Le Conseil National des Sages Républicains (Cns) a fait face à la presse samedi dernier, pour se prononcer sur la victoire du Président Macky Sall. Une occasion pour le Président du Conseil, Maham Diallo, d’encourager le Président Macky Sall suite à sa «brillante» réélection. Il a évoqué également l’actualité politique dominée par la question du 3ème du Président Macky Sall. Selon lui, c’est un faux débat.
Suite à la victoire du Président Macky Sall, les sages de l’APR ont organisé un point de presse samedi dernier, pour l’encourager et le féliciter. «Le mardi 5 mars 2019, le Conseil Constitutionnel annonçait la victoire éclatante du Président Macky Sall à l’élection présidentielle, dès le premier tour, avec un score de 58,26% », a, souligné le Président du Conseil National des Sages Républicains, Maham Diallo. Selon lui, l’actualité est dominée par de faux problèmes, notamment la question du 3ème mandat. «C’est un faux problème parce que nous sommes dans une démocratie et le mandat du président est réglementé dans la Constitution, adoptée par référendum. Le président Macky Sall a fait son premier mandat de 7 ans. Il vient de démarrer son 2ème mandat qui se terminera en 2024.
Notre candidat et notre président sont un républicain, et il est conscient que la Constitution dit qu’aucun Sénégalais ne peut avoir plus de deux mandats successifs. Lors de la visite du Président turc, le président Macky Sall avait lui-même déclaré qu’il assumerait son 2ème mandat », a fait savoir, le numéro 1 des sages de l’APR, non sans préciser qu’au sein de l’APR, il y aura bel et bien un candidat en 2024. « Nous aurons un candidat. Et on le soutiendra et l’accompagnera comme on l’a fait avec Macky Sall. Et nous prions pour qu’il soit élu par les Sénégalais», dit-il. S’agissant de l’appel au dialogue, du Président Macky Sall, M. Diallo concède ceci : «Nous avons invité toutes les parties au dialogue.
Maintenant chacun est libre de venir, y prendre part. Nous n’allons supplier personne de venir participer à ce dialogue ». Interpellé sur l’idée d’un gouvernement parallèle, agitée par des partisans de Idrissa Seck, Maham Diallo estime que nul ne peut déstabiliser la paix sociale du Sénégal, avec l’idée de mettre en place un gouvernement parallèle. « Le Sénégal va demeurer un pays de paix. Car ce pays est béni. Avant la campagne certains disaient que le pays va être à feu et à sang. Mais, le peuple sénégalais a prouvé qu’il est majeur. Il a voté dans la sérénité et dans la tranquillité. Maintenant ceux qui s’agitent sont libres de faire, ce qu’ils veulent. Mais, ils n’arriveront pas à déstabiliser ce pays », prévient-il.
Le président d’Amnesty Sénégal et non moins avocat de Fallou Sène a fait, hier, le point de la situation depuis la mort de l’étudiant. Face aux étudiants de Saint-Louis, venus à Dakar pour s’enquérir du niveau d’avancement du dossier, Me amadou Diallo a indiqué que cela n’avance guère, malgré la diligence annoncée dans le traitement de cette affaire.
Bientôt un an depuis la mort de Fallou Sène. L’affaire Fallou Sène du nom de cet étudiant en deuxième année de lettres modernes, à l’Université Gaston Berger de St-Louis traine toujours entre les mains de la Justice. L’étudiant a été tué par balle le 15 mai 2018 à l’Université Gaston Berger de Saint Louis. A l’origine un mouvement d’humeur spectaculaire pour dénoncer le retard dans le versement des bourses. Mais selon l’avocat en charge du dossier, c’est le statu quo depuis la mort tragique de ce jeune originaire de Pattar dans le département de Bambey. « Le dossier n'a pas évolué du tout », se désole Me Amadou Diallo qui est également le Président d’Amnesty Sénégal. A l’en croire, rien n’a bougé depuis que le parquet de Saint-Louis a bouclé l’enquête préliminaire et transmis ses résultats au parquet de Dakar. « C'est prématuré de dire que l'auteur du crime a été identifié.
Et il faut respecter la présomption d'innocence. Mais, quand le procureur dit que l'enquête a été bouclée il est évident que toutes les personnes impliquées ou citées ont été entendues », laisse-t-il entrevoir. Poursuivant, il informe que le département d'Etat américain a évoqué l'affaire Fallou Sène. Mieux, ajoute-t-il, le dernier rapport rendu par le Comité des Nations unies contre la torture constate que le Sénégal cultive l'impunité des agents des forces publiques lorsqu'ils sont cités dans des cas de violences qui entraînent des victimes. « Si le département américain a fait état de cette affaire dans son dernier rapport c'est parce que des personnes se sont mobilisées pour les sensibiliser sur la question. Il faut des sensibilisations pour que l'autorité lève son coude et que le dossier suit son cours », a exhorté Me Diallo. C’est pourquoi, pour débloquer le dossier au niveau du parquet de Dakar, les avocats et la coordination des étudiants de Saint-Louis se sont retrouvés pour trouver ensemble des solutions. En plus des étudiants, d’autres rencontres sont en vue entre Amnesty et des entités qui suivent le dossier. Ainsi, il est prévu dans la semaine une conférence de presse avec tous les avocats constitués dans cette procédure, annonce le Président d’Amnesty Sénégal.
L’UGB MENACE D’ENGAGER À NOUVEAU
Prenant la parole, les étudiants ont exprimé leur désarroi. Ils s’étonnent que le dossier soit rangé dans les tiroirs de l'oubli, dix mois après la mort de leur camarade. Le Président de la coordination des étudiants de Saint-Louis, Saer Ba a ainsi traité les autorités d’ « irresponsables». Selon lui, il faut que les autorités sénégalaises respectent leurs engagements internationaux et soient plus diligentes à sanctionner ceux qui violent la loi. «Nous ne pouvons pas comprendre 10 mois après la mort de notre camarade, jour pour jour, que la machine judiciaire ne puisse pas être déclenchée. La coordination des étudiants de Saint-Louis est plus que jamais déterminée et engagée à combattre cette injustice», peste-t-il. Les étudiants de l’UGB ont également demandé aux autorités de réagir dans les meilleurs délais sans quoi, ils vont engager un nouveau combat. « D'ici quelques jours, nous allons poser des actes allant dans le sens de réclamer justice pour nos étudiants martyrs. Après 45 minutes d'échanges avec l’avocat en charge du dossier, nous avons constaté que rien n’avance dans cette affaire. Nous le déplorons et nous le fustigeons. L'étudiant a des droits et ses droits doivent être respectés. L'étudiant doit aussi être protégé», a-t-il conclu.
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LES JEUNES, LA CLÉ DU JEU POLITIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le chercheur Youssouph Mbargane Guissé fait un état des lieux d'une jeunesse sénégalaise maintenue en marge des dynamiques sociales depuis les indépendances et appelle les gouvernants à un changement de paradigme
Alioune G Sall et Mamadou Sène |
Publication 18/03/2019
La forte poussée électorale des jeunes traduite à la dernière présidentielle par l'adhésion à Ousmane Sonko remonte à 1968, selon Youssouph Mbargane Guissé. L'anien chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), révèle que la jeunesse notamment au Sénégal, a toujours démontré qu'elle constitue une force vive, sans pour autant compter dans la prise de décision des pouvoirs publics. ‘’La première considération sur cet engagement de la jeunesse à la présidentielle, montre qu’il faut renverser notre manière de voir. Parce qu’en plus d’être marginaliser, son rôle n’a pas été prise en compte dans les dynamiques sociales et politiques", regrette-t-il, invitant les autorités à changer d'orientation.
Voir l'entretien complet en vidéo.
LES MEMBRES CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE CONNUS
Vingt membres pour conduire les destinés du Conseil National du Numérique
Le Sénégal dispose desormais d'un conseil national du numerique. La structure est composée de vingt membres avec une forte représentation du secteur privé et de la société civile. Voici la liste
ALCALY DIOUF MEDAILLE D’OR EN EQUITATION
Les derniers Jeux Olympiques Spéciaux «Abou Dhabi 2019» ont permis aux Lions de remporter 9 médailles dont deux en or, quatre en argent et trois en bronze.
Les Jeux Olympiques Spéciaux d’été «Abou Dhabi 2019» sentent bon pour le Sénégal. Hier, nos Lions ont décroché leur première médaille d’Or. Et c’est en Equitation (saut d’obstacles) avec Mouhamadou Alcaly Diouf, 24 ans, nouveau champion olympique et pensionnaire du Ced.
C’est donc un début prometteur pour le Sénégal qui en est à sa troisième participation et qui veut faire mieux que les précédentes. Les derniers Jeux Olympiques Spéciaux ayant permis aux Lions de remporter 9 médailles dont deux en or, quatre en argent et trois en bronze.
Dans un entretien avec Seneweb, Assane Thiam, le directeur technique du Spécial Olympics du Sénégal, parlant des objectifs, déclarait : «Nous sommes optimistes. Nous avons des athlètes qui peuvent décrocher des médailles d’Or, d’argent et de bronze. Mais l’essentiel, le plus important, c’est de participer, mais dans toutes les disciplines engagées, on peut avoir des médailles.» Avec l’exploit de Alcaly Diouf, l’espoir est donc permis. A noter que le président de la République était à la cérémonie d’ouverture de ces Jeux (14 au 21 mars).
Ces Jeux qui visent à impliquer les personnes ayant une déficience intellectuelle par le sport, mettront aux prises 170 pays. Le Sénégal est représenté par 27 athlètes pour cinq disciplines : l’athlétisme, l’équitation, le football à sept, la natation et le tennis de table.
NOS ENTREPRISES SONT ÉLIMINÉES DÈS LE DÉPART
Selon Mbagnick Diop, du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDES), le secteur privé national se trouve désavantagé avec l’avènement de la ZLECAF
Sans surprise, Mbagnick Diop a été reconduit à la tête du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDES) à l’issue de l’assemblée générale, tenue ce samedi. A cette occasion, il est revenu sur l’avenir du secteur privé sénégalais avec l’avènement de la ZLECAF. l’en croire, avec cette union douanière, les entreprises sénégalaises sont éliminées d’office parce qu’elles ne sont pas compétitives.
Bien se préparer pour relever le défi de l’intégration continentale. C’est l’invite que le président du Medes a adressée aux membres de ladite organisation patronale lors de l’assemblée générale, tenue ce samedi. Ainsi, devant le président de UNACOIS-Jappo Idrissa Thiam, le directeur du budget, Moustapha Ba ou encore le président de la chambre de commerce, Daouda Thiam, il a été sans concession à l’endroit des chefs d’entreprises. «A priori, c’est une opportunité pour le secteur privé, car tous les projets, initiatives et programmes qui vont dans le sens de la promotion des entreprises sont bons pour le secteur privé, mais ce qui est essentiel c’est la compétitivité de nos entreprises», soutient le président Mbagnick Diop.
De l’avis de l’entrepreneur, si les entreprises sénégalaises ne sont pas compétitives elles sont éliminées dès le départ. Pour lui, le secteur privé sénégalais n’a pas la culture de travailler en bonne intelligence. Il a déploré les chevauchées individuelles de certaines entreprises nationales. A ce propos, il a constaté pour le déplorer que chaque entreprise préfère aller seule. «Mais, il y a des moments où on est obligé de travailler ensemble pour être fort et pouvoir propulser notre économie et notre croissance en avant », préconise M. Diop, tout en soulignant que le Sénégal ne peut plus se fermer sur lui même avec la globalisation. Il rappelle, en outre, que les enjeux, les défis et les orientations stratégiques du développement économique du Sénégal sont articulés et déclinés dans le PSE.
Selon lui, c’est ce qui a favorisé durablement la création d’un environnement des affaires, propice à l’épanouissement de l’initiative privée qui, en définitif, est devenue le moteur de la croissance. Il préconise, toutefois, d’accroitre sensiblement les possibilités d’accès ainsi que le niveau de financement des PME. Et pour ce faire, il recommande de réviser le dispositif d’accompagnement du secteur privé pour davantage l’adapter aux besoins actuels de l’entreprise nationale. Par ailleurs, le président du MEDS a plaidé aussi pour la poursuite de l’allégement des charges fiscales sur les entreprises non éligibles aux régimes dérogatoires.
SERIGNE MBAYE SY FAIT SON DÉPOUILLEMENT
«C’est ici que j’avais prédit un second mandat à Macky Sall» – «Des Djinns ont joué un rôle déterminant dans le vote»
Macky a été réélu et le Khalife général des Tidjanes rappelle qu’il l’avait pourtant prédit. Mais Serigne Mbaye Sy Mansour a indiqué dans cette élection, même les djinns ont voté.
Le Khalife général des Tidianes avait dit : «Jamais un, sans deux.» Le candidat de Benno bokk yaakaar a obtenu un deuxième mandat. «Macky Sall est élu par Dieu et personne ne peut s’opposer à la volonté divine», a souligné Serigne Mbaye Sy Mansour hier au cours de la cérémonie officielle de la Ziara annuelle de Tivaouane présidée par le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Et le guide religieux de rappeler ce qu’il avait dit au Président Sall : «C’est ici, à Tivaouane, que j’avais prédit un second mandat pour Macky Sall, en sa présence. J’avais prié pour que Dieu lui en donne 20, il m’a dit que 20 c’était beaucoup. C’est ainsi que je lui ai demandé d’enlever le ‘’0’’ placé derrière pour n’avoir que le chiffre ‘’2’’.» Mais, précise le religieux, «tout cela n’est que l’œuvre de Dieu et il faut l’accepter».
Serigne Mbaye Sy Mansour de signaler : «Le Sénégal, par la grâce de Dieu, ne connaît pas certaines formes de violences, comme l’auraient cru beaucoup. La chose extraordinaire qui s’est produite chez nous a surpris plus d’un. Une élection présidentielle dans la paix absolue, sans recours, sans trop de contestations, cela sort du cadre ordinaire. Surtout que lors de la Présidentielle du 24 février 2019, outre les électeurs humains, d’autres créatures (djinns) ont pris part au vote en y jouant un rôle très éminent et déterminant. Le pouvoir qu’avait le Prophète Souleymane, n’a pas disparu sur terre et Tivaouane en dispose bien.»
D’ailleurs, dans un langage codé, le marabout indique à l’assistance : «Nous ne sommes pas seuls dans cette salle où sont bien présentes d’autres créatures invisibles pour certains, et qui, elles aussi, mériteraient une certaine attention.» Au-delà, le khalife a prié pour la réussite du second mandat du Président Macky Sall, tout en invitant la presse à continuer de faire son travail dans le professionnalisme. Le porte-parole du Khalife général des Tidianes, Serigne Pape Malick Sy, lui, est revenu largement sur l’engagement des chefs religieux dans la chose politique. «Dans ce pays, seuls Me Lamine Guèye et Léopold Sédar Senghor savaient faire de la politique», a-t-il dit.
Pour sa part, le ministre de la Justice a insisté sur le dialogue inclusif lancé par le Président Sall et devant enregistrer la participation de toutes les forces vives de la Nation sénégalaise, avec en particulier les chefs religieux en guise de facilitateurs. «C’est la paix et la cohésion qui doivent régner dans ce pays. Et c’est la préoccupation principale du Président Macky Sall qui, au sortir de la Présidentielle du 24 février 2019, a dit qu’il n’y a ni vainqueur ni vaincu, le seul gagnant étant le Peuple sénégalais», a rappelé Ismaïla Madior Fall.
BOYNADJI, LA GROTTE DU «MIRACLE»
Thierno Amadou Alpha Aw a entendu dans un songe «la voix du tout Puissant» lui révélant l’existence d’une grotte bénite à la lisière de son village, situé dans le département de Matam. C’est la ruée à Boyinadji des fidèles en quête de miracle.
DJIBY DEM - (CORRESPONDANT) |
Publication 18/03/2019
Une histoire de rêve d’un homme religieux agite le Fouta depuis une semaine. Thierno Amadou Alpha Aw a entendu dans un songe «la voix du tout Puissant» lui révélant l’existence d’une grotte bénite à la lisière de son village, situé dans le département de Matam. C’est la ruée à Boyinadji des fidèles en quête de miracle.
Il est une foi une… grotte à Boyinadji. Ce n’est pas la même histoire que Gasambéry, qui attirait des centaines de personnes désespérées pour retrouver une meilleure santé dans les années 90. A Boyinadji, village très religieux où est enterré le saint Thierno Amadou Boyinadji, plusieurs personnes se bousculent vers une minuscule grotte perdue dans le diéry entre Boyinadji et Mogo Tapsir Balla. C’est l’attraction du moment des fidèles, guidés par leur foi et l’espoir d’une autre vie.
L’histoire a commencé samedi dernier, lorsque Thierno Ama¬dou Alpha Aw raconta à son proche entourage avoir entendu dans un rêve la voix divine lui révéler un secret qui mène vers le bonheur. «J’étais au-dessus d’une grande montagne et soudain, une voix me demanda, savez-vous là où vous êtes ? Je lui répondis : ‘’Je suis sur une grotte.’’ La voix surna¬turelle m’annonça : ‘’Cette grotte sur laquelle tu te trouves, toute personne qui y monte vaincra ses souffrances, ses peines et ses difficultés qui ne seront que de vieux souvenirs.‘’»
Après son rêve, le lendemain, après la prière de l’aube, le marabout, qui se trouve être imam d’une mosquée locale, a partagé la nouvelle avec ses pairs. De retour chez lui, sans même prendre le petit déjeuner, il s’est dirigé vers la grotte pour toucher son rêve.
Le religieux raconte que la voix lui a précisé par où monter. C’est le versant sud de la grotte. Car toujours dans son rêve, il vit plusieurs fidèles monter et descendre. Face à la presse locale, Thierno Amadou Alpha Aw confie que cette voix est tellement étrange qu’elle ne saurait être celle de l’humain. «Quand j’ai entendu la voix, tout mon corps a tremblé, c’est une voix si spéciale qui ne peut relever que de la divinité», a-t-il dit. Précisant qu’il n’a fait que rendre compte ce qu’il a vu dans son rêve en vue de le partager avec ses semblables, le religieux confie que dès son réveil le lendemain, il s’est rendu à la montagne située entre les villages de Mogo Tapsir Balla et Dienga, non loin de Boyinadji, dans la commune de Nabadji Civol.
Dans la journée, de bouche-à-oreille, les gens se passaient l’information et la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans le département de Matam. Ainsi, les fidèles viennent de tous les coins pour prier sur cette grotte dans l’espoir de vivre des lendemains meilleurs. Depuis ce jour, le mouvement humain se multiplie et les gens viennent de partout. Si cela est considéré par certains comme une simple superstition, le religieux s’en défend et dit avoir partagé la nouvelle pour permettre aux gens de bénéficier des bienfaits de son rêve.
Ce dimanche, raconte un témoin, vers 13h 30’, sous un soleil plomb qui frôle les 40 degrés, des fidèles continuaient de venir des villes et villages du Fouta pour grimper la montagne, située à environ quatre (4) kilomètres de Boyinadji. Pourquoi les gens se fient à ce rêve ? Selon un habitant, le marabout est décrit comme quelqu’un qui est connu pour sa piété et sa modestie. Il chasse les derniers doutes : «Thierno Amadou Alpha Aw n’a fait que partager ce qu’il a vu dans un rêve et qui pourrait profiter à tous les fidèles qui suivront cette recommandation. Le religieux est un homme respectable en qui les populations ont confiance. C’est un maître coranique sexagénaire et très pieux qui dirige la mosquée de son quartier. Après son rêve, il a demandé aux fidèles comme il lui a été signifié dans son sommeil, de monter par le sud de la grotte et descendre vers l’est. En même temps, de formuler ses vœux une fois que l’on est au-dessus de la montagne.» Espérant l’accomplissement d’un miracle.
«QUE KHALIFA REDEVIENNE LE LEADER DU PS A DAKAR»
Bamba Fall pose ses conditions et ouvre la porte à un retour
BABACAR GUEYE DIOP - (AVEC SUD FM) |
Publication 18/03/2019
«J’ai toujours revendiqué mon appartenance au Parti socialiste. Je suis socialiste et je mourrai socialiste. Si le Bureau politique affiche une volonté de retrouvailles, on est prêts. Après, on verra pour les modalités. Dans une famille, il doit y avoir une entente. Ousmane Tanor Dieng n’est pas le problème. Je suis un enfant du parti. Depuis l’âge de 14 ans, je milite dans ce parti. C’est 32 ans de militantisme, c’était avant Ousmane Tanor Dieng. Lorsque les conditions seront réunies, je serai prêt à retourner dans le parti. J’avais dit que je ne militerai plus dans un (autre) parti. On doit revoir les coordinations et la façon de les renouveler. Il faudra s’assurer que Khalifa Sall reste le leader du parti à Dakar. Il faudra parler des élections locales et présidentielle. Macky Sall ne cherche plus un 3ème mandat, donc le parti doit se préparer à avoir son propre candidat en 2024. On doit massifier les bases du parti et gagner le maximum de communes à Dakar et partout ailleurs au Sénégal.»
ROGER URBANO RECLAME AU GERANT DU PROMOCOM INTERNATIONAL LA SOMME DE 60 MILLIONS
Le gérant de la société Promocom international, Serge Antoine, a été attrait par son associé Roger Urbano pour escroquerie et usurpation de fonction.
En guise de réparation, le plaignant réclame 60 millions au prévenu. L’affaire sera vidée le 20 mars prochain.
En matière de business, il n’y a pas de sentiments. Serge Antoine l’a appris à ses dépens. Il a été attrait à la barre par son associé Roger Urbano pour usurpation de fonction d’architecte et escroquerie. Les deux hommes d’affaires se sont connus au début du mois d’août 2017 à Saly par l’intermédiaire d’un ami de Roger Urbano. Après discussion, Serge Antoine, âgé de 74 ans, s’est présenté à lui comme gérant d’une société et architecte de profession. Face à un tel profil, il lui a demandé d’être son associé. C’est ainsi qu’il lui a vendu 30 % des parts de la société moyennant la somme de 34,5 millions francs Cfa. Selon le plaignant, il n’a jamais en revanche reçu l’argent du prévenu. «A chaque fois que je voulais venir au sein de la société, il s’arrangeait pour m’en empêcher», a déploré la partie civile selon qui ledit contrat était verbal. Selon toujours Roger Urbano, le mis en cause lui avait promis un salaire d’un million 500 par mois, une voiture de service et portable avec du crédit.
A l’en croire, il a eu à lui remettre des chèques sans provision. Ce qui l’a ruiné complétement ces 19 mois passés. Ces déclarations ont été battues en brèche par le prévenu. A en croire Serge Antoine, son associé est de mauvaise foi. Mais il maintient qu’il est diplômé d’ingénierie en bâtiment public et qu’il est aussi un architecte grâce aux plans architecturaux qu’il conçoit.
Selon lui, il a créé sa société le 30 août 2017 avec son propre argent. «Roger Urbano m’a demandé de lui céder 20 % de mes parts à 34, 5 millions et je l’ai fait devant un notaire. C’est une honte quand je l’ai entendu dire qu’il n’a jamais vu le notaire. Quelques mois après, il est revenu à charge pour me demander de lui rembourser son argent car il a des difficultés financières. C’est ainsi que je lui ai remis la somme de 10 millions de francs en liquide, ce qu’il a nié», dit-il.
Concernant son incarcération, Serge Antoine dire être en prison pour un transfert d’argent sur un compte qui ne lui appartient pas. Selon l’avocat de la partie civile, Serge Antoine est coutumier des faits. «Il n’est pas architecte mais un ingénieur. Il s’est fait passer pour un gérant de société mais au moment où il l’a dit, la société n’a pas encore été créer. Il a reconnu avoir reçu 34 millions mais les chèques qu’il a eu à remettre mon client sont impayés», éclaire l’avocat. Il a réclamé 60 millions pour la réparation du préjudice. Le Parquet a requis l’application de la loi. De l’avis de la défense, c’est quand le plaignant a eu écho que son client a eu maille à partir avec la justice, qu’il s’est précipité pour déposer une plainte. Elle a invoqué l’article 407 du code pénal et demandé la relaxe de son client pour le délit d’escroquerie. Délibéré au 20 mars prochain.