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16 août 2025
MACKY EN CROISADE CONTRE LE CUMUL
Le chef de l'Etat qui entend marquer son quinquennat tout en conservant sa coalition devenue majorité présidentielle, se pencherait sur un postulat : «un responsable, un poste» pour pouvoir servir tout son monde
Députés, ministres, directeurs généraux, présidents de conseils départementaux…
Selon des sources dignes de foi, le Chef de l’Etat qui cherche à «caser» une clientèle politique de plus en plus grandissante avec le passage de la coalition Benno Bokk Yaakaar en une sorte de grande Majorité Présidentielle n’a autre solution que d’user de ce…stratagème.
Faites vos choix ! Voulez vous être député, ministre, maire, président de Conseil départemental, directeur général ou PCA ? Les responsables politiques de la majorité présidentielle devraient être appelés prochainement à y répondre. Ou du moins, si le Président de la République venait à concrétiser cette idée consistant à mettre un terme définitivement au cumul des mandats ou/et postes. Selon des sources dignes de foi et généralement bien informées, contactées par Sud Quotidien, Macky Sall qui entend marquer son quinquennat tout en conservant sa coalition devenue Majorité présidentielle, se pencherait sur un postulat : «un responsable, un poste» pour pouvoir servir tout son monde. «Les gens font preuve de gourmandise. Mais en un certain moment donné, il faut faire un choix. Soit, on est ministre ou maire. Mais occuper les deux postes alors que d’autres responsables frappent à la porte, ce ne fait qu’amplifier les frustrations», confie notre source.
UN MOYEN DE FREINER LES APPETITS SUR DAKAR
Le président de la République ne cacherait pas son souhait de faire basculer la capitale sénégalaise dans l’escarcelle de l’APR. Après les défaites de 2014 et 2017, il voudrait prendre sa revanche, parce que Macky Sall est le seul président de la République dont un membre de son parti n’a pas encore eu la chance de siéger à l’hôtel de ville de Dakar. Pour y arriver, ce ne sont pas des candidats qui lui manquent. Certains ont déjà déclaré leur amour à la capitale. C’est le cas du bouillant et imprévisible, Moustapha Cissé Lô, qui a déjà signifié d’ailleurs, qu’avec ou sans l’APR, il sera candidat pour la mairie. Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et maire de Yoff, qui est le seul à avoir tenu tête à l’ouragan Taxawu Ndakaru, sous l’impulsion de Khalifa Ababacar Sall, ne cracherait pas non plus sur cette mairie au budget alléchant. Mais aussi et surtout qui est vue comme un tremplin pour la future bataille de la succession de Macky Sall en 2024. Quid d’Amadou Bâ ? L’argentier de l’Etat ne fait aucune déclaration, mais, il lui est attribué toutes sortes d’ambitions, les unes plus loufoques que les autres. Mais, sa conquête des Parcelles Assainies, son rôle dans la «remontada» pour la reprise de Dakar, lors des Législatives où il a été désigné tête de liste, feraient de lui, un candidat sérieux pour devenir le premier maire APR de Dakar. Toutefois, de ses ambitions occultes ou manifestement déclarées, il faudra choisir entre un juteux et prestigieux poste de ministre et un fauteuil de l’exécutif local. Fût-il celui de Dakar ?
EXEMPLE DE LA FRANCE
En France, l’actuel Premier ministre, Edouard Philippe qui était maire de Havre (Seine-Maritime) et Président de la communauté d’agglomération du Havre a été appelé à démissionner. François Bayrou, alors ministre de la Justice, avait fait de même avec la mairie de Pau. Le dernier exemple en date et le plus retentissant a été la démission de Gérard Collomb du département ministériel de l’Intérieur pour se mettre au service de la ville de Lyon. Avec cette volonté supposée ou réelle du président de la République, Macky Sall, on verra ce qu’il adviendra de tous les cumuls.
Enfin, des élus qui vont s’occuper des populations
Alors qu’une telle décision n’est pas encore rendue officielle, certains responsables s’extasient déjà. «Vivement que le président le fasse. Franchement, il est en train de montrer qu’il compte inscrire son quinquennat dans une gouvernance sobre et vertueuse», s’exclame un membre du Secrétariat exécutif de l’APR qui a préféré garder l’anonymat. La fin du cumul des mandats aurait d’ailleurs l’heur de booster la gestion de proximité des collectivités locales. Rappelons que des membres du M23 avaient posé le débat sur la disponibilité des élus. Alla Dieng, par exemple avait soutenu que l’Acte III de la Décentralisation, tel qu’il est articulé, nécessitait que les collectivités locales soient dirigées par des élus qui sont «disponibles». Mieux, certains avaient même relevé une incohérence car, soutenaient ils, «dans une localité, le préfet a plus de pouvoir que le maire, alors que le ministre coiffe le préfet du point de vue de la hiérarchie». Malheureusement, ce vœu plus que consolidant pour le parachèvement de la décentralisation entreprise depuis les années 70, n’a pas été réglé par cette loi. «Les ministres et les députés peuvent être maires, mais les directeurs généraux de sociétés publiques ne peuvent pas l’être», avait répondu Ismaïla Madior Fall alors ministre-conseiller juridique du Chef de l’Etat, lors d’une conférence sur l’Acte 3. A la question suivante : le ministre-maire enlève-t-il sa casquette de ministre une fois dans sa municipalité ? Ismaïla Madior Fall répondait ceci : «Les points de vue sont différents, voire divergents, sur cette question qui est éminemment complexe parce qu’il s’agit de voir quelles sont les fonctions qui sont incompatibles avec la fonction de maire ou de président de Conseil départemental. Elle n’est pas définitivement tranchée. La question n’est pas réglée par le Code général des collectivités locales, mais par une loi organique qui n’est pas encore adoptée». Et d’ajouter : «Les discussions sont encore ouvertes mais pour l’instant, ce qui était retenu, c’est que les ministres peuvent encore continuer à être des maires, pas à être des présidents de Conseil départemental». Le Président de la République, Macky Sall va-t-il y mettre un terme ? Affaire à suivre…
CETTE CHAPE QUI PLOMBE LES COLLECTIVITES LOCALES !
Véritable objet de polémique au Sénégal, le phénomène de cumul de mandats qui touche la plupart des collectivités territoriales fait certainement partie des grandes questions sur lesquelles le président Macky Sall est très attendu
Véritable objet de polémique au Sénégal, lors du premier mandat de Macky Sall, le phénomène de cumul de mandats qui touche la plupart des collectivités territoriales fait certainement partie des grandes questions sur lesquelles le président Sall qui va entamer le 02 avril prochain son second et dernier mandat est très attendu. En effet, la prise en charge de mesures contre ce phénomène pourrait contribuer non seulement à rétablir la rupture avec le principe de gestion de proximité des collectivités territoriales mais apaiser le climat politique.
L e phénomène de cumul de mandats demeure un véritable casse-tête dans la vie politique au Sénégal. Au niveau local, ils se comptent sur les doigts de la main, les personnalités portées à la tête d’une administration publique locale (Conseil municipal ou départemental) et qui se consacrent exclusivement au mandat qu’elles ont reçu de leurs administrés. La tendance semble être plutôt dominée par ce phénomène de cumul de mandats. A la tête de la plupart des 557 communes que compte notre pays, les maires titulaires administrent par délégation de signature à l’un de leurs adjoints voire même directeurs de cabinet. En effet, du fait de leur situation (ils cumulent mandat de maire ou président de Conseil départemental avec celui de ministre ou de député), ils sont très souvent abonnés absents dans leurs localités.
Ainsi, leurs administrés peuvent rester plusieurs semaines voire des mois sans voir l’ombre de leur élu occupé par ses charges gouvernementales ou législatives. Cette situation marque également une rupture avec le principe de gestion de proximité des collectivités territoriales par leurs élus, prôné par la loi 2013-10 du 28 Décembre 2013 portant Code Général des Collectivités locales. Sous ce rapport, une révision de la Loi organique n°96-11 du 22 mars 1996 relative à la limitation du cumul des mandats électifs mais aussi les dispositions de loi 2013-10 du 28 Décembre 2013 portant Code Général des Collectivités locales qui limitent l’interdiction de cumul aux seuls mandats électifs devient un véritable enjeu politique dans ce dernier mandat du président réélu, Macky Sall. En effet, la prise d’une décision dans le sens de mettre définitivement fin à ce phénomène de cumul de mandat pourrait grandement contribuer à la sédentarisation des élus dans leurs localités. A cela, il faut aussi ajouter la possibilité d’une union entre les élites venant d’un même terroir au niveau local mais aussi national qu’une interdiction de cumul pourrait favoriser si l’on sait que leurs querelles sont le plus souvent fruits des ambitions que les uns ont pour les fonctions des autres.
LE CASSE-TETE DE MACKY SALL
Après la victoire dès le premier tour à la présidentielle du 24 février dernier, place à la rétribution des alliés de la mouvance présidentielle comme pour dire le partage du «gâteau présidentiel» avec ses alliés de la majorité
Après la victoire dès le premier tour à la présidentielle du 24 février dernier, place à la rétribution des alliés de la mouvance présidentielle. Un exercice qui parait réussi pour le président Macky Sall, lors de son premier mandat avec notamment la création d’institutions telles que le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), ou encore le Haut conseil du dialogue social (Hcds). Aujourd’hui que son camp s’est considérablement agrandi, Macky Sall semble être dans l’obligation de dénicher une nouvelle trouvaille pour appliquer son slogan «gagner ensemble, gouverner ensemble».
Le président candidat à sa propre succession, Macky Sall est sorti victorieux de la présidentielle du 24 février dernier. Dans la stratégie mise en place pour passer dès le premier tour, le chef de l’Etat, au-delà de la grande coalition qui l’a porté au pouvoir, à savoir Bennoà Bokk Yaakaar (Bby), a élargi son camp en une grande mouvance présidentielle. Coptant ainsi des alliés dans les rangs de l’opposition, et même des leaders qui avaient postulé pour concourir au suffrage universel de 2019. Par conséquent, après ladite victoire, les attentes d’un retour de l’ascenseur se font sentir de part et d’autre, même si de manière officielle, seuls ses camarades de parti, l’Alliance pour la République (Apr) haussent le ton pour réclamer une rétribution. Au vu de la grande coalition, pour laquelle Bby à elle seule compte 11 sous-coalitions et plus d’une centaine de partis, sans oublier les nouveaux alliés, venus avant la présidentielle dernière, le concept «gagner ensemble, gouverner ensemble» du président Macky Sall sera mis à rude épreuve. En tout état de cause, lors de son premier mandat, le président Macky Sall a pu «caser» bon nombre de ses alliés en mettant en place des institutions à même d’absorber le trop plein de requérants de sa coalition.
En effet, dès son installation à la tête du pays, en 2012, le chef de l’Etat se voyait obliger de récompenser ses souteneurs. Par conséquent, sa première trouvaille fut de réformer en profondeur le Conseil économique et social (Ces). Il en a fait un Conseil économique, social et environnemental (Cese) par la Loi n° 2012-16 du 28 septembre 2012 portant révision de la Constitution. Mieux, tout en élargissant ses responsabilités et sa représentativité pour qu’elle reflète davantage la réalité des couches socioprofessionnelles du pays, Macky Sall augmente ses membres à 120 à la place des 80 que comptait le Ces. Ce qui ne semblait pas suffire pour récompenser la grande partie des souteneurs.
Ainsi donc, arrive le Haut conseil du dialogue social régi par le décret 2014- 1299 du 13 octobre 2014 créant et fixant ses règles d’organisation et de fonctionnement. Il sera composé de 30 membres, dont 10 représentent le Gouvernement, 10 autres le Patronat et enfin les 10 restants pour les organisations syndicales de travailleurs. Eux tous sont nommés par décret pour une durée de trois ans. Pour autant, cela ne le permettait pas de respecter le slogan «gagner ensemble, gouverner ensemble», car certains, à l’image du Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng, n’étaient pas encore servis. Vient le moment alors d’instituer le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) par la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016, relative à l’organisation et au fonctionnement du Hcct afin d’y placer Ousmane Tanor Dieng par décret n° 2016-1641. Cette institution est composée de 80 conseillers élus au suffrage universel indirect et 70 désignés par le chef de l’Etat parmi les membres de la société civile, les organisations socioprofessionnelles et diverses catégories de la société.
Ainsi donc, même si les partisans du régime peuvent crier urbi-orbi que ces institutions citées ci-dessus sont d’une grande utilité pour le pays, au vu des missions qui leur sont assignées, il n’en demeure pas moins que toutes ont été confiées, soit à des militants du parti au pouvoir, soit à des alliés de Bby. Il en est aussi de la composition de ses membres, surtout ceux nommés par décret par le président Macky Sall.
LE MINISTERE DU COMMERCE ET L’ARTP MUTUALISENT LEURS EFFORTS
Le ministère du Commerce en collaboration avec l’Artp et les associations des consommateurs du Sénégal, a célébré hier, vendredi 15 mars, la Journée mondiale des consommateurs avec comme thème : « Des produits connectés de confiance »
A l’instar de la communauté internationale, le ministère du Commerce en collaboration avec l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) et les associations des consommateurs du Sénégal, a célébré hier, vendredi 15 mars, la Journée mondiale des consommateurs avec comme thème : « Des produits connectés de confiance ». Lors de cette rencontre, les acteurs ont décidé d’accorder leurs violons pour une prise en charge efficace de cette problématique au Sénégal.
«Des produits connectés de confiance », c’est le thème de la Journée internationale des consommateurs qui a été célébrée hier, vendredi 15 mars par le ministère en charge du Commerce, en collaboration avec l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) et les associations des consommateurs du Sénégal. « Aujourd’hui, nous estimons les objets connectés à plus de 23 milliards soit trois fois plus que la population mondiale. Cela donne une idée sur l’amplitude des opportunités qu’offre l’internet. Avec le smartphone, on peut s’offrir beaucoup de services. A côté de ses opportunités, il y a aussi des inquiétudes liées à la sécurité et à la vie privée », a laissé entendre le directeur du Commerce intérieur Ousmane Mbaye. C’est d’ailleurs pour cette raison, dit-il, que le ministère du Commerce a réfléchi sur une refonte de la loi sur la protection du consommateur. « Toutes ces questions aujourd’hui sont prises en charge dans ce projet de test qui est actuellement en examen au niveau du secrétariat général du gouvernement. Nous allons dans quelques semaines vers sa validation avant son examen par le Conseil des ministres », a-t-il annoncé.
Pour sa part, Khalidou Gaye, directeur des affaires juridiques et du contentieux de l’Artp a souligné la nécessité d’une collaboration entre les différentes institutions pour une meilleure prise en charge de cette problématique. «Il faut mettre en place des outils juridiques techniques. D’ailleurs, l’Etat du Sénégal l’a bien compris. Le Sénégal est l’un des pays qui a adhéré à la convention de l’Union africaine sur la cyber sécurité et dans cette convention de Malabo, le chapitre 4 parle des données personnelles. Donc, c’est dire que le Sénégal a pris en charge de façon effective la question de l’internet des objets. A côté aussi, le Sénégal a adhéré à la convention de l’Unapess qui est une convention ouverte et qui met en place des outils de collaboration entre Etats. Parce que la problématique de la cybercriminalité dépasse de loin les frontières d’un pays à telle enseigne qu’il faut une collaboration entre Etats », soutient-il. Selon lui, cette question interpelle non seulement les opérateurs de télécommunication mais aussi elle renvoie à une politique d’inclusion financière qui fait appel à la Banque centrale.
AS PIKINE-TEUNGUETH FC, LA BATAILLE POUR LA 2EME PLACE EN VEDETTE
La rencontre devant opposer l’AS Pikine à Teungueth FC ce dimanche sera l’une des affiches phares de la 17-ème journée de Ligue 1 de football qui démarre ce samedi.
Deuxième avec 26 points, Teungueth FC qui ne peut rejoindre Génération Foot (31 points) en tête de classement à l’issue de cette journée, pourrait toutefois s’en approcher en cas de succès aux dépens de l’AS Pikine (25 points), 3-ème de Ligue 1.
Le leader, Génération Foot, aura un difficile déplacement à faire au stade Caroline Faye contre le Stade de Mbour (8-ème avec 20 points), qui tarde à gagner en régularité dans ce championnat.
Dans le bas du tableau, la bataille fera rage pour le maintien entre la Sonacos (10 points), la lanterne rouge, et l’équipe de Mbour PC, qui a réussi à redresser la barre depuis quelques semaines. Si elle n’a pas encore sauvé sa place dans l’élite, l’équipe de MPC (17 points) sait aussi qu’un bon résultat contre la lanterne rouge lui permettait de consolider sa position
Le «Tireur» est donc un «Terroriste»…
L'ignoble attentat qui a ôté la vie à presque 50 musulmans en pleine prière du Vendredi en Nouvelle-Zélande, nous interpelle à plusieurs titres. D'abord il est navrant que cette brute d'extrême-droite, de 28 ans, aille perpétrer son forfait dans deux mosquées paisiblement accueillies dans un quartier nommé "Christ-Church". Cela ne s'invente pas, c'était supposé être :"La Maison du Christ". La bêtise mène à l'aveuglement. Rien d'étonnant venant de ces décérébrés suprématistes qui sont hantés par l'islamisation de l'occident et ont le bulbe rachidien tétanisé par "le Grand Remplacement", qu'à la vue de 3 ou 4 Hijabs, ils estiment inéluctable. Ensuite, en suivant les médias européens d'habitude si prompts à nous faire croire que tous les musulmans sont des terroristes, on aura pu noter que la sémantique était très hésitante. Ils ont mis toute la journée, sous la pression de quelques éditorialistes révulsés, à cesser d'évoquer "le tireur" pour enfin parler du "terroriste". Ils se sentaient quelque peu morveux, d'avoir joué à se faire peur, et les européens avec obstinés par leur recherche constante du "clash" et du Buzz, qui les pousse à inviter des Zemour haineux sur leurs plateaux, qui y déversent sans vergogne le terreau sur lequel viennent jouer comme dans des bacs-à-sable puants, des illuminés dont ces paroles ont cautionné les actes. Ces commentateurs ont fait le lit de l'ignominie, que de n'avoir pas travaillé à endiguer les effets de ces thèses nauséabondes qui évoquent "le Grand Remplacement". C'est pour ces raisons que "le Tireur" a mis du temps à devenir un parfait "terroriste". La campagne électorale en vue des élections européennes, est lancée et elle ne pourra pas faire l'économie d'un débat sur cette Europe barricadée qui se cherche son "Charles Martel" qui avait arrêté les Almoravides à Poitiers en 632.Il ne l'avait fait qu'à "moitié". L'Histoire balbutie. Elle ne peut devenir une farce.
Une bande de 6 Nigérians et Sénégalais piratent la Bdk
La Division spéciale de la cybersécurité (Dsc) de la Police nationale qui dépend de la Direction de la Police Nationale (Dpj) a arrêtés 6 individus de nationalité sénégalaise et nigériane. Une fois un compte personnel ou d’entreprise est ouvert au niveau de la Bdk, ils sont parvenus, avec un système informatique sophistiqué, à entrer dans le réseau de l’institution bancaire pour y pomper plusieurs millions de Fcfa. Nos sources parlent d’environ 50 millions de Fcfa par compte, mais ne sont pas en mesure de donner un chiffre exact sur le montant global qui peut considérablement évoluer au cours des investigations.
Le cerveau est activement recherché
Pour rappel, 11 individus, dont 4 chefs d’agence, 2 de la Banque Islamique du Sénégal (Bis) et 2 de Uba ont été arrêtés par la Dsc, déférés devant le Procureur et inculpés pour «association de malfaiteurs, accès illégale dans un système informatique, fraude informatique, complicité et blanchiment de capitaux ». L e s suspects avaient pompé 1,7 milliard de Fcfa des comptes de diverses banques de la sous-région. Les chefs d’agence avaient fermé les yeux sur les magouilles.
Macky Sall exprime son soutien à la Nouvelle- Zélande
Le président Macky Sall a réagi hier, à l’attaque terroriste dans une mosquée à la Nouvelle- Zélande. Sur sa page facebook, le chef de l’Etat qui séjourne au Maroc condamne l’attaque qui a fait plus d'une cinquantaine de morts et des centaines de blessés. Il exprime son soutien à la Nouvelle-Zélande frappée par une terrible attaque et condamne avec «la plus grande fermeté ces attentats et associe mes prières et celles du peuple sénégalais aux victimes et à leurs familles».
Barrow limoge son vice-président Ousainou Darboe
Le président Adama Barrow a surpris son monde hier, en limogeant son vice-président, Ousainou Darboe ainsi que deux autres ministres. Le président Barrow n’est plus en odeur de sainteté avec le président de son parti UDP. Ousainou Darboe démis de son poste, c’est désormais Dr. Isatou Touray, ministre de la Santé qui assure cumulativement la fonction de de vice-Président de la Gambie. Elle va assurer ces deux fonctions jusqu'à nouvel ordre. Outre le vice-président, le chef de l’Etat de Gambie s’est séparé de son ministre du Commerce, de l'Intégration Régionale, de l'Industrie et de l'Emploi, Amadou Sanneh. Il est remplacé par Lamin Jobe diplômé en Administration des Affaires de l'Université de Poona, en Inde. M.Jobe a travaillé au ministère des Finances et du Commerce de 1981 à 1996. Le ministre de l'Agriculture, Lamine N. Dibba est aussi démis de son poste. C’est le ministre des Pêches et des Ressources en Eau,James Gomez qui assurera l’intérim du département de l’agriculture jusqu’à nouvel ordre.
L’AIBD certifié dans la lutte contre les émissions de CO2
L’aéroport international Dakar Blaise (AIBD) a reçu sa certification dans sa lutte contre les émissions de CO2. Ses efforts pour devenir une plateforme verte sont couronnés de succès. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, on renseigne que cette accréditation carbone confirme que les processus de gestion du carbone à l'aéroportDakarBlaise Diagne par Limak Aibd Summa (LAS) sont en phase avec l’industrie aéroportuaire mondial face au défi du changement climatique. La même source indique que LAS a un plan de gestion de l’empreinte carbone conformément aux dispositions réglementaires et recommandations de l’OACI sur le rejet des substances polluantes atmosphériques. Le projet de centrale photovoltaïque ou encore la mise en circulation de taxis hybrides à l’aéroport entrent dans ce cadre.
Une délégation de Rewmi chez le Colonel Abdourahim Kébé
Une forte délégation conduite par le coordonnateur régional de Rewmi, Dr Abdoulaye Ndoye a rendu visite hier, au Colonel Abdourahim Kébé pour lui exprimer son soutien suite à son arrestation pour incitation à une révolte. Colonel Kébé et ses hôtes ont échangé pendant longtemps. Avant que ce dernier apporte un démenti à sa supposée séparation avec Idrissa Seck. Pour le responsable de Rewmi à Saint-Louis, il s’agit d’une « Fake News » et qu’il est et reste dans le parti. Il promet d’être dans les futurs combats avec son leader, Idrissa Seck. A l’en croire, rien n’a changé dans ses relations avec Idrissa Seck. Le Colonel à la retraite précise que s’il y avait un quelconque problème, il aurait eu le courage de le dire tout haut. Il dit avoir toujours le courage de ses idées. Dr Abdoulaye Ndoye a salué les mises au point du Colonel Kébé. Selon Dr Ndoye, Abdourahim Kébé est plus que jamais déterminé à accompagner le président Idrissa Seck.
Abdoul Mbaye
Le président de l’Alliance pour la citoyennté et le travail (Act) condamne la tuerie des musulmans par des extrémistes chrétiens en Nouvelle Zélande. Dans un communiqué, Abdoul Mbaye souligne que les musulmans ont été les premières et les plus nombreuses victimes du terrorisme de l’extrémisme musulman. A l’en croire, ils ont subi la violence terroriste d’extrémistes chrétiens en Nouvelle Zélande. Et souvent, dit-il, les victimes sont des fidèles en prières dans des mosquées. L’ancien Premier ministre implore le Bon Dieu pour que la communauté retrouve la paix indissociable de l’Islam et de sa pratique dont le salut et les prières sont appels à la paix sur son prochain. Il prie aussi pour que disparaisse cette violence aveugle, expression de haine et de refus de l’autre.
Ben Makhtar Diop atterrit à la 2STV
Le groupe D-Média de Bougane Guèye Dany vient de perdre un élément de taille.Il s’agit du tonitruant journaliste, Ben Makhtar Diop qui animait pendant deux ans l’émission «Essentiel» qui était bien suivie. Sur le mur de sa page facebook, l’ancien patron de la radioEnergie Fm, présentateur vedette des radios Walfadjri, Sud Fm, a fait ses adieux aux téléspectateurs et auditeurs de Sentv et ZikFm. «Vous nous avez suivi et accompagné sur Sen Tv à travers le magazine L'essentiel. L'aventure s'arrête malheureusement. Ce fut un plaisir de travailler avec mon frère Bougane Guèye Dany, un battant. D'autres challenges nous attendent. Je vous donne rendez-vous en avril, il sera alors question desGrandesHeures», at-il mentionné.Ben MakhtarDiop est pressenti à la 2STV. Il va animer dans la première chaine privée d’importantes émissions.
Ross-Béthio réclame une caserne des sapeurs-pompiers
L’incendie déclaré avant-hier à Ross-Béthio continue de défrayer la chronique. Les dégâts sont énormes. Plus de 50 millions de francs Cfa ont été perdus lors de l’incendie qui a ravagé le marché de Ross-Béthio. Le maire de la Commune,AmadouBécayeDiop, joint au téléphone hier, a compati à la douleur qui frappe ces acteurs économiques. Il estime, à cet effet, qu’un comité d’appui a été mis en place en vue d’identifier et de soutenir les victimes. «Tout est parti de petites étincelles dans un des abris de fortune installés le long de la route. Aujourd’hui, il urge d’ériger une caserne des sapeurs-pompiers dans la commune pour une intervention diligente en cas d’incidents similaires», a-t-il souhaité.
Les États-Unis ont annoncé vendredi qu'ils priveraient de visa toute personne enquêtant, pour la Cour pénale internationale, sur d'éventuels crimes de guerre commis par des militaires américains en Afghanistan ou dans d'autres pays
Les États-Unis ont annoncé vendredi qu'ils priveraient de visa toute personne enquêtant, pour la Cour pénale internationale, sur d'éventuels crimes de guerre commis par des militaires américains en Afghanistan ou dans d'autres pays.
"J'annonce aujourd'hui une politique de restrictions de visas américains contre les personnes directement responsables pour toute enquête de la Cour pénale internationale (CPI) contre des militaires américains" en Afghanistan, a déclaré à la presse vendredi 15 mars le chef de la diplomatie américaine. Mike Pompeo a assuré que cette politique avait commencé à être appliquée, sans préciser le nombre de personnes concernées ni leur identité.
Début novembre 2017, la procureure de la CPI Fatou Bensouda avait annoncé qu'elle allait demander aux juges l'autorisation d'ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l'armée américaine.
Dans une attaque sans précédent contre cette juridiction internationale chargée de juger notamment les crimes de guerre et contre l'humanité, dont Washington n'est pas membre, la Maison Blanche avait menacé en septembre 2018 ses juges ou procureurs de sanctions s'ils s'en prenaient à des Américains ou à Israël.
Outre l'enquête sur l’Afghanistan, la CPI a en effet reçu des demandes de Palestiniens qui souhaitent que l’institution se penche sur les potentiels crimes d’Israël.
Le conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale, John Bolton, avait à l'époque déclaré que la CPI était une menace directe pour la sécurité nationale du pays et évoqué des restrictions de visas. Ce vendredi, Mike Pompeo a confirmé la mise en application de cette menace, en ajoutant que d’autres pourraient survenir.
"Nous sommes prêts à prendre des mesures supplémentaires, y compris des sanctions économiques, si la CPI ne change pas de direction", a ainsi déclaré Mike Pompeo.
"Une tentative brutale de pénaliser les enquêteurs"
Cette annonce a suscité une réaction ferme de l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch. C’est une "tentative brutale de pénaliser les enquêteurs" et "un message clair aux tortionnaires et meurtriers : leurs crimes peuvent rester impunis", a déclaré Andrea Prasow, la directrice adjointe du bureau de Washington de l'ONG. Elle a par ailleurs demandé aux parlementaires américains de revenir sur cette mesure et d’exprimer leur soutien à la CPI.
Les États-Unis n’ont jamais été membres de la CPI, considérée à l’époque de sa création comme une menace pour la souveraineté nationale par des parlementaires américains.
Quand George W. Bush est arrivé au pouvoir en 2001, son administration a fait passer une loi cherchant à immuniser les troupes américaines contre de potentielles poursuites de l’institution. D’autres grandes puissances comme la Russie ou la Chine ont refusé de la rejoindre, tandis que d’autres pays s’en sont retirés, comme le Burundi et les Philippines.