019
Un boutiquier Sénégalais du nom de Mamadou Khassimou Dia a été tué au Congo. Originaire de Guédiawaye, le défunt officiait à Igné, une commune d’arrondissement de Brazzaville, la capitale congolaise. C’est au PK 45, à la sortie nord de Brazzaville, après la commune de Kintélé, que le meurtre a eu lieu. Il a reçu des coups de machette. C’est au cours de son évacuation qu’il a rendu l’âme. Peu de temps après la découverte macabre, le présumé coupable a été interpellé et placé en garde-à-vue.
11 Mars 2019
A la fleur de l’âge à 26 ans, Lala Camara, étudiante, la tête remplie de projets a quitté sa famille établie à Brescia pour débuter une carrière d’infirmière. Elle a été assassinée par balle dans son appartement en Angleterre plus précisément à Manchester, dans la province Lonato Del Garda. Dès le début de l’enquête, deux Sénégalais sont placés en garde-à-vue. Moustapha Dia est présenté comme le présumé meurtrier. Il a catégoriquement nié les faits. Des sources parlent de tentative de viol qui a mal tourné. Ses proches pensent que le suspect voulait voler son ordinateur portable et que la Sénégalaise s’y est opposée.
13 Février 2019
Oumar Thioubala, émigré sénégalais sans domicile fixe, a été tué en Argentine. Originaire de Dakar, précisément des Parcelles Assainies, il a été poignardé à mort par des Argentins qui étaient ses compagnons d’infortune dans la rue. Deux femmes et un homme ont été suspectés.
17 Janvier 2019
Un ressortissant sénégalais vivant en Italie a été retrouvé mort dans des champs, dans la région de Lombardie, en Italie. La victime, un sans papier âgé d’une cinquantaine d’années aurait été assommé avec un objet contondant avant de recevoir une balle au niveau du ventre. La dépouille mortelle avait été déposée à la morgue de l’hôpital de Busto Arsizio, en Lombardie, pour les besoins d’autopsie. Une enquête a été ouverte.
18 Février 2019
Moussa Ba, sans abri , perd la vie dans un incendie survenu à Ferdinando, en Italie. Les circonstances de sa mort semblaient nébuleuses.
HORIZON SANS FRONTIERES
«LE CAPITAL DE SYMPATHIE POUR LES SENEGALAIS D’ITALIE S’EST EFFONDRE SUITE A L’AFFAIRE OUSEYNOU SY»
Le capital de sympathie pour les sénégalais d’Italie s’est effondré suite à l’affaire Ousseynou Sy, cet immigré d’origine sénégalaise, qui a mis le feu dans un bus scolaire qui transportait une cinquantaine d’enfants, estime Horizon sans Frontières. Le Président de cette ONG, Boubacar Séye n’y va pas par quatre chemins pour dire que l’image du Sénégal en Italie est définitivement entachée avec des risques très élevés de vengeances, de représailles sur la communauté sénégalaise voire même africaine. D’ailleurs, note-t-il, depuis le triste évènement, deux Sénégalais sont dans conditions non encore élucidées.
Il y a 5 jours, Nouma Sylla, un Sénégalais âgé de 32 ans a été retrouvé mort calciné à San Ferdinando tandis qu’un autre âgé de 23 ans est retrouvé pendu dans une ferme à Avellino. De l’avis de Boubacar Sèye, « l’ambassadeur aurait dû faire une sortie pour compatir à la douleur ressentie par toute l’Italie , présenter des excuses publiques au nom du Sénégal et rassurer les italiens sur le cas isolé de cet incident qui , bien que très grave , gênant pour le pays d’origine de l’ auteur et réprouvé par l’ensemble du peuple sénégalais ». Pour le HSF, le Président Macky Sall, nouvellement réélu, doit saisir cette opportunité pour éteindre cette explosion de colère contre les Sénégalais d’Italie et se réconcilier avec la diaspora.
«CE SERAIT MALHONNETE DE MA PART DE NE PAS AIDER LE CINEMA SENEGALAIS…»
Artiste, chanteur, auteur, compositeur Baaba Maal, parrain de «Full Art Académie», un centre de formation pour les jeunes techniciens, s’est exprimé sur ce projet et sa carrière musicale dans le cinéma
Adama Aïdara KANTE (Vox Populi) |
Publication 26/03/2019
Artiste, chanteur, auteur, compositeur Baaba Maal, parrain de «Full Art Académie», un centre de formation pour les jeunes techniciens, s’est exprimé sur ce projet et sa carrière musicale dans le cinéma, hier, lors de la cérémonie de présentation dudit projet par Papis Niang, hier.
«Lorsque Papis m’a parlé de ce projet, il m’a dit ce que je voulais entendre. A savoir la formation qui est nécessaire pour les jeunes évoluant dans ce milieu. Et avec Papis, je suis très optimiste par rapport à ce que ce cette jeunesse dans la culture peut vraiment amener comme révolution», a déclaré, hier, Baaba Mall. L’artiste, chanteur, compositeur s’exprimé en marge de lancement du projet «full Art Académie», un centre de formation pour les jeunes techniciens dont l’objectif est de les outillés dans les domaines de la prise de vue, du son, du montage et des différents métiers du cinéma.
«A chaque fois que les gens m’interpellent sur ‘Black Panther’…
Pour Baaba Maal, il faut qu’on aille vers une révolution. Car, note-t-il, «tant de bonnes choses ont été réalisées ici, sur ce continent, surtout au Sénégal. On regarde les films réalisés par djibril diop Membéty, Sembène Ousmane. Tout récemment, j’étais au festival de film qui se passe dans le Colorado pour présenter un film qui a été réalisé à Podor. Et dans une séance privée, on s’est targué de la réputation du cinéma sénégalais à travers Sembène Ousmane qui le représente, lui qui forcé le respect pour le cinéma africain, mais aussi Sénégalais».
Ainsi, l’auteur de «Bayo» de dire que «notre devoir, c’est de faire en sorte que ce cinéma puisse continuer à vivre. Mais pour que ce cinéma puisse continuer, et Papis l’a bien compris, il va falloir qu’on se penche sur la formation, c’est le plus qu’important. A chaque fois que les gens m’interpellent sur ‘Black Panther’ - film Américain primé aux ‘Oscars’ à Hollywood dont il a fait la musique - on me dit c’est quoi ta vision par rapport au cinéma sénégalais, par rapport au cinéma africain ?». «Ma réponse est claire et nette. Ce que nous avons ici, sur le continent Africain, toutes les histoires qui fascinent maintenant, on a dans notre histoire tous les personnages qui peuvent être l’objet d’une réincarnation dans le cinéma. On peut parler de Chaka, de Soundiata keïta, Samba gélajégui, Samory Touré, Lat dior… Et autour de toutes ces personnes, nous savons qu’il y a des histoires qui sont là et qui peuvent intéresser quelqu’un qui veut écrire un très beau scenario pour en faire un film qui le monde adopterait, comme ‘Black Panther’. donc, ‘Black Panther’ est une histoire africaine», explique l’artiste.
«Je n’ai plus le droit de tourner le dos au cinéma…»
Et d’ajouter qu’on lui pose aussi la question sur ce qui reste au cinéma africain pour pouvoir être très compétitif. «Je dis que c’est la formation. Car, quand on regarde un film comme ‘Black Panther’, on se rend compte que les acteurs ne sont pas plus valeureux que Bass diakhaté, Isseu Niang, etc. Mais c’est des personnes qui ont fait beaucoup de formations en matière d’art dramatique d’abord, des personnes aussi qui ont côtoyé la partie technique. Et l’Afrique a le nécessaire pour en faire de même», dit-il. Explicitant sa pensé, Baaba Maal d’indiqué que «ce que j’appelle le nécessaire, c’est le talent, la capacité de jouer, l’environnement qu’il y a ici. On a tout ce qu’il faut pour mettre en place un cinéma Africain compétitif. Mais c’est la partie formation qui reste. Et quand Papis est venu me voir, je lui ait dit : ‘je vous donne ma parole et je m’engage a être parrain de cette Académie de formation’». «Je n’ai plus le droit de tourner le dos au cinéma, après avoir fait plus de 10 participations dans la composition de musique de film, côtoyer des réalisateurs internationaux. Je pense que ce serait malhonnête de ma part de ne pas aider le cinéma sénégalais dans mes possibilités. Et ma possibilité, c’est d’accompagner les jeunes dans la formation. C’est en ayant la formation et l’éducation qu’on peut faire la différence et aller en compétition avec les autres. Et avec le soutien de tout le monde, tu y arriveras. Papis tu as cette générosité de partager et une connaissance. Et ça se partage», a-t-il remercié.
OUSMANE TANOR DIENG SE RÉJOUIT DE LA PRÉSIDENTIELLE
Pour le Président du Hcct, compte-tenu des défis de l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières dans notre pays, la réélection du Président Macky homme du sérail, est une aubaine.
La réélection du Président Macky Sall à la tête du Sénégal est une bonne aubaine, compte-tenu des défis de l’exploitation prochaine de nos ressources pétrolières et gazières lors du second mandat. C’est une heureuse coïncidence que d’avoir à la tête de notre pays à cette période cruciale de la vie socio-économique du Sénégal un Ingénieur-géologue, Diplômé d’un Institut du Pétrole de surcroit, a souligné Ousmane Tanor Dieng. Evoquant le débat sur le 3ème mandat, ce dernier estime que ce type de discours n’est pas à l’ordre du jour.
Pour le Président du Hcct, compte-tenu des défis de l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières dans notre pays, la réélection du Président Macky homme du sérail, est une aubaine. «C’est une heureuse coïncidence qu’au moment où on s’apprête à exploiter nos hydrocarbures au plus tard en 2022, ce soit Macky Sall, Ingénieur-géologue, diplômé de l’Institut du Pétrole (France), qui entame son deuxième mandat à la tête de notre pays. C’est plus rassurant. Pour nous, le Sénégal est dans des mains sûres. Nous travaillons pour l’avenir de notre pays, sa stabilité, le progrès et la paix, toutes choses qui caractérisent le Sénégal depuis l’Indépendance », a-t-il dit.
Répondant à une interpellation sur l’éventualité d’un troisième mandat qui pourrait germer dans la tête du Président Macky Sall, le Secrétaire Général national du Parti Socialiste (PS), membre influent de la coalition Benno Bokk Yakaar, a exprimé toute son indignation face à ce qu’il considère comme un débat qui n’est pas à l’ordre du jour. « Ça, c’est le type du discours qui n’est pas à l’ordre du jour. Nous avons d’autres préoccupations, d’autres ambitions que d’épiloguer sur un troisième mandat. Ce n’est pas à l’ordre du jour, c’est un problème qui aujourd’hui ne nous préoccupe pas. Ce qui nous préoccupe c’est que le Président Macky Sall puisse réussir ce mandat là pour le bien du Sénégal ». « Aujourd’hui, nous avons gagné et nous souhaitons que ce mandat soit un mandat pour le progrès, l’épanouissement du Sénégal, la réussite du Président Macky Sall. Nous sommes prêts pour l’accompagner pour qu’il puisse avoir des résultats meilleurs que ceux obtenus pendant le septennat qui s’est écoulé », a martelé Ousmane Tanor Dieng. « On va fêter cette victoire ici à Mbour. On ne va pas nous disperser sur des questions qui n’ont aucun intérêt », a laissé entendre Ousmane Tanor Dieng.
Le coordonnateur départemental de la coalition Benno Bokk Yakaar, en outre Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, croit même que l’entité politique de la majorité présidentielle a de beaux jours devant elle malgré les prévisions d’implosion qui lui collent. « Nous partons d’ici satisfaits, rassurés et déterminés à nous ancrer dans Benno Bokk Yakaar. Benno Bokk Yakaar est une belle invention du Président Macky Sall. C’est presque unique en Afrique. Nous avons fait un cycle électoral ; nous avions commencé par la présidentielle de 2012, ensuite les locales de 2014, le référendum de 2015, encore des législatives en 2017 et puis la présidentielle de 2019. Chaque fois, on prédisait notre implosion, mais chaque fois nous retombons sous nos pieds. Je crois qu’il faut s’en féliciter », a déclaré le leader du Parti Socialiste. 132.000 voix en faveur du candidat Macky Sall dans le département de Mbour. C’est la performance à l’actif du directoire départemental de la coalition « Benno Bokk Yakaar » lors de la présidentielle du 24 février dernier. De l’avis du coordonnateur départemental, c’est un résultat très satisfaisant même pour le camp de la majorité présidentielle qui s’était fixé un objectif de 125 mille voix pour ce scrutin.
LE MENUISIER MOMAR NDIAYE RISQUE 5 ANS DE TRAVAUX FORCES
Momar Guèye Ndiaye risque gros. Attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour viol et pédophilie sur mineure de 17 ans, il encourt 5 ans de prison ferme. La victime est l’amie de sa copine. Le prévenu sera fixé sur son sort le 1er avril prochain.
Agée de 17 ans, N M Thiombane a tenu à solder ses comptes avec son présumé violeur devant la barre du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Elle accuse Momar Guèye Ndiaye de viol et de détournement de mineure. A l’en croire, les faits se sont déroulés le 8 mars 2019. Ce jour-là, alors qu’elle était à l’école, le copain de son amie l’a appelée au téléphone. Elle lui a demandé comment il a fait pour avoir son numéro. Pour toute réponse, il propose qu’elle le rejoigne chez lui pour qu’il lui explique. Lorsqu’elle est arrivée chez Momar Guèye Ndiaye, elle a trouvé Issa Faye, un des amis du prévenu qui les a laissés seuls. «Je voulais partir, mais il a refermé la porte à clé avant de me donner une gifle. J’ai hurlé de toutes mes forces, mais cela ne l’a pas ébranlé. Il m’a projetée sur le lit, m’a déshabillée avant de me violer. A bout de force, je me suis évanouie. Momar Guèye Ndiaye et Issa Faye ont pris peur et m’ont transportée à l’hôpital Philipe Senghor», explique la jeune fille. Cette dernière soutient qu’elle n’a jamais eu de relation sexuelle avec son violeur auparavant. Et d’ailleurs, c’était la première fois qu’elle se rendait chez ce dernier.
Ses propos sont confortés par sa sœur Rokhaya Guèye qui déclare que le jour des faits, elle est restée jusqu’à 15 heures sans voir N Thiombane. «Vers 21 heures, Issa Faye m’a appelée au téléphone pour m’informer que ma sœur était à l’hôpital. Quand je l’ai interpelé sur la question, il a répondu qu’il a trouvé ma petite sœur affalée dans la rue et l’a conduite à l’hôpital. Cependant, ma sœur m’a confié que c’est Gueye Ndiaye qui l’a violée», affirme-t-elle en demandant le franc symbolique. Ces accusations ont été balayées d’un revers de la main par le prévenu. Momar Gueye Ndiaye soutient qu’il sortait avec la copine de Thiombane, avant de rompre avec cette dernière. C’est à la suite de cela qu’il a commencé à sortir avec Thiombane. «Un jour, la jeune fille est venue chez moi tôt le matin alors que je m’apprêtais à aller au travail. Elle a dit qu’elle avait mal au ventre. Je l’ai laissée se coucher sur mon lit. A son réveil, je l’ai amenée à l’hôpital à sa demande. Mais je ne l’ai pas violée. Je n’ai pas non plus entretenu de relations sexuelles avec elle». Pourtant à l’enquête préliminaire, le prévenu avait reconnu avoir couché avec elle à plusieurs reprises. Pour sa part, l’homme de l’art atteste que la gamine a été abusée sexuellement récemment.
Sadio Ndiaye, témoin et par ailleurs sœur du prévenu affirme qu’elle a vu à deux reprises la victime. «On l’a conduite à l’hôpital où le médecin a indiqué qu’elle ne souffrait de rien, à part la chaleur que dégageait son corps», dit le témoin. Pour le maitre des poursuites, le détournement de mineure ne fait l’ombre d’aucun doute. Il considère que le prévenu est de mauvaise foi, d’autant qu’il a servi plusieurs versions différentes. «La victime était dans les pommes, lorsqu’elle a été acheminée à l’hôpital en compagnie du beau frère du prévenu, Issa et Ndiaye. Cela veut dire qu’elle était mal en point, malmenée et contrainte à des rapports sexuels. Il y a le certificat médical qui parle de lésions récentes. Ce qui signifie qu’il y a une conjonction récente par rapport aux faits. Il a contesté les faits, mais il l’a fait maladroitement», déclare le parquet qui a requis 5 ans de prison ferme. La défense pense que le fait de condamner son client à 5 ans de prison ferme, c’est l’envoyé à la potence. C’est pourquoi, Me Aboubacry Barro a plaidé la relaxe pour le viol et une application bienveillante de la loi pour le détournement de mineure. Le délibéré est fixé au 1er avril prochain.
AMINATA MBENGUE NDIAYE INVITE SES PAIRS DE BENNO A FAVORISER LE DIALOGUE ET LA CONCERTATION
LOUGA - Les acquis de la grande mouvance présidentielle doivent être maintenus, renforcés et consolidés par le dialogue et la concertation de ses composantes, a estimé Mme Aminata Mbengue Ndiaye
Mbargou Diop, correspondant permanent à Louga |
Publication 26/03/2019
Mme Ndiaye qui faisait le bilan de la présidentielle du 24 février dernier a tenu à magnifier l’apport considérable de tous les leaders de la grande coalition présidentielle de Louga à la réélection du candidat Macky Sall.
Pour Mme Aminata Mbengue Ndiaye, le candidat à sa propre succession Macky Sall doit également sa réélection à ses réalisations d’infrastructures socio-économiques en faveur du peuple sénégalais. C’est pourquoi elle a tenu à féliciter vivement le président Macky Sall pour sa brillante réélection à hauteur de 58,26%. Elle soutient que le Benno créé en 2012 constitue au Sénégal la coalition qui a la plus longue durée de vie ayant toujours gagné les élections auxquelles elle a participé et qu’à ce titre, elle doit continuer d’exister puisque n’étant pas prête à mourir, autrement dit à disparaitre. Toutefois pour être encore plus efficace, elle doit être mieux organisée et mieux sécurisée pour être mieux pérennisée et rester alors imperturbable.
Aminata Mbengue Ndiaye a exhorté ses pairs de cette coalition à avoir d’ores et déjà les yeux rivés sur les locales de 2019 en vue de les préparer. En tout cas à Louga le Benno n’est pas du tout uni, cette coalition présidentielle a fait la campagne dans la division, a encadré ses militants et sympathisants le jour du vote dans la division, a gagné dans la division et a fait le bilan de la présidentielle et fêter sa victoire dans la division. Cela est d’autant plus vrai qu’il y avait deux comités électoraux communaux parallèles dirigés respectivement par Moustapha Diop et Aminata Mbengue Ndiaye, le comité électoral départemental a quant à lui, été confié sans contestation aucune à Amadou Mberry Sylla président du Conseil départemental de Louga. Cette situation de ni guerre, ni paix qui prévaut entre les leaders de cette coalition continue toujours de les diviser, chacun d’entre eux faisant cavalier seul avec ses partenaires et fréquentant les sièges de leurs permanences respectives.
En tout état de cause, trois têtes de file se maintiennent dans cette division, il s’agit de la tendance de Moustapha Diop appuyée par Amadou Mberry Sylla et de Samba Kanté, de la tendance Aminata Mbengue Ndiaye assistée et soutenue par Mamadou Mamour Diallo et enfin la nouvelle branche de Oumar Boun Khatab Sylla. Toutes ces trois entités travaillent toutes pour le compte de la grande coalition de la mouvance présidentielle mais dans la division. L’appel de dimanche du ministre de l’Elevage C’est certainement cet état de fait qui a amené Aminata Mbengue Ndiaye à appeler ce dimanche, ses pairs au dialogue et à la concertation de tous les leaders de la grande majorité présidentielle, pour un Benno toujours fort et imperturbable. Quoiqu’il en soit, si cette situation continue, la guerre des ambitions aura bien lieu entre des leaders de cette coalition pour la conquête des municipalités du département et du Conseil départemental de Louga, en plus des candidats de l’opposition.
En tout cas, Moustapha Diop a déjà déclaré sa candidature à sa propre succession à la mairie de Louga que va également briguer Oumar Boun Khatab Sylla qui lui aussi, a annoncé son ambition de conquérir la mairie et le Conseil départemental de Louga par le biais de son mouvement « Valeurs ». D’autres candidats qui sont plus d’une dizaine de la mouvance présidentielle, des mouvements politiques comme de la société civile et de l’opposition, ont annoncé leurs ambitions de briguer le poste de maire de Louga. D’où l’impérieuse nécessité pour le Benno de se retrouver autour de l’essentiel « s’unir pour gagner les locales » sinon ils vont réduire leur chance de les remporter et donner ainsi l’opportunité à l’opposition et aux autres mouvements qui seront en lice.
"LE PROCHAIN GOUVERNEMENT DOIT REFLETER L’IMAGE ET L’ACTION DU PRESIDENT MACKY"
Mamadou Dione refait sa campagne de com et félicite la dream team gagnante de « Macky2019 »
Militant actif et engagé aux cotés du président de la République, Mamadou Dione avait mis en contribution ses compétences pluridisciplinaires lors de la campagne électorale pour déjouer le piège des « fake news » afin de porter la bonne information et rendre visible le bilan de son candidat au profit des électeurs. D’où la réélection de Macky Sall avec un score très honorable dés le premier tour à l’issue du scrutin du 24 février dernier. A travers cette interview exclusive, M. Dione refait sa campagne de com et félicite la dream team gagnante de « Macky2019 » …
Le Témoin : Vous avez été copté dans l’équipe de communication du candidat Macky 2019 lors de la dernière élection. Un économiste qui se retrouve dans la com, comment pouvez-vous interpréter un tel choix qui parait tout de même bizarre ?
Mamadou Dione : En fait, le chef est son premier communicant en termes de réalisations. C’est lui-même qui a porté cette campagne en termes de communication et dynamisme. Nous n’avons fait que compléter dans un cadre collectif. Nous avons travaillé de manière collégiale au niveau de la communication. C’est ce qui nous a permis de faire éclore pas mal de nouvelles têtes. Le but, le plus important, c’était une communication qui n’était pas la plus compliquée d’autant que pour communiquer, il fallait avoir de la matière. Et la matière n’était autre que l’excellent bilan et la posture du président de la République qui était le candidat de la stabilité. Ce qui a rendu la tâche un peu compliquée, c’est qu’on n’avait en face des acteurs politiques de l’opposition qui étaient un peu versés dans les « fake news » c’est-à-dire la désinformation et à la limite en un moment donné, il fallait faire un travail de désintoxication, tellement certains étaient allés trop loin. Le reste, il fallait contourner avec la communication crypto personnelle axée le plus souvent à partir de « fake news ». Sous ce rapport collectivement, le pool com a bien travaillé autour d’El Hadji Kassé qui en était le coordonnateur. Nous avons travaillé en toute confiance et le plus important, c’était que le candidat Macky Sall passe et il est passé dés le premier tour avec un score honorable sans appel.
Pensez-vous que la communication a été déterminante dans la victoire de votre candidat Macky 2019 ?
Oui la communication a été déterminante parce que tout simplement, la cible, c’étaient les Sénégalais et les électeurs qui avaient besoin de comprendre certaines choses. Au-delà du bilan, il fallait que les électeurs comprennent la trajectoire parce que l’action politique a besoin d’un support de com assez important. Mais le président avait privilégié au-delà de la com, un travail de proximité qui était aussi une forme de communication avec des éléments de langage qui permettaient à chaque électeur de trouver son compte en termes de bilan, mais également en termes de perspectives
Par rapport à la profusion des Fake news dans la campagne et de plus en plus dans le paysage socio-médiatique sénégalais, quels sont les paramètres qu’il est aujourd’hui important de mettre en place pour faire face à un fléau des temps modernes ?
Les « fake news » constituent un défi aux démocraties actuelles. C’est un des principaux défis lancés actuellement aux démocraties surtout celles africaines parce que le « fake news » sur la base de fausses informations d’inspiration peut désaxer les mobiles du vote et détourner les consciences avec des attaques de bas étages. Ce qui fait qu’aujourd’hui pour ne pas dévoyer le libre choix des électeurs, il faut de la bonne information, un débat programmatique, un débat axé sur les enjeux, sur les orientations du pays. Ceux qui sont adeptes des « fake news », c’est comme qui dirait des gens sur les bases d’un investissement très simple s’insèrent dans le dispositif global de diffusion de l’information qui était l’apanage de la presse. Au-delà des démocraties, les « fake news » sont un défi lancé à la presse parce que le premier concurrent de la presse en termes de diffusion des informations, ce sont ces adeptes de « fake news » qui sur la base d’un investissement très simple achètent leurs téléphones, souscrivent à internet et se mettent à déverser des informations non fondées. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui au Sénégal, nous devons réfléchir sur comment encadrer tout cela sans pour autant verser dans l’atteinte aux libertés d’expression; Il faut se pencher sur ces questions qui attaquent souvent de paisibles citoyens, qui attaquent des acteurs politiques et même des fois qui dressent des communautés contre les autres. Les « fake news » constituent aujourd’hui l’un des plus grands défis de nos démocraties.
D’ailleurs, le président de la République a eu d’ailleurs à dénoncer certains écarts de langage des hommes politiques. D’aucuns pensent au reprofilage de l’homme politique sénégalais. Comment appréciez-vous un tel débat ?
Au-delà de l’homme politique sénégalais, c’est une approche qu’il faut avoir par rapport à l’éducation au sens large. Ce n’est pas un problème générationnel de renouvellement ou de casting des acteurs politiques, c’est un problème sociétal. Aujourd’hui, nous devons renforcer les leviers d’éducation et de formation de nos jeunes, de notre personnel politique et de tout le monde pour au moins que les gens aient le sens de la mesure. On peut défendre ses opinions becs et ongles, tout en restant courtois. Parce que tout simplement, nous sommes dans un pays organisé, nous devons éviter la diffamation, les attaques gratuites contre de paisibles citoyens parce que tout simplement les gens sont dans des postures de conquête de pouvoir. Ce qui fait qu’ils ne mettent pas trop de gants là-dessus. C’est une situation déplorable. L’arrogance ne paie pas. Il y a toujours un retour de flammes vis-à-vis des arrogants. Ce n’est pas bon.
Et encore que les politiques sont pointés du doigt dans le fameux débat sur un troisième mandat du chef, sur le couplage des élections alors que le chef d’Etat réélu n’a même pas encore prêté serment. Les Sénégalais se demandent aujourd’hui quels types d’hommes politiques ils ont ?
Aujourd’hui le président de la République a mis en place un programme dénommé Ligueyeul Euleuk dans lequel les priorités sont bien définies. Le débat sur ces questions, troisième mandat et autres est introduit souvent par l’opposition pour divertir plus ou moins. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, il était important que le président précise cela comme il a eu à le faire à travers le porte-parole du gouvernement. L’article 27 de la Constitution est très clair. Nul ne peut exercer deux mandats consécutifs. C’est un faux débat qui essaie de désorienter le débat vrai et essentiel qui doit être axé sur les enjeux de développement de notre pays. Maintenant, il va sans dire qu’on est en démocratie, chacun peut agiter le débat qu’il veut, mais ce n’est pas un débat opportun pour nous autres qui sommes au pouvoir parce que nous devons rester focus sur la question primordiale. En outre je trouve aussi le débat sur la dissolution de l’Assemblée nationale et le couplage des élections inopportun. A l’Assemblée nationale, Benno contrôle les 125 députés sur les 165 de l’Hémicycle, donc le débat sur le couplage des élections ne me paraît pas opportun, c’est mon avis. La question majeure de la rationalisation des élections est une question essentielle qui interpelle toute démocratie. Mais il faut réfléchir sur des formules qui ne remettent pas en cause certains acquis notamment par rapport à l’agenda électoral. Mais ce dont je suis sûr, c’est que ce genre de débats ne doit pas polluer le quinquennat.
Alors dans le même sillage, le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat est-il opportun ?
Oui, le président de la République est un homme de dialogue. Il l’a montré dans plusieurs segments, notamment les dialogues sur l’éducation nationale, sur l’enseignement supérieur avec les concertations dirigées à l’époque par le Pr Souleymane Bachir Diagne, il l’a fait également avec le dialogue sur le foncier, sans compter le dialogue à caractère syndical avec la mise en place du Haut Conseil du dialogue social, sur des questions vitales, le président de la République adopte des postures d’un dialogue qui débouche le plus souvent sur des priorités qu’il prend en termes de décrets ou de mise en œuvre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, il a encore réitéré sa posture d’homme de dialogue qui est une posture transversale. Elle n’est pas liée au fait électoral. Maintenant il va sans dire que les acteurs politiques qui ont des préoccupations liées au processus électoral, le parrainage, peuvent mettre toujours en avant ces préoccupations. Mais encore une fois, le dialogue prôné par le chef de l’Etat n’est pas strictement politique, c’est un dialogue global sur tous les sujets parce que c’est lui est l’élu, c’est lui qui va mettre en place le programme Ligéyeul Euleuk. Il a besoin de le mettre en place dans un cadre global très serein parce qu’il n’y a plus d’électeurs, mais des Sénégalais qui doivent rester focus autour de la réalisation des objectifs du chef de l’Etat.
DG, 41,73 des Sénégalais n’ont pas accordé leurs suffrages au président réélu et surtout des Sénégalais qui vivent dans de grands centres urbains (Dakar, Thiès, Mbacké, Touba, Ziguinchor, Bignona…). Quelles lectures faites-vous de ces votes sanctions ?
Le président Macky Sall est le président sortant le mieux élu de ces 20 dernières années. Souvenez-vous en 2000, le président sortant Abdou Diouf avait eu 42%, en 2007 le président Wade malgré qu’il eut gagné ces élections avait eu 55, 90%, en 2012 le président Wade avait eu 34% comme président sortant au 1er tour. Aujourd’hui que le président Macky Sall a eu 58,27%, nous pouvons dire que sur ces 20 dernières années, le président Macky Sall est l’homme d’Etat le mieux élu au 1er tour avec un tel score. Il suffit de comparer ce score avec celui de son suivant qui a eu 898.674 voix alors que le président se situe 2. 554.605 voix, c’est un écart d’un million 600.000 voix. Tous les autres candidats réunis, le président les devance de 725.000 voix alors que même le candidat arrivé en troisième position n’a eu que 687.065 voix moins de 700.000 voix. Globalement, c’est un président bien élu. Et même dans le cadre géographique global, c’est un candidat extrêmement bien élu. Si je prends le pôle Casamance qui regroupe les régions Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, si on totalise les voix dans ces 3 régions, le président dépasse les 53%, si on prend le pôle Sénégal Oriental avec les régions Tamba, Kédougou et Bakel, on est très largement devant avec 70%, au Nord avec St-Louis, Matam, on est très largement devant, au centre du pays avec Kaolack, Diourbel, Kaffrine réunies, on est largement devant sans compter avec les régions à façade maritime avec Fatick, Dakar et Thiès. Pour dire simplement que le président Macky Sall a été très largement élu. Il est passé devant 12 des 14 régions, dans 40 des 45 départements. Et parmi ces 14 régions, il y a que 4 où on n’a pas eu plus de 50% et le gap qu’il y avait au niveau de ces 4 régions, C’est 70.000 voix cumulées. Ce gap j’ai eu à le calculer, il est facilement comblé par les réserves de voix qu’on a obtenues entre Kaffrine et Kaolack qui sont de 93.000 voix. Cela veut dire qu’aujourd’hui si on prenait les 4 régions où on n’a pas eu 50%, il suffit d’ajouter les réserves de Kaffrine et de Kaolack pour que le président rafle tout. Mathématiquement, c’est un président qui est très bien élu. Maintenant les 42,74% de Sénégalais qui n’ont pas voté pour le candidat Macky Sall, ils ont lancé un signal. Ils ne sont pas en rupture de ban vis-à-vis du président de la République, ils ont fait des adhésions à des candidats. Adhérer à un candidat ne signifie pas coûte que coûte exclure le président Macky Sall. Maintenant, il faut faire une lecture très fine de cela. Lecture qui est en cours pour comprendre les mobiles de ce choix d’un autre, choix qui n’est pas exclusion vis-à-vis du président Macky Sall pour en avoir une explication concrète en termes de réponses à leurs préoccupations à caractère social, économique, de vision ou bien s’il s’agit de déficit de communication qu’il y a eu à l’endroit de ces segments de la population, il va falloir faire le travail de communication qu’il faut.
Sans avancer dans une sorte de prémonition, quel type de gouvernement attendu par rapport aux enjeux de développement. Est-ce un gouvernement politique ou technocratique ?
Ce gouvernement que nous attendons, doit refleter l’image et l’action du président de la République qui est à la fois un brillant acteur politique et un fin technocrate. Le président de la République a les coudées franches et nous savons qu’il va faire les choix qui lui permettront d’accélérer davantage ce qu’il a mis en place depuis sept (07) ans. C’est une continuité en mode faste track parce que tout simplement, il y a un bilan, il y a une perspective, il y a le financement en ressources internes et externes, et il y a également la vision. Le reste, c’est un casting qu’il va faire. Et nous autres acteurs, nous devons le laisser faire ces choix en toute lucidité. Nous devons adhérer totalement aux choix du président de la République et chacun en fonction de sa station doit l’accompagner parce que j’estime qu’aujourd’hui, c’est une chance d’avoir un président comme Macky Sall qui maîtrise les dossiers. Un chef d’Etat qui est au front et qui comprend les enjeux du monde et du pays. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, nous de la majorité, nous devons éviter de verser dans des débats crypto personnels et rester focus sur le PSE et le développement du pays.
On vous prête l’intention de briguer la municipalité de Diass lors des locales prévues en décembre. Etes-vous candidat pour la mairie de Diass et quel est votre projet pour Diass ?
Mon projet pour Diass est collectif parce que tout simplement quand on parle d’élections locales, ce sont des listes, des équipes. A Diass dans le passé, nous avions à faire un livre consacré au développement de cette localité. L’enjeu à Diass, aujourd’hui c’est de fédérer les forces vives de la localité. Les fédérer dans une optique de développement local qu’il faut ancrer au PSE, à la vision globale liée aux politiques économiques en vigueur. Une équipe locale doit être d’abord une force de proposition programmatique. Quelle est la vision locale ? Quels sont les enjeux du monde ? Comment faire en sorte que le plan local de développement soit assez inclusif ? Et qu’il y ait une vision à court et moyen termes, mais également il faut beaucoup de compétences, les nouvelles sources de financement innovantes soient utilisées au maximum. Le faire en rapport avec les politiques publiques, mais également en rapport avec les aspirations des populations
Vous n’avez pas toujours répondu à ma question. Vous serez candidat pour la mairie de Diass ?
Bon, disons que j’ai une vision pour Diass. J’ai une ambition pour cette localité. C’est un secret de polichinelle de dire que j’ai ambition pour la localité et je l’ai dit tout à l’heure, j’ai même fait un ouvrage consacré exclusivement pour cette localité. Mais cette ambition, elle est collective parce qu’elle va au-delà des chapelles politiques parce qu’il y a des cadres très bien formés dans la localité, mais toujours est-il que nous avons Diass à cœur et nous comptons travailler avec tous les acteurs pour relever le défi, mais également pour aider davantage les populations à bénéficier des politiques publiques, mais en ayant aussi une force de propositions programmatiques. Un cadre politique local doit toujours se dire qu’il a une mission que je peux même qualifier de civique qui consiste à créer un lien entre ce qui se fait au niveau central et ce qui se fait au niveau local. Diass à un potentiel, si on travaille bien les 10 voire 15 prochaines années, Diass doit être cité par les 5 communes les plus dynamiques du Sénégal, mais tout est question de vision, de compétence, mais également de travail d’équipe en synergie. Parce qu’il n’y a pas de messie, ou de réflexion ex nihilo en dehors d’un cadre collectif et nous sommes focus sur cela. Nous n’hésiterons pas à travailler avec tous les acteurs.
Vous avez été nommé en octobre 2017 à la tête du Cosec. Quels sont les challenges relevés et les défis qui restent pour le soutien à l’économie nationale et surtout pour les chargeurs ?
Le Cosec a surtout renforcé son cœur d’activités qui est l’assistance aux chargeurs. Le chargeur, c’est l’importateur et l’exportateur. Assister le chargeur, c’est aller comprendre ses enjeux et ses priorités. C’est la raison pour laquelle, nous avons eu à faire une tournée au niveau national pour mieux nous enquérir des préoccupations des chargeurs. D’ailleurs, nous allons organiser une rencontre nationale de restitution de tout cela pour pouvoir mieux peaufiner les stratégies du futur. Assister le chargeur, c’est intervenir sur la chaîne logistique globale du maritime avec ce qu’on a fait à Kaolack récemment avec l’entrepôt sous douane de 1000 m2 en construction qui doit permettre de rendre plus opérationnel le port de Kaolack. Assister le chargeur, c’est ce qu’on a fait à Ziguinchor en 2018, un accompagnement qui a permis de faire sortir du port de Ziguinchor 32.000 tonnes de noix d’anacarde contre 56 tonnes, je dis bien 56 tonnes en 2017. Aider le chargeur, c’est surtout l’aider en termes de formation comme ce que nous faisons au centre Trainmar. Aider le chargeur, c’est ce que nous avons eu à faire dans le cadre des interventions pour les Chambres de commerce pour le renforcement des capacités, sans compter que le Cosec a servi et continue à servir pour l’Etat de bras logistique pour régler beaucoup de problèmes au niveau des corridors et également au niveau des ports secondaires. L’enjeu du Cosec pour les prochaines années, c’est de continuer à renforcer ce dispositif, mais également de développer d’autres activités qui lui permettent en rapport avec l’Etat d’avoir un peu plus de moyens et de capacités d’intervention parce que la bataille du maritime se gagne à terre. La bataille du maritime, ce sont les interventions sur la chaîne logistique qui permettent demain en termes d’efficience de réduire les coûts du transport. C’est la raison pour laquelle, le Cosec va lancer bientôt le projet de bourse de fret qui va permettre aux transporteurs de pouvoir rationnaliser les rotations. Un transporteur qui va à Ziguinchor doit pouvoir balancer l’information, j’ai chargé des marchandises pour Ziguinchor. A partir de Ziguinchor qui peut prendre ce moyen de transport sur Dakar. A partir de cette bourse de fret qu’on va lancer bientôt, nous pourrons rationnaliser beaucoup de choses. Sans compter ce qui sera fait avec les ports secs qui seront accolés à la connexion rails. Tout cela, ce sont des projets sur lesquels nous allons travailler en rapport avec les structures parce que notre mission au niveau du Cosec, c’est l’assistance aux chargeurs, accompagner les propriétaires des marchandises pour leur permettre la réduction des coûts dans une optique d’exportation dans les pays de la sous-région avec les 300 millions de consommateurs de la Cedeao, du continent avec la Zone de libre-échange continental et du monde entier. Aujourd’hui je donne un exemple très simple, le chef de l’Etat a pu obtenir de la Chine que 8000 produits sénégalais entrent en Chine en free taxes, imaginez que ces informations doivent être traitées avec nos acteurs pour maintenant en fonction des exigences d’entrer en Chine aller vers ce marché d’un milliard 300 millions de consommateurs. C’est tout un travail en amont qui doit être fait. Sous ce rapport, le Cosec doit beaucoup agir avec les acteurs parce que l’enjeu, c’est le développement du pays. C’est tout heureux que nous constatons nous-mêmes que par rapport aux initiatives mises en place par le chef de l’Etat, il y a ce qu’il appelle l’économie sociale et solidaire qui recoupe un peu ce que le Cosec fait avec les acteurs à la base pour accompagner davantage les femmes, les groupements au niveau de trois choses au moins. La formation des acteurs, la formalisation de leurs structures et leurs financements. Ce que j’appelle les 3F, et c’est cela l’enjeu du développement. Faire de sorte que les secteurs informels puissent se hisser vers les PME, la formalisation de ces dernières, mais également l’accompagnement de ce que j’appelle souvent l’équipe nationale économique.