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28 août 2025
PAR SEYBANI SOUGOU
NOUVEAU MANDAT DE MACKY SALL : LE SOUPCON D’ILLEGITIMITE
Au bout de 4 jours et 3 heures de tergiversations (du jamais vu depuis 1993), la Commission nationale de recensement des votes a fini par proclamer la réélection du candidat Macky SALL, au premier tour des élections présidentielles du 24 février 2019
Au bout de 4 jours et 3 heures de tergiversations (du jamais vu depuis 1993), la Commission nationale de recensement des votes a fini par proclamer la réélection du candidat Macky SALL, au premier tour des élections présidentielles du 24 février 2019.
Après avoir littéralement détruit les fondements de la démocratie sénégalaise, violé systématiquement les dispositions pertinentes de la Constitution, piétiné les libertés individuelles et collectives, emprisonné plusd’une centaine d’opposants, mis au pas la totalité des corps de contrôle, favorisé le pillage des deniers publics par son clan, vassalisé certains magistrats, domestiqué l’administration, la CENA, la Direction Générale des Elections (DGE) et fait sauter en éclats le code consensuel de 1992, Macky SALL parachève son mandat de 7 ans par le hold-up du siècle.
Le déploiement démesuré des forces de police et de gendarmerie dans la capitale avant la proclamation des résultats, (signe annonciateur d’une confiscation de la volonté populaire), rappelle étrangement les sales pratiques en vigueur dans les pires Républiques bananières. Le spectacle ahurissant d’éléments des forces de l’ordre encerclant les alentours du domicile du candidat Idrissa SECK le 28 février 2019, sans aucune base légale, démontre les dérives outrancières d’un régime qui a érigé la violence d’état, comme unique mode de gouvernance.
Le jeudi 28 février 2019, la démocratie sénégalaise a basculé du côté obscur, avec un homme prêt à toutes les ruses et à toutes les déviances pour conserver le pouvoir.
Il faudra essayer de comprendre comment en 2019, au Sénégal, un seul homme (Macky SALL) fusse t’il Président de la République a réussi à concentrer autant de pouvoirs, en ayant une mainmise sur une partie de la presse aux ordres, en assujettissant les corps intermédiaires, en dépouillant les institutions de leurs prérogatives essentielles, et en foulant au pied la volonté populaire.
Si la réélection de Macky SALL est légale d’un point de vue juridique (elle sera confirmée par le Conseil Constitutionnel), son nouveau mandat est d’ores et déjà entaché : la majorité silencieuse est convaincue, et à juste titre, du hold-up électoral.
Le quinquennat de Macky SALL débutera avec un handicap de taille : le soupçon d’illégitimité.
Ne l’oublions jamais ; les peuples ont la mémoire longue. E-mail : sougouparis@yahoo.fr
LE DIRECTOIRE DE SONKO EN CONFÉRENCE DE PRESSE CE VENDREDI
Son candidat classé troisième lors de la présidentielle avec 15,67% des voix, le directoire de «Sonko Président» tient une conférence de presse, ce vendredi pour évaluer ses chiffres. Hier, la Commission nationale de recensement des votes a publié les rés
Son candidat classé troisième lors de la présidentielle avec 15,67% des voix, le directoire de «Sonko Président» tient une conférence de presse, ce vendredi pour évaluer ses chiffres. Hier, la Commission nationale de recensement des votes a publié les résultats provisoires en consacrant la réélection du Président Macky Sall au 1er tour avec 58,27%, Idrissa 20,5%, Ousmane Sonko 15,67%, El Hadji Issa Sall 4,7% et Madické Niang 1,4%.
Le leader du Pastef a fait une ascension politique fulgurante. En moins de deux ans, Ousmane Sonko a multiplié son électorat par dix-huit même si les élections sont différentes. En effet, la coalition «Ndawi Askan/alternative du Peuple» qu’il avait conduite aux élections législatives de juillet 2017 avait totalisé 37.535 voix et obtenu un poste de député.
A la présidentielle du 24 février dernier, Ousmane Sonko a fait une démonstration de force en Casamance. Il est arrivé en troisième position avec 687.065 voix au scrutin de dimanche dernier. Le candidat de la coalition Pur100, Issa Sall, n’a pas connu la même baraka que le leader du Pastef. Il n’a progressé que de 23.496 par rapport à son score aux dernières élections législatives
LE BRAS DROIT D'IDY ARRÊTÉ PAR LA POLICE FRANÇAISE
halifa Gassama, le Directeur du directoire de campagne parisien d’Idrissa Seck, candidat malheureux à la présidentielle de dimanche dernier a été arrêté par la Police française aux abords de la résidence de l’ambassadeur du Sénégal
Khalifa Gassama, le Directeur du directoire de campagne parisien d’Idrissa Seck, candidat malheureux à la présidentielle de dimanche dernier a été arrêté par la Police française aux abords de la résidence de l’ambassadeur du Sénégal à Paris, selon nos sources.
Depuis quelques jours, l’opposition manifeste chaque après-midi aux alentours du Consulat Général du Sénégal à Paris pour réclamer la « vérité des urnes ». Et tout dernièrement, la Délégation Extérieure de la Commission Électorale Autonome (DÉCÉNA) de France s’est trompé dans son calcul en compilant les résultats.
Ce qui avait renforcé les soupçons de hold-up électoral brandit depuis la fin du scrutin par l’opposition. Des accusés battus en brèche par le pouvoir.
Ce que l’on peut dire, c’est que l’arrestation de Khalifa Gassama ne va arranger le climat déjà tendu à Paris. En effet, de tous les opposants, il est plus modéré. Inconnu du grand public, Khalifa Gassama, n’est pas de nature à se mettre devant.
D’où la surprise de cette arrestation pour les opposants à Macky Sall en France. En effet, ils s’attendaient à ce que le pouvoir s’attaque à tous les opposants, mais à M. Gassama, vu son tempérament et sa manière de faire de la politique.
DES CHEFS D’ETAT FÉLICITENT MACKY SALL APRÉS SA RÉÉLECTION
Des chefs d’Etat ont adressé leurs filicitations à Macky Sall aprés la proclamation de sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle de dimanche
Dakar, 28 fév (APS) - Des chefs d’Etat ont adressé leurs filicitations à Macky Sall aprés la proclamation de sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle de dimanche, a appris l’APS.
Macky Sall a reçu des appels téléphoniques de félicitations du président turc, Recepp Tayyip Erdogan, de sa majesté le roi Mohamed VI du Maroc, du président ghanaén, Nana Akufo-Addo et du président de la République de Guinée Bissau, José Mario Vaz, indique la présidence sénégalaise dans un communiqué.
Macky Sall a remporté la présidentielle de dimanche dernier avec 58,27% des voix selon les résultats officiels provisoires publiés jeudi par la Commission nationale de recensement des votes.
Les 4 candidats malheureux ont rejeté ces résultats et annoncé qu’ils ne feront aucun recours.
ABDOU LATIF COULIBALY VISITE LE MICA 2019, CE MATIN
Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, va visiter ce vendredi à 9h30 le Marché international du cinéma et de la télévision africaine (MICA) de Ouagadougou, au Burkina Faso, où il est arrivé la veille dans l’après-midi
Ouagadougou (Burkina Faso), 1er mars (APS) - Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, va visiter ce vendredi à 9h30 le Marché international du cinéma et de la télévision africaine (MICA) de Ouagadougou, au Burkina Faso, où il est arrivé la veille dans l’après-midi.
Le MICA, érigé cette année place de la Révolution, dans la capitale burkinabè, abrite des stands de différents pays dont le Sénégal, le Niger, le Rwanda et la Côte d’Ivoire.
Sont également présentes au MICA, des institutions et autres partenaires de cette 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), parmi lesquels l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
L’OIF propose ainsi dans son stand une projection à la carte pour tous les films sélectionnés pour l’édition 2019 du FESPACO, qui coïncide avec les 50 ans de cette manifestation (1969-2019).
Le stand de l’OIF expose aussi des ouvrages dédiés à des cinéastes ou acteurs du FESPACO, notamment le livre consacré à Alimata Salambéré, la première présidente du comité d’organisation du Festival de Ouagadougou en 1969.
Le MICA, créé en 1983, se veut "un espace privilégié de promotion du cinéma africain et d’échanges entre producteurs, distributeurs et diffuseurs".
A son arrivée à Ouagadougou, le ministre de la Culture a pris part à la projection du court métrage "Femme Lionne" de Lobé Ndiaye, un film documentaire sélectionné pour la compétition officielle.
Les résultats de Port-Gentil et d’Italie manquent à l’appel
C’est une première dans l’histoire politique du Sénégal. Le président de la Commission nationale de recensement des Votes (Cnrv), le juge Demba Kandji a procédé hier, à la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle sans attendre les procès verbaux de deux bureaux de vote de Port-Gentil (au Gabon) et d’Italie. Pourquoi cette précipitation, alors que le juge Kandji avait jusqu’à aujourd’hui (Ndlr, vendredi) minuit pour publier les résultats provisoires du scrutin? Même si les résultats de ces bureaux de vote ne peuvent pas influer sur la victoire du Président Macky Sall, la loi électorale voudrait que tous les procès verbaux soient compilés.
Le juge Kandji s’explique sur le retard
Le juge Kandji a expliqué, toutefois, que le retard de l’heure de la publication des résultats du scrutin présidentiel était dû à l’attente de procès-verbaux qui devaient venir des pays comme l’Espagne et la Côte d’Ivoire. A l’en croire, ces PV ont été reçus avant le bouclage des travaux de la Commission de recensement des votes. «Nous attendions aussi beaucoup d’autres résultats comme ceux du Gabon et de l’Italie que nous n’avons pas reçus jusqu’à hier nuit», a indiqué le président de la Cnrv, Demba Kandji.
Les étudiants jettent des pierres dans la soupe «Kandji»
Fin du suspense. Hier, le président de la Cnrv a proclamé les résultats provisoires de l’élection présidentielle. Des résultats qui donnent le Président sortant Macky Sall vainqueur dès le premier tour avec plus de 58% des suffrages. Ces résultats ont provoqué l’ire de certains étudiants de l’opposition de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Une colère qu’ils ont déversée dans la rue. Il s’est ensuivi des échauffourées entre forces de l’ordre et étudiants qui s’étaient pour la plupart regroupés au Pavillon A. Ainsi pendant plusieurs heures, la grande allée de l’avenue Cheikh Anta Diop, d’habitude grouillante de monde, a été bloquée par les gendarmes qui balançaient des grenades lacrymogènes à l’intérieur du campus social de l’université.
Demba Kandji bunkerisé
L’Etat a mis les bouchées doubles sur la sécurité du juge Demba Kandji, président de la Cour d’appel et président de la Commission nationale de recensement des votes qui a donné Macky Sall, gagnant. En plus, du renforcement de sa sécurité personnelle, son domicile à Thiénéba a été encerclé par les gendarmes pour éviter un remake du cas Me Babacar Sèye, assassiné à l’issue de la présidentielle de 1993.
Des échauffourées à Thiès
Hier, après la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle, consacrant la réélection du Président Macky Sall dès le premier tour, les jeunes qui s’étaient regroupés depuis le matin au cyber campus (quartier général de Rewmi) ont spontanément investi les rues pour manifester leur mécontentement. Il s’est ensuivi des jets de pierres sur l’avenue Léopold Sédar Senghor et l’attaque contre la station d’essence qui fait face à la permanence départementale de l’Alliance Pour la République (Apr). Des pneus ont été également brûlés et le centre commercial, situé sur l’avenue de Caen a reçu la visite des manifestants. Au niveau du cyber campus, il a fallu l’intervention musclée des forces de police, à travers le jet de grenades lacrymogènes, pour disperser les manifestants. Au total, selon nos sources, 3 personnes ont été interpellées.
Madické Niang et Issa Sall perdent 60 millions
Le Trésor public va s’enrichir de 60 millions FCFA. Ce montant va réduire les dépenses du ministère de l’Intérieur pour l’organisation de l’élection présidentielle. En fait, il s’agit des cautionnements des candidats Me Madické Niang et El hadji Issa Sall. Car tous les candidats sont astreints de déposer une caution d’une valeur de 30 millions FCFA. Et l’article L 117 du Code électoral stipule que si le candidat obtient au moins 5% des suffrages exprimés, le cautionnement lui est remboursé dans les délais de 15 jours qui suivent la proclamation définitive des résultats. Autrement dit, Sall et Niang perdent leurs cautions, car n’ayant pas atteint les 5%. C’est dire que Madické Niang et El hadji Issa Sall perdent pour chacun 30 millions de francs CFA qu’ils avaient déposés à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
Huit manifestants déférés devant le Procureur
Les trois dames et les cinq hommes qui manifestaient devant le siège de Bokk Guis Guis sur la Vdn, mercredi dernier et arrêtés par la Gendarmerie de la Foire, ont été déférés devant le procureur de la République hier, jeudi 28 février 2019 pour participation à un attroupement non autorisé.
Macky Sall parle lundi
Le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yakaar (Bby) s’est emmuré dans un silence depuis son meeting de clôture de la campagne électorale. Macky Sall ne brisera le silence qu’après la publication officielle des résultats par le Conseil Constitutionnel. Il nous revient de sources concordantes que Macky Sall se prononcera le lundi après la proclamation des résultats officiels par le Conseil Constitutionnel. Il saisira l’occasion de la cérémonie de levée des couleurs au Palais de la République qu’il préside le premier lundi de chaque mois pour parler du scrutin et des résultats.
Macron appelle Macky Sall
Après une première élection à 65% des suffrages, il y a seulement 7 ans, le Président Macky Sall est crédité de 58,28% des suffrages par la Commission nationale de recensement des votes, suite à la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 24 février 2019. A la suite de cela, il a reçu des appels téléphoniques de félicitations du Président de la Turquie Recepp Tayyip Erdogan ; du Roi du Maroc Mohamed VI; du Président du Ghana Nana Akufo-Addo; du Président bissau-guinéen José Mario Vaz. Mais son homologue français Emannuel Macron a pris son téléphone pour câbler le président réélu du Sénégal.
Adama Barrow félicite Macky Sall
Le chef de l’Etat gambien n’a pas attendu les résultats définitifs de l’élection présidentielle pour féliciter son homologue sénégalais. Dans une note, la Présidence de la Gambie indique que Adama Barrow a appelé et félicité hier le Président Macky Sall pour sa réélection à la tête de la République du Sénégal après la publication des résultats provisoires. Par la même occasion, Barrow a adressé aussi ses félicitations au peuple sénégalais pour sa maturité. Il a réaffirmé son engagement à travailler avec le Président Sall pour renforcer les liens entre les deux pays et les peuples.
DDD suspend son réseau pour des raisons de sécurité
La société publique de transport, Dakar Dem Dikk (DDD) a pris ses dispositions concernant une éventuelle crise post-électorale.Dans un communiqué, elle informe avoir suspendu jusqu’à nouvel ordre l’ensemble de son réseau urbain et de banlieue pour des raisons de sécurité. Dakar Dem Dikk s’excuse auprès de ses abonnés et usagers de ces désagréments indépendants de sa volonté. Mais, il y a de fortes chances que la mesure soit suspendue aujourd’hui, d’après le service de communication. Seulement, les bus vont contourner l’avenue Cheikh Anta Diop et la corniche ouest pour éviter de faire les frais de manifestations des étudiants de l’opposition.
Le directoire de Sonko en conférence de presse
Son candidat classé troisième lors de la présidentielle avec 15,67% des voix, le directoire de «Sonko Président» tient une conférence de presse, ce vendredi pour évaluer ses chiffres. Hier, la Commission nationale de recensement des votes a publié les résultats provisoires en consacrant la réélection du Président Macky Sall au 1er tour avec 58,27%, Idrissa 20,5%, Ousmane Sonko 15,67%, El Hadji Issa Sall 4,7% et Madické Niang 1,4%.
Ousmane Sonko et Issa Sall
Le leader du Pastef a fait une ascension politique fulgurante. En moins de deux ans, Ousmane Sonko a multiplié son électorat par dix-huit même si les élections sont différentes. En effet, la coalition «Ndawi Askan/alternative du Peuple» qu’il avait conduite aux élections législatives de juillet 2017 avait totalisé 37.535 voix et obtenu un poste de député. A la présidentielle du 24 février dernier, Ousmane Sonko a fait une démonstration de force en Casamance. Il est arrivé en troisième position avec 687.065 voix au scrutin de dimanche dernier. Le candidat de la coalition Pur100, Issa Sall, n’a pas connu la même baraka que le leader du Pastef. Il n’a progressé que de 23.496 par rapport à son score aux dernières élections législatives.
Gambie va restructurer la société nationale de téléphonie
Lors de la deuxième réunion extraordinaire du conseil des ministres, le gouvernement de Gambie a décidé de restructurer la société nationale de téléphonie. Le ministre des Finances, Mamburay Njie et son collègue de l’information Ebrima Sillah, ont présenté des recommandations d’une étude que leurs services ont faite. Selon ces recommandations approuvées par le gouvernement, Gamcel, la branche mobile de l’opérateur historique Gamtel, sera restructurée. L’Etat va céder ses actions. Le gouvernement du Président Adama Barrow veut détacher ainsi Gamcel (Gambia Cellular) de Gamtel (Gambia telecom) afin qu’elle opère en toute indépendance. Elle pourra ainsi être plus concurrentielle et proposer aux consommateurs des services de qualité et aussi innovants. De son côté, Gamtel sera aussi restructurée et repositionnée afin de rendre cette entreprise publique plus efficace et rentable. Il est recommandé aussi l’accélération de la libéralisation de la passerelle télécoms internationale grâce à un système de surveillance complet qui sera géré par l’Autorité de régulation des services publics (PURA).
Fatou Kiné Sène honorée
Notre consoeur, Fatou Kiné Sène dirige depuis hier la Fédération Africaines des Critiques de Cinéma. Elle ne connaît que la culture depuis Walfadjri. La journaliste culturelle de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) a été portée hier par ses pairs à la tête de la Fédération Africaines des Critiques de Cinéma. «L’As» lui souhaite pleins succès.
Amadou Kouffa dément sa propre mort
Annoncé pour mort par la France et les autorités maliennes, le djihadiste malien Amadou Kouffa est sur le point de revenir d’entre les morts. En effet, l’organe de propagande du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans s’apprête à diffuser une vidéo de 19 minutes dans laquelle apparaît le chef djihadiste. Dans la fameuse vidéo, Amadou Kouffa dément sa propre mort. L’émir du Front de libération du Macina du nom de la branche d’Ansar Dine dans le centre du Mali, ajoute que l’espion qui est à l’origine de la frappe le visant a été arrêté. Par ailleurs, révèle le journaliste Wassim Nasr, le chef djihadiste «s’émeut du grand nombre de Peulhs qui ont rejoint le djihad». Avant l’annonce de sa mort par la ministre française des armées, confirmée par l’armée malienne, Amadou Kouffa était apparu dans une vidéo du GSIM et appelait les peulhs de 08 pays africains à rallier la cause du djihad. Il faut par ailleurs souligner que cette «résurrection» de Kouffa intervient quelques jours après la supposée neutralisation de Yahya Abou El Hamam, jusque-là numéro 2 du GSIM.