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28 août 2025
ECHEC DES ALLIES
Si les tendances se confirment, la quasi-totalité des alliés du candidat Idrissa Seck n’ont pas produit l’effet escompté pour avoir perdu dans leur département, ou encore dans leur commune et même dans leur bureau de vote
Si les tendances se confirment, la quasi-totalité des alliés du candidat Idrissa Seck n’ont pas produit l’effet escompté pour avoir perdu dans leur département, ou encore dans leur commune et même dans leur bureau de vote. A Ziguinchor aussi, les maires de la commune Abdoulaye Baldé, tout comme celui de Diembéring, Tombong Gaye ont été méconnaissables, malgré leur ralliement dans le camp du président sortant, candidat à sa propre succession, Macky Sall.
Pour la présidentielle, les différents candidats ont multiplié les stratégies pour copter le maximum de leaders politiques dans leur coalition. Il en est ainsi du candidat Idrissa Seck qui s’était entouré de la majeure partie des leaders de l’opposition dans sa coalition “Idy 2019“. La même stratégie a été adoptée par le président sortant, Macky Sall, qui a usé de tous les subterfuges pour faire rallier des opposants, qui s’étaient pourtant déclarés candidat à la présidentielle, à sa cause. Malheureusement, l’effet escompté n’a pas été atteint dans certaines localités pour certaines coalitions.
La coalition “Idy 2019“ semble payer le plus lourd tribu. En effet, la quasi-totalité de ces responsables, si l’on se fie aux tendances qui se dessinent, ont perdu soit dans leur département, soit dans leur commune ou pire encore dans leur bureau de vote. Il en est ainsi des leaders fortement représentés dans le département de Dakar, en l’occurrence Khalifa Sall, Barthélémy Dias et Cheikh Gueye de Taxawu Dakar, Pape Diop de Bokk Gis Gis, Abdoul Mbaye de Act, Thierno Bocoum de Agir, Mamadou Diop Decroix d’Aj/Pads, Mamadou Lamine Diallo de Tekki, Amsatou Sow Sidibé de Car Léneen, entre autres. Ces derniers, sur la base des résultats provisoires livrés par la commission départementale de recensement des votes, ont perdu le département de Dakar devant Benno Bokk Yakaar (Bby) 212.355 contre 115.612 voix pour “Idy 2019“.
Certains d’entre eux ont même perdu dans leur propre bureau de vote à l’image du maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias, Thierno Bocoum, etc.
Toujours dans cette forte coalition de leaders de l’opposition, il faut noter que celui qui était fortement attendu à Guédiawaye n’a pas répondu présent. Le leader du Grand parti, Malick Gakou recalé par le Conseil constitutionnel pour défaut de parrainage a perdu dans son département face à Bby qui totalise 133.788 voix contre 65.174 pour son leader Idrissa Seck.
Même fausse note pour Moustapha Mamba Guirassy, maire de Kédougou, fortement attendu dans la localité. Il s’est plié face à la mouvance présidentielle qui compte 16.153 voix contre 2.494 pour lui et son candidat.
Bougane Gueye de Gueum Sa Bopp et Bamba Dieye du Fsd/Bj ont mordu la poussière chez eux, à Saint Louis où Macky Sall a eu dans le département 62.788 voix contre 18.632 pour leur mentor. Que dire de l’ancien ministre d’Etat et ancien directeur de cabinet de Me Abdoulaye Wade, Habib Sy qui a perdu dans le département de Linguère face au président sortant qui obtient 64.291 voix contre 5.857 voix.
Pour ce qui est de la mouvance présidentielle, le «gros poisson» péché dans les eaux de l’opposition à Ziguinchor n’a pas su faire la différence lors de cette présidentielle. En effet, les ralliements des maires de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, tout comme celui de Diembéring, Tombong Gueye n’ont pas servi à grand-chose. Le candidat de la coalition “Sonko président“ a laminé la mouvance présidentielle dans l’ensemble des 3 départements de la région de Ziguinchor, à savoir 41.291 voix contre 32.846 pour la mouvance présidentielle dans le département de Ziguinchor. Il en est de même à Bignona où le candidat Ousmane Sonko a totalisé, selon toujours les résultats provisoires, 51.438 voix contre 27.398 pour Macky Sall. Même sort à Oussouye où Ousmane Sonko totalise 9.209 voix contre 8.707 voix pour Macky Sall.
Le ralliement du maire de Thiès, Talla Sylla dans la mouvance présidentielle n’a pas barré la route à Idrissa Seck dans le département. Le candidat de la coalition “Idy 2019“ a montré sa suprématie dans son «fief» en battant ses adversaires avec 120.054 voix contre 100.422 pour le régime sortant.
LA COALITION IDY2019 ENVOIE MACKY ET IDY AU SECOND TOUR
Après Mahammed Boun Abdallah Dionne qui donne Macky Sall vainqueur avec 57 % ; Idrissa Seck et Ousmane Sonko qui exigent un second tour au vu des tendances au soir du scrutin électoral, la coalition Idy2019 est revenue à la charge
Le juge Demba Kandji a beau vouloir recadrer le jeu, mais il n’y a rien à faire. Après Mahammed Boun Abdallah Dionne qui donne Macky Sall vainqueur avec 57 % ; Idrissa Seck et Ousmane Sonko qui exigent un second tour au vu des tendances au soir du scrutin électoral, la coalition Idy2019 est revenue à la charge. Cette fois, avec des résultats issus d’une compilation des PV des 45 départements du Sénégal et ceux des cinq autes issus de la diaspora, qui envoient Macky Sall (46,68 %) et Idrissa Seck (27,68 %) au second tour.
Alors que le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne a avancé selon les résultats détenus par sa coalition, que le président sortant, Macky Sall est réélu avec 57 %, avant de se faire recadrer par le président de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), Demba Kandji ; hier, mardi 26 février, c’est la camp de coalition Idy2019 qui est montée au créneau pour publier elle aussi ses résultats.
Selon ce document qui nous est parvenu, Idrissa Seck arriverait en deuxième position avec 1.166.506 des voix. Soit 27,68 % des suffrages valablement exprimés sur les 45 départements du Sénégal et les cinq autres de la diaspora. Sur cette compilation des procès verbaux (pv) faite par la coalition Idy2019, le président sortant Macky Sall arrive en tête mais avec 1.967.073 voix. Soit 46,68 % des votes. Ce qui signifie qu’un second tour est à programmer entre Macky Sall et Idrissa Seck. Ousmane Sonko arriverait en 3ème position avec 19,57 % des votes pour avoir récolté 824.667 voix. Quant à Issa Sall et Madické Niang, ils pointent respectivement à la 4ème (208.233 voix ; soit 4,94 %) et 5ème (47.669 voix ; soir 1,13 %). Cette guerre des chiffres ne prendrait fin que demain jeudi voire vendredi.
IL FAUT DES DISCUSSIONS SÉRIEUSES
Les promoteurs ont l’obligation d’organiser leurs journées à l’arène nationale Boy kaïre sur la gestion de l’arène nationale
Les promoteurs ont l’obligation d’organiser leurs journées à l’arène nationale. Bientôt le stade Léopold Sédar Senghor sera fermé pour des travaux.
C’est vrai qu’il manque beaucoup de choses. Mais avec des discussions sérieuses, ils peuvent trouver des solutions.
C’est la seule question pour que les promoteurs et les lutteurs puissent trouver leur compte
SUIS A LA FOIS, WOLOF, PEUL, SERERE…
Trois irrédentismes sont à éviter pour ne pas brûler notre cher Sénégal. Il s’agit de l’irrédentisme régional. L’irrédentisme religieux. Enfin, l’irrédentisme ethnique.
Les dérives verbales, les fake news, notés ça et là, depuis le jour du scrutin présidentiel le 24 février dernier ont poussé Sud Quotidien, à publier, à nouveau, cet article déjà paru dans ses colonnes le 5 août 2017, mais qui reste plus que jamais actuel.
Trois irrédentismes sont à éviter pour ne pas brûler notre cher Sénégal. Il s’agit de l’irrédentisme régional. L’irrédentisme religieux. Enfin, l’irrédentisme ethnique. Notre pays a frôlé le chaos avec le premier. Mais nous avons su démontrer à la face du monde que notre devise : «Un peuple. Un but. Une foi» est plus qu’un simple slogan.
Même si quelques poches de résistance subsistent dans notre chère Casamance, force est de reconnaître que notre peuple n’a de cesse de prôner la paix et l’unité de notre pays. Sans complexe aucun. Sans gêne aucune, le président de la République, Macky Sall, lui-même, a appelé à la paix des braves, parce que, dans ce conflit qui remonte à 1982, il ne peut y avoir ni de vainqueurs, encore moins de vaincus.
Ce ne sont que des Sénégalais qui s’entretuent.
Sur le plan de la confrérie, quelles que soient les divisions notées dans les fêtes religieuses, nos grandes familles ne ratent jamais une occasion pour appeler à la raison. Elles entretiennent des relations fraternelles, cordiales et de confiance, comme l’a soutenu récemment le Khalife Général des Tidianes, Sérigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, suite à son entretien avec le Khalife Général des mourides, Sérigne Sidy Mokhtar Mbacké, au sujet du Croissant Lunaire. L’Eglise catholique ne manque jamais non plus une opportunité pour prêcher la bonne parole.
L’Archevêque entretient d’ailleurs d’excellentes relations avec les différentes confréries, notamment la Tijania. Pour autant, nous n’avons pas le droit de dormir sur nos lauriers en croyant que rien ne peut nous arriver, à nous Sénégalais, pour la bonne et simple raison que ce pays est béni. Nous avons quand même connu la plus grosse catastrophe nautique au monde avec le naufrage du bateau Le Joola et ses 1863 morts. Plus que le Titanic. Tout récemment, c’est le feu qui a emporté 31 pèlerins à Madina Gounass. Sans occulter, le drame de Bettenty avec son lot de 21 femmes mortes noyées. Nous n’oublions pas non plus, l’explosion d’une citerne d’ammoniac le 24 mars 1992, en plein mois de Ramadan, ayant fait sur le coup une quarantaine de morts dont 20 ouvriers de la Sonacos (Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal).
Le nombre de victimes du nuage toxique atteindra 129 morts et des milliers de blessés. Mais toutes ces catastrophes sont souvent dues à des négligences humaines. La dernière en date, c’est la bêtise humaine qui nous a coûtés huit morts au stade Demba Diop. Juste, à cause des pseudo-supporters Ouakamois qui ont foulé aux pieds les règles de fair-play et sportives. Et comme si cela ne suffisait pas, certains Sénégalais éprouvent, depuis quelques jours, le malin plaisir de réveiller l’irrédentisme ethnique.
Croyant que Internet est un monde sans gouvernement, ils font l’apologie de la haine. Loin de nous de chercher qui a commencé ou les raisons qui motivent ces énergumènes, nous préférons plutôt interpeller la conscience de chacun d’entre nous. Le Sénégal est l’un des plus beaux pays au monde. Point de chauvinisme ! C’est l’exemple type de dialogue islamo-chrétien.
L’identité ne se compartimente pas
Les Sénégalais sont à la fois wolof, peul, diola, manjack, serere, massonke, sarkhole, balante etc. La liste est très loin d’être exhaustive. Nous sommes à la fois toutes ces ethnies parce que l’identité ne se compartimente pas. Toutefois, on ne peut s’empêcher d’invoquer Amine Maalouf qui disait que les «identités sont aussi meurtrières». Mais, elles le seront tant que nous laissons se propager ces dérives verbales des personnes comme Penda Bâ qui répond à son autre compatriote.
Il était une fois, les mille collines
Mais le plus inquiétant, c’est la publication des déclarations qui sapent pourtant l’identité nationale et la cohésion sociale, dans les sites et dans certains organes de presse. Pis, une certaine presse a fini de tomber de Charybde en Scylla, en mettant l’accent sur l’origine ethnique des hommes politiques dont les noms sont évoqués à la station primatoriale.
Si la liberté d’expression est garantie dans notre Charte fondamentale, elle n’a de sens que si elle est accompagnée d’une grande responsabilité.
Hélas, notre pays est de plus en plus gagné par un journalisme de racolage. Désormais, nous faisons fi des fonctions éducative et pédagogique des médias. Depuis que l’information est devenue une «marchandise», la presse sénégalaise est gagnée par le sensationnalisme, l’exploitation des peurs, le stéréotype, l’émotion, la complaisance et le silence. C’est le triste inventaire sans exhaustivité aucune, qui témoigne des derniers débordements constatés dans les médias sénégalais et chez l’homosenegalesis. Mais attention à ces dérives. La radio des Mille Collines a contribué au seul génocide connu en Afrique. C’était au Rwanda. Alors, soyons plus responsables pour que le Sénégal reste ce havre de paix.
IL Y A UN MANQUE D'ORGANISATION
Nous devons tout faire pour que les grandes affiches puissent se tenir dans cette nouvelle infrastructure - Doudou Diagne diecko révèle les problèmes techniques de l’arène nationale
« C’est vrai que les acteurs de la lutte ont longtemps demandé la construction de l’arène nationale. Les gens n’organisent pas de combats là-bas, car cela a une explication. L’infrastructure manque de beaucoup de choses. Pour moi, c’est un problème technique. Je pense qu’il n’y avait pas de discussions avec l’Etat au moment de la construction de l’arène. Dans les normes, l’Etat devait parler avec les acteurs de la lutte. C’est eux qui utilisent le plus cette infrastructure.
Je pense que chacun avait son mot à dire à ce propos. C’est vrai que l’Etat a fait des efforts pour la construction de ce bijou. Mais c’est à nous de refaire les choses. Si nous pensons que c’est petit, nous devons discuter et trouver des solutions. Nous devons tout faire pour que les grandes affiches puissent se tenir dans cette nouvelle infrastructure. C’est juste un problème technique, mais rien d’autre.
Nous savons que c’est un grand investissement. La construction est mal faite. Il y a un manque d’organisation. Si tu fais appel au président du Cng, dans les normes, il devrait y avoir une discussion avec les lutteurs ainsi que les promoteurs. Mais se fier à un seul avis ne suffit pas ».
ALIOU CISSE DEGAGE SON GROUPE CE MERCREDI
Le sélectionneur national Aliou Cissé va dévoiler, à travers une conférence qu’il organisera ce mercredi 27 février, sa liste des joueurs pour le match qui opposera le 23 mars prochain, le Sénégal au Madagascar.
Aliou Cissé va dévoiler ce mercredi, à 10h, sa liste des joueurs sélectionnés pour la rencontre Sénégal-Madagascar du 23 mars, comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Can 2019. Mais aussi le match amical que les Lions vont livrer contre le Mali et calé le 26 mars. Déjà qualifiés, le sélectionneur Aliou Cissé en profitera pour expliquer ses choix en direction du prochain rendez-vous continental
Le sélectionneur national Aliou Cissé va dévoiler, à travers une conférence qu’il organisera ce mercredi 27 février, sa liste des joueurs pour le match qui opposera le 23 mars prochain, le Sénégal au Madagascar. Cette rencontre compte pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Can prévue en Egypte du 21 juin au 19 juillet. Mais aussi pour les besoins du match préparatoire qui oppose trois jours plus tard le Sénégal au Mali. Aussi bien le Sénégal et Madagascar, les Aigles du Mali ont également validé leur ticket pour la phase finale de la compétition. Ces deux rencontres pourraient se tenir au stade Lat Dior de Thiès en raison des travaux de rénovation du stade Léopold Senghor annoncés par l’Etat.
Pour le sélectionneur, ces deux prochaines confrontations seront sans doute mises à profit pour convoquer de nouveaux joueurs, procéder à de nouveaux tests pour mieux se projeter vers le rendez-vous continental qui se jouera pour la première fois avec 24 pays. Après cinq journées, le Sénégal s’est emparé de la tête du groupe A des éliminatoires de la Can. Après la double confrontation remportée contre la Guinée équatoriale (3-0 et 1-0) et le Soudan (3-0, 2-0), les Lions avaient été contraints au match nul par les Baréas de Madagascar. A un peu moins d’un mois de la dernière journée, la Caf a déjà dévoilé la date du tirage au sort. Les 24 nations qualifiées connaitront le vendredi 12 avril prochains au Caire, leurs adversaires dans 6 groupes qui seront réparties. En attendant, seules 14 équipes ont pour l’instant validé leur ticket pour le pays des Pharaons.
PAR JEAN PIERRE CORREA
LE VANDAL ET LES VANDEAUX...
Cet ignorant nous dit qu’en fait, si Macky Sall a fait construire cette autoroute superbe, ce n’est point pour désengorger un axe devenu majeur pour notre économie, mais il a posé cette infrastructure juste pour capter les suffrages de la communauté Mouri
Tentons de célébrer l’ignorance qui suinte souvent de certains esprits, et qui parlent comme on éructe, ou qui parlent, parlent, parlent…jusqu’à temps d’avoir quelque chose à dire. Célébrer est le mot qui convient tellement il colle à l’étroitesse des cerveaux d’hommes et de femmes politiques qui aspirent à diriger des secteurs productifs de notre pays.
Ces dernières heures post-électorales ont été marquées par deux faits ignominieux tout autant qu’imbéciles. A tout Saigneur tout Honneur, la palme de la bêtise revient au vandale qui compte détruire l’autoroute Ila Touba, pour punir la capitale du Mouridisme d’avoir donné ses voix à l’opposition.
D’abord, pointons l’aveu. Cet ignorant nous dit qu’en fait, si Macky Sall a fait construire cette autoroute superbe, ce n’est point pour désengorger un axe devenu majeur pour notre économie, mais il a posé cette infrastructure juste pour capter les suffrages de la communauté Mouride.
Le DG de Dakar-Dem Dikk a dû fumer la moquette, celle qu’il pense être la matière qui recouvre ces centaines de kilomètres. Parce que, imaginer l’enlever pour la réinstaller dans le Fouta si discipliné, est à proprement parler stupéfiant. Ses excuses n’enlèvent rien à la sottise de ses navrants propos, elles n’auront de sens que si elles sont accompagnées de sa démission. Voilà pour le vandale destructeur d’asphalte…
Venons-en aux vandeaux…
Ces fanatiques de l’autodafé qui ont brûlé des exemplaires de « l’Observateur » et du Soleil, obéissant aveuglément aux propos incendiaires et irresponsables de leurs leaders qui voulaient expliquer une défaite, certes un peu vite annoncée, non par leur incapacité à ré-enchanter notre avenir, mais par l’impartialité coupable à leurs yeux, de certains titres de presse.
Cette attitude est irresponsable, car elle peut être prise comme un permis d’agresser des journalistes qui auront eu à écrire des choses n’allant pas dans le sens de la propagande de leurs leaders politiques. C’est inacceptable et ces hommes politiques aussi devraient s’excuser et dire à leurs écervelés de partisans que le fascisme a toujours débuté par des autodafés.
Il a toujours été préférable de brûler des livres pour empêcher des cerveaux d’être inondés de leurs contenus. Il est temps que les hommes politiques réalisent qu’il est préférable de s’adresser à nos intelligences plutôt que de flatter nos plus bas instincts. Les voyous sont dans la place…
AYMEROU GNINGUE DÉJOUE LE COUP DES VOTES SANCTIONS
Dans le département de Tivaouane, les résultats publiés par la commission départementale de recensement des votes laissent apparaitre que l’objectif de départ de 80.000 suffrages pour le candidat Macky Sall a été presque atteint
Au-delà du choix du président de la République pour les cinq prochaines années, le scrutin du 24 février avait un autre enjeu local dans la commune de Mérina Dakhar. Il se trouve en effet que la commune est dirigée par le président du parlementaire benno bokk Yaakaar Aymérou Gningue.Il y a une menace de vote sanction qui planait sur le scrutin, mais il a été déjoué.
Depuis 2009, le maire Aymérou Gningue gagne les élections dans la commune de Mérina Dakhar avec des scores soviétiques. Mais cette année, l’élection présidentielle s’y est tenue dans un contexte particulier, marqué par le fait qu’il tient une responsabilité politique nationale. Depuis le début de la nouvelle législature, le député Aymérou Gningue est le président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée Nationale et plénipotentiaire du département de Tivaouane pour le candidat Macky Sall. Selon ses proches, des adversaires internes ont voulu s’incruster dans cette situation, pour faire en sorte que le candidat Macky Sall perde les élections dans la commune et montrer à travers cela, que le député n’est plus représentatif dans la localité. Il s’y ajoute que l’élection présidentielle est perçue par certains comme une bonne occasion de se positionner pour les prochaines élections locales, en usant de votes sanctions.
Après une campagne dans tous les coins de la commune, la caravane de la coalition Benno Bokk Yaakaar dirigée par le député maire Aymérou Gningue avait senti le coup venir, malgré les fortes mobilisations notées partout. «Mais au finish, le coup des votes sanctions a été déjoué». Et Aymérou Gningue s’est battu pour que la commune reste dans l’escarcelle présidentielle. La preuve de son hégémonie politique dans la commune est illustrée dans son village de Nguiguiss, où il a clôturé en apothéose la campagne électorale de la coalition Benno Bokk Yaakaar. C’est ainsi que le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar est largement arrivée en tête dans le cumul des deux bureaux de vote, avec un écart de 391 voix sur le score du candidatIssa Sall arrivé en deuxième position. Macky Sall a engrangé 434 suffrages dans les deux bureaux de vote soit les 85% alors que le Pr Issa Sall a eu 43 voix, Idrissa Seck 23 voix, Ousmane Sonko 12 voix et Me Madické Niang 4 voix.
En ce qui concerne les résultats provisoires de la commune de Mérina Dakhar et recueillis sur la base des procès-verbaux issus des bureaux de vote, le candidat Macky Sall a finalement obtenu 5.584 voix sur les 11.014 suffrages valablement exprimés soit plus de 51%. Idrissa Seck est arrivé en deuxième position avec 4.166 voix, le Pr Issa Sall 851 voix, Ousmane Sonko 259 voix et Madické Niang 154 suffrages.
Dans le département de Tivaouane, les résultats publiés par la commission départementale de recensement des votes laissent apparaitre que l’objectif de départ de 80.000 suffrages pour le candidat Macky Sall a été presque atteint. En effet, Macky Sall a totalisé 79.757 voix sur les 161.930 suffrages valablement exprimés soit 49,32%. Le candidat Idrissa Seck a eu 55.966 voix soit 34.60%, suivi du Pr Issa Sall avec 14.098 voix (8,07%), Ousmane Sonko 9.836 suffrages (6,08%) et Me Madické Niang 2.054 voix (1,27%). Le taux de participation est de 68% car 162.930 inscrits ont effectivement voté, sur les 224.919 inscrits
MAMADOU LAMINE DIALLO SOUPÇONNE UN HOLD-UP ÉLECTORAL
Pour le leader du mouvement Tekki, le président sortant s’est préparé à modifier les résultats des urnes engonflant le nombre d’inscrits de 300.000 électeurs par rapport aux données du parrainage
Pour le leader du mouvement Tekki Mamadou Lamine Diallo, le Président sortant s’est préparé à modifier les résultats des urnes engonflant le nombre d’inscrits de 300.000 électeurs par rapport aux données du parrainage. Pour lui, ce qui est en jeu, c’est la gouvernance équitable de la rente pétrolière.
La présidentielle de 2019 est au centre de la Questekki 135 du mardi 26 février 2019 de Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki, parvenu à «L’As». Mais comme d’habitude depuis août 2016, le député de Tekki ne s’éloigne pas de la gestion des ressources naturelles. «Dossier Ressources naturelles : Le complot contre la démocratie sénégalaise éventré par l’opposition» est d’ailleurs le titre de Questekki 135.
Dans celle-ci, il se demande si Macky Sall «va réussir son coup d’état électoral préparé de longue date avec le gonflement du nombre d’inscrits de 300.000 par rapport aux données du parrainage». C’est ce qui explique, selon lui, la sortie du Premier ministre Mouhammad Boun Abdallah Dionne qui viole la loi électorale une fois de plus. «Il porte l’entière responsabilité de la suite des évènements», avertit-il.
Pour Mamadou Lamine Diallo, Macky Sall a été choisi par les firmes pétrolières avec la complaisance de la communauté internationale et de la société civile locale. «Les pays producteurs de pétrole ou de gaz se divisent en deux catégories. Ceux qui ont des institutions stables, la Norvège en tête, et les autres dans lesquels règnent des pouvoirs autocratiques ou en transition démocratique en relation étroite avec les grandes firmes pétrolières adossées aux pays développés.
Macky Sall a été choisi pour faire ce travail qui a commencé avec le référendum de 2016 et sa bataille pour le respect des droits d’autrui. Macky Sall a bénéficié de la bienveillance de la communauté internationale et de sa société civile locale pour changer la constitution et la loi électorale à sa guise et ainsi, avec le parrainage et la justice et organiser une élection présidentielle à cinq compétiteurs», soutient le leader de Tekki. Mais, avertit-il, c’était sans compter avec la perspicacité de l’opposition démocratique qui a déjoué le plan dont la base est une abstention massive.
Pour Mamadou Lamine Diallo, Macky Sall est le continuateur de Abdou Diouf . «Pour une partie de la communauté internationale, le régime politique qui permet un accaparement maximum de la rente pétrolière est l’autocratie familiale à soubassement ethnique ou régionaliste comme en Afrique Centrale. Macky Sall a pris la responsabilité d’exécuter ce projet au Sénégal avec le conseil discret et efficace du Président Abdou Diouf.
A dire vrai, la démarche de Macky Sall est la même que celle de Abdou Diouf. Ce n’est pas par hasard qu’il a réussi à dompter les trois dauphins de Abdou Diouf, Niasse, Tanor et Feu Djibo Ka», indique le tekkiste en chef qui n’a pas été aperçu lors de la campagne électorale auprès de Idrissa Seck. Très remonté contre les tenants de l’actuel régime, «l’avancée démocratique du Sénégal commande de se débarrasser de Macky Sall. La gouvernance du gaz sera démocratique ou ne sera pas».
IDRISSA SECK FAIT UNE RAZZIA A MBACKE
Sur les 222.552 suffrages valablement exprimés, le candidat de la coalition Idy2019 a engrangé 129.724 voix, soit 58,28%
Le département de Mbacké tombe dans l’escarcelle du candidat de la coalition Idy2019, si on se fie aux résultats de l’élection présidentielle de dimanche passé. Idrissa Seck a engrangé 129 724 voix, soit 58,28% contre 30,44% pour Macky Sall et 5,50% pour Ousmane Sonko.
Le candidat de la coalition Idy2019 a fait une razzia à Mbacké qui figure parmi les quatre départements qui regorgent de plus d’électeurs. Idrissa Seck a été plébiscité par Touba et Mbacké, comme l’avaient promis les responsables locaux lors de son meeting à Mbacké. Les résultats de la Commission départementale de recensement des votes de Mbacké le propulsent en tête. En effet, le leader de Rewmi a laminé ses quatre adversaires à l’élection présidentielle dans ce département à fort enjeu pour tous les scrutins.
Le président du Conseil départemental de Thiès a obtenu le meilleur score dans ce département avec 58,28% des suffrages valablement exprimés. Il a pris le relais au Parti démocratique sénégalais (Pds) et à son leader Me Wade qui y avaient fait une razzia aux dernières élections législatives. En fait sur les 364.826 inscrits, 225.127 ont accompli leur devoir civique le 24 février dernier.
Sur les 222.552 suffrages valablement exprimés, le candidat de la coalition Idy2019 a engrangé 129.724 voix, soit 58,28%. Il est suivi du Président sortant qui obtient 67.745 voix. Macky Sall se retrouve avec 30,44%. Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, se classe en troisième position avec 12.686 voix, soit 5,50%.
Le résultat obtenu par Me Madické Niang a surpris tout le monde. Lui, qui considérait Touba et Mbacké comme sa base affective, a obtenu un résultat catastrophique avec moins de 10.000 voix. Il vient en quatrième position dans le département de Mbacké avec un score de 9.963 voix (soit 4,47%). Le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Pr Issa Sall, ferme la marche avec 2434 voix, soit 1,09%.