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16 août 2025
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NOUS AVONS NOTRE PART DE RESPONSABILITÉ, MAIS NOUS SOMMES CONTRAINTS PAR LES RÈGLES
Le maire de la commune de Dakar-plateau, qui abrite le marché de la gare routière de Petersen, encore été frappé par un violent incendie, hier, a affiché un «sentiment de désolation et de compassion» envers les commerçants sinistré
Le maire de la commune de Dakar-plateau, qui abrite le marché de la gare routière de Petersen, encore été frappé par un violent incendie, hier, a affiché un «sentiment de désolation et de compassion» envers les commerçants sinistrés dont les cantines ont été réduites en cendre. ce sentiment de désolation s’explique par le fait que la mairie a déjà engagé une procédure pour des travaux d’aménagement de l’espace de la gare routière. «Je suis très peiné et touché de voir ça. Nous avons notre part de responsabilité au niveau de la mairie. Mais on ne doit pas fuir nos responsabilités, car chaque action doit être rapide et efficace. Et voilà les conséquences des lenteurs. Mais c’est aussi parce que nous sommes contraints par les règles du code des marchés», a expliqué Alioune Ndoye.
Le maire renseigne en effet avoir lancé un projet de plus de 300 millions pour l’édification de cantines ignifugées dans le marché de la gare de Petersen. Mais du fait des obligations du code des marchés, la procédure tire en longueur. «Pour ces centaines, il a fallu que je fasse un appel d’offres. Mais jusqu’à présent, nous sommes dans ces procédures, alors qu’on est en situation d’urgence. J’ai dû barrer l’avenue Petersen pour permettre aux jeunes de s’installer à même la voie. Parce que ces jeunes, je les ai sorti du terrain qu’on est en train d’aménager», a-t-il confié.
«Nous étions en train d’aménager à l’intérieur du marché un espace avec pour objectif d’y installer des cantines. L’une des caractéristiques de ces cantines, c’est qu’elles sont ignifugées, c’est-à-dire non inflammable. Avant qu’on termine ces travaux, ceci arrive pour la deuxième fois en l’espace de 6 mois», s’est encore désolé le maire du plateau.
PAR CHARLES FAYE
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MACKY DEVRA COMPTER AVEC IDY
Le Seck Idrissa se veut sans ambiguïté - Il entend exister en tant que chef de l’opposition - Jouir des prérogatives constitutionnelles taillées sur mesure - Et ne pas être largué pour un défilé
Macky Sall devra compter avec Idrissa Seck. Doublement ! D’abord, pour la tonalité que Ndamal Kadjor va faire résonner, partout où besoin se fera sentir. Ensuite, pour les largesses que lui donne la Constitution sénégalaise, votée à l’Assemblée nationale en 2016, sous l’impulsion de son bourreau, le Macky, qui a voulu le renforcement des droits de l’opposition et de son chef !
Le prince de Thiès, arrivé second à la présidentielle remportée dès le premier tour par le descendant d’une famille guerrière, le lui rappelle. Ne disant pas autre chose, que : trêve de cachotterie politique avec les pépères d’anciens présidents pères Wade et Abdou Diouf, et retour au dialogue politique avec les acteurs reconnus, d’une part, de notoriété électorale et promus par les Sénégalais, comme les principaux interlocuteurs battant pavillon opposition, d’autre part.
Si ce n’est un appel au respect des principes, sur la forme et dans le fond, sans exception aucune et jeux de mots aux perceptions juridiques, c’est à ne rien comprendre à la vitesse physique que convoque l’ancien de la terminale C à Van Vo.
A la vitesse de sédimentation de l’action politique enclenchée par le Macky, le Seck apporte la réaction chimique, pondérée certes, mais sans morse.
Le Seck Idrissa se veut sans ambiguïté. Il entend exister en tant que chef de l’opposition. Jouir des prérogatives constitutionnelles taillées sur mesure. Et ne pas être largué pour un défilé. Surtout celui du 4 avril prochain. La reconnaissance en tant que telle du leader de l’opposition et donc d’alter ego du Président chef de parti. Bingo !
Cela vaut bien la revendication calculée d’une victoire arrachée, des félicitations aux leaders de l’opposition recalés et/ou battus à la présidentielle et bien sûr des remerciements aux 800 000 Sénégalais qui lui ont accordé leur préférence et les autres, qui ont choisi le Sonko, le Pur Issa Sall ou Madické Niang todj radjax.
C’est à croire que Ndamal Kadjor a fini par comprendre, comme le disait l’économiste français Georges Elgozy, que la politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire et que le nécessaire est bien entendu d’être élu. En 2024 ! Reste, si mes souvenirs sont bons, que le prince de Thiès avait soutenu, dans les années 2000, qu’il prendrait sa retraite politique à 63 ans. En 2022. En référence à …
Mara apportera certainement des éclairages. Il nous le doit ! A moins que ce furent des paroles en l’air !
Toujours est-il qu’il marque le territoire et ce n’est pas plus mal, même si le principal concerné se tape du bon temps à Abu Dhabi. Le repos du guerrier. Difficile d’en vouloir au Macky ! Il faut bien qu’il reprenne des forces, réfléchisse à son gouvernement de guerre pour sa succession définitive, et s’éloigne sûrement et surtout des saffaara ministériels. Tout le monde ne sera pas reconduit et ça tous les ministres le savent. Quel métier difficile que celui du président de la République ! Qui plus est face à un Idy déchaîné, un Karim Wade revanchard, un khalife de Rebeuss requinqué et des Sénégalais fervents de transferts, une économie globale en processus de démondialisation et la menace d’une hausse soutenue du pétrole ! Compliqué que tout ça ! Et oui ça promet et ce n’est pas pour déplaire !
Joumah Moubarack et bon week-end à tous
PS : Chronique diffusée sur RFM ce vendredi
«L'ANARCHIE NE PEUT PAS CONTINUER, C'EST DES MILLIONS DE PERTES»
Le sous-préfet de Dakar-Plateau n'est pas surpris de l'incendie du marché Petersen. Djiby Diallo défend même que l’anarchie et le désordre définissent le marché Petersen.
Face à cette situation, il estime que l’heure est venue pour l'Etat de prendre ses responsabilités. Car, dit-il, «l'anarchie ne peut continuer»
«On est en train de travailler matin, midi, soir pour dégager les voies publiques, mais c'est impossible ici. parce qu'on mélange tout : ambulants, gargotes, branchements clandestins, pneumatiques… Et quand ces genres de problème se posent, le souci c'est que les sapeurs-pompiers ne peuvent même pas accéder sur les lieux. Cela ne peut pas continuer», a déploré Djiby Diallo
«Il faut que l'état prenne ses responsabilités»
Aussi, l’autorité administrative du plateau de prévenir que des dispositions vont être prises. «Les mesures à prendre, on va le laisser à l'autorité supérieur. La seule chose que je peux à l'impératif dire, c’est qu’on ne peut pas continuer comme ça. Les gens continuent à occuper la voie publique et pour créer chaque fois, c’est des problèmes et ils refusent qu'on aménage. Le maire du plateau est en train de travailler sur cela, mais avec tous les problèmes du monde», a-t-il dit. «on est en train de négocier, parce que les gens refusent de céder le site. Je suis désolé de le dire, mais il faut que l'Etat prenne ses responsabilités. En attendant, le processus va continuer, on va se concerter pour voir ce qu'on va faire. ce qui existe à Petersen, c'est du désordre et de l'anarchie. Et ce n'est pas facile, il faut que l’autorité réagisse parce qu'il n'y a que des jeunes qui travaillent ici», souligne le sous-préfet.
«Petersen, c'est du désordre et de l'anarchie»
«Les interventions coûtent cher en termes de matériel et de logistique. L'anarchie ne peut pas continuer, c'est des millions de francs cFA de pertes qu’on constate. El il n'y a pas longtemps le marché avait déjà pris feu», a ajouté Djiby Diallo que les commerçants surnomme «Jack baeur» en raison de ses opérations de déguerpissements musclées. «Depuis 2015, souligne-t-il, mon combat c'est la lutte contre l'occupation anarchique des voies publiques. Mais ce qui s'est passé à Petersen ne m'étonne pas, même si je suis solidaire avec ceux qui ont perdu leurs biens. c'est dommage, c'est des millions qui sont perdus en fumée. Mais il faut dire qu'il y a une part de responsabilité. Donc, il faut que les gens revoient un peu la discipline sur l'occupation de l'espace au niveau de Dakar»
«Que les commerçants aillent dans les marchés, que les gares routières restent des gares…»
Selon le sous-préfet, «en arrivant sur place, les sapeurs-pompiers étaient incapables d'accéder aux lieux, car il y a une occupation de la voie publique. Chacun doit jouer sa partition pour que nul n'en ignore. Car, l'accès est très difficile, mais c'est juste l'effet de l'homme». «Il faut réglementer les marchés, mettre des bouches d'incendie. Et que les commerçants aillent dans les marchés. Et que les gares routières restent des gares routières. Petersen est une gare routière qui est enfermée dans un marché. Il n'y a pas que Petersen, il y a aussi ’Alizé’ et parc Lambaye», a relevé M. Diallo.
«LES LAUREATS DU GRAND PRIX DE 1992 A 2016»
Abdou Faye valorise les archives et les documents pour les générations futures Jeune, ambitieux, talentueux et conscient de son rôle
Abdou Faye, homonyme de l’ancien président socialiste, Abdou Diouf, a fait, depuis quelques années, de la plume un moyen d’expression.
Soucieux de la situation des archives et des documents de la biennale, le responsable de la réception et du traitement des dossiers d’artistes pour l’exposition internationale de la biennale des arts de Dakar, a rédigé, pour la première fois, un livre intitulé : «Les lauréats du grand prix de 1992 à 2016» (en français) et «prize winners» (en anglais).
L’ouvrage de 150 pages a été mis sur le marché le 5 mai 2018. Justifiant la rédaction de ce livre, Abdou Faye de dire : «J'ai fait 2 ans de recherches et des interviews pour pouvoir le réaliser. Lorsque je suis venu à la biennale au mois de mars 2015. Je n’avais pas trouvé de catalogues des biennales de 1992, 1996 et 1998 dans le centre de documentation. Et je me suis dit qu’on doit penser aux générations futures afin de leur laisser des outils pratiques. C’est juste une petite contribution analytique et critique qui servira tout le monde».
Dans son récit, il a relaté que «ce travail a été entrepris dans le but de doter de la biennale de Dakar d'une mémoire et d'un outil pratique pour tous les amateurs. En effet, il y a de cela un quart de siècle, en 1992, la biennale de Dakar entreprenait une mutation importante. C’est ainsi que la biennale des Lettres et des Arts, créée et mise en œuvre en 1990, cédait définitivement sa place à la biennale de l'Art Africain contemporain. Cette mutation a été bien accueillie aussi bien sur le continent qu'en dehors de l'Afrique. Notre travail a pour ambition d'aider tous ceux, étudiants et chercheurs, qui voudraient approfondir leurs connaissances de la mère des biennales africaines». «Nous sommes conscients que ce présent ouvrage n'est juste qu’une petite contribution à l'immense chantier qui devrait s'ouvrir dans les années à venir, pour analyser, commenter et mettre à jour les mécanismes qui ont permis à cette manifestation de perdurer», ajoute Abdou Faye qui n’a pas manqué de noter que «notre continent a besoin d'outils critiques et analytiques pour se projeter à affronter l'avenir. Espérons que cette modeste contribution trouvera sa place au milieu des différents travaux déjà existants».
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NOUS DÉPLORONS L’ATTITUDE DES POMPIERS ET DES AUTORITÉS
La lenteur de l’intervention des sapeurs, l’absence d’engagement politique ferme – Les sinistrés de l’incendie de Petersen accusent
Ce sont des commerçants très remontés contre les sapeurs pompiers et l’absence d’engagement politique ferme de la part des autorités qui se sont exprimés à www.seneplus.com suite à l’incendie qui a ravagé leurs cantines à Petersen ce vendredi.
Ils ont également réaffirmé leur détermination à se relever de cet incident comme ils l'ont toujours fait après chaque incendie intervenu dans le marché.
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L'ACTUALITÉ DE LA SEMAINE AVEC PAPE NDAO
EXCLUSIF SENEPLUS - AFRICAN TIME - La chronique hebdomadaire diffusée en wolof tous les week-end depuis New-York
Pape Ndao fait le tour des faits marquants de la semaine, au micro d'AfricanTime, partenaire de SenePlus à New-York.
PAR AMADOU ELIMANE KANE
BAIE TALIBÉE DE MAMADOU BAMBA NDIAYE
Ce recueil poétique est un évènement littéraire car il nous transporte dans des ciels de renaissance, de créativité qui transcendent les appartenances - NOTE DE LECTURE
Je dis souvent qu’il y a un poète qui sommeille en chacun de nous. Je sais qu’il est des êtres dont l’écriture poétique les habite mais qui ruminent durant de longues lunes, comme des contemplateurs prudents, avertis, guettant le moment propice, avant de nous délivrer leur parole silex.
C’est le cas de l’écrivain Mamadou Bamba Ndiaye qui nous offre avec ce premier recueil Baie talibée, une verve poétique époustouflante.
Sa poésie éclate tel un « volcan », telle une « langue de feu » chère à Aimé Césaire, remplie d’accumulations, de souffle et de tempo. Son patrimoine lexical et culturel est si riche que l’esthétisme poétique ressemble à un bouquet jaillissant : formes libres, rimées, rythmées en des variations poétiques subtiles et étonnantes.
Et la langue qui est souvent à la limite de la distorsion, composée d’un amalgame poétique fécond. Ou plutôt les langues, devrais-je dire, car fait rare, Mamadou Bamba Ndiaye écrit poétiquement en plusieurs langues, en français, en wolof et en anglais, avec des référents culturels signifiants et patrimoniaux.
Exercice ultime de l’art poétique qui se révèle impressionnant et envoûtant.
De même, il casse tous les codes imposés, et s’inscrit dans la rupture poétique pour provoquer la conscience tranquille, la pensée unique, dans des « élans » salvateurs et puissants, poussant ainsi à l’extrême la raison de nos engagements et de notre mémoire historique.
Mamadou Bamba Ndiaye montre qu’il est un artiste et qu’il embrasse la poésie comme une virtuosité impétueuse. Par sa maîtrise du langage avec une expression personnelle qui travaille les sons, la rythmique et des images sonnantes, il s’impose comme un poète nouveau.
Tout comme le patrimoine culturel africain qui traverse tout son verbe. Le poète « en herbe haute » s’amuse, provoque et poétise le long des lignes d’un horizon qui est cadence, qui est mouvement.
Assurément, Mamadou Bamba Ndiaye est un poète de la renaissance africaine, flamboyant, irisant profondément nos océans d’espérance. Composant et recomposant un récit poétique culturel illustre et inépuisable, il est entré avec majesté dans le cercle poétique des lettres africaines.
Le recueil poétique Baie talibée est un évènement littéraire car il nous transporte dans des ciels de renaissance, de créativité qui transcendent les appartenances, les genres, les styles et les murailles esthétiques du verbe poétique.
Amadou Elimane Kane est écrivain poète et fondateur de l’institut Culturel Panafricain de recherche
LE TROISIÈME MANDAT, UNE LUBIE
Elle continue à être agitée pour polluer à dessein les esprits aux fins de noircir la victoire de la majorité présidentielle malgré l'expression nette et univoque de la Constitution en son article 27 - COMMUNIQUÉ DE BBY
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), daté du 14 mars 2019, relatif à l’actualité sociopolitique nationale et internationale.
« Le Secrétariat Exécutif Permanent (SEP) de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) a procédé à l'examen, entre autres questions, de la situation nationale et internationale.
I- Concernant la situation nationale
La proclamation des résultats de l'élection présidentielle du 24 février par la juridiction compétente en la matière, le Conseil Constitutionnel, donne vainqueur au premier tour le Président Macky Sall, avec 58,26 %.
Ce taux qui équivaut à un score important 2 556 246 voix sur un suffrage exprimé de 4 383 877 d'électeurs, soit un écart de plus de 1 500 000 voix de son second, traduit une adhésion de la majorité des populations aux politiques publiques mises en œuvre par le Président Macky Sall, depuis 2012.
Le SEP s'en réjouit et lui exprime ses chaleureuses félicitations pour cette victoire éclatante aboutissement d'une campagne magnifique dans laquelle, il s'est donné corps et âme. De même, BBY félicite l'engagement remarquable de la coalition élargie à la grande majorité présidentielle qui a porté sa candidature avec enthousiasme.
Plus encore, le même jour, après la proclamation des résultats, le Président nouvellement réélu s'est adressé à la nation, pour prendre acte de la décision du Conseil constitutionnel, remercier ses électeurs, féliciter ses opposants et lancer un appel au dialogue à toutes les forces vives du pays.
Depuis, il se construit, par presse interposée, toute sorte de bruits et de supputations qui alourdissent l'atmosphère et la rendent irrespirable dans le seul but d'intoxiquer l'opinion.
1- L'Appel au dialogue du Président de la République loin d'être exclusivement destiné aux partis politiques, s'adresse à toutes les forces vives de la nation (acteurs économiques, sociaux, culturels, politiques, religieux et coutumiers) toutes participant à la construction du développement intégral de la nation sénégalaise. Cet appel se situe loin des préoccupations politiciennes qu'agitent certains opposants ou soi-disant experts. Pour autant que le pays appartient à tous ses enfants, et que le Président élu est celui de tous les sénégalais sans distinction aucune, le SEP ne peut que magnifier la posture républicaine du Président Macky Sall et inviter particulièrement tous les partis de l'opposition à faire preuve d'esprit de dépassement pour répondre sans préalables à l'Appel de la République.
2- Cas Karim Wade et Khalifa Sall
Rappelons à ce propos que les sus-nommés ont fait l'objet de longs procès publics et contradictoires à l'issue desquels, la justice, sur la base des faits constants et tangibles, et en vertu des dispositions de la loi, les a déclarés coupables, d'enrichissement illicite pour l'un et d'«escroquerie aux deniers publics», «faux et usage de faux dans des documents administratifs » et de « complicité en faux en écriture de commerce » pour l'autre avant de les condamner à des peines de prison ferme et à payer une amende.
L'amalgame et la confusion entretenus sur la possibilité d’un élargissement et d’une amnistie participent toujours de cette volonté de manipuler l'opinion. Il en est de même du soi-disant « exil » dont Karim serait victime de la part du pouvoir. Or, le candidat Madické Niang a clairement indiqué au cours de la campagne électorale que "Karim est libre de revenir au pays, rien ne l'en empêche". Au surplus, qui peut une seule seconde penser que Me Wade aurait ainsi pu laisser passer pareille occasion de violation des droits élémentaires de Karim Wade à circuler librement sans ameuter le monde et ses cours de justice, Cedeao, Onu, entre autres, sans mobiliser ses troupes contre le régime de Macky Sall ? Un non-sens évident ! Malgré tout, l'opposition s'est toujours complue dans la répétition irraisonnée de ce "fake new".
3- "Le 3ème mandat pour Macky", une lubie brandie avant et durant la campagne comme un épouvantail, un repoussoir pour sanctionner Macky Sall. Elle continue à être agitée pour polluer à dessein les esprits aux fins de noircir la victoire de BBY et d'armer l'opinion contre BBY pour les échéances à venir, malgré l'expression nette et univoque de la Constitution en son article 27 disposant que « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». De surcroit, le Président Macky Sall, lui-même, en conférence de presse, le 31 décembre 2018, a déclaré publiquement qu'il ne lui est pas possible de briguer un troisième mandat.
4- Dissolution de l'Assemblée nationale et élections locales :
Dans nos propres rangs, sans avoir achevé de faire le bilan de l'élection présidentielle et avant même que le Président ne soit installé, se font entendre des bruits de positionnement individuel et particulier sans aucun souci pour l'intérêt général. BBY invite les militants de la coalition à savoir raison garder, à taire les ambitions personnelles et à mettre en avant l'intérêt collectif. Pour quiconque comprend bien et adhère au slogan, mot d'ordre et orientation politique du Président Macky Sall "un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous", rien ne saurait être conçu et décidé en dehors de la coalition BBY dont les succès depuis 2012 ont été assurés grâce à l'unité et la solidarité militante.
5- Mauvaise foi de Idrissa Seck et ses affabulations
S'agissant de la triste et désastreuse sortie de Idrissa Seck proclamant ses propres résultats sur la base exclusive de son désir, il confirme encore tout le mépris qu'il voue à la République. Car, la volonté du peuple ne s’est exprimée ailleurs et autrement que dans les urnes dont les résultats dépouillés n’ont fait l’objet d’aucune contestation depuis les bureaux de vote jusqu’au Conseil constitutionnel, en passant par les commissions départementales et la commission nationale de recensement des votes.
Devant pareille situation, le SEP de BBY appelle les militants à rester soudés autour de l'essentiel, à renforcer plus que jamais le socle unitaire de la coalition, à se pénétrer de la devise "unis, nous demeurons forts et invincibles, divisés nous seront faibles et vulnérables !", et à continuer de cultiver sans relâche les valeurs d'unité, de discipline, de solidarité pour la poursuite au sein de BBY de l'œuvre de construction d'un pays émergent et inclusif.
II- s'agissant de la situation internationale
L'Algérie est secouée, ces dernières semaines par un mouvement populaire de contestation pacifique. Le SEP souhaite au peuple algérien souverain la résolution de ce contentieux au mieux dans la paix et la stabilité.
L'Ethiopie est frappée par un deuil avec le crash du Boeing 737 MAX 8 d'Ethiopian Airlines qui a entraîné la mort de 157 personnes de 35 nationalités. Le SEP s'incline devant la mémoire des disparus, et exprime toute sa solidarité aux familles des victimes.
Nouvelle-Zélande : le SEP/BBY s'incline devant la mémoire des victimes suites aux attentats atroces perpétrés dans une mosquée en Nouvelle-Zélande. »
L’ÉMERGENCE, C’EST AUSSI UN ÉTAT D’ESPRIT
Depuis quelques années, le marché africain est envahi par de grands groupes étrangers. Dans cet entretien, le spécialiste en management et enseignant à HEC, Nicoals Etoyi livre les stratégies à adopter par les Africains pour faire face à leur concurrence
Depuis quelques années, le marché africain est envahi par de grands groupes étrangers. Dans cet entretien, le spécialiste en management et enseignant à HEC, Nicoals Etoyi livre les stratégies à adopter par les Africains pour faire face à leur concurrence.
L’As : Quelles sont les stratégies à mettre en place par les chefs d’entreprises africains pour gagner la guerre commerciale ?
Nicoals Etoyi : D’abord il faut rappeler que le constat qui a été fait est que depuis une dizaine d’années, voire même plus, les entreprises créées ou les labels mis en place n’ont pas réussi à s’étendre au-delà des frontières de Dakar. Beaucoup subissent en fait l’occupation dite américaine, asiatique européenne. Et cela se voit sur les produits que nous consommons, à savoir l’habillement, la culture, le cinéma et l’alimentation. Pourtant, l’Afrique elle-même dispose de richesses culturelles et alimentaires qui peuvent être mises en avant afin de permettre aux entreprises d’être compétitives. Mais, il nous manque beaucoup de choses.
Qui est-ce qui nous manque exactement ?
Il nous manque la compréhension du jeu économique, c’est-à- dire les règles que nous ne maîtrisons pas. Par conséquent, il est bien de pouvoir attirer l’attention des chefs d’entreprises, des managers et même des gouvernants à mieux mettre en place des plans stratégiques, c’est-à- dire comment gagner la guerre commerciale et économique face à ses occupants.
Comment doivent-ils mener cette bataille ?
Ils doivent la mener avec une maîtrise des enjeux, tout en créant leur propre environnement. Les entreprises étrangères qui sont venues s’installer en Afrique ont compris sociologiquement le comportement des consommateurs africains, ce qui leur a permis de créer leur propre marché. Chez nous, si les entrepreneurs locaux entrent dans ce jeu ou cet environnement, ils vont perdre, parce qu’ils ne seront pas compétitifs faute de n’avoir pas créé ce marché. Il est donc important de revoir leurs plans stratégiques pour proposer leurs propres marchés afin de faire face à une réelle compétitivité.
Qu’est-ce qu’ils doivent faire de manière concrète ?
Ils doivent mettre en place des supports de management organisés, créer de vrais outils avec de meilleures pratiques de gestion, aller vers des plans marketing bien structurés pour maîtriser le comportement des consommateurs. Ils seront obligés aussi pour gagner la guerre commerciale de créer un marché afin d’être compétitif et pourquoi pas aller gagner des marchés européens, ce qui est bien possible.
Est-ce que les chefs d’entre- prises africaines ont les moyens de leur ambition ?
Ce ne sont pas les moyens financiers qui priment. Je prends l’exemple d’Auchan qui, avant de venir au Sénégal, a étudié le marché, regardé l’environnement, étudié la politique sociologique de chaque consommateur et ensuite a mis en place la stratégie. Celle-ci peut être une coopération, une entente ou une synergie d’action. C’est ainsi qu’ils ont pu créer un marché. Les gens qui sont contre Auchan devraient, par contre voir quelle stratégie mener pour faire face à cette occupation du marché.
En plus, Auchan peut aller où il veut, tout en respectant les règles. Je me demande est-ce que nous nous les respectons. Le problème est que nos chefs d’entreprises se plaignent du fait que ceci ou cela ne fonctionne pas à cause d’un manquement. On ne peut pas tout le temps se plaindre, il faut se lever et mener la bataille qui est intelligente, un combat de développement et de stratégie.
J’invite les chefs d’entreprises à changer de méthode en arrêtant de prendre Auchan comme ennemi afin de pouvoir le battre. Je suis convaincu qu’au Sénégal il y a de grandes entreprises qui peuvent aller conquérir le marché belge ou français et même faire face à Auchan. Il suffit juste de créer une synergie d’actions entre les entrepreneurs et les entreprises. J’ai dit dans un de mes livres que les chefs d’entreprises sont ensemble en Afrique, mais ils ne sont pas du même côté. Il faut qu’ils soient unis pour faire face à cette forte occupation.
L’Etat n’a-t-il pas laissé faire ?
Le monde se développe. Je pense que le président de la République, Macky Sall a son Plan Sénégal Emergent, mais l’émergence ce n’est pas seulement créer des immeubles des routes, c’est aussi un état d’esprit. Par contre, nos gouvernants ne sont pas la cause de ce qui se passe actuellement, ils sont restés dans le strict respect des lois. Je pense que nos entreprises doivent réfléchir tout en respectant ces lois et en créant des stratégies.
MACKY 2012 CONCOCTE UN SCENARIO A LA POUTINE
Il s’agit de l’option 2029. Une option à la “Poutine’’, qui permettra à Macky Sall de se présenter en 2029 pour briguer deux autres mandats, sans violer la Constitution.
Les leaders de la coalition Macky 2012 ont tenu, ce vendredi, au siège de Benno Bokk Yaakaar de Liberté 2, une conférence de presse pour se prononcer sur les perspectives d’après-Présidentielle
Les leaders de la coalition Macky 2012 veulent clore le débat sur le troisième mandat. Aux yeux des camarades de Moustapha Fall “Che’’, le troisième mandat est un faux débat auquel la coalition n’a jamais pensé. Cependant, elle envisage une autre stratégie pour maintenir le président Sall au pouvoir au-delà de 2024. Il s’agit de l’option 2029. Une option à la “Poutine’’, qui permettra à Macky Sall de se présenter en 2029 pour briguer deux autres mandats, sans violer la Constitution.
En effet, pour Moustapha Fall “Che’’, Coordonnateur de la coalition Macky 2012, “ l’avenir politique du président n’est pas scellé’’. “Macky Sall ne quittera jamais la coalition. Il sera toujours le président de l’Apr. Il va terminer son mandat en 2024. Entre 2024 et 2029, il y aura un autre président et on souhaiterait qu’il soit dans nos rangs. Au cas contraire, en 2029, Macky peut se présenter, car la loi le lui permet. Il pourra ainsi briguer deux mandats successifs, avant de prendre sa retraite, et il n’aura pas 75 ans’’, souligne Moustapha Fall Che. Quant au débat sur le 3e mandat, la coalition semble catégorique : il n’est pas envisageable. “On ne peut pas parler de troisième mandat.
Pour nous, il est exclu que Macky essaye d’avoir un troisième mandat. On est ferme là-dessus, parce que l’exemple d’Abdoulaye Wade est encore là. On ne peut pas l’oublier, car 2012 c’est hier ; 12 jeunes sont morts pour refuser le troisième mandat à Wade et le bénéficiaire de cette situation, c’est Macky Sall. C’est une leçon pour tout le monde, y compris Macky Sall. Il n’est pas donc question de parler de 3e mandat. Il ne le fera pas, on ne l’encourage pas et ne le conseille pas pour ça’’, a insisté le coordonnateur. Moustapha Fall “Che’’ précise qu’ils ont “des compétences masculines et féminines dans la coalition Macky 2012 pour porter (leur) candidature en 2024’’. Une position partagée par Mohamed Moustapha Diagne, membre fondateur de Macky 2012. En effet, pour ce dernier, quand le président Macky Sall s’était présenté en 2012, certains candidats ont renoncé à leur candidature pour le soutenir et l’accompagner pour deux mandats. “Ces leaders de Macky 2012 avaient déjà leur ambition de diriger le pays. Ce qui veut dire qu’en 2024, Macky 2012 aura son candidat’’, précise-t-il.
Dans ce dessein, il est prévu la refondation de ladite structure pour revaloriser son potentiel afin de s’adapter aux conditions de conquête des futurs enjeux électoraux.