Pape Konaré, Arona Sall et Habibou Mboup, placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction, il y a quelques jours, pour association de malfaiteurs, violences et voies de fait, vol, destruction de biens appartenant à une société publique, vont être entendus dans le fond lundi. C’est seulement après cela que leur avocat va déposer une demande de mise en liberté provisoire. Visiblement la justice est en mode apaisement. Car avant eux, beaucoup de personnes, dont le rappeur Khalifa, croupissent en prison depuis plusieurs mois sans être entendus par le Doyen des juges.
Le promoteur Babacar Fall, au dessus de la justice
N’en déplaise aux magistrats, il y a bien une justice à double vitesse. Ce ne sont pas les membres du collectif des victimes de la Cité Gadaye qui nous démentiront. En effet Babacar Fall, le promoteur qui a fait démolir leurs maisons, condamné et censé être prison, se pavane librement. Mieux, il peut être reçu au parquet comme il veut alors que le collectif cherche vainement une audience avec le Procureur. Lors de la dernière audience, le juge a même levé le mandat de dépôt qui lui a été décerné. Face à la presse, le collectif l’a dénoncé vigoureusement et dit avoir perdu tout espoir dans ce dossier « où le parquet protège le prévenu ». Voilà une bizarrerie qui devrait intéresser l’Ums.
Les tours jumelles de Aliou Sall
Reparlons d’Aliou Sall et des tours jumelles qu’il veut ériger au coeur de Dakar sur les décombres de la Clinique Mamelle au Cap manuel. En effet, au lieu de 29 milliards, il s’agit bien de 38 milliards que la Boad va décaisser pour accompagner ce projet immobilier qualifié de révolutionnaire par ses promoteurs. Si Aliou Sall n’a pas procédé à son lancement officiel actuellement, c’est pour, dit-on, éviter que cela soit interprété comme un appel du pied au Président en perspective du remaniement ; mais d’après nos sources, le lancement des travaux se fera après l’installation de Macky Sall et son nouveau gouvernement. En tout cas, ses contempteurs continuent de croire que ce projet est impertinent dans ce contexte de promotion de la nouvelle ville de Diamniadio.
Prix Nobel de la paix
Une femme Prix Nobel de la paix sera certes l’invitée du chef de l’Etat à la fête de la femme, mais il ne s’agit pas de Shirin Ebadi comme malencontreusement écrit dans notre précédente édition. Il s’agit en fait de Madame Rigoberta MENCHU, Prix Nobel de la Paix. Elle sera reçue en audience par le Président Macky Sall au Palais de la République aujourd’hui. L’entretien avec le Chef de l’Etat sera suivi d’une déclaration conjointe. Dans l’aprèsmidi, à16H, le Chef de l’Etat présidera l’ouverture de la cérémonie consacrée à la Journée Internationale de la Femme, à l’hôtel King Fahd Palace, en compagnie de madame Rigoberta MENCHU. Toutes nos excuses.
Le Japon nourrit le Sénégal
L’ambassade du Japon au Sénégal va mettre à la disposition du Programme alimentaire mondial (PAM) 114 tonnes de conserves de poisson qui vont servir à renforcer le statut nutritionnel de quelques 106 000 enfants inscrits dans 584 écoles primaires. La cérémonie de réception est prévue aujourd’hui à Thiès. D’une valeur d’environ 350 000 000 F CFA, ce don traduit l’engagement du Gouvernement japonais à oeuvrer aux côtés du Sénégal pour atteindre les Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD 4 pour une éducation de qualité, ainsi que l’ODD 2 « Eliminer la faim, réduire la malnutrition et promouvoir la résilience ».
Un violent incendie fait un blessé à Thiès
Un violent incendie s’est déclaré hier, à Thiès vers 14 heures, dans l'entrepôt mécanique de Pape Guèye, sis à la zone industrielle, non loin de la Maison d'Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès. Les dégâts matériels sont énormes, car 4 camions citernes sont complètement endommagés. Il ne reste que de la ferraille. Il s’agit de camions citernes spécialisés dans le transport de l’essence et du gasoil. Selon nos sources, c’est un soudeur qui s’affairait sur l’un des véhicules qui est à l'origine de l'incendie. Le feu s’est déclenché et avec la présence de traces de gasoil, il s’est vite propagé, occasionnant l’explosion du camion. Trois autres camions stationnés ont été atteints par les flammes qui ont tout détruit. En dehors des dégâts matériels, un blessé a été enregistré. Il s’agit du soudeur qui s’affairait sur le camion. Informés, les sapeurs pompiers ont débarqué sur les lieux. Le blessé a été évacué au centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès.
La Senelec lance sa Plateforme de recrutement pour les jeunes
La Senelec a mis en place une plateforme Stage Emploi dénommée «Pse-Senelec» pour les jeunes qui souhaitent intégrer la boite. La cérémonie de lancement a été présidée hier par le Directeur général de la Senelec, Mouhamadou Makhtar Cissé en présence du ministre de la Formation professionnelle, Mamadou Talla. L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’employabilité. En partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle, la Senelec a accueilli une centaine de jeunes au sein des Directions de Production et Distributions dans le cadre du programme de formalisation école entreprise (PF2E). Selon M. Cissé, ce projet vise à améliorer la qualité de la formation professionnelle, et développer l’employabilité des jeunes par l’alternance Ecole/entreprise. Il a procédé avec le ministre Mamadou Talla à la signature de 50 nouveaux contrats pour ces jeunes. Pour sa part, le ministre, Mamadou Talla parle de la matérialisation de la volonté du Président Macky Sall qui a inscrit la formation professionnelle dans l’axe 2 du Plan Sénégal Emergent. Aujourd’hui, 715 jeunes ont intégré des entreprises dans le cadre de la formation-emploi.
Les deux jeunes pro-Idy arrêtés à Touba libres
Les jeunes interpellés par la Division des investigations criminelles (Dic) à Touba suite à la diffusion d'une audio appelant à la violence ont été libérés hier tard dans la soirée. Khadim Fall et Djily Diakhaté ont quitté la prison de Rebeuss vers 23h pour rentrer chez eux. Ils ont été condamnés à un mois avec sursis et une amende de 25.000 FCFA. Khadim Fall et Djily Diakhaté étaient poursuivis pour actes de nature à troubler l'ordre public et appel à la violence. Ils ont partagé via les réseaux sociaux une audio explosive dans laquelle un partisan de Idrissa Seck (K. Diop) les invitait à mettre le feu dans des stations d'essence des sociétés étrangères et les grandes surfaces. Le PS indifférent aux deux années de prison de Khalifa Sall Au sortir de la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen), les socialistes ont été interpellés sur le sort de Khalifa Sall qui a bouclé ses deux ans de prison hier. Mais ses anciens camarades se sont montrés indifférents. A en croire le porte-parole adjoint du PS, aucune question en référence à l’ancien maire de Dakar n’a été traitée lors de leur réunion. «Ce n’était pas à l’ordre du jour. Que les gens aient une pensée à Khalifa Sall à l’occasion de l’anniversaire de sa détention ; c’est tout à fait naturel. Mais pour nous, cela n’a pas été discuté au sein du SEN. Nous étions préoccupés à évaluer le scrutin du 24 février dernier», a soutenu Me Moussa Bocar Thiam.
L'Ong Enda lead retrouve son agrément
Le retrait de l'agrément d'Enda Lead Afrique francophone par le gouvernement du Sénégal avait fait les choux gras de la presse en novembre dernier. Le différend a été dépassé et l'Ong a finalement retrouvé son agrément, a appris Seneweb. En effet, accusée de financer le mouvement «Y en a marre», l'association internationale Enda Lead a vu son agrément retiré par le gouvernement, en novembre dernier. Mais depuis lors, des médiations souterraines ont permis d'arrondir les angles avec les autorités de l'Etat. Médiateur auprès de hautes autorités, Djiby Guèye, coordonnateur du Mouvement «Concorde» et initiateur de la médiation, joint par Seneweb, n'en tire aucune gloire, mais confirme l'information. Tout en saluant «l'attitude responsable de Y en a marre». Entre autres acteurs de cette réconciliation, Mamadou Mignane Diouf, initiateur de la déclaration commune des Ong, Marème Sow, Pca de Enda Tiers-monde. La facilitation de Ismaëla Madior Fall, ministre de la Justice, a beaucoup pesé sur le dénouement de la situation. Ainsi donc, l'arrêté ministériel en date du 28 janvier 2019 annule l'arrêté du 5 novembre 2018.
La BOAD remet une enveloppe de 10 millions à «Nadj bi»
Grâce à ses performances réalisées avec la fabrication de motopompes et des kits solaires, «Nadj Bi» a remporté le prix de la Banque Ouest africaine pour le développement (Boad) concernant le secteur des énergies renouvelables. La structure a empoché 10 millions avec lesquels, il compte booster ses innovations pour alléger les travaux des populations rurales. Selon son porte-parole, l’ancien ministre Abdou Fall, c’est grâce à ses performances que «Nadj bi» a gagné ce prix. Ce qui prouve que les Sénégalais sont ingénieux, puisqu’ils exportent une grande partie de leurs produits en Amérique. A l’occasion, le directeur des études et de la planification de l’Agence sénégalaise de l’électrification rurale (Aser), Ousmane Fall s’est réjoui des performances réalisées par «Nadj Bi».
Une filiale de Golar va exploiter une unité de production de Gaz
Le constructeur Golar LNG a annoncé que sa filiale Gimi MS a conclu un contrat de location-exploitation d’une durée de 20 ans avec BP pour l'affrètement d'une unité de liquéfaction de gaz, dans le cadre du projet de liquéfaction Greater Tortue Ahmeyim, selon Ecofin. Dénommé FLNG Gimi, l’usine devrait coûter environ 1,3 milliard de dollars plus les coûts de financement pour produire en moyenne environ 2,5 Mtpa à partir de ressources de 15 Mtpa. L’usine résultera de la conversion d’un méthanier au niveau du chantier naval de Keppel à Singapour. En effet, Gimi MS a conclu un accord de souscription avec First FLNG Holdings, une filiale indirecte en propriété exclusive de Keppel Capital, pour une participation de 30% dans FLNG Gimi. Gimi MS construira, détiendra et exploitera FLNG Gimi. Quant à First FLNG Holdings, elle souscrira à hauteur de 30% du capital social ordinaire émis de Gimi MS, pour un prix de souscription équivalent à 30% du coût du projet. Il faut rappeler que la production est prévue pour commencer en 2022.
«NOUS NE QUEMANDERONS JAMAIS UNE LIBERATION»
Deux ans que ses proches espèrent sa libération a travers de multiples batailles juridiques et politique mais jamais ils ne supplieront jamais Macky Sall pour la libération selon Coumba, la soeur de Khalifa
Voila deux ans, jour pour jour que khalifa Sall, ex-maire de Dakar séjourne à la maison d’arret et de correction de Reubeuss. Deux ans que ses proches espèrent sa libération a travers de multiples batailles juridiques et politique mais jamais ils ne supplieront jamais Macky Sall pour la libération selon Coumba, la soeur de Khalifa.
« Tout le monde sait que sa détention est politique. Mais il est resté courageux et nous donne toujours la force de supporter l’épreuve », a-t-elle réagi sur la RFM. Et de poursuivre, « de toute manière, il ne sera pas enfermé indéfiniment. Un jour ou l’autre, il sera libéré. Jamais nous ne quémanderons sa libération auprès de Macky Sall ». fait savoir Coumba pour ainsi dire que sa famille restera digne jusqu’au bout.
Khalifa Sall, ex-maire de Dakar et ex-député a été condamné pour 5 ans et 5 millions de francs d’amende, dans le cadre de la gestion de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Sa candidature à la dernière élection présidentielle a été rejetée par le Conseil Constitutionnel.
Si le président Macky Sall veut montrer sa bonne foi, il doit mettre sur la table de dialogue la refondation des institutions de la République donc, aller au-delà des réformettes
L’appel au dialogue du président de la République, après la proclamation des résultats définitifs, signifie-t-il qu’il veut un Sénégal où, il n’existe pas d’opposition ? Si c’est tel le cas, alors, c’est simplement, surréaliste de sa part de penser à un tel scénario qui n’existe nulle part au monde. Il ne faut pas rêver, ni être utopique M. le président, nous avons perdu trop de temps dans le passé avec des appels au contenu imprécis, qui n’en étaient pas réellement, et ainsi avaient fini par n’accoucher de rien du tout depuis 19 ans.
En vérité, le problème du Sénégal, c’est son système institutionnel qui est grippé ou sclérosé donc, qui ne répond plus à notre époque et à une véritable démocratie plurielle et participative. Si le président Macky Sall veut montrer sa bonne foi et prouver aux Sénégalais ses bonnes dispositions et sa ferme volonté de dialoguer en vue de changer les choses en mieux, il doit mettre, sur la table de dialogue la refondation des institutions de la République donc, aller au-delà des réformettes. Ainsi, au lieu de vouloir réinventer la roue, il a, avec les Conclusions des Assises nationales et les Recommandations de la Commission nationale de réformes des institutions, une bonne base et de document de travail de haute facture. Dans cet ordre d’idée, il faut dire qu’il est temps d’avoir, à présent, une Assemblée nationale représentative avec des députés véritablement élus par le peuple et qui légiféreront au nom et pour lui et non du président de la République et pour lui. Évidemment, cela qui impose tout naturellement le changement de la constitution actuelle pour la conformer à un autre système cohérent et, le mode de l’élection des députés, devra aussi être remanié. Ce n’est que par cette procédure démocratique et représentative que nous aurons la chance de déboucher sur ce beau et juste slogan : « La Patrie avant le Parti ».
S’agissant du concours des anciens présidents, cela me semble superflu et d’aucune utilité, dans la mesure où les deux ont tous échoué et montré leurs limites réelles dans la gestion pays comme leur manque notoire de patriotisme envers la Patrie. Puisque, aussitôt après la fin de leurs mandats, ils ont émigré en France sans états d’âme. Et tout le contraire de nos autres émigrés qui, de leur pays de résidence, envoient aux parents de quoi vivre et participent au développement du pays. Mais nos émigrés, en col blanc, continuent eux de se la couler douce au pays de Marianne et en outre, aux frais des contribuables sénégalais. Mais au fond quel sens, ces deux anciens présidents du Sénégal donnent-ils au mot, patriotisme ?
En effet, le premier, Abdou Diouf est un partisan du moindre effort, un bras cassé qui, pendant les 20 ans qu’il a dirigé notre pays, n’a fait que du surplace. Et, c’est grâce à l’appui des Institutions de Breton Wood, de la Bm et du Fmi, qu’il a, bon an, mal an, réussi à gérer et surmonter les crises successives avant d’être remercié par les Sénégalais, en l’an 2000. Et depuis ce jour, il vit maintenant en France sans se soucier des difficultés de son pays.
Et le second, Abdoulaye Wade est un beau parleur, plus théoricien du développement que praticien et développeur de pays en difficulté. Il a pillé notre pays par un gaspillage effroyable dans des projets d’éléphants blancs ou de folie des grandeurs ; Il se targue même d’avoir fabriqué artificiellement dans le pays des milliardaires, oui, parce que les concernés le sont devenus grâce à lui à partir de rien. Il a, également, introduit ou plutôt fortement accentué la perte des valeurs morales dans le pays. Et, c’est avec lui, que nous avons connu la promotion des transhumants, de l’enrichissement illicite et une corruption qui a pris des proportions incroyables, comme un partage du gâteau. Et enfin, il a même tenté, sans oser le dire bien entendu, de procéder frauduleusement, à une dévolution monarchique du pouvoir à son fils. Une tentative qui a, heureusement, lamentablement échoué le 23 juin 2011, et, a même précipité sa chute vertigineuse en février 2012. Cela dit, en quoi, ces deux hommes, qui ont géré à eux deux, pendant 32 ans notre pays, de la façon que nous connaissons tous, peuvent-ils apporter aux Sénégalais quelque chose de positif et crédible ? C’est une contradiction pour ne pas dire un non-sens, dans la mesure où notre pays qui, depuis longtemps, cherche à rompre avec ce passé décadent dont les deux font partie des principaux responsables de cette situation. Non, ces deux-là doivent s’estimer heureux de n’avoir pas été traduits en justice pour leur mauvaise gestion de notre pays. Pour dire vrai, ces deux-là sont plus Français que Sénégalais, c’est nous Sénégalais qui les considérons comme des concitoyens, mais en réalité, ils ne le sont pas de fait. Alors, osons espérer que Macky Sall ne les rejoindra pas après son mandat, pour former les trois mousquetaires sénégalais en France.
Le président Macky Sall à travers son dernier mandat peut non seulement réparer ses erreurs du premier mandat, mais a aussi l’occasion et l’opportunité de marquer positivement son passage à la tête de son pays. En changeant fusil d’épaule, il peut contre toute attente installer un climat apaisé favorable à l’exercice d’une véritable démocratie qui permettra une saine concurrence entre tous les Sénégalais qui désirent jouir pleinement de la démocratie dans les règles de l’art. Puisque dorénavant, il n’a plus de concurrents qui lui disputent le pouvoir d’ici cinq ans, car, en 2024, les adversaires seront autres. Mais malgré tout, il y a ceux qui s’opposent à la politique qu’il mène présentement, ce qui est à juste raison normal. Aujourd’hui, il a totalement les mains libres sans aucune contrainte pour jouer l’arbitre et préparer le terrain au plan démocratique et institutionnel, pour les autres, comme Jerry Rawlings et Nelson Mandela l’ont fait dans leurs pays respectifs. En effet, Macky Sall avait été très applaudi, à l’entame de son mandat, lorsqu’en 2012, il avait clairement déclaré que, c’est la Patrie qui passe avant le Parti. Mais, ce n’était qu’un simple slogan, puisque jusque-là ce vœu n’a pas été concrétisé dans les faits. Cette nécessité n’est pas encore effective, malheureusement, dans notre pays. Et, cependant, c’est bien cela la règle immuable, dans toute République qui se respecte
Et, comme dit l’adage, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Mais, si l’intention est bien louable, cependant cela ne suffit pas, si elle n’est pas suivie d’actes pour la concrétiser. Oui, parce que les politiciens, au Sénégal, ont habitué les Sénégalais à des promesses démagogiques qu’ils oublient, dès qu’ils s’installent confortablement au pouvoir. C’est ce qui nous vaut d’ailleurs l’expression bien connue maintenant, « bu feke man ma ko waxoon kon nag waxeet » de Me Wade pour se dédire de ses nombreuses promesses. Lui-même Macky Sall nous a joué le coup avec sa fameuse décision de réduire son mandat de 7 ans à 5 ans si toutefois, il était élu ou bien encore, son adhésion aux conclusions des Assises nationales. Tout cela pour dire que l’intention ne vaut pas toujours l’action. En tout cas, tous les appels au dialogue lancés jusque-là par les présidents Abdoulaye Wade comme Macky Sall sont restés lettre morte. Par conséquent, que l’opposition se le tienne pour dit, en attendant d’avoir des faits concrets. Cela dit, par principe, il n’est pas indiqué, pour l’opposition, de rejeter d’office l’appel au dialogue du président avant même d’avoir pris connaissance de son contenu, de son format et de ses termes de référence. Certes, c’est vrai, que chat échaudé craint l’eau froide, mais malgré tout, il faut que les Sénégalais se parlent et se concertent autour des questions essentielles qui concernent le pays, comme par exemple sur son système archaïque actuel et, pour l’intérêt exclusif du peuple sénégalais.