SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
27 août 2025
UNE ATTITUDE ‘’IRRESPONSABLE’’.
Les Jallarbistes déplorent la posture des candidats de l’opposition qui, à travers un communiqué, ont décidé de faire fi de tous les instruments et voies de recours légaux en démocratie.
Les membres de la mouvance présidentielle multiplient les messages de félicitations à l’endroit de leur leader Macky Sall. La Ligue démocratique (Ld) qui n’a pas dérogé à la règle, s’est réjouie hier de la victoire du candidat de Bby avant de dénoncer vigoureusement le rejet des résultats par les candidats de l’opposition ainsi que leur refus d’exercer leur droit de recours.
Faisant une analyse profonde de l’élection présidentielle du 24 février 2019, les Jallarbistes estiment que tous les observateurs internationaux et nationaux ont jugé que le scrutin a été transparent, régulier et bien organisé. Le Secrétariat Permanent de la Ligue Démocratique, en réunion hier, a appelé tous les citoyens à tirer froidement toutes les leçons de cette élection présidentielle du 24 février notamment pour ce qui concerne le renforcement de l’unité nationale. Nicolas Ndiaye et Cie n’ont pas manqué de s’en prendre aux candidats déchus qui ont rejeté ces résultats provisoires se refusant d’introduire le moindre recours. Une attitude que la LD juge «irresponsable».
Selon les Jallarbistes, il est à déplorer la posture des candidats de l’opposition qui, à travers un communiqué, ont décidé de faire fi de tous les instruments et voies de recours légaux en démocratie. Cela étant, le Secrétariat permanent de la LD demande à l’Etat de prendre toutes ses responsabilités et avec la fermeté requise pour faire face à toute tentative de déstabilisation du pays et de remise en cause de l’ordre public. A en croire Nicolas Ndiaye et Cie, les Sénégalais viennent de démontrer une fois de plus leur attachement indéfectible aux principes de la démocratie. Ils pensent que le taux de participation qui est de 66,23% est l’expression de la volonté de la grande majorité de nos concitoyens à participer activement à la vie politique et à donner une légitimité au futur Président de la République.
« Les résultats provisoires publiés ce jeudi 28 février 2019 par la Commission Nationale de Recensement des Votes indiquent que le choix des Sénégalais s’est porté sur le candidat Macky SALL, candidat de la Ligue Démocratique et de la coalition Benno Bokk Yaakaar, avec 58,27% » , disent-ils. Avant de féliciter Macky Sall et de se réjouir de l’implication de tous les militants de la Ligue Démocratique et de toutes les parties prenantes de la Coalition Benno Bokk Yaakaar pour le travail accompli pendant la campagne électorale.
PAR GORA GAYE
NON À UN HOLD-UP ÉLECTORAL ORCHESTRÉ PAR MACKY SALL
Dimanche 24 Février, plus de 6 millions de sénégalais ont été appelés aux urnes pour accomplir leur devoir civique lors de la 11ème élection présidentielle depuis l’indépendance du Sénégal
Dimanche 24 Février, plus de 6 millions de sénégalais ont été appelés aux urnes pour accomplir leur devoir civique lors de la 11ème élection présidentielle depuis l’indépendance du Sénégal.
Un exercice démocratique auquel les sénégalais sont rompus et qui d’ailleurs a contribué à faire du Sénégal une référence africaine en la matière. Depuis 1963, tous les présidents défaits ont cédé l’écharpe dans la paix. En effet, le Président Léopold Sédar Senghor a cédé sa place à Abdou Diouf en 1981. Ce dernier a reconnu sa défaite et félicité Maître Abdoulaye Wade au second tour du 19 Mars 2000. Après deux mandats et à l’issu du second tour de Mars 2012, Maître Abdoulaye Wade a, à son tour, eu l’élégance d’appeler et de féliciter Macky Sall, l’actuel président sortant.
Ainsi, Dimanche 24 Février, nonobstant, un processus électoral chaotique (redéfinition arbitraire de la carte électorale, mise en place du parrainage, utilisation de la justice pour écarter des adversaires politiques : Karime Wade et Khalifa Sall, des cartes électeurs non distribués, …), le peuple s’est fortement mobilisé pour exprimer pacifiquement sa voix.
Au soir du 24 Février, avant même la fin du dépouillement et sans attendre les seules voix autorisées que sont la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) et le Conseil Constitutionnel, Macky Sall, par l’intermédiaire de son Premier Ministre et Directeur de Campagne a souhaité confisquer la volonté du peuple en déclarant une victoire au premier tour avec un score de 57%.
Un acte dénoncé par l’opposition, la CENA, les observateurs de l’Union Européenne et la société civile. Tous demandent d’attendre la proclamation officielle des résultats prévue au plus tard Vendredi 01 Mars.
Néanmoins, Macky Sall continue dans cette forfaiture en posant un dernier acte : contraindre les magistrats de la CENA et du Conseil Constitutionnel à le proclamer vainqueur dès le premier tour. Afin de « légitimer » ses agissements, il devrait atterrir en France ce Mercredi ou Jeudi avec l’optique de faire passer le message : « j’ai l’onction et la protection de la France ».
Mais, sa volonté risque de plonger le Sénégal dans une période trouble alors que lui et sa famille sont en paix en France.
Par cette présente, nous aimerions attirer l'attention des autorités françaises sur la situation, surtout nous appelons la France à ne pas tomber dans cette manœuvre et de refuser, par voie officielle, à Macky Sall son séjour. D’autant plus qu’un séjour en France, durant cette période trouble au Sénégal, ne fera que renforcer le discours « Macky Sall est au service de la France et dilapide le Sénégal et ses ressources naturelles au profit de ses maîtres » et par conséquent altérer durablement l’image de la France au Sénégal et en Afrique.
Par ailleurs, nous n’appelons à aucune intervention étrangère. Au contraire, nous dénonçons avec la plus grande fermeté toute ingérence externe dans l’élection.
PAR Mamadou Thierno TALLA
LES DERNIERS DÉFIS DU PRÉSIDENT
Pour la première fois depuis 2000, les Sénégalais ont attendu quatre jours pour connaitre les résultats provisoires, les sondages que tous les candidats font faire devraient être enfin autorisés, comme dans les grandes démocraties
La confirmation de la victoire de Macky Sall par le Conseil Constitutionnel, la semaine prochaine, ne devrait être qu’une formalité. Avec les 58,27 % annoncés hier par Demba Kandji, président de la Commission nationale de recensement des votes, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar passe largement au premier tour avec plus de 2.554.605 votants, sur un total de 4.383.879 suffrages valablement exprimés.
Soit 58.27% ou presque trois fois le taux obtenu par Idrissa Seck, arrivé 2ème. Depuis janvier 2018, les sondages, qu’il est grand temps de légaliser, le donnaient vainqueur au premier tour de l’élection présidentielle. À cent jours du scrutin, nous annoncions qu’il gagnerait avec 54%. C’est sans surprise donc que nous accueillons les résultats provisoires proclamés hier jeudi 28 février. La surprise est plutôt venue du candidat Ousmane Sonko qui rafle la région de Ziguinchor et se retrouve 3ème avec 687.065 voix, soit en deux ans, plus du double de son score aux législatives.
Si ce bel envol de 15,67% des suffrages se poursuit, il sera roi ou faiseur de roi en 2024 ou 2029, quand il sera dans la force de l’âge, et moins enflammé et péremptoire. Les résultats de Sonko sont d’autant plus élogieux qu’il n’a bénéficié que du soutien de Pierre Goudiaby Atepa et de Boubacar Camara. Toutle contraire de Idrissa Seck qui a embarqué de grands ténors et de grands noms dans sa coalition (Khalifa Sall, Pape Diop, Malick Gakou, Abdoul Mbaye, Hadjibou Soumaré, Bougane Guèye, Hélène Tine, etc.) et qui est arrivé 2ème avec près de 900.000 voix ; triplant ainsi, avec ses 20%, son pourcentage de 2012.
. Tous ces résultats ont été obtenus grâce à la tenue d’un scrutin calme et transparent, quoi que puissent en dire les quatre candidats perdants. Il est devenu impossible de pervertir le vote au Sénégal. Si l’opposition doit se mordre les doigts, c’est d’avoir manqué d’engagement en amont du scrutin lors des inscriptions, lors du retrait des cartes d’électeur, sur la mise à disposition à temps du fichier électoral et sur le parrainage. Elle n’a pas pu ni su imposer un rapport de forces favorable.
Et pourtant Me Mame Adama Guèye avait flairé le coup, mais il n’a été suivi que sur le tard. C’est dire que malgré la bonne organisation de la présidentielle, bien des choses restent à parfaire pour vivre des lendemains électoraux sans contestation. Les sondages que tous les candidats font faire devraient être enfin autorisés, comme dans les grandes démocraties. Notre expérience électorale est tellement grande qu’on devrait arriver à donner les résultats provisoires moins de deux heures après le scrutin. Comme en France.
Les bureaux-tests et les technologies de l’information et de la communication devraient y aider. Le Président Macky Sall, qui entame son deuxième et dernier mandat, ne devrait jamais écouter des thuriféraires qui le verraient bien prolonger son bail avec un 3ème mandat. Il devrait plutôt prendre cette question à bras-le-corps et discuter sérieusement avec l’opposition sur le perfectionnement du processus électoral. Les temps ont changé.
La population est majoritairement jeune et plus éveillée. Et bien des jeunes sont avec Ousmane Sonko; la région de Ziguinchor aussi n’est pas avec lui, tout comme Mbacké-Touba, bastion des mourides. Toutes choses qui devraient le pousser à plus de sagesse et à ne jamais songer à briguer un troisième mandat, du fait d’une interprétation tendancieuse de la Constitution.
Tirant les leçons du dimanche 24 février, Macky Sall doit faire en sorte que ce second mandat l’élève au-dessus de la mêlée et de tous les partis, y compris le sien, l’Alliance pour la République(Apr). Pour bien préparer sa sortie, après avoir bouclé les travaux du si cher Train Express Régional (TER) et d’autres infrastructures.
Avec un regard «attendrissant» pour le Fouta et la région de Tambacounda. La route Ndioum- Ourossogui-Bakel-Kidira est dans un état chaotique. Les travaux de réfection mériteraient d’être accélérés pour soulager les lointaines populations de cette partie du pays. Une des rares à ne pas compter d’université.
La région naturelle de Casamance gagnerait à avoir une ligne de chemin de fer Tambacounda-Ziguinchor pour mieux sortir du désenclavement. Tout comme le Dakar-Bamako devrait connaître une véritable renaissance. Autre grand défi de Macky II, l’emploi des jeunes diplômés et non diplômés. L’implantation d’unités agro-industrielles dans les régions serait une excellente chose. De Richard Toll à Bakel, il n’y a que la CSS comme véritable pourvoyeuse de main-d’œuvre.
Avant de réaliser ces grands défis, il serait salutaire pour le président de la République Macky Sall de gracier voire amnistier Khalifa Sall et ses compagnons, et nouer un dialogue sincère et inclusif avec l’opposition. Une magnanimité qui ne peut qu’être bénéfique pour la paix civile.
PAR SEYBANI SOUGOU
NOUVEAU MANDAT DE MACKY SALL : LE SOUPCON D’ILLEGITIMITE
Au bout de 4 jours et 3 heures de tergiversations (du jamais vu depuis 1993), la Commission nationale de recensement des votes a fini par proclamer la réélection du candidat Macky SALL, au premier tour des élections présidentielles du 24 février 2019
Au bout de 4 jours et 3 heures de tergiversations (du jamais vu depuis 1993), la Commission nationale de recensement des votes a fini par proclamer la réélection du candidat Macky SALL, au premier tour des élections présidentielles du 24 février 2019.
Après avoir littéralement détruit les fondements de la démocratie sénégalaise, violé systématiquement les dispositions pertinentes de la Constitution, piétiné les libertés individuelles et collectives, emprisonné plusd’une centaine d’opposants, mis au pas la totalité des corps de contrôle, favorisé le pillage des deniers publics par son clan, vassalisé certains magistrats, domestiqué l’administration, la CENA, la Direction Générale des Elections (DGE) et fait sauter en éclats le code consensuel de 1992, Macky SALL parachève son mandat de 7 ans par le hold-up du siècle.
Le déploiement démesuré des forces de police et de gendarmerie dans la capitale avant la proclamation des résultats, (signe annonciateur d’une confiscation de la volonté populaire), rappelle étrangement les sales pratiques en vigueur dans les pires Républiques bananières. Le spectacle ahurissant d’éléments des forces de l’ordre encerclant les alentours du domicile du candidat Idrissa SECK le 28 février 2019, sans aucune base légale, démontre les dérives outrancières d’un régime qui a érigé la violence d’état, comme unique mode de gouvernance.
Le jeudi 28 février 2019, la démocratie sénégalaise a basculé du côté obscur, avec un homme prêt à toutes les ruses et à toutes les déviances pour conserver le pouvoir.
Il faudra essayer de comprendre comment en 2019, au Sénégal, un seul homme (Macky SALL) fusse t’il Président de la République a réussi à concentrer autant de pouvoirs, en ayant une mainmise sur une partie de la presse aux ordres, en assujettissant les corps intermédiaires, en dépouillant les institutions de leurs prérogatives essentielles, et en foulant au pied la volonté populaire.
Si la réélection de Macky SALL est légale d’un point de vue juridique (elle sera confirmée par le Conseil Constitutionnel), son nouveau mandat est d’ores et déjà entaché : la majorité silencieuse est convaincue, et à juste titre, du hold-up électoral.
Le quinquennat de Macky SALL débutera avec un handicap de taille : le soupçon d’illégitimité.
Ne l’oublions jamais ; les peuples ont la mémoire longue. E-mail : sougouparis@yahoo.fr
LE DIRECTOIRE DE SONKO EN CONFÉRENCE DE PRESSE CE VENDREDI
Son candidat classé troisième lors de la présidentielle avec 15,67% des voix, le directoire de «Sonko Président» tient une conférence de presse, ce vendredi pour évaluer ses chiffres. Hier, la Commission nationale de recensement des votes a publié les rés
Son candidat classé troisième lors de la présidentielle avec 15,67% des voix, le directoire de «Sonko Président» tient une conférence de presse, ce vendredi pour évaluer ses chiffres. Hier, la Commission nationale de recensement des votes a publié les résultats provisoires en consacrant la réélection du Président Macky Sall au 1er tour avec 58,27%, Idrissa 20,5%, Ousmane Sonko 15,67%, El Hadji Issa Sall 4,7% et Madické Niang 1,4%.
Le leader du Pastef a fait une ascension politique fulgurante. En moins de deux ans, Ousmane Sonko a multiplié son électorat par dix-huit même si les élections sont différentes. En effet, la coalition «Ndawi Askan/alternative du Peuple» qu’il avait conduite aux élections législatives de juillet 2017 avait totalisé 37.535 voix et obtenu un poste de député.
A la présidentielle du 24 février dernier, Ousmane Sonko a fait une démonstration de force en Casamance. Il est arrivé en troisième position avec 687.065 voix au scrutin de dimanche dernier. Le candidat de la coalition Pur100, Issa Sall, n’a pas connu la même baraka que le leader du Pastef. Il n’a progressé que de 23.496 par rapport à son score aux dernières élections législatives
LE BRAS DROIT D'IDY ARRÊTÉ PAR LA POLICE FRANÇAISE
halifa Gassama, le Directeur du directoire de campagne parisien d’Idrissa Seck, candidat malheureux à la présidentielle de dimanche dernier a été arrêté par la Police française aux abords de la résidence de l’ambassadeur du Sénégal
Khalifa Gassama, le Directeur du directoire de campagne parisien d’Idrissa Seck, candidat malheureux à la présidentielle de dimanche dernier a été arrêté par la Police française aux abords de la résidence de l’ambassadeur du Sénégal à Paris, selon nos sources.
Depuis quelques jours, l’opposition manifeste chaque après-midi aux alentours du Consulat Général du Sénégal à Paris pour réclamer la « vérité des urnes ». Et tout dernièrement, la Délégation Extérieure de la Commission Électorale Autonome (DÉCÉNA) de France s’est trompé dans son calcul en compilant les résultats.
Ce qui avait renforcé les soupçons de hold-up électoral brandit depuis la fin du scrutin par l’opposition. Des accusés battus en brèche par le pouvoir.
Ce que l’on peut dire, c’est que l’arrestation de Khalifa Gassama ne va arranger le climat déjà tendu à Paris. En effet, de tous les opposants, il est plus modéré. Inconnu du grand public, Khalifa Gassama, n’est pas de nature à se mettre devant.
D’où la surprise de cette arrestation pour les opposants à Macky Sall en France. En effet, ils s’attendaient à ce que le pouvoir s’attaque à tous les opposants, mais à M. Gassama, vu son tempérament et sa manière de faire de la politique.
DES CHEFS D’ETAT FÉLICITENT MACKY SALL APRÉS SA RÉÉLECTION
Des chefs d’Etat ont adressé leurs filicitations à Macky Sall aprés la proclamation de sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle de dimanche
Dakar, 28 fév (APS) - Des chefs d’Etat ont adressé leurs filicitations à Macky Sall aprés la proclamation de sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle de dimanche, a appris l’APS.
Macky Sall a reçu des appels téléphoniques de félicitations du président turc, Recepp Tayyip Erdogan, de sa majesté le roi Mohamed VI du Maroc, du président ghanaén, Nana Akufo-Addo et du président de la République de Guinée Bissau, José Mario Vaz, indique la présidence sénégalaise dans un communiqué.
Macky Sall a remporté la présidentielle de dimanche dernier avec 58,27% des voix selon les résultats officiels provisoires publiés jeudi par la Commission nationale de recensement des votes.
Les 4 candidats malheureux ont rejeté ces résultats et annoncé qu’ils ne feront aucun recours.
ABDOU LATIF COULIBALY VISITE LE MICA 2019, CE MATIN
Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, va visiter ce vendredi à 9h30 le Marché international du cinéma et de la télévision africaine (MICA) de Ouagadougou, au Burkina Faso, où il est arrivé la veille dans l’après-midi
Ouagadougou (Burkina Faso), 1er mars (APS) - Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, va visiter ce vendredi à 9h30 le Marché international du cinéma et de la télévision africaine (MICA) de Ouagadougou, au Burkina Faso, où il est arrivé la veille dans l’après-midi.
Le MICA, érigé cette année place de la Révolution, dans la capitale burkinabè, abrite des stands de différents pays dont le Sénégal, le Niger, le Rwanda et la Côte d’Ivoire.
Sont également présentes au MICA, des institutions et autres partenaires de cette 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), parmi lesquels l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
L’OIF propose ainsi dans son stand une projection à la carte pour tous les films sélectionnés pour l’édition 2019 du FESPACO, qui coïncide avec les 50 ans de cette manifestation (1969-2019).
Le stand de l’OIF expose aussi des ouvrages dédiés à des cinéastes ou acteurs du FESPACO, notamment le livre consacré à Alimata Salambéré, la première présidente du comité d’organisation du Festival de Ouagadougou en 1969.
Le MICA, créé en 1983, se veut "un espace privilégié de promotion du cinéma africain et d’échanges entre producteurs, distributeurs et diffuseurs".
A son arrivée à Ouagadougou, le ministre de la Culture a pris part à la projection du court métrage "Femme Lionne" de Lobé Ndiaye, un film documentaire sélectionné pour la compétition officielle.
Les résultats de Port-Gentil et d’Italie manquent à l’appel
C’est une première dans l’histoire politique du Sénégal. Le président de la Commission nationale de recensement des Votes (Cnrv), le juge Demba Kandji a procédé hier, à la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle sans attendre les procès verbaux de deux bureaux de vote de Port-Gentil (au Gabon) et d’Italie. Pourquoi cette précipitation, alors que le juge Kandji avait jusqu’à aujourd’hui (Ndlr, vendredi) minuit pour publier les résultats provisoires du scrutin? Même si les résultats de ces bureaux de vote ne peuvent pas influer sur la victoire du Président Macky Sall, la loi électorale voudrait que tous les procès verbaux soient compilés.
Le juge Kandji s’explique sur le retard
Le juge Kandji a expliqué, toutefois, que le retard de l’heure de la publication des résultats du scrutin présidentiel était dû à l’attente de procès-verbaux qui devaient venir des pays comme l’Espagne et la Côte d’Ivoire. A l’en croire, ces PV ont été reçus avant le bouclage des travaux de la Commission de recensement des votes. «Nous attendions aussi beaucoup d’autres résultats comme ceux du Gabon et de l’Italie que nous n’avons pas reçus jusqu’à hier nuit», a indiqué le président de la Cnrv, Demba Kandji.
Les étudiants jettent des pierres dans la soupe «Kandji»
Fin du suspense. Hier, le président de la Cnrv a proclamé les résultats provisoires de l’élection présidentielle. Des résultats qui donnent le Président sortant Macky Sall vainqueur dès le premier tour avec plus de 58% des suffrages. Ces résultats ont provoqué l’ire de certains étudiants de l’opposition de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Une colère qu’ils ont déversée dans la rue. Il s’est ensuivi des échauffourées entre forces de l’ordre et étudiants qui s’étaient pour la plupart regroupés au Pavillon A. Ainsi pendant plusieurs heures, la grande allée de l’avenue Cheikh Anta Diop, d’habitude grouillante de monde, a été bloquée par les gendarmes qui balançaient des grenades lacrymogènes à l’intérieur du campus social de l’université.
Demba Kandji bunkerisé
L’Etat a mis les bouchées doubles sur la sécurité du juge Demba Kandji, président de la Cour d’appel et président de la Commission nationale de recensement des votes qui a donné Macky Sall, gagnant. En plus, du renforcement de sa sécurité personnelle, son domicile à Thiénéba a été encerclé par les gendarmes pour éviter un remake du cas Me Babacar Sèye, assassiné à l’issue de la présidentielle de 1993.
Des échauffourées à Thiès
Hier, après la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle, consacrant la réélection du Président Macky Sall dès le premier tour, les jeunes qui s’étaient regroupés depuis le matin au cyber campus (quartier général de Rewmi) ont spontanément investi les rues pour manifester leur mécontentement. Il s’est ensuivi des jets de pierres sur l’avenue Léopold Sédar Senghor et l’attaque contre la station d’essence qui fait face à la permanence départementale de l’Alliance Pour la République (Apr). Des pneus ont été également brûlés et le centre commercial, situé sur l’avenue de Caen a reçu la visite des manifestants. Au niveau du cyber campus, il a fallu l’intervention musclée des forces de police, à travers le jet de grenades lacrymogènes, pour disperser les manifestants. Au total, selon nos sources, 3 personnes ont été interpellées.
Madické Niang et Issa Sall perdent 60 millions
Le Trésor public va s’enrichir de 60 millions FCFA. Ce montant va réduire les dépenses du ministère de l’Intérieur pour l’organisation de l’élection présidentielle. En fait, il s’agit des cautionnements des candidats Me Madické Niang et El hadji Issa Sall. Car tous les candidats sont astreints de déposer une caution d’une valeur de 30 millions FCFA. Et l’article L 117 du Code électoral stipule que si le candidat obtient au moins 5% des suffrages exprimés, le cautionnement lui est remboursé dans les délais de 15 jours qui suivent la proclamation définitive des résultats. Autrement dit, Sall et Niang perdent leurs cautions, car n’ayant pas atteint les 5%. C’est dire que Madické Niang et El hadji Issa Sall perdent pour chacun 30 millions de francs CFA qu’ils avaient déposés à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
Huit manifestants déférés devant le Procureur
Les trois dames et les cinq hommes qui manifestaient devant le siège de Bokk Guis Guis sur la Vdn, mercredi dernier et arrêtés par la Gendarmerie de la Foire, ont été déférés devant le procureur de la République hier, jeudi 28 février 2019 pour participation à un attroupement non autorisé.
Macky Sall parle lundi
Le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yakaar (Bby) s’est emmuré dans un silence depuis son meeting de clôture de la campagne électorale. Macky Sall ne brisera le silence qu’après la publication officielle des résultats par le Conseil Constitutionnel. Il nous revient de sources concordantes que Macky Sall se prononcera le lundi après la proclamation des résultats officiels par le Conseil Constitutionnel. Il saisira l’occasion de la cérémonie de levée des couleurs au Palais de la République qu’il préside le premier lundi de chaque mois pour parler du scrutin et des résultats.
Macron appelle Macky Sall
Après une première élection à 65% des suffrages, il y a seulement 7 ans, le Président Macky Sall est crédité de 58,28% des suffrages par la Commission nationale de recensement des votes, suite à la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 24 février 2019. A la suite de cela, il a reçu des appels téléphoniques de félicitations du Président de la Turquie Recepp Tayyip Erdogan ; du Roi du Maroc Mohamed VI; du Président du Ghana Nana Akufo-Addo; du Président bissau-guinéen José Mario Vaz. Mais son homologue français Emannuel Macron a pris son téléphone pour câbler le président réélu du Sénégal.
Adama Barrow félicite Macky Sall
Le chef de l’Etat gambien n’a pas attendu les résultats définitifs de l’élection présidentielle pour féliciter son homologue sénégalais. Dans une note, la Présidence de la Gambie indique que Adama Barrow a appelé et félicité hier le Président Macky Sall pour sa réélection à la tête de la République du Sénégal après la publication des résultats provisoires. Par la même occasion, Barrow a adressé aussi ses félicitations au peuple sénégalais pour sa maturité. Il a réaffirmé son engagement à travailler avec le Président Sall pour renforcer les liens entre les deux pays et les peuples.
DDD suspend son réseau pour des raisons de sécurité
La société publique de transport, Dakar Dem Dikk (DDD) a pris ses dispositions concernant une éventuelle crise post-électorale.Dans un communiqué, elle informe avoir suspendu jusqu’à nouvel ordre l’ensemble de son réseau urbain et de banlieue pour des raisons de sécurité. Dakar Dem Dikk s’excuse auprès de ses abonnés et usagers de ces désagréments indépendants de sa volonté. Mais, il y a de fortes chances que la mesure soit suspendue aujourd’hui, d’après le service de communication. Seulement, les bus vont contourner l’avenue Cheikh Anta Diop et la corniche ouest pour éviter de faire les frais de manifestations des étudiants de l’opposition.
Le directoire de Sonko en conférence de presse
Son candidat classé troisième lors de la présidentielle avec 15,67% des voix, le directoire de «Sonko Président» tient une conférence de presse, ce vendredi pour évaluer ses chiffres. Hier, la Commission nationale de recensement des votes a publié les résultats provisoires en consacrant la réélection du Président Macky Sall au 1er tour avec 58,27%, Idrissa 20,5%, Ousmane Sonko 15,67%, El Hadji Issa Sall 4,7% et Madické Niang 1,4%.
Ousmane Sonko et Issa Sall
Le leader du Pastef a fait une ascension politique fulgurante. En moins de deux ans, Ousmane Sonko a multiplié son électorat par dix-huit même si les élections sont différentes. En effet, la coalition «Ndawi Askan/alternative du Peuple» qu’il avait conduite aux élections législatives de juillet 2017 avait totalisé 37.535 voix et obtenu un poste de député. A la présidentielle du 24 février dernier, Ousmane Sonko a fait une démonstration de force en Casamance. Il est arrivé en troisième position avec 687.065 voix au scrutin de dimanche dernier. Le candidat de la coalition Pur100, Issa Sall, n’a pas connu la même baraka que le leader du Pastef. Il n’a progressé que de 23.496 par rapport à son score aux dernières élections législatives.
Gambie va restructurer la société nationale de téléphonie
Lors de la deuxième réunion extraordinaire du conseil des ministres, le gouvernement de Gambie a décidé de restructurer la société nationale de téléphonie. Le ministre des Finances, Mamburay Njie et son collègue de l’information Ebrima Sillah, ont présenté des recommandations d’une étude que leurs services ont faite. Selon ces recommandations approuvées par le gouvernement, Gamcel, la branche mobile de l’opérateur historique Gamtel, sera restructurée. L’Etat va céder ses actions. Le gouvernement du Président Adama Barrow veut détacher ainsi Gamcel (Gambia Cellular) de Gamtel (Gambia telecom) afin qu’elle opère en toute indépendance. Elle pourra ainsi être plus concurrentielle et proposer aux consommateurs des services de qualité et aussi innovants. De son côté, Gamtel sera aussi restructurée et repositionnée afin de rendre cette entreprise publique plus efficace et rentable. Il est recommandé aussi l’accélération de la libéralisation de la passerelle télécoms internationale grâce à un système de surveillance complet qui sera géré par l’Autorité de régulation des services publics (PURA).
Fatou Kiné Sène honorée
Notre consoeur, Fatou Kiné Sène dirige depuis hier la Fédération Africaines des Critiques de Cinéma. Elle ne connaît que la culture depuis Walfadjri. La journaliste culturelle de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) a été portée hier par ses pairs à la tête de la Fédération Africaines des Critiques de Cinéma. «L’As» lui souhaite pleins succès.
Amadou Kouffa dément sa propre mort
Annoncé pour mort par la France et les autorités maliennes, le djihadiste malien Amadou Kouffa est sur le point de revenir d’entre les morts. En effet, l’organe de propagande du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans s’apprête à diffuser une vidéo de 19 minutes dans laquelle apparaît le chef djihadiste. Dans la fameuse vidéo, Amadou Kouffa dément sa propre mort. L’émir du Front de libération du Macina du nom de la branche d’Ansar Dine dans le centre du Mali, ajoute que l’espion qui est à l’origine de la frappe le visant a été arrêté. Par ailleurs, révèle le journaliste Wassim Nasr, le chef djihadiste «s’émeut du grand nombre de Peulhs qui ont rejoint le djihad». Avant l’annonce de sa mort par la ministre française des armées, confirmée par l’armée malienne, Amadou Kouffa était apparu dans une vidéo du GSIM et appelait les peulhs de 08 pays africains à rallier la cause du djihad. Il faut par ailleurs souligner que cette «résurrection» de Kouffa intervient quelques jours après la supposée neutralisation de Yahya Abou El Hamam, jusque-là numéro 2 du GSIM.