Le candidat de la coalition présidentielle a obtenu plus de la majorité des suffrages exprimés, d’après les résultats de la Commission départementale de recensement des votes (Cdrv) affichés lundi au Tribunal départemental de Rufisque.
Le candidat Macky Sall a obtenu 100 mille 632 voix sur les 184 mille 147 suffrages valablement exprimés, soit un pourcentage de 54,6%. Il faut dire que Benno bokk yaakaar (Bby) a remporté le scrutin dans tous les 498 bureaux de vote du département. Le meilleur résultat est à l’actif de la commune de Yène où la coalition présidentielle a glané 64,1% et le plus faible revient à la commune de Sendou avec 34,9%.
Les yeux étaient en effet braqués sur cette commune suite au soutien affiché par Seydi Diamil Sy au candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur). Le marabout qui compte beaucoup de sympathisants dans la commune fait toujours de bons scores dans cette localité. Sendou et Yène sont d’ailleurs les seules localités où le candidat El Hadj Sall vient en 2ème position.
A l’échelle départementale, le candidat du Pur est arrivé en 4ème position avec 16 mille 164 voix, soit 8,7 %, devant Madické Niang crédité de 2 273 voix, soit 1,23% de l’électorat. Le candidat Idrissa Seck est à la 2ème place avec un score de 34 mille 892 voix, soit 18,7%. Il est talonné par le candidat de la coalition Sonko Président avec 30 mille 186 électeurs qui l’ont choisi sur les cinq candidats. 255 mille 630 électeurs étaient appelés à voter ce 24 février. Et parmi eux, 185 mille 295 l’ont fait, soit un taux de participation de 72%.
LAMINE SARR LIVRE SON DERNIER MATCH
Quelques jours après la disparition de Daouda Ndao, l’ancien portier de l’Us Ouakam, le football est encore en deuil avec la décès de Lamine Sarr à l’âge de 52 ans.
L’ancien attaquant international du Jaraaf, s’est éteint hier, lundi 25 février, en Tunisie où il a été évacué la semaine dernière. Issu de l’Asc Sandial du Plateau, équipe avec laquelle, il a fait ses classes dans les Navétanes au milieu des années 80. Le défunt a très tôt réussi à faire éclore ses talents au sein de l’équipe junior du Jaraaf où on comptait Lamine Sagna, Lamine Ndiaye et autre Mansour Ayanda tous de futurs internationaux.
Malgré son handicap, son efficacité et son sens du but ont été appréciables et lui ont permis d’être classés et souvent admis dans les équipes seniors où il a côtoyé des joueurs comme Moussa Diop Quenum, Amadou Diop, Babacar Guéye dit Pape Camara, Mansour Mbaye entre autres. Il se révélera plus tard comme l’un des meilleurs avant-centres du championnat sénégalais. Après ses débuts remarquables, il ne tardera pas à intégrer l’équipe nationale.
Meilleur buteur du Sénégal lors de la Coupe Amilcar Cabral gagné à Dakar en 1991, le natif du Plateau va figurer dans la présélection faite par le sélectionneur Claude Leroy pour les besoins de la Coupe d’Afrique des nations « Sénégal 92» disputée au Sénégal. Après Jaraaf, il entame une carrière comme entraîneur adjoint des «Vert et Blanc ». Lamine Sarr passera ensuite plusieurs saisons comme entraîneur de la Renaissance de Dakar.
En attendant le rapatriement de son corps, le groupe Sud Communication présente ses condoléances, au monde sportif, à sa famille éplorée et prie pour le repos de son âme.
MON SOUHAIT C'EST, QUE LE SÉNÉGAL REVIENNE AVEC DES VICTOIRES
FESPACO «Un air de kora» de Angèle Diabang en compétition
Après «On a le temps pour nous» de Katy Léna Ndiaye qui a été le premier film sénégalais à entrer dans la compétition du Fespaco hier, c’est au tour du film d’Angèle Diabang, «Un air de kora», aujourd’hui. Ce film, programmé au Ciné Burkina, est très attendu dans la compétition des courts métrages de fiction. Il s’agit d’une histoire d’amour entre une jeune musulmane Salimata et Emmanuel un chrétien. «Une histoire d’amour apparemment impossible et que la kora a rendue possible», selon les termes même de la réalisatrice dans cette interview réalisée à la veille de son départ pour Ouaga.
De quoi parle Un air de kora ?
Un air de kora, c’est une histoire d’amour impossible entre deux personnes de confessions différentes. Histoire d’amour ? En entendant le titre, l’on croirait plutôt que c’est une histoire de musique... J’ai choisi ce titre parce que c’est une histoire d’amour impossible que la kora a rendue possible. A la fin du film, elle reste impossible parce que les deux personnes ne peuvent pas vivre leur amour. Mais elles ont pu se rapprocher et vivre quelque chose que les gens découvriront dans le film grâce à la kora. Tous les deux adorent cet instrument de musique et quand ils jouent, il y a cette proximité des corps. Donc la kora a pu permettre un rapprochement.
Quand est-ce que le film a été tourné ?
J’ai tourné ce film en fin 2017 et je l’ai monté pendant toute l’année 2018. Ça été assez long pour le monter parce que le sujet est sensible. Comment s’est déroulé le tournage ? J’avais une équipe soudée de 30 personnes qui adoraient le projet. Elles étaient toutes autour de moi. Tout le monde était motivé et tous me disaient à l’avance que notre film allait être génial. Je leur disais : «Le film n’est même pas encore fini, il manque de l’argent.» J’avais des difficultés avec le montage. Mais tous me disaient «dina baax». (Ndlr : Ça ira). Ce sont toutes ces bonnes ondes autour du film et toute l’équipe de tournage qui font qu’on en est là aujourd’hui. Et aussi grâce au Fonds de promotion de l’industrie cinématographique (Fopica) qui a apporté son soutien.
Qu’est-ce qui vous a inspirée ?
Ce qui m’a inspirée (rire) ? Je sais ce qui m’a inspirée, mais je ne sais pas si je peux le dire publiquement. C’est plusieurs séjours au monastère, mon enfance à l’internat. C’est ma relation avec mes amis musulmans. C’est le fait que depuis quelques années, j’apprends à jouer à la kora. C’est tout ce mélange qui fait qu’aujourd’hui, la kora est au cœur de mon film et de ce dialogue inter-religieux.
Le thème des rapports qu’entretiennent musulmans et chrétiens ainsi que la place de la femme dans la société reviennent très sou- vent dans vos films. Qu’est-ce qui l’explique ?
C’est la deuxième fois que je traite du thème de l’islam alors que je suis catholique. C’est important pour moi de montrer la réussite de ce dialogue inter-religieux du Sénégal aux autres pays du monde. Et tout cela, en passant par la femme parce que c’est elle qui est l’essence même de la vie.
Vous n’êtes pas certes une néophyte dans le monde du cinéma, mais nous sommes curieux de savoir quel a été votre ressenti en apprenant votre sélection au Fespaco qui fête ses 50 ans cette année...
J’ai pleuré de joie. J’étais telle- ment contente, de même que mes collaborateurs dans ma société de production et aussi ma collaboratrice française. Quand je l’ai appelée, elle pensait qu’il y avait un malheur. Je n’arrivais même pas à lui dire que j’étais sélectionnée. Pour moi, c’était un soulagement après autant d’années de travail. C’est un projet dont j’ai eu l’idée en 2007. De 2007 à 2017 ?
J’avais peur du sujet. Je ne savais pas comment traiter ce sujet qui parle de la religion chrétienne et de l’islam sans blesser, sans aussi blesser ma religion. Je suis catholique et on est moins de catholiques au Sénégal même s’il y a le dialogue interreligieux. Depuis donc, j’ai travaillé toutes ces années petit à petit comme une petite fourmi pour en arriver là. C’est pourquoi j’ai été très émue quand j’ai été sélectionnée.
Aujourd’hui que votre film est sélectionné, quelles sont vos attentes ?
Mon souhait c’est, que le Sénégal revienne avec des victoires. Aujourd’hui en matière de cinéma, nous sommes les champions d’Afrique. Nous avons deux fois de suite remporté la coupe. Et j’espère que tous les films sénégalais qui vont cette année au Fespaco reviendront avec des reconnaissances. C’est ce qui fera que la lumière sera sur le Sénégal, sur le cinéma sénégalais et que le gouvernement sénégalais sera encore plus fier de nous soutenir et d’accompagner, pas seulement le cinéma, mais la culture de manière générale.
MACKY SALL GAGNE TIVAOUANE AVEC 49,32%
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar est arrivé en tête avec 79.757 voix sur les 161.930 suffrages valablement exprimés
Le candidat Macky Sall de la coalition Benno Bokk Yaakaar est arrivé en tête dans le département de Tivaouane avec 79.757 voix sur les 161.930 suffrages valablement exprimés soit 49,32%. Le candidat Idrissa Seck a eu 55.966 voix soit 34.60%, suivi du Pr Issa Sall avec 14.098 voix (8,07%), Ousmane Sonko 9.836 suffrages (6,08%) et Me Madické Niang 2.054 voix (1,27%). Le taux de participation est de 68% car 162.930 inscrits ont effectivement voté, sur les 224.919 inscrits
«L'ELECTION PRESIDENTIELLE S'EST DEROULEE DANS LA TRANSPARENCE »
Le scrutin présidentiel du 24 février ne souffre d’aucune contestation, selon les missions d’observations électorales de la CDEAO et de l’Union Africaine (UA). Selon l’ancien Président de bénin, Thomas boni yayi, l’élection s’est déroulée dans la transparence et en toute démocratie.
Les missions d’observations électorales de l’Union Africaine et de la CEDEAO se sont réunies hier pour se prononcer sur le déroulement du scrutin présidentiel de dimanche. Selon leur porte-parole, le chef de mission de la délégation de la E, Thomas Boni Yayi, l’élection s’est passée dans la transparence et dans la paix. «Notre mission, c’est d’observer le scrutin pour son bon déroulement. Et cela s’est fait dans une ambiance calme, sereine, dans la paix, dans la transparence civique et patriotique», indique l’ancien chef de l’Etat béninois. Après avoir rappelé que la Constitution a subi deux modifications (le parrainage et la réduction du mandat de 7 à 5 ans), il a tenu à préciser que la mission d’observation électorale n’est pas venue bouleverser des reformes mises en place. «Nous avons pris connaissance des lois sénégalaises et ils ont travaillé dans ce sens en les respectant», dit Boni Yayi qui informe qu’ils ont rencontré tous les candidats, les structures, les amis de l’extérieur et la société civile pour s’assurer de la sincérité du scrutin. Les observateurs ont parcouru 14 régions. «On a constaté que les votes ont débuté au plus tard à 8 heures 24 minutes », dit-il avant de se réjouir de l’affluence des Sénégalais pour choisir celui qui va diriger les destinées du pays. S’agissant du dispositif sécuritaire, Bony Yayi indique qu’une présence effective des hommes de tenue a été constatée au niveau des bureaux de votes. «Pour les personnes handicapées, des mesures étaient prises», informe-t-il. Des perturbations ont été Constatées sur les électeurs Déportés Le point noir noté lors de cette élection par les missions d’observation réside dans le fait qu’il y a des électeurs dont le bureau de vote a été transféré dans d’autres localités. «Ce qui a provoqué certaines lenteurs dans le travail», dit-il. En dehors de cela, Boni Yayi soutient qu’il n’y a pas eu d’incident majeur. «Je ne dis que ce que j’ai vu et je ne dirai jamais ce que je n’ai pas vu», clame-t-il.
IDRISSA SECK REPREND LE CONTRÔLE DE THIÈS
Sur les 254.627 suffrages valablement exprimés, il a totalisé 102.054 voix, soit 47,14% des suffrages.
Les résultats provisoires publiés hier par la Commission départementale de recensement des voix de Thiès laissent apparaitre une reprise en main du département de Thiès par idrissa Seck. En effet sur les 254.627 suffrages valablement exprimés, il a totalisé 102.054 voix, soit 47,14% des suffrages.
Dans le cadre de l’élection présidentielle du 24 février 2019, la bataille de Thiès a finalement viré à l’avantage du candidat Idrissa Seck. C’est ce qui ressort des résultats provisoires publiés hier par la Commission départementale de recensement des votes de Thiès. Le candidat de la coalition Idy2019 a en effet engrangé 120.054 suffrages soit 47,14% des 254.627 suffrages valablement exprimés.
Macky Sall, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, est arrivé en seconde position avec 100.422 voix soit 39,43% des suffrages valablement exprimés. Les trois autres candidats trainent loin derrière avec 19.737 voix (7,75%) pour Ousmane Sonko, 12.102 voix (4,71%) pour Issa Sall et Madické Niang ferme le rang avec 2.312 voix, soit 0,90% des suffrages. Ainsi le Rewmi et ses alliés ont résorbé le gab de 30.000 voix des élections législatives, pour en rajouter même 19.632 voix.
Dans le département de Thiès, parmi les 363.482 inscrits sur les listes électorales, 256.419 se sont effectivement rendus aux urnes, soit un taux de participation de 70,54%. Et la victoire du candidat Idrissa Seck a été rendue encore plus nette par le fait que la coalition Benno Bokk Yaakaar a perdu dans les communes de Diender, Touba Toul et Ndiéyène Sirakh.
Dans la ville de Thiès, même si la coalition Idy2019 s’est imposée de façon magistrale, il y a quelques poches de résistance dans la zone nord où Idrissa Seck a été battu. Il s’agit des villages rattachés (Poniène, Diassap, Thionakh, Thiapong), une zone qui constitue l’une des bases du Mouvement pour la Solidarité Citoyenne (MSC) de Charles Emile Abdou Ciss (directeur de la Solde). En tout état de cause, le Rewmi et ses alliés ont bien célébré hier leur victoire dans le département de Thiès, à travers une caravane dans la ville et qui s’est achevée sur la promenade des Thiessois.
Pour l’ex-député Hélène Tine, présidente du Mouvement pour un Sénégal d’Ethique et de Travail (MSET), membre de la coalition Idy2019, le peuple sénégalais a fait montre d’une grande sérénité et d’une maturité sans commune mesure, en allant voter dans la paix et la dignité, malgré les menaces qui ont plané avant le jour J.
Selon elle, le peuple a honoré la démocratie sénégalaise. «Les candidats de l’opposition ont également fait preuve de sérénité et de respect des principes démocratiques en acceptant de ne se fier qu’aux résultats officiels. Ce qui n’est pas le cas dans le camp adverse», se désole Hélène Tine. Pour elle, la grande surprise est le manque de respect notoire vis-à-vis du peuple sénégalais, dont le camp du pouvoir a fait preuve.
Elle estime que la sortie du Premier ministre a montré à suffisance la panique qui s’est emparée de la coalition présidentielle, d’où cette annonce du résultat alors que les gens n’avaient même pas fini de dépouiller. «Ce n’est malheureusement pas une première, car lors du scrutin référendaire, le ministre de l’Intérieur a été le premier à proclamer des résultats et le même Premier Ministre avait annoncé les résultats du parrainage avant terme», rappelle-telle avant d’ajouter : «nous n’accepterons pas ces forfaitures qu’ils ont faites lors des élections législatives en tenant une conférence de presse à 4 heures du matin pour annoncer que Dakar était tombé.
Nous avons en face de nous des gens qui n’ont pas de scrupules, qui sont prêts à tout pour rester au pouvoir et nous devons faire face. Cette tentative de coup de force électoral ne passera pas et nous mettons la justice devant ses responsabilités». A l’en croire, les tendances au niveau national attestent que Macky Sall ne peut pas avoir plus de 47% des suffrages et donc le second tour est une réalité que le pouvoir ne peut pas nier
LE PREMIER MINISTRE A USURPÉ UNE FONCTION CONFIÉE A DES INSTANCES HABILITÉES
Au lendemain du scrutin présidentiel, les membres de la coalition Idy2019 n’en démordent pas. Ils se veulent catégoriques quant à l’éventualité d’un deuxième tour. Au vu des résultats provisoires, Abdoul Mbaye a soutenu, face à la presse hier, qu’un deuxième tour du scrutin présidentiel s’impose. Selon l’ancien Premier ministre, le pouvoir en place a compris cela et c’est raison pour laquelle, dit-il, l’actuel Premier ministre s’est s’empressé de faire une déclaration erronée en déclarant son candidat Macky Sall vainqueur avec 57% des suffrages.
«Les Sénégalais ont voté dans le calme et la sérénité à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle», souligne Abdoul Mbaye qui, malheureusement, relève que «tard dans la nuit, à l’heure que les voleurs choisissent pour accomplir leur forfait, le Premier ministre Mohamad Boun Abdallah Dionne, sur instruction de son chef, a délivré une fausse déclaration dans l’objectif manifeste de rompre ce calme et cette sérénité». Pour la préservation de la paix civile au Sénégal, Abdoul Mbaye et ses camarades de la coalition Idy2019 jugent nécessaire de rappeler que le Premier ministre Boun Abdallah Dionne a usurpé une fonction qui est confiée à des instances habilitées. «Il a proclamé le Président Macky Sall vainqueur du 1er tour du scrutin organisé dimanche dernier, avec 57% des suffrages exprimés. Ce mensonge programmé est totalement irresponsable, avec pour objectif de remettre en cause la paix dans ce pays», sérine l’ancien chef du Gouvernement et leader de l’Act.
C’est pourquoi il appelle «les Sénégalais de tous bords, la presse nationale et internationale à ne tenir aucune cause de ce mensonge proféré dans le but de troubler et de faire passer une forfaiture en préparation. Alors que le décompte des voix se poursuit et se fait par les instances habilitées par la loi, nous demandons aux populations de faire preuve de vigilance, afin d’empêcher toute confiscation de la volonté exprimée de manière pacifique. La coalition Idy2019 compile actuellement les résultats figurant sur les procès-verbaux des commissions départementales de recensement des votes. Ils seront communiqués dès que le taux de couverture sera atteint et présentés comme des tendances fortes».
Mais en attendant, il est convaincu qu’un second tour est inévitable. «Même s’il ne s’agit que de résultats provisoires, il s’agit de données fiables réunies à travers des procès-verbaux qui sont disponibles et signés au niveau des commissions départementales de recensement», reconnaît Abdoul Mbaye. Embouchant la même trompette, le mandataire national de la coalition Idy2019, Asse Babacar Guèye, estime également que par rapport aux tendances qu’ils ont, le second tour s’impose forcément. «Si on compare les résultats à ceux des élections législatives, on se rend compte que le Président Sall avait gagné les départements de Ziguinchor, de Bignona, d’Oussouye, de Mbacké et de Thiès. Aujourd’hui tous ces départements ont été récupérés par l’opposition. Et entre temps, le nombre d’électeurs a fortement augmenté. Et même quand il avait gagné ces départements, il était en dessous de 50%. La diaspora est aussi gagnée par l’opposition. Donc vous comprendrez aisément que le 2ème tour est inévitable», clame le leader de l’Act.
UN ÉTUDIANT EN MÉDECINE POIGNARDÉ Á AGNAM THIODAYE
Aux urnes dans le calme et sans violence, sauf à Agnam Thiodaye
Ce 24 février, les Sénégalais son allés aux urnes dans le calme et sans violence, sauf à Agnam Thiodaye dans la commune du député-maire, Farba Ngom.
Abda Ba, un étudiant en médecine promis à un brillant avenir a été poignardé à mort par un certain Kalidou Sarr, un tailleur en activé. A l’origine de ce meurtre, une histoire d’argent remis par le député-maire d’Agnam Thiodaye, Farba Ngom, pour payer le transport de ceux qui devaient quitter Dakar pour aller voter dans leur localité. Abda Ba gérait les fonds. Quand la caravane est arrivée à bon port, Kalidou Sarr a réclamé le reste de l’argent à Abda Ba.
Ce dernier lui a répondu qu’il va remettre l’argent à Farba Ngom. Les deux amis « inséparables » qui ont grandi ensemble sont allés régler leur différend en brousse. Kalidou Sarr poignarda mortellement Abda Ba qui est passé de vie à trépas. Aux dernières nouvelles, la victime a été inhumée. Naturellement, le meurtrier est aux arrêts
SONATEL FAIT UN CHIFFRE D'AFFAIRES DE PLUS DE 1022 MILLIARDS DE FRANCS CFA
Le Groupe SONATEL a publié hier, dans un communiqué, ses résultats consolidés au titre de l’année 2018 avec un chiffre d’affaires qui a dépassé la barre des 1022 milliards de francs CFA.
Des performances qui ont été rendues possibles par la bonne présence de la société de téléphonie dans les pays de la sous-région, à travers ses services comme Orange Money.Pour l’année 2018, le Groupe SONATEL a réalisé, selon un communiqué de la société de téléphonie, de solides performances financières et commerciales. Selon les responsables de l’entreprise, cette dynamique est rendue possible par l’apport des filiales du groupe dans la sous-région malgré un environnement concurrentiel, réglementaire et fiscal toujours difficile.
En 2018, le chiffre d’affaires consolidé du groupe a franchi la barre symbolique de 1022 milliards de Francs CFA, soit une croissance de 5%. Quant au résultat net, il est de 208 milliards de francs CFA, soit une croissance de 0.4% par rapport à l’année 2017. Dans la foulée de la croissance des revenus, les trajectoires de rentabilité se sont améliorées, reflétées par l’évolution positive de la croissance de l’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) à 462 milliards FCFA, soit +2,2% par rapport à 2017. Dans ce chiffre d’affaires, l’activité Orange Money n’est pas en reste, car elle a généré une importante somme de 62 milliards de francs CFA en 2018. Ce sont ainsi 5.6 millions de clients actifs d’Orange Money qui ont réalisé 800 millions de transactions d’une valeur de 8 000 milliards de francs CFA.
Selon le communiqué, c’est la première source de croissance du chiffre d’affaires du groupe, c’està-dire +5.8% par rapport à 2017. Ces bons résultats de la société de téléphonie ont permis un maintien de niveau de marge soutenue grâce à la croissance des revenus, à l’amélioration de la rentabilité de la data Mobile, des services financiers mobiles et à la maîtrise des coûts directs malgré la poursuite de la baisse de l’international entrant. Au plan des investissements, le Groupe SONATEL a su maintenir et consolider sa trajectoire de rentabilité et ses positions commerciales. Ces dernières sont jugées fortes par les responsables de la société, filiale de France Télécoms dans tous les pays, et ceci grâce aux investissements importants réalisés dans l’année et s’élevant à 194,3 milliards de francs CFA. Cette rentabilité a connu une hausse de 10.6 milliards de francs CFAen valeur absolue, soit une croissance de 5.7% par rapport à l’année précédente, 2017. « Ces investissements ont fortement contribué à l’amélioration de l’expérience client, au renforcement de l’excellence opérationnelle, à la poursuite des efforts sur la qualité de service technique et au renforcement de la politique de fidélisation de nos clients », peut-on lire dans un communiqué.
Une bonne Dynamique de recrutement
Les raisons des belles performances de la SONATEL s’expliquent aussi par l’amélioration de la pénétration et de la couverture 3G, 4G et 4G+. En effet, les investissements soutenus réalisés par le groupe sont principalement axés sur le réseau. En procédant de cette manière, le Groupe sénégalais côté en bourse veut améliorer la qualité de service, et dans la data mobile, pour répondre au développement des usagers et accroître l’avantage stratégique de SONATEL sur la connectivité très haut débit fixe et mobile. « Ils ont permis aussi au groupe SONATEL de maintenir sa trajectoire de rentabilité par l’amélioration de la qualité de la relation client, la poursuite des efforts sur la qualité de service, la fidélisation et la maitrise des charges », a expliqué la cellule de communication du groupe dans un communiqué. Et l’essentiel des investissements ont été mobilisés pour le renouvellement des réseaux d’accès, la densification des réseaux mobiles et l’extension des plateformes de service. Ces investissements ont permis d’accélérer le déploiement des projets de couverture et d’augmentation des capacités réseaux sur le Broadband mobile (3G, LTE, LTE+) et le fixe (FTTH) en soutien à la forte croissance des usagers.
Pour la SONATEL, les bons résultats au plan commercial s’expliquent par le maintien de la bonne dynamique de recrutement et des positions de marché fortes en valeur et en volume. Et ceci, malgré le fait d’une nouvelle orientation dans la politique de recrutement centrée sur la conformité et la valeur qui a entraîné une baisse de la base mobile au Mali avec un parc global qui s’établit à 29.7 millions de clients à la fin 2018, soit -1.7% par rapport à 2017. Dans le communiqué, la SONATEL soutient que ce parc a été principalement impacté par l’évolution de la base d’abonnés mobiles au Mali (- 16.5% suite à l’arrêt des recrutements massifs au profit de l’acquisition de clients valeur). RSE et participation à l’économie et à la création de richesse En Guinée, une très bonne dynamique de recrutement a été notée (+7.2%) grâce aux actions d’animations dans de nouvelles zones couvertes. Au Sénégal, un bond de 4.7% a été enregistré grâce à une bonne maîtrise du Chun, à la hausse des acquisitions et une bonne dynamique commerciale sur la 4G. En Sierra Leone, la bonne dynamique a été matérialisée par une hausse de +40.1% avec une présence et une couverture améliorée. En guinée Bissau, la dynamique s’explique grâce aux nouvelles offres sur les usagers data et Orange Money.
Au Sénégal, la croissance du chiffre d’affaires s’est maintenue sur toute l’année 2018 grâce au renforcement de la contribution de la Data Mobile et d’Orange Money qui est devenu leader du transfert d’argent national. Une baisse de l’EBITDA est toutefois notée par rapport à 2017, malgré l’amélioration de la marge directe suite aux impacts fiscaux et réglementaires et les produits non opérationnels exceptionnels de 2017. Le renforcement des investissements sur les activités en croissance (Data et Orange Money) a permis à SONATEL de garder son leadership malgré l’élargissement du champ concurrentiel pour les services financiers mobiles et l’accès à internet avec le lancement des FAI (Fournisseurs d’Accès Internet). Avec un taux de pénétration mobile de 105%, les données mobiles Orange y évoluent à 40,7% et Orange Money à un taux de pénétration de 22,7%. La base des clients mobile Orange y progresse également jusqu’à 8,7.
En plus d’être un opérateur de téléphonie, la SONATEL est aussi un véritable acteur du développement. La société contribue ainsi à l’économie et à la création de richesses. Elle a apporté pour une valeur de 500 millions de FCA aux recettes budgétaires versées à titre d’impôts, taxes, redevances, cotisations sociales, droits de douanes et dividendes dans les pays de présence pour le développement du secteur privé local ; le groupe a généré, à travers ses activités, plus de 148 milliards de FCA au profit des entreprises locales en termes de chiffre d’affaire. En plus des entrées énormes d’argent réussies par la SONATEL, le groupe n’a pas manqué de souligner, dans le communiqué, son volet RSE. Au Sénégal, au Mali, en Guinée, en Sierra Leone ou encore en Guinée Bissau, des programmes qui y sont initiés depuis plusieurs années suivent leur évolution. C’est le cas de SONATEL Académie qui est une école gratuite de codage.
Un étudiant en médecine poignardé à Agnam Thiodaye
Ce 24 février, les Sénégalais son allés aux urnes dans le calme et sans violence, sauf à Agnam Thiodaye dans la commune du député-maire, Farba Ngom. Abda Ba, un étudiant en médecine promis à un brillant avenir a été poignardé à mort par un certain Kalidou Sarr, un tailleur en activé. A l’origine de ce meurtre, une histoire d’argent remis par le député-maire d’Agnam Thiodaye, Farba Ngom, pour payer le transport de ceux qui devaient quitter Dakar pour aller voter dans leur localité. Abda Ba gérait les fonds. Quand la caravane est arrivée à bon port, Kalidou Sarr a réclamé le reste de l’argent à Abda Ba. Ce dernier lui a répondu qu’il va remettre l’argent à Farba Ngom. Les deux amis « inséparables » qui ont grandi ensemble sont allés régler leur différend en brousse. Kalidou Sarr poignarda mortellement Abda Ba qui est passé de vie à trépas. Aux dernières nouvelles, la victime a été inhumée. Naturellement, le meurtrier est aux arrêts.
Des Sénégalais manifestent à Paris pour un 2e tour
Plusieurs Sénégalais se sont massés ce lundi devant le consulat du Sénégal à Paris pour réclamer un 2e tour, au regard des tendances lourdes issues du scrutin du 24 février dernier. Les résultats officiels de ce scrutin qui s’est déroulé ce dimanche, dans le calme, sont attendus vendredi de la Commission nationale de recensement des votes. Pour le moment, c’est le trio Macky Sall, président sortant, Idrissa Seck et Ousmane Sonko qui fait la course en tête. La police française a quadrillé le secteur pour éviter tout débordement.
Me Moussa Diop veut raser Ila Touba
Sur les ondes de RFM, Me Moussa Diop, patron de Dakar Dem Dikk, n’a pu cacher sa déception hier, au regard de la large victoire de Idrissa Seck. «J’ai une envie à mon réveil, c’est de prendre un buldozers et de déterrer l’autoroute « Ila Touba » pour en faire « Ila Fouta » (sic). Le directeur de général de Dakar Dem Dikk suggère au président Macky Sall de ne plus investir à Touba dans la mesure où les populations ne l’aiment pas ; et elles se considèrent comme étant le centre du monde. Le Dg de Dakar Dem Dikk, visiblement en colère, a déchargé son chargeur sur sa rivale, Me Aissata Tall Sall de la même coalition Benno Bokk Yakaar. Sans la citer, le boss de l’entreprise de transport public a lancé une salve à cette dernière et à d’autres responsables Apr de Podor, en indiquant que certains « n’ont pas battu campagne », mais se pavanaient seulement en caravane.
Assane Diouf et Moise Rampino libres
Les deux hommes ont recouvré la liberté plus tôt que prévu. Normalement, ils devaient purger leur peine jusqu’au 28 février 2019. Même si pour Rampino, le juge l’avait condamné à 9 mois ferme, alors qu’il est resté plus d’un an en prison. Assane Diouf, déjà en plein dans la politique, a rejoint la coalition Idy 2019.
Plus de 57% pour Macky
Alors que le chiffre de 57% donné par le chef du gouvernement est en train de susciter des vagues, les « mouvanciers » donnent d’autres beaucoup «incroyables ». D’après des sources officelles anonymes, au décompte final, Macky Sall aura plus de 60% des suffrages valablement exprimés. Quoi qu’il en soit, on en saura davantage, puisque Demba Kandji et son équipe vont donner les résultats au plus tard vendredi. Du côté de l’opposition, on refuse de donner des chiffres. «Ce que je puis vous dire c’est qu’on sera au second tour», déclare un éminent responsable du camp de Idrissa Seck qui explique que la somme des taux des autres candidats dépasse 50% .
Tamba en fête
A Tambacounda, Macky Sall arrive largement en tête. Sur un suffrage valablement exprimé de 65 013 voix, Benno obtient 46 096 contre seulement 5401 pour Idrissa Seck et 11258 pour le phénomène Ousmane Sonko. Hier, le Directeur Général de SnHlm ne pouvait bouder son plaisir. Mamadou Kassé a organisé une caravane pour remercier les populations. Dans le département, c’est la razzia totale. En dehors de deux bureaux sur cinq dans le village de Missirah (où habitent le maire Seny Syllla et Boukhadry Kaba, Pcs de l’Aeme) , gagnés par Ousmane Sonko, Macky Sall arrive largement en tête. Dans le village du Conseiller économique, social et environnemental Mamadou Labo Bâ, toute l’opposition n’a obtenu que 12 voix contre plus de 600 suffrages valablement exprimés. Une belle victoire obtenue grâce au travail de Sisyphe des leaders Sidiki Kaba, Mamadou Kassé, Mame Balla Lô, appuyés par les alliés Kouraichi Thiam et Souty Touré.
Le Presse met en garde Sonko et Idy
Les organisations de médias au Sénégal (Synpics, Cdeps, Appel, Apes et Cjrs) n’ont pas tardé à apporter la réplique aux candidats à la présidentielle Ousmane Sonko et Idrissa Seck. Dans un communiqué, elles condamnent unanimement les propos «désobligeants et irresponsables» des candidats Idrissa Seck et Ousmane Sonko, qui ont proféré des attaques contre les médias, les accusant de faire un traitement tendancieux des résultats issus du vote des Sénégalais au soir du scrutin. En conférence de presse dimanche, après le vote, Idrissa Seck et Sonko avaient vertement critiqué certains médias suite à la publication de tendances favorables au candidat de la mouvance présidentielle. Des propos qui révulsent au plus haut point les mouvements syndicaux de la presse. «Si, le leader de la coalition Idy2019 a parlé dans le général bien que faisant référence à «des médias locaux et internationaux », celui de «Sonko Président » est allé plus loin en citant nommément le Groupe Futurs Médias et la 2Stv, ainsi que les journalistes de RFI et France 24», analysent les organisations des médias qui considèrent ces sorties «comme une invite à casser du journaliste, de la part de personnes qui briguent le suffrage des Sénégalais et qui, jusqu’à la publication des résultats définitifs, restent en course pour la magistrature suprême». Toutefois, elles espèrent qu’il s’agit d’un simple dérapage verbal. «Le contraire signifierait que les candidats Seck et Sonko tentent d’instaurer un clivage entre les médias en plus de porter atteinte à la liberté d’informer » soulignent lesdites organisations.
Le Presse met en garde Sonko et Idy
Toujours dans le souci d'apporter la réplique aux candidats des coalitions Idy 2019 et Sonko Président, les professionnels des médias disent à qui veut l'entendre que cette tentative éhontée de bâillonner la presse ne passera pas. Car, selon eux, l’appartenance de GFM et 2STV, à des personnalités politiquement marqués, ne saurait justifier de douter du professionnalisme de leurs équipes rédactionnelles. Dans le même ordre d'idées, les organisations des médias ont pris la défense des médias étrangers qui ont également été attaqués par les deux candidats. A les en croire, le fait également de pointer du doigt les journalistes étrangers, notamment français, est une maladresse aux relents xénophobes que les professionnels des médias du Sénégal ne sauraient cautionner. Mieux, les organisations des médias sont d'avis que Rfi et France 24 ne peuvent en aucun cas élire le président de la République du Sénégal. Au regard de toutes ces considérations, le Synpics, le Cdeps, l’Appel, l’Apes et la Cjrs demandent aux incriminés de revenir sur leurs propos.
Kébémer résiste aux consignes de vote
Les résultats provisoires de la présidentielle du 24 février 2019 sont publiés dans plusieurs départements du pays. A Kébémer, c’est la coalition Benno Bokk Yaakar qui est arrivée en tête avec un total de 42 214 voix (52,4%) des suffrages exprimés contre 26 719 suffrages (33,7%) pour Idrissa Seck, leader de la coalition « Idy2019 ». Bien qu’Idrissa Seck ait fait une bonne figure dans cette partie nord du pays, force est de reconnaitre que la mouvance présidentielle a résisté aux consignes de vote grâce à des stratégies. De quoi faire exulter Khalifa Dia , le coordonnateur de Benno dans cette localité. «Nous avons battu campagne et couvert toutes les communes du département. Une campagne extraordinaire a été menée avec la participation de tous. C’est la raison pour laquelle, nous n’avons pas sombré comme Touba pour réussir un taux de 52,39% devant Idrissa Seck », a-t-il expliqué.
Darou Mousty impose sa suprématie
Tout est bien qui fini bien pour Ibrahima Sall. Annoncé défait dans sa commune de Darou Mouhty en même temps que Modou Diagne Fada et autre, le Dg de la Sicap a sauvé la face. Hier les responsables locaux du Mouvement pour la Démocratie et des Libertés (Model) de Darou Mousty ont organisé une cérémonie en vue de féliciter l’ensemble des militants et sympathisants de la commune avec la confirmation des résultats obtenus lors des élections précédentes. Pour Ibrahima Sall, le monde rural a fait la différence. «Nous avons visité l’ensemble des villages qui ont été remportés avec une victoire éclatante frisant parfois les 100% compensant ainsi le dysfonctionnement constaté dans certains centres témoins de la ville. Au total, la commune de Darou Mousty est venue largement en tête avec 6.300 pour Bby contre 5783 voix pour Idrissa Seck», at- il indiqué.
Aymérou Gningue gagne dans sa commune
Dans le village de Aymérou Gningue plénipotentiaire du candidat de Macky Sall, dans le département de Tivaouane, les candidats de l’opposition ont été laminés, avec un taux de participation de 77%. Il s’agit du village de Nguiguiss. En effet, le candidat Macky Sall a raflé la mise dans les deux bureaux de vote avec 434 suffrages, là où le second, en l’occurrence le candidat Issa Sall n’a pu totaliser que 43 voix. Ainsi, Macky Sall s’est adjugé 85% des suffrages valablement exprimés. La commune de Mérina Dakhar est également restée dans l'escarcelle présidentielle avec un taux de 53%.
Aboubacar Bèye déracine Cheikh Guèye
Bastion imprenable de Khalifa Sall depuis 2009, Dieuppeul est désormais dans l’escarcelle de Benno. C’est que l’arrivée de Aboubacar Sédikh Bèye (directeur général du Port Autonome de Dakar), par ailleurs coordonnateur de Benno Bokk Yaakar de la commune de Dieuppeul-Derklé, a été une panacée. Lors de la présidentielle, il a gagné dans les 45 bureaux de vote de sa commune. Au total sur les 17407 voix, Macky Sall a obtenu 8062 soit 46 % exactement le nombre de parrainages obtenus par l’ancien chef du bureau économique. Idrissa Seck obtient 4583 (soit 26,33%) Sonko 3899 (22,4%), Madické 227 (1,3%), Pur. 637 (3,66%).
Baba Maal, Oscar de la meilleure musique
Une grosse éclaircie dans le ciel on ne peu plus nuageux de la planète musique sénégalaise ! En effet, dimanche dernier au moment où les Sénégalais avaient l’esprit totalement tourné sur le scrutin présidentiel et ses différentes péripéties, le chanteur Baba Maal recevait une récompense à la 91ème cérémonie des Oscars. Selon nos confrères du site «emedia.sn» qui relaie l’info, le roi du Yélà doit sa récompense à sa collaboration avec le compositeur suédois Ludwig Goransson qui a conçu la musique du légendaire film Black Panther. Ils ont obtenu, aux côtés du malien Idrissa Soumaoro, l’Oscar de la meilleure musique de film pour Black Panther. Cette récompense est accueillie avec joie par le chanteur. «C’est un immense plaisir de se réveiller le matin et qu’on vous dise que vous avez gagné l’Oscar de la musique de film Black Panther», a affirmé le roi du Yéla qui a tenu à remercier Massamba Diop et tout ceux qui l’ont accompagné. «C’est une première pour la musique sénégalaise qui remporte un Oscar. J’ai toujours défendu pour que la musique africaine ait sa place dans l’industrie internationale et cela vient d’aboutir», a indiqué le natif de Podor.