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27 août 2025
LE SEUL VAINQUEUR SERA LE PEUPLE SÉNÉGALAIS
Je lance un appel au président sortant si un deuxième tour était annoncé de ne tenter aucun forcing - Si la volonté populaire s’exprime en faveur d’une victoire de Macky dès le premier tour, tous le monde devrait l'accepter - COMMUNIQUÉ DE DJAMIL SY
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration de Serigne Mansour Sy Djamil, datée du 27 février 2019, relative à l'élection présidentielle.
"En tant que Co-Président des Religions pour la Paix, une ONG internationale qui œuvre pour instaurer la paix dans le monde sur la base des valeurs éthiques de la religion, j’ai été associé aux négociations de paix dans des conflits qui avaient soit une origine confessionnelle ou ethnique ou les deux à la fois. En cette qualité, j’ai fait partie des missions de religion pour la paix au sud du Soudan, en Afrique du sud, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine et j’ai servi de médiateur entre des communautés musulmanes asiatiques en conflits opposés à Singapour et à Taïwan. Je ne serai pas crédible et n’aurai pas ma place dans cette organisation internationale si je n’étais pas capable de faire la même chose pour mon propre pays. Il faut s’y atteler avant que la situation ne dégénère.
C’est fort de cette expérience que la situation actuelle du Sénégal m’interpelle. Nous venons de vivre une élection présidentielle décisive pour l’avenir de notre pays. Dans ce contexte-là, « la politique est ramenée au choix électoral d’un Président. De cette définition peut découler une conception assez cynique de la politique faite de concurrence, de rivalité, de brutalité, de combat avec tout ce que cela implique de vilenie, de corruption, de mensonge et de violence» comme disait Alain Badiou, illustre philosophe, l’un des plus grands en France de par sa pertinence et sa rigueur.
Mais, nous nous permettrons à la lumière de l’enseignement coranique que nous partageons avec d’autres religions quand Allah a dit ‘’rentrez à l’intérieur avec une paix intégrale, ne suivez pas les pas de Satan’’. Fort de cet enseignement, malgré la violence des élections, nous avons essayé de nous y mouvoir avant, pendant et après.
J’ai soutenu, en ma qualité de leader politique, un candidat victime de cette violence dont certains éléments sont toujours entre les mains de la justice. Mais, j’ai la faiblesse de croire qu’avec l’attente anxieuse et angoissée des résultats par la Cour constitutionnelle qui est censée les déclarer nous pouvons puiser sur les valeurs éthiques légendaires de notre cher Sénégal, qu’on y rentre et y sorte dans la paix totale. Il convient de donner aux hommes religieux toute leur place dans ce processus. L’homme religieux a un devoir de témoignage, d’action, d’incandescence spirituelle dans un pays qui, ici et maintenant, a soif d’éthique et de justice. C’est le modèle que les véritables chefs religieux nous ont laissé, de 1776 à nos jours, de Thierno Souleymane Baal à Mame Bou Kounta Ndiassane, en passant, entre autres, par Thierno Abdel Kader Kane, El Hadj Oumar Foutiyou Tall, Maba Diakhou Ba, Mame El Hadj Malick Sy, Serigne Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, Cheikh Abdoulaye Niasse, Mame Limamoulaye, et bien d’autres chez les chrétiens. A cet égard, l’Eglise catholique n’a jamais été en reste. Des figures ont marqué de leur empreinte la formation spirituelle et l’affirmation des idées de progrès : Abbé Boîlat (1840), Mgr Joseph Faye, Père Lebret, Père Pinault, Abbé Sock, Cardinal Yacinthe Thiandoum. Aujourd’hui, cet engagement se reflète dans les lettres pastorales dont celle publiée par les évêques le 30 novembre 2000 sous le titre : ‘’Quel Sénégal pour le 3ème millénaire ?’’ En fait, il s’agit d’une question qui porte sur toute l’action sociale de l’Eglise au Sénégal, de l’indépendance politique à nos jours, dans les domaines de la santé, de l’éducation ou de la lutte contre toutes sortes de pauvreté.
C’est dans cet esprit de convivialité que toutes les confessions ont vécu dans l’harmonie totale que nous envient bien des nations. Durant la campagne électorale, accompagnant le candidat Issa Sall, nous avions été reçus pendant deux jours à Touba avec tous les honneurs par Son Eminence le Khalife Général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké. En tant que petit-fils de Mame Maaram Mbacké donc fils de Touba et de Tivouane, les visites ont été ponctuées par un beau et unique geste, l’ouverture de toutes les portes du Daaray Kaamil; ce temple du savoir, de l’intellect, du patriotisme, et de la jubilation gnostique qui déroule dans toute sa splendeur la stratégie cognitive d’intervention de Khadimou Rassoul dans une visite guidée par le Maître des lieux Serigne Moustapha Diattara à qui nous exprimons ici gratitude et respects. J’ai été profondément touché par les propos du porte-parole du Khalife, Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké.
Son éminence, le Pape François dit que le nouveau nom pour la paix c’est le développement. Pour réaliser une paix véritable dans notre pays il faut respecter la volonté populaire et au-delà créer des conditions pour que les ressources naturelles, précieuses et abondantes dont Dieu nous a dotées puissent être utilisées pour le bien-être des populations du Sénégal. C’est dans cette totalité contradictoire et cette unité dialectique qu’il convient d’œuvrer pour que ces ressources naturelles soient plus une bénédiction qu’une malédiction. C’est tout l’enjeu de notre avenir immédiat et lointain.
Je me suis battu jusqu’à la dernière énergie pour le triomphe de mon candidat comme j’ai déployé des efforts exténuants pour le parrainage. Mais Allah dans sa Sagesse Infinie en a décidé autrement. La Cour constitutionnelle va annoncer les résultats qui nous pensons vont refléter la vérité des urnes, il convient de l’accepter également.
Je lance solennellement un appel au président sortant si un deuxième tour était annoncé par la Cour constitutionnelle et de ne tenter aucun forcing qui a embrasé bien des pays en Afrique et dans le monde : Kenya, Zimbabwe, Gabon, Venezuela. De la même manière, si la volonté populaire s’exprime en faveur d’une victoire de Macky Sall dès le premier tour, tous les acteurs politiques devraient l’accepter comme une volonté divine et s’en réjouir.
Et dans les deux cas, le seul vainqueur sera le peuple sénégalais et cette victoire là nous la lui devons. Dans ces circonstances décisives, pour le devenir de notre pays, nous devons nous retrouver sur l’essentiel : la paix pour le développement et le développement pour la paix.
Notre pays regorge de ressources humaines variées de qualités exceptionnelles ayant l’expérience du pays, de l’Etat, de l’Assemblée, des institutions internationales et des exigences du monde moderne. Le Sénégal riche de ses cultures, de son histoire plusieurs fois séculaires, de ses confessions, de ses ethnies, de ses régions, de leurs diversités géographiques, enrichies par des alluvions fécondes. Ce pays d’assimilation parvient toujours à intégrer et à dépasser ses apports allogènes.
J’entends contribuer en bonne place à cette alternative en construction, armé d’une éthique à l’image du grand théologien de Damas du 13ème siècle, Ibn Taymiyya, qui disait : « La valeur d’un pouvoir est déterminé par les qualités morales et personnelles des hommes qui assument le pouvoir » et « Si le détenteur du pouvoir est sain alors les affaires des hommes le seront également, mais s’il est corrompu, alors les affaires des hommes le seront tout autant ».
Le droit d’être différent, le devoir d’être ensemble !"
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NOUS RESPECTERONS LE RÉSULTAT DES URNES SI…
Les jeunes Patriotes déplorent le contexte du déroulement du scrutin du 24 février et s’érigent contre toute tentative de confiscation de la vérité des urnes
Madeleine Diallo et Fanseyni Djitté |
Publication 28/02/2019
Les jeunes Patriotes déplorent le contexte du déroulement du scrutin du 24 février. Très remonté contre Boun Abdalah Dione, ils s’érigent contre toute tentative de confiscation de l'issue des urnes. Ils promettent toutefois de féliciter le président élu si les résultats réflètent le vote des sénégalais. ‘’ Tout est possible. Notre candidat garde ses chances pour un second tour. Mais si tel n’est pas le cas et que les résultats basculent en faveur d’un autre candidat, nous le féliciterons si et seulement si le suffrage des sénégalais est exprimé’’, a fait savoir Babacar Ndiaye, cordonateur des jeunes Patriotes.
L’auteur du «fake news» contre le Directeur du Trésor démasqué
La colère est mauvaise conseillère. E H D ne nous démentira pas. Lui qui a décidé, pour nuire au Directeur du Trésor Cheikh Tidiane Diop, d’inventer une histoire toute faite, l’accusant de financer la campagne de Idrissa Seck. Que lui vaut la fureur de E H D ? D’après des sources fiables, E H D était en service dans une université au sud du pays, d’où il a été limogé pour détournement de quelques centaines de millions de Francs Cfa. A l’époque, le Saes avait fait de son départ son cheval de bataille. Mis au frigo en attendant de tirer l’affaire au clair, cet agent véreux veut entacher la crédibilité du Directeur du Trésor et éventuellement obtenir sa tête. C’est qu’il est convaincu qu’il ne sera plus promu tant que ce dernier est là. En tout cas, nos interlocuteurs au ministère des Finances sont convaincus du fait et s’indigent de sa déloyauté.
Double deuil a Gfm
Nos confrères du Groupe Futurs Médias ont été frappés par une double perte. Alors qu’ils n’avaient pas fini de pleurer El Hadj Sam Mbaye alias «Ndiol», qui a rejoint son Seigneur hier, des suites d’une longue maladie, une autre nouvelle toute aussi triste s’est abattue sur eux. En effet, Marianne Siva Diop, chroniqueuse sur Tfm, est décédée d’une crise cardiaque. Elle a travaillé d’abord à «L’Observateur » où elle a effectué son stage avant d’intégrer la rédaction d’Igfm où elle a servi durant de longues années. Elle s’est finalement retrouvée à la Tfm où elle animait des chroniques et tournait des reportages. En cette douloureuse circonstance, «L’As» présente ses sincères condoléances à leurs familles éplorées et au GFM.
Moussa Diop pas limogé
Moussa Diop n’a pas été limogé de son poste de Directeur général de la société de transport public, Dakar Dem Dikk. Même si cela semble imminent, ce n’est pas encore fait, apprend-ton de sources officielles. On lui reproche d’avoir tenu des propos désobligeants contre Touba, au lendemain de la présidentielle remportée dans cette cité par Idrissa Seck. Courroucé par la défaite cinglante subie par son candidat Macky Sall, M Moussa Diop avait déclaré son souhait de «raser» Ila Touba et de la transformer en Ila Fouta, en représailles. Une sortie qui a suscité une vague d’indignations. Hier, une rumeur reprise par les médias, faisant état de son limogeage, a circulé avant d’être démentie sur tweeter par El Hadj Kassé, conseiller en communication du Président. Pourtant en dépit de cette bourde politique, Moussa Diop a réussi à faire de Dakar Dem Dikk un fleuron de l’économie nationale. L’appel à la clémence de Moustapha Diakhaté en sa faveur est légitime.
Vulcanisateur de Pikine
La police redoute des manifestations publiques après la publication des résultats de la présidentielle par la Commission Nationale de Recensement des Votes. Les flics anticipent pour ne pas être surpris désagréablement par les manifestants. Hier, les limiers du commissariat de Pikine ont fait une descente à Pikine «Tally bou bess» pour sommer les vulcanisateurs de ranger leurs pneus dans leurs magasins. Puisque les manifestants ciblent souvent les ateliers des vulcanisateurs pour prendre les pneus qu’ils vont brûler dans les rues. Idy, un vulcanisateur installé à «Tally bou bess», a été embarqué hier par les limiers à la suite de son refus de ranger ses pneus dans son magasin. Malgré l’insistance des forces de l’ordre, il a campé sur sa position. Finalement, les limiers l’ont embarqué. Mais son arrestation a suscité la colère des voisins qui dénoncent un abus de pouvoir. Ils ont fustigé l’attitude des policiers sur les réseaux sociaux.
Fête de l’indépendance
Macky Sall se considère déjà comme le nouveau Président issu du scrutin du 24 février. Il exhorte le gouvernement à commencer déjà les préparatifs de la fête de l’indépendance. En réunion de conseil des ministres hier, le chef de l’Etat, qui ne semble pas douter de sa réélection, a demandé au gouvernement de prendre les devants sur les préparatifs de la fête marquant le 59e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté nationale.
Amnesty International dénonce l’arrestation de «Nittu Deugu»
Amnesty International condamne l’arrestation arbitraire de l’activiste Abdou Karim Guèye, alias «Nittu Deugu», lundi dernier au lendemain du scrutin présidentiel. L’organisation de défense des droits humains exige la libération de «Nittu Deugu». Dans un communiqué, la chargée de campagne pour l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, Kiné Fatim Diop, déclare que l’activiste est détenu uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression sur les réseaux sociaux et appelé à un rassemblement pacifique. Selon Kine Fatim Diop, cette arrestation est arbitraire et risque d’attiser la tension pendant la période postélectorale déjà tendue. Elle pense que les autorités doivent aussi s’assurer que chacun puisse exercer son droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique sans craindre des représailles.
Mamadou Mouth Bane écrit sur la criminalité
Notre confrère de «Dakar Times» s’essaie à la plume. Mamadou Mouth Bane a en effet écrit un livre sur l’utilisation du numérique et les politiques de prévention. L’ouvrage s’intitule : «Le crime organisé dans le Sahel». L’auteur fait un diagnostic sans complaisance de la problématique des crimes organisés dans la bande du Sahel. M. Bane met l’accent sur les raisons politiques du développement des cartels criminels et les responsabilités historiques des pays occidentaux. Le journaliste jette aussi un regard sur la richesse du sous-sol des pays situés sur la bande du Sahel. Pour Mamadou Mouth Bane, c’est cette richesse qui attire les bandes organisées dans la zone. Il souligne, par ailleurs, que la menace la plus préoccupante pour les Etats demeure l’utilisation de moyens techniques sophistiqués dans les pratiques criminelles, grâce aux outils numériques qui se perfectionnent de jour en jour.
Victoire de Macky Sall à Rufisque
Le ministre de la Justice se glorifie d’avoir contribué à l’amélioration du score du candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar lors de la présidentielle. C’est un engagement que Ismaïla Madior Fall dit avoir pris dès sa nomination dans le gouvernement. Raison pour laquelle, indique le garde de Sceaux dans un communiqué, il s’est investi sur le terrain à Rufisque pour atteindre cet objectif. Il avait opté pour une démarche unitaire, en prenant langue avec tous les responsables de l’Apr et ceux qui se considéraient comme isolés ainsi que les alliés du parti au pouvoir. Il avait ainsi «récupéré » beaucoup de frustrés et fait rallier d’autres. Ce travail de terrain a porté ses fruits avec la victoire avec plus de 50% dans la commune.
Les cadres de Benno
Les cadres de Bennoo Bokk Yakaar ont exprimé leur satisfaction par rapport au déroulement de l’élection présidentielle du 24 février du dimanche dernier. Leur coordonnateur Alpha Bayla Guèye a salué aussi «la mobilisation de la population, la bonne organisation et l’expertise de l’administration électorale et des forces de sécurité». Par ailleurs, les cadres de Bennoo ont déploré «la séquence qui a suivi le vote du dimanche, « avec une insupportable suffocation médiatique sous tendue par une vaste campagne de désinformation de l’opposition». Pour Alpha Baila Guèye et compagnie, les candidats de l’opposition tentent de ternir «la belle victoire qui se profile de leur candidat, Macky Sall». Seulement, préviennent-ils, les suspicions glissées et les élucubrations de tous bords n’y feront rien. Parce que les procès-verbaux sont dûment signés par toutes les parties prenantes, notamment les représentants des candidats, les personnels électoraux dédiés, la Cena sans réserves sérieuses. Ils saluent de passage, le travail remarquable de toute la presse sans exception, qui conformément à une tradition démocratique, a informé l’opinion sur les résultats qui tombaient au fur et à mesure.
Assane Diouf gagne à Abuja
Condamnés par les tribunaux sénégalais, les anciens détenus Assane Diouf et Cheikh Mbacké Gadiaga «sont des victimes» de l’aveugle machine judiciaire sénégalais. Alors que les juges sénégalais les ont reconnus coupables d’actes délictuels, ceux de la Cedeao les ont trouvés sympathiques au point de condamner l’Etat du Sénégal, en l’obligeant à payer la somme de 20 millions à Assane Diouf et 10 millions à Cheikh Mbacké Gadiaga. Après les longues détentions qu’ils ont subies dans la prison de Rebeuss, c’est vers une harassante course pour l’obtention de leurs indemnisations que se dirigent Assane Diouf et Cheikh Mbacké Gadiaga.
Assane Diouf gagne à Abuja (bis)
Engagés dans un bras de fer avec l’Etat du Sénégal pour faire reconnaître le caractère arbitraire de leur détention, «l’insulteur public n°1» du Sénégal et le sulfureux Cheikh Mbacké Gadiaga se sont vus récompensés dans leurs efforts de se faire reconnaitre le statut de victimes de la machine judiciaire sénégalaise. Ils ont été défendus par Me Ciré Clédor Ly. Selon les juges de la Cedeao, leurs droits à être jugés dans un délai raisonnable ont été bafoués. Comme leurs droits à un procès équitable ont, aussi, été vendangés.
LA POSTURE DE SAGESSE DES CANDIDATS DE L'OPPOSITION,C'EST D'APPELER LE PRÉSIDENT MACKY SALL POUR LE FÉLICITER
Le comité électoral départemental de Tivaouane s’est retrouvé autour d’Abdou Ndéné Sall, coordonnateur de ladite structure, pour procéder à l’évaluation du scrutin de dimanche dernier dans la cité religieuse.
Le comité électoral départemental de Tivaouane s’est retrouvé autour d’Abdou Ndéné Sall, coordonnateur de ladite structure, pour procéder à l’évaluation du scrutin de dimanche dernier dans la cité religieuse. Après s’être réjoui des résultats issus des urnes, Abdou Ndéné Sall a invité les candidats de l’opposition à appeler le président Macky Sall pour le féliciter.
Dans la commune de Tivaouane, le candidat Macky Sall est arrivé largement en tête avec 15.312 voix, soit 55,69% des 27 494 suffrages valablement exprimés sur 39 173 inscrits, soit un taux de participation de 70,2%, d’après les premières tendances. Idrissa Seck y occupe la seconde place avec 6366 voix, soit 23,15 % des suffrages. Viennent ensuite Issa Sall avec 3884 suffrages (10,49 %), Ousmane Sonko 2683 voix (9,75 %) et Me Madické Niang 250 suffrages (0,92 %). Les membres du comité électoral se sont retrouvés autour de leur président Abdou Ndéné Sall pour évaluer le scrutin et dégager des perspectives en direction des prochaines échéances. Considérant que la situation est suffisamment claire, le ministre délégué a invité les candidats de l’opposition (Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Me Madické Niang, le Pr Issa Sall) à faire comme Abdou Diouf en 2000 et Me Wade en 2012, en appelant le vainqueur pour le féliciter. «C’est la posture de sagesse et de dignité qu’ils doivent adopter. Depuis 2000, les candidats perdants n’ont jamais attendu les résultats de la Commission nationale de recensement des votes pour féliciter le vainqueur», affirme Abdou Ndéné Sall avant de soutenir que la victoire à Tivaouane a été obtenue grâce aux nombreuses réalisations du Président Macky Sall dans la localité.
Pour Seynabou Gaye Touré, il s’agit d’une victoire largement méritée avec le travail conjugué de tous les membres du comité électoral. La Présidente du Conseil Départemental de Tivaouane renseigne que le comité électoral a ratissé tous les 72 quartiers de la commune, fait le tour du département pendant 4 jours, avant de revenir faire des visites de proximité dans tous les coins et recoins de la ville. Un brin provocateur, elle estime que certains Sénégalais sont en train de rêver en parlant de deuxième tour. «Si cela était, ce serait une punition divine contre les populations du Sénégal parce que le Président Macky Sall a travaillé et bien travaillé. Il a tout fait pour mettre le pays sur les rails de l’émergence et il ne lui reste qu’à parachever ce travail lors du second mandat. S’il n’était pas élu au premier tour, ce serait une punition pour les Sénégalais. Heureusement, Dieu est juste et Il récompense les fidèles à la dimension de leur labeur», déclare Seynabou Gaye Touré.
Pape Momar Gaye embouche la même trompette et estime que le résultat obtenu est le fruit d’un bon travail collectif coordonné par Abdou Ndéné Sall. «C’est pourquoi la coalition Benno Bokk Yaakaar est passée d’un plus de 49% lors des dernières élections législatives à 55,69% le 24 février dernier. Et conséquemment à cette performance électorale, Tivaouane mérite maintenant 3 ministères pleins. Le président de la République a déjà consenti beaucoup d’investissements à Tivaouane ; mais devant cette donne politique, il y a la nécessité de renforcer le dispositif dans la ville en termes d’infrastructures sociales de base.
UN GROUPE DE CANDIDATS HOSTILES A MACKY
A l’occasion d’un point de presse, l’administrateur de l’Apr est monté au créneau pour soutenir et argumenter sur le bien-fondé de la victoire de Macky Sall. «Sur la base des Pv que nous détenons
Trois jours après le scrutin présidentiel, la guerre des chiffres continue entre le pouvoir et l’opposition. Après le premier ministre qui a annoncé que le candidat Macky Sall a gagné au premier tour avec un score de plus de 57%, l’administrateur de l’apr, pape Mael thiam, persiste et signe que le N°1 des apéristes a bel et bien gagné au premier tour.
A l’occasion d’un point de presse, l’administrateur de l’Apr est monté au créneau pour soutenir et argumenter sur le bien-fondé de la victoire de Macky Sall. «Sur la base des Pv que nous détenons, il nous est loisible de présager, et de la manière la plus fiable possible, de la victoire éclatante du Président Macky Sall dès le 1er tour. Maintenant que certaines structures de la société civile reconnues, par ailleurs et même tout le long du processus par leurs positions partisanes qu’elles expriment, ne peut guère nous étonner. Qu’un groupe de candidats hostiles à Macky Sall et dénudés de programme s’expriment dans le sens contraire ne nous étonne également guère», martèle Pape Maël Thiam qui argue que les procès-verbaux ne sont absolument pas falsifiables. «Les scores ne sont pas seulement écrits en chiffres, ils sont aussi en lettres. L’argument avancé par l’opposition et certains partisans de la société civile, c’est de dire que l’on ne peut pas perdre Dakar, Diourbel, Thiès, Ziguinchor et la diaspora et gagner au premier tour. Ils font la confusion entre la population et le nombre d’électeurs, entre l’opinion et l’électorat. Ils font également la confusion entre perdre et ne pas atteindre la majorité absolue», souligne Pape Mael Thiam qui ne reconnait que leur défaite dans la région de Ziguinchor. «La seule région où le Président Macky Sall arrive en deuxième position est la région de Ziguinchor où le candidat Sonko sort premier. Nous l’acceptons, car nous sommes humbles. Nous savons que le Président Sall a gagné la région de Dakar, Diourbel, Thiès et la Diaspora sans atteindre la majorité absolue. Ce n’est pas fondé de dire que si l’on n’a pas une majorité absolue dans ces 5 circonscriptions électorales, on ne peut pas gagner au premier tour. D’autant que les chiffres le démontrent», déclare l’administrateur de l’Apr. Et d’ajouter : «si on fait le cumul de l’écart entre l’opposition et le Président Macky Sall dans ces 5 circonscriptions électorales, on arrive à un écart de 139.830 voix. Avec cela, la question que l’on se pose est : «Comment le Président Macky Sall peut-il aller au second tour ?».
Revenant sur les propos de Me Moussa Diop à propos de l’autoroute Ila Touba, Pape Maël Thiam décrète : «Il n’est permis à qui que ce soit et quelle que soit sa fonction de s’attaquer à une famille religieuse. Touba est un symbole, donc le fait de tenir des propos malveillants sur Serigne Touba ou la ville de Touba est une manière de profaner l’islam. Nous sommes très indignés de cette malheureuse sortie et nous présentons nos excuses. Le Président a été peiné par cette sortie», clame Pape Maël Thiam
ETRE RESPONSABLE JUSQU'AU BOUT
c'est le temps du comptage des suffrages et tout le monde doit avoir l'attitude qui convient, à savoir, attendre sereinement la proclamation des résultats par la Commission nationale de recensement des votes.
Le peuple sénégalais et notamment les votants méritent de vives félicitations pour avoir eu un comportement responsable lors du vote.
Dans l'ensemble, les choses se sont bien passées même si aucun citoyen ne doive être pénalisé en raison de dysfonctionnements dus à l'Autorité en charge du processus électoral. Maintenant, c'est le temps du comptage des suffrages et tout le monde doit avoir l'attitude qui convient, à savoir, attendre sereinement la proclamation des résultats par la Commission nationale de recensement des votes.
À ma connaissance, il n y a pas de contestation dans l'intégrité des procès-verbaux signés par ceux qui doiventle faire dans les bureaux de vote. Il en découle que ce devrait être facile pour les états-majors des candidats d'avoir ces procès-verbaux et de faire leurs calculs. Il revient alors aux candidats d'attendre dignement la proclamation des résultats provisoires et soit de les accepter en rapport avec leurs documents et leurs calculs soit d'introduire des recours s’ils estiment que c’est justifié de le faire.
Puis, il s'agira d'attendre que d'éventuels recours soient vidés encore en toute sérénité sans qu'aucun état-major ne fasse des sorties qui ne soit basées sur des éléments convaincants. Et là, la presse peut et doit jouer un rôle très important sur la base des faits et rien que des faits. Publique comme privée, elle ne doit pas reproduire aucune erreur comme de celles qui ont eu lieu, il y va de sa crédibilité parce qu'il y a une vie pour elle comme pour le Sénégal après cette élection présidentielledu 24février2019.
Il me semble alors que les résultats définitifs devront être acceptés tant qu'il n’y a pas des faits et chiffres crédibles qui permettent de les contester par la voie légale sinon, on va droit au mur. C'est très grave d'exiger d'autorité un deuxième tour comme de proclamer une victoire au premier tour. On ne peut faire de telles choses et puis parler de respect de la loi... J'en appelle au calme, à la sérénité et au respect des résultats qu'ils soient favorables ou non à tel ou tel candidat.
Car ces résultats sont le fait des sénégalais dont nous ne sommes qu'un avec seule voix. Et puis, qui aime son pays et a vraiment compris ce qu'est un engagement politique authentique doit savoir que celui-ci transcende une élection pour se poursuivre au-delà. Soyons tous et toutes responsables jusqu'au bout et refusons l'injustice et la manipulation de quelque bord que cela puisse venir. Dieu préserve le Sénégal.
DEUX ETUDIANTS ET UN INFORMATICIEN ARRÊTÉS POUR PROSTITUTION MASCULINE CLANDESTINE
Tous les trois ont envoyé des messages dans des sites pornographiques dans lesquels ils invitaient des dames en quête de sensations fortes à des galipettes, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes.
La Section mœurs de la Sûreté urbaine de Dakar a arrêté deux étudiants en philosophie, finances-comptabilité et un informaticien pour prostitution masculine clandestine.
J P Faye, étudiant en 4ème année de philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), A Baro, étudiant en 5ème année en finances-comptabilité dans un établissement de la place et K Cissé informaticien, ont été arrêtés par la Section Mœurs de la Sûreté Urbaine de Dakar pour incitation à la débauche et non inscription au fichier sanitaire et social (Nifss). En d’autres termes, ils sont suspectés de prostitution masculine clandestine. Tous les trois ont envoyé des messages dans des sites pornographiques dans lesquels ils invitaient des dames en quête de sensations fortes à des galipettes, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes. Ils ont été piégés par des agents de police en civil, qui se sont fait passer pour des femmes intéressées par leurs performances au lit. J P Faye s’est entendu avec la dame au bout du fil pour 20 000 Fcfa la passe et ils se sont retrouvés dans un hôtel à Hann Maristes. Il est tombé sur le site par hasard en lisant l’actualité et s’est dit, « pourquoi pas ? ». L’argent de la passe devait lui servir à acheter quelques œuvres.
K Cissé, pour sa part, était prêt à vendre ses charmes à 5 000 F dans une séance de massage, plus un rapport intime. A l’arrivée de la Police, il avait déjà payé la chambre d’hôtel à 10 000 Fcfa, s’était déshabillé et avait mis un préservatif. A l’en croire, c’était juste pour se détendre. Quant à A Baro, il a dit oui pour une passe à 10 000 Fcfa et s’est rendu dans un hôtel non loin de son domicile à Fass. L’argent encaissé, il se préparait à passer à l’acte avant d’être interrompu par les policiers. Tous les trois ont soutenu qu’ils en étaient à leur coup d’essai. A Baro a juré par tous les saints qu’il ignorait que le fait d’avoir des relations sexuelles tarifées avec un partenaire d’occasion, sans détenir de carnet sanitaire, est un délit.
KOSMOS ENERGY VEUT CÉDER 10% DE SES ACTIONS
selon un expert approché par «L’as», l’etat du Sénégal ainsi que les autres partenaires de la société gardent toujours un droit de péremption. Le gaz sénégalais est plus que jamais convoité.
«Kosmos energy » va céder une partie de sa participation dans le projet Greater tortue ahmeyim situé au large du Sénégal et de la Mauritanie. ainsi, la société gazière veut mettre sur le marché 10% de ses actions. Mais selon un expert approché par «L’as», l’etat du Sénégal ainsi que les autres partenaires de la société gardent toujours un droit de péremption. Le gaz sénégalais est plus que jamais convoité. Le producteur américain Kosmos Energy a annoncé, lundi dernier, avoir l’intention de céder environ 10% de sa participation sur le gaz transfrontalier Greater Tortue Ahmeyim.
A en croire « Ecofin », cela fait suite à l’intérêt formulé par plusieurs entreprises du marché. L’agence de presse renseigne ainsi que les pourparlers sont déjà ouverts en attendant d’attirer une importante firme du secteur. Il faut dire que la société américaine contrôle jusque-là 28% de participation des découvertes de gaz entre la Mauritanie et le Sénégal, aux côtés du britannique BP et des sociétés publiques du pétrole des deux pays. Les ressources brutes moyennes du complexe Greater Tortue sont estimées à plus de 25 Tcf de gaz naturel.
La décision finale d’investissement sur le projet a été prise en décembre dernier pour la phase 1 de monétisation de la ressource. «Et les partenaires y produiront 2,5 Mtpa de gaz naturel liquéfié en moyenne et les recettes seront partagées à parts égales entre le Sénégal et la Mauritanie», renseigne Ecofin. Tout compte fait, un expert travaillant de près avec les entités étatiques sur la question des hydrocarbures a soutenu que de telles transactions sont régulières dans le secteur.
Non sans rappeler que déjà en 2017, Kosmos avait cédé une partie de ses actions à Bp. Mieux, dit-il, c’est à travers une cession faite par Frank Timis que Kosmos est entrée elle-même dans les deux blocs. Toujours selon ce spécialiste des hydrocarbures qui a préféré garder l’anonymat, la loi prévoit dans le cas d’espèce un droit de péremption.
Pour dire que s’il y a une entreprise qui négocie avec Kosmos Energy, avant que ce dernier ne s’engage, il a l’obligation d’avertir tous ses partenaires, en l’occurrence le gouvernement du Sénégal à travers Petrosen. «Ses partenaires doivent être informés en priorité. Maintenant, au cas où ils ne sont pas intéressés par la cession, le processus va continuer.
Si les partenaires proposent des prix en deçà de ce qui est proposé dans le marché, Kosmos peut choisir l’offre la plus utile », a-t-il expliqué. L’expert estime également que le code général des impôts prévoit une taxe sur la plus-value de cession qui sera versée par l’entreprise ayant effectué la cession. Il s’agit, dit-il, de taxer les revenus qui s’ajoutent au prix d’achat initial des actions. Il indique en définitive qu’avant de valider la transaction de façon définitive, l’Etat garde toujours un droit de regard sur la capacité du nouvel acquéreur à participer à l’exploitation du gaz découvert.
LES FAKES NEWS SONT DEVENUS INTEGRANTES DE LA COMMUNICATION
Le journaliste et formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de l’université Cheikh anta diop de dakar (ucad), Mame Less Camara n’en peut plus de la «dictature» des fausses informations communément appelées fakes news ou infotox qu’il assimile à la propagande particulièrement dans un contexte de guerre des chiffres entre pouvoir et opposition au sujet du scrutin du 24 février dernier.
«Vérifier», «recouper», «démentir» avec des formules de politesse du genre : «Mes chers amis, on m’a appris de par les médias que des bruits courent… Je précise que c’est du pur mensonge et que des gens mal intentionnés ont essayé de pirater mon compte pour glisser ce fake news…». De nos jours, les journalistes, les hommes politiques, les religieux et les simples citoyens passent un temps fou à longueur de journée à vérifier, recouper et à démentir des infotox.
A l’heure des réseaux sociaux, la parole est libérée. Chacun avec son téléphone portable est émetteur et diffuseur d’informations fausses ou vraies. «Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui avant, ne parlaient qu’au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. Aujourd’hui, ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel», disait l’écrivain italien Umberto Eco (1932-2016).
Faisant l’historique des fakes news, Mame Less Camara estiment qu’elles datent des années hitlériennes avec Joseph Goebbels dont le nom reste indissolublement lié à l’emploi des techniques modernes de manipulation des masses. «Goebbels disait à ses soldats, mentez, mentez, il en restera toujours.
C’est la théorie du complot avec mille entrées et mille sorties où la vérité se perd», fait remarquer le journaliste-formateur au Cesti et très respecté dans la profession. Plus récemment, Mame Less Camara fait remonter le phénomène des fakes news à la naissance du journalisme citoyen aux Etats Unis. Des années plus tard, le journalisme citoyen est arrivé en France. «Nos pays ne sont que la troisième vague de cette manière de faire du journalisme par de simples citoyens, avec la vérification, l’éthique et la déontologie, en moins.
Aujourd’hui, on a convaincu les gens que l’on peut s’informer à travers les réseaux sociaux, ce qui n’est pas vrai», recadre l’ancien directeur de Walf Fm. Avec les fakes news, soutient-il, on fait dans la diversion pour mieux détruire l’autre. D’autant plus que tout se passe comme si l’esprit humain est attiré par cela. Il déplore aussi le fait que les médias du service public qui devaient balancer certaines informations ont tardé à faire leur mue et par conséquent sont en retard sur le public. «Si l’antidote du fact checking n’a pas encore prospéré au Sénégal, c’est parce qu’il s’est développé en marge des organisations professionnelles».
Mame Less Camara : «IL Faut protéger Les Journalistes»
Par ailleurs, Mame Less Camara a fait un vibrant plaidoyer pour la participation des journalistes dans l’actionnariat des organes de presse dans lesquels ils évoluent. «Le mode de financement doit être revu, il n’est plus question que l’on finance à travers l’aide à la presse certains pionniers qui ont le mérite de prendre des risques». En disant cela, Mame Less Camara est conscient que le journalisme est la profession la plus exposée.
«Il faut protéger les journalistes», a-t-il plaidé. Il estime également qu’à l’avenir, les médias privés doivent être financés au même titre que ceux du public. Analysant le scrutin présidentiel du 24 février dernier, à l’aune des «fakes news» avec la guerre des chiffres au sujet des résultats, l’ancien directeur de Envi Fm, Océan Fm et de Wal Fm considère que «les fakes news sont devenues partie intégrante de la communication politique .
La génération communication est au pouvoir. Et cette élection présidentielle a conforté cela. Parce que du côté du pouvoir comme de l’opposition, on a essayé de vendre les candidats comme des produits marketing, en conformant les discours avec les attentes du public. Et dans ces circonstances, le citoyen n’est pas dans le sac à malice pour séparer la bonne graine de l’ivraie». Tout en reconnaissant la bonne campagne de Ousmane Sonko avec un discours qui a convaincu la diaspora, il estime qu’une fois confronté à la réalité, Sonko a été englouti dans la masse. «La réalité l’a rattrapé avec son manque d’appareil», analyse-til.
VIDEO
NDIOL ÉTAIT UN HOMME DE TERRAIN
En vérité, El Haji Sam Mbaye était pour moi un camarade de classe parce que nous avons tout partagé sur les terrains périlleux - Il était chasseur d’images comme moi - Séllé s'incline devant la mémoire du photographe disparu - VIDÉO EN WOLOF
Omar Niane et Rokhaya Bassène |
Publication 28/02/2019
" Je connaissais Ndiol mais je ne le fréquentais pas. Cependant, l’annone de son décès m’a touché comme s'il était mon ami, mon frère, mon camarade de classe…En vérité El Haji Sam Mbaye était pour moi un camarade ‘’de guerre’’ parce qu’on a tout partagé sur les terrains périlleux. Chasseur d’images, il était comme moi’’, lâche Séllé Mbaye photographe de Dakaractu. De la même manière que Séllé, Youssoupha Mine, Pape Doudou Diallo et autres ont appris la mauvaise nouvelle via la presse. Ils livrent à Seneplus, un dernier hommage sur Ndiol.