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28 août 2025
PAR SEYBANI SOUGOU
TOUCHE PAS A MON VOTE !
Le suffrage des sénégalais ne doit en aucun cas être altéré ou confisqué. On ne joue pas avec le vote des citoyens. La conférence de presse initiée par le Juge d’appel Demba KANDJI, ne doit pas être une démarche à double détente
« Les résultats publiés par les Commissions départementales doivent être recoupés et vérifiés »
Dans son édition de ce mercredi 27 février 2019, le journal l’Observateur a inséré une note de la rédaction précisant que des erreurs matérielles se sont malencontreusement glissées, dans le tableau publié le mardi 26 février 2019, intitulé « Résultats publiés par les Commissions départementales ». L’Observateur précise que des erreurs matérielles ont affecté les totaux dans certaines lignes et colonnes du tableau, et porté atteinte à la qualité et à la précision de l’information. Cette mise au point de l’Observateur (les incohérences relevées portaient sur 750 000 votes flottants) prouve au moins une chose : le taux de 58 ou 60% affecté à Macky SALL n’est pas fiable. Il ne suffit pas de marteler un mensonge pour qu’il se transforme en vérité.
A la veille de la publication des résultats provisoires du scrutin présidentiel du 24 février 2019 par la Commission nationale de recensement des votes, il convient de faire preuve d’une extrême vigilance, de réaliser une analyse approfondie des données collectées et de procéder à un recoupement minutieux, pour aboutir à des chiffres fiables et incontestables. Les commissions départementales n’échappent pas à cet exercice de contrôle. Il est primordial de vérifier un à un que tous les résultats publiés par les commissions départementales dans chaque département, correspondent exactement aux données figurant dans les PV originels, signés par les représentants de chaque candidat. Ce serait faire preuve d’une grande naïveté que de prendre pour argent comptant, tous les résultats publiés par les commissions départementales, sans procéder aux vérifications et recoupements, pour s’assurer de leur fiabilité. Il faudra s’assurer si dans chaque département, les commissions départementales ont effectué leur mission de compilation des données et de transcription des PV, de manière sérieuse et impartiale. Après les erreurs substantielles relevées dans les résultats publiés par l’Observateur, qui peut nous garantir que les résultats publiés par les Commissions départementales est exempt de toute erreur ? Au regard de la volonté du candidat Macky SALL, d’éviter vaille que vaille le second tour, il ne faut en aucun cas écarter le risque de manipulation des données compilées par les Commissions départementales.
L’élection présidentielle est un moment extrêmement sérieux dans la vie d’une nation, où les citoyens choisissent celui qui doit tenir les rênes du pays, pendant 5 ans. Le suffrage des sénégalais ne doit en aucun cas être altéré ou confisqué. On ne joue pas avec le vote des citoyens. La conférence de presse initiée par le Juge d’appel Demba KANDJI, ne doit pas être une démarche à double détente : convier dans un 1er temps les journalistes à une opération de soi-disant transparence, avant de proclamer, dans un second temps des résultats provisoires qui ne sont pas conformes au vote des sénégalais. Dire que Macky SALL représente aujourd’hui 58% à 60% relève d’une hérésie, d’une manipulation des chiffres et d’un mensonge grossier.
Il faut le marteler : si les données sont fiables et consolidées, le second tour est acté.
Trois acteurs sénégalais, Lamine Ndiaye, Ibrahima Mbaye "Thié" et Rokhaya Niang ont été honorés à Ouagadougou lors d’une soirée "des célébrités’’ organisée par les acteurs et comédiens burkinabè à l’occasion de la 26ème édition
Ouagadougou (Burkina Faso), 27 fév (APS) – Trois acteurs sénégalais, Lamine Ndiaye, Ibrahima Mbaye "Thié" et Rokhaya Niang ont été honorés à Ouagadougou lors d’une soirée "des célébrités’’ organisée par les acteurs et comédiens burkinabè à l’occasion de la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Le comédien Lamine Ndiaye se dit "très honoré" de recevoir cette distinction, même s’il regrette de l’avoir obtenue en dehors de son pays.
"J’aurais bien voulu recevoir ce trophée au moins dans mon pays. Je ne pourrais terminer sans remercier le Burkina Faso, car tous mes projets dans le monde sont partis de ce pays", a dit Lamine Ndiaye.
Se sentant "investi d’une mission", il veut à travers cette récompense "encourager les jeunes". Lamine Ndiaye, considéré comme "un monument" dans le milieu du cinéma et du théâtre dit avoir a opté pour ce métier pour gagner sa vie.
Son collègue Ibrahima Mbaye "Thié" prend ce prix comme un "bon réconfort".
"Je le prends comme tel en pensant à transmettre et à essayer d’aller vers le plus haut possible, c’est un symbole et la preuve de quelque chose que l’on a bâti avec des gens, on va porter ce flambeau le plus longtemps possible", explique Ibrahima Mbaye, acteur principal du film "OrDur" de Momar Talla Kandj en compétition court métrage au FESPACO.
Pour sa part, l’actrice Rokhaya Niang qui a commencé dans le cinéma en 1998 avec "Le prix du pardon" de Mansour Sora Wade demande aux comédiens et acteurs de croire en leur métier.
"Je ne pensais pas faire le tour de l’Afrique en tant qu’actrice, aujourd’hui j’ai joué dans beaucoup de films en Afrique et dans le reste du monde. Il faut y croire", dit-elle.
Rokhaya Niang est membre de l’organisation de cette soirée des "célébrités" du cinéma et de la télévision, la deuxième du genre organisée lors de la biennale du cinéma à Ouagadougou.
"Je n'avais pas prévu de mettre ma voix, mais il m'a dit d'essayer", déclare Baba Maal, revenant sur la génèse de sa collaboration avec le compositeur suédois, Ludwig Goransson dans la composition musicale de Black Panther. Selon le natif de Podor, rien ne présageait d'un tel succès quand Goransson lui proposait cette collaboration. "Ce n'est pas le succès de Baba Maal. C'est le succès du Sénégal et de l'Afrique", a-t-il déclaré, appelant la jeunesse du continent à faire éclore son talent.
Voir son entretien complet avec Arzouma Kompaoré de la VOA.
COHEN BALANCE TRUMP
POINT DE MIRE SENEPLUS - René Lake commente sur VOA, le témoigne de l'ancien avocat personnel du président américain lors de son audition devant le Congrès
Michael Cohen n’a pas fait dans la langue de bois : Donald Trump "est un raciste, un escroc, un tricheur", a affirmé, mercredi 27 février, l'ancien avocat personnel du président des États-Unis lors d'une audition explosive devant le Congrès américain. Celui qui se réclamait par le passé d'être un pitbull du président a lancé plusieurs accusations à l'encontre de ce dernier ce mercedi. Cohen a revanche affirmé n'avoir pas de preuve d'une collusion de Trump avec la Russie.
Quelle portée recouvre ce témoignage de Cohen ? Pourrait-il mentir à nouveau ? René Lake donne quelques éléments de réponse sur VOA.
PAR ACHILLE MBEMBE
LE GOUVERNEMENT DES MOMIES
La plupart des vieillards qui violent nos pays n’aspirent plus qu’a devenir des brigands - L’Afrique est infestée de vieillards incontinents qui souillent tout ce qu’ils touchent
Tout reste a faire et rien n'est plie. Mais pour le moment, il faut féliciter le peuple algérien.
Il faut le feliciter pour ce réveil. Ce sursaut. Ce refus d’avaler des pieuvres, sa fierté et sa dignité. De continuer à se prosterner devant une effigie, celle d’un esprit-chien, d’un esprit-porc mort il y a longtemps, mais transformé en momie maléfique, hideux masque ossuaire dont se servent des sicaires pour violer un pays, le seul peut-etre en Afrique, qui ait paye aussi cher le prix de son independance.
Le même masque hideux et les mêmes momies hantent tout le Continent, à la manière d’un mauvais sort. Et c’est à se soigner de ses figures du malheur et de ses vieillards - et à se libérer de tous ces sarcophages encombrants - qu’est conviée l’Afrique à l’oree de ce siècle.
Il y a en effet très longtemps que la vieillesse a cessé d’etre un signe de sagesse sur ce continent.
Prenez le Cameroun où un satrape de 86 ans, au pouvoir depuis 37 ans, cherche à présent à imposer une monarchie matrimoniale à un peuple avachi et lobotomise, ou l’on ne compte plus le nombre de prisonniers politiques, de captifs et autres otages d’un régime désormais qualifié par les siens eux-memes de ‘diabolique’, preuve heureusement qu’il y en a de plus en plus qui refusent de se laisser sodomiser a credit.
C’est aussi le cas au Nigeria voisin ou deux vieillards en gandouras s’étripent à l’occasion de pseudo-elections. L'un, Buhari en l'occurrence, aura passé l’essentiel de son premier mandat sur un lit d’hôpital à Londres, la où l’autocrate camerounais, jouisseur permanent, et sa jeune épouse encombrée de quincaillerie et de colifichets, préfèrent dilapider les maigres ressources de leur peuple dans un mediocre hôtel suisse. A Genève.
Mais c’est aussi le cas au Tchad voisin, ou un vieillard sanguinaire et brutal joue au "tirailleur senegalais" pour le compte de la France au Mali et ailleurs, laquelle en retour envoie ses avions de combat le protéger chaque fois qu’il est menacé par une rébellion, lorsqu’elle ne l’aide pas à décimer des communautés d’orpailleurs dans le Tibesti. Le but ? Récupérer des mines d’or qu’il se hâte de vendre à l’encan, au premier bandit blanc qui frappe à la porte.
La plupart des vieillards qui violent nos pays et sodomisent nos peuples, comme les princes de l'Eglise leurs ouailles, n’aspirent plus qu’a devenir des brigands.
Regardez-donc du cote du Congo Brazzaville, ou un autre vieillard pervers a mis à genoux une petite principauté pétrolière qui aurait pu devenir le Qatar de l’Equateur. Que dire du Gabon ou un autre grabataire prétend gouverner à partir de son lit d’hôpital au Maroc où il est littéralement sous perfusion? Et de la Guinée Équatoriale? Et de l’Ouganda? Et hier, du Zimbabwe ?
L’Afrique est infestée de vieillards incontinents qui souillent tout ce qu’ils touchent, de vieillards-requins, de vieillards-pythons, de vieillards cupides, gloutons et empoisonneurs, qui manufacturent un climat pestilentiel pour mieux faucher leurs peuples, de vieillards vampires et cannibales qui se nourrissent du sang frais des femmes et des jeunes, répandent partout du venin, sèment la desolation et la ruine, et refusent de mourir tout seuls.
Dans la tombe, ils veulent emporter tout - femmes, esclaves, bijoux, marmites, viandes et vehicules de toutes sortes, maintes vies humaines, tout le tresor.
Si etre jeune ne garantit strictement rien, la vieillesse est, quant a elle, devenue l’un de nos problèmes politiques, philosophiques et culturels majeurs, notre grand drame a l’oree de ce siècle.
Il s’agit évidemment de vieillards en tant qu’individus avec un nom, un corps. Et ces visages grimaçants qui peuplent jusqu'aux chambres de torture et terrorisent la foule, lui font pousser d'epouvantables cris et sont à l’origine de tant de cauchemars.
Mais il s’agit également de la vieillesse en tant que structure de domination, rapport de force et habitus, la conjugaison de la gerontocratie et du patriarcat, la vieillesse en tant que grand problème de santé mentale et politique de nos sociétés à l’heure où la violence du monde ne cesse de s’intensifier.
Ce paradigme de la domination, ce rapport de force, mélange de brutalité et de complicite, de phallocratie et de prédation perverse, nous en instruisions déjà le procès dans ‘De la postcolonie’. On le sait depuis longtemps: hommes, femmes ou tiers-sexe, aines ou cadets, il fonctionne au virilisme.
Et, tenez-vous bien, il n’est pas seulement une affaire d’age biologique. C’est un dispositif/assemblage brinquebalant qui fabrique à la pelle des cadets sociaux de tous genres, des femmes phallocrates tout comme des hommes émasculés et dévirilisés.
Avec la complicité active de bandits venus de loin, c’est ce complexe qui nous tient à genoux, la botte sur la nuque.
Si l’on veut s’en sortir, il faudra donc s’attaquer frontalement à ce complexe geronto-phallocratique, et donc renverser un rapport de pouvoir qui fonctionne a notre detriment. Car, la domination geronto-phallocratique est devenue l’une des principales sources de nos misères en ces temps de demondialisation - et donc de violence sans retenue et a l'echelle planetaire.
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ON VIT LA PHASE LA PLUS SOMBRE DE NOTRE HISTOIRE POLITIQUE
Les femmes de l’opposition se sont réunies pour donner leur position sur le scrutin du dimanche 24 février dernier
Les femmes de l’opposition se sont réunies pour donner leur position sur le scrutin du dimanche 24 février dernier. Selon elles les tendances font état d’un second tour. ‘’ Nous sommes entrain de vivre la phase la plus sombre de notre histoire politique. Ce pendant les tendances montrent que le second tour est inévitable’’ a déclaré Amssatou Sow Sidibé porte parole du jour.
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LES VERITES DE ME ASSANE DIOMA NDIAYE
Me Assane Diouma NDIAYE evalue la Présidentielle 2019
Me Assane Diouma NDIAYE evalue la Présidentielle 2019
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MULTIPLE PHOTOS
LA COLÈRE ORANGE DES FEMMES DE L'OPPOSITION
EXCLUSIF SENEPLUS - C'est avec cuillères, écumoires, bols, casseroles, calebasses, entres autres ustensiles, que les femmes de l'opposition ont chanté pour réclamer un second tour de la présidentielle au profit d'Idrissa Seck
Omar Niane et Rokhaya Bassène |
Publication 27/02/2019
La coalition des femmes de l'opposition a manifesté ce mercredi à coups de casseroles pour réclamer un second tour de la présidentielle. Cuillères, écumoires, bols et calebasses en mains, elles ont donné un concert de chant en guise de protestation contre ce qu'elles qualifient de "confiscation des résultats". "Le second tour est inévitable", ont-elles lancé à plusieurs reprises.