70% des enfants sénégalais subissent un certain degré de la faim . Selon le Docteur Abdallah Diallo qui a donné l'information sur la RFM .Il ajoute que ces potaches souffrent d'une anémie due à une malnutrition.
Malgré toutes les stratégies mises sur pied pour lutter contre le phénomene, la situation reste critique .Il invite les parents à prendre soin de leurs enfants mais surtout à equilibrer leurs alimentations .
UN PAPARAZZI AU CŒUR DE LA RÉPUBLIQUE
Photographe attitré et personnel du chef de l’Etat, Comment Lionel Mandeix a infiltré les archives du Palais
Photographe attitré et personnel du chef de l’Etat, Lionel Mandeix embauché en 2017 commence à en faire trop avec les archives du Palais. Payé gracieusement par le Sénégal pour lustrer l’image du président Sall, le paparazzi fouille et divulgue sur sa page privée les archives du Palais allant des visites du président Senghor à celles de ses prédécesseurs. Une légèreté, un petit scandale ou le peu d’égard et de respect pour le symbole que représente le Palais de la République dans la vie de la nation.
Des images révélant les lettres de Créances du Pakistan en Nov 1991, le voyage officiel du président Sénégalais en Espagne le 13 Oct 1978, les images du Président Luis Cabral à Dakar le 22 Sept 1978 avec feu Amadou Gaston Faye. L’exclusivité de l’Inauguration de la SICAP HLM le 11 Oct 1979 avec feu Bruno Diatta et Khadija Diouf. Brésil, 4 Nov 1977, voyage présidentiel. La liste est loin d’être exhaustive.
Toutes ces images qui devaient être en secret au niveau des archives du Palais sont étalées sur la page facebook du français Lionel Mandeix qui semble confondre sa vie privée et les affaires de l’Etat Sénégalais. Kritik qui s’arrête sur le sujet pour le déplorer n’en a cure de ses avantages et intérêts, mais déplore la légèreté avec laquelle nos dirigeants se choisissent des collaborateurs extérieurs sans aucune enquête préalable sur l’identité, le passé et la rigueur, surtout de ses sorciers blancs qui n’ont aucun remède miracle particulier. Zoom sur l’inconnu qui fouille dans nos affaires.
Les archives du Palais qui constituent la mémoire du pays ne sont pas bien gardées. Les véritables bijoux de la famille Sénégal sont vilipendés à travers le monde. Des secrets du Palais aux archives de nos illustres guides religieux, officiels et étrangers en visite au Sénégal, mémoires et données administratives compilées, c’est tout ce que compte notre pays comme patrimoine et traçabilité qui est mis à la disposition d’un chasseur d’images, un paparazzi employé par les officines du Palais pour lustrer l’image du Chef de l’Etat mais qui n’est point sous contrôle, en attestent les images privées visibles sur sa faceboook.
Les photographes sénégalais à la veille de la Présidentielle avaient fait une réaction corporatiste, pour s’en déplaire, expliquant qu’un étranger leur ôtait le pain à la bouche. La plainte était mal venue dans le contexte de la campagne électorale où les stratégies de communication, tissées dans le secret des officines de parti politique, échappaient au contrôle protocolaire.
Mais quand il s’agit des archives relevant des affaires internes de la République, c’est une légèreté inadmissible, déjà que le paparazzi au viseur, est beaucoup plus connu pour ses états de service dans le monde du showbiz.
Effectivement, notre ami Lionel Mandeix est arrivé au Sénégal pour les besoins de la mise en boite d’images d’artistes, le photographe ayant fait ses armes entre casting de stars et albums de mannequins. Profitant de son séjour dakarois pour taper dans l’œil de quelques complexés, le toubab ne s’est pas arrêt au premier flash, son sens aigu du buisines le poussera à se faire de l’expérience imaginaire dans le domaine de la communication politique, se présentant au recruteur public sous les traits d’un stratège politique outillé dans le domaine de l’image.
La suite est connue, le président Sall, certainement séduit par les nouveaux angles de vue du paparazzi, lui confiera le secret des archives, avec tâche professionnelle de faire les images officielles du chef de l’Etat. Le crime aurait pu s’arrêter là, et les défenseurs des intérêts nationaux n’auraient rien à dire ; A part se plaindre pour la préférence nationale. Mais quand le gourou toubab tombe dans son propre jeu, le scandale n’est plus loin.
En effet, notre ami Lionel a certainement dépassé les frontières de sa vie professionnelle et se permet des écarts sur les réseaux sociaux. Rien que sur sa page facebook, l’album photos révélant les secrets d’Etat frise la catastrophe. Des images de voyages présidentiels et des couples présidentiels, les visites de diplomates étrangers, les invités en privé du président Senghor, jusqu ‘aux états d’âme de nos chefs d’Etat à travers des prises de vue explicites. Pour quel usage ces photos censées être exclusives au niveau des archives nationales se retrouvent-elles sur la place publique ?
Pour se tailler une réputation sur le plan international, les photographes de presse se valent de par la qualité de leurs clichés. Mais quand il s’agit pour les sorciers blancs de fréquenter les palais africains, c’est en plus pour étoffer leur CV, profiter de la proximité ainsi offerte par le protocole pour s’ouvrir des marchés et opportunités. A ce niveau d’insouciance et de manque de patriotisme, pour un chasseur de prime qui voyage au gré des offres financières, le pas est vite franchi, consciemment ou non.
700 MILLIONS DE DEPLACES, D’ICI 2030
«Aujourd’hui, 2,1 milliards de personnes vivent sans avoir accès à de l’eau salubre, du fait de leur situation économique, de leur sexe, de leur origine ethnique, de leur religion ou de leur âge» selon Antonio GUTERRES
«Aujourd’hui, 2,1 milliards de personnes vivent sans avoir accès à de l’eau salubre, du fait de leur situation économique, de leur sexe, de leur origine ethnique, de leur religion ou de leur âge», fait remarquer le Secrétaire général des Nations Unies dans un message parvenu à la rédaction et publié dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, ce vendredi 22 mars.
Selon la source, des demandes croissantes, associées à une mauvaise gestion, augmentent le stress hydrique dans bon nombre de régions. Les changements climatiques contribuent à cette pression de façon dramatique.
Conséquences, d’ici à 2030, quelque 700 millions de personnes dans le monde pourraient être contraintes de se déplacer du fait d’une pénurie d’eau aggravée, présage Antonio Guterres. Le Secrétaire général des Nations Unies trouve, dès lors, qu’il faut encourager la coopération pour résoudre la crise mondiale de l’eau et accroître la résilience face aux effets des changements climatiques, afin que chacun ait accès à l’eau, notamment les plus vulnérables d’entre nous. Ces mesures sont fondamentales pour garantir un avenir plus pacifique et plus prospère.
Tout en nous efforçant d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), nous devons attacher de la valeur à des ressources vitales en eau et veiller à les gérer de manière inclusive, afin de les protéger et de les utiliser de manière durable, pour le bienfait de tous, conseille-t-il.
MACKY, FACE A LUI-MEME !
Maintenant qu’il semble avoir les coudées franches au cours de son second et dernier mandat, Macky Sall ne pourrait-il être appelé à poser un certain nombre d’actes forts et assez significatifs de nature à approfondir le modèle démocratique sénégalais ?
Maintenant qu’il semble avoir les coudées franches au cours de son second et dernier mandat, selon la Constitution, Macky Sall ne pourrait-il être appelé à poser un certain nombre d’actes forts et assez significatifs de nature à approfondir le modèle démocratique sénégalais ? Et pour cause, non assujetti désormais à l’équation du troisième mandat, le chef de l’Etat a la latitude de booster la réforme des institutions en donnant forme à certaines recommandations qui lui posaient cas, lors de son premier mandat. Ainsi semble-t-il en être de la question du statut du chef de l’opposition, du cumul des fonctions de chef de parti et chef de l’Etat, de l’indépendance de la justice, de la gouvernance des affaires publiques…Un vaste chantier qui interpelle la responsabilité historique du chef de l’Etat.
Réélu le 24 février dernier à la tête du pouvoir exécutif avec plus de 58% des voix, le président Macky Sall qui va officiellement entamer son second mandat de président de la République le 2 avril prochain, jour prévu pour sa prestation de serment, entame ce nouveau bail avec le peuple dans une posture inédite. En effet, la Constitution ne lui permettant pas de briguer un troisième mandat présidentiel consécutif, Macky Sall ne sera donc pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Une première dans l’histoire politique du Sénégal. Cette situation nouvelle lui donne, à coup sûr, l’avantage de pouvoir redresser, si la volonté l’anime, les sources de « déséquilibre » qui ont rythmé son premier mandat, notamment sur le plan institutionnel.
En effet, accusé à tort ou à raison d’avoir initié plusieurs réformes dans le but de se donner toutes les chances d’un second mandat, Macky Sall a désormais toutes les cartes en main pour dissiper le brouillard au-dessus du ciel institutionnel sénégalais. Surtout avec la mise sous le coude de certaines recommandations de la Commission nationale de réformes des institutions qu’il avait diligentée, sous la houlette du Pr Amadou Makhtar Mbow, de l’ancien Pm Mamadou Lamine Loum et autre Pr Abdoulaye Dièye. Au bout du compte, il serait tout simplement question de donner forme au « recentrage de l’Etat autour de ses missions régaliennes, à la consolidation de l’Etat de droit, à l’équilibre des pouvoirs entre l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire, au renforcement de la protection des libertés publiques», comme stipulé lors de cette grande réflexion autour du modèle démocratique sénégalais, tenue sous le pilotage de l’ancien patron de l’Unesco.
Plus de cinq années après la Cnri, Macky Sall entame un second et dernier qui pourrait lui permettre de poser d’autres actes institutionnels consolidants du modèle démocratique sénégalais. Des actes de rupture qui viendraient renforcer ceux déjà mis dans le package constitutionnel, via le référendum de 2016, à l’instar du mandat de 05 ans, de la limitation du nombre de mandats, de la limitation de l’âge des candidats à la présidentielle. La matérialisation du statut du chef de l’opposition, par le biais d’une loi, tout comme le non cumul des fonctions de chef de parti et de chef de l’Etat, semble participer à cet appel d’actes de rupture qui traduiraient l’empreinte quasi « indélébile » de Macky Sall sur son second et dernier mandat. Si bien entendu, il en éprouve la volonté ! Au même titre qu’il avait exprimé, dans le cadre de sa volonté d’apaisement de la tension politique et sociale, son souci d’accorder sous condition une amnistie à Karim Wade et à Khalifa Ababacar Sall.
«LIBERATION» DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE
La responsabilité historique de Macky Sall en rapport à son deuxième et dernier mandat, ne saurait aussi faire l’impasse sur la nécessité d’équilibre des pouvoirs (avec un Législatif fragilisé par rapport à l’Exécutif ), mais surtout de renforcement de l’indépendance de la justice. En effet, alors qu’il avait dénoncé l’insuffisance des ressources humaines et matérielles du pouvoir judiciaire et sa mise sous tutelle par l’Exécutif qui l’instrumentalisait dans certains dossiers, le candidat Macky Sall s’était engagé dans son programme de campagne, lors de la présidentielle de 2012, à placer la question de l’indépendance de la justice au cœur de sa politique. Seulement, sept ans après, rien n’a bougé sous le ciel. Le pouvoir judiciaire continue toujours de subir les injonctions de l’Exécutif à travers le ministre de la Justice et son bras armé, le procureur de la République. Et tout autant, les « directives » du chef de l’Etat lui-même, lors des réunions du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) du fait que c’est lui qui détermine sa composition, son organisation et son fonctionnement. Une situation que l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) n’a de cesse décrié à travers de multiples sorties dans la presse pour réclamer l’indépendance de la justice, le départ du chef de l’Etat et de son ministre de la Justice de cet organe de direction du pouvoir judiciaire. Des attentes dont la Commission nationale de réforme des institutions s’était fait l’écho au point de recommander la sortie du chef de l’Etat du Conseil supérieur de la justice. Le président Macky Sall pourrait donc mettre à contribution son deuxième et dernier mandat pour se conformer à son engagement de 2012. Ce faisant, il réussirait certainement un grand coup et marquerait sa dernière mandature pour avoir été le premier Président à « libérer » le CSM. Conformément aux attentes de la corporation. L’équilibre des pouvoirs est le fondement de la démocratie.
CHANTIER DE TOUS LES POSSIBLES
Ces divers actes de rupture institutionnelle qui pourraient circonscrire le dernier mandat de Macky Sall n’épuisent toutefois pas l’immense chantier qui l’attend, au cours de ce quinquennat. La question de la gouvernance des affaires publiques avec ces divers organes de lutte contre la corruption (Ofnac, Cour des comptes, Ige…) dont les rapports tardent à être mis au niveau du citoyen, le renforcement dynamique de la décentralisation et de la déconcentration et autre territorialisation des politiques publiques (en redressant une Acte III encore défaillant) semblent participer au même champ de responsabilité historique du Président. A la condition, bien entendu, qu’il ressente ce besoin de marquer sa dernière mandature par des actes de rupture décisifs !
65% DES SENEGALAIS N’ONT PAS ACCES AUX TOILETTES
Dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) en 2030, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) a lancé le Programme national de développement durable de l’assainissement autonome (Pnddaa).
L’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) a organisé hier, jeudi 21 mars 2019, un atelier de restitution du Programme de développent durable de l’assainissement autonome au Sénégal (Pnddaa). Ce projet s’inscrit dans le Plan stratégique de développement de l’Onas qui prévoit d’améliorer durablement le taux d’accès à un assainissement adéquat à l’horizon 2025 des populations des villes assainies du Sénégal dont 65% des habitants n’ont pas accès aux toilettes
Dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) en 2030, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) a lancé le Programme national de développement durable de l’assainissement autonome (Pnddaa). Il s’agit de mettre en place un outil stratégique visant à coordonner les approches méthodologiques dans le sous-secteur de l’assainissement autonome en milieu urbain. Lors de l’atelier de restitution du Pnddaa, revenant sur les Objectifs de développement durable, Lansana Gagny Sakho, le directeur général de l’Onas a fait savoir qu’ils sont très contraignants, car «on ne parle plus que de toilettes, mais il s’y ajoute tout un dispositif d’accompagnement», comme le dispositif de lavage des mains, des toilettes inclusives mais aussi des poubelles de qualité. Il explique, à cet effet que «65% des Sénégalais n’ont pas accès au toilettes».
Un problème qui sera résolu d’ici 2021, grâce au projet «100.000 toilettes» de l’Etat du Sénégal, avec l’aide de la Banque mondiale, a fait savoir Mouhamadou Gueye, directeur du Programme de structuration du marché des boues de vidange (Psmdbv). Un programme qui privilégie, selon lui, l’accès aux pauvres et aux populations démunies. Dans ce travail, «nous sommes en train d’avancer, les Appel d’offres sont déjà lancés. Et, comme le dit le directeur général de la l’Onas, nous allons faire un focus sur le prix.
Le prix auquel ces toilettes seront cédées aux ménages et nous allons y travailler avec le secteur privé. Et tous ces éléments sont dans le dossier d’Appel d’offres. Et nous allons y arriver avec l’expérience que nous avons des projets précédents. Mais l’accès aux toilettes va de plus en plus être facilité avec le nouveau programme que nous avons avec l’Etat du Sénégal», promettra-t-il.
L’ONAS VEUT ATTEINDRE LES ODD, A L’HORIZON 2025
Le Pnddaa fait suite aux résultats de la phase 1 du Programme de structuration du marché des boues de vidanges (Psmbv), lancé en 2011 avec l’appui de la fondation Bill et Melinda Gates. Cette étude qui constitue une réflexion pour cette nouvelle stratégie et vision qui capitalise les succès et échecs du sous-secteur de l’assainissement autonome urbain au Sénégal, vise aussi à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement, dans le but d’assurer une gestion durable des ressources en eau. Pour y parvenir, l’Onas envisage de coordonner les approches et les méthodologies dans le secteur de l’assainissement autonome, notamment en termes de desserte ou d’accès en milieux urbain, selon les niveaux fournis. Mais aussi établir une feuille de route commune pour les acteurs, autorités sénégalaises et autres parties prenantes, dans le but de proposer un pilotage de la stratégie dans le sous-secteur de l’assainissent autonome à l’horizon 2030 des ODD.
Pour Lansana Gagny Sakho, directeur général de l’Onas, cette restitution entre en droite ligne de la politique d’amélioration des conditions de vie des populations dans le cadre de l’assainissement. Il rappellera, à cet effet, qu’il existe deux types d’assainissement: «l’assainissement collectif et l’assainissement autonome». Selon M. Sakho, l’assainissement autonome est une innovation majeure, en matière de volume d’assainissement, et qui va permettre au grand nombre d’avoir accès à des toilettes propres. Saluant, en ce sens, les «300 milliards de F Cfa injectés par l’Etat de Sénégal dans ce secteur et la forte implication du secteur privé à hauteur de 1.047.000 F Cfa». A en croire le Dg de l’Onas, l’assainissement ne renvoie pas uniquement aux toilettes et aux égouts, mais il y a également un volet très important d’assainissement autonome. Et la priorité, fait-il savoir, c’est de continuer la volonté politique de l’Etat avec cet investissement important. Le deuxième axe d’intervention sur lequel l’Onas veut s’engager, ajoute-t-il, c’est «impliquer le secteur privé et naturellement le faire accompagner par le secteur bancaire».
L’ACCALMIE AVANT LA TEMPETE !
L’école publique n’est pas loin d’atteindre l’objectif des 1331 heures réparties en trois trimestres. Les acteurs du monde de l’éducation applaudissent des deux mains
Les élèves prendront bientôt les vacances du second semestre prévues dans la période du samedi 23 mars 2019 à 12h au lundi 08 avril 2019, selon le découpage du décret 2018-1815 relatif aux trimestres et à la durée des congés et vacances dans les établissements scolaires pour l’année 2018/2019. L’école publique n’est pas loin d’atteindre l’objectif des 1331 heures réparties en trois trimestres. Les acteurs du monde de l’éducation applaudissent des deux mains. Elèves et parents se réjouissent de cette période d’accalmie et en appellent – c’est le cas de l’union nationale des associations des parents d’élèves du Sénégal (Unapees) - au sens de la «responsabilité patriotique» des acteurs pour une année sans perturbation. Les syndicats, notamment l’Union démocratique des enseignants du Sénégal et le syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saemss) invitent le gouvernement à hâter le pas. Seul bémol d’une année académique, c’est le mouvement du syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation et de la formation du Sénégal (Siens) qui, après 13 plans d’actions, entame une série de gel d’activités dans une «temporalité illimitée».
Abdourahmane Gueye, SG UDEN : «Nous demandons à l’Etat pour hâter le pas»
«Nous avions tenu notre commission administrative (CA), deuxième instance la plus haute, qui nous avait donné mandat de ne pas déposer un préavis de grève, étant entendu que nous étions en train de trouver des solutions à travers le monitoring. Cela n’enlève en rien que nous avons constaté des lenteurs administratives persistes. Nous demandons à l’Etat d’hâter le pas pour le règlement définitif de ces questions. Si l’Etat ne prend pas garde, il est évident que nous allons reprendre le combat. Voilà la position de l’Uden. Les autres syndicats ont déposé des préavis de grève, mais nous avions pensé que ce n’était pas le moment. Toutefois, partout où nous sommes allés, nous avons constaté que les enseignants sont confrontés à des problèmes d’avancement, d’alignement, de paiement de rappel. Ce qui est inacceptable ! Les autorités prendront leurs responsabilités pour régler les problèmes auxquels nous sommes confrontés».
Saourou Sene, SG SAEMSS : «Fortes attentes du nouveau gouvernement»
«Nous avons été toujours responsables en tant qu’organisation syndicale. La particularité de cette année, c’est que nous étions en année électorale. A ce niveau, il était important de respecter le calendrier républicain, étant donné que nous étions à des moments très importants de la vie de la Nation. Il s’agissait de permettre à des sénégalais de faire librement leur choix par rapport au président de la République. A cet effet, en tant que syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire, nous avions pensé que nous sommes de la société civile et nous ne pourrions pas d’une manière ou d’une autre participer au processus électoral. Parce que en ce moment, si on déclenche des grèves, le plus grave est que vous n’aurez pas d’interlocuteurs crédibles. Nous avions accepté de respecter le processus électoral et une fois que cela se termine et que les Sénégalais aient choisi librement leurs dirigeants, à partir de ce moment, nous reprenons le travail avec ces derniers.
Il faut reconnaitre que nous sortons d’une année de grève l’année 2017-2018 où nous avons signé et stabilisé un protocole d’accord avec le gouvernement le 30 avril 2018. Nous pouvons considérer que nous sommes dans le processus monitoring des accords. Il s’agit de voir ce qui est en train d’être matérialisé ou ne l’est pas. Nous continuerons avec le nouveau gouvernement mis en place, le travail de monitoring sans oublier quand même les nouveaux préavis que nous avons déposés et qui nécessitent des discussions dans les meilleurs délais.
«Nous avons toujours de fortes préoccupations par rapport aux lenteurs administratives. Nous avons aussi des insatisfactions par rapport au processus qui conduit à la mise en place du corps des administrateurs scolaires, tout comme des lenteurs qui sont notées dans la mise en place du décret qui crée le corps PCMG en EPS. Ensuite, il y a beaucoup de questions de gouvernance en ce qui concerne les nombreux redéploiements que nous voyons dans le système éducatif et qui ne correspondent pas à l’esprit du mouvement national.
Sur la question du système de rémunération des agents de l’Etat, nous attendons la mise en place du gouvernement pour que nous puissions discuter très sérieusement de ces questions. Pour d’autres, nous attendons des mesures fermes de la part du gouvernement. Donc, nous attendons vivement la mise en place d’un nouveau gouvernement pour commencer le travail sur ce monitoring».
El Cantara Sarr, SG SIENS : «Nous avons un plan d’actions dans une temporalité illimitée»
«Nous avons tenu une commission administrative pour une nouvelle stratégie du point de l’enchainement des plans d’actions. Nous en étions au 13ème plan. Nous sommes sortis de ce cycle. Nous avons désormais un plan d’actions illimité dont la stratégie est à dominance pédagogique. Il s’agit du gel des examens professionnels dans les 59 inspections d’éducation et de formation (Ief), gel de la supervision des cellules d’animation pédagogique, rétention des bulletins d’inspection et rétention des notes de contrôle continu dans les Centres régionaux de formation du personnel enseignant (Crfpe). C’est un plan d’actions dans une temporalité illimitée. On peut noter quelques cas de défaillances mais le mot d’ordre est très suivi. Nous attendons qu’un nouveau gouvernement soit mis en place pour parachever le processus entamé. On a travaillé déjà sur un projet de protocole. Nous avons des éléments pertinents pour aller vers la signature.
Nous allons tenir une réunion du bureau exécutif national en avril. Il est attendu une déclaration pour interpeller le nouveau gouvernement par rapport à ses responsabilités en terme de parachèvement du processus. On a aussi un congrès prévu en septembre».
Abdoulaye Fane, Président Unapees : «Saluer l’esprit patriotique des acteurs»
«La raison principale de cette accalmie est due au fait qu’il y a eu une période électorale et la préparation du nouveau gouvernement. Il faut saluer l’esprit patriotique des acteurs à l’origine du déroulement des enseignements-apprentissages sans grève. Les syndicalistes ont préféré attendre, en dépit des préavis de grève déposés. C’est le lieu de saluer cette posture. Nous espérons qu’il y aura cette accalmie va continuer. Nous espérons que ceux qui seront à la tête des ministères dans le nouveau gouvernement puissent prendre en charge les préoccupations relatives à l’éducation».
Avril, mois de tous les dangers !
La poursuite des enseignements apprentissages dans les écoles publiques sénégalaises dépendra de la gestion de la lancinante question du régime indemnitaire. En effet, le président Macky Sall avait donné rendez-vous à tous les acteurs, à l’occasion de la cérémonie de remise des distinctions du Grand prix du chef de l’Etat pour l’enseignant en décembre 2018, au mois d’avril pour regarder, dit-il, la problématique du régime indemnitaire dans notre administration. Ainsi, en s’engageant à ouvrir les discussions, il avait mis fin à la grève de l’alliance des syndicats autonomes de la santé et de l’Action sociale «And Gueusseum» qui avait fini de paralyser les établissements sanitaires.
«Je peux comprendre leurs revendications, mais en cette période de l’année et de contexte électoral, il n’est pas possible au gouvernement d’engager des discussions avec quelques syndicats que ce soit», avait déclaré Macky Sall. Et de poursuivre : «cela nécessite une étude sérieuse et responsable entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Les transformations ne manqueront pas. Cela n’est pas une question de la santé. Elle est transversale».
Par conséquent, le mois d’avril semble être une période tournante du climat social. Les syndicats, surtout de l’enseignement, attendent des mesures concrètes, au moment où il sera question pour le 3ème trimestre prévu du lundi 08 avril 2019 à 8 au mercredi 31 juillet 2019 à 12 h, que les élèves devront faire 534 heures dans les classes.
RAPPORT 2018 INDICE MO IBRAHIM, LE SENEGAL DANS LE TOP 5
Le Sénégal est dans le top 5 du rapport de l’indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique.
Avec moins de 45 heures de coupure d’électricité, soit moins de deux jours durant toute l’année 2018, le Sénégal est propulsé parmi cinq pays du continent qui ont progressé dans l’accès à l’électricité.
DENI BIRAME NDAO ETRENNE SON TOUT NOUVEAU LYCEE
Pour permettre aux jeunes d’allier le sport et les études, le président fondateur de l’académie Génération Foot, Mady Touré a, en collaboration avec FC Metz, construit un lycée d’enseignement général et de formation professionnelle à Déni Birame Ndao.
Inauguré hier, jeudi 21 mars, l’établissement porte le nom du président de ce club français, Bernard Serin.
Après avoir créé en 2000 l’académie Génération Foot, Mady Touré vient de doter la localité de Déni Birame Ndao située dans la commune de Bambilor d’un lycée d’enseignement général et de formation professionnelle. L’inauguration de cet établissement scolaire construit sur un terrain de 4000 m2 a eu lieu hier, jeudi 21 mars. Fruit d’une collaboration avec le club FC Metz, il porte désormais le nom de son président, Bernard Serin. «C’est un investissement global estimé à 10 millions d’Euros (plus de 6,5 milliards F CFA). Nous sommes à l’heure actuelle à 5 millions d’Euros (plus de 3,2 milliards F CFA)», a fait savoir le président fondateur de l’académie Génération Foot, Mady Touré.
L’établissement devra ainsi permettre aux jeunes d’allier les études et le sport de la sixième à la Terminale. «Aucun pays au monde, ne peut jeter les bases d’un véritable développement sans miser avant tout sur l’éducation et la formation des jeunes surtout qu’ils sont appelés à monnayer leurs talents en Europe», a déclaré Mady Touré. Prenant la parole, Bernard Serin est lui aussi revenu sur l’importance du concept sports-études. «En voyant d’un côté ces belles pelouses où se préparent les joueurs qui sont parmi les meilleurs du Sénégal les dernières années et de ce côté, cette imposante bâtisse abritant le lycée, j’ai le sentiment qu’il n’y a pas meilleure illustration de ce que doit être réellement le concept sports-études», a laissé entendre le président de FC Metz.
Venu présider la cérémonie, le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne a salué les actions du président Mady Touré qui, selon lui, est en «avance sur le programme d’exécution du Président de la République dans la phase II du Plan Sénégal Emergent».
A l’en croire, «le lycée répond à deux préoccupations majeures. D’une part la structuration plus à moins terme de la dynamique intersectorielle entre le sport et l’éducation ; et, d’autre part, la satisfaction à court terme de nos besoins en infrastructures scolaires du Président Macky Sall». Mady Touré qui déclare que le lycée Bernard Serin va fonctionner avec l’énergie solaire dira : «il nous reste la construction d’un stade de 15 mille places, deux terrains synthétiques et le projet reste à faire et si demain tout est prêt, on peut accueillir jusqu’à 250 jeunes».
La cérémonie d’inauguration du nouveau lycée, Bernard Serin a eu lieu sous la présence du parrain de l’académie Génération Foot, Youssou Ndour, du ministre de la Pêche, Oumar Guèye, du porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, du ministre de la Formation professionnelle, Mamadou Talla, entre autres personnalités. Elle a été rehaussée par une démonstration de senseball des élèves.
L’ancien directeur général de la banque atlantique, Al Hassane Kaba et quatre de ses agents répondront devant le juge d’instruction sur les raisons pour lesquelles ils ont accepté de prendre comme hypothèque des biens appartenant au Groupe Hallegro, à l’origine de la plainte sans libérer un prêt de 9 milliards. Une information donnée par nos confrères du journal les échos.
Selon toujours le journal, Les complices de M. Kaba dans cette affaire sont l'ex-directeur de la clientèle Pierre Ndiaye, l'ex-directeur des Risques Georges Lawson, le chef du contentieux Cadio Diop Koné et la conseillère juridique, Hélène Houbda.
La Chambre d'accusation a demandé, dans un arrêt, leur renvoi devant le premier magistrat instructeur aux fins d'inculpation pour escroquerie.