LES FEMMES DE BENNO BOK YAAKAAR SE REJOUISSENT DE LA VICTOIRE DE MACKY
Les femmes de Benno Bok Yaakaar se réjouissent de la victoire du président Macky Sall. Une victoire largement méritée par le candidat sortant, eu égard, selon la présidente Ndèye Marième Badiane et Cie «à son bilan fort élogieux
Les femmes de Benno Bok Yaakaar se réjouissent de la victoire du président Macky Sall. Une victoire largement méritée par le candidat sortant, eu égard, selon la présidente Ndèye Marième Badiane et Cie «à son bilan fort élogieux et des perspectives définies et ouvertes par le plan Sénégal émergent».
Elles l’encouragent ainsi dans sa dynamique de faire du Sénégal, un pays de référence dans tous les secteurs. Saluant de la forte mobilisation des femmes et leur vote massif pour porter leur candidat Macky Sall à la tête de l’Etat pour une seconde fois, Ndèye Marième Badiane note dans un communiqué que leur concept «Agir sur le terrain pour le 1er tour» a été déterminant pour la victoire.
Elles décernent un satisfecit, une mention spéciale à madame la 1ére dame Mariéme Faye Sall pour avoir été, inlassablement, à leurs côtés et d’avoir joué un rôle considérable pour cette brillante victoire. Les femmes de la coalition Bby se réjouissent également de l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall puis s’indignent de la sortie du candidat malheureux de la coalition Idy2019. D’après elles, cet «adepte des faux, faux diplômes, faux PV, faux résultats doit savoir raison garder et accepter humblement le choix du peuple souverain».
MEURTRE DE L’ETUDIANT FALLOU SENE : LE DOSSIER TOUJOURS AU POINT MORT
«Ce dossier n’a pas évolué. Depuis que le parquet de Saint-Louis a engagé l’enquête préliminaire, le dossier a été transmis au parquet de Dakar et depuis lors, rien n’a bougé», a déploré le nouveau président d’Amnesty International Sénégal
Ceux qui pensaient que le dossier sur l’affaire Fallou Sène, tué lors des affrontements à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis entre gendarmes et étudiants, avance à grands pas, peuvent déchanter. Pour cause, Me Amadou Diallo, avocat au Barreau de Dakar qui rencontrait ce dimanche, la Coordination des étudiants de Saint-Louis, a soutenu que le dossier, depuis qu’il est transmis au parquet de Dakar, n’a pas évolué.
«Ce dossier n’a pas évolué. Depuis que le parquet de Saint-Louis a engagé l’enquête préliminaire, le dossier a été transmis au parquet de Dakar et depuis lors, rien n’a bougé», a déploré le nouveau président d’Amnesty International Sénégal.
La robe noire qui a été désignée par cette organisation pour suivre le dossier, a apporté des recommandations à l’endroit des autorités judiciaires, pour que le dossier suive son cours normal. «Le blocage se trouve au niveau du parquet de Dakar. Il faut aujourd’hui mener une campagne de sensibilisation pour que les autorités puissent lever le coude sur cette affaire et que l’enquête suit son cours», a-t-il proposé.
LES VÉRITÉS DE GERMAINE ACOGNY SUR LES DANSES AFRICAINES
Les danses africaines ne peuvent être considérées comme innées et peuvent être parfois "complexes" et "extrêmement difficiles", soutient la chorégraphe sénégalaise d’origine béninoise Germaine Acogny, jugeant la danse sénégalaise "extraordinaire
Dakar, 17 mars (APS) - Les danses africaines ne peuvent être considérées comme innées et peuvent être parfois "complexes" et "extrêmement difficiles", soutient la chorégraphe sénégalaise d’origine béninoise Germaine Acogny, jugeant la danse sénégalaise par exemple "extraordinaire" si elle n’est pas vulgaire.
"Ce que je peux dire, c’est qu’on ne naît pas avec la danse. On apprend à danser (...) en regardant ce que les aînés font", d’autant qu’en Afrique, "chaque circonstance a une danse", a-t-elle déclaré dans un entretien paru dans l’édition du week-end du quotidien privé sénégalais L’As.
"Il y a des danses extrêmement difficiles. Vous pensez que quand on naît, on peut danser le sabar", interroge Germaine Acogny, danseuse, chorégraphe et comédienne, à l’origine de "l’Ecole des sables", le centre de formation qu’elle dirige à Toubab Dialaw, dans le département de Rufisque (Dakar).
Germaine Acogny, native du Bénin, est considérée comme la figure historique de la danse en Afrique depuis la fondation de son premier studio de danse africaine en 1968, à Dakar.
Elle dirige entre 1977 et 1982 Mudra Afrique, une école fondée à Dakar par Maurice Béjart, avec le soutien du premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor.
"Je suis née au Bénin, j’ai grandi au Sénégal, j’ai dû apprendre le sabar, j’ai dû apprendre les danses du Mali et même les danses du Bénin, j’ai dû les apprendre. J’ai dû apprendre les danses diola", une ethnie de la zone sud du Sénégal, a dit la chorégraphe, classée parmi les "50 personnalités africaines les plus influentes dans le monde" par le magazine Jeune Afrique, en 2014.
"Nos danses sont très complexes et ce sont des danses compliquées aussi et qui nous servent de base pour la création contemporaine", a indiqué Germaine Acogny, considérée comme celle qui a contribué à hisser la danse au rang d’art noble, en la faisant sortir de son "ghetto folklorique".
Priée de dire son avis sur la danse sénégalaise, le sabar en l’occurrence, considéré comme le genre sénégalais le plus populaire, elle juge ce style "extraordinaire, à condition que l’on ne la danse pas vulgairement".
"J’aime beaucoup le +ndawrabine+, le +sabar+. Seulement, je n’aime pas du tout ce qui est vulgaire, notamment quand on montre trop les cuisses", insiste la chorégraphe de renom.
Sur les "nouvelles danses", elle parle de "belles compositions. On danse dans les boites de nuit, c’est pour se distraire. Je n’ai rien à dire quand on s’amuse et que ce n’est pas vulgaire et que ça ne choque pas les gens".
QUATRE SÉANCES D’ENTRAÎNEMENT À LAT DIOR AVANT MADAGASCAR
Pour la séance d’entraînement programmée la veille de match contre Madagascar, les Lions seront sur les installations de l’académie Diambars, avant une conférence de presse prévue le même jour
Dakar, 17 mars (APS) - L’équipe nationale de football du Sénégal va effectuer quatre séances d’entraînement sur la pelouse du stade Lat Dior de Thiès de lundi à jeudi, avant de rencontrer Madagascar dans la même enceinte, samedi, en match comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019, annonce la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Les deux premières séances seront ouvertes au public contrairement à celles programmées mercredi et jeudi, précise la FSF dans un communiqué, signalant que toutes les séances vont démarrer à partir de 19h.
De cette manière, le sélectionneur des lions Aliou Cissé et ses joueurs comptent se familiariser avec la pelouse du stade de Thiès sur laquelle ils n’ont jusque-là jamais évolué.
Le stade Lat Dior accueille en effet pour la première fois un match de la sélection A de football.
Pour la séance d’entraînement programmée la veille de match contre Madagascar, les Lions seront sur les installations de l’académie Diambars, avant une conférence de presse prévue le même jour.
Les deux premières séances d’entraînement programmées au stade Lat Dior seront aussi suivies de conférence de presse, selon le communiqué.
Le Sénégal, avec un total de 13 points au compteur, ainsi que Madagascar (10 points), sont tous les deux déjà qualifiés pour la phase finale de la CAN 2019 prévue en Egypte.
L'ILLUSTRATRICE FRANÇAISE QUI NE REPRÉSENTE QUE DES NOIRS
Nicholle Kobi dessine les noirs dans leur vie de tous les jours, loin des clichés qui leur sont associés
“Pourquoi tu ne représentes que des Noirs ?” Nichole Kobi, illustratrice française, a quitté la France pour les États-Unis et elle y a beaucoup de succès.
PAR MUSTAPHA SAHA
BERNARD DADIÉ, LE DÉCOLONISATEUR DE LA LANGUE FRANÇAISE
Le continent n’a pas produit des milliers de Bernard Dadié - Avec ce virtuose de tous les genres littéraires, la langue française se libère de ses démons colonialistes parce qu’elle s’africanise, se revitalise d’une esthétique magique
Jeune Afrique |
Mustapha Saha |
Publication 17/03/2019
L’écrivain et ancien ministre ivoirien Bernard Dadié s'en est allé le 9 mars dernier, laissant derrière lui une langue française libérée de ses démons colonialistes parce qu’elle s’africanise.
Bernard Dadié aura vécu 103 ans sans que sa prodigieuse intelligence ne prenne une ride. Avec ce virtuose de tous les genres littéraires, la langue française se libère de ses démons colonialistes parce qu’elle s’africanise, se revitalise d’une esthétique magique, parce qu’elle s’oralise, se régénère d’une poétique thaumaturgique parce qu’elle se « négritise », se « décolonialise », parce qu’elle s’éclaire des sagesses de la mère des civilisations.
Je fis la connaissance de Bernard Dadié, dans les années 1970, par l’intermédiaire d’Aimé Césaire. Il occupait, à l’époque, d’importantes fonctions dans le gouvernement ivoirien, avant d’être ministre de la Culture. Ses conseils me furent d’emblée d’une précieuse utilité. Il était, dès lors, à mes yeux, la personnification du conteur affable et bienveillant, le griot transmetteur de connaissances intemporelles. Jeune sociologue, j’étais sollicité par la multinationale Société commerciale de l’Ouest africain pour élaborer une nouvelle méthode d’alphabétisation. Les anciennes entreprises françaises en Afrique utilisaient encore des manuels de la période coloniale, illustrés de caricatures infantilisantes. La dernière fois que je revis Bernard Dadié, je lui remis mon Manifeste des littératures francophones.
Il le lut devant moi et me dit : « Tu as raison. La langue française n’est pas la propriété privée des Français. Elle s’enrichit et s’embellit de toutes les plumes amoureuses. » Un regard d’ensemble sur son œuvre foisonnante l’inscrit naturellement dans la grande tradition orale, le joyeux mélange des registres, l’alternance des contes, des mythes, des légendes, des maximes, des charades. Un genre sans genre, un n’zassa, mot baoulé signifiant un patchwork de pagnes.
Indépendantiste engagé et poète confirmé
Bernard Dadié se défendait d’être un romancier, un bricoleur de fictions. Il se voulait penseur et poète, chroniqueur lucide de son temps. Ses personnages étaient réels, faits de chair et de sentiments, des relateurs des mœurs et des coutumes, des scrutateurs des différences et des convergences entre cultures, des détecteurs des valeurs élémentaires d’une humanité solidaire.
Indépendantiste engagé et poète confirmé dès la prime enfance, Bernard Dadié ne découvrit Paris qu’en 1956, à 43 ans. Il participa, dans l’emblématique amphithéâtre Descartes de la Sorbonne, au Congrès des écrivains et artistes noirs, organisé par Alioune Diop, fondateur de Présence africaine, aux côtés de nombreux auteurs devenus mythiques, Aimé Césaire, Amadou Hampâté Bâ, Léopold Sédar Senghor, Frantz Fanon, René Depestre, Edouard Glissant, Richard Wright, James Baldwin… Picasso signa l’affiche.
« Aujourd’hui, ces hommes noirs nous regardent. Des torches noires, à leur tour, éclairent le monde, et nos têtes blanches ne sont plus que de petits lampions balancés par le vent », écrira Jean-Paul Sartre dans Orphée noir, sa préface à l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de la langue française de Senghor.
Renverser les rôles
Dans Un Nègre à Paris, Bernard Dadié, à travers son personnage, l’observateur africain Tanhoé Bertin, renverse les rôles, se fait ethnologue de la capitale du colonisateur, recense, d’un œil curieux et malicieux, les réussites et les discordances, les paradoxes et les dissonances, démystifie la supériorité blanche dans sa vitrine mégalopolitique. Le récit se constitue d’une longue et seule missive adressée à un ami anonyme resté au pays.
Paris métaphorise toute la civilisation occidentale. La fascination fantasmatique se confronte aux réalités. La satire, ponctuée de réflexions graves, s’éclabousse d’éclats de rire. Le narrateur constate, dans cette société de consommation, le conditionnement de l’être par ses besoins préfabriqués. « Ne veut-on pas faire de l’humain un robot, un perroquet, un mannequin ? Ne veut-on pas lui enlever ce qui donne un sens à sa vie, le droit de penser librement ? ».
La pensée unique impose les mêmes appétences, les mêmes homogénéités stérilisantes. Les Parisiens ne vivent pas. Ils se conforment aux règles préétablies. Les Africains, au lieu de se moderniser sans corrompre leurs racines ancestrales, s’occidentalisent et se griment dans des postures théâtrales. Le continent n’a pas produit des milliers de Bernard Dadié. C’est-à-dire des auteurs qui prennent le risque de se demander, avec un pessimisme lucide teinté d’espoir comment « rester soi-même dans un monde aux cadres brisés, aux valeurs avilies, dans un monde où l’on vous demande de fermer les yeux, la bouche et les oreilles, et de vous laisser conduire comme un mouton à l’abattoir ».
Les dérives déshumanisantes de la société occidentale signalaient alors les périls menaçant le devenir planétaire après la Seconde Guerre mondiale. Bernard Dadié, guetteur avisé de l’imprévisible prédisait déjà : « Nous ne savons même pas vers quelle rive nous pourrons aborder, le gouvernail n’étant pas en nos mains ». En cette année charnière de 1956, pendant qu’il notait minutieusement ses observations sur la vie parisienne, la puissance coloniale, malgré sa défaite au Vietnam et son embourbement en Algérie, s’accrochait encore, désespérément, à son immense empire. L’Union française, censée abolir l’indigénat, était vite balayée par les vents de l’histoire. Les indépendances africaines s’octroyaient avec des accommodements arbitraires qui hypothéquaient lourdement leurs lendemains. Le poète savait qu’il n’y aurait de véritables libérations qu’à travers les solutions inédites inventées par les Africains eux-mêmes.
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UNE BELLE PREMIÈRE
EXCLUSIF SENEPLUS - La froideur de l'invité Abdoul Mbaye, le contenu des débats, le cadre de l'émission - La journaliste Lika Faye a apprécié son baptême du feu dans Sans Détour
Youssouf Ba, Madeleine Diallo et Rokhaya Bassène |
Publication 17/03/2019
"C'est une très belle expérience". Les propos de Lika Sidibé au sortir de l'enregistrement de Sans Détour, ne trahissent pas son visage presque éblouissant. Pour une première participation à la grande émission de SenePlus, la journaliste de Sud FM est restée sous le charme. Elle revient au micro de notre reporter, sur la tournure qu'a pris les débts sur le plateau, la prestation de l'invité Abdoul Mbaye, ainsi que les sujets qu'elle n'a pu aborder, faute de temps.