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8 septembre 2025
CAN U23, KOTO RENFORCE SON EFFECTIF AVEC SEPT LIONCEAUX U20 DONT MOUSSA NDIAYE
Certain Lionceaux n’auront pas de répit. A peine rentrés de Niamey, 7 d’entre eux ont reçu leur convocation pour l’Equipe U23 qui est entrée en regroupement lundi, au centre Jules Français Bocandé de Toubab Dialaw.
Certain Lionceaux n’auront pas de répit. A peine rentrés de Niamey, 7 d’entre eux ont reçu leur convocation pour l’Equipe U23 qui est entrée en regroupement lundi, au centre Jules Français Bocandé de Toubab Dialaw.
Vice-champions d’Afrique 2019 avec l’Equipe nationale U20, Ousseynou Niang, Formose Mendy, Faly Ndaw, Youssouph Badji, Dion Lopy, Moussa Ndiaye et Ibrahima Dramé ont tous étaient appelés par le sélectionneur.
Moussa Ndiaye, «l’exception» !
Elu meilleur joueur de la Can U20, Moussa Ndiaye constitue une exception si on sait que c’est rare de voir un défenseur remporter un tel prix. Déjà, en demi-finale de la Can U20, Moussa Ndiaye était l’un des meilleurs éléments de la rencontre Sénégal-Afrique du Sud. Le jeune défenseur central sénégalais ayant été énorme avant de confirmer en finale devant le Mali. Du coup, ce titre de «Mvp» du tournoi lui colle très bien.
Notons que c’est la dernière ligne droite chez les U23 avant les premiers matchs officiels, qui débutent au mois de mars avec la double confrontation face à la Guinée en éliminatoires de la Can U23.
Dans l’optique de se préparer, le Sénégal doit affronter l’Arabie Saoudite, chez elle les 27 février et 2 mars. Koto avait réduit sa liste à 15 éléments avec en tête deux expatriés.
Primes Can U20 : Les Lionceaux vont toucher plus de 3 millions chacun
Rentrés hier au Sénégal, les Lion¬ceaux vont percevoir leurs primes de matchs qui s’élèvent à plus de 3 millions Cfa pour chaque joueur.
L’annonce est faite par Babacar Ndiaye qui est chargé de la petite catégorie à la Fédé foot. Finalistes malheureux pour cette 21e édition, les hommes de Youssouf Dabo vont rentrer chez eux avec cette somme. En attendant le prochain regroupement pour la Coupe du monde «Pologne 2019»
VIDEO
POSER LE DÉBAT DE L'ÉDUCATION SEXUELLE
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - Sadikh Niasse préconise l'introduction dans la sphère familiale et scolaire, de l'éducation sexuelle à l'endroit des enfants dès le bas âge
#Enjeux2019 - Selon Sadikh Niasse, la société a changé, les moyens de communication ont changé et il ne sert à rien de faire la politique de l'autruche face aux questions sur la sexualité des enfants. "Il faut poser le problème de manière frontale dans la famille et à l'école", insiste-t-il, mettant en avant la necessité pour les enfants de prendre cnscience dès le bas âge de leur corps.
A en croire le secrétaire de la Raddho, les violences subies par les enfants sont autant importants que celles concernant les femmes.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, ALYMANA BATHILY
FAITES VOS JEUX, RIEN NE VA PLUS !
EXCLUSIF SENEPLUS - Un régime de la Coalition IDY 2019 ne remettra pas en cause fondamentalement les orientations et pratiques politiques de Macky - Même si on devra bien régler des comptes et faire tomber des têtes
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 20/02/2019
Le « parrainage » aura finalement eu du bon. Il aura permis de délimiter clairement les camps. A y bien regarder, les cinq partis et coalitions de partis issus du tamisage du Conseil Constitutionnel et les regroupements qui ont suivis, ne représentent en fait que deux alternatives. Il suffit d’examiner la composition des états major pour s’en convaincre.
Examinons la Coalition Benno Bokk Yakkar.
Elle regroupe comme on le sait, autour du parti au pouvoir depuis sept ans, le vieux Parti Socialiste (PS) qui a dirigé le Sénégal pendant 40 ans, de l’Indépendance à l’an 2000, l’Alliance pour le Progrès (AFP) le parti de M. Moutapaha Niasse, dissidence du PS, les partis de gauche que sont le Parti Africain de l’Indépendance (PAI), la Ligue Démocratique Mouvement pour le Parti du Travail (LD/MPT), l’aile d’And Jeff représentée par M. Landing Savané ainsi que diverses personnalités d’ancienne obédience trotskyste et maoïste. Cette coalition comprend également à la fois des personnalités comme Youssou Ndour et d’anciens barons du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) comme messieurs Abdoulaye Baldé, Samuel Sarr, Abdou Fall et autres Modou Diagne Fada.
Examinons maintenant l’état-major du pôle de partis coalisés autour de M. Idrissa Seck, la Coalition Idy 2019. Il regroupe autour de l’ancien Premier Ministre de Maitre Abdoulaye Wade, des militants du PDS en rupture de ban comme Oumar Sarr et pratiquement toute la vingtaine de candidats recalés par le parrainage. Il y a là Habibou Soumaré autre ancien Premier Ministre sous Wade, Abdoul Mbaye premier Premier Ministre de Macky Sall, Moustapha Guirassy ancien ministre sous Wade, Malick Gakou dissident de l’AFP de Moustapha Niasse et leader du Grand Parti, Thierno Bocoum ancien membre éminent, puis dissident de Rewmi le parti de M. Idrissa Seck, ou encore Madame Amsatou Sow Sidibé leader du mouvement Kar Lenen ancienne membre du cabinet du président de la République. Il faut citer ici aussi M. Cheikh Bamba Dièye ancien ministre sous Macky Sall et M. Mamadou Lamine Diallo député, chef du parti TEKKI jusqu’alors membre de l’opposition parlementaire.
IDY2019 ayant reçu l’onction de M. Khalifa Sall, nombre de cadres dirigeants de la tendance du PS qui ont pris et fait cause pour l’ancien maire de Dakar, à l’image de M. Barthelémy Dias l’ont rejoint.
Le troisième pôle est celui représenté par M. Madické Niang.
L’avocat « historique » du PDS et des Wade, père et fils, ancien ministre de la Justice et ministre des affaires étrangères, confident du pape, bien que banni dernièrement, a bien entendu coopté des personnalités du Parti Démocratique Sénégalais. Comme les anciens ministres Aminata Lo Dieng, Habib Sy et l’ancien leader des jeunesses libérales, Mohamadou Lamine Massaly. Madické Niang qui est Mouride pur sucre et dont le slogan de campagne et le programme de gouvernement se réfèrent à la doctrine de Serigne Touba, se veut pourtant « libéral », idéologiquement et économiquement, dans la veine d’Abdoulaye Wade.
Le quatrième pole est celui du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) du Professeur Issa Sall qui n’a pas attiré beaucoup de chefs de partis non investis candidats à la présidence de la République. Ce qui ne perturbe pas outre mesure ce candidat qui insiste sur l’ancrage populaire plutôt que les alliances politiciennes « Notre coalition, c’est le peuple » dit-il. « Et dès le départ, nous avons dit que notre soutien, c’est le peuple sénégalais. Le peuple nous soutient, donc il n’y a pas de problème à ce niveau. D’ailleurs, je suis le seul candidat à ne pas aller voir les gens pour être soutenu. Parce que j’avais déjà mon soutien ».
C’est que le PUR est inspiré par Serigne Moustapha Sy, le guide du mouvement Moutarchidines wa Mouchardâtes, excroissance non contrôlée de la confrérie Tijane. Il est significatif d’ailleurs qu’il ait reçu le soutien d’un autre chef religieux de cette même confrérie Serigne Mansour Sy Djamil, chef du parti Beuss Du Niak. Le PUR bénéficie pourtant de soutiens en dehors des Tijanes tel celui du juge dissident Ibrahima Dème.
Le cinquième pôle est celui de la Coalition Sonko Président, bâti autour du Parti des Patriotes du Sénégal (PASTEF) de M. Ousmane Sonko et de 16 organisations politiques et de la société civile ainsi que des personnalités indépendantes. Notamment le Rassemblement National Démocratique (RND) représenté par le Dr Dialo Diop, Yoonu Askan wi de M. Magueye Mbodj, M. Bruno d'Ernneville, Mamadou Goudiaby Synergies, Mohamed Sall du MRDS, Abdoulaye Niane de Téranga Sénégal, Bakary Badji de l'Union des Forces Africaines et Daouda Diop Juki Diarignou. Peu de candidats à la candidature recalés sont venus se joindre à cette coalition à part Mme Yacine Fall, M. Pierre Goudiaby Atepa et M. Boubacar Camara.
Si tout régime est le reflet des hommes et des femmes qui l’inspirent et l’animent et si son action s’inscrit nécessairement dans la dialectique « changement/continuité », favorisant un pôle au détriment de l’autre selon les convictions profondes et les intérêts de classe de ses dirigeants, que dire de l’APR sinon qu’il est le parti de la continuité. La campagne de son leader ne dit d’ailleurs pas autre chose.
Pour ce qui est de la Coalition IDY 2019, le profil de ses leaders, originels et ralliés post « parrainage » est éloquent : à l’évidence ces hommes et ces femmes, anciens barons déchus, ont les mêmes profils et les même parcours que leurs adversaires au pouvoir. A l’évidence, un régime de la Coalition IDY 2019 ne remettra pas en cause fondamentalement les grandes orientations et les pratiques politiques de Macky Sall. Même si on devra bien régler des comptes et faire tomber des têtes, pour donner des gages au bon peuple. En outre, ces nombreux barons, habitués aux prébendes et aux passe-droits, blanchis sous les ors et les honneurs de la République « libérale », reproduiront au pouvoir immanquablement les mécanismes de la gouvernance institutionnalisée par le PDS d’abord, puis consolidée par Benno Bokk Yakkar.
Quant à la Coalition Madické 2019, on le sait son leader se veut le candidat alternatif que le PDS s’est refusé à désigner. Aussi on peut assurément classer Madické 2019, Idy2019 et Macky Sall au sein du même pôle, celui de la continuité et de la pérennité du système.
Par contre, le candidat du PUR ainsi que celui de la Coalition Sonko Président, au vu des profils des candidats et de leurs principaux alliés et soutiens ainsi que de leurs parcours politiques, apparaissent plutôt comme des agents de changement, sinon des « antisystèmes ».
Il faut pourtant distinguer les deux projets et candidats.
Le PUR serait un parti « démocrate musulman » (comme on disait démocrate-chrétien en Europe) alors que le PASTEF et Sonko Président relèvent du souverainisme et du nationalisme africain.
Le choix proposé aux citoyens sénégalais à l’occasion de l’élection présidentielle 2019 se réduit donc en fait à deux alternatives claires : la continuité plus ou moins affirmée (Macky Sall, Idrissa Seck et Madické Niang) ou le changement (selon les différentes modalités proposées par Issa Sall et Ousmane Sonko).
Boubacar Diallo a fait face aux juges du Tribunal de la chambre criminelle de Dakar pour association de malfaiteurs, violences et voies de faits, vols multiples et coups et blessures volontaires ayant entraîné une Itt de 12, 15 et 18 jours. Il est accusé d’avoir cambriolé la maison de la chanteuse Aby Ndour et en court 10 ans de travaux forcés. La chambre criminelle rendra sa décision le 5 mars prochain.
Boubacar Diallo est dépeint comme le chef de gang des voleurs qui écumaient les quartiers Sacré-Cœur, la Foire et les Libertés. Ce jeune homme qui habite Hlm Grand Yoff, faisait régner la terreur dans ces zones. La dernière victime de sa bande est la chanteuse Aby Ndour. Les gardiens de Sacré-Cœur ont monté une brigade pour enfin mettre hors d’état de nuire cette bande de malfaiteurs. Dans la nuit du 27 au 28avril 2014, quatre vigiles qui patrouillaient à bord d’une voiture de couleur noire ont aperçu, à hauteur de l’immeuble Ferdinand Coly, trois personnes avant de foncer sur elles. Les deux ont pris la clé des champs tandis que Boubacar Diallo s’est arrêté comme s’il ne fait pas partie de la bande de malfaiteurs. Attaqué par les vigiles, il a brandi les armes qu’il détenait par devers lui pour résister. Il avait une machette, un couteau et une bombe à gaz.
C’est ainsi qu’il a asséné à l’un des vigiles des coups de couteau à la jambe et dans la paume de la main. Malgré tout, il ne s’en est sorti pas vainqueur. Les vigiles ont réussi à le tenir en respect avant de le conduire à la police. Devant les enquêteurs, il a soutenu qu’il a été interpellé par les vigiles au moment où il se rendait à Dakar. C’est ainsi, dit-il, qu’une querelle a éclaté entre eux. Il s’agit des vigiles nommés Mamadou Diagne, Moustapha Diop et Souleymane Sy. Ils se sont retrouvés avec des blessures ayant entraîné respectivement des itt de 12, 15 et 18 jours.
A la barre de la chambre criminelle de Dakar, l’accusé a retourné sa veste en niant les faits qui lui sont reprochés. Il explique que ce jour-là, il revenait d’un «Thiant» et cherchait un taxi pour rentrer chez lui. «Tout d’un coup, une voiture noire s’est arrêtée devant moi à Liberté 6 Extension. Les occupants m’ont intimidé l’ordre de les suivre. J’ai dit niet et ils m’ont frappé. L’un d’eux détenait un couteau qu’il a voulu m’asséner, mais je l’ai esquivé et il a poignardé son ami. A la suite de cela, ils m’ont conduit à la police pour m’accuser d’avoir asséné un coup à l’un d’eux», argue-t-il avant d’ajouter que les limiers ont corsé le dossier. «Je ne peux pas me battre contre 3 personnes alors que je n’étais pas armé. Ils avaient une voiture et étaient au nombre de quatre. La machette appartenait aux vigiles», s’est-il dédouané encore.
N’empêche, le juge lui a fait savoir que les vigiles ont déclaré dans l’ordonnance de renvoi qu’il est le chef des agresseurs dans la zone de Sacré-Cœur et Liberté, 1,2,3,4,5 et 6. «Même votre mère a dit que vous avez pris le mauvais chemin. Vous avez même commis un vol dans la maison de Aby Ndour», lui rappelle le président de la chambre criminelle. Mais l’accusé campe sur sa position et dément.
Selon le maître des poursuites, plusieurs vols ont été commis par l’accusé et sa bande dans le courant de l’année 2014, sans qu’ils ne soient arrêtés. Pour lui, la tentative de vol ne souffre d’aucune contestation. Aussi, a-t-il de- mandé la requalification des faits en tentative de vol en réunion ayant entraîné des blessures et de retenir aussi le délit d’association de malfaiteurs. «Il n’y a pas eu de blessure à son encontre, c’est la raison pour laquelle, je requiers 10 ans de travaux forcés», dit-il. Me Abdoulaye Tall, conseil de la défense, soutient qu’il ne se retrouve pas dans le réquisitoire du parquet. Selon lui, il y a des incohérences qui militent en faveur de l’acquittement de l’accusé. «Les multiples vols ne peuvent pas être imputés à mon client. Mieux, il n’a jamais nié la bagarre. On ne l’a pas surpris en train de voler, donc cette thèse ne peut en aucun cas être retenue», a déclaré la robe noire qui plaide l’acquittement. Délibéré le 5 mars prochain.
« IL FAUDRAIT QU'ON SOIT SINCERE ET QU'IL Y'AIT PLUS D'UNION»
Pour la troisième fois de suite, le sénégal a chuté en finale d’une Can u20.
Arrivé lundi à Dakar avec l’équipe, le chargé de la petite catégorie est revenu sur la participation sénégalaise. Dans un entretien accordé à 13 TV, Babacar ndiaye a plaidépour une plus grande solidarité dans le milieu du football.
PARCOURS DES «LIONCEAUX»
«Il y’a un sentiment de non achevé, mais on ne peut pas cracher sur la deuxième place. Le Sénégal est vice-champion et ce n’était pas facile.
Ils ont fait un match tous les trois jours. Il fallait composer avec beaucoup de blessés et d’autres qui n’étaient pas à 100% le jour de la finale. C’était notamment le cas de Youssouf Badji et de Danfa. Mais, ce ne sont pas des excuses. Il se sont battus tout de même jusqu’au bout».
MANQUE DE SOLIDARITÉ
«Ilfaut appeler à une plus grande communion des cœurs. Aussi bien au niveau des staffs que des dirigeants. Il faut que les jeunes sentent cette union.On ne va pas tirer sur des ambulances. C’est fait on accepte. Mais, il faudrait qu’on soit sincère et qu’il y’ait plus d’union ».
PREPARER L’AVENIR.
«Le plus important est que les jeunes soient réguliers dans ces compétitions. En 2015, leNigéria a gagné, mais il n’est pas arrivé en finale cette année. En 2017, c’est la Zambie. Il y’a trois finales perdues, mais on s’approche. Le travail continue avec les cadets qui vont aller en Turquie. C’est un travail de longue haleine ».
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Voter est une étape, savoir choisir le bon candidat en est une autre et nous avons hélas collectivement failli jusqu’ici dans nos choix. -LAMINE NIANG
D’ici quelques jours, les Sénégalais se rendront aux urnes pour choisir celui qui sera aux commandes de notre nation les cinq prochaines années. Cinq années à l’échelle humaine, c’est 1825 jours pendant lesquels nous devrons vivre avec les conséquences de notre choix. Décision déterminante donc au moment d’insérer le bulletin de vote dans l’urne et qui aura sans nul doute un impact immense sur notre vie et sur celle de nos concitoyens. Notre responsabilité individuelle est alors engagée,
À la lumière de notre rang peu enviable comme 25ème pays le plus pauvre au monde, il est clair que nous n’avons pas réussi, depuis notre accession à l’indépendance, à faire des choix éclairés sur le type de dirigeant qu’il nous faut. Les régimes se succèdent et se ressemblent dans leur incompétence à mettre le Sénégal sur la voie du développement inclusif pour toutes les composantes de sa population. Voter est une étape, savoir choisir le bon candidat en est une autre et nous avons hélas collectivement failli jusqu’ici dans nos choix.
En effet, à l’heure du bilan après sept années de gouvernance sous Macky Sall, nous constatons amèrement que la pauvreté est encore plus criarde au sein de population et n’eût été l’apport financier régulier des émigrés sénégalais, la situation sociale serait encore plus dramatique. De la santé à l’éducation, en passant par le revenu des ménages et la sécurité des populations, les souffrances de la population n’ont nullement été abrégées, bien au contraire elles ont été exacerbées. Qui n’avance pas recule, dit-on. Alors, nous ne pouvons souffrir de revoir un retour au pouvoir de la Coalition Benno Bok Yakaar élargie aux transhumants politiques à la recherche perpétuelle de strapontins.
En sanctionnant le régime libéral en 2012, nous pensions mettre fin au népotisme, aux nominations politiques, à l’impunité des coupables de détournement de fonds publiques, à l’inféodation de la justice au pouvoir exécutif, à l’endettement chroniques de notre État et aux dépenses publiques de prestige. Malheureusement, le mal semble systémique et profondément ancré. Ce n’est pas par la simple substitution d’hommes et de femmes façonnées à partir du même moule que les changements attendus surviendront.
Après tant d’années de déception, la rupture avec l’ordre établi est inévitable si nous souhaitons réellement voir un nouveau Sénégal. Un pays où l’égalité des chances est garantie quelle que soit notre origine sociale. Un pays capable de scolariser, garder et même ramener ses travailleurs les mieux formés. Un pays qui cesse de promouvoir la médiocrité et qui retrouve les valeurs perdues de ngorr, de jombb et de ligueey.
Des cinq candidats en lice pour prendre les rênes du pouvoir, seule la Coalition Sonko Président nous semble incarner une réelle volonté de changement devant l’immobilisme ambiant. Le programme Jotna proposé aux Sénégalais renferme les gages d’un véritable changement de cap permettant d’asseoir des institutions fortes au service exclusif du citoyen ancré dans des valeurs rétablies.
Nous savons tous que le mal de notre démocratie inachevée réside en partie dans notre système hyper présidentialiste. Un homme à la tête du pays à qui on confère tous les pouvoirs quasi divins, aussi bien dans le destin des carrières de ses semblables qu’il a entre ses mains que les fonds astronomiques mis à sa disposition qu’il peut utiliser de façon discrétionnaire et sans aucune forme de comptabilité.
Pour y remédier, la mesure courageuse dans le programme Jotna de supprimer les fonds politiques de la présidence pour les remplacer par des fonds spéciaux réglementés constitue une première rupture dans la démarche de bonne gouvernance. Que le président de la république ne soit plus le chef de son parti politique pour se prémunir de toutes les conséquences négatives que cela implique en termes de conflits d’intérêts de nomination partisane en est une autre.
Pour les postes de haute direction, accepter de laisser un comité spécial se charger de choisir les meilleurs candidats selon des profils objectifs basés sur la compétence, l’ancienneté et l’éthique reste également une décision majeure dans la panoplie des promesses contenues dans ce programme.
À l’heure où les plus grands pays du monde se protègent devant la mondialisation économique sauvage et les nombreuses pertes d’emplois que cela occasionne, promouvoir le patriotisme économique et la préférence nationale démontre d’une véritable vision pour que le fruit de nos efforts collectifs profite d’abord à nos compatriotes. Par l’option affichée et largement argumentée d’une industrialisation de notre économie, permettant par ricochet l’éclosion de véritables capitaines d’industries, nos agriculteurs, nos pêcheurs, nos éleveurs et nos artisans ne seront plus réduits à de simples producteurs de produits sans aucune valeur ajoutée, se contentant par conséquent d’être parmi les couches les plus pauvres de notre population.
Le slogan Jotna li niepp bok niep jotsi est prémonitoire devant la quantité des ressources pétrolières et gazières que notre pays est appelé à exploiter dans un futur proche et qui ne doit pas être au bénéfice exclusif de multinationales étrangères et d’une minorité de privilégiés locaux. En plus de soutenir le financement endogène de nos grands projets infrastructurels, l’exploitation du pétrole et du gaz doit constituer un tournant historique dans l’éradication totale de la pauvreté.
Il serait illusoire de penser que cela est possible si nous remettons le pays entre les mains de ceux qui ont toujours laissé l’or de Sabodola, le zircon de Diogo et le phosphate de Taïba nous filer sous le nez. Voilà des années que ces ressources minières sont exploitées dans notre sous-sol et que les zones qui abritent ces mines restent d’ailleurs parmi les endroits les plus pauvres de notre pays. Quelle irresponsabilité! Chassez le naturel, il revient au galop, dit le proverbe.
En faisant de la bonne gestion de nos ressources naturelles son cheval de bataille politique au sein de l’opposition, l’espoir est permis qu’Ousmane Sonko, en tant président de la république, veillera à la bonne redistribution des richesses produites par le gaz et le pétrole.
Si Macky Sall est reconduit au pouvoir ou qu’une coalition formée de politiciens professionnels lui succède, il y a fort à parier qu’une oligarchie, appuyée par des lobbies étrangers puissants, prenne le contrôle définitif de notre pays et que le pouvoir corrupteur de l’argent détermine l’avenir de notre nation.
Le 24 février, nous ne devrons pas rater une nouvelle fois ce tournant décisif dans la marche de notre pays pour l’obtention définitive de sa souveraineté alimentaire, économique et culturelle. Nous avons le potentiel naturel et humain pour y arriver. Ce qui nous a fait défaut depuis notre accession à l’indépendance c’est le choix d’un leadership éclairé, incarné par un dirigeant intègre, courageux et visionnaire.
Un homme qui n’a jamais été emprisonné pour avoir détourné des fonds politiques ou cité dans une quelconque affaire de détournement de deniers publics.
Au-delà des formules rhétoriques lancées pendant cette campagne électorale et des chapelets de promesses contenues dans les programmes, prenez aussi une minute pour interroger le parcours des cinq candidats qui sollicitent notre confiance les cinq prochaines années.
LE DIRECTEUR DE LA SOLDE ÉTALE SES PROUESSES
Celerite dans le traitement des dossiers aux finances
Charles Emile Abdou Ciss Directeur de la solde et par ailleurs Président du Mouvement de la solidarité Citoyenne (MsC/ Defar sa gox) est de plain-pied dans la campagne électorale à Thiès, pour réélire le Président Macky sall. Interrogé sur les performances de la direction de la solde, il a insisté sur la politique de décentralisation mise en route depuis le 1er février 2019. Selon lui, le bilan qui a été fait en fin 2018 dans ce cadre, révèle que sur 49.000 actes de prestation et autres traités, 30.000 soit les 2/3 proviennent des régions.
Après la direction de l’informatique, les destinées de la direction de la solde ont été confiées à Charles Emile Abdou Ciss, par ailleurs Président du Mouvement de la Solidarité Citoyenne (MSC/Defar sa gox). Selon lui, l’objectif était de moderniser la solde, d’aider à améliorer les conditions de gestion des salaires et des actes à incidence financière, mais aussi de résorber les retards. C'est ainsi dit-il qu'un diagnostic profond a été fait dès le départ, pour mieux cerner la situation, ce qui a abouti à un plan d’action, qui a permis de rattraper les retards. Aujourd’hui c’est une mission accomplie. Il a insisté sur la mise en œuvre d'une politique de décentralisation de certaines compétences de la solde, pour améliorer l'accès aux usagers.
C'est ainsi dit-il, que depuis le 1er février 2018, les contrôles régionaux des finances sont compétents pour exploiter les actes de prestation familiale, mais aussi les domiciliations de salaire. Ce qui a permis d'améliorer les taux de présence dans les services, mais aussi d'éviter le déplacement des agents de l'Etat, au risque de paralyser les activités professionnelles. Le bilan qui a été fait en fin 2018 dans ce cadre, révèle que sur 49.000 actes de prestation et autres traités, 30.000 soit les 2/3 proviennent des régions. Cela veut dire aux yeux de Charles Emile Abdou Ciss que la décentralisation est bien devenue une réalité.
Il ajoute que la consultation et l'édition de bulletins de salaire sont également effectives car l'application de paiement des salaires a été déconcentrée dans toutes les régions et aujourd'hui, tout agent peut aller retirer son bulletin dans un contrôle régional des finances. Le Directeur de la solde explique qu'en un an, il a été exploité plus de 35.230 actes. « A notre arrivée à la tête de la direction de la solde, on était dans le traitement des actes de 2012 et aujourd'hui les actes de 2018 sont en train d'être payés. En ce qui concerne les prestations familiales, il y avait un retard avec plus de 7.000 actes de prestation, des naissances, des mariages non traités. Un plan d'apurement a été mis en place et aujourd'hui, nous sommes à jour sur les prestations familiales, qui sont d'ailleurs payées régulièrement".
A l'en croire, la politique d'informatisation de la solde a également été poursuivie en ayant connecté l'application de la fonction publique, l'application de l'Education et celle de la solde en vue de rendre le traitement des actes beaucoup plus diligent. Il s'y ajoute l'aménagement de la direction de la solde en la rendant beaucoup plus conviviale, avec des moyens modernes de gestion de la clientèle. Toujours dans le cadre de l'efficacité des services, il y a la dématérialisation de la gestion de l'information à travers la création d'une page face book où les rappels sont publiés chaque mois, avec les matricules des bénéficiaires, les numéros des actes, l'objectif étant d'informer tout le monde et de rendre l'information plus équitable, mais aussi d'améliorer la transparence dans la gestion des rappels, avec la possibilité de faire des réclamations. Sur son entrée en politique, il a affirmé qu'il était déjà dans le milieu en tant que porte-parole des étudiants et ce n'est qu'en 2002, qu'il a suspendu ses activités politiques pour des raisons d'entrée à l'Ecole Nationale d'Administration (ENA).
Pour lui, son entrée en politique cadre avec un fervent désir d'accompagner davantage les populations. Il ajoute qu'il a été inspiré par le Président Macky Sall, avec ses politiques de développement qui apportent les véritables solutions aux difficultés des Sénégalais. Dans le cadre de cet accompagnement, il souligné avoir mis 700 bourses à la disposition des étudiants. Il s'y ajoute la distribution de 5.000 moustiquaires, le financement en espèces et en nature des Groupements d'Intérêt Economique (GIE) et des groupements de femmes, la contribution à l'éclairage public, à la mise à disposition de l'eau potable, etc. Dans le sillage de cet accompagnement, le MSC/Defar Sa gox a enregistré des adhésions massives notamment dans la zone nord et particulièrement à Takhikao et partout, il est noté un besoin réel de changement exprimé par les populations, déçues de la gestion municipale qui ne leur apporte pas grand-chose.
Revenant sur l'accueil qui a été réservé à Thiès au Président Macky Sall, Charles Emile Ciss, affirme que c'est une manifestation de l’adhésion des populations Thiessoises à la politique du Président de la République Macky Sall. Il s’y ajoute que l’accueil traduit le fait que les responsables thiessois ont fait le travail qu’il fallait, c’est pourquoi les populations sont sorties spontanément et de manière assez déterminée pour manifester au Président toute leur satisfaction. Dans cette dernière semaine de campagne dit-il, le travail sera poursuivi sur le terrain avec des visites de proximité, tout en continuant les rencontres avec les populations qui manifestent chaque jour davantage le besoin de voir des représentants du Président Macky Sall dans leur zone. D'après lui, le mouvement pour la Solidarité Citoyenne (MSC/ Defar sa gox) dans toutes ses composantes est mobilisé autour de la mission de réélire le Président de la République.
MADICKE NIANG TRAITE MACKY SALL DE «SAMBA ALAR»
Ayant privilégié les entreprises françaises a celles nationales
Il promet de redynamiser la diplomatie sénégalaise, de relancer le rail, d’améliorer les conditions des handicapés et propose un nouveau contrat social à nos compatriotes.
Le président Madické Niang était à la place de France, à Thiès, où se tenait un meeting organisé par Mouhamed Lamine Massaly. A cette occasion, il a encore jeté des cailloux dans le jardin du président Macky Sall en le qualifiant de «samba alar» pour avoir favorisé les entreprises françaises au détriment de celles sénégalaises
lors du meeting de Mouhamed lamine Massaly à Thiès, hier, le président Macky Sall en a eu pour son grade. comme d’habitude, Me Madické Niang n’a pas mis de gants pour attaquer le candidat sortant qu’il a accusé d’être à la solde des intérêts français. «Il est un Samba Alar. Il privilégie les entreprises françaises au détriment de celles nationales. Toutes les entreprises sénégalaises ont mis la clé sous le paillasson » a-t-il soutenu d’emblée lors de sa prise de parole en français. Mais attention : le candidat au programme « Jamm ak Khéweul » n’est pas contre le partenariat entre le Sénégal et la France qu’il a d’ailleurs tenu à saluer, seulement voilà il veut le réorienter dans un sens plus conforme aux intérêts nationaux. « Je veux que le partenariat soit gagnant-gagnant. Un partenariat dans lequel le Sénégal trouvera son intérêt. La France est un partenaire privilégié. Je salue tout le soutien qu’elle nous apporte mais j’ai conscience que nous pouvons nous retrouver dans une coopération qui prendra en compte de manière beaucoup plus profonde les aspirations des populations sénégalaises. A travers la France, je remercie tous les partenaires pour le soutien qu’ils apportent au Sénégal» a clamé l’avocat et politicien face à une foule en délire. Poursuivant, il en a profité pour dire que le Sénégal devrait s’inscrire dans une voie qui lui permettrait de pouvoir faire en sorte que l’aide au développement puisse lui profiter. Pour ce faire, avec l’aide au développement, il propose d’initier des projets créateurs de richesses, d’emplois et des projets structurants. « Je veux créer un Sénégal nouveau » a-t-il promis. le candidat aux slogans fracassants a remercié ses alliés qui ont décidé de porter sa candidature mais aussi serigne Khadim lo Gaydel. en outre, Me Madicke Niang a fustigé l’approche diplomatique de Macky Sall qui n’est pas des meilleures en indexant l’échec humiliant de la candidature du professeur Abdoulaye Bathily à l’union africaine. « Je compte donner un contenu hautement appréciable à cette diplomatie de proximité pour tirer la machine Cedeao vers le développement. Le développement de l’Union africaine devra passer par celui des régions et sous régions » a expliqué l’ancien ministre des affaires étrangères qui prend l’engagement de se battre pour la réalisation de l’unité africaine.
Me Madické Niang « drague » les handicapés
Revigoré par la mobilisation réussie par Mouhamed lamine Massaly, Madické Niang a dit vouloir créer un nouveau pacte social avec les couches les plus défavorisées de la nation. «Je serai à vos côtés pour que les handicapés puissent à travers la loi d’orientation sociale, avec des décrets qui n’ont jamais été pris, se sentir des Sénégalais fiers d’appartenir à ce pays. Je leur donnerai l’occasion de ne plus avoir conscience de leur handicap mais de se considérer comme des citoyens à part entière capables d’apporter leur pierre à l’édification d’un Sénégal nouveau… C’est un nouveau contrat social que je vais signer avec vous» a-t-il réitéré. a en croire le candidat, ce nouveau contrat permettra au Sénégal de sortir de la situation calamiteuse dans laquelle Macky sall l’a enfoncé. «C’est cela le regain d’un Sénégal nouveau à travers une justice forte et indépendante capable de jouer son rôle de pilier de la démocratie. Ce sera un Sénégal nouveau duquel seront exclus le clanisme, le copinage... Il s’agira pas de se servir du Sénégal mais de servir le Sénégal» a tonné l’avocat et homme politique. il a aussi signifié qu’il ne ménagerait aucun effort pour assurer la formation des jeunes. Me Madické Niang a rappelé le rôle historique de Thiès dans l’histoire politique et syndicale du pays. Selon le président de la coalition Madické 2019, Macky Sall déteste Thiès et tente de tuer cette belle ville en refusant de faire renaitre les rails. «Il fait un TER qui s’arrête à Diamniadio alors que Thiès est en train d’être supprimée de la carte des rails.... Je ferais renaitre les rails Dakar-Saint Louis une fois au pouvoir« a-t-il encore indiqué. Après la capitale du rail, la caravane du candidat de la coalition Madické 2019 a pris le chemin de Pambal et de Khombole.
OUSMANE SONKO REDEFINIT LES RELATIONS AVEC LA MAURITANIE
A Richard-Toll, Dagana, Ousmane Sonko, le candidat de «l’anti-système», a dénoncé la faiblesse des régimes précédents. Cette fois-ci, il s’exprimait sur les relations du Sénégal avec la Mauritanie.
A Richard-Toll, Dagana, Ousmane Sonko, le candidat de «l’anti-système», a dénoncé la faiblesse des régimes précédents. Cette fois-ci, il s’exprimait sur les relations du Sénégal avec la Mauritanie. Toujours dans le sillage de «renégocier les contrats sur l’exploitation des ressources», Sonko entend défendre les intérêts nationaux sur les questions relatives à la pêche, l’agriculture, l’élevage et le gaz.
La coalition «Sonko Président» a bouclé hier, mardi 19 février, sa campagne dans zone nord par une caravane à Richard-Toll, Dagana et Ross Béthio, couronnée par un meeting à Saint-Louis en passant par l’université Gaston Berger (UGB). (Voir par ailleurs). C’est dans l’ancienne capitale du Walo, à Dagana, que le leader du parti Pastef est revenu sur l’impératif de préserver l’intérêt national, comme stipulé dans son programme «Jotna». S’il est élu, par rapport aux relations diplomatiques entre le Sénégal et la Mauritanie, le leader de la coalition «Sonko-Président» entend s’engager dans une dynamique plus ferme sur la gestion des dossiers liant les deux pays.
Selon lui, la pêche, l’agriculture, l’élevage et le gaz seront les principaux leviers d’un nouveau départ. Le candidat qui incarne «l’anti-système» montre sa détermination en ces termes: «Celui qui n’a pas de complexe vis-à-vis des Français et des Américains, la Mauritanie ne nous posera pas de problèmes». Sonko trouve inconcevable que le candidat sortant ait pris «50% de nos gaz pour les distribuer à la Mauritanie, sans pour autant demander l’avis des Sénégalais».
Pour la revitalisation des vallées fossiles, dans une perspective de développer l’agriculture et l’élevage, l’expert fiscal pense qu’il faut «qu’on accepte de dévier certaines parties du fleuve du Sénégal. La Mauritanie refuse de nous donner 50 m3 de l’eau. Ce qui est anormal». Et d’ajouter: «il est temps de défendre nos intérêts nationaux et de mettre fin à cette mainmise des étrangers sur nos ressources», persiste-t-il devant ses militants réunis à la place Ndaté Yalla.
Sonko dit ne jamais accepter que «la Mauritanie nous dirige, même s’il dit accorder une importance au bon voisinage». «Il faut penser à nos pêcheurs qui sont à Guet-Ndar et qui sont souvent victimes d’emprisonnement lorsqu’ils traversent la mer pour aller en Mauritanie», développe-t-il.
BREVES DE CAMPAGNE
SONKO CHARGE LE FILS DU PRÉSIDENT
A Dagana, le leader de la coalition « Sonko Président » n’a pas manqué de railler encore le candidat sortant. Et c’est le fils de l’actuel président de la République qui est dans son viseur. Il l’accuse d’avoir construit des immeubles à Dubaï. « Le fils de Macky Sall est devenu un immobilier, alors son père n’a pas hérité de milliards », souligne-t-il. «Abdoulaye Wade a nié lui avoir donné de l’argent », poursuit-il devant ses militants composés particulièrement de jeunes. A ces derniers, il soutient : « Soyez consciente, jeunesse du pays. Vous avez en face de vous le meilleur candidat ». Avant de faire une précision de taille dans le bastion des libéraux : « Abdoulaye Wade n’a pas besoin de faire un soutien public pour notre coalition. Le témoignage qu’il a fait sur nous et notre programme suffisent largement ».
TRANSHUMANCE POLITIQUE : Sonko salue le courage d’Oumar Sarr
Une opération de séduction de l’électorat du Parti démocratique sénégalais (Pds qui ne participe pas à cette présidentielle) de la commune de Dagana dont le responsable local, Oumar Sarr, est le secrétaire général adjoint du Pds ou simplement un hommage à Oumar Sarr pour son courage, pour n’avoir pas jusqu’ici transhumé vers les prairies marron-beige. En attendant que les analystes nous en disent plus, la sortie de Sonko, à l’occasion d’une caravane dans la capitale du Walo, a été très appréciée par les sympathisants et autres militants présents sur les lieux. «Vous deviez être fier d’avoir un maire comme Oumar Sarr qui a représenté des valeurs dans votre politique», souligne Sonko. Avant de poursuivre: «nous avons des hommes qui ont montré leur engagement. Oumar Sarr fait partie de ceux-là parce qu’il n’a pas accepté de rallier la mouvance présidentielle». En conclusion, Ousmane Sonko remercie «l’opposition qui a participé à cette mobilisation».
GESTION DES RESSOURCES : SONKO ENVOIE MACKY ET CIE EN PRISON
« Il nous parle de renégocier le contrat ». En s’exprimant ainsi, le leader de la coalition « Sonko Président » marque son étonnement sur la démarche actuelle du président sortant, Macky Sall, alors qu’il avait refusé de négocier avec toutes les parties prenantes avant de signer les contrats sur l’exploitation de nos ressources naturelles. « Depuis 2015, on le lui dit. Accompagné de son frère, d’Aly Ngouille Ndiaye et d’autres, ils devront rendre compte et savent, si je suis élu, leur destination », menace Ousmane Sonko. Selon lui, « c’est une trahison d’État et ils vont rendre compte aux Sénégalais ». « On nous a assez mentis. Il est temps qu’on arrête de donner un blanc-seing à un président. Il faut une surveillance citoyenne », soutient Sonko. Car, fait-il savoir, « rien qu’avec la renégociation, on multiplie le budget du Sénégal par 5 ».
UN COUP DE BALAI GÉNÉRATIONNEL
En citant, cette fois-ci, nommément Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, le leader du parti Pastef Les Patriotes les qualifie de « dinosaures ». Pour autant, il entend mettre un coup de balai générationnel. Et Sonko d’expliquer : « ça ne veut pas dire qu’on va se débarrasser de tous les vieux. On va garder les meilleurs. Mais l’avenir se fera fondamentalement avec la jeunesse».
UGB ACCUEILLE CHALEUREUSEMENT SONKO
Les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis ont réservé un accueil chaleureux au président de la coalition « Sonko Président ». « On m’à accueilli en tant que frère, non pas comme un candidat », fait-il savoir d’emblée. Avant d’inviter les étudiants à aller voter massivement.
SONKO « SUPPRIME » LE F CFA
Sonko insiste que « la France doit sortir impérativement de notre système monétaire ». Pour lui, voilà une contrainte monétaire qui constitue un véritable frein au développement. Et de stigmaiser les tenants du pouvoir : « Ils n’osent pas le dire parce qu’ils pensent que les lobbies vont les combattre ».
L’OPPOSITION VALIDE, MACKY S’OPPOSE
Pour une justice indépendante, les acteurs de la société civile s’investissent à une réforme du Conseil supérieur de la magistrature visant à empêcher le futur président de la République et le ministre de la Justice de siéger au Conseil supérieur de la ma
La Plateforme des acteurs de la société civile pour l’indépendance de la justice (Pascij) a procédé hier, mardi 19 février 2019, à une cérémonie de signature, par les candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019, du mémorandum pour la mise en œuvre des réformes judiciaires devant garantir l’indépendance de la justice. A cette occasion, les 4 candidats de l’opposition ont validé la proposition de ladite plateforme. Quant à celui de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) représenté par le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall, il a opposé tout simplement son véto.
La Rencontre africaine pour la défense des droits humains (Raddho), la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), le Forum du justiciable (Fj), Amnesty international-section sénégalaise, et l’Association des chroniqueurs judiciaires (Acj), regroupés depuis le 05 janvier 2019 autour de la Plateforme des acteurs de la société civile pour l’indépendance de la justice (Pascij), ont procédé hier, mardi 19 février 2019, à une cérémonie de signature, par les candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019, d’un mémorandum pour la mise en œuvre des réformes judiciaires.
En effet, soucieux d’une justice indépendante, les acteurs des organisations des droits humains s’investissent à un réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Une réforme judiciaire qui vise à empêcher le futur président de la République et le ministre de la Justice de siéger au Conseil supérieur de la magistrature. ‹‹ Ces réformes qui ont été soumises aux 5 candidats visent d’abord à réformer le Conseil supérieur de la magistrature. Nous avons fait des propositions allant dans le sens de supprimer la présence de l’Exécutif et du ministre de la Justice au sein du Conseil supérieur de la magistrature, comme cela se fait dans les autres pays démocratiques››, a dit Babacar Ba, le président de la Pascij.
Et d’ajouter : ‹‹Egalement, des propositions ont été faites allant aussi dans le sens de réformer le principe de l’inamovibilité, car c’est ce qui doit garantir la présence du magistrat dans le siège, instaurer le juge des libertés, et non le procureur qui a des pouvoirs très larges et qui, selon ses humeurs changeantes, décerne des mandats de dépôt››. Pour Babacar Ba, il est fondamental de revoir le statut du parquet pour qu’il ne soit plus, selon lui, l’appendice du ministre de la Justice.
Les propositions de la société civile ont été appréciées et validées par les représentants des 4 candidats de l’opposition (Idrissa Seck, Issa Sall, Madické Niang et Ousmane Sonko). Cependant, Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice et Garde des sceaux, par ailleurs représentant de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), n’a pas validé les propositions des défenseurs des droits de l’homme. Pour autant, e-t-il parlé de ‹‹validation avec réserve », avant de proposer le recul mesuré du chef de l’Etat et non son retrait total du Conseil supérieur de la magistrature.