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28 août 2025
NOUVEL ALLER-RETOUR EXPRESS D'ALI BONGO À LIBREVILLE
Arrivé au Palais du bord de mer dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 février, le président gabonais a accordé des audiences à plusieurs personnalités politiques. Mais le chef de l’Etat gabonais est accueilli par une polémique réactivée par Zacharie M.
La Tribune Afrique |
Ibrahima Bayo Jr. |
Publication 26/02/2019
Un retour dans le bruit et la polémique. A l’arrière de la vitre baissée de sa voiture, Ali Bongo s’est offert une promenade avec son cortège dans les rues de Libreville pour son deuxième retour en moins de deux mois dans la capitale gabonaise. Arrivé au Palais du bord de mer dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 février, le président gabonais a accordé des audiences à plusieurs personnalités politiques. Mais le chef de l’Etat gabonais est accueilli par une polémique réactivée par Zacharie Myboto, l’opposant qui en appelle à déclarer la vacance du pouvoir.
Jusqu'à ce que la télévision publique diffuse les images d'Ali Bongo recevant Faustin Boukoubi, le président de l'Assemblée nationale, Lucie Milebou, la présidente du Sénat, Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente de la Cour constitutionnelle, Julien Nkoghe Bekale, le Premier ministre, les plus sceptiques voulaient que le personnage soit un clone du chef de l'Etat gabonais. Une rumeur qui a circulé sur la toile, axée sur le recouvrement rapide d'Ali Bongo dans sa gestuelle.
Ali Bongo en meilleure forme physique
Il faut dire que la forme physique du locataire du Palais du bord de mer est meilleure. Les images d'un Ali Bongo debout, saluant les personnalités reçues en audience dans le salon marocain du Palais tranchent avec celles d'un président sur fauteuil roulant lors de son retour furtif à Libreville le 14 janvier dernier pour la cérémonie de prestation de serment du gouvernement.
La gouvernance à distance, par aller-retour express, risque de devenir une habitude pour remplir des exigences constitutionnelles d'un président en convalescence au Maroc depuis trois mois, après l'AVC qui l'a foudroyé le 24 octobre à Riyad, en Arabie Saoudite. Rentré à Libreville dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 février, Ali Bongo effectue son deuxième retour temporaire dans la capitale en moins de deux mois. Un retour à la veille de la Déclaration de politique générale de son Premier ministre, ce mardi 26 février, à l'Assemblée nationale, suivi du vote de confiance qu'il devrait recueillir, le PDG( au pouvoir) ayant raflé la majorité parlementaire.
Myboto réclame la vacance du pouvoir, Ali Bongo rentre
S'il n'est pas prévu qu'Ali Bongo soit présent à l'Assemblée nationale comme l'indique son entourage, les deux hommes se sont rencontrés pour peaufiner les détails de cette déclaration. Entre les lignes, en revenant à Libreville, Ali Bongo montre qu'il suit, même depuis Rabat, les grands dossiers concernant le Gabon et se prépare sans doute à un retour définitif aux affaires.
Pour convaincre encore les plus incrédules de sa forme physique, le président s'est offert une promenade dans la capitale à bord de son véhicule roulant au pas, vitre baissée, salué par une foule clairsemée. Les images partagées par Ike Ngouoni, le conseiller spécial chargé de la communication présidentielle, se veulent une confirmation de récupération rapide des séances de rééducation présidentielles dans la capitale marocaine.
En revanche, ce nouveau retour d'Ali Bongo ne s'est pas fait sans réactiver une polémique. Le 22 février dernier, l'opposant Zacharie Myboto a exigé que la vacance de pouvoir soit déclarée et un dialogue républicain organisé dans le pays. De là à croire que la coïncidence de sa déclaration et le second retour d'Ali Bongo à Libreville soient liés, il n'y a qu'un pas.
ALGÉRIE : MALGRÉ L'INTERDICTION, LES ÉTUDIANTS MANIFESTENT
Cinquième mandat de Bouteflika : Sur les réseaux sociaux, les appels à sortir dans les rues pullulent, comme lors de la trentaine de manifestations recensées vendredi dernier. Et tour à tour, sans que le mouvement ne soit encore formellement structuré
Les manifestations de vendredi dernier ont, semble-t-il, créé un appel à d’autres marches. A la suite des avocats qui ont manifesté ce lundi, les étudiants algériens sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays, pour contester la candidature à un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Toute manifestation est pourtant interdite dans le centre d’Alger.
Une fièvre de la protestation s'est emparée de l'Algérie. Sur les réseaux sociaux, les appels à sortir dans les rues pullulent, comme lors de la trentaine de manifestations recensées vendredi dernier. Et tour à tour, sans que le mouvement ne soit encore formellement structuré, les différents corps sociaux répondent. Alger, Oran, Béjaia, Sétif, Oum El Bouaghi, Boumerdès, Tiaret, les étudiants ont remplacé les avocats, sortis manifester hier lundi.
« Non au 5e mandat!», « Bouteflika dégage! ». Ce mardi 26 février, ce sont les messages que l'on pouvait lire sur les pancartes apparues dans les cours des différentes facultés et dans les rues du pays où des centaines d'étudiants ont manifesté dans le calme, contre la candidature à un cinquième mandat d'Abelaziz Bouteflika à la présidentielle du 18 avril 2019. Selon plusieurs médias locaux, outre cette revendication portée par les marches de ce vendredi 22 février, la marche des étudiants de ce mardi portent également sur le soutien de plusieurs fédérations estudiantines à cette candidature.
Une manifestation tous les vendredi contre Bouteflika
Par ailleurs, la colère des facultés s'est voulue en réponse à la sortie d'Ahmed Ouyahia, le premier ministre algérien appelant à exprimer le mécontentement par la voie des urnes. « Nous affirmons que l'élection présidentielle, qui aura lieu dans moins de deux mois, sera une occasion pour notre peuple de choisir en toute liberté et toute souveraineté. Nous dirons à tout le monde que chacun a le droit de défendre le candidat qu'il veut et chacun a le droit de s'opposer à un candidat, mais la question sera tranchée par les urnes de manière pacifique et civilisée », a-t-il fait savoir lors de sa déclaration de politique générale ce lundi 25 février devant la chambre basse du parlement.
Le même jour, à l'appel de leur corporation, les avocats sont sortis en masse pour marcher contre le cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika. Contrairement à eux, les étudiants ont pu rassembler grâce à une mobilisation sur les plateformes sociales virtuelles. Le mot d'ordre appelait à circonscrire les marches dans l'enceinte des différentes facultés du pays. Mais de façon quasi spontanée, les marcheurs se sont dirigés vers les centres-villes comme Alger, la capitale, où depuis 2001, toute manifestation est interdite. Scandant des messages d'apaisement face à la police antiémeute, celle-ci n'a pas réagi comme lors des premières manifestations de ce vendredi.
Actuellement en Suisse pour des examens médicaux relatifs au suivi des séquelles de l'AVC de 2013 qui l'a cloué sur un fauteuil roulant, Abdelaziz Bouteflika avait fait savoir, par voie épistolaire, son intention de se porter candidat à sa propre succession à la tête de l'Algérie qu'il dirige depuis 1999. Depuis cette annonce, une contestation, d'abord virtuelle puis dans les rues, s'est emparée du débat pour faire pression sur l'entourage du président afin qu'il renonce à sa candidature. Les manifestants se donnent rendez-vous tous le vendredi pour clamer la même exigence. Les scènes de jeunes et plus âgés, drapeaux algériens à la main, brandissant des pancartes, sont loin de connaître leur épilogue
LE TEMPS DE L’OUVERTURE DANS LA TANIÈRE
Le match contre Madagascar du 22 mars comptant pour la 6-ème et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019, devrait être placé dans le lot des rencontres de préparation par le staff technique
Dakar, 26 fév (APS) – Le sélectionneur national, Aliou Cissé, rencontre la presse mercredi pour rendre publique la liste des joueurs retenus en perspective des matchs contre Madagascar et le Mali avec une grande possibilité d’assister au retour de certains habitués ou un appel à de nouvelles têtes.
Le match contre Madagascar du 22 mars comptant pour la 6-ème et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019, devrait être placé dans le lot des rencontres de préparation par le staff technique.
En dépit du challenge sportif qui oblige les Lions à gagner et à conforter leur première place dans le groupe A, Aliou Cissé et son staff sont déjà entrés de plain-pied dans la préparation d’"Egypte 2019".
La rencontre amicale contre le Mali prévue le 26 mars prochain devrait renforcer cette perspective et donner l’occasion de changer des éléments et d’injecter du sang neuf dans le groupe de performance.
D’ailleurs, lors des précédents matchs, Aliou Cissé avait fait appel à de nouvelles têtes, Sidy Sarr (Lorient, France), Racine Coly (Nice, France), Pape Cissé (Olympiakos, Grèce), l’ancien défenseur de l’AS Pikine qui s’est bien adapté dans la Tanière.
En organisant la CAN 2019 à la fin des championnats européens, la Confédération africaine de football (CAF) pense certainement faciliter la libération des professionnels.
Néanmoins, avec cette programmation en juin, l’épreuve reine du football continental se place à un moment où les organismes sont fatigués et les risques de blessure nombreux.
Certains cadres de la sélection nationale, par exemple, en plus des compétitions domestiques, sont présents dans les joutes européennes comme la Ligue Europa et la Ligue des champions.
Aliou Cissé doit aussi préparer la CAN en ayant à l’esprit que certains pourraient arriver fatigués en sélection nationale. En plus, il sera important d’avoir une relève de qualité, de joueurs capables d’entrer dans l’esprit et la philosophie de jeu de la Tanière.
A part cette fenêtre du mois de mars, le sélectionneur national n’aura droit qu’à une dernière date Fifa en mai pour pouvoir avancer dans sa quête d’une équipe conquérante pour la CAN en Egypte.
Dans cette compétition où l’objectif fixé par la Fédération sénégalaise de football (FSF) est la finale, il ne faudrait pas se tromper sur les hommes pouvant démarrer la compétition et tous les autres qui devraient attendre d’entrer en cours de jeu.
Ce dosage est nécessaire dans une phase finale où tout le monde doit tirer dans le même sens afin d’atteindre l’objectif de sacre continental chez les Pharaons.
Le Sénégal fait partie des favoris de la CAN 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet prochains, première édition à devoir se jouer à 24 équipes.
Plusieurs autres sélections africaines comme l’Egypte, le Maroc, le Nigeria, la Guinée et la Côte d’Ivoire, peuvent être rangées parmi les équipes pouvant aller au bout de la compétition.
Les phases finales des éditions de 2012 (Zambie), de 2013 (Nigeria), de 2015 (Côte d’Ivoire) et de 2017 (Cameroun) ont démontré qu’il ne suffisait pas d’avoir des vedettes pour gagner le trophée continental.
MACKY SALL RAFLE LA MISE À PODOR
Le président sortant remporte le département de Podor avec un score de 127.639 voix, contre 2806 voix pour le candidat Idrissa Seck, selon les résultats de la commission départementale de recensement des votes
Saint-Louis, 26 fév. (APS) - Macky Sall remporte le département de Podor avec un score de 127.639 voix, contre 2806 voix pour le candidat Idrissa Seck, selon les résultats de la commission départementale de recensement des votes.
Ousmane Sonko obtient 4802, Issa Sall, 902 voix et Madické Niang, 510 voix.
Les chiffres font état de 207.955 inscrits, 2767 votants hors zone et 135.665 suffrages valablement exprimés.
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IL NE FAUT PAS QUE ÇA SE RÉPÈTE
Des étudiants mourides fustigent les propos du directeur de Dakar Dem Dikk sur Touba
Omar Niane et Fanseyni Djité |
Publication 26/02/2019
Suite à la sortie de Moussa Diop sur Touba, des étudiants mourides ont fait face à la presse pour fustiger ses propos. ‘’ Nous ne voulons pas des excuses venant de la part de Moussa Diop. Mais il faut que ces gens-là comprennent qu’on ne veut plus que ce genre de dérives à l’encontre de Touba se répètent’’ a déclaré Fallou Diop.
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CETTE ÉLECTION EST FAUSSÉE
EXCLUSIF SENEPLUS - A propos du hold up électoral - On joue sur la pauvreté des Sénégalais pour influencer leurs votes - Mame Adama Gueye fait une appréciation alarmante de la présidentielle, du début du processus électoral jusqu'au scrutin proprement dit
Madeleine Diallo et Mamadou Sène |
Publication 26/02/2019
Dans une élection il y a la lettre et l’esprit. Si la lettre a été respectée par le vote massif des citoyens, il n'en est pas de même pour l’esprit, base de la transparence, selon Mame Adama Gueye. Pour l’avocat, quels que soient les résultats qui sortiront des urnes, cette élection n’a pas été inscrite sur les bases fondamentales démocratiques. ‘’Il y a des candidats qui ont été empêché de participer à la présidentielle par l’instrumentalisation de la justice.
D’autres n’ont pas pu concourir à cause de l’instrumentalisation du Conseil constitutionnel à travers le parrainage. A cela s’ajoute une corruption généralisée pour fausser l’expression des citoyens’’, a déclaré Mame Adama Guèye qui conclue sans ambages que "cette élection est faussée’’.
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LE SYNPICS RAPPELLE AUX JOURNALISTES LEUR DEVOIR DE RESPONSABILITÉ
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la c(SYNPICS) a invité mardi les journalistes à exercer leur liberté en toute responsabilité rappelant que chaque membre de la profession était garant du respect dû à la corporation
Dakar, 26 fév (APS) - Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) a invité mardi les journalistes à exercer leur liberté en toute responsabilité rappelant que chaque membre de la profession était garant du respect dû à la corporation.
’’Aux journalistes et reporters, le SYNPICS demande de faire leur travail en toute Liberté et Responsabilité et rappelle que chacun d’entre nous est garant du respect dû à la corporation de par son attitude, surtout en cette période, de notre vie démocratique’’, a indiqué le syndicat dans une déclaration transmise à l’APS le même jour.
L’organisation syndicale, défenseur de la Liberté d’information, appelle les organes de régulation et d’autorégulation, à user pleinement des prérogatives régaliennes qui sont les leurs, pour veiller au maintien d’un climat de confiance entre les acteurs du jeu politique’’, rapporte le document.
Aux Médias de l’audiovisuel public et du privé, le SYNPICS rappelle le principe sacro-saint de l’équilibre, dans la tenue des plateaux d’opinion (émissions) et surtout, l’interdiction d’un parti pris quelconque en faveur d’un camp ou d’un autre.
A ce sujet, le syndicat des journalistes invite ainsi les acteurs des médias à privilégier les faits matériels dans la diffusion des résultats sortis des urnes, en se faisant par exemple écho des entités officielles habilitées par la loi à les donner.
Le SYNPICS insiste également sur la nécessité pour les journalistes d’éviter ‘’autant que faire se peu de manipuler mathématiquement ces résultats ou le cas échéant s’entourer de l’expertise requise, en n’omettant pas la mention +Tendances+’’.
’’A défaut, de surseoir à la publication de résultats provisoires, éviter toute diffusion de positions partisanes qui ne s’appuie pas sur des chiffres estampillés ‘’Officiel’’, notamment dans les différents plateaux animés à cet effet’’, a recommandé le SYNPICS.
LE CANDIDAT DE BBY S’OFFRE LE DÉPARTEMENT DE GOUDIRY
Le candidat de la coalition "Benno Bokk Yaakaar (BBY)", Macky Sall a remporté le scrutin présidentiel dans le département de Goudiry, selon les résultats de la Commission départementale de Recensement des votes
Goudiry (Tambacounda), 26 fév (APS) – Le candidat de la coalition "Benno Bokk Yaakaar (BBY)", Macky Sall a remporté le scrutin présidentiel dans le département de Goudiry, selon les résultats de la Commission départementale de Recensement des votes.
Le candidat Macky Sall arrive largement en tête avec 21.641 voix sur les 28.130 suffrages valablement exprimés, soit 76,93%.
Ousmane Sonko qui obtient 3514 voix est suivi de Idrissa Seck avec 1964 voix, El hadji Sall crédité de 708 voix et Madické Niang 303 voix.
Le nombre total d’électeurs inscrits dans le département est de 44.739 dont 28.746 votants. Le nombre de bulletins nuls est estimé à 626.
PAR ALASSANE KITANE
ÉTHIQUE AU DG QUI VEUT DEBOULONNER ILA TOUBA
Si comme il le pense, les populations de Touba n’aiment pas Macky Sall, pourquoi ne dit-il pas que les populations du Fouta n’aiment pas Idrissa Seck et les autres candidats ?
« J’ai envie d’enlever Ila Touba pour en faire Ila Fouta». Le moins que l’on puisse dire est que l’auteur de ces propos est l’incarnation vivante de la très mauvaise qualité des hommes à qui Macky Sall fait confiance. La médiocrité des choix des hommes qui nous gouvernent est clairement révélée à travers ces propos. Claniques, sectaires jusque dans leurs moindres réflexes, ils sont incapables de concevoir la primauté et la préséance de la nation sur la région, de la République sur les communautés, de l’État sur le parti. Comment pourrait-il en être autrement si le chef de file de cette synarchie qui nous gouverne s’est lui-même arrogé le Fouta comme un titre foncier électoral sans aucun autre argument que celui connu de tous ? Ces gens ne gouvernent que par la division et la diversion : ils sont foncièrement incapables de prendre en charge les problèmes du pays et de leur trouver des solutions durables.
Adeptes de la politique de l’autruche, ils préfèrent nier les faits au lieu de les affronter. Si Touba n’a pas voté pour Macky malgré le « Ila Touba » dont ils se vantent, le bon sens voudrait qu’on les en félicite : cela voudrait dire que les habitants de cette ville ne sont probablement pas régionalistes. Pourquoi ne pas s’interroger sur les causes de ce désamour de Touba vis-à-vis du régime et chercher à créer des conditions d’établir de meilleures relations avec la population de cette localité ? N’y a-t-il pas dans les rapports entre les gouvernants et les habitants de la ville sainte de Touba des causes latentes ou patentes de ce désamour ? Qu’a-t-on fait pour effacer les propos irrévérencieux de Moustapha Cissé Lo envers des dignitaires mourides ?
Ce qui est plus désespérant, c’est de constater qu’en voulant justifier ses propos, le pauvre DG s’enfonce dans la niaiserie et s’embourbe dans la bêtise d’un clientélisme politique propre à un primitif : «A Diourbel, les résultats que nous avons obtenus pour Macky Sall, qui a beaucoup travaillé pour la région de Diourbel, sont décevants. Les électeurs ne lui ont pas renvoyé l’ascenseur. Mon sentiment est que le Fouta, qui a bien travaillé dans ce domaine, mérite des investissements, à l’image de Ila Touba ».
Comment un type pareil peut-il diriger une société nationale ? Si comme il le pense, les populations de Touba n’aiment pas Macky Sall, pourquoi ne dit-il pas que les populations du Fouta n’aiment pas Idrissa Seck et les autres candidats ? Ce type ne peut pas comprendre que le vote d’un citoyen ne peut pas en démocratie majeure, être acheté, pas plus que l’amour d’une femme d’ailleurs. Si Ila Touba doit être déboulonné, c’est certainement pour d’autres raisons : celles relatives à son coût, à sa rentabilité, à son opportunité, etc. Et si jamais elle devait être déboulonnée, ce n’est certainement au Fouta qu’elle devrait être transplantée et ce, pour des raisons objectives. Il y a des zones où le trafic est plus dense et on sait que l’axe Dakar-Kaolack est plus usité que l’axe Touba-Dakar. Il ne faut pas croire que les populations de Touba ne sont pas capables de comprendre les enjeux politiques nationaux, ce serait une grave erreur.
Touba s’est beaucoup urbanisée ces 20 dernières années, et les émigrés contribuent beaucoup à l’émancipation de la conscience citoyenne de leurs parents restés au pays. D’ordinaire les zones rurales sont plus réfractaires au changement de régime, ils sont à la limite indifférents aux changements à la tête du pays parce qu’ils sont convaincus que cela ne change guère leur vécu. Nous devons travailler à changer cette mentalité au lieu d’essayer de les faire chanter par des investissements tape-à-l’œil.
Au-delà de l’urgence de la démission de ce curieux DG, les usagers de Dakar Dem-Dikk, les citoyens sénégalais doivent intenter un procès contre ce monsieur. Car, ce n’est la première fois qu’une autorité de ce pays débite une énormité de ce genre : tout le monde a entendu le président de l’Assemblée nationale dire à Macky Sall que ceux qui sont contre vous sont obligés de prendre l’autoroute Ila Touba pour se rendre dans la ville sainte. Pourtant lui qui était viscéralement contre le prédécesseur de Macky prenait l’autoroute Dakar-Diamniadio pour aller au Saloum !
« Il faut que les gens de Touba comprennent qu’ils ne sont pas le nombril politique du Sénégal ». Monsieur le DG, vous dites que vous êtes de la confrérie mouride (ce qui ne nous intéresse pas outre mesure) mais vous reprochez au président de ne pas investir suffisamment au Fouta. Quelle incohérence ! Vous transcendez les confréries, mais pas les ethnies et les terroirs ! Vous ne méritez pas de diriger une société nationale. Quelle fumisterie !
Une petite morale pour monsieur le DG : « les asiles de fous sont remplis de personnes qui se prenaient pour Jésus » !
APRÈS "UN SCRUTIN PACIFIQUE", L’AMBASSADE DES USA FÉLICITE LE PEUPLE SÉNÉGALAIS
L’ambassade américaine à Dakar félicite le peuple sénégalais pour le "scrutin pacifique" organisé dimanche et se réjouit "de travailler avec le président élu du Sénégal"
Dakar, 26 fév (APS) – L’ambassade américaine à Dakar félicite le peuple sénégalais pour le "scrutin pacifique" organisé dimanche et se réjouit "de travailler avec le président élu du Sénégal".
"Nous félicitons les Sénégalais pour ce scrutin pacifique. Nos équipes d’observateurs ont sillonné le pays et ont été impressionnées par l’organisation et la discipline du processus électoral", indique un communiqué transmis à l’APS.
"Nous attendons patiemment la publication des résultats officiels et nous nous réjouissons de travailler avec le président élu du Sénégal", ajoute la même source.
"Nous valorisons notre relation avec le Sénégal, qui est enracinée dans des valeurs communes — la prospérité, la sécurité et la bonne gouvernance", poursuit le communiqué.