Ce jeune gambien se prostitue pour pouvoir gagner sa vie, même s’il n’en est pas fier. Ses clients sont en majorité des Européens en vacances. La Gambie est une destination phare du tourisme sexuel en Afrique.
"LA SONATEL VEUT INCITER L'ÉTAT À INTERDIRE WHATSAPP"
La sortie du Directeur général de la Sonatel Sékou Dramé sur les pertes 20 milliards dues aux OTT suscite de nombreuses réactions, dont celle de Ndiaga Gueye, président de l’ASUTIC
La sortie du Directeur général de la SONATEL Sékou Dramé sur les pertes 20 milliards dues aux OTT suscite de nombreuses réactions. Parmi elles, celle de Ndiaga Gueye le président de l’ASUTIC (Association sénégalaise des utilisateurs des technologies de l’information et de la communication).
Selon lui Orange, comme tous les autres opérateurs, offre des services de qualité dans le but de satisfaire ses clients. Mais pour lui, cette sortie ne sert qu’à lancer un message à l’Etat. « Ce n’est qu’un appel au secours. Orange veut inciter l’Etat à l’accompagner pour remettre en cause l’utilisation de ces applications par les Sénégalais. Mais ils oublient de dire que ces applications ne sont pas gratuites parce qu’on achète une connexion internet. Et qui vend cette connexion internet ? », lance Ndiaga Gueye.
Concernant les pertes de la Sonatel sur l’année 2018 au Sénégal, il tient à relativiser. « La Sonatel a eu un chiffre d’affaires de 1022 milliards de francs CFA en 2018. Même s’ils ont subi des pertes sur les appels téléphoniques, ils ont pu rattraper le coup sur les services bancaires. La perte concerne seulement un segment », ajoute-t-il.
De plus, Ndiaga Gueye demande à l’Etat de privilégier les intérêts des Sénégalais, ce que ne fait pas l’article 27 du code des communications électroniques. « Cette société est entrain de dire à l’Etat de les accompagner à travers l’article 27. Ce sera juste un moyen pour les opérateurs de décider de bloquer les applications à tout moment ».
En réalité, il est stipulé dans l’article 27 que « l’autorité de régulation peut autoriser ou imposer toute mesure de gestion du trafic qu’elle juge utile pour, notamment, préserver la concurrence dans le secteur des télécommunications électroniques et veiller au traitement équitable des services similaires ».
Par ailleurs, à la base, l’achat d’un forfait Internet permet de bénéficier à tous les services que confère le réseau informatique. Des applications de messagerie et de téléphonie, en passant par les sites d’information ou de téléchargement, les utilisateurs ont le droit d’usage à la hauteur de leur forfait. Comme le stipule d’ailleurs l’article 25 du code des communications électroniques du Sénégal.
UNE VIE DÉDIÉE AUX RELATIONS INTERNATIONALES
Célébration de la naissance de cheikh Ibrahima NIASS
Les fidèles musulmans célèbrent aujourd’hui, à Taiba niasséne, l’anniversaire de la naissance de Cheikh Al Islam El hadji Ibrahima Niasse né en1898, Baye Niasse, comme l’appellent ses disciples, était une grande figure de l’Islam. Mais ce qui est moins connu de lui, c’est que le détenteur de la Fayda (effusion spirituelle) de Cheikh Ahmad Tidiane a voyagé partout dans le monde pour répandre la bonne parole. Il entretenait également de bonnes relations avec de nombreux chefs d’Etat comme Gamal Abdel NASSER d’Egypte, Dr Kwamé Nkrumah du Ghana ou encore Tito de la République fédérative de la Yougoslavie.
On reproche souvent aux maîtres soufis d’être des personnes qui ne s’occupent pas des affaires de la cité. C’est tout le contraire de la vie de Baye Niasse, faite de voyages dont la plupart sont compilés dans ses fameux «Rikhlaas» (carnets de voyages) et de rencontres avec les géants politiques de ce monde. De La Mecque, où il s’est rendu plus de 20 fois, au Nigéria, en passant par le Liban, la Chine, la France et Londres où il a rendu l’âme, le fils de Mame Abdoulaye Niasse et Sokhna Astou Dianka était toute sa vie durant au rendez-vous du donner et du recevoir. Né en 1898, Baye Niasse, comme il le Disait lui même dans ces écrits et pendant les Gamous, n’a eu qu’un seul maître en matière d’enseignement de l’Islam. C’est son père Mame Abdoulaye Niasse qui était à l’époque l’un des plus grands érudits de la Sénégambie. Après le décès de son père en 1922 (à l'âge de 76 ans), il n'étudia plus chez aucun maître. Et pourtant la totalité des savants qu'il a croisés, durant ses longs et riches périples ont confirmé l'excellence et la vastitude de son savoir plus qu'encyclopédique. Il commença l'exégèse du Coran avec une maîtrise et une originalité stupéfiantes. Baye Niasse possédait de très belles et nobles qualités, toutes marquées du sceau de la complétude. Lesquelles suscitaient l'attirance de tous ceux qui le connurent. Il entretenait des relations avec des personnes de nationalités différentes. Il ne prodiguait que les meilleures paroles et était d'une grande générosité. Il était véridique et son cœur pur était rempli de crainte pieuse.
Au-delà de sa dimension spirituelle reconnue par toute la communauté musulmane, Baye Niasse était presqu e «un diplomate de carrière». En effet, ses périples dans le monde l’ont amené à côtoyer les grands hommes politiques de la période de la guerre froide. Eux avec leurs habits d’hommes de pouvoir, et lui drapé de son intention de répandre les vertus universelles de l’Islam à la lumière des enseignements de son guide Cheikh Ahmad Tidiane.
GAMAL ABDEL NASSER : LE CHANTRE DU PANARABISME
Gamal Abdel Nasser est un homme d'État égyptien. Il fut le second président de la République d'Égypte, de 1956 à mort. À la tête de l'Égypte, il mena une politique socialiste et panarabe appelée nassérisme. Ainsi, la neutralité de l'Égypte Durant la guerre froide causa des tensions avec les puissances occidentales qui refusèrent de financer la construction de barrage d'Assouan. Nasser répliqua en nationalisant la compagnie du canal de Suez en 1956. Le Royaume-Uni, la France et Israël organisèrent une offensive pour reprendre le contrôle du canal, mais furent contraints de se replier sous la pression conjointe des États-Unis et de l'Union soviétique. Cet incident accrut considérablement la popularité de Nasser, notamment avec son fameux discours à Al Ahzar où il promettait de ne jamais fuir devant ces offensives. C’est dans ce contexte, souligne le Pr Baye Mar, conférencier et spécialiste des relations internationales, que Cheikh Ibrahima Niasse avait commencé à avoir de la sympathie pour le Président Nasser. «Ce qui va accélérer la rencontre entre Cheikh Al Islam et le Président Nasser, c’est la venue d’un célèbre journaliste égyptien de l’époque, appelé Jamil Arif, au Sénégal pour faire un reportage à Medina Baye sur Baye Niasse», déclare l’islamologue. Poursuivant son récit, il soutient: «De retour en Egypte, il écrivit dans son journal dénommé Al Moussawa qu’il a vu un guide de l’Islam qui a beaucoup de disciples en Afrique de l’Ouest, et c’est quelqu’un qui est contre le colonialisme. C’est à partir de cette époque aussi que Baye Niasse est entré dans le cœur des Egyptiens». C’est en lisant cet article du journaliste égyptien sur Cheikh Ibrahima Niasse, explique Pr Mar, que le Président Nasser a invité le Cheikh en Egypte. Baye Niasse accepta l’invitation. «C’est lors de ce séjour aussi que Baye Niasse a dirigé la prière dans la grande mosquée d’Al Ahzar. Une chose inédite pour quelqu’un qui n’a pas fait ses humanités dans cette prestigieuse université, fondée en 970, et qui a formé plusieurs grands savants de l’Islam. Nasser dira plus tard qu’il était convaincu d’avoir rencontré l’homme qui diffuserait sa pensée, sa vision panarabe et anticoloniale Afrique subsaharienne», renseignait Oustaz Barham Diop qui était du voyage.
Au nom de cette relation d’amitié, le Président égyptien avait offert de nombreuses bourses à des étudiants sénégalais.
KWAMEH Nkrumah : LE PANAFRICANISTE
Un autre grand défenseur de l’Afrique a eu à commercer avec Cheikh Ibrahima Niasse. Il s’agit de Kwamé Nkrumah, indépendantiste et panafricaniste, qui a dirigé le Ghana indépendant en tant que Premier ministre de 1957 à 1960, puis en tant que Président de 1960 à 1966. Evoquant les relations de Baye Niasse avec ce panafricain convaincu, le Pr Barham Diop rapporte: «Baye Niasse était de passage à Accra et Kwamé Nkrumah vint le voir nuitamment, alors que le Cheikh était en train de recevoir une effusion spirituelle, et il lui a demandé ses vœux ; et il a répondu qu’il veut libérer la Gold Coast du joug anglais et la développer». De l’avis du Pr Diop, Baye Niasse lui a demandé de respecter la foi des musulmans ghanéens avant de prier pour lui. Le 12 juin 1949, avec le soutien de l'organisation de la jeunesse de l'UGCC, Nkrumah annonce, devant 60000 personnes, la fondation d'un nouveau parti, la Convention People's Party (CPP). Souhaitant l'indépendance, Nkrumah appelle au boycott et à la désobéissance civile, ce qui lui vaut d'être arrêté par les autorités britanniques en 1950 et condamné à trois ans de prison. En dépit de son incarcération, Nkrumah profite d'une faille juridique pour être candidat à Accra central et y obtient 95 % des voix. Il est finalement libéré et désigné pour constituer un gouvernement. En 1961, c’est-à-dire 4 ans après l’indépendance du Ghana, il invite officiellement Baye Niasse. Par ailleurs, il avait aussi des relations avec le général Tito de la Yougoslavie etle roi Fayçal d’Arabie Saoudite. Son engagement lui a valu d’être élu, en 1960, membre du Conseil supérieur de l'Organisation du Bien-être islamique au Caire, puis membre de l'Académie de Recherches de l'Université d'Al-Azhar de la communauté des érudits en islamologie, et du Conseil islamique supérieur de l'Algérie.
Ce digne fils du Saloum était aussi vice-président du Congrès mondial islamique et membre de la Conférence générale de l'Académie de recherches islamiques sise au Caire. Il participe à la conférence tenue à Accra sur le thème : «Le monde sans bombe atomique». Des rencontres qui montrent à suffisance qu’il n’était pas simplement un soufi, un guide, mais aussi un panafricaniste convaincu.
Pour être jugé, Saer Kébé avait entamé une grève de la faim, il y a quatre jours. Il a été entendu, car son dossier a été enrôlé par le procureur de la République hier. Il fera face au juge de la Chambre criminelle de Dakar le 7 mars prochain pour «apologie du terrorisme ». En effet, l'ancien élève en classe de Terminale au lycée de Mbour a été arrêté, suite à un commentaire sur Facebook au sujet de l’attentat de «Charlie Hebdo».
Ouf de soulagement pour Saer Kébé. Après 4 ans de détention préventive pour «apologie au terrorisme», il sera enfin jugé. D’autant que le procureur a enrôlé son dossier hier. Il va comparaître devant la barre de la Chambre criminelle de Dakar, le mercredi 27 mars prochain.
En effet, pour exiger son jugement, l’accusé avait entamé une grève de la faim, il y a 4 jours. C’est à la suite de cela que le parquet l’a reçu hier et lui a demandé de suspendre sa grève de la faim. Mais, Saer Kébé a posé comme condition son jugement dans les plus brefs délais. C’est ainsi que vers 15 heures, le procureur a accédé à sa demande en fixant la date de son jugement au 27 mars prochain. Il faut préciser que Saer Kébé n’en est pas à son coup d’essai. Il avait tenté une fois de mettre fin à ses jours.
A rappeler qu’au moment des faits, l’accusé était âgé de 19 ans. Le 24 avril 2015 à 13h14 minutes, au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, le jeune Saer Kébé avait posté sur la page Facebook de l’ambassade des Etats Unis au Sénégal ce message : «Vous soutenez Israël, mais vous le regretterez et nous les jeunes Sénégalais révolutionnaires, nous nous attaquerons à tous vos intérêts et Israël sera détruit. Vous êtes des terroristes. Nous préparons des attentats contre l’ambassade d’Israël au Sénégal à Dakar.../ 05/2015 et vous serez détruit. Vive le Hamas». Cependant, l’élève en classe de Terminale, au moment des faits, était loin de savoir que sa vie allait basculer suite à ce commentaire. Arrêté, alors qu’il préparait l’examen du Baccalauréat et interrogé sur les menaces d’attaques terroristes publiées sur la page de l’ambassade des Etats Unis, il a répondu qu’il les a écrites un vendredi seul dans sa chambre, mais ne préparait aucun attentat. Après avoir lancé la publication, il s’est rendu de la gravité de son acte. Il aurait même voulu l’enlever, mais il n’y est pas parvenu. «Mon seul et unique projet était d’obtenir le baccalauréat avec la mention et terminer mes études à l’étranger», a déclaré l’accusé devant les enquêteurs. Sur son profil Facebook, il s’identifie sous le pseudonyme «Saer Ben Kébé Al Hakam». Il a ajouté le «Ben» à son ancien profil «Saer Kébé», en hommage au footballeur francais «Hatem Ben Arfan» dont il admirait le style de jeu. Et en décembre 2014, il avait ajouté : «AlHakem» qui signifie «le juste, l’équitable, le sage», en référence à l’un des 99 noms d’Allah. Il ressort de son audition qu’il était un élève modèle.
«J'AURAI UN COMBAT SOUS PEU DE TEMPS »
Tapa Tine est à la recherche d’un adversaire depuis son combat victorieux contre Yékini Jr en janvier 2018
Depuis son combat victorieux contre Yékini Jr le 1er janvier 2018, Tapha Tine n’a pas disputé de combat. Ça fait plus d’un an qu’il est à la recherche d’un adversaire. Un éventuel combat-revanche contre Balla Gaye 2 est agité, comme d’ailleurs une possible confrontation avec Ama Baldé. Mais le leader de Baol Mbollo n’a pas voulu infirmer ni confirmer ces infos.
Je suis dans l’attente d’un combat. Je pense que j’aurai un combat sous peu de temps. C’est vrai que je n’ai pas lutté depuis le 1er janvier 2018 contre Yékini Jr mais je poursuis ma préparation pour ma prochaine sortie dans l’arène que j’espère effectuer avant la fin de la saison. Pourtant votre combat revanche contre Balla Gaye 2 est sur toutes les lèvres. On parle aussi de Ama Baldé. Confirmez vous cette information avec «Lewto Productions» comme promoteur ? Je ne peux pas prononcer le nom du promoteur qui est en train de démarcher mon prochain combat. Il m’a demandé de ne surtout pas décliner son identité. Le moment venu les journalistes seront informés de la tenue de ce combat par le canal d’une conférence de presse qui sera organisée par le promoteur en question. Balla Gaye 2 serait l’adversaire que vous souhaiterez le plus croiser. Un combat-revanche pèse encore sur votre conscience ? Je ne cible personne et je n’ai pas de préférence par rapport à l’adversaire.
Tout lutteur qui prétend s’expliquer avec moi sera le bienvenu. L’essentiel est que j’ai un lutteur qui accepte d’en découdre avec moi. Ce serait risqué d’en découdre avec Balla Gaye 2 qui a retrouvé la grande forme ? Je ne peux pas me prononcer sur la question relative à une forme d’untel ou d’un autre. Je me focalise sur ma carrière. Dieu merci, je m’entraîne chaque jour et affiche une belle forme. J’ai fait mes preuves. Tous mes combats sont durs à vivre. Qui me croise aura sa dose de boxe et de lutte pure. Je suis un ténor, un grand lutteur, je fais partie du cercle des Vip. Je ne focalise sur aucun lutteur.
Ne craignez-vous pas de manquer de repère au moment de descendre dans l’arène après plus d’un an sans compétition ? Non du tout. Manquer de repère c’est manquer de maîtrise par rapport au métier que l’on pratique. Je suis dans la lutte depuis mon jeune âge. Si je n’ai pas l’expérience et la maîtrise technique de ce que j’ai fait jusque-là, je ne sais pas quand est-ce que je l’aurai. Si je ne suis maître dans l’art de ce que je fais, j’aurai des comptes à rendre. J’ai grandi !
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LE SENS DE LA MAIN TENDUE DE TANOR
EXCLUSIF SENEPLUS - Le Parti Socialiste garde la porte ouverte seulement pour ses anciens camarades ayant émis le souhait de revenir au bercail - ENTRETIEN AVEC ABDOULAYE WILANE
Youssouf Ba et Fatou Sène |
Publication 22/03/2019
Tanor n’a pas tendu sa main à tous les camarades exclus du Parti socialiste. La précision est du porte-parole des socialistes Abdoulaye Wilane au cours d'un entretien exclusif à www.seneplus.com. ‘’ Le parti socialiste a invité certains camarades exclus suite aux événements survenus à la maison du parti, parmi eux, Banda Diop le maire de la Patte d’oie et Martin l’adjoint au maire de la Médina. Ces derniers comme d’autres camarades étaient en contact avec Ousmane Tanor Dieng avant la présidentielle, c’est pourquoi ils ont été convié au bureau politique’’, a t-il précisé.
Pour Wilane, c’est à ces camarades qui avaient des divergences avec le directoire du parti avant 2000 ou après 2012 et qui ont finalement compris la ligne du parti après avoir été en marge des activité socialistes, que l’appel est adressé. ‘’ Le sens élevé des responsabilités et la générosité qui habitent Tanor et les membres du bureau politique, nous amènent à dire à tous les camarades qui, avant 2000 ou après 2012, nous ont quittés pour des divergences, et qui aujourd’hui sont déterminés à nous rejoindre, que ce qui nous unit vaut mieux que ce qui nous divise’’, a éclairé Abdoulaye Wilane.
Plus de la moitié des Sénégalais (65%) n’ont pas accès à des toilettes adéquates. Pour corriger ce manquement, l’Onas va élargir au niveau national, le Programme national de développement durable de l’assainissement autonome (Pnddaa).
65% des ménages sénégalais n’ont pas accès à des toilettes adéquates au Sénégal. L’information a été donnée hier par le Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas). «On parle de toilettes et de dispositif d’accompagnement comme celui de lavage des mains», a dit Lansana Gagny Sakho. Pour démocratiser l’accès aux toilettes, l’Onas, qui avait un programme pilote financé par la fondation Bill et Milinda Gates et qui a montré ses preuves, compte passer à l’échelle nationale le Programme national de développement durable de l’assainissement autonome (Pnddaa). Ce programme dont les grandes lignes ont fait l’objet de partage hier, au cours d’un atelier, entre dans le cadre de la politique d’amélioration des conditions de vie des Sénégalais. Il s’agit pour les acteurs de voir comment accélérer les politiques d’accès à l’assainissement essentiellement dans les centres périurbains et en milieu rural. «Il y a deux types d’assainissement, l’assainissement collectif et l’assainissement autonome qui est une innovation majeure en matière de politique d’assainissement et qui va permettre à un plus grand nombre d’avoir accès à des toilettes», a indiqué Lansana Gagny Sakho. Saluant l’investissement de l’Etat dans l’assainissement, «300 milliards de francs CFA»
M. Sakho souhaite cependant, une forte implication du privé national dans ce secteur. «On multiplie les ouvrages depuis 1996, il faut qu’on change d’orientation stratégique. Le deuxième axe sur lequel nous devons nous engager c’est impliquer le secteur privé et naturellement, nous faire accompagner par le secteur bancaire», recommande-t-il. Parmi les défis à relever pour assurer l’assainissement à tous, figure le changement de comportement des Sénégalais, d’après le Directeur général de l’Onas. «Le Sénégal est sur des budgets très importants : 300 milliards de francs CFA, qu’est-ce que nous allons faire de ces ouvrages après, c’est cela le défi le plus important», estime-t-il. Lansana Gagny Sakho pense par ailleurs, qu’il faut rééquilibrer les choses pour assurer l’assainissement qui a un coût.
Moins de 15% de redevance pour l’Onas sur le prix de l’eau
«Quand on parle d’eau en général, on pense à eau potable, alors eau c’est aussi l’assainissement... l’Onas a moins de 15% de la redevance sur le prix de l’eau, je pense qu’il faut rééquilibrer les choses. En Tunisie c’est 50/50. Il faut donc rééquilibrer les choses, revoir la part de la Sones et celle de l’Onas», a plaidé M. Sakho. De zéro investissement en 1996, sa société est aujourd’hui à des investissements multipliés par 20. «Il y a un travail de fond à faire pour revoir la part de l’Onas avec la réforme de l’hydraulique en cours. C’est ça qui nous permettra d’équilibrer et c’est ça qui permettra de maintenir les ouvrages et à assurer leur pérennité». L’Etat en partenariat avec la Banque mondiale a un programme de construction de 100 mille toilettes d’ici 2021.
«Dans ce projet nous privilégions l’accès aux populations démunies. Nous sommes en train d’y avancer, nous allons faire un focus sur le prix auquel ces toilettes seront cédées aux populations. L’accès aux toilettes va être plus facile avec les nouveaux programmes», dira Mouhamadou Gueye, directeur du programme de structuration du marché des boues de vidange de l’Onas.
«LA CAN 2019, UN DE MES OBJECTIFS»
Convoqué pour la première fois en équipe nationale, Sada Thioub, attaquant de Nîmes Olympique (D1 France) souhaite s’inscrire dans la durée
Sada Thioub profite de cette fenêtre du mois de mars pour découvrir la Tanière. Convoqué pour la première fois en équipe nationale, l’attaquant de nîmes Olympique (D1 France) souhaite s’inscrire dans la durée. Dans un entretien accordé à Dakar-Actu, le joueur de 23 ans a décliné ses objectifs avec les Lions.
Qu’est ce que cela vous fait d’être convoqué en équipe nationale ?
Franchement, cela fait plaisir, surtout quand le coach m’a appelé. C’est un honneur pour ma famille. C’est une immense fierté de représenter le Sénégal. Chaque joueur rêve de défendre un jour son pays. Et j’espère leur rendre ça sur le terrain. Je viens avec un bon état d’esprit, l’esprit de bien faire. Je dois essayer d’intégrer le groupe et me faire une place.
Comment avez-vous trouvé le public de Thiès ?
C’est un moment inoubliable. C’est vrai que j’avais visité le Sénégal en 2007. C’est la deuxième fois que je suis ici. Et la mobilisation des Thiéssois est un grand moment. Ils étaient tous derrière le groupe et c’est inoubliable. Cela montre que le public est à fond derrière l’équipe nationale. Et c’est une grande fierté.
Qu’est-ce qu’il vous faut pour vous adapter au football africain ?
J’espère m’adapter le plus rapidement possible. Comme vous le savez, il y a la Can qui arrive. Comme tout footballeur, j’espère figurer sur la liste des joueurs qui vont défendre les couleurs du Sénégal. C’est un objectif, mais je sais que ça viendra avec les performances en club. Mais pour l’instant, je ne me pose pas de questions.
Pensez-vous vous faire une place, surtout avec la forte concurrence en attaque ?
Si je suis là, c’est parce que le coach m’a fait confiance. J’espère lui rendre cette confiance sur le terrain. Je suis venu pour rester le plus longtemps possible. Il y a des aspects qui relèvent du domaine du sélectionneur. Moi je pense juste à bien faire. Je dois bien m’entraîner, bien jouer, mais aussi aider l’équipe. Il reviendra au sélectionneur de faire ses choix. Je ne me prends pas la tête pour ça.
On vous reproche souvent de ne pas chercher à marquer des buts en clubs...
On me reproche souvent de ne pas tirer ou de prendre des décisions. C’est vrai que je dois m’améliorer. Parfois, je cherche à faire la passe décisive, mais c’est ma façon de jouer. Et j’espère m’améliorer, avec le temps.
QUIPROQUO AU SEIN DU PS
L’appel au retour des exclus a créé une polémique au parti - Abdoulaye Wilane et Moussa Bocar Thiam ne portent pas la même parole sur cette question
L’appel au retour des exclus a créé une polémique au Parti socialiste. Abdoulaye Wilane et Moussa Bocar Thiam ne portent pas la même parole sur cette question.
C’est la confusion au Parti socialiste (Ps). L’appel au retour des exclus fait polémique et divise les hommes de Tanor. Samedi 16 mars, à l’issue de la 12ème session de son Bureau politique, le parti, à travers son porte-parole, Abdoulaye Wilane, a fait le compte rendu de la réunion par une lecture de la Résolution et en présence de son adjoint, Moussa Bocar Thiam. Seulement, plus tard, il s’est départi de son texte pour rapporter la volonté du Secrétaire général de voir ceux qui le désirent revenir dans le parti.
Une idée, selon lui, qui a été adoptée à ''l’unanimité'' par le Bureau politique. ''Notre appel va à l’endroit de tous ceux qui ont eu un compagnonnage avec nous, ceux qui ont cru en l’idéal socialiste. Qu’il s’agisse de ceux qui sont dans d’autres formations politiques, ceux qui restent socialistes chez eux, mais ne sont pas dans les instances de base du parti, ou même ceux qui hésitaient à venir'', a indiqué Abdoulaye Wilane.
Wilane est-il allé au-delà du communiqué ?
Apparemment, cet aspect du retour souhaité de Khalifa Sall et Cie, n’était pas destiné à la presse. Et d’ailleurs, le lendemain, dimanche 17 mars, le communiqué final est rendu public, mais la question n’y a été évoquée nulle part. La résolution parlait plutôt de la vente des cartes, des renouvellements des instances, de l’évaluation préliminaire de la Présidentielle. Le sujet a fait largement écho dans la presse du lundi, suivi de quelques réactions comme celle de Bamba Fall qui pose des conditions ou encore de Barthélemy Dias qui décline, et vigoureusement.
Kadialy Gassama : ''Le Parti socialiste n’a jamais tendu la perche à qui que ce soit''
La direction du Ps n’a pas réagi, mais certains de ses membres y sont allés de leurs précisions. «Le parti ouvre ses portes pour ceux qui se sont amendés et voudraient bien revenir à la maison mère. En conséquence, il n’a jamais été dit, relevé ou mentionné une quelconque directive du parti demandant aux anciens camarades exclus de revenir dans le parti, encore moins de leur tendre une perche», a avancé Kadialy Gassama, membre du Bp, dans une note intitulée «Projet de mise au point : le Parti socialiste n’a jamais tendu la perche à qui que ce soit.» Un démenti aussi à celui qui l’avait dit, en l’occurrence Wilane.
Moussa Bocar Thiam : «Nous n’avons jamais demandé aux exclus de revenir dans le parti»
Alors, comme s’ils s’étaient passé le mot, le porte-parole adjoint vient, à son tour, contre- dire le porte-parole titulaire. ''Nous n’avons jamais demandé aux exclus de revenir dans le parti. Tout d’abord, il faut clarifier les choses. Le retour des ex- camarades n’était pas à l’ordre du jour. C’est le bilan de la Présidentielle, le bilan de la participation du Ps et les perceptives toujours dans le cadre du Benno et la relance de la vente des cartes du parti.
Maintenant, au cours de cette réunion, nous avons vu la participation de certains camarades qui étaient exclus et qui ont fait campagne avec le Ps dans le cadre de Benno pour permettre au Président Macky Sall de gagner. Ces camarades comme Banda Diop, Martin Ndiaye, premier adjoint au maire de la Médina, ont réaffirmé leur ancrage et nous les accueillons à bras ouverts'', a dit Moussa Bocar Thiam dans Walf Quotidien. Un démenti de trop que le député-maire de Kaffrine n’a pu supporter.
Wilane fait recours à la Var du Bp
Abdoulaye Wilane réplique alors à son adjoint. Il considère d’abord que Moussa Bocar Thiam est «obnubilé par des positionnements et par ses intérêts». Mais il va plus loin en apportant la preuve de ses dires à travers une vidéo publiée sur Igfm.sn. Et il faut dire que c’est une véritable Var puisque dans cette vidéo prise en plein Bureau politique, Ousmane Tanor Dieng ouvre grandement les portes aux exclus.
Le Secrétaire général du Ps y saluait la présence de Banda Diop, maire de la Patte d’Oie. ''Je voudrais louer son courage et saluer sa détermination et lui dire effectivement que cette maison Léopold Sédar Senghor est la nôtre, qu’elle reste ouverte. Que tous les camarades qui, à un moment ou à un autre l’ont quittée ou en ont été exclus, bon s’ils veulent revenir, il n’y a pas de problème particulier. Parce que dans la vie politique, il faut faire preuve de générosité. Je pense que c’est bien d’être restés. Et je félicite tous nos camarades pour cela. Mais c’est bien aussi que ceux qui étaient partis, s’ils veulent revenir, qu’on les accueille à bras ouverts. C’est ça qu’il faut faire. C’est comme ça que fonctionnent les partis politiques.''
Au final, le Ps ne parle pas le même langage sur la question du retour de ses ex-membres exclus. Et c’est sa communication qui en prend un sacré coup.